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  • Brazilian media report that police are entering university classrooms to interrogate professors

    In advance of this Sunday’s second-round presidential election between far-right politician Jair #Bolsonaro and center-left candidate Fernando Haddad, Brazilian media are reporting that Brazilian police have been staging raids, at times without warrants, in universities across the country this week. In these raids, police have been questioning professors and confiscating materials belonging to students and professors.

    The raids are part a supposed attempt to stop illegal electoral advertising. Brazilian election law prohibits electoral publicity in public spaces. However, many of the confiscated materials do not mention candidates. Among such confiscated materials are a flag for the Universidade Federal Fluminense reading “UFF School of Law - Anti-Fascist” and flyers titled “Manifest in Defense of Democracy and Public Universities.”

    For those worrying about Brazilian democracy, these raids are some of the most troubling signs yet of the problems the country faces. They indicate the extremes of Brazilian political polarization: Anti-fascist and pro-democracy speech is now interpreted as illegal advertising in favor of one candidate (Fernando Haddad) and against another (Jair Bolsonaro). In the long run, the politicization of these two terms will hurt support for the idea of democracy, and bolster support for the idea of fascism.

    In the short run, the raids have even more troublesome implications. Warrantless police raids in university classrooms to monitor professor speech have worrisome echoes of Brazil’s 1964-1985 military regime — particularly when the speech the raids are seeking to stop is not actually illegal.

    Perhaps the most concerning point of all is that these raids are happening before Bolsonaro takes office. They have often been initiated by complaints from Bolsonaro supporters. All of this suggests that if Bolsonaro wins the election — as is widely expected — and seeks to suppress the speech of his opponents, whom he has called “red [i.e., Communist] criminals,” he may have plenty of willing helpers.

    https://www.vox.com/mischiefs-of-faction/2018/10/26/18029696/brazilian-police-interrogate-professors
    #université #extrême_droite #Brésil #police #it_has_begun
    Je crois que je vais commencer à utiliser un nouveau tag, qui est aussi le nom d’un réseau : #scholars_at_risk

    • Brésil : à peine élu, Jair Bolsonaro commence la chasse aux opposants de gauche

      Les universités dans le viseur

      Enfin, toujours pour lutter contre l’opposition à gauche, Jair Bolsonaro entend faire pression sur les professeurs d’université qui parleraient de politique pendant leurs cours.

      Le président élu a récemment scandalisé une partie du monde éducatif en accusant des professeurs, cités avec leurs noms et prénoms, de défendre les régimes de Cuba et de Corée du Nord devant leurs élèves, dans une vidéo diffusée sur Internet.

      Et pour y remédier, il compte installer des pancartes devant les salles de cours pour appeler les étudiants à dénoncer leurs professeurs par le biais d’une « hotline » téléphonique dédiée à la question.

      https://www.bfmtv.com/international/bresil-a-peine-elu-jair-bolsonaro-commence-la-chasse-aux-opposants-de-gauche-

    • Au Brésil, vague de répression dans les universités à la veille du second tour

      Quelques jours avant le second tour de l’élection présidentielle brésilienne, qui voit s’affronter le candidat d’extrême droite Jair Bolsonaro et le candidat du Parti des travailleurs (PT) Fernando Haddad, les campus universitaires du pays ont fait face à une vague inédite de répression de la liberté d’expression. Jeudi 25 octobre, la police a investi 27 universités, à la demande des tribunaux électoraux, dont les juges sont chargés de faire respecter les règles de communication et de propagande électorales des partis en lice. Les forces de police étaient à la recherche de supposé matériel de propagande électorale illégale. En fait, ces opérations ont visé des banderoles antifascistes, de soutien à la démocratie, un manifeste en soutien à l’université publique, des débats et des cours sur la dictature, la démocratie et les « fakes news » – ces mensonges ayant été largement diffusés pendant la campagne, en particulier par l’extrême-droite… [1]

      À Rio, une juge a ainsi fait enlever une banderole du fronton du bâtiment de la faculté de droit de l’université fédérale Fluminense (UFF), sur laquelle était inscrit, autour du symbole antifasciste du double drapeau rouge et noir, « Droit UFF antifasciste ». À l’université de l’État de Rio, les agents électoraux ont retiré une banderole en hommage à Marielle Franco, l’élue municipale du parti de gauche PSOL assassinée en pleine rue en mars dernier.

      220 000 messages de haine en quatre jours contre une journaliste

      Dans une université du Pará, quatre policiers militaires sont entrés sur le campus pour interroger un professeur sur « son idéologie ». L’enseignant avait abordé la question des fake news dans un cours sur les médias numériques. Une étudiante s’en est sentie offensée, alléguant une « doctrine marxiste », et l’a dit à son père, policier militaire. Une enquête du journal la Folha de São Paulo a pourtant révélé mi-octobre que des entreprises qui soutiennent le candidat d’extrême droite avaient acheté les services d’entreprises de communication pour faire envoyer en masse des fausses nouvelles anti-Parti des travailleurs directement sur les numéros whatsapp – une plateforme de messagerie en ligne – des Brésiliens. L’auteure de l’enquête, la journaliste Patricia Campos Melo, et le quotidien de São Paulo, ont ensuite reçu 220 000 messages de haine en quatre jours ! [2] Le journal a demandé à la police fédérale de lancer une enquête.

      Mais ce sont des conférences et des débats sur la dictature militaire et le fascisme qui ont pour l’instant été interdits. C’est le cas d’un débat public intitulé « Contre la fascisme, pour la démocratie », qui devait avoir lieu à l’université fédérale de Rio Grande do Sul (la région de Porto Alegre). Devaient y participer l’ex-candidat du parti de gauche PSOL au premier tour de la présidentielle, Guilherme Boulos, un ancien ministre issu du Parti des travailleurs, des députés fédéraux du PT et du PSOL. « J’ai donné des cours et des conférences dans des universités en France, en Angleterre, au Portugal, en Espagne, en Allemagne, en Argentine, et ici, même pendant la dictature. Aujourd’hui, je suis censuré dans l’État, le Rio Grande do Sul, que j’ai moi-même gouverné. Le fascisme grandit », a réagi l’un des députés, Tarso Genro, sur twitter.

      Une banderole « moins d’armes, plus de livres » jugée illégale

      Dans le Paraíba, les agents du tribunal électoral se sont introduits dans l’université pour retirer une banderole où était simplement inscrit « moins d’armes, plus de livres ». « Cette opération de la justice électorale dans les universités du pays pour saisir du matériel en défense de la démocratie et contre le fascisme est absurde. Cela rappelle les temps sombres de la censure et de l’invasion des facultés », a écrit Guilherme Boulos, le leader du PSOL, sur twitter, ajoutant : « Le parti de la justice a formé une coalition avec le PSL », le parti de Bolsonaro. « De telles interventions à l’intérieur de campus au cours d’une campagne électorale sont inédites. Une partie de l’appareil d’État se prépare au changement de régime », a aussi alerté l’historienne française, spécialiste du Brésil, Maud Chirio, sur sa page Facebook.

      Dimanche dernier, dans une allocution filmée diffusée pour ses supporters rassemblés à São Paulo, Jair Bolsonaro a proféré des menaces claires à l’égard de ses opposants. « Ou vous partez en exil ou vous partez en prison », a-il dit, ajoutant « nous allons balayer ces bandits rouges du Brésil », et annonçant un « nettoyage jamais vu dans l’histoire de ce pays ». Il a précisé qu’il allait classer le Mouvements des paysans sans Terre (MST) et le Mouvement des travailleurs sans toit (MTST) comme des organisations terroristes, et menacé Fernando Haddad de l’envoyer « pourrir en prison aux côtés de Lula ».


      https://www.bastamag.net/Au-Bresil-vague-de-repression-dans-les-universites-a-la-veille-du-second-t

    • We deplore this attack on freedom of expression in Brazil’s universities

      107 international academics react to social media reports that more than 20 universities in Brazil have been invaded by military police in recent days, with teaching materials confiscated on ideological grounds

      Reports have emerged on social media that more than 20 universities in Brazil have been subjected in recent days to: invasions by military police; the confiscation of teaching materials on ideological grounds; and the suppression of freedom of speech and expression, especially in relation to anti-fascist history and activism.

      As academics, researchers, graduates, students and workers at universities in the UK, Europe and further afield, we deplore this attack on freedom of expression in Brazil’s universities, which comes as a direct result of the campaign and election of far-right President Bolsonaro.

      Academic autonomy is a linchpin not only of independent and objective research, but of a functioning democracy, which should be subject to scrutiny and informed, evidence-based investigation and critique.

