person:hudson

  • Authorities probing immigrant Saudi sisters’ mystery deaths
    https://apnews.com/094178ff98c34dfa89b372c963193757

    Their mother told detectives the day before the bodies were discovered, she received a call from an official at the Saudi Arabian Embassy, ordering the family to leave the U.S. because her daughters had applied for political asylum, New York police said Tuesday.

    #assassinats #arabie_saoudite

  • The meticulously hand-coloured bomb damage maps of London – in pictures | Cities | The Guardian
    https://www.theguardian.com/cities/gallery/2015/sep/02/hand-coloured-bomb-damage-maps-london-in-pictures

    The devastation wrought on the capital by the blitz was documented by the architect’s department of London County Council. The impact of the destruction from air raids and V-bombs can still be seen in London today

    #cartographie #sgm #seconde_guerre_mondiale
    Bomb Damage Maps 1939-1945 by archivist Laurence Ward was published this week by Thames & Hudson to mark the 75th anniversary of the blitz

    Blitzed, rebuilt and built again: what became of London’s bomb sites?

  • Sanaaq de Mitiarjuk Nappaaluk – Le bal des absentes
    https://lebaldesabsentes.wordpress.com/2017/04/19/sanaaq-de-mitiarjuk-nappaaluk

    Si la parole des Amérindiens et des Inuits est souvent ignorée, les opportunités pour l’entendre ne manquent pourtant pas. Pour comble d’insulte, le désintérêt des québécois francophones à l’endroit des nations autochtones est joint à une litanie de préjugés qui témoignent d’une ignorance si terrible que je n’ai pas le coeur de les énoncer. En lisant le roman Sanaaq de l’autrice inuite Mitiarjuk Nappaaluk qui a grandi dans le village nordique de Kangiqsujuaq au Québec, près du détroit d’Hudson, je me suis demandé comment il était possible que ce livre ne fasse pas déjà partie des classiques de la littérature québécoise. Pourquoi lit-on Agaguk (1958) d’Yves Thériault et non Sanaaq ? Du temps de mes études universitaires, j’ai entendu dans un cours consacré à la littérature québécoise un professeur nous sensibiliser à la question de l’intégration des oeuvres québécoises écrites en anglais ou en yiddish dans le canon de la province. Je ne me souviens plus si nous avions aussi discuté des oeuvres en inuktitut comme Sanaaq ainsi que celles en langues algonquiennes ou iroquoiennes. Il apparait toutefois bien évident qu’une place de choix devrait leur revenir.

    Une première version de Sanaaq est parue dans sa langue originale en 1984, et une autre en français en 2002 chez Stanké. L’auteure a toutefois travaillé sur le texte bien avant ces parutions, soit entre 1965 et 1969. (Je reviendrai sur le contexte particulier de rédaction.) Pour ma part, j’ai découvert le livre grâce à sa sortie en anglais en 2014 à University of Manitoba Press. Le roman raconte l’histoire de Sanaaq, une femme inuite, qui vient d’un temps qui correspond à l’enfance de Nappaaluk, quelque part dans les années trente. Les Inuits et les Blancs en sont alors à leurs premiers contacts. Sanaaq met en scène une réalité plus près de celle du documentaire controversé Nanook of the North (1922) que du magnifique film Si le temps le permet (2003) d’Elisapie Isaac qui se déroule, comme le roman, à Kangiqsujuaq. Nappaaluk évoque la vie d’Inuits qui pratiquent encore le nomadisme et qui construisent des igloos. Nous sommes donc très loin de la réalité contemporaine des villages nordiques, racontée par exemple dans Nirliit (2015) de Juliana Léveillé-Trudel.

    Dès le début du récit, Sanaaq nous est présentée comme une femme qui doit prendre des décisions importantes pour son avenir. Un homme, qu’elle considère trop vieux pour elle, la convoite et elle rejette sans détour sa proposition : « Je ne me contenterai pas de n’importe quel minable ». (p. 32) Elle prend aussi cette décision en pensant au bien-être de sa fille, Qumaq : il lui faut trouver un conjoint qui ne maltraitera pas son enfant. Ayant des doutes concernant ce prétendant, elle le refuse. Le destin lui paraît alors favorable puisqu’elle fait la rencontre de Qalingu qui lui plaît bien davantage. Malheureusement ce dernier se révélera violent à l’égard de Sanaaq vers la fin du texte, celle-ci ne sera pas laissée seule avec ses malheurs. Toute la communauté sera toutefois avec elle pour expliquer à Qalingu que sa femme n’est pas un objet sur lequel il peut se décharger de sa tristesse. À l’évidence, Nappaaluk voulait faire de son roman une oeuvre féministe apte à rendre compte de la condition particulière de ses consoeurs. Son héroïne, Sanaaq, élève sa fille en lui enseignant que le monde lui appartient et qu’elle n’a pas à se plier à la volonté d’un mari ou d’un Blanc.

    #femmes #historicisation #littérature #autochtone #inuites

    • @simplicissimus Je fais appel à toi car je voudrais faire le portrait de Mitiarjuk Nappaaluk pour mes athéniennes. Je vais essayé de trouver Sanaaq en Inuk et en Français mais pour l’Inuk je sais pas trop comment m’y prendre. Peut etre qu’il faut que j’aille a l’institut culturel canadien ou que je branche aussi @sinehebdo sur cette affaire.
      L’Inuk à dessiné ca va etre fantastique :)
      J’ai l’impression que Mitiarjuk Nappaaluk s’écrit ᒥᑎᐊᕐᔪᒃ ᓇᑉᐹᓗᒃ mais j’en suis pas vraiment certaine, mon niveau en Inuk étant au dessous de zero. Le babelfish de google ne connais pas l’Inuk non plus.

    • Je test l’Inuk sur seenthis pour voir si la traduction donne quelquechose

      ᓴᓈᖅ (version française)

      ᐊᑎᕆᔭᐅᓐᖑᐊᑎᑕᐅᑦᓱᓂ ᐱᓯᑎᒻᒪᕆᒻᒧᑦ ᑕᕝᕙᓂ ᐊᑐᐊᒐᕐᒥ, ᓴᓈᖅ, ᓲᖑᔪᒻᒪᕆᐅᕗᖅ ᐃᓱᒪᖃᑦᓯᐊᓱᓂᓗ ᐊᕐᓇᐅᓱᓂ ᐆᒻᒪᑎᒥᒍᑦ ᐊᑦᑐᑕᐅᒍᐊᕐᑑᓱᓂ ᓂᑲᓀᑦᑐᒪᕆᐅᑦᓱᓂᓗ. ᓇᐅᓘᓐᓃᑦ ᖃᓪᓗᓈᖅ ᐊᑐᐊᒐᓕᐅᕐᑎ ᐅᕝᕙᓘᓐᓃᑦ ᐃᓅᖃᑎᒌᑦᑐᓂᒃ ᓱᑯᐃᔦᔨ ᐊᓪᓚᒍᓐᓇᖃᑦᑕᓯᒪᑦᔭᖏᓪᓚᖅ ᓱᓕᑦᓱᓂ ᐃᓄᑐᐃᓐᓇᐅᑉ ᐊᓂᕐᕋᓯᒪᔫᑉ ᐃᓅᒍᓯᖓᓂᒃ, ᐃᓚᐅᑎᓪᓗᒋᑦ ᐊᑦᓱᐃᑐᒻᒪᕇᑦ ᖃᐅᔨᒪᔭᐅᓪᓗᑯᒋᐊᓖᑦ ᖃᐅᑕᒫᑦ ᐃᓅᒍᓯᖓᓂ ᐃᓅᑉ ᓄᓇᑐᐃᓐᓇᒥᐅᒍᑦᓱᓂ, ᖃᓪᓗᓈᑦ ᐊᖓᔪᕐᖃᐅᑏᑦ ᓄᑦᑎᑎᕆᓚᐅᕐᑎᓇᒋᑦ ᐃᓄᓐᓂᒃ ᓄᓇᓕᒻᒥᐅᒍᓯᑎᓪᓗᒋᑦ. ᒥᑎᐊᕐᔪᒃ ᐊᓯᖃᑦᔭᖏᑦᑐᖅ ᐊᓪᓚᑐᕕᓂᑦᓯᐊᒍᑦᓱᓂ ᐃᓅᓯᖓᓂᒃ ᐊᕐᓇᐅᑉ ᐱᕈᕐᓴᑐᕕᓂᐅᑦᓱᓂ ᐃᓚᒥᓐᓂ ᐊᑦᑕᕈᓱᓐᖏᑐᒻᒪᕆᒻᒥ ᓄᓇᒥ ᐅᑭᐅᕐᑕᑐᒥ ᓯᐊᕉᓕᕐᒪᓗ ᐱᐅᓯᖃᕐᕕᖃᒋᐊᖃᖃᑦᑕᑐᕕᓂᐅᑦᓱᓂ ᐊᓯᑦᔨᐸᓪᓕᐊᔪᓄᑦ ᑎᑭᑎᑕᕕᓂᐅᑦᓱᑎᒃ ᖃᓪᓗᓈᓄᑦ ᐊᒻᒪᓗ ᐃᓱᖃᓐᖏᑑᔮᕐᑐᓄᑦ ᐱᓂᐊᕐᓂᐅᓕᕐᑐᓄᑦ, ᐱᐅᔫᒐᓗᐊᕐᐸᑕ ᐱᐅᓐᖏᑑᒐᓗᐊᕐᐸᑕᓗ, ᓵᓐᖓᓲᖏᓐᓂᒃ ᐊᕐᓇᐅᑉ ᐊᓂᕐᕋᒥᓐᓂ ᐃᓅᖃᑎᒌᑦᑐᓃᑦᓱᓂᓗ.

