person:ian brossat

  • A Cherbourg, les communistes « rament » face à la désillusion
    https://www.mediapart.fr/journal/france/170519/cherbourg-les-communistes-rament-face-la-desillusion

    Si Ian Brossat est « convaincu » que sa liste fera 5%, et a ravivé l’enthousiasme de ses troupes, à Cherbourg, où l’adjoint à la maire de Paris était en déplacement mercredi, la plupart des militants PCF redoutent une forte abstention. D’autres regrettent la division de la gauche.

    #GAUCHE_S_ #Ian_Brossat,_PCF,_élections_européennes_2019,_Cherbourg

  • Elections européennes : Nouvelle polémique pour un grand débat sur France 2 (20 Minutes)
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/16019-elections-europeennes-nouvelle-polemique-pour-un-grand-debat-sur-fr

    Pas terrible comme méthode, car je ne pense pas que les gens regarde un 2eme opus de l’émission, hors le vainqueur des élections est fortement corrélé au temps d’antenne, plus vous passer dans les médias et plus vous avez de chance d’être elu, emmanuel Macron en est le parfait exemple.

    Generation.s, le mouvement de Benoit Hamon, avait manifesté devant les locaux de France Televisions en mars 2019.

    -- VINCENT LOISON/SIPA

    A chaque grand débat télévisé sa polémique : plusieurs têtes de liste de « petits partis » aux européennes ont dénoncé ce mardi leur relégation « scandaleuse » en deuxième partie de soirée sur France 2 le 22 mai, quatre jours avant le scrutin. Certains d’entre eux y voient une « manipulation » politique, ce dont la chaîne s’est catégoriquement défendue, et Ian Brossat, tête de (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • Ian Brossat – « Même quand on n’en attend rien, on est déçu quand même ! » (Sud Radio)
    https://www.crashdebug.fr/diversifion/15961-ian-brossat-meme-quand-on-n-en-attend-rien-on-est-decu-quand-meme-s

    J’aime bien Ian Brossat il a été bien au dernier débat des Européenne, du reste le PCF est un des seul partis qui reste droit dans ses bottes depuis 10 ans, (voir plus), ils ont tout mon respect.

    Source : Youtube.com

    Information complémentaire :

    #En_vedette #Divers

  • « A #Paris, les #inégalités s’aggravent de manière abyssale », Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot
    https://www.lemonde.fr/smart-cities/article/2019/01/29/michel-pincon-et-monique-pincon-charlot-a-paris-les-inegalites-s-aggravent-d

    La singularité parisienne tient à ses poches de très grande #pauvreté. Les espaces collectifs que sont la rue, le métro chauffé, les passages ou les centres d’hébergement abritent beaucoup de pauvres à Paris. Il y a plus de 10 000 personnes sans domicile. Un ménage sur vingt touche le RSA [revenu de solidarité active]. En 2015, le taux de pauvreté y était de 16,1 %.

    Comment cette cohabitation entre très riches et très pauvres s’organise-t-elle ?

    Il y a, à Paris, un phénomène spectaculaire qui s’apparente à une objectivation spatiale de la lutte des classes. On a, d’un côté, les beaux quartiers à l’ouest et, de l’autre, les quartiers les plus populaires à l’est et au nord. Cohabitent au sein même d’une surface très réduite les richesses les plus insondables et les pauvretés les plus atroces. Mais elles ne se mélangent pas. Une des conditions indispensables à la reproduction des inégalités, c’est que les riches vivent entre eux, dans un entre-soi qui doit être très pur. C’est le cas dans plusieurs arrondissements parisiens, comme le 7e, le 8e, une partie du 17e sud, le 16e, surtout au nord, où l’on voit une concentration de richesse. Qui se prolonge dans les villes limitrophes, comme Neuilly-sur-Seine, Meudon (Hauts-de-Seine) ou Saint-Germain-en-Laye (Yvelines).

    On assiste pourtant à la gentrification des arrondissements du nord-est de Paris. Cette évolution conduit-elle à plus de mixité sociale ?

    A l’est, la population est en train de changer avec l’arrivée d’acteurs investis dans les nouveaux secteurs de l’activité économique et sociale, comme le design, l’architecture, les nouvelles technologies, les médias, le monde de la mode… Ces gens gagnent bien leur vie et sont souvent d’origine populaire, attirés par d’anciens logements ouvriers ou d’anciennes usines réhabilitées.

    Mais la mise en place d’une vraie mixité sociale reste sociologiquement très compliquée et ambivalente. On s’est rendu compte, dans nos études, que la proximité physique a plutôt tendance à exacerber la #distance_sociale. Les jeunes couples avec de bons salaires qui vivent à la Goutte-d’Or (18e) ne se mêlent pas aux familles issues de l’immigration, notamment pour la scolarité. La population blanche va à l’école privée, la population noire, à l’école publique. La violence symbolique est toujours là.

    De nouveaux acteurs économiques, comme Uber et Airbnb, sont en train de transformer le travail et le logement à Paris. A qui profitent ces plates-formes ?

    Elles ne profitent certainement pas à la population. Avec ces plates-formes, on assiste, à Paris comme dans d’autres grandes villes, à une aggravation de la déréglementation des rapports entre les êtres humains, à la destruction des contrats sociaux, fruit de luttes extraordinaires pour la protection de l’humain. On a franchi, avec elles, une étape de plus dans le néolibéralisme, où des entreprises ne sont plus obligées de payer des impôts à leur juste mesure, de réglementer leur profession, de respecter les arrêts maladie… C’est le règne de la loi du plus fort. Ces plates-formes sont en réalité un processus d’« esclavagisation » de jeunes qui ne trouvent pas de travail et prennent des risques fous pour livrer des pizzas à toute allure.

    Sociologiquement, comment cela modifie-t-il Paris ?

    Ce qui se passe est très grave. Sur les conséquences économiques d’Airbnb, le livre de Ian Brossat (Airbnb, la ville ubérisée, La ville brûle) donne des statistiques sur les effets négatifs, sur le prix des logements, sur la crise des hôtels… D’un point de vue sociologique, en favorisant la location à des étrangers ou à des provinciaux de passage, Airbnb empêche l’installation de Parisiens et l’enracinement de gens sur le territoire. Or, on a besoin de racines pour créer l’identité d’une ville.

  • La Mairie de Paris va rétablir l’encadrement des loyers
    http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2018/11/25/97002-20181125FILWWW00009-la-mairie-de-paris-va-retablir-l-encadrement-des-

    La mairie de Paris adoptera en décembre le principe d’un rétablissement de l’encadrement des loyers dans la capitale, annonce Ian Brossat, l’adjoint au logement de la maire de Paris dans un entretien au Journal du Dimanche.

    « Le prochain Conseil de Paris se prononcera le 11 décembre sur une délibération en ce sens », annonce-t-il dans le JDD. « Ensuite, il faudra que le préfet de Région prenne un arrêté établissant les niveaux de loyer dans Paris, c’est-à-dire un prix plafond au mètre carré, quartier par quartier ».

    L’encadrement des loyers a été suspendu il y a un an par un jugement du tribunal administratif.

    L’adoption de la loi portant évolution du logement, de l’aménagement et du numérique (Elan), validée par le Conseil constitutionnel ce mois-ci, ouvre la voie à la restauration du plafonnement des loyers, indique Ian Brossat.

    Selon lui, la suppression de l’encadrement des loyers en novembre 2017 a fait perdre à chaque Parisien 1500 euros par an perd en moyenne.

  • Les Gafa dans la ville : un quartier de Berlin repousse Google
    https://www.liberation.fr/debats/2018/11/02/les-gafa-dans-la-ville-un-quartier-de-berlin-repousse-google_1689452

    L’alliance inattendue entre les riverains anticapitalistes et de jeunes expats hacktivistes dessine le nouveau combat des années à venir contre l’irruption des géants du Web dans la ville.

    Il y a toujours de bonnes raisons de détester son voisin. A fortiori quand il s’appelle Google. Depuis deux ans, des affiches « Google ist kein guter Nachbar ! » (Google n’est pas un bon voisin), s’affichaient partout sur les murs du quartier berlinois de Kreuzberg. Après une longue et intense mobilisation, les riverains viennent d’obtenir une éclatante victoire qui résonne dans le monde entier : la société renonce à installer comme prévu un « Google campus » au bord du canal de Kreuzberg. Oui, un petit quartier peut à lui seul repousser un géant du Web.

    Au nom de quoi Google ne ferait-il pas un bon voisin ? Après tout, Google est propre, poli, pas trop bruyant et paye sans doute sa tournée à la fête des voisins. Le maire de Berlin, d’ailleurs, se montrait ravi de l’investissement de Google. La capitale allemande se targue d’être une nouvelle capitale européenne des start-up, une « Silicon Allee » capable de rivaliser avec Paris ou Londres, avec son vivier de jeunes créatifs venus du monde entier. Dans ce contexte, l’argent de Google est toujours le bienvenu et la ville cherche maintenant un nouveau quartier pour installer ce campus Google. Un élu du quartier voisin de Lichtenberg propose de loger Google (sans ironie aucune)… dans l’ancien QG de la Stasi. Un haut lieu du traitement des données personnelles.

    Le vrai problème c’était Kreuzberg, et sa sociologie si particulière. Ce quartier est toujours présenté comme le foyer historique de la contre-culture et de l’anticapitalisme berlinois. C’est oublier que depuis une dizaine d’années, le quartier s’est profondément gentrifié et internationalisé, devenu l’épicentre du Berlin hipster. L’arrivée de Google, dans des locaux de 3 000 mètres carrés, n’aurait pas fondamentalement changé la donne. Au début de l’année, Factory, un immense incubateur à start-up de 150 000 mètres carrés, a ouvert ses portes quelques centaines de mètres plus loin. Un projet financé en partie par… Google. Mais le combat contre le campus est devenu hautement symbolique en coalisant les deux populations très différentes qui peuplent maintenant le quartier : les anars allemands et la jeune génération d’expats. Pour les premiers, se battre contre Google est le prolongement naturel des combats contre la gentrification. Pour les seconds – qui sont ironiquement une force majeure de gentrification de quartier –, ce n’est pas tant une question de voisinage que de combat global contre Google.

    Le site Fuck off Google, porte-étendard de la lutte, a été monté par un hacktiviste français, ancien de la Quadrature du Net. Arrivé il y a deux ans, il se fait appeler Sergey Schmidt, en référence aux noms des deux fondateurs du moteur de recherche. Dans une interview donnée à Exberliner, il raconte qu’au départ, il n’osait pas aller aux « cafés anti-Google » dans une petite librairie anarchiste… parce qu’il ne parle pas assez bien allemand. Plus que la gentrification, Sergey Schmidt dénonce une entreprise qui pratique l’évasion fiscale et la collecte massive de données et veut imposer « un futur dystopique dans laquelle la fusion entre les humains et les ordinateurs est vendue comme inévitable ». Dans les réunions de quartiers, l’activiste français haranguait les riverains : « Ce n’est pas une gentrification normale. Ceux qui veulent transformer Kreuzberg en Silicon Valley ont une idéologie derrière ».

    L’alliance hétéroclite des anars berlinois et des hacktivistes expats préfigure ce qui sera un des grands combats des années à venir : la lutte contre l’invasion pernicieuse des Gafa dans les villes. « Quatre entreprises états-uniennes (Google, Apple, Facebook, Amazon), opérant partout dans le monde et disposant de moyens financiers colossaux sont en train d’investir nos quartiers. Après avoir complètement restructuré des filières entières – l’économie numérique, l’informatique, la musique, le livre, l’alimentaire – leur prochain terrain de jeu est déjà choisi : la ville », dénonce l’adjoint au maire de Paris Ian Brossat, dans son livre Airbnb, la ville uberisée. A Paris, l’élu communiste ne lutte pas (encore ?) contre Google mais contre Airbnb, qu’il accuse de vider les quartiers de ses habitants et de promouvoir une ville-Potemkine, un Disneyland pour visiteurs étrangers.

    Les théories quelque peu paranos qu’on pouvait entendre aux réunions anti-Google à Kreuzberg – « Cela commence avec un campus et ça se termine avec Google, propriétaire de tout le quartier, qui récolte les données des habitants » – ne sont plus si dystopiques que cela. A Toronto, une filiale de Google, Sidewalk Labs, a récupéré une vaste friche industrielle de 325 hectares, pour y développer un projet test de smart city, un SimCity géant où Google pourra construire des logements, des bureaux, des parcs et surtout placer des milliers de capteurs pour recueillir des données. Toronto pose le problème de l’irruption sans élection d’un acteur majeur qui pourrait prendre à terme le pouvoir sur la ville. A Seattle, Amazon a pris possession d’une partie du centre-ville pour construire son siège social. Avec de véritables ambitions urbanistes : « Nous ne bâtissons pas un campus, mais un quartier. » Le mot « campus » lui-même, qui a sans doute agité le chiffon rouge pour les activistes de Kreuzberg, est un terme utilisé par tous les géants du Web américains pour désigner leurs sièges sociaux et bien signifier leur intervention sur la ville.