      We call on co-workers, colleagues and students to decry this attack on Brazil’s universities in the name of Bolsonaro’s wider militaristic, anti-progressive agenda. We will not stand by as this reactionary populist attacks the pillars of Brazil’s democracy and education system. We will campaign vigorously in whatever capacity we can with activists, educators and lawmakers in Brazil to ensure that its institutions can operate without the interference of this new – and hopefully short-lived – government.
      Dr William McEvoy, University of Sussex, UK (correspondent)
      Dr Will Abberley, University of Sussex
      Nannette Aldred, University of Sussex
      Patricia Alessandrini, Stanford University, USA
      Dr Michael Alexander, University of Glasgow
      Steven Allen, Birkbeck, University of London
      Dr Katherine Angel, Birkbeck, University of London
      Pedro Argenti, University of Antwerp, Belgium
      Nick Awde, International Editor, The Stage newspaper, London
      Professor Ian Balfour, York University, Toronto, Canada
      Lennart Balkenhol, University of Melbourne, Australia
      Nehaal Bajwa, University of Sussex
      Dr Louis Bayman, University of Southampton
      Mark Bergfeld, former NUS NEC (2010-2012)
      Professor Tim Bergfelder, University of Southampton
      Dr Patricia Pires Boulhosa, University of Cambridge
      Dr Maud Bracke, University of Glasgow
      Max Brookman-Byrne, University of Lincoln
      Dr Conrad Brunström, Maynooth University, Ireland
      Dr Christopher Burlinson, Jesus College, Cambridge
      Professor Martin Butler, University of Sussex
      Professor Gavin Butt, University of Sussex
      Cüneyt Çakirlar, Nottingham Trent University
      Guilherme Carréra, University of Westminster
      Geoffrey Chew, Royal Holloway, University of London
      Dr Maite Conde, University of Cambridge
      Dr Luke Cooper, Anglia Ruskin University, UK, and Institute of Human Sciences, Vienna, Austria
      Dr Sue Currell, University of Sussex
      Professor Dimitris Dalakoglou, Vrije University, Amsterdam, Netherlands
      William Dalziel, University of Sussex
      Dr April de Angelis, Royal Holloway, University of London
      Dr Olga Demetriou, Durham University
      Dr Stephanie Dennison, University of Leeds
      Dr Steffi Doebler, University of Liverpool
      Dr Sai Englert, SOAS University of London
      James Erskine, University of Sussex and Birkbeck, University of London
      Professor Martin Paul Eve, Birkbeck, University of London
      John Fallas, University of Leeds
      Dr Lynne Fanthome, Staffordshire University
      Dr Hannah Field, University of Sussex
      Dr Adrian Garvey, Birkbeck, University of London
      Dr Laura Gill, University of Sussex
      Dr Priyamvada Gopal, University of Cambridge
      Bhavini Goyate, University of Sussex
      Dr Craig Haslop, University of Liverpool
      Professor Björn Heile, University of Glasgow
      Dr Phil Hutchinson, Manchester Metropolitan University
      Professor Martin Iddon, University of Leeds
      Dr Eleftheria Ioannidou, University of Groningen, Netherlands
      Dr Chris Kempshall, University of Sussex
      Andrew Key, University of California, Berkeley, USA
      Professor Laleh Khalili, SOAS University of London
      Dr Theodore Koulouris, University of Brighton
      Professor Maria Lauret, University of Sussex
      Professor Vicky Lebeau, University of Sussex
      Professor James Livesey, University of Dundee, Scotland
      Professor Luke Martell, University of Sussex
      Dr N Gabriel Martin, Lebanese American University, Lebanon
      Wolfgang Marx, University College, Dublin, Ireland
      Andy Medhurst, University of Sussex
      Professor Philippe Meers, University of Antwerp, Belgium
      Dr Shamira A Meghani, University of Cambridge
      Niccolo Milanese, CESPRA EHESS, Paris, France and PUC Rio de Janeiro, Brazil
      Dr Ian Moody, CESEM – Universidade Nova, Lisbon
      Professor Lucia Naqib, University of Reading
      Dr Catherine Packham, University of Sussex
      Professor Dimitris Papanikolaou, University of Oxford
      Mary Parnwell, University of Sussex
      Professor Deborah Philips, University of Brighton
      Dr Chloe Porter, University of Sussex
      Dr Jason Price, University of Sussex
      Dr Duška Radosavljević, Royal Central School of Speech and Drama, University of London
      Francesca Reader, University of Sussex and University of Brighton
      Naida Redgrave, University of East London
      Professor Nicholas Ridout, Queen Mary, University of London
      Professor Lucy Robinson, University of Sussex
      Dr Kirsty Rolfe, University of Sussex
      Dr Joseph Ronan, University of Brighton
      Dr Michael Rowland, University of Sussex
      Dr Zachary Rowlinson, University of Sussex
      Professor Nicholas Royle, University of Sussex
      Dr Eleanor Rycroft, University of Bristol
      Dr Jason Scott-Warren, University of Cambridge
      Dr Deborah Shaw, University of Portsmouth
      Dr Lisa Shaw, University of Liverpool
      Kat Sinclair, University of Sussex
      Sandrine Singleton-Perrin, University of Essex
      Despina Sinou, University of Paris 13 – Sorbonne Paris Cité, France
      Dave Smith, University of Hertfordshire
      John Snijders, Durham University
      Dr Samuel Solomon, University of Sussex
      Dr Arabella Stanger, University of Sussex
      Professor Rob Stone, University of Birmingham
      Bernard Sufrin, Emeritus Fellow, Dept of Computer Science, University of Oxford
      Dr Natasha Tanna, University of Cambridge
      Professor Lyn Thomas, University of Sussex
      Simon Thorpe, University of Warwick
      Dr Gavan Titley, Maynooth University, Ireland
      Dr Pamela Thurschwell, University of Sussex
      Dr Dominic Walker, University of Sussex
      Dr Ed Waller, University of Surrey and University of Portsmouth
      Dr Kiron Ward, University of Sussex
      Helen Wheatley, University of Warwick
      Ian Willcock, University of Herfordshire
      Professor Gregory Woods, Nottingham Trent University
      Dr Tom F Wright, University of Sussex
      Dr Heba Youssef, University of Brighton

      https://www.theguardian.com/world/2018/nov/01/we-deplore-this-attack-on-freedom-of-expression-in-brazils-universities
      #liberté_d'expression

    • Brazil Court Strikes Down Restrictions on University Speech

      Brazil´s Supreme Court issued an important decision striking down restrictions on political speech on university campuses in a unanimous ruling yesterday. Meanwhile, president-elect Jair Bolsonaro´s allies in Congress are pressing ahead with efforts to restrict what students and educators can discuss in the classroom.

      The court ruling overturned decisions by electoral court judges who recently ordered universities across the country to clamp down on what they considered illegal political campaigning. The orders were spurred by complaints from anonymous callers and, in a few cases, by members of conservative groups.

      For example, at Grande Dourados Federal University, court officials suspended a public event against fascism, according to the student group that organized it. At Campina Grande Federal University, police allegedly seized copies of a pamphlet titled “Manifesto in defense of democracy and public universities” and hard drives, said a professors´ association.

      At Rio de Janeiro State University, police ordered the removal of a banner honoring Marielle Franco, a black lesbian human rights defender and councilwoman murdered in March, despite not having a judicial order.

      The attorney general, Raquel Dodge, asked the Supreme Court to rule the electoral court judges´ decisions unconstitutional, and Supreme Court justice Cármen Lúcia Rocha issued an injunction stopping them. The full court upheld that decision on October 31.

      “The only force that must enter universities is the force of ideas,” said Rocha.

      “The excessive and illegitimate use of force by state agents … echoes somber days in Brazilian history,” said Justice Rosa Weber, referring to Brazil´s 1964 – 1985 military dictatorship.

      The ruling comes as Bolsonaro, who remains in Congress until he assumes the presidency on January 1, and his allies push a bill that would prohibit teachers from promoting their own opinions in the classroom or using the terms “gender” or “sexual orientation,” and would order that sex and religious education be framed around “family values.”

      A state representative-elect from Bolsonaro´s party has even called on students to film and report teachers who make “political-partisan or ideological statements.” Bolsonaro made a similar call in 2016. State prosecutors have filed a civil action against the representative-elect, alleging she instituted “an illegal service for the political and ideological control of teaching activities.”

      In his long career in Congress, Bolsonaro has endorsed abusive practices that undermine the rule of law, defended the dictatorship, and has been a vocal proponent of bigotry.

      More than ever, Brazil needs its judiciary to defend human rights within and outside the classroom.


      https://www.hrw.org/news/2018/11/01/brazil-court-strikes-down-restrictions-university-speech
      #cour_suprême #justice

    • Présidentielle au Brésil : relents de dictature militaire

      Présidentielle au Brésil : Bolsonaro et le « risque d’un retour à l’ordre autoritaire en Amérique latine »

      Porté par plus de deux cents universitaires, responsables politiques et citoyens d’Europe et du Canada, ce manifeste s’inscrit dans un mouvement mondial de soutien à la démocratie face à la violence déchaînée par la candidature de Jair Bolsonaro au Brésil. Il est ouvert aux démocrates de toutes les sensibilités politiques. Face au risque imminent d’un retour à l’ordre autoritaire en Amérique latine, la solidarité internationale est impérative.

      Nous, citoyens, intellectuels, militants, personnalités politiques vivant, travaillant et étudiant en Europe et au Canada, exprimons notre vive inquiétude face à la menace imminente de l’élection de Jair Bolsonaro à la présidence du Brésil le 28 octobre 2018.

      Le souvenir de la dictature militaire

      La victoire de l’extrême droite radicale au Brésil risque de renforcer le mouvement international qui a porté au pouvoir des politiciens réactionnaires et antidémocratiques dans de nombreux pays ces dernières années.

      Bolsonaro défend ouvertement le souvenir de la dictature militaire qui a imposé sa loi au Brésil entre 1964 et 1985, ses pratiques de torture et ses tortionnaires. Il méprise le combat pour les droits humains. Il exprime une hostilité agressive envers les femmes, les Afro-descendants, les membres de la communauté LGBT +, les peuples autochtones et les pauvres. Son programme vise à détruire les avancées politiques, économiques, sociales, environnementales et culturelles des quatre dernières décennies, ainsi que l’action menée par les mouvements sociaux et le camp progressiste pour consolider et étendre la démocratie au Brésil.

      L’élection de Bolsonaro menace les fragiles institutions démocratiques pour la construction desquelles les Brésilien·ne·s ont pris tant de risques. Son arrivée au pouvoir serait aussi un frein majeur à toute politique internationale ambitieuse en matière de défense de l’environnement et de préservation de la paix.

      Premiers signataires : Martine Aubry , maire de Lille, ancienne ministre (PS) ; Luc Boltanski , sociologue, directeur d’études, EHESS ; Peter Burke , historien, professeur émérite à l’université de Cambridge ; Roger Chartier , historien, directeur d’études EHESS/Collège de France ; Mireille Clapot , députée de la Drôme, vice-présidente de la commission des affaires étrangères (LRM) ; Laurence Cohen , sénatrice du Val-de-Marne (PCF) ; Didier Fassin , professeur de sciences sociales, Institute for advanced study, Princeton ; Carlo Ginzburg , professeur émérite à UCLA et à l’Ecole normale supérieure de Pise ; Eva Joly , députée européenne (groupe Verts-ALE) ; Pierre Louault , sénateur d’Indre-et-Loire (UDI) ; Paul Magnette, bourgmestre de Charleroi, ex-ministre président de la Wallonie, ex-président du Parti socialiste belge ; Thomas Piketty , directeur d’études à l’EHESS.

      http://jennifer-detemmerman.fr/index.php/2018/10/23/presidentielle-au-bresil-relents-de-dictature-militaire

    • Une pétition qui a été lancé avant l’élection...
      Defend Democracy in Brazil. Say No to Jair Bolsonaro

      Defend Democracy in Brazil,

      Say No to Jair Bolsonaro

      We, citizens, intellectuals, activists, politicians, people living, working, and studying in Europe and Canada, wish to express our growing alarm at the imminent threat of Jair Bolsonaro’s election to the presidency on October 28, 2018. The potential victory of a far-right radical in Brazil would reinforce a dangerous international trend of extremely reactionary and anti-democratic politicians gaining state power in recent years.