      ᐊᑐᐊᒐᓕᐅᕐᑐᕕᓂᐅᑉ ᒥᑦᓵᓄᑦ
      ᒥᑎᐊᕐᔪᒃ ᓇᑉᐹᓗᒃ, ᑌᒫᑐᐃᓐᓇᒐᓛᒐᓂ ᐃᓄᑐᐃᓐᓇᖅ ᐃᓕᓐᓂᐊᑎᑦᓯᔨᐅᑦᓱᓂ ᐊᑐᐊᒐᓕᐅᕐᑎᐅᓱᓂᓗ, ᐃᓅᓕᕐᑐᕕᓂᐅᕗᖅ 1931-ᒥ ᑲᖏᕐᓱᔪᐊᕐᒥ ᐅᓪᓗᒥ ᓄᓇᕕᐅᓂᕋᕐᑕᐅᓕᕐᑐᒥ. ᐃᓕᓐᓂᐊᕕᐅᑉ ᐃᓗᐊᓂ ᐃᓕᓐᓂᐊᓚᐅᕐᓯᒪᓐᖏᑲᓗᐊᕐᓱᓂ, ᓇᑉᐹᓗᒃ ᐅᖃᐅᓯᕐᒥᓂᒃ ᐃᓕᓐᓂᐊᑎᑦᓯᕙᑦᑐᕕᓂᖅ ᐊᔪᕿᕐᑐᐃᔨᓂᒃ ᐃᓕᑦᓯᔪᕕᓂᐅᑦᓱᓂᓗ ᐃᓄᒃᑎᑐᑦ ᐊᓪᓚᒍᓯᕐᒥᒃ ᐊᔪᕿᕐᑐᐃᔨᓄᑦ ᐃᓂᕆᐊᓐᖓᓚᐅᕐᑕᕕᓂᖓᓂᒃ. ᐊᑐᐊᒐᓕᐅᕐᑐᕕᓂᖅ ᓴᓈᕐᒥᒃ, ᑖᓐᓇ ᓯᕗᓪᓕᐹᑦᓯᐊᖅ ᐊᑐᐊᒐᖅ ᐃᓄᐃᑦ ᒥᑦᓵᓅᓕᖓᑦᓱᓂ 1950-ᐄᑦ 1960-ᐄᓪᓗ ᐊᕐᕌᒍᖏᓐᓂ. ᐊᑐᐊᒐᓐᖑᑎᑕᕕᓂᐅᑦᓱᓂ ᐃᓄᒃᑎᑑᕐᑎᓗᒍ 1983-ᒥ, ᐊᑐᐊᒐᓕᐊᕕᓂᖅ ᖃᐅᔨᔭᐅᓚᐅᕐᓂᔭᖏᑦᑐᖅ ᑭᓇᓕᒫᓄᑦ 2002-ᓐᖑᕋᕐᑎᓗᒍ ᖃᐅᔨᔭᐅᓪᓚᕆᑦᑐᕕᓂᐅᑦᓱᓂ ᐊᑐᐊᒐᓐᖑᑎᑕᐅᒋᐊᓪᓚᕋᒥ ᑭᓯᐊᓂ ᐅᐃᒍᐃᑎᑑᓕᕐᑎᓗᒍ. 1999-ᒥ, ᐃᓕᑕᕆᔭᐅᓂᕐᒥᓄᑦ ᐊᔪᐃᓐᓇᑐᕕᓂᐅᓂᖓᓄᑦ ᓄᓇᓕᒻᒥᓂ, ᒥᑎᐊᕐᔪᒃ ᐁᑦᑐᑕᐅᓚᐅᕐᓯᒪᔪᖅ National Aboriginal Achievement Award-ᒥᒃ (ᑲᓇᑕᓕᒫᒥ ᓄᓇᖃᕐᖄᓯᒪᔪᓂᒃ ᐱᕙᓪᓖᓕᐅᒥᓂᕐᒥᓄᑦ ᐃᓕᑕᕆᔭᐅᒍᑎᒃ) ᐊᒻᒪᓗ 2000-ᒥ ᐃᓕᓐᓂᐊᕕᕐᔪᐊᒥᑦ ᐃᓕᓐᓂᐊᑎᑦᓯᒍᓐᓇᐅᑎᒥᒃ ᐁᑦᑐᑕᐅᑦᓱᓂ ᐃᓕᓐᓂᐊᓂᓕᕆᔨᖏᓐᓄᑦ ᒪᑭᓪ ᐃᓕᓐᓂᐊᕕᕐᔪᐊᖓᓐᓂᑦ ᐊᖏᔪᒻᒪᕆᐊᓗᒻᒥᒃ ᐃᑲᔪᕐᓯᓯᒪᓂᑯᖓᓄᑦ ᑲᑎᕕᒃ ᐃᓕᓐᓂᐊᓂᓕᕆᔨᒃᑯᓂᒃ ᐃᓕᓐᓂᐊᓂᐅᑉ ᐱᐅᓯᑐᖃᐅᓪᓗ ᐃᓗᐊᓂ. 2004-ᒥ ᐃᓚᒋᓕᐅᑎᑎᑕᐅᓯᒪᒻᒥᔪᖅ Order of Canada-ᒧᑦ.
      ᑐᓵᔨᒋᑦᓱᓂᐅᒃ ᐱᖃᓐᓈᕆᑦᓱᒍᓗ, ᐱᕐᓈ ᐊᕐᕕᑕᕐᓯᒪᕗᖅ ᐅᑭᐅᕐᑕᑐᓕᒫᑲᓵᒥ 1950-ᐄᑦ ᐊᕐᕌᒍᖏᑦᑕ ᕿᑎᖓᓂᓂᑦ. ᐃᓅᓕᕐᑐᕕᓂᐅᑦᓱᓂ ᕝᕌᓐᔅ-ᒥ, ᐅᐃᒍᐃᑦ ᓄᓇᖓᓐᓂ, ᐃᓕᓐᓂᐊᕇᒍᑎᑖᓚᐅᕐᑐᕕᓂᖅ ᐃᓅᖃᑎᒌᑦᑐᓂᒃ ᓱᑯᐃᔦᔨᐅᓯᑎᓪᓗᒍ ᐃᓕᓐᓂᐊᕇᒍᑎᑖᕐᓱᓂ ᒧᓐᑐᔨᐊᑉ ᐃᓕᓐᓂᐊᕕᕐᔪᐊᖓᓐᓂᑦ ᐊᒻᒪᓗ ᐃᓕᓐᓂᐊᕇᒍᑎᑖᕐᑐᕕᓂᐅᒻᒥᓱᓂ Ecole Pratique des Hautes Etudes-ᒥᑦ, ᐅᐃᒍᐃᑦ ᓄᓇᖓᓐᓂ, ᑖᕙᓂ ᐱᓇᓱᐊᕐᑐᕕᓂᐅᒐᒥ ᐊᖓᔪᕐᖄᖃᕐᓱᓂ ᒃᓘᑦ ᓖᕕ-ᔅᑦᔭᐅᔅ-ᒥᒃ. ᐃᓕᓐᓂᐊᑎᑦᓯᔪᕕᓂᖅ ᐃᓅᖃᑎᒌᑦᑐᓂᒃ ᓱᑯᐃᔦᓂᕐᒥᒃ ᓚᕚᓪ ᐃᓕᓐᓂᐊᕕᕐᔪᐊᖓᓐᓂ 30-ᓂ ᐊᕐᕌᒍᕐᓂ. ᐱᒋᐊᕐᑎᓯᔪᕕᓂᖅ ᑲᑐᑦᔨᖃᑎᒌᒥᒃ ᐃᓄᒃᓯᐅᑏᑦ ᑲᑎᒪᔩᑦ-ᒥᒃ ᐊᒻᒪᓗ ᐃᓄᐃᑦ ᕿᒥᕐᕈᐊᖏᓐᓂᒃ, ᑖᓐᓇ ᐊᕐᕌᒍᓕᒫᖅ ᒪᕐᕈᕕᓲᕕᓂᖅ ᕿᒥᕐᕈᐊᓕᐊᒍᕙᑦᓱᓂ ᐃᓄᓐᓂᒃ ᖃᐅᔨᓴᕐᓂᕕᓂᖏᓐᓄᑦ ᐊᒻᒪᓗ Groupe d’Etudes Inuit et Circumpolaires-ᒥᒃ (GETIC). 2001-ᒥ ᐁᑦᑐᑕᐅᔪᕕᓂᖅ ᑲᓇᑕᐅᑉ ᑕᕐᕋᒐᓂᒃ ᓱᑯᐃᔦᓂᕕᓂᖓᓄᑦ ᐃᓕᑕᕆᔭᐅᒍᑎᒥᒃ. ᐊᒥᓱᐊᓗᓐᓂᒃ ᐊᑐᐊᒐᓕᐅᕐᓯᒪᓕᕐᓱᓂ ᓱᑯᐃᔦᓂᑎᒍᓪᓗ ᖃᐅᔨᒪᔭᐅᒋᐊᓕᓐᓂᒃ ᐊᓪᓚᓯᒪᑦᓱᓂ, 2002-ᒥ ᐊᑐᐊᒐᓕᐅᕐᑐᕕᓂᖅ ᐅᑯᓂᖓ : Au pays des Inuit, un peuple, un film, une légende (Atanarjuat, la légende de l’homme rapide).

      ᐃᑲᔪᕐᑎᖃᕐᓱᑕ Bernard Saladin D’Anglure-ᒥᒃ (ᐱᕐᓈ)

      Bon ca donne rien mais je le laisse c’est une trop belle écriture.

    • Je cherche à voir ce que donne l’écriture manuscrite de l’inuktitut. Ça me parait très proche de l’imprimé. Il ne me semble pas qu’il en existe une forme cursive. Cela nécessiterait un nombre nettement plus importants de scripteurs et scripteuses.


      https://lachoseimprimee.com/05-6

      et sur le même site

      Histoire et pratiques de l’écriture inuite | La chose imprimée
      https://lachoseimprimee.com/2013/03/29/histoire-et-pratiques-de-lecriture-inuite

      George Filotas, professeur d’inuktitut, est venu nous parler de sa longue expérience du Nord. Dans les années 70, il est envoyé à Puvirnituq pour contribuer à la création d’une radio communautaire, la première dans tout l’Arctique canadien.

      Pour la traduction, c’est gg qui s’en occupe ici, donc si ça ne marche pas dans gg:translate, ça ne marchera pas ici…

  • Quand les nazis s’inspiraient des lois raciales américaines

    http://www.slate.fr/story/150024/nazis-inspiration-lois-racistes-americaines

    il y a quatre-vingt ans, des Allemands voyaient dans l’Amérique et ses lois raciales la promesse d’un futur radieux. Une histoire « négligée » que raconte un livre stimulant récemment publié aux États-Unis, Hitler’s American Model : The United States and the Making of Nazi Race Law.

    Son auteur, James Q. Whitman, professeur de droit comparé à l’université de Yale, centre son analyse sur deux des trois lois de Nuremberg adoptées par le Reichstag le 15 septembre 1935, qui constituèrent une étape essentielle de l’exclusion des Juifs de la société allemande, prélude à leur extermination. La « loi sur la citoyenneté du Reich » distinguait entre deux catégories d’Allemands, les citoyens, qui jouissaient de leurs droits politiques, et les ressortissants, qui en étaient privés. La « loi de protection du sang et de l’honneur allemands », elle, interdisait les mariages entre Juifs et non-Juifs. Les deux, selon Whitman, ont connu une influence, sinon une inspiration, commune : les lois raciales américaines.

