person:igor dodon

  • En pleine crise politique, la Moldavie se retrouve avec deux gouvernements concurrents face-à-face
    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/06/10/en-pleine-crise-politique-la-moldavie-se-retrouve-avec-deux-gouvernements-co


    La première ministre Maia Sandu, le 10 juin.
    DANIEL MIHAILESCU / AFP

    Les prorusses et les proeuropéens se sont entendus pour gouverner, mais l’oligarque Vlad Plahotniuc refuse de renoncer au contrôle en sous-main du pays.

    Même à l’aune moldave, où les crises politiques à répétition font figure de folklore national, la situation dans ce pays d’Europe orientale a atteint, durant le week-end, une gravité exceptionnelle, qui fait redouter à de nombreux observateurs une escalade. « Tout ce qui était en germe depuis plusieurs années est en train d’éclater, et la confrontation peut potentiellement devenir dangereuse », craint un diplomate européen, alors que le pays se retrouve avec deux gouvernements concurrents face-à-face et un Parlement dissous.

    Le blocage actuel trouve sa source dans la décision surprise, samedi, des socialistes du président Igor Dodon et des réformateurs d’ACUM de former ensemble une coalition de gouvernement, trois mois après les élections législatives de la fin février. Ces deux forces, qui représentent ensemble les deux tiers du Parlement, n’ont sur le papier rien pour s’entendre : tandis que les socialistes sont ouvertement prorusses, les libéraux d’ACUM entendent maintenir le cap proeuropéen dans ce pays pauvre qui a signé un accord d’association avec l’Union européenne.

    Seulement, « priorité a été donnée à la désoligarquisation », relate le politiste Nicu Popescu, désigné ministre des affaires étrangères de ce gouvernement de coalition, et les questions géostratégiques laissées de côté. En clair, il s’agissait avant tout d’écarter du pouvoir le Parti démocrate présidé par l’oligarque Vlad Plahotniuc, l’homme qui depuis une décennie contrôle en sous-main l’essentiel de l’économie et des institutions moldaves.

    La jeune dirigeante d’ACUM, Maia Sandu, une économiste dont l’engagement contre la corruption ne fait aucun doute, a ainsi été nommée première ministre, et le Parlement a adopté une résolution faisant de la Moldavie un « Etat captif » à libérer de l’influence de M. Plahotniuc. L’expression est également utilisée par la Commission européenne pour définir la réalité d’un pays placé en coupe réglée et dont les principales institutions sont tenues par le clan Plahotniuc.

  • Moldavie : aux législatives, les prorusses donnés en tête
    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/02/22/moldavie-aux-legislatives-les-prorusses-donnes-en-tete_5426843_3210.html


    Une affiche électorale du candidat prorusse Igor Dodon, à Chisinau, le 21 janvier.
    GLEB GARANICH / REUTERS

    Faire des élections législatives qui se déroulent en Moldavie dimanche 24 février le lieu d’un nouvel affrontement entre l’Est et l’Ouest est tentant. De fait, l’état des lieux est singulier : cette ancienne République soviétique qui a signé en 2013 un accord d’association avec l’Union européenne est sur le point, si l’on en croit les sondages, de donner la victoire au Parti socialiste du président Igor Dodon, admirateur revendiqué de Vladimir Poutine et partisan d’un rapprochement avec Moscou. L’essentiel de l’enjeu, dimanche, sera de savoir si les socialistes remportent la majorité absolue ou s’ils doivent entreprendre de complexes négociations pour la formation d’une coalition.

    De fait, la Russie pousse son avantage, comme l’UE l’a fait ces dernières années en soutenant les majorités pro-européennes. Cadeau le plus visible fait à M. Dodon, les autorités russes fermeront les yeux sur de possibles entorses aux règles d’immigration des nombreux Moldaves de Russie qui désireraient rentrer au pays voter. Moscou a aussi suspendu l’embargo pesant sur certains produits alimentaires moldaves. Un résultat que le président Dodon s’était engagé à obtenir de son « ami » Poutine, auquel il a rendu visite plus de dix fois en deux ans, un record inégalé dans le monde.