      Bolsonaro explicitly defends the Brazilian military dictatorship that ruled the country from 1964-85 and praises torture and torturers. He condemns human rights efforts. He has expressed aggressive and vile hostility toward women, people of African descent, the LGBT+ community, indigenous people, and the poor. His proposed policies would effectively undo all of the political, social, economic, labor, environmental, and cultural gains of the last four decades, efforts by social movements and progressive politicians to consolidate and expand democracy in Brazil. A Bolsonaro presidency also threatens to undermine the still fragile democratic politics that people throughout Brazil have risked so much to build.

      His election would seriously hamper any ambitious international effort for environmental protection, against climate change and for the preservation of peace.

      Adapted version of the text « Defend Democracy in Brazil, Say No to Jair Bolsonaro! »

      https://www.change.org/p/association-pour-la-recherche-sur-le-br%C3%A9sil-en-europe-pour-la-d%C3%A9fe

  • Vers une civilisation de la gratuité Observatoire international pour la gratuité - Septembre 2018
    http://appelgratuite.canalblog.com/archives/2018/09/21/36722740.html

    Alors que le vieux monde de la marchandisation systématique s’achève, expliquent les auteurs de cette tribune, il est temps de faire place à une nouvelle civilisation, celle de la gratuité économiquement, socialement, écologiquement et politiquement construite.

    L’Observatoire international de la gratuité (OIG) lance une mobilisation continue pour mettre la question de la gratuité du service public au cœur des prochaines élections municipales et de la reconstruction d’un projet global d’émancipation.

    Cette mobilisation se fait en trois temps forts : la publication début septembre du livre-manifeste #Gratuité vs #Capitalisme, signé par Paul Ariès au nom de l’OIG (éditions Larousse), le lancement d’un appel national le 1er octobre et l’organisation d’un forum national le samedi 5 janvier 2019 à Lyon.

    Vous pouvez signer cet appel en suivant ce lien : http://appelgratuite.canalblog.com/archives/2018/09/21/36722740.html

    Le vieux monde s’achève et ne peut prolonger artificiellement son existence qu’en sacrifiant le climat, les écosystèmes, les communs et plus d’un milliard d’êtres humains. Ce vieux monde crève de la marchandisation systématique de tout ce qui peut l’être. Il ne s’agit pas seulement d’un changement de politiques ni même de société mais de civilisation. Un autre monde existe déjà autour des expériences de gratuité qui se développent mondialement.

    Nous parlons bien sûr d’une gratuité construite, économiquement construite, mais aussi socialement, écologiquement, anthropologiquement et bien sûr politiquement construite. Le livre-manifeste Gratuité vs Capitalisme, signé par l’Observatoire international de la gratuité, rend compte de toutes les formes de gratuité existantes et à développer dans une perspective d’égalité sociale, de préservation du climat et des écosystèmes et de démocratie réelle. Comme nous y invitait le poète Rimbaud, il y a urgence à redevenir des voyants et à prendre conscience que des milliers d’ilots de la gratuité peuvent devenir demain des archipels et après-demain de véritables continents.

    Nous, toutes et tous, amoureux et amoureuses de la gratuité de l’#eau et de l’#énergie élémentaires, des #transports en commun urbains et des TER, de la restauration scolaire, des services culturels et funéraires, etc., nous clamons que l’heure est venue d’en finir avec une gratuité d’accompagnement du système, la gratuité pour les seuls naufragés, une gratuité qui ne va jamais sans condescendance ni flicage, pour passer à une véritable gratuité d’émancipation qui commence non seulement à démarchandiser, à démonétariser, mais aussi à sortir d’une conception individualiste des besoins. La gratuité est un chemin qui conduit à une société des usagers davantage maîtres de leurs usages.

    Nous voulons la gratuité du bon #usage face au renchérissement du mésusage. Pourquoi payer son eau le même prix pour faire son ménage et pour remplir sa piscine privée ? Ce qui vaut pour l’eau vaut aussi pour l’ensemble des communs.

    Nous voulons que la gratuité soit la condition pour repenser le contenu social, écologique, démocratique du #service_public dans le but d’en finir avec le capitalisme et son monde.

    Au moment où les débats fleurissent à propos des prochaines élections municipales, nous vous invitons à faire de la défense et de la promotion de la sphère de la gratuité un enjeu essentiel des prochains scrutins, nous appelons toutes les personnes de bonne volonté à partager les fruits des mille et une formes de gratuité et à coopérer pour faire pousser cette belle idée.

    http://appelgratuite.canalblog.com

    Les initiateurs de l’appel

    Paul Ariès (Observatoire international de la gratuité, OIG, rédacteur en chef de la revue Les Zindigné.e.s), Gabriel Amard (Co-président d’une association nationale de soutien à la gestion citoyenne et publique de l’Eau. Orateur national de la France insoumise), Danielle Simonnet (coordinatrice du PG, conseillère municipale de Paris), Eric Coquerel (coordinateur du PG, député France Insoumise), Viktor Dedaj (administrateur du site Le Grand Soir), Pierre Zarka (Observatoire des Mouvements sociaux, OMOS, Association des Communistes Unitaires/Ensemble !, ancien député communiste, ancien directeur du journal L’Humanité), Nathalie Perrin-Gilbert (Maire du 1er arrondissement de Lyon, conseillère municipale et métropolitaine de Lyon), Clémentine Autain (Députée FI, Ensemble !), Olivier Besancenot (dirigeant national du NPA), Jean-Michel Drevon, (Institut de recherche de la FSU), Alain Coulombel (secrétaire national adjoint EELV), Thomas Coutrot (économiste, ATTAC-France), Laurence de Cock (coordinatrice générale de la Fondation Copernic), Christophe Aguiton (sociologue, militant syndical et politique), Agnès Sinaï (Président de l’institut Momentum), Aurélie Trouvé (économiste et ingénieure, ATTAC-France), Francine Bavey (Coopérative Ecologie sociale), Myriam Martin (Ensemble !, Conseillère régionale FI d’Occitanie), Magali Giovannangeli (Présidente de la communauté d’agglomération d’Aubagne de 2011 à 2014), Pierre Khalfa (Fondation Copernic), Willy Pelletier (Fondation Copernic), Julien Bayou (EELV, Conseiller régional île de France), Maud Assila (secrétaire national du PG), Claudio Calfuquir, secrétaire national du PG), Laurence Pache (secrétaire nationale du PG), Sarah Legrain (secrétaire nationale du PG), Emilie Marche (conseillère régionale RCES, PG-FI), Jean-Christophe Sellin (secrétaire national du PG et membre du conseil régional d’Occitanie), Benoît Schneckenburger (Philosophe, FI), Mounia Benaili (PG), Corinne Morel-Darleux (Secrétaire national du PG et Conseillère régionale), Leila Chaibi (oratrice nationale de la FI, Co-fondatrice des collectifs jeudi noir et Génération précaire), Julien Poix (PG), Sophie Rauszer (PG), Theophile Malo (PG), Marie Laure Darrigade (PG), Hélène Le Cacheux (secrétaire national du PG), Fabienne Grebert (élue régionale RCES), Andréa Kotarac (Conseiller régional FI), Patrick Le Moal (Fondation Copernic), Noël Mamère (ancien député EELV et ancien Maire de Bègles), Patrick Farbiaz (Coopérative Ecologie sociale), Jean-Francois Pellissier (co porte-parole d’ ENSEMBLE !), Vincent Buard (Porte-parole de la cellule Ensemble ! des français de l’étranger), Serge Latouche (professeur émérite d’économie politique, courant de la décroissance), Germain Sarhy (village Emmaüs Lescar-Pau), Philippe Boursier (Fondation Copernic), Christine Poupin (porte parole du NPA), Denis Vichérat (co-président de la maison d’édition Utopia), Marc Humbert (Professeur émérite d’économie politique, vice-Président de l’association des amis des convivialistes), Pierre-François Grond, Sophie Wahnich (historienne), Jean Gadrey (économiste, ATTAC), Gustave Massiah (économiste, altermondialiste), Roger Martelli (historien, directeur de la revue Regards), Fabrice Flippo, Alain Véronèse, Jean-Louis Sagot-Duvauroux (homme de théâtre, penseur de la gratuité), Jacques Testart, Christian Vélot, Florent Bussy (philosophe et rédacteur les Zindigné.e. s/OIG), Thierry Brugvin (OIG, courant antiproductiviste), Bernard Gensane (administrateur du site Le Grand Soir), Maxime Vivas (administrateur du site Le Grand Soir)

    Les « premiers signataires »