    Les mariages « interraciaux », eux, sont interdits entre blancs et noirs dans une majorité des États avant la Seconde Guerre mondiale, et très souvent aussi entre blancs et Asiatiques ou blancs et Amérindiens –les nazis observèrent ainsi avec intérêt le Cable Act de 1922, qui permettait de dépouiller de sa nationalité une Américaine qui épousait un Asiatique.

    Deux mois plus tôt, en effet, des militants communistes s’étaient introduits sur le paquebot SS Bremen, qui mouillait dans le port de New York, et avaient déchiré le drapeau à croix gammée avant de le jeter dans l’Hudson. Quelques jours plus tard, les coupables étaient libérés par un magistrat juif, Louis B. Brodsky, qui assimilait le drapeau à croix gammée au « drapeau noir de la piraterie » et qualifiait le nazisme de « révolte contre la civilisation ». Le secrétaire d’État Cordell Hull présenta ses excuses à l’Allemagne, poussant Hitler, à Nuremberg, à féliciter l’administration Roosevelt pour sa réponse « digne et honorable », tandis que Goering dénonçait le « juif arrogant » qui avait libéré les déchireurs de drapeau. Huit décennies plus tard, James Q. Whitman a choisi de dédier son livre « au fantôme de Louis B. Brodsky ».

  • La tuberculose s’installe chez les Inuits Le Devoir - Marco Fortier - 1 er Juillet 2017

    Signe des conditions de vie dignes du tiers-monde dans le Grand Nord québécois, la tuberculose semble s’installer pour de bon — et même gagner du terrain — dans les communautés inuites du Nunavik.
     
    Cette maladie contagieuse, à peu près éradiquée dans les pays occidentaux, continue de progresser depuis six ans dans les villages de la baie d’Ungava et de la baie d’Hudson. Pas moins de 24 cas actifs ont été signalés au Nunavik depuis le début de l’année 2017, qui s’annonce comme une des plus fertiles pour la tuberculose depuis l’éclosion de la maladie en 2011.
     
    La moitié des 14 communautés du Grand Nord québécois ont eu des cas de tuberculose depuis le début de l’année, y compris le village le plus important, Kuujjuaq, où les conditions de vie et les services sont pourtant de meilleure qualité.


    « La situation est préoccupante. Le nombre de cas reste élevé depuis quelques années » , dit la Dre Marie Rochette, spécialiste en santé publique au Nunavik. Entre 27 et 42 cas actifs de tuberculose sont signalés chaque année depuis six ans, à l’exception de l’année 2012, où 75 cas sont survenus.
     
    La progression de la maladie est sans aucun doute attribuable aux conditions de vie au Nunavik, explique la Dre Rochette.
     
    La tuberculose se développe lors de contacts prolongés entre personnes infectées dans un milieu fermé. Or, jusqu’à 46 % des logements sont surpeuplés dans le Grand Nord.

    . . . . . . . . . .
    La suite : http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/502503/la-tuberculose-s-installe-chez-les-inuits

    #Canada #Inuits #tiers-monde #tuberculose #pauvreté #extermination #génocide #détresse #civilisation
     

  • Les Cafés Géo » New York City : ville globale, ville duale

    http://cafe-geo.net/new-york-city-ville-globale-ville-duale

    La ville globale : fondements de la puissance de New York City

    Son ouverture sur la façade Atlantique et la navigabilité de la rivière Hudson sur de longues distances vers l’intérieur ont donné à NYC le rôle de porte d’entrée historique. Elle est au XIXème un véritable point de passage pour les migrants accueillis au sud de Manhattan. Au XXème siècle, ce site favorable permet au port commercial de NYC d’être une place financière forte.

    Désormais, cette ville est connectée avec le reste du monde par des aéroports importants (JFK), elle concentre une exceptionnellepuissance financière (ONU, Trump tower, skyline de NYC) et fait montre d’une puissance culturelle au rayonnement international (The Metropolitan Museum of Art, The Guggenheim Museums and Fondation). Le domaine du divertissement est également très présent à NYC (séries TV, films, spectacles) et la ville utilise de manière habile ce puissant soft power pour véhiculer son image hors des Etats-Unis. Cette concentration des attributs et des fonctions de commandement en fait une ville globale (S.SASSEN).

    #new_york #états-unis #urban_matter

  • The Motor City soars to new heights | Panethos

    https://panethos.wordpress.com/2017/02/23/the-motor-city-soars-to-new-heights

    esterday, it was announced that Dan Gilbert, owner of Quicken Loans will be constructing the tallest building in the State of Michigan on the site of the former Hudson’s Department store in downtown #Detroit. The tower is proposed to contain 52 floors and reach 734 feet into the sky.

    For those of you who wrote of the Motor City years ago, this magnificent project is the culmination of years of hard work in Detroit to turn the narrative from negative to positive. Some of these have been enumerated here on Panethos, but not nearly all of them.

  • J – 138 : Aujourd’hui j’ai décidé que j’allais faire une petite séance de défonce de portes ouvertes. Clint Eastwood. Cinéaste de droite, et révisionniste. Son dernier film. Sully . Film de droite jusque dans son esthétique. Vous voyez la démonstration ne devrait pas poser trop de difficulté.

    Et du coup on peut même se poser la question de savoir ce que je pouvais bien faire dans une salle de cinéma pour voir le dernier film de Clint Eastwood, qui plus est avec ma fille cadette, la merveilleuse Adèle, qui mérite sans doute mieux, dans son parcours de formation, notamment au cinéma. De même que j’avoue une prédilection tout à fait coupable pour les films de James Bond, je dois reconnaître que j’aime par-dessus tout le film de catastrophe aérienne, même quand ils sont assez mauvais et j’en rate peu et du coup je peux dire qu’ils sont généralement unanimement mauvais, les pires étant souvent ceux de détournements d’avions avec sauvetage héroïque par des troupes d’élite, autant vous dire que ceux-là ne sont pas mes préférés. Expliquer pourquoi mon goût cinéphile est aussi déplorable, s’agissant des films de James Bond, est assez embarrassant, cela a beaucoup à voir je crois avec une certaine scène du premier James Bond dans laquelle on voir Ursula Andres sortir de l’eau dans un bikini blanc fort chaste à l’époque, complètement ravageur du point de vue de ma libido naissante, pré-adolescent, en colonie de vacances à Villars de Lans, le film projeté avec un vrai projecteur, sur un drap tendu dans la salle de ping-pong, la plupart d’entre nous assis parterre. Pour ce qui est des films de catastrophe aérienne, c’est un peu moins honteux, cela a à voir aussi avec un souvenir d’enfance, mais d’un tout autre ordre. Mon père était ingénieur en aéronautique, et il est arrivé, plus d’une fois, quand nous étions enfants, mon frère Alain et moi, qu’il soit appelé, c’était souvent le soir, au téléphone à la maison, pour conseiller à distance des équipes techniques ou carrément remettre son pardessus et sa cravate et repartir au travail faire face à des situations, dont il lui arrive aujourd’hui de parler plus librement et qui n’avaient rien de simple apparemment, certaines sont assez cocasses comme l’histoire de cette vieille dame qui avait été mal aiguillée, en partance dans un vol pour la Côte d’Ivoire et qui au bout d’une douzaine d’heures de vol s’étonnait auprès d’une hôtesse de n’être toujours pas arrivée, indocte qu’elle fut qu’elle était en fait sur le point de se poser à Singapore. D’autres anecdotes sont sans doute moins plaisantes. Un soir, nous regardions en famille un film dont je viens de retrouver le titre en faisant la rechercher suivante, « film de catastrophe aérienne » + « Burt Lancaster », il s’agit donc d’ Airport , film de 1970, dont de nombreuses scènes se passent dans la tour de contrôle d’un aéroport aux prises avec une situation de crise et dans lequel film un personnage se tourne vers le personnage interprété par Burt Lancaster, « et maintenant qu’est-ce qu’on fait Chef ? » Et mon frère Alain, rarement en manque de répartie, avait répondu : « On appelle De Jonckheere ». Les films de catastrophe aérienne vus à la télévision en famille avaient pour moi cet éclairage particulier que de temps en temps, ils faisaient sourire mon père qui commentait gentiment que certains situations étaient hautement improbables. Bref, je garde pour le souvenir d’Airport de George Seaton, 1970, comme pour celui de ces soirées de télévision familiales lointaines, une prédilection étonnante, eut égard à mon rapport assez critique en général à propos des films de fiction, donc, pour les films de catastrophe aérienne.

    Les films de catastrophe aérienne sont unanimement mauvais, j’aurais bien du mal à en sauver un dans le genre, peut-être le Vol du Phenix de Robert Aldrich avec James Stewart, mais ce n’est pas non plus un chef d’œuvre, mais le récit est assez étonnant.

    Et donc Sully de Clint Eastwood. Avec Adèle en plus. La honte.

    Depuis une dizaine d’années Clint Eastwood réécrit la grande narration performative et nationale des Etats-Unis, ne se contenant d’ailleurs pas toujours de réécrire avantageusement l’histoire de son pays, puisque son récit d’Invictus fait l’éloge inconditionnel de Nelson Mandela et voudrait nous faire croire que la nation multicolore sud africaine s’est bâtie sur la victoire des Bocks sur les All Blacks , comme c’est mignon, comme c’est loin de la réalité et comme surtout ce passe sous silence la pieuse tricherie du bon Mandela ( http://www.desordre.net/blog/?debut=2010-05-02#2487 ), pareillement le récit d’American Sniper est à gerber, qui, même s’il frôle par endroits à quel point quelques soldats américains auront laissé des plumes dans cette guerre d’Irak du fils, continue de remarquablement regarder ailleurs quand il s’agirait de considérer le martyr de la population irakienne, mais que voulez vous Clint Eastwood il est américain, à ce titre, il pense que les éléments de sa nation ont des droits supérieurs et valent mieux que les habitants d’autres pays, pensez s’il va se pencher sur la souffrance d’un pays du tiers Monde même si ce dernier est pétrolifère, il est au contraire plus urgent de construire une statue de commandeur à un gars de chez lui, probablement con et inculte comme une valise sans poignée, mais très doué pour ce qui est de dégommer des Irakiens à distance, aussi con que soit ce type il est aux yeux de Clint Eastwood et d’une nation de lavés du bulbe l’homme providentiel, concert de klaxons à ses funérailles, pauvre type providentiel, pauvres types qui klaxonnent.

