person:hot chili peppers

  • « Souvent, je songeais que mon père était né de la musique – une mélodie entêtée qui prit la forme d’un homme. Il entendait de la musique partout, dans le grincement de ressorts rouillés du lit et le bourdonnement des mouches. Pour lui, les robinets qui gouttent étaient remplis de rythmes, comme les clignotements irréguliers du néon déglingué derrière notre fenêtre. »

    Splendeur et misère de la vie d’un pionnier du #be-bop, le pianiste blanc #Joe_Albany, compagnon de Charlie Parker, prisonnier des échecs, des drogues et d’amitiés croisées avec la Beat Generation, qui mourut en 1988, « le corps ravagé par un demi-siècle de dépendances et de tristesse ». Un texte sec et lyrique, qui passe de l’humour au sordide, de la naïveté à la crudité, et qui a la force d’un roman noir.

    http://www.lenouvelattila.fr/low-down/#livre

    Amy-Joe Albany passe un vieil album de son père pendant qu’elle travaille sur les décors d’un film : le réalisateur Jeff Preiss, spécialiste de Chet Baker, reconnaît l’interprète et se lie d’amitié avec sa fille – il est l’un des seuls en dehors du monde de la musique à se souvenir de Joe Albany. À sa demande, A.-J. rédige en 2002 des notes sur son enfance, qui deviennent un livre, puis un film, produit par deux musiciens des Red Hot Chili Peppers, avec Glenn Close et deux acteurs de Game of Thrones.La bande annonce du film de Jeff Preiss, avec John Hawkes, Elle Fanning et Glenn Close.

    https://www.youtube.com/watch?v=TkN2YS-myAg


    #jazz
    http://www.novaplanet.com/radionova/48554/episode-neo-geo-de-la-loire-atlantique-au-tennessee

    • @sinehebdo @rastapopoulos @mad_meg
      Le film est secondaire, l’intérêt c’est le livre de Amy-Jo Albany. Et les disques de son père, bien sûr ! Je suis tombé par hasard sur ce bouquin et je me suis souvenu de Joe Albany. Ou plutôt d’un entretien dans Libération en 86 ou 87.
      Voici l’avant propos du livre de sa fille - Low Down :

      Joe Albany était un grand #pianiste_de_jazz. Telle était l’opinion de Charlie Parker, Lester Young, et de quantité d’autres musiciens qui jouèrent avec lui. Au début des années quarante, il fut l’un des premiers musiciens à faire sortir le jazz du carcan du swing, participant à la création de ce qu’il serait convenu d’appeler le be-bop. J’étais moi-même pétrie d’admiration devant le talent de mon père, et je lui vouais un amour totalement démesuré, comme seul l’amour filial peut l’être. Il était né à Atlantic City en 1924 et mourut à New York en 1988, le corps ravagé par un demi-siècle de dépendances et de tristesse. Dans une de ses dernières lettres, il me mettait en garde : « Méfie-toi de cette Vielle Dame qu’est la vie - elle peut être une sale garce. »
      Au cours des années soixante, on perdit la trace de mon père. Ce ne fut pas, pour lui, une période productive sur le plan musical, mais c’est alors que je le connus le mieux. Quand il n’était pas en prison ou en cure de désintoxication, on était ensemble. Ce livre raconte ma vie avec lui à cette époque : une série de moments fragmentés vus à travers le prisme de mon enfance. C’est aussi une histoire de passage à l’âge adulte et de survie à Hollywood, un voyage difficile dans une ville unique et sur la mauvaise pente.

      2 autres liens si vous voulez en savoir un peu plus, l’intégral de son dernier disque est sur celui de discogs.
      http://www.discogs.com/Joe-Albany-Portrait-Of-An-Artist/release/3172147
      http://lowdownfilm.tumblr.com

  • Hier, mes étudiant(e)s ont pu constater que mon premier site Web, le Scarabée, était préservé dans la « Internet Archive » et que, quand eux avaient 4 ou 5 ans, j’étais déjà en train de faire des bêtises dans l’interwebz. Mais alors dis-donc, le coup de vieux…

    Et encore, ce sont des étudiants à Bac+3. Des lycéens, c’est bon, ils seraient déjà plus jeunes que le Scarabée.