    Ian Brossat (PCF, maire adjoint de Paris), Pierre Laurent (secrétaire national du PCF), André Chassaigne (Président des députés communistes à l’Assemblée nationale), Alain Bruneel (député communiste du Nord), Yvon Quiniou (philosophe), Raymond Zaharia (ATTAC, réseau Semences paysannes), Isabelle Granjon (conseillère municipale et conseillère du 1er arrondissement de Lyon), Elliott Aubin (Adjoint à la maire du 1er arrondissement de Lyon), Laurence Boffet (Conseillère du 1er arrondissement de Lyon), François Geze, Geneviève Azam (économiste, ATTAC-France), , Christine Bergé, Gilbert Rist, Didier Harpagès, Brigitte Giry (EELV), Sandrine Larizza (militante CGT, membre de la coopération intégrale du lyonnais), Tony Ferri, Jean-Pierre Garnier, Laurence Lyonnais, Laurent Paillard (Philosophe, rédacteur les Zindigné.e.s), Yann Fiévet (socio-économiste, rédacteur les Zindigné.e. s), Michel Husson (Economiste), LAURO Silvio (Adhérent à l’April pour la liberté de l’informatique, de l’information pour la coopération), Sylvie Larue (Association des Communistes Unitaires/Ensemble !), Roland Scheer (ACU/Ensemble !), Makam Rafatdjou (ACU/Ensemble !), Pierre Golberg (ACU/Ensemble !), Catherine Bottin-Destrom (ACU/Ensemble !), José Touar (ACU/Ensemble !), Pierre Cours-Salies (ACU/Ensemble !), Luc Quinton (ACU/Ensemble !), Christiane de Dryuer (ACU/Ensemble !), Patrick Daré (ACU/Ensemble !), Michel Mourereau (Observatoire des mouvements sociaux, OMOS), Bénédicte Goussault (OMOS), Benoit Borrits (OMOS), Daniel Vergnaud (OMOS), Josiane Zarka (OMOS), Laure Pascarel (co-Présidente de la maison d’édition Utopia), David Flacher (porte parole du mouvement Utopia), Jean-Pierre Hardy (membre d’Utopia, conseiller municipal d’Auzeville (31)), Franck Pupunat (co-animateur du mouvement Utopia), Jean-Luc Pasquinet (Objecteur de croissance), Enzo Traverso, Cyril CINEUX (Adjoint PCF au maire de Clermont-Ferrand en charge des transports), Martin Rieussec Fournier (cofondateur LJH et Generations Cobayes), Gilles Lemaire, Jean-Pierre Hardy (Conseiller municipal), Gérard Leras (ancien Vice-Président de la région Rhône-Alpes, Vice- Président d’AGTER), Pascal Franchet (président du cadtm France), Bruno Della Sudda (militant altermondialiste et autogestionnaire, membre d’Ensemble !-Nice), Pascal Boissel (psychiatre, Union syndicale de la psychiatrie), Catherine Samary, économiste, membre du Conseil scientifique d’Attac, Jérémie Nestel (fondateur de Libreacces), Patrice Grevet (Économiste, Professeur honoraire à l’université Lille 1), Josef Zisyadis (ancien député national suisse, Président de Slow food Suisse), Catherine Gonnet (OIG), Luc et Christian Terras (revue Golias), Simon Lecomte (OIG), Charlotte Belge (OIG), Michel Guibert (OIG), Maurice Levy (OIG), Camille Lecomte (OIG), Christian Sunt (objecteur de croissance, Décroissance Occitanie), Christian Causse (FI et militant CGT), Eliane Vioennot (linguiste), Benoit Reiss (codirecteur des éditions Cheyne et poète), Pierre Lafond (PCF), Michel Lepesant (Maison commune de la décroissance), Baptiste Mylondo, Chloé Landriot (enseignante, poétesse), Paul Zveguinzoff (psychologue clinicien, formateur et coordinateur de l’association Agir pour sa santé), Jean-Pierre Garnier (sociologue urbain), Jean-Luc Roques (Maître de conférence Université de Perpignan), Christopher Pollmann (Professeur des universités agrégé de droit public), Vincent Lhuillier (Maître de conférence en Economie), Sophie Ozanne (ancienne élue municipale NPA à Louviers), Olivier Tonneau (Enseignant-chercheur à l’université de Cambridge), Christian David (altermondialiste, ATTAC), Roger Winterhalter (Maire honoraire de Lutterbach, ancien conseiller régional et représentant de la Maison de la citoyenneté mondiale), Alain Desjardin, Jacques Bidet (Professeur émérite à l’université de Paris-Nanterre), Alima Boumédienne Thiery (avocate), Didier Epsztajn, Renda Belmallem (étudiante, objectrice de croissance), Willy Gianinazzi, Bernard Duterme (Centre Tricontinental), Abderrahim Afarti (bibliothécaire Paris), Emmanuelle Vibert (journaliste), Eliane Viennot (chercheuse et féministe), Benoit Reuss (éditeur et poète), Jean-Pierre Siméon, Nelly Pégeault, Loiseau Pierre., Antoine Math, chercheur, Janie Arnéguy (Conseillère Municipale Ensemble ! Nîmes), Noémie Moreaux (luthier), Gilbert Guilhem (CGT), Sylvie Colin, Lysianne Cavallo, Alice Grinand (coordonnatrice des communications au Comité de Solidarité/Trois-Rivières), Monique Kaiser, Pascal Taine, Guillaume Tanneux (FI) , Anne Quecy (retraitée EN), Caroline CHATEAUX, Elise Lowy, Olivier Montigny, José Tovar, Martine Auzou (enseignante retraitée), Didier Epsztajn, animateur du blog « entre les lignes entre les mots », Germain Anne (docteur en médecine), Catherine Peltier (Alternatiba et Attac 14), Dominique Bouchery (musicien, France Insoumise), Martin Rieussec-Fournier (co-fondateur #LesJoursHeureux et Générations Cobayes), Serge Seninsky, Jean-Luc FLAVENOT (Assistant de Conservation aux Archives Départementales du Rhône, Élu CGT des personnels du Département du Rhône, Membre du PCF), Stef Vincent, Juliette Bouchery (comédienne et auteure, Insoumise et membre de collectifs citoyens), Danielle Montel, Pierre Fauconnier (retraité, projets opensource et apiculture de loisir), Aurélien Murith, musicien, membre de la Fédération anarchiste, Sylvie Giosa (salariée précaire, membre de la SFEPM et du GMHL, associations pour la protection de l’environnement), Chrysis Caporal, élue à Champigny sur Marne (EELV), Françoise Boireaud (Citoyenne engagée et défenseuse syndicale CGT), Chantal Zamblera (psychologue à la retraite), membre de la France insoumise), Axel Bony (Professeur d’EPS, Militant Snep-FSU 91), Philippe Gastrein (agrégé en SVT, animateur de groupe d’action de la France Insoumise), Christophe Didion Employé de la fonction publique, Adhérent d’associations comme Attac, l’April et Sortir du nucléaire), Amandine Touzeau, Docteure en Biologie, Alain AUMONT, Pierre Goldberg, Hervé Gatignol, animateur bénévole de Lab’idouillerie, ressourcerie autogérée et atelier participatif (vélo, bidouille) de l’association Rien Ne Se Perd, Michèle Kiintz (ACU), Jean Brafman (LFI), Guillaume Dubourg, Brunet Marc (Attac 84), Hubert Nadin - Collectif citoyen du pays de Dieulefit, Monique et Jean-Pierre Jeannin, Claire Hilgers (Belgique), David LEMUHOT (Ingénieur formation), Clémence Dethier, Sylvain BERNARD, Pierre Namur, Jeanine Fradin, Bérangère Toussaint, Héléna Aerts, Michel Barthélémy, Michel G. Dehon (Belgique, Membre mpOC et du CADTM), Pauline Oppé, Jean-Pierre Quayret, Benjamin Roy, Cécile Daude (Maître de Conférences de Grec retraitée), Damien Pennetreau, Rosemarie OSTER-GRELLETY, Robin Pringels, Danielle Montel (OMOS, ACU, Technicienne pharmacologue Retraitée de SANOFI), Brigitte Bonnefille, Eric Soriano, Robin Gérard, Daniel Vergnaud, technicien, OMOS, Maxence GALLICE, Bruno THIERY, Pierre Sarramagnan-Souchier, Gérard Bertre (FI), Tereza Estarque (Institute d’ Étude de la Complexité), Bruno Cadez (Militant communiste), Jean-Jacques Pascal (Utopia), Jean Pires, Christian Demey, Anne Querrien, JP Denotte, Antoine De Santis (retraité), Damienne Derreumaux, DarrietLionel, Patrick flambard, Vincent Bruyère, Brun Ludovic, Marcel Lopez, Eric Goujot, Christophe BLANCKAERT, Liliane Guillerm , Franck Barske (anarchiste, décroissant, délégué syndical CGT),Valérie Carlenc, Gilles Guiniot, Jocelyne Prudhon, Joaquin Valdivielso (Université de les îles Baléares, Majorque, Spain), Jean-Michel Cléricali, Karinne Grennier, Michel Peyrache, Eole Bonneault, Jocelyne Guillochet, Simon Olivieri ( ingénieur commercial / Norvège), Fanny Dulin, Agnès Ricciardi, Maxime Malecki, Jean-Pierre Cattelain, Dominique Liot (Ex Robin des bois de l’énergie, Ex Monteur eRDF à la retraite ), Bertrand Dubard de Gaillarbois, Angela Bovo, Marco Candore, Cédric Azière, François Roux (FI Briançon), Chantal Behar, Odile VEILLERETTE, Claudie BLANC URBITA, Marie Pichevin, Pascal Bonnefond ( chercheur), Bernard Lombardo, Hafid El Mehdaoui, Patrice Moingeon, Jean-Pierre Gay (retraité - France Insoumise), Jean Lafont (Membre du Comité exécutif de Mouvement Ecolo), Lucile DAUMAS (Retraitée), Isabelle Catalan, Yves Jean, Nicole ROGER (Militante associative), Jean Paul VANHOOVE, François Bonnes, Etienne Adam syndicaliste militant des droits de l’homme Caen, Jean Rouveyrol, Alain steinberg, Bernard Clément, Marie-Line Clément, Anne Lamouille, Xavier Sengelen, Pierre-Yves Chatagnier, Catherine Peltier (retraitée, militante associative), Régine Pactat, Mohand ACHERAR (écologue et millitant altermondialiste), Philippe Bayer, Gwenhaël Blorville (docteur en sociologie et rédacteur en chef de La Gazette de Gouzy), Agnès Bonnaud , Valérie Dessey, Didier COUPEAU, Marie-Christine Callet, Jean-Michel Masson, Louis Moreau de Bellaing (membre du MAUSS), Laurent Eyraud-Chaume, comédien, Benoît de Cornulier, Caroline Guibet Lafaye (CNRS – Centre Émile Durkheim), Richard Larmenier, Pascal PAQUIN (Militant associatif), Bernard Clément (Mouvement politique Ensemble ! 52), François Caussarieu (mouvement ENSEMBLE ! ), Monique Demare, Vincent Buard, Claude Layalle, Daniel Lessard, Denys Piningre (Cinéaste documentariste)

    Repris par, entres autres :
    https://reporterre.net/La-gratuite-porte-de-sortie-du-capitalisme
    https://www.legrandsoir.info/vers-une-civilisation-de-la-gratuite-33870.html

  • “I got a right to say FUCK YOU!!!” is how the new and third album from veteran guitarist Marc Ribot’s trio #Ceramic_Dog starts off, with Ribot howling in anger at corruption, tyranny, life in general, and nothing in particular. If you’ve got a serious case of outrage fatigue, Ceramic Dog’s explosive cocktail of balls-to-the-wall abandon, chameleonic disregard for style constraints, political commentary, and absurdist humor is just the shot in the ass (or kick in the arm?) you might need. In fact, Ceramic Dog’s new album — whose title:YRU Still Here? is directed in equal parts at themselves, the commander in chief, and the listening public — arrives just in time to remind us that now is a moment when anger is not only necessary, and unavoidable, but also good for houseplants.

