person:huma abedin

  • Syrie : le plan français d’aide aux rebelles
    Par Georges Malbrunot Mis à jour le 22/02/2017 à 21:08
    http://www.lefigaro.fr/international/2017/02/22/01003-20170222ARTFIG00368-syrie-le-plan-francais-d-aide-aux-rebelles.php

    INFO LE FIGARO - Une note confidentielle du Quai d’Orsay esquisse ce que doit être la position française après la cuisante défaite des rebelles d’Alep, fin décembre.

    Comment la France compte-t-elle sauver l’opposition syrienne dans ses derniers bastions ? Le Figaro publie une note confidentielle rédigée par le ministère des Affaires étrangères qui esquisse ce que doit être la position française après la cuisante défaite des rebelles d’Alep, fin décembre.

    Paris affiche deux priorités : aider les rebelles dans les « zones libérées » de Syrie - dans la province d’Idleb au nord-ouest et dans le sud frontalier de la Jordanie. Et torpiller la reconstruction de la « Syrie unitaire », option préconisée par la Haute représentante de l’Union européenne, Federica Mogherini.

    Problème : les radicaux islamistes et les djihadistes font souvent la loi dans ces zones libérées dont Paris veut aider à la reconstruction. Le pari français est dangereux, répondent plusieurs chercheurs qui ont lu pour nous cette note du Quai d’Orsay. Même isolée sur le dossier syrien, Paris campe fermement sur sa position : entraver « le projet russo-iranien » en Syrie, affirme la note dont Le Figaro publie des extraits.

  • Les Américains ont-ils éliminé la pire ? par Patrice Gibertie (son site) mercredi 9 novembre 2016 - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/11/les-americains-ont-ils-elimine-la-pire-par-patrice-gibertie-son-si

    Le ciel ne nous est pas tombé sur la tête avec l’élection de Donald Trump, le peuple américain s’est exprimé, les donneurs de leçons ont la gueule de bois, rien de plus.

    Ne fallait-il pas se taire au cours des dernière semaines car aller à l’encontre du politiquement correct revenait à être inaudible. Désormais il faudra faire avec un président que nos élites détestent. Les moqueries doivent laisser la place à l’analyse. Peut-on parler rationnellement de géopolitique avec quelque espoir d’être entendu ? Je regrette déjà Obama mais j’ai toujours considéré que Trump ou Poutine étaient moins dangereux pour la paix du monde que Killary CLINTON ou que Georges W Bush.

    La défaite de la candidate de la guerre et des faucons

    Killary CLINTON me faisait peur et sa défaite ma rassure. Le président OBAMA ne l’avait-il pas écarté du Secrétariat d’Etat en désaccord avec une politiquement ouvertement belliciste.

    La doctrine Obama a consisté à faire entrer les États-Unis dans le 21° siècle, prenant acte des limites de la puissance américaine. Il a voulu faire évoluer le statut de son pays de celui de ‘Nation indispensable’ à celui de ‘Partenaire indispensable’. Mais cette recherche d’un juste milieu entre interventionnisme et isolationnisme a désappointé de nombreux bellicistes qui y ont vu de la faiblesse et parmi eux KILLARY.

    La réputation de faucon d’Hillary Clinton n’est pas injustifiée. Durant le premier mandat d’Obama, lors des débats politiques sur la guerre et la paix, alors qu’elle était secrétaire d’État, Clinton s’alignait presque toujours avec le secrétaire de la Défense, Robert Gates, et ses généraux. Elle a appuyé leur volonté d’envoyer 40.000 hommes de plus en Afghanistan (Obama a accepté avec réticence d’en envoyer 30.000 et seulement avec une date de retour assurée). Elle a voulu maintenir 10.000 soldats en Irak (Obama a décidé de tous les faire rentrer). Elle a soutenu le plan du général David Petraeus, qui consistait à armer les rebelles syriens « modérés » (Obama a rejeté l’idée).

    En LIBYE elle était en faveur d’une intervention armée pour aider la résistance qui a fini par renverser Mouammar Kadhafi, alors que Gates et les hauts gradés s’opposaient à un engagement des États-Unis.

     
    Dès les débuts du conflit en Syrie en 2011, Hillary Clinton est convaincue qu’armer et former les djihadistes de al Qaeda était la meilleure des solutions.

    Elle s’inscrit dans la tradition de Zbigniew Brzeziński qui finança et arma Ben Laden dans les années 80.

    Elle est dans la continuité de Madeleine Albright secrétaire d’Etat de BILL CLINTON qui assume la mort de 500 000 enfants irakiens… dans les années 90

     

    Huma Abedin a souvent été dépeinte comme « l’ombre » d’Hillary Clinton et l’inspiratrice d’une politique favorable aux islamistes… En juin 2012, la sénatrice républicaine Michele Bachmann et quatre autres de ses collègues adressent une lettre confidentielle au département d’Etat pour les mettre en garde contre Huma Abedin. Selon elles, les Frères musulmans infiltrent les plus hautes strates de l’Etat via cette jeune femme.

    Le courrier la cite nommément : « Huma Abedin a trois membres de sa famille connectés aux organisations des Frères musulmans », affirment les congresswomen. Abedin sera soutenue par le plus faucon des faucons, le sénateur Mc CAIN, pathologiquement obsédé par la nécessité d’une guerre contre la Russie.

    Clinton veut une intervention contre Assad quitte à affronter la Russie. Les jusqu’au bushistes des années 2000 la soutiennent tous dans sa campagne électorale.

    Robert Kagan lève des fonds pour elle :

    « Je dirais que tous les professionnels républicains de la politique étrangère sont anti-Trump », la majorité des gens dans mon cercle va voter pour Hillary. »

    En tant que co-fondateur du think tank néoconservateur Project for the New American Century, Kagan a VOULU l’invasion américaine unilatérale de l’Irak en 2003.