    Le projet de campus berlinois était bien plus modeste mais a fini par prendre une grande importance symbolique. Chaque victoire d’un quartier, d’un voisinage contre un géant du Web va maintenant s’inscrire dans ce combat pour la suprématie sur les villes du futur. Google n’est définitivement pas un voisin ordinaire. Peut-être qu’il paye sa bouteille à la fête des voisins, mais il souhaiterait surtout payer le wi-fi à tout le monde. Et siphonner au passage les données.

    Vincent Glad

    #Google #Gafa #gentrification #fuck_off_google #dégooglelisons #Berlin

  • Vers une civilisation de la gratuité Observatoire international pour la gratuité - Septembre 2018
    http://appelgratuite.canalblog.com/archives/2018/09/21/36722740.html

    Alors que le vieux monde de la marchandisation systématique s’achève, expliquent les auteurs de cette tribune, il est temps de faire place à une nouvelle civilisation, celle de la gratuité économiquement, socialement, écologiquement et politiquement construite.

    L’Observatoire international de la gratuité (OIG) lance une mobilisation continue pour mettre la question de la gratuité du service public au cœur des prochaines élections municipales et de la reconstruction d’un projet global d’émancipation.

    Cette mobilisation se fait en trois temps forts : la publication début septembre du livre-manifeste #Gratuité vs #Capitalisme, signé par Paul Ariès au nom de l’OIG (éditions Larousse), le lancement d’un appel national le 1er octobre et l’organisation d’un forum national le samedi 5 janvier 2019 à Lyon.

    Vous pouvez signer cet appel en suivant ce lien : http://appelgratuite.canalblog.com/archives/2018/09/21/36722740.html

    Le vieux monde s’achève et ne peut prolonger artificiellement son existence qu’en sacrifiant le climat, les écosystèmes, les communs et plus d’un milliard d’êtres humains. Ce vieux monde crève de la marchandisation systématique de tout ce qui peut l’être. Il ne s’agit pas seulement d’un changement de politiques ni même de société mais de civilisation. Un autre monde existe déjà autour des expériences de gratuité qui se développent mondialement.

    Nous parlons bien sûr d’une gratuité construite, économiquement construite, mais aussi socialement, écologiquement, anthropologiquement et bien sûr politiquement construite. Le livre-manifeste Gratuité vs Capitalisme, signé par l’Observatoire international de la gratuité, rend compte de toutes les formes de gratuité existantes et à développer dans une perspective d’égalité sociale, de préservation du climat et des écosystèmes et de démocratie réelle. Comme nous y invitait le poète Rimbaud, il y a urgence à redevenir des voyants et à prendre conscience que des milliers d’ilots de la gratuité peuvent devenir demain des archipels et après-demain de véritables continents.

    Nous, toutes et tous, amoureux et amoureuses de la gratuité de l’#eau et de l’#énergie élémentaires, des #transports en commun urbains et des TER, de la restauration scolaire, des services culturels et funéraires, etc., nous clamons que l’heure est venue d’en finir avec une gratuité d’accompagnement du système, la gratuité pour les seuls naufragés, une gratuité qui ne va jamais sans condescendance ni flicage, pour passer à une véritable gratuité d’émancipation qui commence non seulement à démarchandiser, à démonétariser, mais aussi à sortir d’une conception individualiste des besoins. La gratuité est un chemin qui conduit à une société des usagers davantage maîtres de leurs usages.

    Nous voulons la gratuité du bon #usage face au renchérissement du mésusage. Pourquoi payer son eau le même prix pour faire son ménage et pour remplir sa piscine privée ? Ce qui vaut pour l’eau vaut aussi pour l’ensemble des communs.

    Nous voulons que la gratuité soit la condition pour repenser le contenu social, écologique, démocratique du #service_public dans le but d’en finir avec le capitalisme et son monde.

    Au moment où les débats fleurissent à propos des prochaines élections municipales, nous vous invitons à faire de la défense et de la promotion de la sphère de la gratuité un enjeu essentiel des prochains scrutins, nous appelons toutes les personnes de bonne volonté à partager les fruits des mille et une formes de gratuité et à coopérer pour faire pousser cette belle idée.

    http://appelgratuite.canalblog.com

    Les initiateurs de l’appel

    Paul Ariès (Observatoire international de la gratuité, OIG, rédacteur en chef de la revue Les Zindigné.e.s), Gabriel Amard (Co-président d’une association nationale de soutien à la gestion citoyenne et publique de l’Eau. Orateur national de la France insoumise), Danielle Simonnet (coordinatrice du PG, conseillère municipale de Paris), Eric Coquerel (coordinateur du PG, député France Insoumise), Viktor Dedaj (administrateur du site Le Grand Soir), Pierre Zarka (Observatoire des Mouvements sociaux, OMOS, Association des Communistes Unitaires/Ensemble !, ancien député communiste, ancien directeur du journal L’Humanité), Nathalie Perrin-Gilbert (Maire du 1er arrondissement de Lyon, conseillère municipale et métropolitaine de Lyon), Clémentine Autain (Députée FI, Ensemble !), Olivier Besancenot (dirigeant national du NPA), Jean-Michel Drevon, (Institut de recherche de la FSU), Alain Coulombel (secrétaire national adjoint EELV), Thomas Coutrot (économiste, ATTAC-France), Laurence de Cock (coordinatrice générale de la Fondation Copernic), Christophe Aguiton (sociologue, militant syndical et politique), Agnès Sinaï (Président de l’institut Momentum), Aurélie Trouvé (économiste et ingénieure, ATTAC-France), Francine Bavey (Coopérative Ecologie sociale), Myriam Martin (Ensemble !, Conseillère régionale FI d’Occitanie), Magali Giovannangeli (Présidente de la communauté d’agglomération d’Aubagne de 2011 à 2014), Pierre Khalfa (Fondation Copernic), Willy Pelletier (Fondation Copernic), Julien Bayou (EELV, Conseiller régional île de France), Maud Assila (secrétaire national du PG), Claudio Calfuquir, secrétaire national du PG), Laurence Pache (secrétaire nationale du PG), Sarah Legrain (secrétaire nationale du PG), Emilie Marche (conseillère régionale RCES, PG-FI), Jean-Christophe Sellin (secrétaire national du PG et membre du conseil régional d’Occitanie), Benoît Schneckenburger (Philosophe, FI), Mounia Benaili (PG), Corinne Morel-Darleux (Secrétaire national du PG et Conseillère régionale), Leila Chaibi (oratrice nationale de la FI, Co-fondatrice des collectifs jeudi noir et Génération précaire), Julien Poix (PG), Sophie Rauszer (PG), Theophile Malo (PG), Marie Laure Darrigade (PG), Hélène Le Cacheux (secrétaire national du PG), Fabienne Grebert (élue régionale RCES), Andréa Kotarac (Conseiller régional FI), Patrick Le Moal (Fondation Copernic), Noël Mamère (ancien député EELV et ancien Maire de Bègles), Patrick Farbiaz (Coopérative Ecologie sociale), Jean-Francois Pellissier (co porte-parole d’ ENSEMBLE !), Vincent Buard (Porte-parole de la cellule Ensemble ! des français de l’étranger), Serge Latouche (professeur émérite d’économie politique, courant de la décroissance), Germain Sarhy (village Emmaüs Lescar-Pau), Philippe Boursier (Fondation Copernic), Christine Poupin (porte parole du NPA), Denis Vichérat (co-président de la maison d’édition Utopia), Marc Humbert (Professeur émérite d’économie politique, vice-Président de l’association des amis des convivialistes), Pierre-François Grond, Sophie Wahnich (historienne), Jean Gadrey (économiste, ATTAC), Gustave Massiah (économiste, altermondialiste), Roger Martelli (historien, directeur de la revue Regards), Fabrice Flippo, Alain Véronèse, Jean-Louis Sagot-Duvauroux (homme de théâtre, penseur de la gratuité), Jacques Testart, Christian Vélot, Florent Bussy (philosophe et rédacteur les Zindigné.e. s/OIG), Thierry Brugvin (OIG, courant antiproductiviste), Bernard Gensane (administrateur du site Le Grand Soir), Maxime Vivas (administrateur du site Le Grand Soir)

    Les « premiers signataires »