    YRU Still Here? careens from punk to funk to flamenco to surf to rock ‘n roll — all turned on their heads and smudged, allowing us to imagine an alternate history where punk icons Jello Biafra and Ian MacKaye fronted no-wave lounge bands on alternate Tuesdays at the Teaneck New Jersey Holiday Inn.


    http://marcribot.com/latest-news/14276084

  • Facebook Suppressed a Story About Brett Kavanaugh’s Opposition to Roe v. Wade. We’re Republishing It.
    https://theintercept.com/2018/09/14/facebook-weekly-standard-suppressed-a-story-about-brett-kavanaughs-opp

    Editor’s note : On September 9, Think Progress published an article by Ian Millhiser that made text out of the subtext of Brett Kavanaugh’s confirmation process, describing how the Supreme Court nominee, in a fairly straightforward legal analysis, had revealed his belief that Roe v. Wade was wrongly decided. That legal analysis, the article noted, matched comments Kavanaugh had made in a speech in 2017. “Kavanaugh’s 2017 speech, when laid alongside a statement he made during his confirmation (...)

    #Facebook #censure

  • « Ian Brossat nous insulte » : les Insoumis snobent la Fête de l’Huma
    https://www.nouvelobs.com/politique/20180913.OBS2339/ian-brossat-nous-insulte-les-insoumis-snobent-la-fete-de-l-huma.html

    Tout est parti d’un tweet posté mardi par Adrien Quatennens. « Les grandes causes des mouvements de populations sont connues : les conflits et guerres, les accords commerciaux inégaux et le changement climatique. Et on ne pourrait rien contre cela ? C’est faux. Nous pouvons agir sur ces causes », écrit le proche de Jean-Luc Mélenchon.

    Réponse immédiate de Ian Brossat, désigné chef de file du PCF aux élections européennes : « En 1939, mon grand-père juif a fui la Pologne pour échapper à l’antisémitisme. Heureusement pour lui, il est tombé sur des gens qui lui ont ouvert la porte, et non sur des doctes qui auraient disserté sur les 7 plaies d’Égypte avant de lui tendre la main. »

    On demandait récemment ce que Ian Brossat produisait comme pensée. Il sait produire des réponses de troll.

  • Quand tu meurs et que tes proches n’ont pas les moyens de payer des funérailles décentes ...

    Le cercueil low-cost est arrivé, et il est anglais | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/166517/anglais-croque-mort-low-cost-funerailles-publicite

    De longs cheveux blonds agités par le vent, les lunettes de soleil tombant sur le nez, une jeune femme en maillot rouge sourit à son compagnon, courant dans l’eau. Sous leurs bras, on pense, au premier coup d’oeil, que le couple extatique tient des planches de surf. Au deuxième coup d’oeil, on comprend qu’il s’agit de cercueils de bois clairs.

    Ces publicités à l’humour noir décomplexé proposent un « aller simple pour la mort » à travers une crémation « low-cost, sans chichi », comme « l’occasion d’une vie ». À l’origine de cette campagne, on trouve la compagnie de services funéraires Beyond, et surtout un homme : son cofondateur, Ian Strang. Originaire du Surrey, le quadragénaire a d’abord lancé une application, « si quelqu’un avait besoin d’un enterrement tout de suite », explique-t-il. « J’ai toujours travaillé dans des start-ups et l’industrie de la mort était la dernière à ne pas avoir franchi la frontière du digital. Alors, je me suis dit pourquoi pas. » Au Royaume-Uni, le coût moyen pour un enterrement s’élève entre 4.000 et 5.000 livres (entre 4.400 et 5500 euros environ) et 3.000 livres pour (environ 3.300 euros) une crémation. Beyond propose des prix plus bas : 1.195 livres l’incinération. « Pour qu’on vienne chercher le corps, qu’on l’incinère et qu’un livreur le ramène chez vous après. »

    #low_cost

  • Je découvre, assez épaté, qu’il y a un certain « Ian Brossat » qui écrit dans le journal et qui, apparemment, est quelqu’un d’important en politique. Faut vraiment que j’essaie de suivre l’actualité, parce que ça devient gênant…
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2018/08/22/ian-brossat-si-l-extreme-droite-la-plus-xenophobe-progresse-partout-en-europ

    Ian Brossat, le chef de file du Parti communiste français aux européennes

    Dis, Seenthis, puisque tu sais tout : je dois en penser quoi, de ce jeune Papi Brossat ? Ça vaut le coup que je me renseigne, ou c’est comme ce type qui dirigerait le Parti socialiste (et dont le nom et la tronche m’ont une fois de plus échappés), c’est pas la peine ?

  • A Paris, Anne Hidalgo hésite sur sa stratégie face à Emmanuel Macron -
    (bel exemple de la misogynie appliqué à une femme au pouvoir)
    https://www.mediapart.fr/journal/france/050818/paris-anne-hidalgo-hesite-sur-sa-strategie-face-emmanuel-macron

    Parmi les nombreux reproches qui lui sont faits, figure la gestion de l’espace public. « On n’est pas bons là-dessus », confirme un élu de la majorité. « On a des progrès à faire », nuance le sénateur PS Rémi Féraud, ancien maire du Xe arrondissement, qui avait dirigé la campagne d’Anne Hidalgo en 2014. « Les Parisiens ont le sentiment d’une dégradation de leur espace public. Il faut reprendre le contrôle dessus », affirme de son côté Gaspard Gantzer. Entre la multiplication des rats – que la crue de la Seine de 2016 a fait remonter à la surface –, la recrudescence des « actes d’incivilité », la végétalisation des pieds d’arbre transformés par endroits en dépotoirs – 800 ont finalement été retirés –, les poubelles débordant de détritus, « les Parisiens considèrent globalement que la ville est plus sale », indique un proche.

    « Anne Hidalgo est dans les grands trucs, mais dès qu’il s’agit de concret, il n’y a plus personne », glisse Benjamin Griveaux. Accaparée par la candidature de Paris aux Jeux olympiques de 2024, l’édile a eu pendant plusieurs mois un agenda très international qui, aux dires mêmes des élus de sa majorité, a donné le sentiment qu’elle était loin des Parisiens et de leurs préoccupations quotidiennes. À ces difficultés s’est ajoutée une liste de « déconvenues » dont ses détracteurs se sont rapidement emparés, dessinant au fur et à mesure le portrait d’une maire à l’« autoritarisme excessif » et à la « gestion calamiteuse ».

    En l’espace de quelques mois, le « Hidalgo bashing » a infusé dans tous les cercles parisiens. Méprisée sous l’ère Delanöe, traitée de « concierge » pendant la campagne de 2014, Anne Hidalgo a, selon ceux qui la connaissent depuis longtemps, « une revanche à prendre ». « C’était très difficile pour elle d’exister dans l’ombre de Bertrand Delanoë, explique un ancien cadre de la Ville. La nécessité de tuer le père couvait depuis assez longtemps. Son erreur a été d’incarner elle-même l’autoritarisme , sans laisser son dernier directeur de cabinet [Raphaël Chambon, récemment remplacé par Frédéric Lénica – ndlr] le soin de s’en charger. »

    Rapidement, s’est installée l’image d’une femme « trop autoritaire » et « qui n’a pas une capacité d’écoute infinie (!!!!! irait on reprocher un truc pareil à un homme politique !?) ». « Sa méthode de gouvernance est trop verticale. Elle donne parfois l’impression d’avoir toujours raison et il lui arrive de faire preuve de dogmatisme dans la prise de décision (qu’est ce qu’on aurait entendu si sa gouvernance était horizontale et avoir parfois toujours raison c’est ridicule, c’est soit l’un soit l’autre) », indique le député « UDI, Agir et Indépendants » et conseiller de Paris, Pierre-Yves Bournazel, qui refuse cependant de participer au « Hidalgo bashing » (quelle hypocrisie, se souvenir de la trou-du-culsserie de ce Pierre-Yves Bournazel) . « J’ai des divergences claires sur sa gouvernance, mais je respecte sa personne et la fonction qu’elle occupe, dit-il. C’est une combattante. »

    Les attaques ad hominem, bien souvent teintées de misogynie crasse, ont atteint de tels sommets de violence que même ceux qui les ont proférées à l’époque ont depuis calmé de jeu. Dans l’opposition, mais aussi au sein de la majorité, beaucoup se sont agacés de voir la maire de Paris expliquer qu’on s’en prenait à elle uniquement parce qu’elle est une femme. « Le procès en sexisme est vrai, mais il reste minoritaire, confie l’un de ses proches. Par ailleurs, ce n’est pas à elle de le porter (Mais bien sur que si c’est à elle de le porter et tout·es citoyen·nes avec elle, quel est ce "proche" ennemi qui parle ? Encore Pierre-Yves Bournazel ? ) . Le mettre en avant comme elle fait, c’est aussi renforcer les critiques sur son incapacité à se remettre en question. »

    C’est magique, si elle relève la misogynie elle perd et si elle la relève pas elle perd aussi.

    #misogynie #femmes #politique #alliés #autoritarisme
    On notera la récurrence du mot autoritaire. Un peu plus loin on lui reproche au contraire d’être trop « souple » !