    Et c’est la femme de Kagan, la néoconservatrice Victoria NULAND que Hillary Clinton a fait nommer secrétaire d’État adjoint. De ce poste, Nuland a coordonné la « révolution de couleur » en Ukraine, en s’appuyant sur des réseaux extrémistes et néo-nazis.

    Elle est, célèbre par son « fuck the UE » car elle trouve les Européens trop mous en Ukraine.

    Clinton suivant ses conseils a comparé le Président russe Poutine à Hitler.

    N’en déplaise aux donneurs de leçons, nous avions aimé les guerres de Bush, nous allions adorer celles de Killary ….

    Barack Obama, hostile lui aussi au bellicisme néoconservateur, martelait : « Je ne suis pas contre toutes les guerres, je suis contre les guerres stupides. » En mars 2008, durant l’âpre campagne des primaires démocrates, il accusait : « Elle a permis à cet individu [George Bush, ndlr] de prendre une décision qui a été nuisible stratégiquement pour les Etats-Unis ! » Le camp démocrate était en effet divisé. « Vingt-deux des 51 démocrates du Sénat, et plus de la moitié de ceux de la Chambre, refusent le recours à la force, mais Hillary a voté avec les faucons »,

    http://www.les-crises.fr/une-victoire-de-clinton-signifierait-elle-plus-de-guerres-par-robert-parr

     

    La victoire de l’inconnu

    Trump a fait campagne contre le programme belliciste de sa rivale l’accusant d’avoir créé Daesh et de chercher une troisième guerre mondiale.

    Donald Trump souhaite que les alliés des Etats-Unis au sein de l’Alliance Atlantique (OTAN) payent plus pour assurer leur propre sécurité. Si ce n’était pas le cas, il menace de sortir de l’organisation. Par ailleurs, il estime que celle-ci doit se concentrer plus sur la lutte contre le terrorisme et les flots migratoires et moins sur la force de dissuasion envers la Russie.

    Concernant l’organisation Etat islamique (EI), le nouveau président a appelé à sa destruction sans donner plus de détails, invoquant la nécessité de préserver un « effet de surprise ». En Syrie, M. Trump est favorable à laisser à la Russie plus de latitude d’action, considérant que Moscou est mieux placé que les Etats-Unis pour intervenir dans ce pays.

    Que savons-nous d’autres, au-delà des caricatures ?

    Dans le domaine commercial, le libre-échange a été dénoncé par Trump et Bernie Sanders. Ils accusent les traités de libre échange de détruire les emplois américains et expriment une peur de la mondialisation partagée par beaucoup. Il a par ailleurs promis la renégociation de l’Accord de libre-échange nord-américain (Alena), responsable, selon lui, des délocalisations vers le Mexique. Il s’oppose également au partenariat transpacifique (TPP), en cours de ratification.

    Trump promet de consacrer 1 000 milliards de dollars (900 milliards d’euros) au développement des infrastructures en s’appuyant notamment sur des partenariats public-privé. Sur le plan fiscal, il veut faire passer le taux d’imposition fédéral le plus élevé de 39,6 % à 33 %. L’impôt sur les sociétés serait abaissé à 15 % (contre 35 % actuellement) et la taxe foncière supprimée.

    Trump a promis qu’il annulerait l’accord de Paris sur le climat et qu’il supprimerait l’Agence de protection de l’environnement (EPA). Il veut également lever les restrictions à la production d’énergies fossiles et relancer le projet d’oléoduc Keystone XL.

    Il y a un monde entre le programme et les réalités, Trump sera-t-il un nouveau Reagan ?

    Dans les prochaines semaines la composition de son équipe nous en dira plus que les déclarations du candidat qui ne sait sans doute pas encore ce qu’il fera vraiment en dehors d’une relance keynésienne et d’une politique étrangère prudente.

    Relance par les infrastructures, retrait militaire, cela me rappelle étrangement le programme d’Obama en 2008.

    Que restera-t-il des propos outranciers du candidat ? Notre DSK, leurs KENNEDY ou Bill CLINTON étaient ils moins sexistes ?

    Trump veut désormais limiter l’interdiction du territoire américain aux ressortissants des « Etats et nations terroristes », tout en réclamant une « extrême vigilance » pour les musulmans désirant se rendre aux Etats-Unis.

    Et dans les faits ???

    Trump appelle à l’édification d’un mur de 1 600 kilomètres le long de la frontière mexicaine afin d’endiguer l’immigration illégale en promettant que Mexico financerait le projet. Le candidat républicain veut également tripler le nombre d’agents de l’immigration, tout en annonçant l’expulsion des onze millions d’immigrants sans papiers qui vivent actuellement aux Etats-Unis. Il a également promis de revenir sur le droit du sol, qui permet à quelqu’un né aux Etats-Unis d’obtenir la nationalité américaine.

    Trump déclare vouloir abroger la loi sur l’assurance-santé, dite Obamacare, adoptée en 2010 MAIS Il veut permettre aux personnes qui souhaitent s’assurer par leurs propres moyens de déduire le montant des cotisations de leurs impôts.

    Ila proposé de permettre aux familles de déduire de leurs impôts le coût de garde d’enfants. Concernant le congé maternité, qui n’existe pas aux Etats-Unis de façon universelle, il propose d’accorder six semaines payées comme une indemnité chômage.

    Faut-il rappeler que Trump n’est ni un religieux ni un idéologue, il devra composer avec les élus républicains qui sont souvent les deux. La réalité de son pouvoir dépend du soutien de son parti.