    Sully donc, surnom de Chesley Sullenberger admirable commandant de bord qui en janvier 2009, avec une maestria et un sang-froid, un peu hors du commun tout de même, a réussi à amérir sur l’Hudson alors qu’il venait de décoller de La Guardia et quelques minutes plus tard, de perdre les deux moteurs de son airbus A320, d’où la nécessité de se poser, mais, las, aucune possibilité d’aller se poser sur une piste voisine. Cette catastrophe aérienne évitée, les 155 passagers de ce vol, de même que le personnel de bord tous sauvés, par ce geste extraordinaire de Chesley Sullenberger, quelques jours plus tard, le maire de New York lui remet les clefs de la ville et quelques jours encore plus tard il est invité à la première cérémonie d’investiture de Barak Obama, c’est vrai qu’après les huit années catastrophiques de Bush fils, on pouvait y voir un signe prometteur, on remarque d’ailleurs que Clint Eastwood en bon républicain crasse de sa mère coupe bien avant.

    Bon c’est sûr avec un miracle pareil, vous avez un film. Encore que. L’incident en lui-même et le sauvetage, c’est suffisamment répété dans le film, ne durent que 208 secondes, le sauvetage des passagers ayant ensuite trouvé refuge sur les ailes de l’avion, une vingtaine de minutes, du coup évidemment, il faudra recourir à quelques artifices du récit, surtout en amont, le coup des trois passagers qui attrapent leur vol in extremis, le gentil commandant de bord qui connait tout le monde à La Guardia, même la vendeuse de sandwichs pakistanaise, et ensuite en aval, la célébration du héros, foin du miracle trop rapide pour le cinéma, en brodant un peu, vous l’avez votre film.

    C’est sans compter sur la volonté dextrogène du Clint Eastwood républicain de sa mère, il ne suffit pas que l’avion se soit posé, que les passagers soient sauvés, Sully est un homme providentiel et si vous n’aviez pas compris que d’aller poser son coucou sur les eaux glacées de L’Hudson en janvier était miraculeux, on va vous le montrer et vous le remontrer, un certain nombre de fois, quatre ou cinq fois si ma mémoire est bonne, et comme on peut douter que vous ayez vraiment compris que Sully il a vraiment été très fort, on vous montre aussi, cela aussi répété trois fois, ce qu’il aurait pu se passer s’il n’avait pas été assez fort, c’est-à-dire, l’avion aller se cracher sur les banlieues denses du New Jersey, sauf que ces dernières étant peu photogéniques, on dira que c’était l’Hudson River ou le sud de Manhattan et là autant vous dire que cela claque visuellement, et des fois que vous n’ayez toujours pas compris que cette scène est un remake d’un truc qui s’est déjà produit au même endroit un certain 11 septembre, dont la moitié des Américains seulement sont capables de savoir que c’était celui de l’année 2001 — ils savent juste que c’est nine-eleven comme ils disent —, on n’est pas aidé avec un public pareil, pas étonnant que le vieux Clint Eastwood républicain de sa maman il soit un peu obligé de souligner certains passages trois fois en rouge, bref si vous n’aviez pas suivi que c’était à cela que cela faisait référence, vous aurez une scène qui vous dira que oui, un tel miracle à New York cela fait du bien, qui plus est un miracle aéronautique. Bref du lourd, du charpenté, des câbles d’amarrage pour ficeller le récit. Vous avez compris que Sully c’était un héros ? Un type providentiel ? C’est bon je n’insiste pas ?

    Ben Clint Eastwood, républicain, je crois que je vous l’ai déjà dit, qui aime croire à la providence des grands hommes du cru, il ne voudrait pas non plus que vous ignopriez qu’en plus le héros, on l’a emmerdé vous n’avez pas idée, parce que voilà quand même on se demandait si à la base il n’aurait pas commis un erreur de jugement et que si cela se trouve, en fait, il aurait très pu aller poser son coucou sur la piste de Newark dans le New Jersey tout juste voisin et que là quand même, en choisissant un terrain aussi défavorable et risqué il a quand même pris un sacré pari, un pari à 155 âmes. Alors à la commission d’enquête, ils ont peut-être été un peu tatillons, blessants, peut-être, envers le héros national en tentant de lui opposer que certes l’histoire se finit bien encore que le zingue qui a dû coûter un bras, ben il est au fond de l’eau, sans doute pas réparable. A vrai dire, c’est possible, je n’en sais rien, je m’en fous un peu même. Je note aussi au passage que Clint Eastwood de la providence républicaine dans cet endroit du film commet surtout le plagiat assez éhonté d’un très mauvais film, Flight de Robert Zemeckis, et que si cela se trouve c’est avec cette enquête prétendument interminable qu’il comble et qu’il meuble, là où le récit dans sa durée originale n’est peut-être pas suffisant pour tenir le film entier, même répété à l’envi. A vrai dire je ne connais pas bien l’histoire et ma curiosité n’est pas si grande, moi ce que j’aime dans les films de catastrophe aérienne, ce sont les scènes d’avion — et là j’ai bien aimé, faut avouer, la scène avec les deux F4 au dessus du Nevada, mais je m’égare —, il y a sans doute eu une enquête, elle a peut-être été un peu pénible, ce n’est même pas sûr, elle est présentée dans le film comme un péché de l’adminsitration, pensez, Clint Eastwood de sa maman, il a appelé à voter Trump, alors pensez si effectivement il va faire les louanges de quelque administration que ce soit, ce que je sais, et que le film ne dit pas c’est que la semaine suivante, le Chesley Sullenberger il était l’invité de Barack Obama pour sa première investiture à la Maison Blanche, de là à penser qu’il n’avait pas beaucoup de raisons de s’inquiéter sur la suite de la fin de sa carrière...

    Et, finalement, ce n’est pas tout, il y a une chose qui est entièrement passée sous silence dans ce film, dans l’après accident, plutôt que de passer des témoignages, genre télé-réalité de passagers miraculés pour entrelarder le générique, Clint Eastwood s’est bien gardé de nous dire que Chesley Sullenberger, son Sully donc, avait, en fait, intelligemment profité de son quart d’heure warholien pour attirer l’attention du Sénat américain sur les dangers de la dérégulation aérienne aux Etats-Unis, les mauvaises pratiques de la formation des jeunes pilotes et la dépréciation alarmante de la profession (c’était une chose que j’avais lue je ne sais plus où, et dont il me semblait aussi l’avoir vue dans un film, Capitalism, a love story , de Michael Moore, cinéaste dont je ne pense pourtant pas le plus grand bien, mais, vous l’aurez compris, pas autant de mal que Clint Eastwood).

    En fait ce que cela m’apprend, c’est que cette érection de l’homme providentiel m’est insupportable, on l’a bien compris, surtout envers et contre toutes les logiques collectives pourtant possibles, c’est le principe de tout programme de droite, se goberger pendant que cela dure et quand cela ne dure pas, ne plus avoir d’autres alternatives que d’attendre que l’homme providentiel — comme Roosevelt a su le faire en insufflant un peu de communisme dans le moteur capitaliste, ce qu’Obama n’a pas su faire, non qu’il n’ait pas nécessairement essayé d’ailleurs, pourtant, comme le montre Laurent Grisel, dans son Journal de la crise , ce qui marche dans le capitalisme c’est le communisme —, ne sauve la situation pour pouvoir de nouveau se goinfrer, sans comprendre que l’on ne peut pas toujours compter sur les hommes providentiels, parce qu’ils n’existent pas davantage que le père Noël et pas davantage que James Bond.

    Alors si je peux promettre raisonnablement que je n’irai plus jamais voir un film de catastrophe aérienne, cela va me coûter davantage avec les films de James Bond, la faute à Ursula.

    Exercice #53 de Henry Carroll : Utilisez le flash pour capturer l’énergie d’une fête

    #qui_ca

  • « Sully », un miracle de #clint_eastwood
    https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/011216/sully-un-miracle-de-clint-eastwood

    Le nouveau film de Clint Eastwood est l’adaptation d’un fait divers survenu début 2009, le miraculeux amerrissage en urgence d’un avion sur l’Hudson. Trente-cinquième long métrage de son auteur, #Sully affine le portrait du héros eastwoodien, entre modestie, ubiquité et ambiguïté. Une merveille, avec #Tom_Hanks dans le rôle-titre.

    #Culture-Idées #Cinéma

  • Le Brexit bis Le Devoir - 11 novembre 2016 - Christian Rioux
    http://www.ledevoir.com/international/actualites-internationales/484500/le-brexit-bis

    C’est Marx qui disait que, lorsque l’Histoire bégaie, elle produit d’abord une « tragédie » et ensuite une « farce » . Est-ce parce que j’avais vécu de près le Brexit que je n’ai pas été surpris outre mesure par l’élection de Donald Trump ? À moins de six mois d’intervalle, l’élection américaine nous aura donné l’impression étrange de revivre la même séquence historique. Dans la nuit du 23 juin et celle du 8 novembre, on retrouve en effet les mêmes ingrédients de base.
     
    Cinq mois plus tard, des quais de la Tamise aux rives de l’Hudson, ce sont la même colère et la même révolte populaires qui se sont exprimées dans les urnes. Ce sont pratiquement les mêmes couches paupérisées et déclassées qui ont fait irruption avec presque les mêmes mots, les mêmes débordements et les mêmes exubérances. Mais, le plus sidérant, c’est surtout de retrouver, à gauche et dans les médias, exactement le même aveuglement et la même cécité face à ce lent déplacement de plaques tectoniques, qui vient pourtant de provoquer une seconde éruption volcanique en moins de six mois.
     
    Quarante-huit heures avant le vote, il régnait à Washington la même assurance tranquille qu’à Londres en juin dernier. Bien sûr, on avait eu quelques sueurs froides durant cette campagne. Mais tout allait finalement rentrer dans l’ordre. Le peuple allait revenir à la raison, rentrer au bercail. Une fois les poursuites du FBI mises de côté, presque tous les sondages prévoyaient l’élection d’Hillary Clinton. Exactement comme ceux de Londres prévoyaient la reconduction du statu quo européen. À Wall Street, on sentait la même assurance béate que dans la City. Le chantage au cataclysme économique avait porté ses fruits. Trump et le Brexit n’étaient plus que de mauvais souvenirs. Le long fleuve tranquille reprendrait enfin son cours.
     