    #grosse_déprime

  • Mon Déni total - #AFRDG
    http://www.afrdg.info/spip.php?article399

    Mardi 3 juillet, je me rends avec mon frère et mon cousin au concert des Red Hot Chili Peppers, tout se passe au mieux, un immense bain de foule, de la musique à plein tube, on saute, on chante, on se bouscule...et pourtant... Je vivais ma vie à 200%, comme une jeune femme de 23ans que je suis et qui aime faire la fête et être avec ses amis... Mercredi 4 juillet je suis fatiguée, il faut dire que la soirée précédente était chargée d’émotions et longue... Le soir, alors que je rejoins mon chéri chez lui, je ne me sens pas bien, des douleurs se font sentir au niveau du ventre, tout en étant supportables...Nous passons une soirée tranquilles devant la télévision, les douleurs s’empirent un petit peu mais je ne peux m’empêcher de garder cela pour moi et me dire que cela passera comme c’est arrivé. Nous allons nous coucher, nous faisons l’amour avant de nous endormir, le temps du câlin les douleurs se sont estompées mais reprennent peu après...je me tourne, me retourne, me mets à plat ventre, sur le dos, en boule...je ne sais plus comment calmer ses douleurs atroces qui me font souffrir... Je vais aux toilettes plusieurs fois durant la nuit sans que rien ne vienne, j’ai pourtant l’impression d’avoir besoin d’y aller... Le matin du 5 juillet, mon homme se réveille pour aller travailler et je lui dis que je ne suis pas bien, que je n’ai pas dormi de la nuit, que j’ai mal...il part tout de même au travail suivant ma volonté. Quelques minutes plus tard (env. 30-45min.) je lui téléphone et lui annonce que je m’en vais à l’hôpital, les douleurs ayant eues raison de moi et de ma capacité à les supporter. 7h46, l’admissionniste ouvre mon dossier à la réception de l’hôpital, je vais alors me coucher sur un lit des urgences où les médecins m’administrent 2 doses de morphine afin de calmer les douleurs qui ne me sont plus soutenables. Examens, échographies, personne ne sait me dire ce qu’il se passe, tous les services ont été appelés à mon chevet, sauf le bon. Une infirmière déclare alors : « Veuillez appeler un gynécologue et faire descendre une couveuse, un bébé arrive », il est 8h17 et ma petite fille de 2.280kg pour 48cm est née, sans que je ne l’attende, sans que je ne sois préparée à son arrivée, sans que je n’aie pu vivre en pleine conscience les moments de sa naissance. Je ne la voulais pas, elle n’était pas à moi, il m’a fallu attendre 3 jours pour accepter de la voir, de la porter, de lui donner un prénom...Aujourd’hui elle a 3 mois et demi et se porte comme un charme, en pleine forme et ne laisse paraitre aucun signe de faiblesse au niveau de sa santé. Elle vit avec nous, mon chéri et moi dans un modeste petit appartement, elle a sa petite chambre, que nous avons pu meubler grâce à l’énorme soutien de nos proches et à tout le matériel qu’ils nous ont prêtés, vendu à moindre prix ou offert...

    Un #déni_de_grossesse, c’est quoi ?
    http://www.afrdg.info/spip.php?article1

  • Billet halluciné de France 24 sur le refus d’un jeune groupe libanais de se produire en première partie des Red Hot Chili Peppers à Beyrouth, au motif que le groupe américain ira ensuite jouer en Israël.
    http://www.france24.com/fr/20120906-liban-pression-hezbollah-mashrou-leila-renonce-jouer-premiere-par

    Le groupe libanais Mashrou’ Leila a refusé de se produire en première partie du concert des Red Hot Chili Peppers, à Beyrouth, ce jeudi. Les appels au boycott de leur prestation se sont multipliés, les Américains devant également jouer en Israël.

    Personne ne relit rien, chez France 24 ? Le Liban a une loi interdisant toute forme de normalisation avec Israël, et le boycott est un mouvement parfaitement consensuel, un de ceux qui transcendent les clivages politiques (c’est la normalisation et le refus du boycott qui sont scandaleux dans un pays dont la population a été massacrée par Israël encore en 2006, et les trois vagissements des éditorialistes de L’Orient-Le Jour ne changeront rien à l’affaire). Pourtant on lira une foutaise de ce genre :

    Celui-ci est à présent entré de plain-pied dans le débat bipolaire qui agite le pays : pour ou contre le fait que le Hezbollah, au nom de la lutte contre Israël, ait son mot à dire sur les films et la musique.