    Je n’ai aucune sympathie pour Donald Trump mais les Américains ont peut-être préféré l’inconnu à la guerre …

    Qu’importe alors si les bellicistes européens sont aujourd’hui désorientés.

    https://pgibertie.com/2016/11/09/les-americains-ont-ils-elimine-la-pire
    par pgibertie

  • Sexe, mensonges et élections - L’affaire Anthony Weiner
    http://www.arte.tv/guide/fr/069169-000-A/sexe-mensonges-et-elections

    Ce documentaire pourrait porter le tlitre les bigots en direct . Il montre les réactions d’une société profondément insécurisée face à une trouvaille anodine sans aucune coséquence juridique dans un pays qui respecte la vie privée de ces citoyens. On n’a pas besoin de penser à l’enfant « illégitime » de Mitterand pour se rappeller que la ligne rouge a été dépassée par DSK mais que la vie professionnelle et privée ne sont pas à considérer sur le même plan. Pas besoin non plus de regarder ce film pour cette partie de sa trame.

    Pourtant il est captivant de suivre le développement du deuxième personnage principal. A travers les images filmés par Josh Kriegman on est témoin du changement des réactions de sa femme Huma Abedin par rapport à son mari et sa carrière politique.

    Funde auf Anthony Weiners Laptop bringen Clinton in Bedrängnis
    https://www.heise.de/tp/features/Funde-auf-Anthony-Weiners-Laptop-bringen-Clinton-in-Bedraengnis-3453980.html

    Gegen Weiner ermittelt das FBI derzeit, weil er angeblich mit einer 15-Jährigen Sex-Chats führte. Er ist (noch) mit Hillary Clintons enger Vertrauter Huma Abedin verheiratet, die den Laptop zusammen mit ihrem Ehemann benutzt und dabei auch Mails für Clinton ausgedruckt haben soll. Den Demokraten kommt der Fundort der E-Mails ungelegen, wie unter anderem diese eindrucksvolle Reaktion des Vizepräsidenten Joe Biden zeigt: Nun klebt das Sex-Skandal-Stigma, mit dem vorher vor allem Trump zu kämpfen hatte, auch wieder an ihnen, wie der ehemalige Bill-Clinton-Berater Hank Sheinkopf meint.

    Huma Abedin tente d’abord de suivre l’exemple de sa patronne Hillary Clinton qui considère comme simplement ennuyeuses les escapades sexuelles de son mari. On comprend au fur et à mesure qu’Anthony et Huma ne sont pas faits pour le role du couple de valets drôles qui donnent au public une version légère de la grande histoire d’amour de leurs maîtres. Les gestes et expressions d’Huma Abedin contredisent de plus en plus la solidarité pour son mari quelle affiche en public. Le spectateur sait que l’ordinateur de son mari contient des informations qui trois ans après les événements initiaux risquent de faire chavirer la campagne présidentielle de sa patronne et que le couple Abedin-Weiner sera séparé.

    C’est un documentaire qui par le choix de son sujet et par une maîtrise de la forme garantit une soirée amusante pour les amateurs de pièces de Marivaux.

    Un clic de trop, et c’est toute une carrière politique qui se trouve réduite à néant. Anthony Weiner l’a appris à ses dépens : le charismatique élu new-yorkais à la chambre des représentants depuis 1999 - proche du clan Clinton et étoile montante du parti démocrate - a posté par erreur sur son compte Twitter, en 2011, une photo intime destinée à une jeune femme rencontrée sur Internet. L’emballement médiatique immédiat a poussé l’homme à la démission. Deux ans plus tard, Weiner a tenté de rebondir et d’effacer la disgrâce passée en se présentant à l’élection municipale de la ville de New York. Mais de nouvelles photos compromettantes ont encore fuité, provoquant un second désastre…

    En ligne / téléchargeable encore pendant 28 jours

    Weiner
    https://en.wikipedia.org/wiki/Weiner_(film)

    Le problème des entretiens par internet avec des mineures est le sujet d’une question sur un portail d’avocats (#auf_deutsch)

    Chat- Verführung Minderjähriger ? - frag-einen-anwalt.de
    http://www.frag-einen-anwalt.de/Chat-Verfuehrung-Minderjaehriger--f62559.html

    Les échanges sexuelles par téléphone ne sont plus considérés comme immorales par la justiche allemande.

    BGH, Urteil v. 8.11.2007 - III ZR 102/07 - Telefonsex ist nicht (mehr) sittenwidrig | Thomas von Olnhausen
    http://www.olnhausen.com/rechtsprechung/urteile2007/bgh-urteil-v-8-11-2007-iii-zr-10207-telefonsex-ist-nicht-mehr-sittenwidri

    #USA #médias #politique #film

    • Je ne comprend pas ce qu’est « la vie privée » dans le contexte DSK. Et je ne voie pas le rapport entre les enfants hors mariage et les viols et agressions sexuelles mis en relation dans ce paragraphe

      Il montre les réactions d’une société profondément insécurisée face à une trouvaille anodine sans aucune coséquence juridique dans un pays qui respecte la vie privée de ces citoyens. On n’a pas besoin de penser à l’enfant « illégitime » de Mitterand pour se rappeller que la ligne rouge a été dépassée par DSK mais que la vie professionnelle et privée ne sont pas à considérer sur le même plan.

    • @mad_meg Il est question de bigots et de moralité. Les exemples cités n’ont aucune vocation systématique mais sont là pour montrer à quel point nous sommes loin du bible belt . Après c’est un autre sujet de savoir si telle ou telle histoire médiatisée relève d’une branche taxonomique ou d’une autre. S’il te plaît n’oublie pas que la phrase que tu cites possède un contexte qui contribue à sa signification.

    • Ces puissants sont « impunis » donc ils n’ont même pas honte ni ils arrêterons de faire leurs petites saloperies entre « copains » Clinton, et ces avions nommés « lolita express » afin de cacher leurs crimes. Dégueulasse !

