person:igor kolomoisky

  • Groysman and new ministers take charge of government
    http://www.kyivpost.com/article/content/ukraine-politics/groysman-and-new-ministers-take-charge-of-government-412052.html

    Ukraine’s parliament voted on April 14 to appoint Volodymyr Groysman as the country’s new prime minister, with 257 lawmakers – 31 votes more than needed – supporting his candidacy.

    But the new coalition that was formed to back Groysman and his new government proved unstable even on its first day, immediately raising questions about how long it can last.

    Twenty-one lawmakers from factions in the new coalition didn’t support Groysman for prime minister. Ten of them were absent, but 11 lawmakers deliberately didn’t vote.

    Groysman’s appointment was passed, though, thanks to the support of 11 independent lawmakers, all 23 lawmakers of the Vidrodzhennya (Renaissance) faction, a group that is associated with oligarch Igor Kolomoisky, and 16 lawmakers from the Volya Narodu (People’s Will) faction.

    But just hours later, it took the parliament three attempts to scrape together enough votes to pass the program of Groysman’s Cabinet.
    […]
    Meet the Cabinet
    Groysman’s Cabinet was appointed with 239 votes in favor.

    Several ministers from Yatsenyuk’s Cabinet kept their jobs, including Deputy Prime Minister Hennadiy Zubko, Interior Minister Arsen Avakov, Justice Minister Pavlo Petrenko, Foreign Minister Pavlo Klimkin, Defense Minister Stepan Poltorak, and Minister of Sports and Youth Ihor Zhdanov. Ex-Social Policy Minister Pavlo Petrenko was promoted to deputy prime minister.

    The position of health minister remains vacant, as the coalition is yet to agree on a candidate.

    Former head of National Bank of Ukraine Stepan Kubiv was appointed economy minister. Deputy Head of President’s Administration Oleksandr Danyuliuk, who previously worked in the Yanukovych administration, is the new minister of finance. He replaced Ukrainian-American Jaresko.

    As Groysman made his address as the new prime minister, his promises of hard work were barely audible above opposition chants of “Shame!” Opposition lawmakers were still outraged by the all-in-one vote that gave Groysman the premiership.

    I’m going to show you what it means to govern a country,” Groysman said at the end of his speech, looking irritated by the shouting.

    #Ukraine

    • Technocrats gone in new Ukrainian cabinet – EurActiv.com
      https://www.euractiv.com/section/europe-s-east/news/technocrats-gone-in-new-ukrainian-cabinet

      Groysman’s rebooted cabinet appears to strengthen the influence of Poroshenko in the government and on the economic side of policymaking in particular.

      Oleksandr Danylyuk, 40, who is set to become finance minister, is the deputy head of Poroshenko’s administration, while the economy minister and first deputy prime minister positions will be given to Stepan Kubiv, who is currently the president’s representative in parliament.

      They replace Jaresko, praised by Washington for her handling of Ukraine’s debt crisis, and Aivaras Abromavicius, who as economy minister spearheaded a drive to privatise graft-ridden state firms, but quit in protest over corruption in February.

  • The Mess that Nuland Made | Consortiumnews

    https://consortiumnews.com/2015/07/13/the-mess-that-nuland-made

    The Mess that Nuland Made

    July 13, 2015

    Exclusive: Assistant Secretary of State Victoria Nuland engineered Ukraine’s “regime change” in early 2014 without weighing the likely chaos and consequences. Now, as neo-Nazis turn their guns on the government, it’s hard to see how anyone can clean up the mess that Nuland made, writes Robert Parry.

    By Robert Parry

    As the Ukrainian army squares off against ultra-right and neo-Nazi militias in the west and violence against ethnic Russians continues in the east, the obvious folly of the Obama administration’s Ukraine policy has come into focus even for many who tried to ignore the facts, or what you might call “the mess that Victoria Nuland made.”