    Maniant aussi bien la carotte que le bâton, le Kremlin a aussi, subrepticement, rappelé qu’il disposait d’autres moyens de pression. Le 22 janvier, Moscou a autorisé l’ouverture sur son sol d’une « représentation officielle » de la Transnistrie, l’entité séparatiste de l’est moldave. Et à deux jours du vote, vendredi 22 février, le ministère de l’intérieur russe a opportunément annoncé l’ouverture d’une enquête pénale contre Vlad Plahotniouc, longtemps l’homme fort du camp pro-européen au pouvoir, en l’accusant d’avoir retiré « illégalement » 37 milliards de roubles de Russie.

    • Vieille habitude du Monde : si le « pro-russe » gagne c’est à cause des manœuvres de VVP. Pas un mot, sur le sieur Vlad Plahotniouc, oligarque contrôlant l’économie du pays et notoirement haï par une porte partie de la population lasse de l’énorme corruption… (toujours aucunes nouvelles du milliard de dollars envolé…)

      Mais peut-être ces faits sont-ils évoqués derrière le #paywall ; après tout, il y a tout juste un an, Le Monde détaillait un peu plus les prestations de V. Plahotniouc…

      https://seenthis.net/messages/657033

  • Le Président moldave Igor Dodon et son cortège victimes d’un accident de la route (vidéo) - Sputnik France
    https://fr.sputniknews.com/international/201809091038020485-igor-dodon-president-moldave-accident

    Le cortège du Président moldave Igor Dodon a été victime d’un accident ce dimanche 9 septembre sur une autoroute en Moldavie. Le dirigeant se sent bien et n’a pas eu besoin d’assistance médicale, a annoncé le conseiller présidentiel Maxim Lebedinsky.

    Le cortège du Président moldave Igor Dodon a eu un accident sur une autoroute reliant les villes moldaves de Chișinău et Călărași ce dimanche 9 septembre.

    Selon le conseiller présidentiel Maxim Lebedinsky, l’accident a eu lieu car un véhicule a violé le code de la route et perdu le contrôle, venant heurter les voitures du cortège.

  • Dodon : Transnistria comprehends it has no future without Moldova — Politics, Europe — EADaily
    https://eadaily.com/en/news/2017/12/13/dodon-transnistria-comprehends-it-has-no-future-without-moldova

    Moldovan President Igor Dodon has announced that he never changed his mind about the status of Transnistria. The president said that even while being the leader of the Socialist Party, he always spoke for federalization of the republic.

    We have never changed this position. We did say it was not important how they would call it, federation or a special status. It is important for us what is inside this political part of the solution. And we came forward with a proposal on the solution. If our colleagues, partners from the left bank agree this will be good,” Dodon said.
    According to Moldova’s leader, “Transnistrian residents do comprehend that they have no other future than a common one with Moldova.” According to the president, Tiraspol are coming to the same idea.

    Vers un rapprochement entre la Transnistrie et la Moldavie ?

    La reprise des négociations était annoncée par Le Courrier des Balkans mais derrière #paywall (bis @cdb_77 ?)

    La Moldavie va reprendre les négociations avec les sécessionnistes de Transnistrie - Le Courrier des Balkans
    https://www.courrierdesbalkans.fr/La-Moldavie-va-reprendre-les-negociations-avec-les-secessionniste

    C’est un conflit gelé qui dure depuis l’effondrement de l’URSS. La petite république de Transnistrie refuse toujours de reconnaître l’autorité de Chișinău, clamant qu’elle est un État indépendant. Les deux parties vont à nouveau négocier fin novembre à Vienne sous un format « 5+2 ».

    5+2 ie Transnistrie, Russie, Moldavie, Ukraine, OSCE + Union européenne, États-Unis

  • Usa- L’« effet Trump » divise l’opinion européenne Par MK Badhrakumar
    http://vilistia.org/archives/12714

    L’« effet Trump » divise l’opinion européenne Par MK Badhrakumar R oumen Radev, président élu de la Bulgarie, et son homologue moldave, Igor Dodon. L’« effet Trump » divise l’opinion européenne Les résultats des deux élections présidentielles tenues dimanche en Bulgarie … Lire la suite →

    #USA_TRUMP

  • Président élu moldave : « la Crimée est de facto un territoire russe » - France Révolution
    http://france-revolution-investigative-reporter.over-blog.com/2016/11/president-elu-moldave-la-crimee-est-de-facto-un-territoire-russe.html

    Est-ce que la Moldavie va reconnaître la Crimée russe ? Une question qui se pose de plus en plus souvent après qu’Igor Dodon ait obtenu la victoire à la présidentielle moldave. Bien que la péninsule ne soit pas encore reconnue comme russe par l’Occident, elle est de facto russe, a estimé M. Dodon dans un entretien à Sputnik France.