  • Etats-Unis : Coup de tonnerre, le FBI lance la procédure RICO contre Hillary Clinton - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/11/etats-unis-coup-de-tonnerre-le-fbi-lance-la-procedure-rico-contre-

    Énorme ! Ce pourrait être le plus grand scandale politique depuis le Watergate, c’est vous dire l’ampleur des dégâts que pourraient occasionner les résultats de cette nouvelle enquête dans laquelle sont impliquées des personnes très proches de l’ancienne première dame américaine, Hillary Clinton, mais qui pourrait également ternir l’image duFBI.

    La procédure RICO (pour Racketeer Influenced and Corrupt Organizations Act) est tout sauf anodine, puisqu’il s’agit d’une Loi sur les organisations mafieuses et la corruption. A seulement quelques jours des élections présidentielles américaines, ce pourrait être un coup fatal pour la candidate qui, contrairement à ce que nous raconte la presse atlantiste, est au coude à coude avec un Donald Trump qui ne va pas manquer de saisir l’occasion pour lui asséner le coup de grâce.

    Comme le souligne un article de OuestFrance, l’ampleur du travail pour étudier des milliers de messages rend peu probable que le FBI parvienne à de nouvelles conclusions d’ici au 8 novembre, mais pour autant, quel que soit le résultat des élections, l’enquête en cours ne s’arrêtera pas pour autant, et ce pourrait être alors un mandat de courte durée pour Hillary.

    Le businessmen Trump déclare sans surprise (et à juste titre) de son coté que « Hillary aurait dû être condamnée il y a bien longtemps », et de plus en plus d’éléments tendent à le prouver. Quand on voit chez nous en France se représenter aux élections un Nicolas Sarkozy, dont la responsabilité est mise en cause dans de nombreuses affaires malhonnêtes, peut-t-on espérer voir la justice faire enfin son travail correctement ?

    J’aimerais pouvoir vous affirmer que oui, mais les grands mécènes qui tirent les ficelles de ces marionnettes ne sont certainement pas décidées à voir leurs plans échouer, et feront une fois encore tout ce qui est en leur pouvoir pour continuer en toute impunité. Que voulez-vous, on ne change pas le monde en signant des pétitions, et pour reprendre un autre passage de Ouestfrance citant une déclaration de Sean Spicer :

    On les a vus faire pendant 30 ans. Le zèbre ne va pas changer ses rayures...
    Le Veilleur

    Le FBI a activé la procédure RICO contre le crime organisé, pour rouvrir l’enquête sur Hillary Clinton

    Coup de tonnerre, revirement spectaculaire, à 11 jours de l’élection présidentielle, le FBI rouvre son enquête sur le scandale des emails d’Hillary Clinton.

    Selon les premières informations disponibles, des milliers d’emails assez préoccupants pour rouvrir l’enquête — alors que James Comey a décidé de ne pas faire inculper Hillary Clinton en juillet dernier malgré les charges accablantes — ont fait surface sur les ordinateurs et smartphone d’Anthony Weiner et de sa femme Huma Abedin.

    Huma Abedin, la personne la plus proche d’Hillary Clinton, son bras droit, sa confidente, sa conseillère, sa collaboratrice politique, est sérieusement mise en cause. Lors de l’enquête du FBI sur les emails, Abedin a été entendue sous serment, et a été amenée à fournir aux enquêteurs l’ensemble des appareils sur lesquels elle avait pu échanger des mails avec Clinton.

    Il semble maintenant confirmé qu’elle a menti aux enquêteurs, puisque des milliers d’emails ont été découverts, lors de l’enquête du FBI sur le second scandale sexuel qui implique son mari, Anthony Weiner.

    Quatre appareils : un ordinateur partagé avec son mari pédophile visé par une enquête du FBI pour s’être engagé dans des activités sexuelles avec une mineure, deux smartphones de Weiner, et un smartphone appartenant à Huma Abedin contenant des milliers d’emails ont été découverts.

    Tremblement de terre constitutionnel

    L’enquête va se prolonger bien au-delà de l’élection, ce qui fait qu’en cas d’élection, une présidente élue sera sous les projecteurs d’une enquête du FBI, et pourra être mise en accusation à tout moment. Quid de la validité des décisions qu’elle prendra ? Quid de sa légitimité ? Quid de l’image de l’Amérique, un nouveau Vénézuéla ?

    Hypocrisie et mensonge

    Après avoir appris que le FBI rouvre son enquête, Hillary Clinton a demandé que le policier fédéral rendu public les emails concernés.

    Étrange demande de transparence venant d’une femme qui a détruit plus de 30 000 emails, a chargé une société informatique d’effacer le contenu des disques dur des serveurs de mail, a fait détruire à coups de marteau, certains de ses BlackBerry, et a refusé pendant des mois de rendre public le contenu de ses emails, au prétexte qu’il s’agissait de mails de yoga ou d’organisation du mariage de Chelsea.

    Hypocrisie également de la gauche américaine en panique, qui maintenant accuse James Comey d’être vendu aux républicains, après avoir, en juillet dernier, déclaré qu’il est un grand homme, intègre, que l’Amérique doit être fière d’avoir à la tête du FBI.

    Hillary Clinton, qui n’est pas à un mensonge près, a déclaré que toute l’affaire était suspecte, car seuls les députés républicains ont été informés par le courrier de James Comey de la réouverture de l’enquête. En réalité, démocrates et républicains ont reçu sa lettre.