    Ian Brossat (PCF, maire adjoint de Paris), Pierre Laurent (secrétaire national du PCF), André Chassaigne (Président des députés communistes à l’Assemblée nationale), Alain Bruneel (député communiste du Nord), Yvon Quiniou (philosophe), Raymond Zaharia (ATTAC, réseau Semences paysannes), Isabelle Granjon (conseillère municipale et conseillère du 1er arrondissement de Lyon), Elliott Aubin (Adjoint à la maire du 1er arrondissement de Lyon), Laurence Boffet (Conseillère du 1er arrondissement de Lyon), François Geze, Geneviève Azam (économiste, ATTAC-France), , Christine Bergé, Gilbert Rist, Didier Harpagès, Brigitte Giry (EELV), Sandrine Larizza (militante CGT, membre de la coopération intégrale du lyonnais), Tony Ferri, Jean-Pierre Garnier, Laurence Lyonnais, Laurent Paillard (Philosophe, rédacteur les Zindigné.e.s), Yann Fiévet (socio-économiste, rédacteur les Zindigné.e. s), Michel Husson (Economiste), LAURO Silvio (Adhérent à l’April pour la liberté de l’informatique, de l’information pour la coopération), Sylvie Larue (Association des Communistes Unitaires/Ensemble !), Roland Scheer (ACU/Ensemble !), Makam Rafatdjou (ACU/Ensemble !), Pierre Golberg (ACU/Ensemble !), Catherine Bottin-Destrom (ACU/Ensemble !), José Touar (ACU/Ensemble !), Pierre Cours-Salies (ACU/Ensemble !), Luc Quinton (ACU/Ensemble !), Christiane de Dryuer (ACU/Ensemble !), Patrick Daré (ACU/Ensemble !), Michel Mourereau (Observatoire des mouvements sociaux, OMOS), Bénédicte Goussault (OMOS), Benoit Borrits (OMOS), Daniel Vergnaud (OMOS), Josiane Zarka (OMOS), Laure Pascarel (co-Présidente de la maison d’édition Utopia), David Flacher (porte parole du mouvement Utopia), Jean-Pierre Hardy (membre d’Utopia, conseiller municipal d’Auzeville (31)), Franck Pupunat (co-animateur du mouvement Utopia), Jean-Luc Pasquinet (Objecteur de croissance), Enzo Traverso, Cyril CINEUX (Adjoint PCF au maire de Clermont-Ferrand en charge des transports), Martin Rieussec Fournier (cofondateur LJH et Generations Cobayes), Gilles Lemaire, Jean-Pierre Hardy (Conseiller municipal), Gérard Leras (ancien Vice-Président de la région Rhône-Alpes, Vice- Président d’AGTER), Pascal Franchet (président du cadtm France), Bruno Della Sudda (militant altermondialiste et autogestionnaire, membre d’Ensemble !-Nice), Pascal Boissel (psychiatre, Union syndicale de la psychiatrie), Catherine Samary, économiste, membre du Conseil scientifique d’Attac, Jérémie Nestel (fondateur de Libreacces), Patrice Grevet (Économiste, Professeur honoraire à l’université Lille 1), Josef Zisyadis (ancien député national suisse, Président de Slow food Suisse), Catherine Gonnet (OIG), Luc et Christian Terras (revue Golias), Simon Lecomte (OIG), Charlotte Belge (OIG), Michel Guibert (OIG), Maurice Levy (OIG), Camille Lecomte (OIG), Christian Sunt (objecteur de croissance, Décroissance Occitanie), Christian Causse (FI et militant CGT), Eliane Vioennot (linguiste), Benoit Reiss (codirecteur des éditions Cheyne et poète), Pierre Lafond (PCF), Michel Lepesant (Maison commune de la décroissance), Baptiste Mylondo, Chloé Landriot (enseignante, poétesse), Paul Zveguinzoff (psychologue clinicien, formateur et coordinateur de l’association Agir pour sa santé), Jean-Pierre Garnier (sociologue urbain), Jean-Luc Roques (Maître de conférence Université de Perpignan), Christopher Pollmann (Professeur des universités agrégé de droit public), Vincent Lhuillier (Maître de conférence en Economie), Sophie Ozanne (ancienne élue municipale NPA à Louviers), Olivier Tonneau (Enseignant-chercheur à l’université de Cambridge), Christian David (altermondialiste, ATTAC), Roger Winterhalter (Maire honoraire de Lutterbach, ancien conseiller régional et représentant de la Maison de la citoyenneté mondiale), Alain Desjardin, Jacques Bidet (Professeur émérite à l’université de Paris-Nanterre), Alima Boumédienne Thiery (avocate), Didier Epsztajn, Renda Belmallem (étudiante, objectrice de croissance), Willy Gianinazzi, Bernard Duterme (Centre Tricontinental), Abderrahim Afarti (bibliothécaire Paris), Emmanuelle Vibert (journaliste), Eliane Viennot (chercheuse et féministe), Benoit Reuss (éditeur et poète), Jean-Pierre Siméon, Nelly Pégeault, Loiseau Pierre., Antoine Math, chercheur, Janie Arnéguy (Conseillère Municipale Ensemble ! Nîmes), Noémie Moreaux (luthier), Gilbert Guilhem (CGT), Sylvie Colin, Lysianne Cavallo, Alice Grinand (coordonnatrice des communications au Comité de Solidarité/Trois-Rivières), Monique Kaiser, Pascal Taine, Guillaume Tanneux (FI) , Anne Quecy (retraitée EN), Caroline CHATEAUX, Elise Lowy, Olivier Montigny, José Tovar, Martine Auzou (enseignante retraitée), Didier Epsztajn, animateur du blog « entre les lignes entre les mots », Germain Anne (docteur en médecine), Catherine Peltier (Alternatiba et Attac 14), Dominique Bouchery (musicien, France Insoumise), Martin Rieussec-Fournier (co-fondateur #LesJoursHeureux et Générations Cobayes), Serge Seninsky, Jean-Luc FLAVENOT (Assistant de Conservation aux Archives Départementales du Rhône, Élu CGT des personnels du Département du Rhône, Membre du PCF), Stef Vincent, Juliette Bouchery (comédienne et auteure, Insoumise et membre de collectifs citoyens), Danielle Montel, Pierre Fauconnier (retraité, projets opensource et apiculture de loisir), Aurélien Murith, musicien, membre de la Fédération anarchiste, Sylvie Giosa (salariée précaire, membre de la SFEPM et du GMHL, associations pour la protection de l’environnement), Chrysis Caporal, élue à Champigny sur Marne (EELV), Françoise Boireaud (Citoyenne engagée et défenseuse syndicale CGT), Chantal Zamblera (psychologue à la retraite), membre de la France insoumise), Axel Bony (Professeur d’EPS, Militant Snep-FSU 91), Philippe Gastrein (agrégé en SVT, animateur de groupe d’action de la France Insoumise), Christophe Didion Employé de la fonction publique, Adhérent d’associations comme Attac, l’April et Sortir du nucléaire), Amandine Touzeau, Docteure en Biologie, Alain AUMONT, Pierre Goldberg, Hervé Gatignol, animateur bénévole de Lab’idouillerie, ressourcerie autogérée et atelier participatif (vélo, bidouille) de l’association Rien Ne Se Perd, Michèle Kiintz (ACU), Jean Brafman (LFI), Guillaume Dubourg, Brunet Marc (Attac 84), Hubert Nadin - Collectif citoyen du pays de Dieulefit, Monique et Jean-Pierre Jeannin, Claire Hilgers (Belgique), David LEMUHOT (Ingénieur formation), Clémence Dethier, Sylvain BERNARD, Pierre Namur, Jeanine Fradin, Bérangère Toussaint, Héléna Aerts, Michel Barthélémy, Michel G. Dehon (Belgique, Membre mpOC et du CADTM), Pauline Oppé, Jean-Pierre Quayret, Benjamin Roy, Cécile Daude (Maître de Conférences de Grec retraitée), Damien Pennetreau, Rosemarie OSTER-GRELLETY, Robin Pringels, Danielle Montel (OMOS, ACU, Technicienne pharmacologue Retraitée de SANOFI), Brigitte Bonnefille, Eric Soriano, Robin Gérard, Daniel Vergnaud, technicien, OMOS, Maxence GALLICE, Bruno THIERY, Pierre Sarramagnan-Souchier, Gérard Bertre (FI), Tereza Estarque (Institute d’ Étude de la Complexité), Bruno Cadez (Militant communiste), Jean-Jacques Pascal (Utopia), Jean Pires, Christian Demey, Anne Querrien, JP Denotte, Antoine De Santis (retraité), Damienne Derreumaux, DarrietLionel, Patrick flambard, Vincent Bruyère, Brun Ludovic, Marcel Lopez, Eric Goujot, Christophe BLANCKAERT, Liliane Guillerm , Franck Barske (anarchiste, décroissant, délégué syndical CGT),Valérie Carlenc, Gilles Guiniot, Jocelyne Prudhon, Joaquin Valdivielso (Université de les îles Baléares, Majorque, Spain), Jean-Michel Cléricali, Karinne Grennier, Michel Peyrache, Eole Bonneault, Jocelyne Guillochet, Simon Olivieri ( ingénieur commercial / Norvège), Fanny Dulin, Agnès Ricciardi, Maxime Malecki, Jean-Pierre Cattelain, Dominique Liot (Ex Robin des bois de l’énergie, Ex Monteur eRDF à la retraite ), Bertrand Dubard de Gaillarbois, Angela Bovo, Marco Candore, Cédric Azière, François Roux (FI Briançon), Chantal Behar, Odile VEILLERETTE, Claudie BLANC URBITA, Marie Pichevin, Pascal Bonnefond ( chercheur), Bernard Lombardo, Hafid El Mehdaoui, Patrice Moingeon, Jean-Pierre Gay (retraité - France Insoumise), Jean Lafont (Membre du Comité exécutif de Mouvement Ecolo), Lucile DAUMAS (Retraitée), Isabelle Catalan, Yves Jean, Nicole ROGER (Militante associative), Jean Paul VANHOOVE, François Bonnes, Etienne Adam syndicaliste militant des droits de l’homme Caen, Jean Rouveyrol, Alain steinberg, Bernard Clément, Marie-Line Clément, Anne Lamouille, Xavier Sengelen, Pierre-Yves Chatagnier, Catherine Peltier (retraitée, militante associative), Régine Pactat, Mohand ACHERAR (écologue et millitant altermondialiste), Philippe Bayer, Gwenhaël Blorville (docteur en sociologie et rédacteur en chef de La Gazette de Gouzy), Agnès Bonnaud , Valérie Dessey, Didier COUPEAU, Marie-Christine Callet, Jean-Michel Masson, Louis Moreau de Bellaing (membre du MAUSS), Laurent Eyraud-Chaume, comédien, Benoît de Cornulier, Caroline Guibet Lafaye (CNRS – Centre Émile Durkheim), Richard Larmenier, Pascal PAQUIN (Militant associatif), Bernard Clément (Mouvement politique Ensemble ! 52), François Caussarieu (mouvement ENSEMBLE ! ), Monique Demare, Vincent Buard, Claude Layalle, Daniel Lessard, Denys Piningre (Cinéaste documentariste)

    Repris par, entres autres :
    https://reporterre.net/La-gratuite-porte-de-sortie-du-capitalisme
    https://www.legrandsoir.info/vers-une-civilisation-de-la-gratuite-33870.html

  • « Ian Brossat nous insulte » : les Insoumis snobent la Fête de l’Huma
    https://www.nouvelobs.com/politique/20180913.OBS2339/ian-brossat-nous-insulte-les-insoumis-snobent-la-fete-de-l-huma.html

    Tout est parti d’un tweet posté mardi par Adrien Quatennens. « Les grandes causes des mouvements de populations sont connues : les conflits et guerres, les accords commerciaux inégaux et le changement climatique. Et on ne pourrait rien contre cela ? C’est faux. Nous pouvons agir sur ces causes », écrit le proche de Jean-Luc Mélenchon.

    Réponse immédiate de Ian Brossat, désigné chef de file du PCF aux élections européennes : « En 1939, mon grand-père juif a fui la Pologne pour échapper à l’antisémitisme. Heureusement pour lui, il est tombé sur des gens qui lui ont ouvert la porte, et non sur des doctes qui auraient disserté sur les 7 plaies d’Égypte avant de lui tendre la main. »

    On demandait récemment ce que Ian Brossat produisait comme pensée. Il sait produire des réponses de troll.

  • Je découvre, assez épaté, qu’il y a un certain « Ian Brossat » qui écrit dans le journal et qui, apparemment, est quelqu’un d’important en politique. Faut vraiment que j’essaie de suivre l’actualité, parce que ça devient gênant…
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2018/08/22/ian-brossat-si-l-extreme-droite-la-plus-xenophobe-progresse-partout-en-europ

    Ian Brossat, le chef de file du Parti communiste français aux européennes

    Dis, Seenthis, puisque tu sais tout : je dois en penser quoi, de ce jeune Papi Brossat ? Ça vaut le coup que je me renseigne, ou c’est comme ce type qui dirigerait le Parti socialiste (et dont le nom et la tronche m’ont une fois de plus échappés), c’est pas la peine ?

  • A Paris, Anne Hidalgo hésite sur sa stratégie face à Emmanuel Macron -
    (bel exemple de la misogynie appliqué à une femme au pouvoir)
    https://www.mediapart.fr/journal/france/050818/paris-anne-hidalgo-hesite-sur-sa-strategie-face-emmanuel-macron

    Parmi les nombreux reproches qui lui sont faits, figure la gestion de l’espace public. « On n’est pas bons là-dessus », confirme un élu de la majorité. « On a des progrès à faire », nuance le sénateur PS Rémi Féraud, ancien maire du Xe arrondissement, qui avait dirigé la campagne d’Anne Hidalgo en 2014. « Les Parisiens ont le sentiment d’une dégradation de leur espace public. Il faut reprendre le contrôle dessus », affirme de son côté Gaspard Gantzer. Entre la multiplication des rats – que la crue de la Seine de 2016 a fait remonter à la surface –, la recrudescence des « actes d’incivilité », la végétalisation des pieds d’arbre transformés par endroits en dépotoirs – 800 ont finalement été retirés –, les poubelles débordant de détritus, « les Parisiens considèrent globalement que la ville est plus sale », indique un proche.

    « Anne Hidalgo est dans les grands trucs, mais dès qu’il s’agit de concret, il n’y a plus personne », glisse Benjamin Griveaux. Accaparée par la candidature de Paris aux Jeux olympiques de 2024, l’édile a eu pendant plusieurs mois un agenda très international qui, aux dires mêmes des élus de sa majorité, a donné le sentiment qu’elle était loin des Parisiens et de leurs préoccupations quotidiennes. À ces difficultés s’est ajoutée une liste de « déconvenues » dont ses détracteurs se sont rapidement emparés, dessinant au fur et à mesure le portrait d’une maire à l’« autoritarisme excessif » et à la « gestion calamiteuse ».

    En l’espace de quelques mois, le « Hidalgo bashing » a infusé dans tous les cercles parisiens. Méprisée sous l’ère Delanöe, traitée de « concierge » pendant la campagne de 2014, Anne Hidalgo a, selon ceux qui la connaissent depuis longtemps, « une revanche à prendre ». « C’était très difficile pour elle d’exister dans l’ombre de Bertrand Delanoë, explique un ancien cadre de la Ville. La nécessité de tuer le père couvait depuis assez longtemps. Son erreur a été d’incarner elle-même l’autoritarisme , sans laisser son dernier directeur de cabinet [Raphaël Chambon, récemment remplacé par Frédéric Lénica – ndlr] le soin de s’en charger. »

    Rapidement, s’est installée l’image d’une femme « trop autoritaire » et « qui n’a pas une capacité d’écoute infinie (!!!!! irait on reprocher un truc pareil à un homme politique !?) ». « Sa méthode de gouvernance est trop verticale. Elle donne parfois l’impression d’avoir toujours raison et il lui arrive de faire preuve de dogmatisme dans la prise de décision (qu’est ce qu’on aurait entendu si sa gouvernance était horizontale et avoir parfois toujours raison c’est ridicule, c’est soit l’un soit l’autre) », indique le député « UDI, Agir et Indépendants » et conseiller de Paris, Pierre-Yves Bournazel, qui refuse cependant de participer au « Hidalgo bashing » (quelle hypocrisie, se souvenir de la trou-du-culsserie de ce Pierre-Yves Bournazel) . « J’ai des divergences claires sur sa gouvernance, mais je respecte sa personne et la fonction qu’elle occupe, dit-il. C’est une combattante. »

    Les attaques ad hominem, bien souvent teintées de misogynie crasse, ont atteint de tels sommets de violence que même ceux qui les ont proférées à l’époque ont depuis calmé de jeu. Dans l’opposition, mais aussi au sein de la majorité, beaucoup se sont agacés de voir la maire de Paris expliquer qu’on s’en prenait à elle uniquement parce qu’elle est une femme. « Le procès en sexisme est vrai, mais il reste minoritaire, confie l’un de ses proches. Par ailleurs, ce n’est pas à elle de le porter (Mais bien sur que si c’est à elle de le porter et tout·es citoyen·nes avec elle, quel est ce "proche" ennemi qui parle ? Encore Pierre-Yves Bournazel ? ) . Le mettre en avant comme elle fait, c’est aussi renforcer les critiques sur son incapacité à se remettre en question. »

    C’est magique, si elle relève la misogynie elle perd et si elle la relève pas elle perd aussi.

