person:hugh jackman

  • A Toronto, Michael Moore célèbre la résistance à Donald Trump
    https://www.lemonde.fr/cinema/article/2018/09/07/a-toronto-michael-moore-celebre-la-resistance-a-trump_5351563_3476.html

    Le réalisateur a présenté « Fahrenheit 11/9 », brûlot politique qui assimile le président américain à Adolf Hitler.

    https://youtu.be/7oG4tWM4MQU

    Il n’y a pas de raison pour que le Festival de Toronto, dont la 43e édition a commencé le 6 septembre, se distingue du reste de l’Amérique du Nord – et du monde. Donald Trump règne en maître absolu sur les ­conversations, et pour l’une des soirées d’ouverture – celle de la section documentaire – sur l’écran.

    Michael Moore a présenté ­Fahrenheit 11/9 (le 9 novembre 2016, les médias américains ont admis la victoire de Donald Trump sur Hillary Clinton), ­un pamphlet colérique, sincère et roublard, divaguant et provocant – un retour à la manière de son plus grand succès, Fahrenheit 9/11.

    Le film de Michael Moore est à l’avant-garde d’une série de films politiques américains, documentaires ou fictions attendus au long du festival. Dans la première catégorie, on trouve les films de deux autres grandes figures du genre, que tout – méthode, style et inclinations politiques – oppose : Frederick Wiseman a filmé une petite ville au milieu des « flyover states » (les Etats qu’on ne fait que survoler) dans Monrovia, Indiana, pendant qu’Errol Morris a tenté de comprendre l’ancien conseiller du locataire de la Maison Blanche Steve Bannon dans American Dharma, déjà présenté à Venise. Les dirigeants du festival se demandent si le politicien d’extrême droite s’invitera à Toronto comme il l’a fait sur le Lido, ce qui pourrait provoquer quelque ­agitation dans une ville plutôt à gauche.

    Côté fiction, on a déjà vu ­Monsters and Men, de Renaldo Marcus Green, qui examine en un récit éclaté les conséquences de la mort d’un ancien combattant afro-américain tué par la police de New York et l’on attend, entre autres The Frontrunner, de Jason Reitman, dans lequel Hugh Jackman incarne Gary Hart, candidat démocrate à la Maison Blanche en 1988, défait par un scandale sexuel.

    Obsession de Trump pour sa fille

    De sexe, il en est question dans Fahrenheit 11/9, car Michael Moore fait sienne la fameuse phrase de Malcolm X : « Par tous les moyens nécessaires ».

    Dans la brillante série de montages qui ouvre son film, il aligne les interviews agressives d’Hillary Clinton par des journalistes mâles en superposant à l’image les accusations d’agressions sexuelles dont ces censeurs – Charlie Rose, Matt Lauer, Bill O’Reilly… – ont fait l’objet. Un peu plus loin, la succession d’images fixes ou animées ressassant l’obsession du président des Etats-Unis pour sa fille Ivanka.

    Après avoir établi sommairement et vigoureusement les raisons de la défaite d’Hillary Clinton (au premier rang desquelles l’hubris de ses partisans, dont on voit les plus célèbres, de Nancy Pelosi à Jay Z, annoncer son inévitable victoire) et celles pour lesquelles son concurrent n’aurait jamais dû mettre les pieds dans le bureau Ovale, Michael Moore prend la tangente. Il ne s’agit plus de dépeindre les turpitudes de Donald Trump ou les carences de l’appareil démocrate, mais de fouiller dans le terreau sur lesquels ces plantes se sont épanouies.

    COMME IL AIME À LE FAIRE, MICHAEL MOORE RETOURNE CHEZ LUI, À FLINT, MICHIGAN

    Comme il aime à le faire, le réalisateur retourne chez lui, à Flint, Michigan. La ville ravagée par la désindustrialisation de Roger et moi (1989) est devenue un enfer pour ses habitants, dont les enfants ont été condamnés à boire de l’eau empoisonnée, dont les bâtiments abandonnés sont devenus des cibles pour l’artillerie de l’US Army qui s’entraîne là au combat de rue.

    Chacun décidera si Michael Moore force le trait ou s’il se contente d’exprimer en termes simples des situations dont les hommes politiques aiment à dire qu’elles sont compliquées. C’est ce que fait un représentant républicain à la chambre de ­Floride, lorsque l’un des étudiants du lycée de Parkland, ravagé par l’irruption d’un tueur armé d’un fusil d’assaut, l’interroge sur sa position quant à la vente libre de ces armes. Il était inévitable que le réalisateur de Bowling for ­Columbine passe par le lycée ­Marjorie Stoneman et célèbre ses élèves militants. Car cette deuxième partie de Fahrenheit 11/9 prend la forme d’un tour des Etats-Unis de la résistance. En présentant son film, Michael Moore a revendiqué le terme, l’associant explicitement à la résistance en France sous l’occupation nazie.