    Spéculations

    Au point où nous en sommes, avec le peu d’informations disponibles, on ne peut que faire des spéculations sur ce qui a pu motiver Comey de reprendre l’enquête. En voici quelques-unes :

    Il est sous une formidable pression de la part des agents du FBI dégoûtés qu’à lui seul il ait pu détruire la réputation de l’agence.
    Anthony Weiner, l’ex-député démocrate et mari d’Huma Abedin qui fait l’objet d’une enquête du FBI, et risque 15 à 20 ans de prison pour cette nouvelle affaire de pédophilie, a peut-être passé un accord avec le FBI : sa liberté ou une réduction très substantielle de peine contre les ordinateurs et smartphone qu’Huma Abedin a dissimulées aux enquêteurs. Ce peut être aussi, en partie, une vengeance contre Abedin qui l’a quitté en plein scandale.
    D’un autre côté, les emails peuvent n’être que des doublons de ce que le FBI a déjà découvert. Comey ne lâcherait pas une telle bombe atomique à 11 jours de l’élection. Mais que peuvent-ils bien contenir d’éléments nouveaux, alors que des dizaines de milliers sont passés entre les mains des enquêteurs sans que Clinton ne soit mise en accusation.
    Wikileaks s’apprête peut-être à publier des emails qui accusent Hillary Clinton si lourdement, qu’ils mettent directement en cause la probité de James Comey, déjà extrêmement fortement entamée par la légèreté avec laquelle il a conduit l’enquête, bafouant tous les standards de rigueur de l’agence.
    Les agents qui enquêtent dans le dossier Weiner ont peut-être trouvé des emails si compromettants que James Comey a craint qu’en refusant de rouvrir l’enquête, les documents fuiteraient à la presse, et ruinerait non seulement sa carrière, mais son futur, voire pire si Trump est élu.
    Beaucoup ont suggéré que James Comey n’a pas voulu recommander l’inculpation d’Hillary Clinton, car il ne voulait pas être celui qui influence une élection présidentielle. Son annonce, à 11 jours de l’élection, rend caduque cette hypothèse.
    Procédure de la loi RICO

    La Loi sur les organisations mafieuses et la corruption (RICO), votée en 1970, offre aux différentes agences chargées d’enquêter, un outil pour lutter contre le crime organisé, et permet de poursuivre et faire condamner toute personne impliquée dans une affaire de corruption ou de racket à propos d’une enquête en cours.

    Sont considérées comme activité de racket par la loi : la corruption, la contrefaçon, le blanchiment d’argent, le détournement de fonds, etc.

    Le chercheur Frank Huguenard, un chroniqueur et supporter de Bernie Sanders, a publié un papier dans le Huffington Post expliquant que « Hillary Clinton va être mise en accusation selon la procédure RICO ». Son article a été supprimé du site et son compte a été fermé par le HuffPost sans explication.

    Huguenard affirme que selon ses sources au sein du FBI, l’agence envisage de se servir de la procédure RICO contre Hillary Clinton.

    Carl Bernstein, l’un des journalistes du Washington Post qui a fait éclater l’affaire du Watergate contre Nixon dans les années 70, pense que le FBI ne rouvrirait pas l’enquête à moins que les documents qu’il a découverts sur les smartphones et l’ordinateur d’Anthony Weiner ne fussent pas « nucléaires ».

    Andrew C. McCarthy, l’ex procureur général en charge du dossier de l’attentat contre le World Trade Center en 1993 dans article publié dans laNational Review, affirme que :

    Mme Clinton semble avoir transformé le bureau du Secrétariat d’Etat en une entreprise de racket. Il s’agit d’une violation de la loi RICO — la Loi sur les organisations mafieuses et la corruption de 1971 — Code pénal sections 1961 et suivantes
    McCarthy poursuit :

    Sous la loi RICO, une « entreprise » peut être une association formelle ou informelle, légitime ou illégitime, entre plusieurs personnes —ce peut être une famille mafieuse, une fondation caritative, ou un département du gouvernement. Il y a racket [au sens de RICO] si ses affaires montrent une répétition d’activités de racket. 

    On entend par « répétition » le fait d’avoir violé deux lois fédérales ou plus, quand elles s’ajoutent à la liste des délits répertoriés dans l’enquête.

    Dans le cas présent, la liste des délits comprend la corruption, la fraude et l’obstruction de la justice. 

    La fraude consiste par exemple à avoir levé des fonds sous de fausses raisons (la fondation Clinton par exemple, qui aurait camouflé des dons ayant des retombées politiques illégales) et des comportements destinés à priver les Américains de leur droit d’obtenir un service honnête de la part d’un employé de l’Etat (par exemple en offrant des avantages à des personnes en échange de sommes d’argent). 

    La fraude et l’obstruction envers la justice peuvent être démontrées par de faux témoignages —qui peuvent être des déclarations publiques (par exemple « j’ai remis l’ensemble de mes emails professionnels au Département d’Etat ») ou des mensonges proférés à des employés du gouvernement (par exemple dissimuler des dons « humanitaires » reçus de pays étrangers après avoir promis de les divulguer, ou prétendre ne pas savoir que le symbole « » dans un document du gouvernement veut dire que le document est classé confidentiel).

    Les révélations de WikiLeaks au travers des emails piratés sur le compte email de John Podesta, le président de la campagne électorale de Clinton, accumulent les preuves que la fondation Clinton était organisée dans le but d’enrichir personnellement les Clinton en utilisant les pouvoirs dont disposait alors la Secrétaire d’Etat Clinton. Hillary a systématiquement conduit ses affaires sur un serveur email extérieur au gouvernement. Elle a fait de faux témoignages devant le public, devant la Maison-Blanche, devant le Congrès, devant les tribunaux, et devant le FBI. 

    Elle a détruit des milliers d’emails —alors qu’ils faisaient l’objet d’une demande du Congrès, et d’une demande au nom de la loi sur la liberté de l’information — et ce dans le but de dissimuler (entre autres) les interactions choquantes entre le Département d’Etat et la fondation Clinton.

    Selon la loi fédérale, ce sont les caractéristiques d’une entreprise de fraude, de corruption et d’obstruction prévues par la loi RICO.