    –—

    Une traduction en français envoyé par Jean-Marie Chauvier

    Le bordel qu’a fait Victoria Nuland
    L’assistante au Secrétariat d’état, Victoria Nuland a manigancé « un changement de régime » en Ukraine au début de 2014 sans évaluer le chaos probable et les conséquences . Maintenant que des néo-nazis tournent leurs fusils contre le gouvernement, il est difficile de voir comment quelqu’un peut nettoyer le bordel que Nuland a créé.
    Par Robert Parry

    Juillet 14, 2015 "Information Clearing House" - "Consortium News" – Alors que l’armée ukrainienne quadrille contre des milices d’extrême-droite et néo-nazies dans l’ouest et que la violence contre les ethniques russes continue à l’est, la folie évidente de la politique de l’Ukraine de l’administration Obama est devenue un point central même pour les nombreuses personnes qui ont essayé d’ignorer les faits ou ce qu’on pourrait appeler « le bordel qu’a fait Victoria Nuland. »

    L’assistante au Secrétariat d’état, pour les affaires européennes « Toria » Nuland a été « le cerveau » derrière le « changement de régime » du 22 février 2014, en Ukraine, complotant de renverser le gouvernement démocratiquement élu du Président Viktor Yanoukovich, tout en convainquant les médias US dominants toujours crédules, que le coup n’était pas vraiment un coup mais une victoire de la « démocratie ».

    Assistant Secretary of State for European Affairs Victoria Nuland, who pushed for the Ukraine coup and helped pick the post-coup leaders.

    L’assistante au Secrétariat d’état, pour les affaires européennes Victoria Nuland qui a poussé au coup en Ukraine et a aidé à choisir les dirigeants post-coup.

    Pour vendre ce dernier « changement de régime » d’inspiration néocon au peuple américain, l’horreur de ceux qui avaient accompli le coup a été systématiquement vaporisé, en particulier le rôle clé de néo-nazis et d’autres ultra-nationalistes du Secteur Droit. Pour la campagne de propagande US organisée, les faiseurs du coup devaient porter des chapeaux blancs, pas des chemises brunes.
    Ainsi, pendant à peu près un an et demi, les médias dominants occidentaux, spécialement le New York Times et The Washington Post, ont tourné leurs informations dans tous les sens pour éviter de dire à leurs lecteurs que le nouveau régime de Kiev était imprégné et dépendant de combattants néo-nazis et d’ultranationalistes ukrainiens qui voulaient des Ukrainiens de sang pur, sans ethniques russes.

    Toute mention de cette réalité sordide était qualifiée de « propagande russe » et toute personne qui disait cette vérité inconfortable était « un laquais de Moscou ». Ce n’est qu’à partir du 7 juillet que le Times a admis l’importance des néo-nazis et autres ultranationalistes faisant la guerre contre des ethniques russes dans l’est. Le Times rapportait aussi que ces forces d’extrême-droite avaient été rejointes par des militants islamiques. Certains de ces jihadistes ont été appelés « frères » de l’Etat islamique super brutal.
    Bien que le Times ait cherché à tourner cette remarquable alliance militaire – des milices néo-nazis et de jihadistes islamistes – comme certaine, la réalité devait être détonante pour des lecteurs qui avaient cru la propagande occidentale sur des forces « pro-démocratie » résistant contre une « agression russe » malveillante.

    Le Times s’est peut-être rendu compte qu’il ne pouvait plus mettre le couvercle sur la vérité gênante en Ukraine. Pendant des semaines, les milices du Secteur Droit et le bataillon Azov néo-nazi ont prévenu le gouvernement civil de Kiev qu’ils pouvaient se retourner contre lui et créer un ordre nouveau qui leur convenait mieux.
    Des affrontements dans l’ouest

    Alors, samedi, de violents affrontements ont éclaté dans la ville ukrainienne Mukachevo, dans l’ouest, prétendument au sujet du contrôle des routes de contrebande de cigarettes. Des paramilitaires de Secteur Droit ont arrosé des agents de police de balles à partir d’une mitrailleuse de ceinturon ( ??? belt-fed), et la police soutenue par des soldats du gouvernement ukrainien – ont répliqué au tir. On a rapporté plusieurs tués et de multiples blessures.

    Les tensions se sont intensifiées lundi, avec le Président Petro Poroshenko ordonnant aux forces de sécurité nationales de désarmer « les cellules armées » des mouvements politiques. Entretemps le Secteur Droit envoyait des renforts dans la région tandis que d’autres miliciens convergeaient vers la capitale Kiev.
    Alors que le Président Poroshenko et le dirigeant Dmitry Yarosh du secteur Droit pourraient réussir à tasser ces dernières hostilités survenues, ils pourraient ne que postposer l’inévitable : un conflit entre les autorités soutenues par les US à Kiev et les combattants néo-nazis et d’autres de droite, qui ont été le fer de lance du coup de l’an dernier et ont été sur les lignes de front dans le combat contre les rebelles ethniques russes dans l’est.