    Ceux qui tentent de faire de l’élection de mardi dernier une simple affaire de racisme et de misogynie se trompent royalement. Donald Trump a tout de même été élu avec le vote de 40 % des femmes et de plus du tiers des Latinos. S’il fallait en croire certains de nos analystes les moins subtils, l’Amérique serait même aujourd’hui dirigée par un « fasciste ». De grâce, revenons sur terre.
     
    Bien sûr qu’il y a eu des déclarations misogynes et xénophobes. Bien sûr que les outrances de Donald Trump dépassent celles de Nigel Farage. Mais, au-delà d’une véritable révolte contre la rectitude politique (qui accable les États-Unis plus que n’importe quel autre pays), ces excès n’expriment que la surface des choses et non pas le fond. Quel est-il, ce fond ? C’est la vérité toute simple que, après des années de mondialisation prétendument heureuse, nous découvrons soudainement que celle-ci fut beaucoup plus sauvage qu’on ne le croyait et qu’elle a fait des perdants. Et pas qu’un peu. Des perdants que personne ne voulait voir, tant nous obnubilaient le miracle technologique, les « bienfaits de l’immigration » , la société du spectacle et autres ubérisations du monde.

    Aujourd’hui, le réel reprend ses droits. Or quel est-il, ce réel ? Pendant que les bourgeois bohèmes des grandes villes, avec leurs écoles privées ou internationales, leurs nounous africaines et leurs gardiens d’immeuble marocains, se félicitaient de la « diversité » du monde, des restaurants ethniques, de leur dernier voyage à Marrakech et de leur nouveau gadget électronique fabriqué à Taïwan, la vieille classe moyenne, celle des anciens quartiers industriels dévastés et des banlieues décrépites où les écoles sont peuplées à 70 % d’immigrants, a crié son ras-le-bol. Ces « ploucs » ont décidé de mettre le poing sur la table, fatigués qu’ils étaient de se faire faire la morale par une gauche hors sol qui « considère le droit à des toilettes transgenres comme la grande cause morale de notre époque » , disait, en mai dernier, le politologue américain Walter Russel Mead. C’est le « consensus boomer » des 30 dernières années qui est remis en cause, écrit-il. Et, comme chaque fois que l’Histoire fait irruption sans prévenir, ce n’est pas beau, propre et poli. C’est même affreux, sale et méchant.
     
    L’échec d’Hillary Clinton n’est pas celui d’une femme, mais d’une gauche qui a troqué le peuple contre le clientélisme multiculturel. Un peuple qu’elle regarde de haut et qu’elle range dans « le panier des pitoyables » , pour reprendre les mots exacts de la candidate. Or on ne troque pas l’AFL-CIO contre les LGBT sans conséquences. L’addition des immigrants, des homosexuels, des musulmans, des noirs, des femmes et des queers ne fait pas un peuple. Cela fabrique plutôt des ghettos !
     
    Cette élection nous aura permis de découvrir une Amérique plus que jamais communautarisée et fractionnée en blocs ethniques, une Amérique cadenassée par la rectitude politique et aujourd’hui gouvernée par un démagogue. Et dire que c’est ce pays que l’on impose comme idéal au monde entier !
     
    En France, aujourd’hui, tous les regards se tournent évidemment vers la présidente du Front national, Marine Le Pen. Et cela, même si elle demeure un modèle d’élégance à côté de son vis-à-vis américain. Et chacun de se demander ce qu’il peut bien y avoir après le « drame » et la « farce ». Cela, Marx ne pouvait même pas l’imaginer…

    #Analyse #Brexit #Trump #Clinton #France #politique #Histoire

  • Les #frontières incertaines : un obstacle au développement du #Québec

    Quand il parle du #Plan_Nord, #Jean_Charest aime bien évoquer ces « #ports en eaux profondes à notre extrémité nordique où mouilleront des navires en transit entre l’Europe et l’Asie », pour reprendre une phrase de son discours inaugural du 23 février. Dans le budget Bachand, on annonçait même des « études en vue de la construction » d’un tel port à #Whapmagoostui-Kuujjuarapik, dans la #baie_d'Hudson.

    « L’ennui, c’est que les bateaux... ils ne seraient même plus en territoire québécois ! », note le géographe Henri Dorion. Tout simplement parce que sur le #littoral, de la baie James à la baie d’Ungava, « à marée haute, on est au Québec. Et à marée basse, on en sort ! » Il s’agit d’un cas rare, voire unique, où la frontière a été fixée « à la limite des basses eaux ». Le premier ministre du Québec songe donc à financer la construction de ports en territoire non québécois. Plus précisément au #Nunavut...

    http://www.ledevoir.com/politique/quebec/320269/les-frontieres-incertaines-un-obstacle-au-developpement-du-quebec
    #Canada #transport_maritime #frontière_mobile
    cc @reka @albertocampiphoto

    • Et le #livre :
      Le Québec : territoire incertain

      Henri Dorion et Jean-Paul Lacasse ont examiné à la loupe les nombreuses incertitudes qui concernent le territoire québécois, tant au plan de son contenant que de son contenu. Les statuts incertains de la côte du Labrador, du golfe du Saint-Laurent et des îles littorales du Nunavik font du Québec le territoire le moins précisément délimité de l’Amérique. Si ces régions constituent les principaux sujets horizontaux de l’ouvrage, la dimension verticale des pouvoirs est aussi traitée, comme les interventions des gouvernements fédéral et provincial sur le territoire en vertu de leurs compétences respectives.

      À la frontière du droit, de la politique et de la géographie, les auteurs ont voulu mettre sur la table des questions importantes qui impliquent aussi les communautés autochtones, la population en général de même que les entreprises de développement des ressources. Les auteurs se trouvent à rappeler aux autorités du Québec qu’il leur incombe une grande responsabilité : celle d’imaginer, pour les nombreuses incertitudes qui font l’objet de cet ouvrage, des solutions plus précises et stables que l’éternel statu quo.


      http://www.septentrion.qc.ca/catalogue/quebec-territoire-incertain-le

  • SOPHIE – Cute or not cute ?
    http://www.foxylounge.com/SOPHIE-Cute-or-not-cute

    En fin d’année dernière, SOPHIE sortait son premier album Product, une compilation de huit titres promise au label Numbers. L’occasion pour nous de découvrir cette #Musique enrobée de couleurs flashy et de latex. Pour en faire une rapide présentation, SOPHIE aka Samuel Long est un producteur anglais de musique pop/électronique dont l’univers esthétique se situe aussi bien du côté kawaii de la J-pop que du côté SM de la culture porn. Côté ressemblances, on trouve quelques liens évidents avec Hudson (...)

    #Silvan

    / Musique, #Chroniques, #electro, #IDM, #EDM

    https://www.youtube.com/watch?v=mKztreA6e7Y


    https://www.youtube.com/watch?v=DWGXZI6LC5Q

    https://www.youtube.com/watch?v=5VcQP1HXN_w

    https://www.youtube.com/watch?v=1MQUleX1PeA

    https://www.youtube.com/watch?v=EkYt2OxXAhA

    https://www.youtube.com/watch?v=WAGwY9ODTEQ

    https://www.youtube.com/watch?v=7hPMmzKs62w

    https://www.youtube.com/watch?v=DfwJA0f0UTg

    https://www.youtube.com/watch?v=vU_Qz7_b3rs

    https://medium.com/@friopi/sophie-answers-my-fan-questions-4e81e7c627ea
    http://www.elektronauts.com/talk/view/62

    https://www.youtube.com/watch?v=JDg80sgiB8A

    https://www.youtube.com/watch?v=wxM0bxsJEuI

    https://www.youtube.com/playlist?list=PLMdDW3seGrd_5tihi8IkewJtt2BY8Ywdi

    https://soundcloud.com/awlokay/sophie-physical
    http://vk.com/pc_music
    https://www.youtube.com/watch?v=0QunjhN6wTM

    https://www.youtube.com/watch?v=aCl78w4Um14

    https://www.youtube.com/watch?v=aUBzGKpHGAY

    https://www.youtube.com/watch?v=N2haRSNr08M

    https://soundcloud.com/pcmus/sets/volume1

  • The Mapmaker’s Conundrum - The New Yorker

    http://www.newyorker.com/books/page-turner/the-mapmakers-conundrum#slide_ss_0=1

    Images and text are drawn from “Mapping It Out: An Alternative Atlas of Contemporary Cartographies,” edited by Hans Ulrich Obrist, out July 15th from Thames & Hudson.


    Louise Bourgeois, “Paris Toujours Paris” (Set No. 7, detail), 2006. © Louise Bourgeois. Courtesy Hauser & Wirth and Cheim & Read. Photo: Christopher Burke, © The Easton Foundation.

    A few years back, when Google’s various cartographic apps became ubiquitous, discussion groups were flooded with accounts of strange anomalies. Buildings, streets or, on occasion, entire cities disappeared; coastlines and mountain ranges warped; highways kinked and buckled; giant lacunae sprung up, sinkholes yawning from innocuous fields and deserts. The cause, of course, was glitch-ridden software and faulty collating techniques. But to dismiss this as a uniquely twenty-first-century phenomenon, a digital quirk, would be to overlook an essential feature of all maps: namely, that they don’t work, and never have. Pick up any textbook on cartography, and the very first paragraph will invariably remind you that the Earth is spherical but paper is flat; and, as J. A. Steers points out in his 1927 Introduction to the Study of Map Projections, just ‘as it is impossible to make a sheet of paper rest smoothly on a sphere, so it is impossible to make a correct map on a sheet of paper’. Maps are not copies; they are projections, ‘means’ (Steers again) ‘of representing the lines of latitude and longitude of the globe on a flat sheet of paper’.

    #cartographie #art #projection

  • Chopines—A Bizarre Form of Platform Shoes from 500 Years Ago - Neatorama
    http://www.neatorama.com/2014/04/18/Chopines-a-Bizarre-Form-of-Platform-Shoes

    Pictured above and below are chopines of Venice—platform shoes worn by upper class women and their imitators during the Sixteenth Century. To learn more about this fashion oddity, Collector’s Weekly interviewed Elizabeth Semmelhack, a curator at the Bata Shoe Museum in Toronto.

    These extreme platform shoes may have been impractical for everyday life. But to an extent, that was the point. Semmelhack explains that ihey offered upper class women in Spain and Venice a way to show off their wealth. This is especially true in Spain, where women wore their dresses to the tops of their chopines. In Venice, dresses extended to the ground, so the chopine was regarded as an undergarment.