    En cas de confirmation, l’obligation d’appointer un juge indépendant qui mène une enquête criminelle crédible est criante.
    Par Jean-Patrick Grumberg - Dreuz.info

    Le-veilleur.com - Article libre de reproduction à condition de laisser le lien pointant vers cette page

    Note

    Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

     Par Le-veilleur - Article libre de reproduction à condition de laisser le lien pointant vers cette page.

  • La guerre politique éclate à Washington - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/11/la-guerre-politique-eclate-a-washington.html

    La guerre politique éclate à Washington

    1 Novembre 2016, 10:52am |

    Publié par S. Sellami

    Une semaine seulement avant le jour des élections, la crise qui frappe la classe dirigeante et l’État américains, qui est marquée par des conflits internes et insurmontables, a éclaté en une guerre politique ouverte.

    La lettre envoyée par le directeur du FBI, James Comey, au Congrès vendredi dernier pour annoncer de nouvelles « mesures d’enquête » contre Hillary Clinton a mené les tensions sous-jacentes au point d’ébullition. Elle a mis à nu les conflits qui font rage au sein du FBI et de tout l’appareil de sécurité national.

    La lettre sommaire de Comey reconnaît que le FBI n’a pas réellement examiné de nouveaux courriels qui « semblaient pertinents » pour son enquête précédente entourant l’utilisation par Clinton d’un serveur de courriels privé pour ses affaires personnelles alors qu’elle occupait le poste de secrétaire d’État. L’agence, écrit-il, « ne peut évaluer à ce point-ci si ce matériel est important ». Cet aveu étonnant rend encore plus extraordinaire la décision de Comey de révéler publiquement la découverte de nouveaux courriels, onze jours seulement avant les élections.

    Dans une série de développements qui ont déboulé ce weekend, des responsables du Département de justice américain ont révélé s’être opposés à la décision de Comey d’envoyer la lettre, affirmant qu’elle violait un principe de longue date selon lequel aucune action du Département de justice ou du FBI qui puisse affecter un candidat ne devrait être entreprise moins de 60 jours avant une élection.

    L’équipe de campagne de Clinton et les démocrates du congrès ont fustigé la décision de Comey de rendre publique sa lettre à ce moment. Lors d’un rallye de campagne à Daytona Beach en Floride, Clinton a dit que le geste de Comey était « non seulement étrange, mais sans précédent ». Elle a aussi écrit sur « Twitter » que le « directeur du FBI Comey plie sous la pression partisane », suggérant que la lettre visait à rassurer les leaders républicains au Congrès opposés à la déclaration de Comey en juillet dernier qu’il n’y avait aucun fondement pour porter des accusations criminelles contre Clinton en lien avec l’utilisation de son serveur personnel.

    Le chef de la minorité démocrate au Sénat, Harry Reid, a envoyé une lettre à Comey dans laquelle il l’accuse d’avoir violé la loi interdisant aux employés de l’État d’utiliser leurs positions pour influencer le résultat d’une élection. « Je vous écris pour vous informer que mon cabinet a déterminé que ces actions violent possiblement la loi Hatch », a-t-il écrit. « Par vous actions partisanes, vous avez possiblement violé la loi ».

    Il a ajouté que Comey avait « appliqué de manière troublante deux poids deux mesures dans le traitement de cette information sensible, ce qui semble être une tentative claire de favoriser un parti politique par rapport à un autre », parce qu’il a renouvelé la controverse entourant Clinton tout en demeurant silencieux sur ce que Reid qualifie d’ « information explosive » liant supposément le candidat républicain Donald Trump aux responsables du gouvernement russe.

    Les propos de Reid s’inscrivent dans la propagande anti-Russie qui a été au cœur de la campagne de Clinton suite à la publication par WikiLeaks de dizaines de milliers de courriels et autres documents envoyés ou reçus par le responsable de la campagne, John Podesta, y compris des renseignements incriminants montrant comment Bill Clinton s’est servi de la Fondation Clinton pour être engagé et grassement payé à titre de conférencier auprès de grandes entreprises. Les porte-paroles de la campagne ont refusé de discuter du contenu des courriels, affirmant qu’ils ont été piratés par des agents du gouvernement russe et ensuite transmis à WikiLeaks dans le but de nuire à Clinton et aider Trump.

    NBC News a rapporté dimanche que le FBI a maintenant obtenu un mandat de perquisition pour passer au peigne fin les 650.000 courriels trouvés dans l’ordinateur portable de l’ancien membre du Congrès Anthony Weiner, l’ex-mari de la plus proche assistante de Clinton, Huma Abedin. Weiner fait l’objet d’une enquête du FBI pour avoir supposément envoyé des messages SMS au contenu sexuellement explicite à une jeune fille mineure.

    Le Wall Street Journal a donné plus de précisions, dans un article publié dimanche après-midi sur son site web, sur la crise interne explosive qui sévit au sein du FBI et qui a provoqué l’envoi de la lettre au Congrès par Comey. Selon cette explication, une lutte agressive prend place dans le FBI entre le FBI et le département de la Justice, non seulement sur l’enquête des courriels de Clinton, mais aussi sur d’autres enquêtes distinctes impliquant quatre bureaux régionaux du FBI (New York, Washington DC, Los Angeles et Little Rock en Arkansas) dans les activités de la Fondation Clinton.

    Il y a plus de huit mois de ça, des agents du FBI ont présenté à des procureurs du département de la Justice des plans pour une enquête plus agressive sur la fondation, mais leur proposition a été rejetée sous prétexte que les preuves étaient insuffisantes. Les bureaux du FBI ont tout de même continué leurs enquêtes, qui ont été intensifiées après l’arrêt de l’enquête sur les courriels de Clinton en juillet.

    L’article du Journal laisse entendre qu’une faction considérable au sein du FBI était convaincue que de hauts représentants du FBI tentaient de camoufler des activités criminelles d’Hillary et Bill Clinton, ou bien que des dissidents du FBI, dans des visées politiques, ont utilisé les ressources de l’agence pour miner la campagne présidentielle d’Hillary Clinton, ou même les deux.