    Les extrémistes de droite ukrainiens considèrent qu’ils ont fourni le plus grand fardeau dans la guerre contre les ethniques russes et éprouvent de la rancune envers les politiciens vivant dans une sécurité et un confort relatifs à Kiev. En mars, Poroshenko avait aussi licencié l’oligarque un peu voyou Igor Kolomoisky comme gouverneur de la province du sud-est de Dnipropetrovsk Oblast. Kolomoisky a été le principal bienfaiteur des milices du Secteur Droit.

    Donc, comme c’est devenu apparent en Europe et même à Washington, la crise ukrainienne est en train d’échapper au contrôle, rendant le récit préféré du Département d’Etat sur le conflit– tout est de la faute du Président russe Vladimir Poutine – de plus en plus difficile à vendre.

    Comment l’Ukraine est-elle supposée de se tirer de ce qui ressemble à une spirale de mort – une guerre possible sur deux fronts dans l’est et l’ouest en même temps qu’une économie qui s’effondre – est difficile à saisir.

    L’Union européenne, confrontée aux des crises budgétaires en Grèce et d’autres membres de l’UE, a peu d’argent ou de patience pour l’Ukraine, son chaos néo-nazi et sociopolitique.

    Les néocons d’Amérique au Washington Post et ailleurs continuent à fulminer sur la nécessité pour l’administration Obama d’investir plus de milliards et des milliards de dollars dans l’Ukraine post-coup parce qu’elle « partage nos valeurs ». Mais cet argument aussi s’effondre alors que les Américains voient battre le cœur d’un racisme nationaliste à l’intérieur du nouvel ordre en Ukraine.
    Un autre « changement de régime » néocon

    Beaucoup de ce qui est arrivé était prévisible, bien sûr, et a effectivement été prédit , mais la néocon Nuland n’a pas ou résister à la tentation de provoquer « un changement de régime » qu’elle pouvait considérer comme le sien.

    Son mari (et archi-néocon) Robert Kagan avait co-fondé le Projet pour un nouveau siècle américain en 1998 au sujet d’une exigence de « changement de régime » en Irak, un projet qui a été accompli en 2003 avec l’invasion du président George W. Bush.

    Comme Nuland en Ukraine, Kagan et ses compagnons néocons pensaient qu’ils pouvaient manigancer une invasion facile de l’Irak, évincer Saddam Hussein et installer un certain client choisi – en Irak. Ahmed Chalabi allait être “le gars”. Mais ils n’ont pas pris en compte les dures réalités de l’Irak, comme les fissures entre Sunnites et Chiites, démasquées par l’invasion conduite par les US et l’occupation.

    En Ukraine, Nuland et ses amis interventionnistes néocons et libéraux ont vu une opportunité de flanquer un coup de poing à Poutine en encourageant des manifestations violentes pour renverser le Président Yanoukovich favorable à la Russie et d’y mettre à la place un nouveau régime hostile à Moscou.
    Carl Gershman, le néocon, président pour les US de la Dotation nationale pour la Démocratie financée par le contribuable, a expliqué le plan dans un éditorial du Post le 26 septembre 2013. Gershman appelait l’Ukraine « le plus grand prix » et un pas important par intérim pour faire basculer Poutine, qui « pourrait se trouver lui-même dans une issue perdante pas seulement à l’étranger proche mais en Russie même. » De son côté, Nuland a distribué des biscuits aux manifestants anti- Yanoukovich à la Place Maidan, a rappelé à des dirigeants d’affaires ukrainiens que les US avaient investi $5 milliards dans leurs « aspirations européennes » a déclaré « Merde pour l’UE » pour son approche moins agressive et a discuté avec l’ambassadeur US Geoffrey Pyatt qui devraient être les nouveaux dirigeants de l’Ukraine. « C’est Yats qu’il faut, » a-t-elle dit se référant à Arseniy Yatsenyuk.

    Nuland a vu sa grande chance le 20 février 2014, quand un mystérieux tireur d’élite - tirant apparemment d’un building contrôlé par le Secteur Droit – a tiré tuant à la fois des policiers et des manifestants, intensifiant la crise. Le 21 février, dans une tentative désespérée pour éviter plus de violences, Yanoukovich a accepté un plan européen garanti dans lequel il acceptait de pouvoirs réduits et qui appelait à des élections anticipées de sorte qu’il pouvait être voté hors de fonction.

    Mais ce n’était pas assez pour les forces anti- Yanoukovich qui – dirigées par le Secteur Droit et les milices néo-nazies – ont envahi les buildings du gouvernement le 22 février, forçant Yanoukovich et beaucoup de ses autorités à fuir pour leur vie. Avec des voyous armés patrouillant dans les corridors du pouvoir, le pas final pour « un changement de régime » était prêt.