    As you can see from these examples, they were very fancy undergarments.

    • En cours de Morphologie aux beaux-arts Mr Debord nous montrais une diapo de la « déambulette » de la princesse de venise. C’etait une gente de chaise porte bébé en bois et à roulette tout à fait instable dans laquelle elle etait suspendu les jambes à 1m du sol et elle etait porté et poussé de gondole en places dans la ville. Je ne retrouve pas d’image de la machine mais avec ce model de plat-forme on imagine la hauteur à laquelle pouvais se trouvé la plus grande Dame de la ville.

      Debord racontais aussi que Veronèse, peintre emblématique de l’époque avais été décrit pas les psychanalystes comme souffrant d’un complexe d’infériorité vis à vis femmes ceci à cause de la grande carrure des femmes dans la peinture de Veronèse.
      comme ici par exemple :


      En fait c’était la mode de Venise qui faisait que les femmes riches de l’époque avaient de grands dimensions. La forme des robes accentuaient la largeur des épaules ce qui devais ajouter encore de la grandeur à ces femmes montées sur échasses.


    • Les deux dames vénitiennes de Vittore Carpaccio
      Museo Correr, Venise


      Tantour Head Dress « Urban woman, Druze woman and peasant woman from Damascus. Photo by Sebah, 1873 » Poemas del río Wang : Tantour

      Les images de ce pinterest ont l’air interessante
      http://www.pinterest.com/laceydaisyknits/historical
      #a_fouiller

    • Chopines are basically crazy (L) or not so crazy (R) flatforms, which, as I remember it, were introduced from the Iberian Peninsula into Europe and worn most famously in Italy (and associated most famously with her courtesans.)

      The Bata Shoe Museum has an amazing podcast series, “On A Pedestal”, covering the evolution of shoes from the Renaissance to the Baroque era, including these chopines. But it also (and rather elegantly) brings up some really fascinating ideas about the evolution of gender identity and expression through dress, primarily its formation—via shoes!—in the 17th century.

      Giving the nine episodes a listen is highly recommended for fashion history nerds and feminists alike.

      I found the Bata Shoe Museum online while doing some research for a pair of early 17th century shoe heels I’m carving. YUP. Goin for it, making some shoes. Never made shoes before, only have a tiny bit of very accident-prone experience with woodcarving, but when I put my mind to something fantastical and impractical, there is really no stopping me.

      Which stands to reason that, well, someday we might see a 1620s Genoese dress from me, complete with chopines hiding under that insane lux dress.


      http://s-melville.blogspot.fr/2012/10/van-dyck-17th-century-genoese-fashion.html

      #genre #femme #femmes

      http://www.batashoemuseum.ca/podcasts/oap3/images/Bardini%20MCF-MB%201922-834002.JPG

      Tall chopines literally put women on pedestals, a fact reflected in their design. The flared sole of these chopines is reminiscent of a flower and is an elegant solution to the need for stability. Italian, c. 1590-1600 On loan from Comune di Firenze – Museo Stefano Bardini, (MCF-MB 1922-813 and MCF-MB 1922-834). Florence, Italy. Photo: Comune di Firenze, Musei Civici Florentini – Museo Stefano Bardini. All rights reserved.

      http://www.batashoemuseum.ca/podcasts/oap3/onapedestal_pc3.mp3

    • La mode des chopines vénitiennes
      Publié le juillet 8, 2013 par modress

      Les chopines sont un type de chaussure datant du XVème siècle, dont la particularité est un très haut talon en bloc qui atteint parfois les 70 cm. Elles ont, au début été créées afin de protéger les habits de la saleté puisque les robes étaient portées très longues. Elles étaient initialement portées par les courtisanes de Venise et les patriciennes mais la mode s’est ensuite répandue parmi les femmes nobles et en Espagne.

      Ces chaussures pour femmes confèrent une démarche peu élégante et instable. Il s’agissait d’un frein imposé par les hommes vénitiens, puisqu’avec les chopines, les femmes ne pouvaient se déplacer et ne pouvaient pas exercer les activités qu’elles désiraient telles que la danse, mal vu d’un point de vue religieux. Les femmes qui les portaient avaient un ou deux domestiques à leurs côtés pour les aider à marcher. Un danseur italien de renommée, Fabritio Caroso, affirme cependant que lorsque les femmes apprenaient l’art de marcher avec des chopines, elles pouvaient se déplacer avec « grâce, sensualité et beauté ».

      1377183734L’utilisation des chopines était improbables et certains ne comprenaient pas le but de cette mode. Les voyageurs de tous les pays visitaient Venise pour rencontrer desfemmes portant des chopines, à leurs yeux ridicules. En 1430, une interdiction de porter les chopines émane du « Maggior Consiglio », l’organe politique vénitien. Elle vise a interdire les chopines car considérées comme dangereuses pour les femmes suite à une multitude de fausses couches dues à des chutes dont étaient victimes celles-ci. L’interdiction est renouvelée en 1512 sans succès. Les chopines sont définitivement abandonnées au XVIIème siècle.

      https://histoiredeschaussures.com/2013/07/08/la-mode-des-chopines-venitiennes

    • Alfieri, Bruno, editor. Il Gioco dell’Amore: Le Cortigiane di Venezia dal Trecento al Settecento. Milano: Berenice, 1990.

      Alfieri’s text is a compilation of articles on Venetian courtesans from ca. 1300-1700. Chapters treat their luxurious life-styles, courtesans and gambling, courtesans and venereal diseases, courtesans and their image in Renaissance literature, courtesans and foreign travelers, courtesans and their musical talents, and (most importantly!) courtesans and fashion. Text includes many color reproductions of courtesans in art.

      Allen, D.E. “Fashion as a Social Process” in Textile History 22, no. 2 (1991): 347-58.

      This brief article based on a number of sources provides an excellent introduction to terms and concepts used in describing fashion, fashion cycles, and the phenomenon of fashion in general.

      Anderson, Ruth Matilda. “The Chopine and Related Shoes” in Cuardernos de la Alhambra. Vol. 5, 1969: 33-50.

      This article is specifically on Spanish chopines as a footwear fashion in early modern Europe. The article states that the ’chapin’ was worn by important women and that early examples of men’s chopines exist as well. The construction of the Spanish version of the shoe is described, as it is usually made of two vamp sections, an insole, and a side part, all mounted on a cork platform. Anderson’s article is interesting since it refutes the common idea that chopines originated in Venice. Instead the author maintains the style was originally from the Iberian peninsula, where cork abounded and served as the base of all chopines. Possibly the first European example of chopines came from Alhambra. Spanish chopines were heavily decorated with designs of animals, scrolls, flowers, illustrations of the Pope, etc. (whereas Venetian models were simpler, often having only punched leather abstract designs). Anderson understands that these shoes are difficult to date yet refers to guild documents from several Spanish cities—proving that chopines were in existence in Spain in the fifteenth century, apparently before the first Venetian chopines existed. An interesting reference to a chopine-related expression is mentioned, “ponerse en chapines” meaning to raise one’s self above one’s condition.

      ’Escolta de una gran senora en Barcelona’ by Christoph Weiditz, Nationalmuseum, Nuremberg, Germany.

      Bata Limited. All About Shoes: Footwear Through the Ages. Toronto: Bata Limited, 1994.

      This book is a predominantly pictorial account of exceptional kinds of footwear worn by humans throughout the ages, and on all continents. All of the photographed examples included are part of Toronto’s Bata Shoe Museum collection. The compilation makes one ask what can be learned about beliefs and culture through shoes.

      Bata Shoe Museum Folders: each are compilations of articles, index cards, reviews, etc. relating to footwear in the following areas::

      “Fetishism, Footwear and Foot”

      “Medieval 500-1500”

      “Europe”

      “Italy”

      “Middle East”

      Bentivenga, Ferruccia Cappi. Abbigliamento e Costume nella Pittura Italiana nel Rinascimento. Roma: Carlo Bestetti Edizioni d’Arte, 1962.

      This massive volume is a comprehensive guide to Renaissance Italian fashion as portrayed in surviving paintings, frescoes and other fine arts. Pisanello’s depicted style of dress, French influence on Italian fashion, hairstyles, poor and artisan-class fashion, veils, laces, children’s clothing, Venetian styles, German-inspired styles, sleeve styles, fashion based on fantasy, ecclesiastical fashion and accessories, are included to name but a few topics included in this excellent reference-type work.

      Birbari, Elizabeth. Dress in Italian Painting 1460-1500. London: John Murray, 1975.

      This book is about Italian fashion in the Renaissance focusing on shirts, doublets, dresses, sleeves, fastenings, and head veils. It does not include a formal chapter on footwear, but one can come to one’s own conclusions about styles and designs since color paintings are reproduced throughout the text in which shoes are ubiquitous.

      Blutstein, Elisabeth, editor. 4000 Ans d’Histoire de la Chaussure. Blois: Chateau de Blois, 1984.

      Although this book describes 4000 years of human footwear, it concentrates on the period from the Renaissance to the twentieth century. The book is includes a chapter on objects in the shape of shoes (but never used as shoes) including flasks, porcelain sculptures and wooden shoe forms. The history of shoe production in the city of Blois is highlighted since this publication is a catalog of an exhibition held at the Chateau de Blois in 1984.

      Bottero, Amelia. Nostra Signora la Moda. Milano: Mursia, 1979.

      This book is similar to that written by Silvia Giacomoni—both focus on the Italian Look and its origin in post-World War II Europe. Bottero explains technical aspects of fashion design and production and focuses on the masters of the craft since the Fifties.

      Cunnington, Phillis. Costume in Pictures. London: Studio Vista, 1964.

      Cunnington traces the history of mostly British (and later American) clothing styles from the Middle Ages to the twentieth century. “In the art of costume, the nature of the materials, their form and colour, combine to indicate, mostly by symbols, certain ideas: costume is far more revealing than nudity” is the basic thesis of this heavily illustrated guide to fashion. Cunnington demonstrates that clothes denote social rank, occupation, sex, and ideas.

      Ferretti, Massimo, editor. Roberto Capucci: I Percorsi della Creativita. Roma: Fabbri Editori, 1994.

      This is another glossy-paged Italian fashion text reproducing designs made by Roberto Capucci which were on display in Rome in 1994. Although not based on shoes, the Capucci collection makes one think of the meaning of fashion in general, demonstrating the twentieth century’s capacity to interpret design in a variety of ways by hundreds of artists in contrast to the Renaissance period, when fashion seems to have been more homogenous due to long ’fashion cycles,’ and when the importance of the individual designer seems to have counted less.