    Lorsque de hauts représentants du FBI et du département de la Justice se sont opposés à ces enquêtes, une rébellion a éclaté, exprimée par des fuites au Wall Street Journal ciblant particulièrement le directeur adjoint du FBI Andrew McCabe, dont la femme a été candidate démocrate perdante au Sénat de l’État de Virginie l’an dernier. D’après certains reportages, Comey a envoyé sa lettre au Congrès la semaine dernière, car il était convaincu que l’information allait être rendue publique de toute façon par d’autres fuites venant de subordonnés au FBI.

    La guerre ouverte dans laquelle est entraînée Washington à la veille de l’élection présidentielle révèle à quel point le système politique au complet et l’appareil d’État lui-même sont rongés par des tensions et des conflits si profonds et intenses qu’ils ne peuvent être contenus dans le cadre traditionnel des élections bourgeoises. La convergence des crises économique, géopolitique, politique et sociale alimente ces tensions.

    Plus de huit ans après le krach de Wall Street de 2008, l’économie américaine et mondiale stagne, et l’on craint de plus en plus que les politiques des banques centrales visant à soutenir les banques et à faire grimper le cours des actions conduisent à une autre catastrophe financière. La crise économique alimente la colère et l’aliénation sociales envers tout le système politique, comme cela est reflété de différentes façons dans l’appui de masse pour la campagne anti-Wall Street du soi-disant « socialiste » Bernie Sanders, ou dans la campagne pseudo-populiste « les États-Unis d’abord » de Donald Trump.

    Vingt-cinq années de guerre sans interruption et quinze années de « guerre contre le terrorisme » n’ont pas permis aux États-Unis d’assurer leur hégémonie au Moyen-Orient et n’ont fait qu’augmenter les craintes au sein de l’élite dirigeante que l’impérialisme américain perd du terrain devant ses rivaux comme la Russie et la Chine. La confusion de la politique américaine en Syrie, en particulier, provoque d’intenses conflits et de sévères critiques envers cette politique, et plusieurs exigent une escalade majeure de violence militaire, non seulement en Syrie, mais à travers le Moyen-Orient. À ces demandes s’ajoutent les appels pour une confrontation plus agressive avec la Russie et la Chine.

    Le grave danger est que ces conflits sont menés à l’insu de la classe ouvrière par différentes factions de la même classe dirigeante réactionnaire. Sans l’intervention de la classe ouvrière en tant que force politique et révolutionnaire indépendante, luttant pour ses propres intérêts en opposition à tous les partis et factions de la classe capitaliste, la crise va entraîner inévitablement des politiques de plus en plus à droite au pays et des guerres toujours plus vastes à l’étranger, jusqu’à une nouvelle guerre mondiale.

    Le système bipartite capitaliste n’offre que deux options réactionnaires : le milliardaire fascisant Trump, qui exige une vaste augmentation des dépenses militaires et des formes de pouvoir autoritaire, et la multimillionnaire Clinton, la candidate favorite de Wall Street et de l’appareil militaire et de renseignement, qui poursuivrait et intensifierait les politiques de droite de l’administration Obama.

    Toutes les factions de l’élite dirigeante sont d’accord qu’il faut cacher à la classe ouvrière les conséquences de la crise capitaliste mondiale. Ce qui explique le caractère dégénéré de la campagne électorale bourgeoise, dans laquelle toute discussion sérieuse de la crise sociale et du danger de guerre est étouffée par le sensationnalisme des médias et un torrent de scandales sexuels et de propagande anti-russe.

    Le Parti de l’égalité socialiste se présente dans les élections américaines pour préparer la classe ouvrière aux convulsions politiques qui sont déjà en cours, avant même le décompte des votes le jour de l’élection. Nos candidats, Jerry White à la présidence et Niles Niemuth à la vice-présidence, expliquent sans relâche que les campagnes capitalistes visent à dissimuler la crise et désarmer les travailleurs. L’objectif premier de la campagne électorale du PES n’est pas la récolte de votes, mais la construction d’une direction politique dans la classe ouvrière pour les grandes luttes à venir.

    Nous exhortons tous les lecteurs du World Socialist Web Site à appuyer activement la campagne du PES. Il n’y a pas de temps à perdre. Il faut prendre position contre l’inégalité sociale, la répression politique et la guerre.

    Le PES et les Étudiants et jeunes internationalistes pour l’égalité sociale organisent une conférence ce samedi 5 novembre à l’Université Wayne State de Detroit, intitulée « Le socialisme contre le capitalisme et la guerre » (Socialism vs. Capitalism and War). Le but de cette conférence est d’établir les fondements politiques d’un mouvement contre la guerre impérialiste, à l’échelle nationale et internationale, basé sur la classe ouvrière et la lutte pour le socialisme. Venez participer à la conférence en vous inscrivant aujourd’hui.

    (Article paru en anglais le 31 octobre 2016)
    Par Patrick Martin et Barry Grey
    1 novembre 2016 http://www.wsws.org/fr

  • Le FBI insurgé, nouvel acteur majeur de USA-2016
    http://www.dedefensa.org/article/le-fbi-insurge-nouvel-acteur-majeur-de-usa-2016

    Le FBI insurgé, nouvel acteur majeur de USA-2016

    L’annonce faite par le directeur du FBI Comey de la réouverture de l’enquête sur Hillary Clinton (emailgate), cette fois en s’attachant au cas d’Huma Abedin et surtout de son mari (futur ex-mari, procédure de divorce en route) Anthony Weilner, constitue in extremis ce qu’on nomme depuis 1980 l’October Surprise d’une campagne présidentielle, cette fois de la campagne exceptionnelle USA-2016. Cette October Surprise est aussi exceptionnelle que l’électionUSA-2016 elle-même, par le désordre extraordinaire qu’elle apporte dans les derniers jours de la campagne.