    #misogynie #femmes #politique #alliés #autoritarisme
    On notera la récurrence du mot autoritaire. Un peu plus loin on lui reproche au contraire d’être trop « souple » !

    « L’héritage d’organisation préfectorale est puissant ici, explique le premier adjoint, Bruno Julliard. Le fonctionnement est assez pyramidal, les éventuels conflits sont structurels. » Cette mécanique complexe nécessite un pilotage au cordeau, à l’image de celui qu’avait instauré en son temps Bertrand Delanoë, souvent décrit comme bien plus « technique » et « méthodique » que sa successeure. « Anne Hidalgo est assez souple. Certains le vivent comme un bordel quotidien et c’est vrai », glisse un autre élu de la majorité. D’autant que s’ajoute à ce mille-feuilles un certain nombre de conseillers dits « spéciaux » ou « stratégiques », qui savent rassurer quand il le faut l’édile, mais sont rarement de bon conseil.

    En fait non seulement Hidalgo est une femme qui gouverne mais elle s’oppose au kiki de tous les kikis :

    De Bernard Cazeneuve à Gérard Collomb, Anne Hidalgo n’a eu de cesse, au cours de son mandat, de mettre la pression aux ministres de l’intérieur sur les questions migratoires, jusqu’à engager avec le dernier d’entre eux une guerre ouverte sur les modalités d’évacuation des campements de migrants dans le nord-est de la capitale. « Collomb va être obligé de plier [sur la part de prise en charge par l’État – ndlr], car la situation n’est plus tenable pour des raisons d’ordre public », lance Ian Brossat.

    « il y a eu une rupture de confiance », explique un acteur du dossier. « Anne Hidalgo est très perméable à l’effet de cliquet, poursuit-il. Quand elle considère que la confiance est rompue, c’est fini. Elle a un caractère entier. C’est une qualité humaine, mais une faiblesse en politique. Elle ne peut excommunier les gens de cette façon. »
    (L’excommunication est une prérogative masculine ainsi que le carractère entier. Les femmes n’étant que des moitiés , des compléments probablement. )

    Plusieurs élus de la majorité le confirment : l’édile « a ses têtes ». « Tout dépend de la relation conjoncturelle qu’elle entretient avec les personnes. Ça manque de rationalité », dit l’un d’eux. Depuis l’élection d’Emmanuel Macron, Anne Hidalgo a pris soin d’atténuer son propos, tout en continuant à s’opposer à certaines décisions de l’exécutif. Ce fut le cas sur les mesures d’économie en matière de logement social – en octobre 2017, elle avait adressé une lettre aux locataires du parc HLM de la capitale pour les dénoncer. Ce fut encore le cas sur la question de l’Aquarius. « Le président de la République se dit très proeuropéen mais, sur la question des réfugiés, la France n’est pas au rendez-vous de son histoire », avait-elle déclaré au JDD, fin juin.

    (Les remarques entre parenthèse sont de moi.)

    Je relève aussi que toutes ces personnes qui crachent sur Hidalgo dans cet article sont des hommes à l’exception de la conseillère FI de Paris Danielle Simonnet qui est seule à ne pas faire d’attaque personnelle et finalement cible les communistes complices des liberaux alors que le collègue Jérôme de FI remet le curseur sur le coté « fasciné » de la maire de Paris. Tous ces hommes, quant ils parlent de la maire, qu’ils soient ses alliés ou ses ennemis, on voie pas la différence entre eux. Pour l’absence de femmes citées pour cracher sur Hidalgo, les femmes ont l’air d’avoir été oubliés par les deux autrice de ce texte. Car j’ai quant même souvenir que Pécresse ne s’est pas abstenu de ce coté.

    La conseillère FI de Paris Danielle Simonnet estime pour sa part qu’il est déjà trop tard. « La logique libérale a pris le dessus, dit-elle. Il y a un glissement de terrain vers la droite et à chaque fois les cocos se couchent. » « Anne Hidalgo est tiraillée entre sa culture de vieille gauche plurielle et son envie d’emboîter le pas aux macronistes, dont elle partage la fascination pour le privé, persuadée que le progrès s’y trouve », ajoute son collègue EELV, Jérôme Gleizes.

    @mona ca pourrait peut être te servir c’est une belle anthologie de #fraternité contre une femme au pouvoir.

  • Comment Airbnb devient le premier hôtelier de France | Alternatives Economiques, les graphiques sur le site :
    https://www.alternatives-economiques.fr/airbnb-devient-premier-hotelier-de-france/00084946

    En dix ans, la plate-forme de locations Airbnb s’est implantée dans 191 pays et propose désormais 4,85 millions d’annonces d’hébergement touristique. Ce qui en fait le premier site au monde dans ce secteur1. La France en est le deuxième pays utilisateur, en matière d’accueil et d’usagers. Selon nos données exclusives, on comptait 473 870 annonces dans toute la France, fin avril dernier.

    Pour les voyageurs, c’est une bonne affaire : à Paris, un logement Airbnb coûte en moyenne 99 euros la nuit, contre 139 euros dans un hôtel2. Les loueurs y trouvent aussi leur compte, comme en témoigne le développement des offres de logements. Le revenu moyen par hôte au cours des douze derniers mois s’élève à 3 960 euros. Et il ne s’agit que d’une moyenne… On s’éloigne ainsi sensiblement de l’économie dite « du partage », qui caractérisait les débuts d’Airbnb, où l’on était accueilli chez l’habitant qui louait occasionnellement une chambre pour arrondir ses fins de mois. De plus en plus d’utilisateurs de la plate-forme se professionnalisent, quitte à flirter avec l’illégalité.

    C’est ce que montrent les chiffres collectés par Murray Cox, « data activist » et créateur du site Inside Airbnb, qui a extrait, en exclusivité pour Alternatives Economiques, les données de la plate-forme pour plus de 22 800 communes comptant au moins une annonce Airbnb3.

    Paris est la ville qui compte le plus grand nombre d’annonces Airbnb actives au monde. Sur les 60 276 annonces4, 87 % proposent de louer un appartement entier. Une proportion qui grimpe à 89 % à Nice, 92,5 % à Antibes, 94,5 % à Cannes et qui frôle les 100 % dans certaines stations de ski. Les appartements entiers sont plus susceptibles d’être loués par des professionnels du tourisme que par des particuliers.

    Top 20 des communes où la proportion d’annonces Airbnb par rapport à l’ensemble des logements est la plus élevée
    Cliquez sur la carte pour avoir des informations détaillées

    Dans les communes comptant au moins 1000 logements selon l’INSEE

    Si l’on rapporte le nombre d’annonce Airbnb au nombre total de logement de la commune, ce sont les stations de ski, certaines communes de Corse et de Martinique qui sortent du lot. Ce qui laisse supposer que ces locations sont en réalité des locations « saisonnières », la plupart du temps proposées par des professionnels.

    Là où l’offre de logements Airbnb dépasse l’offre hôtelière
    Nombre d’annonces Airbnb de logements entiers vs nombre de chambres d’hôtel. Cliquez sur la carte pour avoir des informations détaillées
    ch. = chambres

    Dans un certain nombre de villes, l’offre de logements Airbnb dépasse l’offre hôtelière. C’est particulièrement frappant à Lacanau ou au Cap-Ferret. Mais ce phénomène ne concerne pas que les communes touristiques. C’est aussi le cas de grandes villes comme Lyon, Bordeaux ou Marseille. A Paris, en revanche, l’offre hôtelière reste prépondérante, mais de peu : on compte 73 annonces Airbnb pour 100 chambres d’hôtel.

    Là où les locations Airbnb sont louées le plus souvent
    Part de locations de plus de 90 jours dans l’ensemble des annonces de logements entiers. Cliquez sur la carte pour avoir des informations détaillées

    Dans les communes comptant au moins 500 annonces sur airbnb.fr

    Selon les données de Murray Cox, sur les 22 800 communes passées au crible, plus de 21 % des logements entiers ont été loués plus de quatre-vingt-dix jours ces douze derniers mois. A Paris, cette part s’élève à 25 %, mais elle grimpe à 42 % à Nantes, 43,5 % à Tours, 44% à Nancy, 46 % à Strasbourg, 47 % à Dijon, et culmine à 54 % à Reims.

    En France, on peut louer sa résidence principale sous forme de « meublé touristique » jusqu’à 120 jours par an. Au-delà, la résidence n’est plus considérée comme la résidence principale, sauf obligations professionnelles, raison de santé ou cas de force majeure. Or, si l’on veut louer sa résidence au-delà de 120 jours, il faut faire au minimum une déclaration de meublé touristique en mairie.

    « On ne peut plus nier le fait qu’aujourd’hui, Airbnb est devenue une multinationale comme les autres » Corporate Europe Observatory Twitter
    A Paris, dans les communes de la petite couronne, dans celles de plus de 200 000 habitants ou dans celles où tout simplement le conseil municipal l’a décidé, les loueurs doivent demander une autorisation préalable de changement d’usage : passer d’une résidence principale à une location meublée de courte durée. La loi impose aux plates-formes intermédiaires comme Airbnb de décompter le nombre de jours de location des résidences principales et, quand il s’avère que la location dépasse les 120 jours annuels autorisés, de suspendre l’annonce. Mais Airbnb ne le fait que pour les quatre premiers arrondissements de Paris.

    Ces données exclusives montrent d’ailleurs que 18 % des annonces d’appartements entiers à Paris sont publiées par des particuliers ou des professionnels qui mettent plusieurs logements en location, et que l’on appelle les multiloueurs. Les plus actifs d’entre eux gèrent entre 50 et 139 annonces. Dans les stations de ski savoyardes, c’est souvent plus de 70 % des annonces qui sont gérées par des multiloueurs ! Et cette part dépasse 50 % dans des villes touristiques comme Carcassonne, Colmar, Honfleur, Cannes, Lacanau ou Porto Vecchio.

    Là où la part des multiloueurs de logements Airbnb est la plus élevée
    Part des multiloueurs dans l’ensemble des annonces de logements entiers sur Airbnb. Cliquez sur la carte pour avoir des informations détaillées

    Dans les communes comptant au moins 500 annonces sur airbnb.fr

    « Ce sont autant de faisceaux d’indices de l’existence de locations illégales, mais aussi du fait que de nombreux appartements de location de courte durée phagocytent le marché de la location de longue durée », explique Murray Cox. « A Paris, nous constatons dans nos immeubles que des locations touristiques remplacent les locations pour des résidents permanents. Après avoir vu le quartier se vider de populations aux revenus modestes, va-t-on vivre une forme de désertification comme celle qui a déjà touché certains quartiers de Venise ? », s’inquiétait Marie-Odile Terrenoire, de l’association Aux 4 coins du 4, en mars 20175.

    Les villes à l’offensive

    Le développement d’Airbnb ne se fait pas sans heurts. Les hôtels contestent une concurrence qu’ils jugent déloyale. L’entreprise est aussi critiquée pour ses pratiques d’optimisation fiscale, consistant à domicilier son siège européen en Irlande, où le taux d’imposition des sociétés est très faible. Plus récemment, à Paris et dans d’autres grandes villes françaises, européennes et américaines, la montée en puissance d’Airbnb a soulevé l’opposition d’élus et d’habitants : ils accusent la plate-forme de renforcer la flambée des prix de l’immobilier et de retirer des logements du marché de la location « normale ».

    « Aujourd’hui, il y a une très forte demande de la part des Parisiens de régulation et d’encadrement », Ian Brossat Twitter
    A Paris, les hôteliers ont été pendant plusieurs années les principaux opposants aux plates-formes comme Airbnb. « Mais aujourd’hui, il y a une très forte demande de la part des Parisiens de régulation et d’encadrement », rapporte Ian Brossat, adjoint à la maire en charge du logement. La mairie de Paris a ainsi voté plusieurs réglementations depuis 20156 et augmente régulièrement les effectifs de sa brigade de contrôles. S’ajoutent des poursuites judiciaires : en 2017, des amendes à l’encontre de propriétaires parisiens ont été prononcées pour un montant total de 1,3 million d’euros. Résultat, entre septembre 2017 et janvier 2018, la mairie a observé une baisse de 11 % des annonces Airbnb à Paris. Ce que confirment les chiffres d’Inside Airbnb : on est passé de 61 152 annonces en février à 60 276 fin avril 2018.