      Giacomoni, Silvia. L’Italia della Moda. Milano: Gabriele Mazzotta editore, 1984.

      This books reports on the current state of events (as of 1984) in the fashion world in Milan, Italy, focusing on brilliant designers: Versace, Armani, Cerruti, Fendi and Ferre. Giacomoni recounts public information on the world of Italian fashion while attempting to explain why the Italian look has been so successful worldwide. Giacomoni hypothesizes that the look was born in a traditionally poor country which finally liberated itself from elementary needs after the second world war, thus beginning to re-explore aesthetic realms.

      Grew, Francis and Margarethe de Neergaard. Shoes and Patterns: Medieval Finds from Excavations in London. London: Her Majesty’s Stationery Office, 1988.

      This academic text relates information on archaeological finds from ten separate excavations where footwear was discovered, mainly in thick anaerobic organic deposits, especially along the Thames. The author includes technical information on poulaines, additionally noting that the toes were stuffed with moss and that could be stitched in 4 or 5 different manners. Grew also dedicates chapters to wooden pattens, and shoes as represented in art and literature.

      Herald, Jacqueline. Renaissance Dress in Italy 1400-1500. ed. Aileen Ribeiro. London: Bell and Hyman, 1981.

      This is a comprehensive volume of fashion in Renaissance Italy which includes hundreds of reproductions of clothing-filled paintings. The author treats such subjects as: the importance of fashion and beauty in the Renaissance, dress as a narrative, extravagance at court, jewelry, and embroidery. An important glossary of Renaissance dress and textile terms follows and chopines here are interchangeably termed “pianelle,” which, however, seem to denote both slippers, as well as slippers mounted on platforms as part of chopine. Further, Carpaccio’s famous painting of two presumed courtesans is refuted to be just that—Herald upholds it to be a depiction of two Venetian ladies wearing typically Venetian styles. If one interprets contextual clues present in Carpaccio’s painting, including a peacock (representing vanity), doves (representing love; or birds as a sexual pun in Italian), and dogs (representing fidelity), removed chopines (representing availability), and a dwarf (representing sexuality), it is clear that the women are courtesans. Herald also lists the seven types of Renaissance Italian shoes, being: calcetto, calza, pedule, pianella, scarpe, stivale, and zoccolo. See Vocabulary section of this site for additional words and their meanings

      Heyraud, Bertrand. 5000 Ans de Chaussures. England: Parkstone Press, 1994

      This folio size glossy text illustrates and explains the general origins of shoes from the beginning of human history to the present, but is especially focused on twentieth century examples and developments.

      Jackson, Beverly. Splendid Slippers: One Thousand Years of an Erotic Tradition. Berkeley: Ten Speed Press, 1997.

      This book explains why tiny feet were so highly valued in Chinese culture for a period spanning roughly one thousand years. Although Jackson is particularly interested in lotus slippers as textile artifacts, she explains how footbinding was accomplished, why it was popular, and why small feet were regarded as erotic. Parallels between bound feet and chopines can easily be made from information present in this book.

      Kiernan, Matthew. “Stepping Out: Footwear in the Collection of the Museum of Fine Arts, Boston” in Dress, 1981: 9-29.

      This article includes photographs and explanations of shoes (including fourteen pairs of Venetian chopines) held at Boston’s Museum of Fine Arts. Several dates and places of origin of shoes mentioned in this article have been disputed by June K. Swann, an authority of footwear history. Although this article is not always factually reliable, it speculates (among other things) about the origin of chopines, which, according to Kiernan, came from Spain and were there known as “cow’s feet” due to their hoof-like base.

      Lawner, Lynne. Lives of the Courtesans: Portraits of the Renaissance. New York: Rizzoli, 1987.

      This folio sized text contains reproductions of nearly all surviving images of courtesans, prostitutes, and paintings of Venus, the goddess of love. Lawner reproduces primary sources on courtesans including examples of their poetry, sumptuary legislation aimed at their class, and foreigner’s impressions of them upon visiting Venice. These primary sources are interpreted throughout the book between chapter-length discussions on the courtesan in Rome and Venice, the courtesan in literature, the courtesan’s image in art, and the courtesan in Venetian, French, and Northern European painting.

      Laver, James. Costume and Fashion. London: Thames and Hudson, 1969.

      Laver’s book is a concentration on the forms and materials used to make clothing throughout the ages. Laver divides his discussion of costume into categories which include male and female, fitted and draped, and tropical and arctic. He notes that clothes were first worn in Genesis by Adam and Eve for reasons of modesty, but with time became reasons in themselves for display. He states as well that ancient Greek courtesans wore extravagant, gilded footwear, the soles of which were often studded with nails leaving a footprint which literally read, “FOLLOW ME.”

      Ledger, Florence E. Put Your Foot Down. Wiltshire, U.K.: C. Venton, 1985.

      This general text covers the story of shoes from Ancient Egypt to the present, while focusing heavily on English sources. In relation to chopines, they are said to have reached Europe via the Orient by way of Venice. However, similar platform shoes are said to have been worn by tragic actors in ancient Greek drama. Ledger hypothesizes that the style could have been adopted in France by Anne of Brittany (1477-1514) to hide her limp. Generally, they were worn under long gowns and went unseen. The author also notes the difficulty encountered by Venetian ladies wearing the style since they had to climb into and out of gondolas with their stilt-like platforms.

      Mazza, Samuele. Scarperentola. Milano: Idea Books, 1993.

      This small-sized book is a collection of color photographs of sculpture based on the form of the shoe. The Italian artists who designed the photographed objects demonstrate much flexibility with regard to their various interpretations of the foot as an object aesthetically appealing in itself, independent of the idea of a shoe as an utilitarian foot covering.

      McDowell, Colin. Shoes: Fashion and Fantasy. London: Thames and Hudson, 1989.

      McDowell talks about fads in fashion, and lists the chopine as one of the earliest examples of such. McDowell claims that the chopine originated in the East, was subsequently worn by Greek actors (whose shoes were called ’cothurni,’) and later became the Venetian ’chopine.’

      Mulassano, Adriana. The Who’s Who of the Italian Fashion. Firenze: Edizioni G. Spineli & C., 1979.

      This text describes Italian high fashion, which supposedly came into existence in Florence in 1951, because of an extraordinary designer named Giorgini. The text then explores the image and careers, in alphabetical order, of forty protagonists of the ’Italian look’ which caught hold in America after 1956. Seeing many famous designers in photos reproduced here dating from the 1970s is amusing, as well as reading outdated information about their goals, ambitions, and the future of the fashion world.

      Origo, Iris. The Merchant of Prato. London: Penguin Books, 1957.

      This is a kind of ’case-study’ of the crafty merchant, Francesco Datini, of Prato. Information on the Tuscan merchant class, and on goods which circulated in and around Prato can be found here.

      Pellizzari, Piero. Multilingual Footwear Dictionary.

      Pellizzari’s dictionary includes hundreds of Western shoe-related terms, and is cross-referenced between five modern European languages.

      Pizzati, Gino, editor. I Mestieri della Moda a Venezia. Venice: Stamperia di Venezia, 1988.

      Pizzati’s is an excellent text describing the artisan and guild world relating to fashion production in Renaissance and early modern Venice. An entire section is dedicated to shoe production and repair carried out by the ’Calegheri’ and the ’Zavateri’ respectively. Numerous photographs of extraordinary chopines, zoccole, and other Venetian shoes made by masters of the craft fill these pages. Information about the guild structure, a glossary of shoe terms used in the Venetian past, sumptuary legislation relating to shoe styles, tools used by the guild, and all other relevant surviving documentation is included.

      Rosenthal, Margaret F. The Honest Courtesan: Veronica Franco, Citizen and Writer in Sixteenth-Century Venice. Chicago: University of Chicago Press, 1992.

      Rosenthal writes about the social and sexual climate in Venice before focusing her theme on the life and works of the talented courtesan, Veronica Franco. Rosenthal explains why Franco had enemies (and what they wrote about her), as well as interpreting what Franco herself wrote and published in sixteenth-century Venice.

      Ruggiero, Guido. Binding Passions: Tales of Magic, Marriage and Power at the End of the Renaissance. New York: Oxford University Press, 1993.

      This book is a collection of five tales dedicated to the kinds of people which usually go unmentioned in standard history books of the Renaissance period including: fortune tellers, courtesans and prostitutes, and practitioners of black magic.

      Ruggiero, Guido. The Boundaries of Eros: Sex Crime and Sexuality in Renaissance Venice. New York: Oxford University Press, 1985.

      This text is a helpful guide to understanding human relationships in fifteenth-century Venice by highlighting the line drawn between normal and abnormal sexuality (as determined by the ruling class).

      Ruggiero, Guido, editor. La Storia della Prostituzione. Firenze: Giunti, 1988.

      This colorful booklet gives a brief history of prostitution as well as illustrates Italian courtesan fashion. Text includes reproductions of a painting by Carpaccio, and of Vecellio’s etchings in which chopines and courtesans are present.

      Severa, Joan and Merrill Horswill. “Costume as Material Culture” in Dress: The Annual Journal of the Costume Society of America. Earlsville, MD: . Vol. 15, 1989: 51-64.

      This article is relevant to the creation of a methodology for studies pertaining to clothing as an example of material culture. The article starts by mentioning some familiar names in the field: Prown, Ames, Ferguson, Kubler, Fleming, and others. The authors note how costumes reveal information about a person’s attitudes, beliefs, and assumptions about their culture. The authors state that scholars in the field agree on the following ideas: 1) a formal study may be made of either verbal or non-verbal documents; 2) the study of objects is pursued by setting up a series of questions which can be asked of and answered by the objects themselves; 3) methodology for study must vary according to the subject matter studied, the object type, and the information one desires to extract from the material culture. Next, a detailed methodology for the study of costume is proposed, and then applied to three similar dresses from ca. 1840. For a methodology designed specifically for the study of Renaissance footwear, please see the section of this site entitled Artifact Analysis and Methodology.

      Thornton, J.H. “A Glossary of Shoe Terms” in Costume: The Journal of the Costume Society. London: Published for the Society. Vol. 11, 1977: 29-32.

      A brief yet helpful glossary for novices entering the world of shoe making and design where technical terms abound.

      Trasko, Mary. Heavenly Shoes: Extraordinary Twentieth Century Shoes. New York: Abbeyville Press, 1989.