    Au lieu d’essayer de sauver l’accord du 21 février, Nuland et des autorités européennes ont arrangé une procédure inconstitutionnelle pour exclure Yanoukovich de la présidence et ont déclaré le nouveau régime « légitime. » Le gars de Nuland – Yatsenyuk - est devenu premier ministre.

    Alors que Nuland et ses cohortes néocons célébraient leur « changement de régime » s’est manifesté une réaction prévisible de Poutine, qui reconnaissait la menace stratégique que ce nouveau régime hostile posait à la base navale historique russe de Sébastopol, en Crimée. Le 23 février, il a commencé en prendre des actions pour protéger ces intérêts russes.

    Haines ethniques

    Ce que le coup a fait aussi a été de raviver des antagonismes longtemps refoulés entre les Ukrainiens ethniques dans l’ouest, y compris des éléments qui avaient soutenu l’invasion de l’Union soviétique par Adolphe Hitler pendant la Seconde guerre mondiale, et les ethniques russes du sud et de l’est qui craignaient les sentiments antirusses émanant de Kiev.

    D’abord en Crimée et ensuite dans la région dite de Donbas, ces ethniques russes, qui avaient été la base politique de Yanoukovich, ont résisté contre ce qu’ils voyaient comme un renversement illégitime de leur président élu. Les deux régions ont organisé des referendums cherchant la séparation de l’Ukraine, une action que la Russie a accepté en Crimée mais à laquelle elle s’est opposée avec le Donbas.

    Néanmoins, quand le régime de Kiev a annoncé une « opération anti-terroriste » contre le Donbas et envoyé des néo-nazis et d’autres milices extrémistes pour être le sommet de l’attaque, Moscou s’est mis à tranquillement prêter secours aux rebelles ethniques russes en difficulté, un geste que Nuland et l’Administration Obama et les médias d’informations dominants ont appelé « agression russe ».

    Parmi l’hystérie occidentale sur les supposées « intentions impériales » de la Russie et en diabolisant Poutine, le président Barack Obama a principalement autorisé une nouvelle Guerre froide contre la Russie, traduite maintenant en une nouvelle organisation stratégique US qui pourrait coûter des trillons de dollars aux contribuables US et risquer une possible confrontation nucléaire.
    Pourtant, malgré les coûts extraordinaires et les dangers, Nuland n’a pas réussi à apprécier les réalités pratiques sur le terrain, tout comme son mari et d’autres néocons en Irak. Alors que Nuland avait obtenu que le client qu’elle avait choisi Yatsenyuk soit installé et qu’il supervisait un »plan économique « néo-libéral » exigé par les US – réduisant considérablement les pensions, l’assistance au chauffage et d’autres programmes sociaux – le chaos que son « changement de régime » avait déchaîné avait transformé l’Ukraine en un trou noir financier.

    Avec peu de perspectives pour une victoire nette contre la résistance ethnique russe à l’est – et avec les milices néo-nazis/islamistes de plus en plus nerveux au sujet de l’impasse – les chances pour restaurer un sens de l’ordre significatif dans ce pays apparaissent comme lointaines. Le chômage monte en flèche et le gouvernement est fondamentalement banqueroute.

    Le dernier meilleur espoir pour une certaine stabilité aurait pu être l’accord Minsk-2 en février 2015, appelant à un système fédéralisé pour donner plus d’autonomie au Donbas, mais le Premier ministre Yatsenyuk de Nuland, a saboté l’accord en mars en insérant un comprimé de poison qui exigeait essentiellement que les rebelles ethniques russes se rendent d’abord.

    Maintenant, le chaos ukrainien risque d’évoluer encore plus hors de contrôle avec les néo-nazis et d’autres milices de droite – ayant reçu un tas d’armes pour tuer des ethniques russes dans l’est - se tournant contre la direction politique à Kiev.

    En d’autres mots, les néocons ont frappé de nouveau, rêvant d’un schéma de « changement de régime » qui ignorait les réalités pratiques, comme les fissures ethniques et religieuses. Ensuite, alors que le sang coulait et que les souffrances empiraient, les néocons ont simplement cherché quelqu’un d’autre à blâmer.
    Donc, il semble improbable que Nuland, considérée par certains à Washington comme la nouvelle « star » de la politique étrangère US, soit licenciée pour son incompétence dangereuse, tout comme la plupart des néocons auteurs du désastre irakien, demeurent des experts « respectés » employés dans les principaux groupes d’experts, auxquels on offre des espaces appréciés dans les pages de chroniques, et qui sont consultés aux plus hauts niveaux du gouvernement US.