    « Mais il y a un gros manque, insiste Ian Brossat, c’est la responsabilisation des plates-formes. » Jusqu’à présent, les poursuites judiciaires (à l’exception d’une première en février) sont à l’encontre des seuls propriétaires. Le décret qui prévoyait de sanctionner les plates-formes ne supprimant pas les annonces sans numéro d’enregistrement, suite à la loi « pour une République numérique » de 2016, n’a jamais été publié. « On m’a expliqué que c’était lié au droit européen et qu’Airbnb avait fait une telle pression sur la Commission européenne que l’on ne pouvait pas publier ce décret prévoyant des sanctions parce qu’on allait se faire retoquer au niveau de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) », affirme Ian Brossat. Le projet de loi Elan, pour « Evolution du logement, de l’aménagement et du numérique », présenté le 4 avril en Conseil des ministres, a néanmoins remis le sujet sur la table, en prévoyant des sanctions civiles à l’’encontre des plates-formes de location de courte durée à des fins touristiques qui ne respectent pas leurs obligations. « La France est l’un des premiers pays à responsabiliser les plates-formes au niveau national », souligne Thomas Aguilera, maître de conférences à Sciences Po Rennes-Arènes7.

    Un lobbying payant

    Mais le lobbying a repris de plus belle. L’argument d’une non-conformité au droit européen a été repris immédiatement après la présentation du projet de loi Elan par l’Union nationale pour la promotion de la location de vacances (UNPLV). « La directive e-commerce mentionne que nous, les plates-formes en ligne, sommes des médias, des hébergeurs d’annonces », assure son président, Timothée de Roux, également directeur général d’Abritel-HomeAway. Ce qui implique, selon lui, que les plates-formes ne sont pas habilitées à « faire la police », en excluant par exemple les loueurs qui ne disposent pas de numéro d’enregistrement. Quant à Airbnb, contactée par la rédaction, son porte-parole renvoie vers l’UNPLV.

    Dans un récent rapport, l’association Corporate Europe Observatory (CEO) a montré comment le lobby des plates-formes – notamment à travers l’European Holiday Home Association (EHHA) – s’active pour orienter l’interprétation des textes européens en leur faveur. L’EHHA a notamment déposé plainte auprès de la Commission européenne en septembre 2016, soit un mois avant l’adoption de la loi « pour une République numérique » dont le décret n’est jamais sorti. Quatre villes européennes (Paris, Berlin, Barcelone et Bruxelles) étaient visées, du fait de mesures de régulation jugées excessives par l’EHHA. Ce type de plainte, si les allégations sont avérées, déclenche une procédure de médiation entre la Commission et les pays concernés afin qu’ils se conforment au droit européen. Si la médiation n’a pas permis de régler le problème soulevé, la Commission peut être amenée à saisir la Cour de justice de l’Union européenne.

    « On ne peut plus nier le fait qu’aujourd’hui, Airbnb est devenue une multinationale comme les autres », écrit l’auteur du rapport de CEO en conclusion. Avec des méthodes de lobbying qui n’ont rien à envier à celles des Gafa. Dans l’ouvrage de Leigh Gallagher, le PDG de la plate-forme, Brian Chesky, affirmait d’ailleurs vouloir qu’« Airbnb devienne une entreprise technologique de "premier niveau" comme Google, Apple, Facebook et Amazon... ». L’entreprise ne communique toujours pas son chiffre d’affaires, mais a annoncé préparer son entrée en Bourse.

    1. Selon Leigh Gallagher, auteure de The Airbnb Story (Houghton Mifflin Harcourt, 2017).
    2. Moyenne pour une nuit Airbnb à Paris en mars 2018 et moyenne pour une nuit d’hôtel à Paris et petite couronne en 2017, selon l’Office du tourisme de Paris.
    3. Murray Cox récupère des données qui sont d’accès public sur le site d’Airbnb grâce à une méthode dite de « Web scraping » (récupération de données).
    4. fin avril 2018
    5. Table ronde sur les risques de désertification du 4e arrondissement de Paris, voir la synthèse sur https://lc.cx/m33E
    6. A Paris, il est interdit de louer sa résidence principale au-delà de 120 jours. Pour sa résidence secondaire, il faut obtenir un changement d’usage assorti d’une « compensation » en mettant en location un autre logement dans le même quartier. Il est obligatoire d’obtenir un numéro d’enregistrement en ligne et de le faire figurer sur l’annonce. La location est soumise à la taxe de séjour.
    7. Thomas Aguilera, Francesca Artioli et Claire Colomb mènent un travail comparatif sur la régulation des plates-formes de location touristique dans les villes européennes.

    #Airbnb #capitalisme_de_plate_forme #profitabilité_autogérée

  • A Paris, lourdes amendes pour des locations touristiques illégales
    https://www.latribune.fr/depeches/reuters/KBN1DX0BV/a-paris-lourdes-amendes-pour-des-locations-touristiques-illegales.html

    Près d’un million d’euros d’amendes au total ont été infligés depuis le début de l’année à Paris à des loueurs de meublés touristiques sur des plates-formes de réservation ne respectant pas le plafond légal de 120 nuitées par an, annonce Ian Brossat, adjoint au logement à la mairie de Paris, dans un entretien au Journal du Dimanche.

    « Depuis janvier,  nos 25 inspecteurs ont prononcé des amendes pour une valeur de près d’un million d’euros (14.000 euros en moyenne, concernant 68 logements) », précise l’élu communiste dans cette interview.

    Pour faciliter les contrôles, les propriétaires louant ponctuellement leur logement via des plates-formes numériques doivent désormais se déclarer en ligne auprès de la mairie, qui leur fournit en retour un numéro d’enregistrement qu’ils sont tenus de faire figurer sur leurs annonces depuis le 1er décembre.

    Evoquant un chiffre « insatisfaisant » de 15.000 inscrits sur le registre de la mairie, Ian Brossat souligne que l’intention de la municipalité « n’est pas d’embêter ceux qui louent leur propriété principale deux semaines par an, mais d’éviter que des appartements se muent en machines à cash. »

    « Depuis cinq ans, 20.000 logements ont ainsi été transformés en hôtels clandestins », souligne-t-il en prévenant que « la Ville ne laissera pas faire ».

    La plate-forme californienne Airbnb a confirmé mi-novembre qu’elle allait instaurer à compter de janvier 2018 dans les quatre arrondissements du centre de Paris une limitation automatique à 120 nuitées de location, alors que ce plafond fixé par la loi s’applique à l’ensemble du territoire français.

    « Cette multinationale américaine, dont je déplore aussi les pratiques douteuses en termes d’optimisation fiscale, doit comprendre que Paris, ce n’est pas le Far West  ! », prévient Ian Brossat.

    Interrogé sur l’éventualité d’un recours en justice contre Airbnb, l’élu parisien n’exclut pas cette option.

  • Triche carte scolaire : un parent d’élève répond à Libération - Arrêt sur images
    https://www.arretsurimages.net/breves/2017-09-24/Triche-carte-scolaire-un-parent-d-eleve-repond-a-Liberation-id20854

    Cette triche à la carte #scolaire, cette peur du #déclassement, et finalement cette stratégie de l’entre-soi, sont le sujet de notre émission de la semaine avec la sociologue Monique Pinçon-Charlot et l’adjoint à la Maire de Paris en charge du logement Ian Brossat. Sur la question scolaire, pour endiguer la fuite des bons élèves et favoriser de nouveau la mixité, Brossat a soutenu la fusion de deux collèges du 18earrondissement de Paris, l’un huppé, l’autre populaire. Une expérience trop récente pour disposer d’un bilan. Quant à cette triche, selon l’adjoint à la Maire, elle est l’œuvre des familles les plus riches, qui ont les ressources pour contourner la carte scolaire, quand les familles les moins aisées décident de mettre leurs enfants dans un établissement privé.

    #ségrégation_spatiale #sélection

  • En un an, les amendes pour location illégale à Paris se sont intensifiées
    http://www.lemonde.fr/logement/article/2017/08/11/airbnb-a-paris-les-amendes-sont-passees-de-45-000-a-615-000-euros-en-un-an_5

    Les amendes pour location illégale de meublés touristiques type « #Airbnb » se multiplient, à Paris. Pour les six premiers mois de 2017, trente et un propriétaires de la capitale ont ainsi été condamnés en justice à payer 615 000 euros d’amendes, a fait savoir à l’Agence France-Presse (AFP) Ian Brossat, adjoint PCF au logement à la Mairie de Paris, confirmant ainsi des chiffres révélés par Le Parisien.

    Au premier semestre 2016, les amendes s’étaient élevées à 45 000 euros, soit treize fois moins, atteignant 200 000 euros pour toute l’année. Les saisines par la Ville à la justice sont, elles, passées de 42 logements en 2016 à 128 en 2017, a précisé l’adjoint au logement.

    « Ces chiffres ne reflètent pas une explosion du nombre des locations proposées, mais l’efficacité des contrôles », a-t-il relevé. De plus, « nous constatons avec satisfaction que les juges ont la main plus lourde qu’auparavant », se réjouit l’élu parisien.

    Depuis novembre 2016, le montant maximal de l’amende a, en effet, été relevé à 50 000 euros, contre 25 000 auparavant. A Paris, la moyenne des amendes est passée de 10 000 euros en 2016 à 20 000 euros pour 2017, a détaillé M. Brossat.

    Comme toutes les grandes villes touristiques, Paris multiplie les initiatives pour lutter contre les locations meublées touristiques illégales qui se développent au détriment du secteur hôtelier, favorisent la spéculation immobilière, vident certains quartiers de leurs habitants et provoquent des désagréments quotidiens pour les autres. Ainsi, une équipe de 25 agents de la Direction du logement et de l’habitat contrôle les immeubles.

    Le Conseil de Paris a, en outre, voté, au début de juillet, l’instauration d’un numéro d’enregistrement, obligatoire à partir de décembre, pour toute personne désirant louer son appartement sur une plate-forme numérique. Quant à la durée limite de location touristique, actuellement fixée à cent vingt jours par an, la Ville souhaiterait qu’elle soit réduite.

    Quelque 100 000 annonces sont proposées à Paris, toutes plates-formes confondues. Paris est pour Airbnb l’un des premiers marchés du monde, avec 65 000 logements revendiqués.

  • L’adage «Don’t feed the troll» ne fonctionne pas toujours | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/134282/adage-dont-feed-troll

    Ces derniers temps, trois cas de harcèlement ont retenu mon attention.

    Flo Marandet, prof d’espagnole, la trentaine, mariée, militante féministe active sur les réseaux sociaux. En juillet dernier, elle commence à recevoir des messages d’insultes, appels au viol et tout le toutim. On appelle ça, « le Classico ». Elle décide de les ignorer selon l’adage qui veut qu’on ne doit pas nourrir le troll, autrement dit lui accorder la moindre attention. Ça se calme certains jours mais ça finit toujours par redémarrer. Au bout de cinq mois de harcèlement, elle change alors de stratégie et décide de porter plainte. Elle l’annonce sur sa page Facebook. En l’apprenant, les agresseurs franchissent allègrement plusieurs degrés dans l’intimidation pour qu’elle retire sa plainte. D’abord, les menaces redoublent. Exemple : « Hé si tu lis ce message salope, fais attention à toi, ici on n’a rien à perdre tu vois. Si y’a un mec qui chope ton adresse, tu risques de prendre cher alors je te conseil vivement de retirer tes menaces futiles sur Facebook éspèce de trainée, on n’a peur ni de la justice ni de toi. »

    Ensuite, ils la dénoncent pour propos antisémites (qu’elle n’a jamais tenus évidemment) auprès de la Licra qui ne tombe pas dans le panneau. Ils contactent alors le collège où elle travaille pour la dénoncer. Elle serait antisémite, elle pénaliserait les garçons, elle tiendrait des propos militants en cours etc. Ils contactent également le rectorat, et même des parents d’élèves. Elle n’a pas retiré sa plainte mais elle est terrorisée. Elle vient d’obtenir 8 jours d’ITT et une prescription d’anxiolytiques. La journaliste de LCI qui a publié un article sur cette affaire a elle-même subi un déferlement de promesses de viols.

    Caroline de Haas, également militante féministe. En janvier 2016, elle est aussi victime de messages d’insultes, appels au viol, menaces. 200 messages par minute. Elle hésite un peu mais décide de porter plainte pour être en accord avec ses principes, elle qui répète régulièrement aux victimes de harcèlement de ne pas laisser faire. Elle poursuit deux personnes, pour des messages sur Facebook et Twitter, comme « va te faire violer par tes migrants salope de collabo tu te feras raser la tête poufiasse ». Mais là, surprise. Le parquet classe l’affaire en non-lieu. En fait, les deux entreprises –Facebook et Twitter– ont refusé de fournir les IP des profils en question, sans aucune explication. Ils ne « commentent pas les cas particuliers ». Et sans identification possible, fin de l’histoire. Résultat pour Caroline de Haas : pas mal d’argent et de temps perdu. Et un terrible sentiment d’impuissance.