    La question se pose avec insistance de savoir pourquoi Comey a fait cela, à onze jours de l’élection. Des sources ont affirmé qu’il avait agi contre l’avis de la ministre de la Justice Loretta (...)

  • Malgré un don de 12 millions de dollars, Hillary se dérobe et envoie Bill Clinton au roi du Maroc — RT en français
    https://francais.rt.com/international/28002-wikileaks--mohammed-vi-verse-hillary-clinton-maroc

    Alors que la campagne présidentielle américaine touche à sa fin, un nouveau scandale vient éclabousser la candidate démocrate. Selon les emails publiés par WikiLeaks, la Fondation Clinton a touché 12 millions de dollars de la part du roi du Maroc.

    La Fondation Clinton a recueilli un don de 12 millions de dollars de la part du roi du Maroc, selon une série d’e-mails diffusés le 20 octobre par le site WikiLeaks. D’après le site d’information américain The Daily Caller, Hillary Clinton s’est « arrangée pour obtenir un don de 12 millions de dollars de la part du roi du Maroc Mohammed VI » afin de financer son ONG, la Fondation Clinton. La même source affirme que la candidate démocrate a accepté d’organiser au Maroc l’édition 2015 de la Clinton Global Initiative (CGI), l’événement annuel de la fondation qui porte son nom.

    @realDonaldTrump $12 Million from Morocco ! #ClintonFoundation#PayToPlay#DrainTheSwamp#TrumpBookReports#NeverHillary ! pic.twitter.com/xPIj0PGkjK— vande_mataram (@Vande_Mataram) 21 octobre 2016
    Selon la chaîne américaine Fox News, les emails rendus publics ont été échangés entre Huma Abedin, Robby Mook et John Podesta, tous trois chargés de la campagne électorale de la candidate à la présidence américaine. Dans un email daté du 18 janvier 2015, Human Abedin écrivait à Robby Mook et John Podesta, « la condition à laquelle les Marocains ont accepté de recevoir la conférence était sa participation. Si Hillary Clinton n’en faisait pas partie, la rencontre n’allait pas avoir lieu ». Elle précise ensuite : « C’était l’idée de Hillary, notre bureau a contacté les Marocains et ils croient à 100% qu’ils font cela à sa demande. Le Roi a lui-même attribué environ 12 millions de dollars à la fois comme don et pour soutenir la rencontre. »

    En dépit de cet accord, Hillary Clinton a finalement décidé de ne pas se rendre à Marrakech. A sa place, l’ancien président Bill Clinton a ouvert la conférence au Maroc. Pourtant, selon Huma Abedin, l’absence d’Hillary Clinton allait « faire beaucoup de dégâts ».

    Ainsi, selon le quotidien marocain Telquel, parmi les donateurs ayant offert entre 500 000 et un million de dollars à l’ONG américaine figure le groupe Akwa, dirigé par le ministre de l’Agriculture Aziz Akhannouch. Des dons destinés « exclusivement aux activités de la CGI comme les adhésions, le parrainage et les frais de conférence », indique le site de la Fondation Clinton. Les antennes marocaines des banques BMCE et Crédit Agricole ont, elles aussi, contribué au financement de l’ONG avec des dons estimés entre 250 000 et 500 000 dollars. Attijariwafa Bank et la Banque centrale populaire ont, elles, donné entre 100 001 dollars et 250 000 dollars à cette même fondation.

    BOMBSHELL Report : Hillary Caught in $12 Million Quid Pro Quo With King Mohammed VI of Morocco https://t.co/KEPVblo6zI via @thepolitistick— Mike Cornwell (@mac2u) 21 octobre 2016
    Hillary Clinton sur la sellette
    Lire aussi
    Les soutiens de la Fondation Clinton auraient bénéficié des faveurs de la secrétaire d’Etat
    Suite aux révélations de WikiLeaks, Donald Trump a déclaré lors d’une intervention, « nous venons juste d’apprendre qu’Hillary Clinton a essayé de prendre 12 millions de dollars au roi du Maroc pour une apparition ». Le candidat républicain a également utilisé l’expression « more pay for play », qui désigne les situations durant lesquelles de l’argent est échangé contre des services. A plusieurs reprises, ce dernier a demandé la fermeture de la Fondation Clinton, remettant en cause les liens troubles qu’elle entretient avec certains pays « donateurs ». Selon ABC News, lorsque la candidate était secrétaire d’Etat, des sponsors de la Fondation Clinton auraient profité de sa position privilégiée. Les courriers dévoilés par WikiLeaks montrent qu’Hillary Clinton avait donné pour instruction de faire preuve d’une attention spéciale à l’égard des sponsors de la fondation ou de les aider dans l’organisation de rencontres. 

    International

  • #USA : Un Frère musulman membre du Conseil de sécurité nationale des États-Unis
    http://www.brujitafr.fr/article-usa-un-frere-musulman-membre-du-conseil-de-securite-nationale-des-

    Un document obtenu par Judicial Watch montre qu’un des membres du Conseil de sécurité nationale des États-Unis, Mehdi K. Alhassani (photo), est un membre des Frères musulmans. On le savait déjà pour • Huma Abedin, qui fut chef de cabinet adjointe d’Hillary Clinton au département d’État • Farah Pandith, déléguée du département d’État pour les communautés musulmanes • Arif Alikhan, assistant de Janet Napolitano au département de Sécurité de la Patrie • Imam Mohamed Magid, membre du Groupe de travail sur les extrémismes violents au département de Sécurité de la Patrie • Mohamed Elibiary, conseiller au département de Sécurité de la Patrie • Eboo Patel, membre du Conseil consultatif sur les partenariats basés sur la Foi • Rashad Hussain, conseiller du président (...)