    « L’héritage d’organisation préfectorale est puissant ici, explique le premier adjoint, Bruno Julliard. Le fonctionnement est assez pyramidal, les éventuels conflits sont structurels. » Cette mécanique complexe nécessite un pilotage au cordeau, à l’image de celui qu’avait instauré en son temps Bertrand Delanoë, souvent décrit comme bien plus « technique » et « méthodique » que sa successeure. « Anne Hidalgo est assez souple. Certains le vivent comme un bordel quotidien et c’est vrai », glisse un autre élu de la majorité. D’autant que s’ajoute à ce mille-feuilles un certain nombre de conseillers dits « spéciaux » ou « stratégiques », qui savent rassurer quand il le faut l’édile, mais sont rarement de bon conseil.

    En fait non seulement Hidalgo est une femme qui gouverne mais elle s’oppose au kiki de tous les kikis :

    De Bernard Cazeneuve à Gérard Collomb, Anne Hidalgo n’a eu de cesse, au cours de son mandat, de mettre la pression aux ministres de l’intérieur sur les questions migratoires, jusqu’à engager avec le dernier d’entre eux une guerre ouverte sur les modalités d’évacuation des campements de migrants dans le nord-est de la capitale. « Collomb va être obligé de plier [sur la part de prise en charge par l’État – ndlr], car la situation n’est plus tenable pour des raisons d’ordre public », lance Ian Brossat.

    « il y a eu une rupture de confiance », explique un acteur du dossier. « Anne Hidalgo est très perméable à l’effet de cliquet, poursuit-il. Quand elle considère que la confiance est rompue, c’est fini. Elle a un caractère entier. C’est une qualité humaine, mais une faiblesse en politique. Elle ne peut excommunier les gens de cette façon. »
    (L’excommunication est une prérogative masculine ainsi que le carractère entier. Les femmes n’étant que des moitiés , des compléments probablement. )

    Plusieurs élus de la majorité le confirment : l’édile « a ses têtes ». « Tout dépend de la relation conjoncturelle qu’elle entretient avec les personnes. Ça manque de rationalité », dit l’un d’eux. Depuis l’élection d’Emmanuel Macron, Anne Hidalgo a pris soin d’atténuer son propos, tout en continuant à s’opposer à certaines décisions de l’exécutif. Ce fut le cas sur les mesures d’économie en matière de logement social – en octobre 2017, elle avait adressé une lettre aux locataires du parc HLM de la capitale pour les dénoncer. Ce fut encore le cas sur la question de l’Aquarius. « Le président de la République se dit très proeuropéen mais, sur la question des réfugiés, la France n’est pas au rendez-vous de son histoire », avait-elle déclaré au JDD, fin juin.

    (Les remarques entre parenthèse sont de moi.)

    Je relève aussi que toutes ces personnes qui crachent sur Hidalgo dans cet article sont des hommes à l’exception de la conseillère FI de Paris Danielle Simonnet qui est seule à ne pas faire d’attaque personnelle et finalement cible les communistes complices des liberaux alors que le collègue Jérôme de FI remet le curseur sur le coté « fasciné » de la maire de Paris. Tous ces hommes, quant ils parlent de la maire, qu’ils soient ses alliés ou ses ennemis, on voie pas la différence entre eux. Pour l’absence de femmes citées pour cracher sur Hidalgo, les femmes ont l’air d’avoir été oubliés par les deux autrice de ce texte. Car j’ai quant même souvenir que Pécresse ne s’est pas abstenu de ce coté.

    La conseillère FI de Paris Danielle Simonnet estime pour sa part qu’il est déjà trop tard. « La logique libérale a pris le dessus, dit-elle. Il y a un glissement de terrain vers la droite et à chaque fois les cocos se couchent. » « Anne Hidalgo est tiraillée entre sa culture de vieille gauche plurielle et son envie d’emboîter le pas aux macronistes, dont elle partage la fascination pour le privé, persuadée que le progrès s’y trouve », ajoute son collègue EELV, Jérôme Gleizes.

    @mona ca pourrait peut être te servir c’est une belle anthologie de #fraternité contre une femme au pouvoir.

  • The 6 Best Mechanisms To Put In Place When #scaling Your Company
    https://hackernoon.com/the-6-best-mechanisms-to-put-in-place-when-scaling-your-company-856bbcbd

    Photo by Shane Aldendorff (Unsplash)Good Intentions Don’t Scale — Mechanisms DoIn the early days, the goal of any #startup is clear: keep the business moving forward — ideally, upwards and to the right.Because the team is so lean and tightly focused on a small number of goals, every employee understands who owns what, what work needs to be done, and what the quality of that work should be. The processes that are in place, if any, are basic.And that’s ok.Young companies don’t need overly complicated systems to act as blockers to early momentum.But, what happens as that young company starts to scale? As a five-person team becomes fifty? As your customer base grows from 20 to 20,000? Just as a company matures, so too must the mechanisms by which it operates.At FirstMark’s 2018 CTO Summit, Ian Wong, (...)

    #okr #engineering #tips

  • Histoire un peu longue : l’an dernier un festival de musique allemand avait accepté comme sponsor le consulat israélien. Du coup des groupes Palestiniens l’avaient boycotté, et des groupes du monde entier leur avaient emboité le pas en solidarité.

    Cette année, un autre festival de musique allemand, sous pression de groupes sionistes, avait annulé le concert d’un groupe (The Young Fathers) qui faisait partie de ces groupes solidaires. En solidarité, d’autres groupes avaient eux aussi, la semaine dernière, annulé leur participation à ce deuxième festival, tout en lui demandant de revenir sur sa décision.

    C’est donc en solidarité avec les Young Fathers que le texte ci-dessous a été écrit, même si entre temps le festival est revenu à la raison, et que tous les groupes initialement prévus sont revenus dans la programmation...

    Ruhrtriennale festival wrong to expel Young Fathers over support for Palestinian rights
    The Guardian, le 26 juin 2018
    https://www.theguardian.com/world/2018/jun/26/ruhrtriennale-festival-wrong-to-expel-young-fathers-over-support-for-pa

    Chacun ses préférés, mais moi je kiffe de voir Saleh Bakri, Cat Power, Noam Chomsky, Jarvis Cocker, Angela Davis, Brian Eno, Rebecca Foon, Peter Gabriel, Danny Glover, Ian Ilavsky, Ghada Karmi, Aki Kaurismaki, Naomi Klein, Mike Leigh, Ken Loach, Massive Attack, Thurston Moore, Viggo Mortensen, Mira Nair, Ilan Pappe, Eyal Sivan, Patti Smith, Desmond Tutu, Alice Walker, Roger Waters, Eyal Weizman, Vivienne Westwood et Don Wilkie parmi les signataires !

    #Palestine #Allemagne #BDS #Boycott_culturel

  • Interview : London Maritime Arbitrators Association’s President Ian Gaunt on Why London is Maritime’s Main Arbitration Point – gCaptain
    http://gcaptain.com/interview-london-maritime-arbitrators-associations-president-ian-gaunt-on-

    Please talk to us about the importance of the New York Convention:
    The success of the New York Convention of 1958, which celebrates its 60th anniversary in June, is one of the principal reasons why international businesses choose arbitration rather than court proceedings for dispute resolution (another being confidentiality of arbitration). The Convention has over 150 signatories (including China, Russia, Turkey, Greece and Ukraine, among other important players in the maritime world). This means that an award obtained in an arbitration with a seat in one signatory country can be enforced effectively as a court judgment in any other signatory country (subject to some rather narrowly defined exceptions). This is not the case with court judgments which can only be enforced in another country on the basis of a bilateral or multilateral treaty, such as exists between members of the European Union, or on the basis of reciprocity which may not be easy to establish.

    #arbitrage #Convention_de_New_York sur l’arbitrage

  • Comment Airbnb devient le premier hôtelier de France | Alternatives Economiques, les graphiques sur le site :
    https://www.alternatives-economiques.fr/airbnb-devient-premier-hotelier-de-france/00084946

    En dix ans, la plate-forme de locations Airbnb s’est implantée dans 191 pays et propose désormais 4,85 millions d’annonces d’hébergement touristique. Ce qui en fait le premier site au monde dans ce secteur1. La France en est le deuxième pays utilisateur, en matière d’accueil et d’usagers. Selon nos données exclusives, on comptait 473 870 annonces dans toute la France, fin avril dernier.

    Pour les voyageurs, c’est une bonne affaire : à Paris, un logement Airbnb coûte en moyenne 99 euros la nuit, contre 139 euros dans un hôtel2. Les loueurs y trouvent aussi leur compte, comme en témoigne le développement des offres de logements. Le revenu moyen par hôte au cours des douze derniers mois s’élève à 3 960 euros. Et il ne s’agit que d’une moyenne… On s’éloigne ainsi sensiblement de l’économie dite « du partage », qui caractérisait les débuts d’Airbnb, où l’on était accueilli chez l’habitant qui louait occasionnellement une chambre pour arrondir ses fins de mois. De plus en plus d’utilisateurs de la plate-forme se professionnalisent, quitte à flirter avec l’illégalité.

    C’est ce que montrent les chiffres collectés par Murray Cox, « data activist » et créateur du site Inside Airbnb, qui a extrait, en exclusivité pour Alternatives Economiques, les données de la plate-forme pour plus de 22 800 communes comptant au moins une annonce Airbnb3.

    Paris est la ville qui compte le plus grand nombre d’annonces Airbnb actives au monde. Sur les 60 276 annonces4, 87 % proposent de louer un appartement entier. Une proportion qui grimpe à 89 % à Nice, 92,5 % à Antibes, 94,5 % à Cannes et qui frôle les 100 % dans certaines stations de ski. Les appartements entiers sont plus susceptibles d’être loués par des professionnels du tourisme que par des particuliers.

    Top 20 des communes où la proportion d’annonces Airbnb par rapport à l’ensemble des logements est la plus élevée
    Cliquez sur la carte pour avoir des informations détaillées

    Dans les communes comptant au moins 1000 logements selon l’INSEE

    Si l’on rapporte le nombre d’annonce Airbnb au nombre total de logement de la commune, ce sont les stations de ski, certaines communes de Corse et de Martinique qui sortent du lot. Ce qui laisse supposer que ces locations sont en réalité des locations « saisonnières », la plupart du temps proposées par des professionnels.