    Ian Brossat, la trentaine, est élu communiste de la ville de Paris, et homosexuel. Lui aussi reçoit des dizaines de messages d’insultes et menaces de mort et viol. Comme Flo, il choisit de les ignorer. Mais au bout de deux ans, il en a ras le bol. Il se rend compte que l’adage d’internet ne semble pas fonctionner. Il décide de porter plainte en avril 2015, il en fait une action politique pour dénoncer l’homophobie, pour tous ceux qui ne peuvent pas, ou n’osent pas le faire. Le procès vient d’avoir lieu.Ian Brossat avait choisi de poursuivre deux comptes précis. David Perrotin a suivi l’audience pour Buzzfeed. Il raconte qui sont les harceleurs. Un homme de 37 ans, banquier au chômage. Il a écrit notamment : « Salut la petite fiotasse, alors tu t’es bien fait enculer dernièrement par le fion lol ?! » Message qu’il explique ainsi : « J’étais mal réveillé, c’était un lundi matin, c’était par rapport à la politique HLM de la ville de Paris. Je plaide l’immaturité et la bêtise. »

    L’autre accusée est une femme, Nadia A., absente à l’audience parce que déjà incarcérée pour une autre affaire. « Ton cul est réservé ce soir ? On devine par qui ? SALE PD. HONTE SUR VOUS TOIT BOUR MOI LE CUL PLAINTE UMP PENAL. » Elle plaide : « J’ai tweeté cela car Ian Brossat est très arrogant sur Twitter. Dès qu’il n’est pas d’accord, il bloque » et « Je n’ai pas mesuré la portée et le sens de mes propos. » Deux à trois mois avec sursis ont été requis.

    #harcèlement #sexisme #misogynie #homophobie #culture_du_viol

    • a la fin de cet article un texte sur la bienveillance de twitter vis à vis des harceleureuses.
      https://www.buzzfeed.com/charliewarzel/twitter-echoue-depuis-dix-ans-a-lutter-contre-le-harcelement

      Depuis toujours, ou presque, Twitter a non seulement fait preuve de tolérance vis-à-vis du harcèlement et des discours haineux, mais pour ainsi dire tout mis en œuvre pour les encourager. Aujourd’hui le réseau social a une croissance en berne et des utilisateurs de plus en plus remontés. Comment la plateforme qui se posait en « champion de la liberté d’expression dans le parti pour la liberté d’expression » compte-t-elle régler le problème ? BuzzFeed News a recueilli les témoignages de ceux qui tentent de répondre à cette question depuis bientôt dix ans.

      #zuckerberk

    • Oui ce que tu dit est conforme à ce qu’explique le texte sur buzzfeeder. Les personnalités publiques sont les seuls pour lesquels il peu y avoir un politique de modération anti-harcelement. Pour les particulier.e.s le texte dit que Twitter ne fait rien du tout. Pour le cas de Macron Ca doit être un effet de sur protection certainement opportuniste, car les boîtes du genre Twitter doivent bien aimer le neo-liberalisme décomplexé de ce mec et toutes les défiscalisation que ce fourtiquet va leur offrir. du coup pas touche au Macron, c’est leur Grisbi.

  • Ils sous-louaient leur HLM sur Airbnb : expulsions en série à Paris - Rue89 - L’Obs
    http://rue89.nouvelobs.com/2016/03/31/ils-sous-louaient-hlm-airbnb-expulsions-serie-a-paris-263607

    C’est interdit mais selon Le Parisien, au moins 143 adresses sont concernées à Paris. Le phénomène est apparu depuis au moins deux ans, explique à Rue89 Ian Brossat, l’adjoint chargé du Logement et de l’Hébergement :

    « Les bailleurs sociaux nous font part d’un certain nombre de cas depuis 2014 de locataires qui sous-louent leur logement social. Notre recommandation est d’être intraitable : il est inacceptable que des logements financés en partie sur fonds publics fassent l’objet de sous-location illégale. »

    Les fraudes découvertes ont permis de récupérer plusieurs centaines de logements : « Depuis 2014, il y a eu environ 300 procédures d’expulsion pour sous-location illégale (via différentes plateformes, pas uniquement Airbnb). Elles n’ont pas toutes été jusqu’au bout : il arrive que le locataire renonce à son bail de lui-même, ce qui met fin à la procédure. Le résultat est le même pour nous : le logement est récupéré. »

    La gaffe d’un touriste
    A l’origine de ces procédures : des « signalements » effectués auprès des bailleurs sociaux par des gardiens, des voisins ou des maires d’arrondissement. Chez Paris Habitat, le plus gros bailleur social de la capitale, on a même eu le cas d’un touriste qui s’est innocemment adressé au gestionnaire de son immeuble pour réclamer une réparation... ce qui a fait découvrir la fraude.

  • Logement social parisien : gabegie et usine à gaz à tous les étages | Contrepoints, Nathalie Nafy et h16
    http://www.contrepoints.org/2015/12/16/232962-logement-social-parisien-gabegie-et-usine-a-gaz-a-tous-les-etag

    Depuis des années, le discours est le même : Paris perdrait ses #pauvres et ses #classes_moyennes à cause de propriétaires trop méchants. Il faut donc protéger les #locataires de leurs griffes, ce que s’emploie ensuite à faire le législateur en pondant loi absurde sur loi absurde, quitte à corriger ensuite ses nombreuses erreurs… par d’autres lois. Et comme les autres, sœur Anne, bourgmestre parisienne, est partie en croisade à coup de lois.

    La dernière invention de la #Mairie_de_Paris, le dispositif « #multiloc’ » en est l’illustration la plus absurde puisqu’on prétend ainsi ramener les classes moyennes intramuros en payant les propriétaires pour qu’ils leur louent leurs logements. Et dans le même temps, la mairie a aussi lancé une politique de récupération/expropriation des chambres de bonne inoccupées, au prétexte qu’un million de mètres carrés seraient inutilisés dans les beaux quartiers.
    Toute l’idée derrière ces bricolages législatifs est de pousser à la #mixité_sociale puis de se féliciter bruyamment des dispositifs permettant soi-disant d’y arriver. Sur le site du parti socialiste on se glorifie ainsi qu’un immeuble social de 51 logements ait vu le jour près de la place Vendôme (1er arrondissement) et des Champs-Élysées (8ème). On apprend aussi qu’avenue de La Motte-Piquet au cœur du 7ème arrondissement, la Mairie de Paris a racheté un immeuble à 18.000 euros du m2 afin de faire vingt logements sociaux dont certains avec terrasses et balcons. Il sera possible pour une famille d’obtenir un logement de 89m2 avec vue somptueuse sur la tour Eiffel pour 900 euros par mois, charges comprises.

    Maintenant, le contribuable parisien tiquera peut-être un peu sur le fait de loger quelques familles seulement, sous prétexte de mixité, en pleine crise du #logement et à un tel prix. Par extension, il pourra calculer ce qui lui en coûtera au final lorsque la mairie sera parvenue aux 30% de logements sociaux fixée par la loi SRU, et bien se rappeler ce que scande le communiste [P"c"F] Ian Brossat, adjoint chargé du logement, qui martèle obstinément que « Les #logements_sociaux ne doivent pas être cantonnés dans le nord-est de Paris, nous devons faire de la mixité sociale partout ».

    Encore que la notion de mixité sociale à Paris fait parfois doucement sourire.

    Prenez le dispositif multiloc’, ou celui de réappropriation des chambres de bonne : normalement à destination des « classes moyennes », les petites lignes d’explication dévoilent une version très socialiste de ces dernières. Avec des revenus inférieurs aux plafonds du logement intermédiaire (41 000 euros pour une personne, 62 000 euros pour deux et 90 000 euros pour quatre), on comprend aisément qu’avec l’impératif de gagner trois fois le montant du loyer, ne seront retenus que les locataires les plus aisés et non les plus modestes.

    Quant aux HLM, leur mode d’occupation est très révélateur.

    En 2010 un article de la Tribune nous apprend que

    « (…) dans Paris, 31,4 % des locataires du parc locatif social parisien comptaient à la fin 2007 parmi les 30 % des ménages les plus #riches de France »
    Décidément, le social se niche vraiment à des endroits insoupçonnables. Mieux encore, si l’on s’amuse à lister des politiciens ou des hauts fonctionnaires qui occupent de tels logements, indépendamment de leur tendance politique, on obtient une énumération pléthorique, étayée par des scandales réguliers, que ce soit avec la gauche, avec la droite ou même le centre, personne n’est épargné.

    Un article du Monde de décembre 2013 commençait même un début de liste d’élus parisiens, toutes tendances confondues, en HLM et indiquait que les politiciens concernés « (…) invoquent en général la « précarité » de leur statut et leurs difficultés à se loger dans le privé de ce fait », ce qui ne fera sourire qu’au lendemain d’élections charnières, et encore.

    Il faut s’y résoudre, les chiffres sur l’occupation des logements HLM en région parisienne montrent un curieux paradoxe : en 2011 par exemple, 47% des locataires HLM ont des revenus supérieurs d’au moins 60% au plafond de ressources , alors que dans le parc privé, 36% des locataires ont des revenus inférieurs à ce plafond. En 2009, un des locataires HLM avait même déclaré 256.000 euros de revenus. Ces chiffres sont connus, et même commentés dans un rapport de la Cour des comptes d’avril 2015 qui y souligne que « les bailleurs franciliens ont tendance, pour équilibrer leurs opérations, à privilégier les logements du type prêt locatif social (#PLS), assortis des niveaux de loyers les plus élevés, au détriment des logements de types #PLAI et prêt locatif à usage social, accessibles aux plus modestes. »
    Ce n’est pas tout. Ce même rapport précise ainsi que « les subventions et les efforts se sont concentrés dans les zones où le coût de construction est le plus élevé et le foncier le plus rare. Ces contraintes ont souvent conduit à acquérir et conventionner des logements existants pour leur donner un statut social, sans accroissement de l’offre globale, ni modification du peuplement quand les immeubles étaient occupés. On observe en outre une part importante de petits logements au détriment des logements familiaux, car ils sont comptabilisés de la même manière dans les statistiques. »

    #Ville_de_Paris À #parti_de_notables, politique de la #rente

  • Paris compterait 100.000 chambres de bonne inoccupées
    http://immobilier.lefigaro.fr/article/paris-compterait-100-000-chambres-de-bonne-inoccupees_bc7d19a4-9

    Selon une étude réalisée pour la #ville_de_Paris, la capitale disposerait d’un million de m² vides sous forme de chambres de bonne. Après travaux, elles pourraient accueillir de vrais logements habités selon la municipalité.

    A ce rythme-là, il y aura bientôt trop de logements disponibles dans la capitale... La Mairie de Paris n’en finit plus de trouver de nouvements « gisements » et autres « viviers » de mètres carrés inoccupés. Après les locations destinées aux touristes incitées à revenir sur le marché locatif traditionnel et les projets de surélévation des toits de Paris, ce sont désormais les #chambres_de_bonne qui tiennent la vedette.
    Selon une note de l’Atelier parisien d’urbanisme (Apur) dévoilée par le Journal du Dimanche, la capitale disposerait de 100.000 chambres de bonne inoccupées, soit un potentiel d’un million de mètres carrés à valoriser. Un chiffre que la note détaille de la sorte : sur un total de 114.400 chambres de bonne au dernier étage des immeubles bourgeois construits entre 1850 et 1914, seulement 17.251 très précisément seraient habitées d’après le recensement de 2011 réalisé par l’Insee. « C’est un ordre de grandeur qui me semble plausible au vu des 1,4 million de logements que compte la capitale, admet Gilles Ricours de Bourgies, président de la Fnaim Paris Ile de France. D’ailleurs, certains règlements de copropriété interdisent de louer à des personnes extérieures à la famille des occupants du lot principal. »
    La moitié des chambres de service comptent moins de 9 m²

    Parmi les explications possible de ce phénomène, il y aurait notamment une question de taille. Si la surface moyenne de ces « chambre de service » s’établit à 10,5 m², plus de la moitié d’entre elles (58.300 comme le relève le JDD) mesurent entre 5 et 8 m² et ne peuvent donc être louées car elles se situent sous le « seuil d’habitabilité ». Evidemment, bon nombre de ces chambres ne seraient pas louées tout simplement car elles sont en trop mauvais état, nécessitent des travaux d’isolation, la création d’une salle d’eau, etc. « 
    Forte de ce constat, la ville de Paris ne compte pas en rester là. La première possibilité pour valoriser ce « gisement » consisterait à étendre le dispositif Multiloc’ aux chambres de bonne. Cette formule lancée récemment permet déjà d’aider les propriétaires de studios, 2 pièces et petits 3 pièces à effectuer des travaux et remettre leur logement en location moyennant un engagement à pratiquer pendant 3 ans un loyer inférieur aux prix du marché.
    Quant à la seconde piste, elle correspond parfaitement à la marotte de Ian Brossat, adjoint communiste chargé du logement : multiplier les HLM dans la capitale, surtout dans les beaux quartiers. D’où le projet de créer ponctuellement des logements sociaux grâce à une vague d’acquisitions réalisées par les bailleurs sociaux auprès de propriétaires prêts à vendre leur bien.
    « Bon nombre de chambres de bonne pouvant être regroupées l’ont déjà été par les propriétaires particuliers, estime Gilles Ricours de Bourgies. La piste du logement social me semble donc difficile à exploiter. En revanche Multiloc’ est une piste intéressante car les chambres inoccupées nécessitent de gros travaux comme des raccordements au réseau d’eaux usées. » Selon le JDD, une étude d’ingénierie sur la réhabilitation de ces chambres de bonne parisiennes réalisée par la Société de requalification des quartiers anciens et l’Apur doit être remise au premier semestre 2016.