    Le président élu moldave n’est pas à court de mots pour expliquer sa position sur les sujets internationaux. Tout juste élu président, Igor Dodon s’exprime notamment sur le statut de la Crimée, les relations entre la Moldavie et l’Europe, la Moldavie et la Russie.

    Contacté par Sputnik France, le président nouvellement élu a expliqué pourquoi la Moldavie devait aborder prudemment le dossier criméen et a réaffirmé sa position quant au statut de la péninsule : « Je me suis déjà exprimé sur ce point, mais je pense qu’en prenant la décision il faut partir également du fait que nous avons des problèmes avec la Transnistrie.

    C’est pourquoi il faut être très attentif en abordant cette question et ne pas faire de pas importants afin de ne pas perdre la Transnistrie », a affirmé M. Dodon. « J’ai déjà dit que la Crimée était de facto un territoire russe qui de jure n’était pas encore reconnu par l’Occident. » Dans le même temps, la Moldavie a l’intention d’obtenir la modification de l’accord d’association avec l’UE.

    Mais dans quelle direction cette modification devra-t-elle s’opérer ? Et plus globalement quel avenir pour l’euro-intégration ? « Nous devons préserver de bons rapports avec l’Europe mais nous devons aussi rétablir le partenariat stratégique avec la Fédération de Russie », a souligné le président.

    La Crimée et Sébastopol ont été rattachés à la Russie à la suite d’un référendum tenu en mars 2014. 96,77 % des Criméens et 95,6 % des habitants de la ville de Sébastopol (ville criméenne avec un statut particulier) ont voté pour le rattachement à la Russie. La péninsule avait été « offerte » à l’Ukraine par Nikita Khrouchtchev en 1954. Aujourd’hui, l’Ukraine continue de considérer ce territoire comme le sien. La majorité des pays occidentaux soutiennent la position de Kiev et ont introduit des sanctions antirusses en 2014.

    Selon le président russe Vladimir Poutine, la question de la Crimée est « close une fois pour toutes ».

  • La Moldavie et la Bulgarie commencent à saisir que l’Europe de l’Ouest est une vieillerie mensongère
    http://vilistia.org/archives/12602

    La Moldavie et la Bulgarie ont élu des présidents socialistes et pro-russes 14 nov. 2016, 10:37 Source : Reuters Igor Dodon vient d’être élu président de Moldavie, et Roumen Radev président de Bulgarie. Tous deux socialistes, ils partagent la volonté de … Lire la suite →

    #EUROPE_CENTRALE

  • En Moldavie, le candidat prorusse remporte l’élection présidentielle
    http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/11/13/moldavie-le-candidat-prorusse-en-tete-de-la-presidentielle_5030508_3214.html

    La victoire annoncée d’Igor Dodon, candidat ouvertement prorusse à l’élection présidentielle moldave, a bien eu lieu. Dimanche soir 13 novembre, les premiers résultats donnaient au dirigeant du Parti des socialistes moldaves un score de 56,5 %, contre 43,5 % à sa rivale pro-européenne, Maia Sandu.

    Après nous avoir longuement expliqué pourquoi ce choix anti-européen est profondément débile, Le Monde aborde quand même quelques petits détails…

    Mais l’explication principale du désamour est ailleurs. Elle tient à la faillite des partis politiques proeuropéens, au pouvoir depuis 2009. L’épisode le plus saillant de cette faillite fut la découverte, à la fin de 2014, de la disparition des caisses de trois banques du pays de 1 milliard d’euros, soit 15 % du PIB, qui vont durablement plomber le budget national. Le « casse du siècle » a profondément choqué un pays où 40 % de la population vit avec moins de 5 dollars par jour.

    Plus généralement, le champ politique « pro-européen » a été monopolisé par des oligarques corrompus qui ont profité de leur accès au pouvoir pour faire main basse sur de larges pans de l’économie nationale et prendre le contrôle des institutions de l’Etat, en premier lieu la justice.