    Là où l’offre de logements Airbnb dépasse l’offre hôtelière
    Nombre d’annonces Airbnb de logements entiers vs nombre de chambres d’hôtel. Cliquez sur la carte pour avoir des informations détaillées
    ch. = chambres

    Dans un certain nombre de villes, l’offre de logements Airbnb dépasse l’offre hôtelière. C’est particulièrement frappant à Lacanau ou au Cap-Ferret. Mais ce phénomène ne concerne pas que les communes touristiques. C’est aussi le cas de grandes villes comme Lyon, Bordeaux ou Marseille. A Paris, en revanche, l’offre hôtelière reste prépondérante, mais de peu : on compte 73 annonces Airbnb pour 100 chambres d’hôtel.

    Là où les locations Airbnb sont louées le plus souvent
    Part de locations de plus de 90 jours dans l’ensemble des annonces de logements entiers. Cliquez sur la carte pour avoir des informations détaillées

    Dans les communes comptant au moins 500 annonces sur airbnb.fr

    Selon les données de Murray Cox, sur les 22 800 communes passées au crible, plus de 21 % des logements entiers ont été loués plus de quatre-vingt-dix jours ces douze derniers mois. A Paris, cette part s’élève à 25 %, mais elle grimpe à 42 % à Nantes, 43,5 % à Tours, 44% à Nancy, 46 % à Strasbourg, 47 % à Dijon, et culmine à 54 % à Reims.

    En France, on peut louer sa résidence principale sous forme de « meublé touristique » jusqu’à 120 jours par an. Au-delà, la résidence n’est plus considérée comme la résidence principale, sauf obligations professionnelles, raison de santé ou cas de force majeure. Or, si l’on veut louer sa résidence au-delà de 120 jours, il faut faire au minimum une déclaration de meublé touristique en mairie.

    « On ne peut plus nier le fait qu’aujourd’hui, Airbnb est devenue une multinationale comme les autres » Corporate Europe Observatory Twitter
    A Paris, dans les communes de la petite couronne, dans celles de plus de 200 000 habitants ou dans celles où tout simplement le conseil municipal l’a décidé, les loueurs doivent demander une autorisation préalable de changement d’usage : passer d’une résidence principale à une location meublée de courte durée. La loi impose aux plates-formes intermédiaires comme Airbnb de décompter le nombre de jours de location des résidences principales et, quand il s’avère que la location dépasse les 120 jours annuels autorisés, de suspendre l’annonce. Mais Airbnb ne le fait que pour les quatre premiers arrondissements de Paris.

    Ces données exclusives montrent d’ailleurs que 18 % des annonces d’appartements entiers à Paris sont publiées par des particuliers ou des professionnels qui mettent plusieurs logements en location, et que l’on appelle les multiloueurs. Les plus actifs d’entre eux gèrent entre 50 et 139 annonces. Dans les stations de ski savoyardes, c’est souvent plus de 70 % des annonces qui sont gérées par des multiloueurs ! Et cette part dépasse 50 % dans des villes touristiques comme Carcassonne, Colmar, Honfleur, Cannes, Lacanau ou Porto Vecchio.

    Là où la part des multiloueurs de logements Airbnb est la plus élevée
    Part des multiloueurs dans l’ensemble des annonces de logements entiers sur Airbnb. Cliquez sur la carte pour avoir des informations détaillées

    Dans les communes comptant au moins 500 annonces sur airbnb.fr

    « Ce sont autant de faisceaux d’indices de l’existence de locations illégales, mais aussi du fait que de nombreux appartements de location de courte durée phagocytent le marché de la location de longue durée », explique Murray Cox. « A Paris, nous constatons dans nos immeubles que des locations touristiques remplacent les locations pour des résidents permanents. Après avoir vu le quartier se vider de populations aux revenus modestes, va-t-on vivre une forme de désertification comme celle qui a déjà touché certains quartiers de Venise ? », s’inquiétait Marie-Odile Terrenoire, de l’association Aux 4 coins du 4, en mars 20175.

    Les villes à l’offensive

    Le développement d’Airbnb ne se fait pas sans heurts. Les hôtels contestent une concurrence qu’ils jugent déloyale. L’entreprise est aussi critiquée pour ses pratiques d’optimisation fiscale, consistant à domicilier son siège européen en Irlande, où le taux d’imposition des sociétés est très faible. Plus récemment, à Paris et dans d’autres grandes villes françaises, européennes et américaines, la montée en puissance d’Airbnb a soulevé l’opposition d’élus et d’habitants : ils accusent la plate-forme de renforcer la flambée des prix de l’immobilier et de retirer des logements du marché de la location « normale ».

    « Aujourd’hui, il y a une très forte demande de la part des Parisiens de régulation et d’encadrement », Ian Brossat Twitter
    A Paris, les hôteliers ont été pendant plusieurs années les principaux opposants aux plates-formes comme Airbnb. « Mais aujourd’hui, il y a une très forte demande de la part des Parisiens de régulation et d’encadrement », rapporte Ian Brossat, adjoint à la maire en charge du logement. La mairie de Paris a ainsi voté plusieurs réglementations depuis 20156 et augmente régulièrement les effectifs de sa brigade de contrôles. S’ajoutent des poursuites judiciaires : en 2017, des amendes à l’encontre de propriétaires parisiens ont été prononcées pour un montant total de 1,3 million d’euros. Résultat, entre septembre 2017 et janvier 2018, la mairie a observé une baisse de 11 % des annonces Airbnb à Paris. Ce que confirment les chiffres d’Inside Airbnb : on est passé de 61 152 annonces en février à 60 276 fin avril 2018.

    « Mais il y a un gros manque, insiste Ian Brossat, c’est la responsabilisation des plates-formes. » Jusqu’à présent, les poursuites judiciaires (à l’exception d’une première en février) sont à l’encontre des seuls propriétaires. Le décret qui prévoyait de sanctionner les plates-formes ne supprimant pas les annonces sans numéro d’enregistrement, suite à la loi « pour une République numérique » de 2016, n’a jamais été publié. « On m’a expliqué que c’était lié au droit européen et qu’Airbnb avait fait une telle pression sur la Commission européenne que l’on ne pouvait pas publier ce décret prévoyant des sanctions parce qu’on allait se faire retoquer au niveau de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) », affirme Ian Brossat. Le projet de loi Elan, pour « Evolution du logement, de l’aménagement et du numérique », présenté le 4 avril en Conseil des ministres, a néanmoins remis le sujet sur la table, en prévoyant des sanctions civiles à l’’encontre des plates-formes de location de courte durée à des fins touristiques qui ne respectent pas leurs obligations. « La France est l’un des premiers pays à responsabiliser les plates-formes au niveau national », souligne Thomas Aguilera, maître de conférences à Sciences Po Rennes-Arènes7.

    Un lobbying payant

    Mais le lobbying a repris de plus belle. L’argument d’une non-conformité au droit européen a été repris immédiatement après la présentation du projet de loi Elan par l’Union nationale pour la promotion de la location de vacances (UNPLV). « La directive e-commerce mentionne que nous, les plates-formes en ligne, sommes des médias, des hébergeurs d’annonces », assure son président, Timothée de Roux, également directeur général d’Abritel-HomeAway. Ce qui implique, selon lui, que les plates-formes ne sont pas habilitées à « faire la police », en excluant par exemple les loueurs qui ne disposent pas de numéro d’enregistrement. Quant à Airbnb, contactée par la rédaction, son porte-parole renvoie vers l’UNPLV.

    Dans un récent rapport, l’association Corporate Europe Observatory (CEO) a montré comment le lobby des plates-formes – notamment à travers l’European Holiday Home Association (EHHA) – s’active pour orienter l’interprétation des textes européens en leur faveur. L’EHHA a notamment déposé plainte auprès de la Commission européenne en septembre 2016, soit un mois avant l’adoption de la loi « pour une République numérique » dont le décret n’est jamais sorti. Quatre villes européennes (Paris, Berlin, Barcelone et Bruxelles) étaient visées, du fait de mesures de régulation jugées excessives par l’EHHA. Ce type de plainte, si les allégations sont avérées, déclenche une procédure de médiation entre la Commission et les pays concernés afin qu’ils se conforment au droit européen. Si la médiation n’a pas permis de régler le problème soulevé, la Commission peut être amenée à saisir la Cour de justice de l’Union européenne.

    « On ne peut plus nier le fait qu’aujourd’hui, Airbnb est devenue une multinationale comme les autres », écrit l’auteur du rapport de CEO en conclusion. Avec des méthodes de lobbying qui n’ont rien à envier à celles des Gafa. Dans l’ouvrage de Leigh Gallagher, le PDG de la plate-forme, Brian Chesky, affirmait d’ailleurs vouloir qu’« Airbnb devienne une entreprise technologique de "premier niveau" comme Google, Apple, Facebook et Amazon... ». L’entreprise ne communique toujours pas son chiffre d’affaires, mais a annoncé préparer son entrée en Bourse.

    1. Selon Leigh Gallagher, auteure de The Airbnb Story (Houghton Mifflin Harcourt, 2017).
    2. Moyenne pour une nuit Airbnb à Paris en mars 2018 et moyenne pour une nuit d’hôtel à Paris et petite couronne en 2017, selon l’Office du tourisme de Paris.
    3. Murray Cox récupère des données qui sont d’accès public sur le site d’Airbnb grâce à une méthode dite de « Web scraping » (récupération de données).
    4. fin avril 2018
    5. Table ronde sur les risques de désertification du 4e arrondissement de Paris, voir la synthèse sur https://lc.cx/m33E
    6. A Paris, il est interdit de louer sa résidence principale au-delà de 120 jours. Pour sa résidence secondaire, il faut obtenir un changement d’usage assorti d’une « compensation » en mettant en location un autre logement dans le même quartier. Il est obligatoire d’obtenir un numéro d’enregistrement en ligne et de le faire figurer sur l’annonce. La location est soumise à la taxe de séjour.
    7. Thomas Aguilera, Francesca Artioli et Claire Colomb mènent un travail comparatif sur la régulation des plates-formes de location touristique dans les villes européennes.