    #logement

  • En grève depuis six semaines pour dénoncer leurs conditions de travail et des « salaires de misère » chez OMS Synergie, sous-traitant de l’office HLM Paris Habitat- Ration
    http://www.liberation.fr/france/2015/11/01/paris-habitat-confronte-a-un-grand-remous-menage_1410479

    ...une cinquantaine d’agents d’entretien sont assignés à comparaître par leur employeur ce lundi.

    Paris Habitat confronté à un grand remous ménage

    « Condition du progrès », selon François Hollande, le dialogue social est, ces temps-ci, sur toutes les lèvres. Mercredi, la ministre du Travail présentera ses propositions pour lui donner plus de place dans l’entreprise. D’ici là, les grévistes de la société de #nettoyage OMS Synergie seront, eux, entendus par les juges… Leur employeur, un sous-traitant de Paris Habitat, bailleur social de la capitale, les ayant assignés à comparaître, ce lundi, pour « violation de la liberté de travail » et « occupation illicite d’un lieu de travail ». Et ce, après six semaines de #grève pour dénoncer leurs « #conditions_de_travail inacceptables, pour des salaires de misère ». Et sans qu’aucune négociation n’ait débuté.

    Irrégularités.

    Depuis le 21 septembre, ils sont une cinquantaine, hommes et femmes de ménage, à se relayer devant une HLM du XXe arrondissement. C’est ici qu’ils s’activent, d’habitude, à sortir les poubelles ou nettoyer les cages d’escalier. Mais, pour l’heure, ils occupent, avec quelques drapeaux SUD, un bout de trottoir. Et tuent le temps en discutant en bambara, wolof ou malinké. Pêle-mêle, ils égrènent les raisons de leur colère : le #salaire qui ne tombe que le 13 du mois au mieux, les irrégularités sur les feuilles de paye, l’absence de primes, des revenus proches du #Smic et qui n’ont pas bougé depuis vingt ans pour certains, l’absence de treizième mois. Ou encore les tenues de travail données au compte-gouttes.

    (...) « La société ne nous donne pas le matériel. Certains travaillent avec des Caddie de supermarché. Eté ou hiver, on n’a pas de parka, pas de gants, pas de chaussures de sécurité, alors qu’on travaille avec des produits toxiques ». « C’est comme au Moyen Age », résume Sarah Bouhali, de #SUD_Nettoyage, qui les soutient. Mais le cahier de doléances n’émeut pas OMS Synergie. Poussée par son client, Paris Habitat, et la mairie de Paris, à chercher une issue au conflit, l’entreprise n’a rien trouvé d’autre que de convoquer les grévistes au tribunal. Une solution qui ne satisfait pas Ian Brossat, adjoint à la mairie de Paris chargé du logement. « La situation, aussi préjudiciable pour les salariés que les locataires, doit être débloquée au plus vite. Par ailleurs, nos bailleurs doivent travailler sur la question des #appels_d’offres, en intégrant de meilleures clauses sociales dans les contrats avec les prestataires », prévient l’élu. Car, dans le secteur, les renouvellements de marché - tous les quatre ans chez Paris Habitat - pèsent sur le personnel.

    Certes, la convention collective oblige tout nouveau prestataire à réembaucher les salariés en poste, comme cela a été le cas, il y a un an et demi, lorsqu’OMS Synergie a repris une partie du marché. Mais ce morcellement de carrière les empêche d’obtenir des avantages et de faire valoir leur #ancienneté. « Tout est fait dans les règles de l’art », se défend de son côté Catherine Compet, responsable d’OMS Synergie, qui évoque des « procédures rigoureuses » et la possibilité d’obtenir des acomptes automatisés pour le versement du salaire. Quant aux autres revendications, « il n’y en a pas, tranche-t-elle, puisque les demandes des grévistes n’ont rien à voir avec ce que demandent les représentants syndicaux » .

    Menée par SUD Solidaires, minoritaire au sein de l’entreprise, la grève n’est en effet pas suivie par les deux principaux syndicats de l’entreprise, FO et CGT. « Il faut être réaliste, explique Clément Kolagbe, un chargé de clientèle, délégué FO et hostile au mouvement. Dans notre convention collective, il n’y a pas de treizième mois. » Et d’ajouter, non sans dédain : « Quant aux augmentations, elles se font au cas par cas, selon les compétences. Or 90 % des salariés ne savent pas lire. Quand vous ne savez même pas déchiffrer un pictogramme de produit dangereux, comment voulez-vous passer à une qualification supérieure ? » Même discours de Bruno Collignon, délégué syndical CGT et responsable d’exploitation : « Il faut savoir composer. Les conditions de travail ne sont pas déplorables. Il y a pire ailleurs. » De quoi attiser la méfiance des grévistes, pour qui CGT et FO « cherchent surtout à étouffer le mouvement ».

    « Paix sociale ».
    Ce qui n’étonnerait guère Claude Lévy, responsable du syndicat CGT des hôtels de prestige et économiques (HPE), habitué des démêlés avec les grands groupes de nettoyage et certains #syndicalistes_« casseurs_de_grève ». « Dans le nettoyage, les sociétés achètent la paix sociale. D’ailleurs, vous n’y trouverez aucun représentant du personnel au plus bas de l’échelle. Ils les tiennent en leur donnant des promotions », raconte-t-il. Il y a quelque temps, une émission de Canal + pointait également le fait que la CGT propreté avait perçu des chèques, sous forme de dons, des grandes entreprises du secteur. Autant de clivages qui enveniment la situation. « Le dialogue a du mal à s’instaurer », reconnaît Catherine Compet.

    • HLM de Paris : malgré les attaques en justice, la grève [du nettoyage] du nettoyage continue
      http://www.liberation.fr/france/2015/11/05/hlm-de-paris-malgre-les-attaques-en-justice-la-greve-du-nettoyage-continu

      OMS Synergie [...] demandait, au nom du « libre accès aux immeubles » et de la « libre circulation » des employés non #grévistes, leur expulsion immédiate, tout en les accusant de participer à des « dégradations » et « infractions ». Mais, selon l’ordonnance de référé consulté par Libération, les juges en ont décidé autrement, en désignant un #médiateur_judiciaire pour trouver une « solution amiable ». Donnant en partie raison aux grévistes qui contestaient l’urgence de la demande en l’absence de « trouble manifestement illicite ».

      Lettre de convocation

      La médiatrice nommée aura donc trois mois pour parvenir à un accord entre les parties. Mais la tâche ne sera pas aisée. Car, pour l’heure, aucune négociation n’a pu être engagée. Et pour cause, OMS Synergie refuse d’entendre les revendications des grévistes. Elle estime qu’elle est habilitée à négocier seulement avec les syndicats représentatifs de la société, la CGT et FO, et non avec SUD, minoritaire. Or, les deux premiers syndicats ne sont pas solidaires des grévistes. Enfin, elle accuse les deux délégués syndicaux SUD d’avoir engagé ce mouvement dans le seul but de protéger l’un d’entre eux de poursuites disciplinaires antérieures.

      En parallèle, la direction a aussi lancé une procédure de licenciement à l’encontre des deux leaders SUD. Mais l’inspection du travail, par ailleurs saisie sur l’ensemble du dossier, demande plus de temps pour mener son enquête et valider le renvoi de ces deux salariés « protégés » par leur statut syndical. Ils ne sont pas les seuls dont le poste de travail est menacé, précisent-ils, mettant en avant une lettre de convocation de la direction reçue par un autre gréviste, « pour un entretien préalable en vue d’une #sanction_disciplinaire pouvant aller jusqu’au #licenciement ».

      #syndicats_caca_syndicats_carpettes

  • Une militante de la paix insultée et menacée
    http://www.humanite.fr/une-militante-de-la-paix-insultee-et-menacee-581563?IdTis=XTC-FT08-A0DHXP-D

    Après avoir publié la photo d’une affiche d’un bar alsacien expliquant le boycott de certains produits en solidarité avec le peuple palestinien, Fabienne Haloui (PCF) ne s’attendait pas à un tel déferlement de haine.
    Quelques jours après l’opération « Tel-Aviv sur Seine » qui, comme le redoutaient des associations et partis de gauche, a offert une tribune aux défenseurs de la politique coloniale du gouvernement israélien, le déferlement de haine contre les militants de la paix au Proche-Orient n’a pas reflué, même si les transats ont été repliés. Ce week-end du 15 août, une militante et élue communiste du Vaucluse en a fait les frais. Fabienne Haloui, également membre de l’exécutif du PCF, a subi sur les réseaux sociaux un flot d’insultes et de menaces. En cause, cette fois, non pas une prise de position sur la transformation de Paris Plages mais la photo d’une affiche prise dans un bar alsacien.

    «  Les produits suivants ne sont plus vendus dans cet établissement à cause du soutien de leur fabricant à l’État terroriste d’Israël, compte tenu des atrocités commises envers la population palestinienne  », peut-on y lire avant l’énumération des marques Coca-Cola, Pepsi et Perrier. Partageant davantage la démarche de la campagne BDS (Boycott, désinvestissement, sanction) qui cible uniquement les produits israéliens, l’élue communiste, qui a publié ce cliché de vacances sur son compte personnel, n’appelle pas pour sa part à ce type de boycott. Mais elle a «  trouvé assez courageux d’afficher de cette manière, citoyenne et pacifique, son soutien au peuple palestinien  », explique-t-elle. Et elle n’a pas dû être la seule, puisque 4 153 mentions «  j’aime  » accompagnent sa publication partagée 12 186 fois.

    « Je ne me tairai pas »

    Mais certains internautes défenseurs de la politique d’extrême droite du gouvernement israélien ont multiplié les insultes, remarques racistes et mêmes les menaces. «  Tous ceux qui boycottent Israël sont 
des chômeurs ou des assistés, donc des 
minables ! » « Mettez-vous un truc dans la tête : les (antisémites) comme vous, on les combat à vie. Vous n’aurez plus jamais la paix  » «  Vous donnez la France, vos filles et vos femmes à des envahisseurs, et vous baissez la tête comme des moutons à l’abattoir ? Eh bien pas nous ! Nous on se bat tous les jours pour nous défendre ! » Autant de commentaires qui ne sont, hélas, que quelques exemples de la déferlante dont l’élue s’est aperçue samedi soir et qui s’est poursuivie depuis. «  Être insultée d’antisémite est à la fois extrêmement blessant du fait de mon parcours personnel et en même temps une forme de chantage insupportable  », relève Fabienne Haloui, qui est décidée à porter plainte et à saisir le préfet pour rappeler l’évidence : «  On a le droit de critiquer la politique de l’État d’Israël, de condamner un État qui ne respecte pas le droit international.  » Quant au boycott, dont les détracteurs saisissent régulièrement la justice, «  il peut être une arme pacifique de nature à mobiliser l’opinion publique et à mettre en difficulté le gouvernement israélien dans son refus de se soumettre aux décisions de l’ONU  », estime la conseillère régionale.

    Les agressions dont elle a été victime, qu’elles relèvent d’individus ou d’organisations, ne sont pas rares. L’adjoint PCF à la Mairie de Paris, Ian Brossat, pour s’être élevé contre l’initiative d’Anne Hidalgo la semaine dernière, a notamment été vivement pris à partie par la Ligue de défense juive (LDJ), une organisation d’extrême droite. Comme lui, Fabienne Haloui entend poursuivre son combat en faveur de la paix : «  Je ne me tairai pas  », lance-t-elle, saluant les nombreux messages de soutien et de solidarité qui lui sont aussi parvenus.

  • « L’apartheid social », cela commence dans le 16e arrondissement… - Habiter la ville
    http://www.habiterlaville.fr/lapartheid-social-cest-dabord-dans-le-16e-arrondissement

    Deux immeubles de logements sociaux sont inaugurés ce mardi par la mairie de Paris dans le 16e dans ce ghetto de riche de l’ouest Paris. Trois autres projets sont officiellement lancé par l’adjoint à la maire de Paris en charge du logement, Ian Brossat (PCF). Preuve que l’on peut édifier des HLM partout si la volonté politique est au rendez-vous. Preuve, aussi, que la mixité sociale n’est pas seulement un enjeu des quartiers populaires.