    Montagnes russes militantes

    On a mieux compris cette assimilation en découvrant la troisième partie de son documentaire : elle compare systématiquement les Etats-Unis à l’Allemagne de Weimar et Donald Trump à Adolf Hitler. Le renfort d’historiens, d’un ancien magistrat au tribunal de Nuremberg ne suffit pas à muer cette comparaison en raison. A la fin de la projection, il suffisait de voir Michael Moore, entouré de lycéens de Parkland et de militants de Flint pour comprendre qu’il ne s’agit plus seulement de cinéma mais d’urgence politique, d’intervenir avant qu’il ne soit trop tard.

    Il revenait à l’esprit l’un des ­innombrables faits énoncés ­pendant ces deux heures de montagnes russes militantes : depuis 1992, les démocrates ont remporté le vote populaire dans toutes les élections présidentielles, sauf en 2004. Quatre mois avant ce dernier scrutin, sortait le plus grand succès de Michael Moore, Fahrenheit 9/11.

  • Vu le #film The Greatest Showman (2018)


    Comme j’avais pas vu Tralala Land, je me suis dis qu’il fallait pas mourir idiot et donc, je me suis farci la dernière comédie musicale à la mode.

    Hé ben j’ai pas aimé. Aux deux tiers, j’ai commencé à me demander ce que je faisais là (ça m’arrive pas souvent : les films que j’aime pas, je me fais un devoir d’être bon public et de ne déclencher mon insatisfaction qu’une fois dans le tram).

    – La musique, déjà, bon c’est vraiment pas mon genre. Au moins c’est pas le genre Broadway, les trucs façon Le Fantôme de l’Opéra (pour t’éviter de googler le truc : la version de 2004, c’est avec Gerard Butler qui n’est pas, comme je l’ai toujours cru, la même personne que Hugh Jackman, lequel n’est pas non plus la même personne que Russel Crowe, mais je ne suis pas particulièrement physionomiste), ça me fait crisser les dents tout de suite. Là ça va, je supporte.

    – Le scénario et les sentiments, pfff. Nan, franchement, faites un effort, on n’a pas tous 8 ans. En gros, c’est la version « avec des vrais humains » du dessin animé en images de synthèse Tous en scène sorti l’année dernière, et qui était vachement mieux à tous points de vue :
    https://www.youtube.com/watch?v=uf5gShKiZRE

    – Encore un type qui ne sait pas filmer. Visuellement c’est d’une platitude invraisemblable. Y’a des chorégraphies, mais c’est filmé à peu près comme si c’était un concours de talents à la téloche. À un moment, il y a une transition entre deux scènes via le reflet dans un miroir, et je me suis surpris à penser « oh, tiens, un effet de cinéma ».

    – Et puis pour tout dire, si tu as déjà vu Freaks (1932) pour les monstres de foire, et Moulin rouge (2001) pour le détournement pop de l’ambiance music-hall, alors c’est torché, tu vas t’emmerder sévère. Tiens, j’ai encore des souvenirs de The Greatest Show on Earth (1952) que j’ai dû voir il y a plus de trente ans ; celui-là la semaine prochaine j’aurai certainement déjà oublié.

    Sinon, pour que tu piges bien à quel point je ne suis pas physionomiste : Zec Efron est amoureux de la petite Zendaya. Mais comme une fois sur deux elle a les cheveux roses, ou pas, j’ai passé la moitié du film à trouver bizarre qu’il jette des regards concupiscents à deux filles différentes. (P’têt que si j’avais compris que Zendaya avec les cheveux roses c’est la même que Zendaya avec les cheveux pas roses, j’aurais adoré le film, cela dit.)

  • Logan: A Film Fighting With Itself
    https://feministfrequency.com/2017/03/16/logan-a-film-fighting-with-itself

    It’s telling that Logan, Hugh Jackman’s final outing as Wolverine after playing the character for 17 years, heavily references a moment in Shane, the legendary 1953 Western. Specifically, it references the moment when gunfighter Shane tells Joey, the young son of some local ranchers, “Joey, there’s no living with, with a killing. There’s no going back from it. Right or wrong, it’s a brand, a brand that sticks. There’s no […]


    http://1.gravatar.com/avatar/15c8bcc3506d9045ca7f00e1457cad57?s=96&d=identicon&r=G
    http://femfreq2.files.wordpress.com/2017/02/ff-spoilers1.png?w=300