      This text attempts at explaining the meaning of shoes on different levels. It includes numerous color pictures of shoes, especially those created by contemporary designers such as Yantourney, Ferragamo, Vivier, Perugia, Chanel, Prada, etc. Roger Vivier is quoted on footwear, which he considers to be “a sculptural problem in which the center is always void.” Another designersee them as our “spiritual contact with the earth.” Trasko herself calls shoes “capable of inspiring imaginative caprice and private longing on an extravagant and exultant scale.” Her basic thesis is that some of the greatest, most creative and inspiring designs can be found throughout history in shoe form. She also notes that for centuries women’s feet and their coverings have held an “oddly exalted position” and that psychologists maintain “a fascination with feet and shoes is the most common form of sexual fetishism in Western society.”

      Vecellio, Cesare. Vecellio’s Renaissance Costume Book: All 500 Woodcut Illustrations from the Famous Sixteenth Century Compendium of World Costume. New York: Dover Publications, 1977. (originally: Habiti Antichi et Moderni. Venice: Damian Zenaro, 1590.)

      This book is a reprint of Vecellio’s late sixteenth century fashion guide composed of ca. 500 woodcuts relating to world costume, with particular focus on the author’s native land. Being a cousin of the great painter Tiziano, Vecellio accessed the art world by creating woodcuts, which have become one of our most reliable guides to fashion of his day. Vecellio’s guide represents the century’s greatest achievement in costume anthologies and does include numerous Venetian ladies wearing chopines. Both aristocratic women as well as courtesans don the shoe style, as well as near identical hairstyles, dresses, and fans. The modern-day publisher states in the introduction, “The sixteenth century was the golden age of the costume book. The great wealth of the mercantile classes was reflected not only in conspicuous consumption, clothes being a principle article [shoes as a part of clothing can fairly be interpreted here], but also in a great wave of travel and exploration in search of markets and raw materials, with the concomitant discovery of exotic modes of dress” (p.iii) which applies wholeheartedly to the presence of the extravagantly luxurious chopines in merchant-class Venice whose journeymen returned home with an Eastern prototype.

      Villa, Nora. Le Regine della Moda. Milano: Rizzoli Editore, 1985.

      This is a general book on contemporary Italian fashion and its place in Italian life. Villa examines four dominant names of the 1980s: Laura Biagiotti, Fendi, Missoni and Krizia and discusses their ability and capacity to find the best forms for fashion design.

      Wedeck, Harry E. Pictorial History of Morals. New York: Philosophical Library, 1963.

      This is a book of moral/immoral behavior as depicted in paintings in early modern Europe. Examples include a naked woman standing next to a pair of chopines by Jacob Jordaens (1593-1678) and a newlywed bride approaching her reclining husband while delicately stepping toward him in a pair of moderately-tall, exquisite chopines, painted by Giovanni da San Giovanni.

      Wilcox, Ruth Turner. The Mode in Footwear. New York: C. Scribner’s Sons, 1948.

      This is a general book on footwear fashions from the beginning of history to the present. Although some scholars do not interpret the information in this text as factual, Wilcox’s speculation is valuable and makes one question a more narrow kind of academic research, based on often scant textual documentation. Wilcox notes anecdotes and freely gives her opinions throughout, such as, “The Greeks felt more dignified to walk barefooted in order to freely enjoy the rhythmic movement of one’s body when walking.”

      Wilson, Eunice: A History of Shoe Fashions. London: Pitman, 1969.

      This academic text on shoes is based on information taken from books, paintings, sculpture, statuary, written evidence, and focuses mainly on the Anglophone world, tracing shoe history from pre-Roman Britain to English-speaking North America. One full chapter is dedicated to chopines, and illustrations represent the different kinds of uppers and soles designed. Wilson states that chopines “restricted a woman in her walking...and this itself served as a status symbol [since servants had to accompany these women; and since these women could not do any manual labor while wearing platform shoes]; they rendered her stance unstable and therefore added to the men’s feeling of superiority.” Wilson definitely believes that chopines originated in Venice (in contradiction to Anderson’s belief that they definitely developed in Spain). Chopines were the first European heeled shoe.

      Yalom, Marilyn. A History of the Breast. New York: Alfred A. Knopf, 1997.

      This book helps one understand the importance of breasts in relation to ideas about feminine beauty in Renaissance culture (and how these ideas evolved from the concept of the breast as a sacred, life-giving organ to an erotic one). The importance of the breast in Western culture can be seen in contrast to an Eastern symbol of beauty and eroticism, the foot.

      Yriarte, Charles. La Vie d’un Patricien de Venise au XVIe siecle. Paris: J. Rothschild Editeur, 1874.

      This nineteenth-century book is dedicated to presenting the noble Barbaro clan and their estates located throughout the Veneto. While describing the family, the author sidesteps by illuminating Venetian women of the sixteenth century, the Venetian government (including the Grand Council, the Senate, the Doge), and the Ponte Rialto which served as the commercial center of the city.

      Zorzi, Alvise. Cortigiana Veneziana: Veronica Franco e i Suoi Poeti. Milano: Camunia, 1986.

      I read this book hoping to find references to what Veronica Franco (one of the most famous Venetian courtesans of sixteenth-century Venice) wore on her feet. Unfortunately, I found no such reference, but, the text helped me understand (along with Margaret F. Rosenthal’s The Honest Courtesan and Pietro Aretino’s Sei Giornate) what the life of the courtesan was like, and how it compared to that of the Venetian patrician.

    • Depuis des siècles, les hommes placent les femmes sur des piédestaux. La mode, aussi parfois jusqu’au ridicule. Au XVIe siècle, à Venise, des chaussures appelées chopines élèvent les femmes à des hauteurs atteignant 75 cm, on dit que plus une femme était noble, plus ses Chopines étaient vertigineuses. Ces plates-formes de lèges ou de bois étaient habituellement recouverte de cuir ou de velours cousu de pierres précieuses et assortis à la chaussure. Dérivée d’un style de chaussures si répandu dans l’Espagne du XVe siècle que les ressources de liège du pays furent presque épuisées, la chopine vénitienne devient le symbole même de la richesse et de l’aristocratie. Il faut l’aide de deux domestiques pour marcher dans ces chaussures ridiculement peu pratique mais qui font l’orgueil des élégantes, en dépit des moqueries des voyageurs accourant à Venise pour voir ces femmes statufiées sur leurs piédestaux.

      La mode des chopines atteint la France et l’Angleterre. Là aussi, les femmes tanguent stoïquement sur des plates-formes trop élevées pour sortir sans assistances. Ces « escabeaux », comme on les appelle alors, tombent en désuétude deux siècles plus tard, quand on découvre qu’il suffit d’abaisser l’avant de la chopine pour pouvoir marcher. Le talon est né et les talons rouges allaient remplacer les chopines dans leur fonction symbolique. Les plates-formes n’atteindront plus jamais les hauteurs de la chopine mais réapparaissent périodiquement au XXe siècle, à des intervalles de vingt ans environs.

      Les chopines furent interdites après qu’un nombre impressionnant de Vénitiennes aient été victimes de fausses couches à la suite de chutes. Dans le reste de l’Europe, la vogue continua néanmoins jusqu’à la fin du XVIIIe siècle.

      Les maris vénitiens auraient imposé les chopines à leurs épouses pour les empêcher de s’égarer…

      L’église, par ailleurs peu soucieuse d’encourager les excès vestimentaires, voyait d’un bon œil le port de la chopine, en gênant le mouvement, décourageait certaines activités condamnables comme la danse.

      Surnommées « sabots de vaches » ou « gueules de bœuf », tournées en dérision par les contemporains, les chopines peuvent se classer parmi les monstruosités de la chaussure.

      Dans l’Angleterre du XVIe siècle, un mariage pouvait être annulé si la fiancée avait triché sur sa taille en portant des chopines.

      http://www3.sympatico.ca/blackpearl/italie.html

    • Impossible de retrouvé ce « suspenseur de princesse de venise » dont M.Debord mon prof de morphologie m’avait parlé et montré une diapo aux beaux-arts.
      Je sais pas si tu connais cet objet @simplicissimus mais voici un dessin que j’ai fait de mémoire de la chose


      C’etait en bois tourné avec un aspect assez fragile et instable avec des petites roulettes qui devaient pas être très efficaces pour se déplacé. Les pieds de la princesse étaient sensé flotté dans le vide.
      Ca semble être un objet unique, seule la princesse de venise avait droit à ce suspenseur. Ca devait être pratique à Venise entre les pavés et les gondoles !

      Sinon pour les chopines le mot viens du nom vénitien de ces plat-formes - « zoppieggi ».

  • Mrs Hudson et les légumes ou le magasin du futur
    http://www.greenetvert.fr/2014/04/08/video-mrs-hudson-et-les-legumes-ou-le-magasin-du-futur/79581

    « Mrs Hudson et les légumes » est une petite vidéo (en anglais) qui nous donne un aperçu du magasin du futur. Les valeurs qui caractérisent un commerçant, la connaissance fine de ses clients et la capacité à leur proposer le bon produit au bon moment, entament aussi leur virage numérique, avec l’émergence des objets connectés.

    http://www.youtube.com/watch?v=MlucKUJFBJA

  • Canada : 11 orques prises au piège dans la glace ont réussi à se libérer
    http://www.romandie.com/news/n/_Canada_11_orques_prises_au_piege_dans_la_glace_ont_reussi_a_se_liberer_RP

    MONTREAL - Onze orques épaulards prises dans les glaces de la baie d’Hudson (nord du Québec) sont parvenues à se libérer grâce à Mère nature, échappant à une mort certaine, a indiqué jeudi à l’AFP le maire du village inuit voisin qui avait tiré la sonnette d’alarme.

    Les deux adultes et neuf jeunes mammifères marins, appelés baleines tueuses en Amérique du Nord, sont libres grâce à Mère nature, s’est réjoui par téléphone Peter Inukpuk, l’édile d’Inukjuak, communauté de 1.200 habitants située à 1.500 km au nord de Montréal.

    Une vidéo publiée sur le site de la télévision canadienne CBC avait montré précédemment que les baleines étaient contraintes de respirer à la surface de l’eau à tour de rôle par un trou dans la glace.

    Le trou était en train de se refermer et les orques étaient dans un état de panique dangereux, a raconté M. Inukpuk, dont le village se trouvait à une trentaine de kilomètres du piège.

    Mais, heureusement, a-t-il expliqué, la nouvelle lune a activé un courant marin qui a ouvert la banquise et créé un chenal jusqu’aux eaux libres de glace, à environ 35 km de là.

    http://www.youtube.com/watch?v=2QZI5PrVUqg