    #logement_social

  • Airbnb : les proprios pris la main dans le palier - Libération
    http://www.liberation.fr/societe/2015/05/20/airbnb-les-proprios-pris-la-main-dans-le-palier_1313444

    La mairie de Paris mène campagne contre la prolifération des #meublés_touristiques_illégaux, qui réduisent l’offre de #logement.(...)

    En 2014, 20 propriétaires détenteurs de 56 meublés illégaux ont été condamnés à 567 000 euros d’amende. C’est en passant au peigne fin les annonces sur les divers sites internet spécialisés comme Airbnb, Paris Holidaydays, Housetrip, ou Wimdu, ou grâce au signalement de voisins que les services municipaux repèrent en amont les immeubles méritant une inspection. Pour engager des poursuites contre les bailleurs, la publication d’une ou plusieurs annonces ne suffit pas. La mairie doit démontrer que l’infraction a été commise, autrement dit que l’appartement est effectivement loué pour de courtes périodes à des touristes. D’où ces missions de contrôle confiées à un corps qui compte 20 inspecteurs. Ce qui est peu comparé au nombre de meublés illégaux.(...)

    Au cours de la seule matinée de mercredi, les trois équipes de contrôleurs établiront dans le Marais « trente présomptions d’infractions », selon Ian Brossat, l’adjoint (PCF) au maire de Paris en charge du logement. Avant qu’ils ne lancent leur opération coup-de-poing, l’élu a rappelé que les Parisiens « qui louent leur propre appartement pendant leur absence [vacances…] » ne sont en rien concernés. « On est en période de crise. Si les gens peuvent mettre un peu de beurre dans les épinards en louant leur appartement quand ils partent en vacances, tant mieux, ajoutait-il. Seuls les multipropriétaires qui achètent des appartements pour les transformer en cash machine » sont visés par la #ville.

    #tourisme

    • Frissons garantis dans les catacombes avec Airbnb et la Mairie de Paris
      http://www.latribunedelart.com/frissons-garantis-dans-les-catacombes-avec-airbnb-et-la-mairie-de-p

      Dans notre série qui pourrait s’appeler « un scandale par jour (ou presque) », on apprend aujourd’hui que la mairie de Paris va louer les catacombes. Et son partenaire n’est autre – on aura vraiment tout vu – qu’Airbnb, la société internet de location d’appartements contre laquelle Hidalgo n’avait, naguère, pas de mots assez durs. Depuis que cette compagnie a décidé de payer la #taxe_de_séjour, elle semble être devenue un partenaire pour la Mairie de Paris, qui lui offre donc d’utiliser la nécropole parisienne comme chambre à coucher pour la nuit d’Halloween…

      La société donne rendez-vous « dans la plus grande tombe de Paris » avec un jeu concours où les candidats devront expliquer « pourquoi [ils] pense[nt] avoir le courage de dormir dans les catacombes de Paris ».
      Contre – selon nos informations - 350 000 €, la Ville de Paris transforme un #cimetière en chambre à coucher, d’ailleurs décorée avec le meilleur goût, comme le montrent certaines photographies. Mais cela pose évidemment de nombreuses questions, qui ne sont pas que patrimoniales. (...)

  • Loc’ Annonces, la Ville de Paris offre généreusement à ses pauvres... le rêve d’un logement social - Collectif des Mal-logés en colère !
    http://mal-logesencolere.20minutes-blogs.fr/archive/2015/04/17/loc-annonces%C2%A0-la-ville-vend-tres-cher-le-reve

    Depuis hier, l’espoir est aux oubliettes pour la majorité des demandeurs de #logement_social : tous les logements mis en ligne ce jeudi sont des #PLS, les plus chers des logements sociaux. Les 2 pièces proposés ont un loyer entre 850 et 1 000 euros, les 4 pièces montent jusqu’à 1 800 euros. Certains logements affichent en plus un chauffage individuel, électrique, ce qui majore encore le budget réel pour les futurs locataires.

    De toute façon, 85 % des Parisiens demandant un logement social sont exclus d’emblée : en effet, d’après les statistiques de la ville elle-même, seuls 15 % des demandeurs peuvent accéder à un PLS.

    Les logements mis en ligne par Loc’Annonces démontrent que la prétendue égalité des demandeurs entre eux mise en place avec le fameux système de « scoring » n’existe pas : aussi élevée que soit la « note » d’un demandeur , l’accès au logement dépendra de ses revenus. Un employé, un #précaire, une mère isolée en emploi à temps partiel pourra bien être à la rue, dans un logement insalubre, à l’hôtel ou #hébergée chez des tiers, elle ne pourra pourtant prétendre à aucun des beaux logements mis en ligne par la ville.

    Pour 8 demandeurs de logement sur 10, la seule solution accessible c’est un #PLA-I. Or, en quinze ans, seuls 22 % des logements produits à Paris relèvent de cette catégorie et encore, ce chiffre inclut une bonne part d’hébergements.

    Où est la mixité sociale promise par nos élus ? La plupart des logements proposés par Loc’Annonces se situe certes dans les #quartiers_populaires de la capitale et sera donc attribuée à des « classes moyennes » . Mais où sont les logements accessibles aux ménages modestes qu’on nous promet depuis quinze ans dans les beaux quartiers ?

    Loc’Annonces démontre par l’exemple qu’ils ne sont qu’une infime minorité, un affichage sans portée réelle : la mixité sociale n’existe pas. En revanche, l’exclusion du logement social pour les catégories populaires est une réalité massive.

    #com' #PS #Hidalgo #Brossat

    • La Ville veut faciliter les échanges de HLM à Paris, dit le Parisien, le Figaro est plus clair « Paris veut plus de mutations dans le parc social »
      http://www.leparisien.fr/paris-75/paris-75005/un-plan-pour-faciliter-les-echanges-de-hlm-a-paris-26-05-2015-4804635.php

      Une naissance, une baisse de revenus, un problème de voisinage ou le départ des enfants : les locataires du parc social doivent parfois rechercher un logement plus grand, plus petit ou moins cher. Mais les chances de voir leurs demandes aboutir sont minces dans la capitale en raison du faible taux de rotation (4,8 %).

      Pour y remédier, la Ville a présenté ce mardi en Conseil de Paris une nouvelle charte en remplacement de celle adoptée en 2009. Parmi les solutions proposées pour tenter de lever les blocages, la mairie et la préfecture mettront à la disposition des bailleurs respectivement 25 % et 20 % des logements qu’elles attribuent chaque année à des fins de mutation.

      La Ville élaborera également une grille de cotation des demandes d’échanges. Enfin, elle s’engagera, en ce qui concerne son contingent, à répondre dans les 15 jours aux propositions de mutation formulées par les offices HLM. « Les bailleurs disposeront ainsi d’un parc beaucoup plus étendu et d’une marge de manœuvre plus importante pour proposer à leur locataire un autre logement correspondant à leurs besoins », explique Ian Brossat, l’adjoint (PCF) chargé du logement.

      Ça signifie aussi pouvoir rénover et augmenter les loyers car la durée du bail est l’un des seuls facteurs qui, en raison de réglementations anciennes, protège actuellement les locataires de hausse de loyers incontrôlables (baux révisés, mise en location). Et c’est une bonne façon de loger plus encore les gens selon leurs moyens (en banlieue ou en dans Paris, c’est selon) et non selon leurs besoins et aspirations.

    • Grand Paris : halte aux logements intermédiaires
      http://www.miroirsocial.com/actualite/12854/grand-paris-halte-aux-logements-intermediaires

      Une #manifestation de mal-logés s’est tenue mercredi 21 janvier devant le siège de la Société Nationale Immobilière (SNI) pour exiger une production permettant d’éradiquer le mal-logement sur le territoire de la métropole (#vidéo).
      http://www.dailymotion.com/video/x3ngxdf_grand-paris-les-mal-loges-devant-la-sni_news

      Le 22 janvier, le Grand Paris sera officiellement opérationnel, avec l’installation de son conseil des élus. Dans ce Grand Paris, la question du logement est centrale : 500 000 foyers sont inscrits comme #demandeurs_de_logement_social. Le nombre de franciliens subissant des #loyers trop élevés ou des temps de transports démesurés pour se rendre sur leur lieu de travail ne cesse de croître, notamment dans les catégories populaires.

      En effet, c’est évidemment dans les zones tendues (et donc en Île-de-France) que le manque de #PLA-I se fait le plus criant : rappelons qu’au niveau national seul ce type de logements vraiment sociaux représente seulement 4 % du parc et que seuls 25 % des logements construits cette années sont de cette catégorie (source).

      http://tempsreel.nouvelobs.com/en-direct/a-chaud/16170-logement-quart-nouveaux-logements-destine-menages.html

      Au plus haut niveau de l’État, la SNI, premier bailleur public français, est présenté comme l’outil privilégié de la politique du #logement à l’échelle du Grand Paris. Mais si la SNI a lancé en grande pompe la fusion de ses deux filiales de logement social (EFIDIS et OSICA) sous le nom de « Grand Paris Habitat », en réalité , le logement social n’est pas sa priorité.

      « Opérateur immobilier global », selon son nouvel intitulé, la SNI concentre aujourd’hui ses moyens sur le « logement intermédiaire » : le bailleur public annonce seulement 21 000 nouveaux logements sociaux pour 2015-2019 (11 000 pour l’Île-de-France), alors que 35 000 logements intermédiaires sont programmés pour la même période.

      Les logements intermédiaires de la SNI ont des loyers inférieurs de seulement 10 à 20 % à ceux du marché. À titre d’exemple, la société propose actuellement à la location des appartements quai de Charente, dans le XIXème arrondissement : le loyer du T4 le moins cher est de 2 100 euros, 2 700 pour le plus grand. À ce niveau de loyers, ces logements sont inaccessibles non seulement aux classes populaires mais aussi à une bonne partie des fameuses « #classes_moyennes ».

      Une offre publique aussi proche des prix du privé ne peut évidemment pas jouer un rôle de régulation à la baisse des loyers.

      Avec ses nouvelles gares et ses nouveaux équipements publics, le #Grand_Paris va mécaniquement faire augmenter les prix du logement privé dans de nouveaux quartiers, principalement là où ils sont aujourd’hui plus bas qu’ailleurs. Les rares poches de logement social de fait dans la petite et moyenne couronne vont disparaître et augmenter la proportion de bas #revenus ne pouvant se loger nulle part.

      La politique de logement social actuel ne parvient déjà pas à endiguer, même modestement, le #mal-logement existant. En quinze ans, l’État n’a pas réussi à faire respecter la loi SRU dans les communes déficitaires en logement social. En huit ans, il n’est même pas parvenu à reloger les demandeurs qu’il a déclarés lui-même prioritaires : en Île-de-France, 27 000 foyers #DALO sont toujours en attente.

      La politique actuelle construira seulement le Grand Paris du logement cher, élargissant à toute l’Île-de-France la situation catastrophique de la capitale. La SNI, bras armé de l’État pour le logement, est l’outil qui peut et doit changer la donne pour enfin mettre fin au mal-logement.

  • Le « petit pédé » et les gros cons... | L’Humanité

    http://www.humanite.fr/le-petit-pede-et-les-gros-cons-571420

    C’est désespérant et ça me rend triste.

    « Enculé », « sale clebs », « traînée »... Chaque jour, 
Ian Brossat reçoit des bordées d’injures homophobes. 
L’élu parisien 
a décidé de porter plainte.

    Il reçoit des insultes homophobes depuis des jours, des semaines, et même des mois. Une déferlante d’insultes, adressées sur Twitter ou directement par courrier. Ian Brossat n’avait, jusqu’ici, jamais répliqué. «  Il faut répondre par le mépris et l’ignorance suffisait  », se disait l’adjoint PCF à la maire de Paris. Mais le 5 avril dernier, en ouvrant son courrier, l’élu communiste s’est dit «  trop c’est trop  ».

    Un petit message manuscrit, accompagné d’une photographie de la présidente du FN. «  Vite Marine ! La seule à vous enculer, toi le petit pédé.  » Idem sur Twitter. Même en 140 signes, l’ignominie semble sans limites. «  Tu te fais enfiler comme un clebs, tu te crois normal, sale misogyne ?  » «  Pas de respect pour ces choses indiformes (sic), non humaines, 2 cerveaux dans le calbard.. jlaisse pas le pouvoir aux chiens.  » «  Le jour où je te plie ta sale gueule de petite traînée, c’est avec mes mains.  » Ian Brossat portera plainte d’ici la fin de la semaine. «  Je ne le fais pas pour moi, tient à préciser l’élu, mais pour tous ceux qui hésitent à le faire, ou ceux, surtout, qui n’ont pas les moyens de se défendre.  »

    #homophobie #violence #homosexualité