    #Airbnb #capitalisme_de_plate_forme #profitabilité_autogérée

  • Tourbillon crisique-51
    http://www.dedefensa.org/article/tourbillon-crisique-51

    Tourbillon crisique-51

    7 juiin 2018 – Quand vous avez deux gentils jeunes hommes comme Macron et Trudeau qui discutent et que le premier dit au second, comme pour le rassurer( ?), « Aucun dirigeant n’est éternel », et cela parlant du président Trump, vous êtes fondé à vous dire qu’il se passe des choses peu communes et qu’ils iront tous demain à la réunion du G7 avec un pistolet à la ceinture. On dit même que Merkel est décidée à dire toutes ses vérités à Trump, et la liste est impressionnante. On ajoute même que ce G7 pourrait bien se terminer sans communiqué commun, marquant l’extraordinaire désunion de ce que nous nommons “bloc-BAO”.

    Un monsieur qui se nomme Ian Bremner et qui dirige l’Eurasia Group, une forme de consultance pour les prises de risques politiques, juge le G7 de demain comme le plus (...)

  • ‘Boys for Sale’ : le monde obscur de la #prostitution #gay au #Japon.
    ‘Boys for Sale’ : the dark world of gay prostitution in #Japan.

    Cet article de Julian Riall traite du documentaire « Boys For Sale » produit par Ian Thomas Ash.
    http://www.scmp.com/week-asia/society/article/2127079/boys-sale-dark-world-japans-gay-prostitution
    Publié le 07/01/2018
    Vu le 03/06/2018

    C’est à “#Tokyo #2-chome gay district” que se localisent ces activités #occultes et plus précisément dans les clubs de danse, les #sex shops, les #bars gays et les « salon d’#urisen » (l’équivalent gay des « #hostess-clubs » japonais.) Certains hommes politiques fréquentent ces lieux qui sont ainsi à la fois reconnus et inscrits dans la ville tout en étant #tabous. De plus, la loi du pays à propos de la #prostitution ne prend en compte que les relations hétérosexuelles ce qui ne rend pas ces affaires #illégales, malgré l’âge de certains des hommes de moins de 20 ans. La plupart d’entre eux proviennent de régions japonaises frappées de catastrophes naturelles (tsunami ; tremblement de terre ; accident de Fukushima en 2011).

    When we think about vulnerable communities affected by war or natural disaster, we tend to think about young women being forced to work in this sector but it never previously occurred to me that this would be happening in Japan after Fukushima.

    https://melmagazine.com/the-straight-male-sex-workers-of-japan-who-sell-their-services-to-gay-m
    _Publié le 19/07/2017
    Vu le 03/06/2018

    L’article de C. Brian Smith à propos du même sujet nous apporte des précisons. En premier lieu, même s’il est difficile de recenser un nombre de prostitués car la plupart procèdent par Internet, on estime le nombre de bars à #Shinjuku 2-chome comportant des garçons "à la carte" de 10 ou 12. D’autre part, les bars sont pour eux un lieu de vie avec des dortoirs où ils dorment à huit, ce qui fait vraiment de ces lieux un univers hors de la société japonaise et qu’elle préfère ignorer malgré les #conditions_de_vie #inacceptables de la « #communauté » de jeunes hommes.

    So we took him to a cheap family restaurant. He looked at the menu and said, “I can have anything I want? Oh, they have ice cream!” After dinner, he got an ice cream cone and was eating it like a 5-year-old kid in heaven. The whole time I was thinking, Now I’m going to bring him back to the bar so some 70- or 80-year old guy can try to rape him. That was as horrible as it was memorable.

  • A New Approach to #blockchain #interoperability, True #decentralization.
    https://hackernoon.com/https-medium-com-specrationality-block-collider-a-new-approach-to-blockc

    Disclaimer: We only look closely at and write about projects we believe in, have invested in or plan on investing in. Information below aims to be impartial; however it is not investment advice. Do your due diligence. Good luck!— — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — —Recommended Reading to assist in better informing this post:Block Collider WhitepaperCollision Course — Emblems & NRG by Ian SimpsonCollision Course — Mining the Block Collider by Ian SimpsonBuilding a Blockchain Singularity with Proof of Distance by Patrick McConlogue— — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — —A close look at the Blockchain space reveals a series of blockchain projects that operate largely in distinct silos. The reality is that blockchain technology is yet to realise widespread real-world adoption, however as we accelerate (...)

    #multichain #crypto

  • What’s at Stake for Oil as Trump Appoints Another Iran Hawk? - Bloomberg
    https://www.bloomberg.com/news/articles/2018-03-23/what-s-at-stake-for-oil-as-trump-appoints-another-iran-hawk

    Iran is trying to attract more than $100 billion from international oil companies to boost crude and condensate output by about 25 percent to more than 5 million barrels a day. Without new investment from international companies production will stagnate.

    Trump’s disdain for the nuclear deal has already deterred investors from the country, the third-biggest producer in OPEC. Of the Western energy majors, only France’s Total SA has returned, and its gas venture is proceeding slowly. Iranian officials are already complaining that western oil companies are too cautious to return to the country and there are signs that Russian companies are stepping in to fill the vacuum.

    Total has the biggest financial stake of any international energy major, having pledged to invest $1 billion in the first phase of an offshore natural gas project. Overall investment in the project could reach $5 billion, and while the company is determined to press ahead, Chief Executive Officer Patrick Pouyanne has promised to review the legal consequences of any new U.S. restrictions.
    […]
    Three years ago, in a New York Times op-ed titled “To Stop Iran’s Bomb, Bomb Iran,” Bolton argued that the only way to prevent Tehran obtaining nuclear weapons was a military strike. He cited Israel’s preemptive strike in 1981 on Saddam Hussein’s Osirak reactor as an example of effective action.

    Bolton downplayed the significance of his past public statements in an interview with Fox News shortly after the appointment was announced, saying he would defer to the president’s judgment.

    I’ve never been shy about what my views are,” Bolton said. But, he added, that “now is behind me, at least effective April 9, and the important thing is what the president says and what advice I give him.

    Bolton’s appointment has lots of implications beyond just Iran, Ian Bremmer, president of consultant Eurasia Group, said on Twitter. It also makes Trump’s scheduled talks with North Korea’s leader Kim Jong-Un riskier, he said.

    Thursday was “probably the worst/biggest single day for geopolitical risk since I started Eurasia Group in 1998,” Bremmer said on Twitter.

  • All You Can Eat Buddha
    http://www.nova-cinema.org/prog/2018/165-offscreen/offscreenings/article/all-you-can-eat-buddha

    Ian Lagarde, 2017, CA-CU, DCP, VO ST ANG, 85’

    Entouré de jungle et d’océan, l’hôtel est un vrai paradis touristique aux allures de palace colonial. L’accueil y est d’une chaleur toute contrôlée, la nourriture idéale – celle de tous lieux de villégiature – et les activités passionnantes : on y chante la fierté patriotique de chacun des voyageurs, l’aérobic détend petits et grands et on bronze. Puis un jour arrive Mike. Cet homme imposant, entre deux âges, marque instantanément les lieux de sa présence magnétique. Un jour, dix jours, dix mois (?) durant Mike erre paisiblement, écoute un poulpe géant lui parler de vie et de mort et, à tout heure, dévore goulûment tout ce que le buffet a à lui offrir sous les regards effarés de ses co-vacanciers. À moins que ce ne soit l’univers qu’il engloutit ? (...)

  • How to convert leads.
    https://hackernoon.com/how-to-convert-leads-3c661de31bf3?source=rss----3a8144eabfe3---4

    Photo by Ian Schneider on UnsplashIn the field of #marketing they have a saying,“You either convert a lead or die trying”If they can be converted simply by persuasion, are they ever going to remain your loyal customer anyway?Is there really a need to persuade leads to convert them?Aren’t we being too intrusive when we think it through?Are we going to let them breathe?All these questions can help you realize your mistakes regarding marketing #strategy. Your services can create a stunning show for itself, why do you need people for endlessly persuading leads to convert them?Here are the changes you need in your strategy:•Target the reason of the switch.There may be many different reasons or logics for switching from previous service provider, but mostly it’s the designing flaws and pricing. By working (...)

    #growth #startup #tech


  • http://www.unionsquaremusic.co.uk/shop/labels.asp?label=STIFF

    From their very first #single in 1976, Nick Lowe Heart Of The City/So it Goes, to its debt ridden demise in 1986, #Stiff_Records discovered, nurtured and promoted a succession of seminal acts, including Ian Dury, Elvis Costello, Madness, Kirsty MacColl, Devo and The Pogues.
    . first independent record company, but it was undoubtedly something of a trailblazer, exerting an over-riding influence on the dozens of DIY set-ups (such as Factory and Mute) that emerged in its wake during the punk and new wave musical revolution of the mid-late 70s.

    The label was reactivated in the 21st century, issuing great records by the likes of Chris Difford and Wreckless Eric and Amy Rigby, which nicely complimented the treasures of the glory years - such as the very first punk single (The Damned New Rose), Number One smashes like House Of Fun by Madness and curiosities like Max Wall highly amusing England Glory.

    https://www.youtube.com/watch?time_continue=2&v=u76_YFFgtC8


    Wreckless Eric - A Pop Song
    http://www.unionsquaremusic.co.uk/shop/cd.asp?Marid=99&arid=864
    http://www.unionsquaremusic.co.uk/shop/cd.asp?Marid=99&arid=1497
    #Eric_Goulden

  • Cracking Avatar’s Language Codes - Issue 57: Communities
    http://nautil.us/issue/57/communities/cracking-avatars-language-codes-rp

    One hot Thursday in July of 2013, I met a gangly young man at Washington D.C.’s Union Station. Energetic and slightly nervous, he politely shook my hand and ushered me to a silver sedan where his girlfriend, Sarah, was at the wheel. Although he introduced himself as Ian Riley, for the next five days I would know him as Ftiafpi. Ftiafpi, meaning “for the sake of studying,” is his name in Na’vi, a language specially created for James Cameron’s 2009 epic 3-D film, Avatar. Ian and Sarah were taking me to AvatarMeet, an annual gathering of fans and Na’vi speakers to be held amid the sweeping forests of Shenandoah National Park, Virginia. As we drove towards the gathering, the land became greener, with eagles replacing city pigeons, and road signs pointing to waterfalls and farms instead of (...)