    (…)

    Le journaliste d’investigation Robert Parry a réfuté beaucoup de récits sur l’Iran-Contra pour The Associated Press et Newsweek dans les années 1980. On peut acheter son dernier livre America’s Stolen Narrative, (Le récit volé de l’Amérique (…)

    #ukraine #nuland #bordel

  • Minister: #Saakashvili will go from Georgian president to Odesa governor
    http://www.kyivpost.com/content/kyiv-post-plus/minister-saakashvili-will-go-from-georgian-president-to-odesa-governor-389

    In another move to curtail the influence of billionaire oligarch Igor Kolomoisky, President Petro Poroshenko is expected to name ex-Georgian President Mikheil Saakashvili as governor of Odesa Oblast.

    Ecology and Natural Resources Minister Ihor Shevchenko said in a Facebook post on May 29 that the Cabinet of Ministers recommended the appointment of Saakashvili to the strategic oblast. Saakashvili has been a top adviser to Poroshenko.

    The final decision is up to the president of Ukraine, as stipulated by the Constitution,” Shevchenko wrote. There was no official announcement from the president’s website late on May 29.

    Shevchenko told the Kyiv Post that Saakashvili would be a good appointment “in any place, because he is a meritocrat” and that the change is in the best interests of Ukraine.

    Odesa Oblast is one of Ukraine’s most difficult regions because of its history of corruption as well as its strategic location as the top Black Sea port, no doubt coveted by Russian President Vladimir Putin.

    #Odessa

    • Il se dit qu’ils l’ont choisi exprès parce qu’il n’a pas de « réseau » dans le secteur et donc pourra plus facilement échapper aux presions, et ne sera pas tenté de tomber dans le cycle de la « coruption » (c’est-à-dire soigner ses amis).

      Mais il va sans doute très vite avoir beaucoup de nouveaux amis". Il faudra qu’il choisisent bien !

  • La guerre des FOU (Factions Oligarchiques Ukrainiennes), questions :
    • où va-t-on ?
    • comment rassurer les soutiens internationaux ?
    par exemple en ne fouillant pas trop dans les comptes du passé…

    Billionaire tycoon Igor Kolomoisky on a dangerous collision course with Ukraine government - Business Insider
    http://uk.businessinsider.com/billionaire-tycoon-igor-kolomoisky-on-a-dangerous-collision-cour

    Yet there are concerns that the government is heading for an ill-advised stand-off with one of its wealthiest and most strategically important allies.

    The question that nobody seems quite sure of is what happens now.

    Despite owning only 42% of UkrTransNafta, Kolomoisky became accustomed to the de facto running of its business operations. However, as the Financial Times reported, a new law passed by parliament effectively gave back control of the company to the state, which owns 50% plus one share. The new law lowers the numbers of shareholders required to be present for a vote at a meeting, a move that is widely seen as damaging to the interests of Kolomoisky’s Privat Group.

    In interviews on Ukrainian TV, supporters of Kolomoisky accused the president of launching a politically motivated attack on him. Meanwhile, the governor called for past privatisation of state assets to be reviewed in a move that is likely to anger his fellow oligarchs and one that could be interpreted as a challenge to the state.

    The idea of a standoff between powerful factions within the Ukrainian state — especially those with their own private armies — will hardly reassure international backers who are being asked to stump up additional funds for the beleaguered country. Yet imposing state control over its portfolio of assets is also likely to be key if it is to implement the economic reforms demanded by the IMF.

    Already there are signs that Kiev is willing to compromise, with Kolomoisky announcing that the new company chairman would not be carrying out any investigations of its finances. That, however, may simply be a temporary lull in a spat that threatens to pit powerful business interests against the reform agenda of the government.

    Avec quelques précisions sur la milice privée de Kolomoisky, le bataillon Dnipro. Pour l’instant, faire une descente armée au siège de la société nationale des oléoducs ne prête pas à conséquence pour son auteur.

    #tout_va_bien

    • Développements du jour :
      • accusations contre des (très) proches de Kolomoisky

      • grandes déclarations de Porochenko et de son ministre de l’Intérieur

      Interior Minister Arsen Avakov said that the armed men outside the companies’ offices were actually private guards, and all of the volunteer battalions were accounted for at the front lines. “None of the private security companies, according to the laws of Ukraine, has the right to carry weapons,” Avakov said on his Facebook page.

      Poroshenko also said: “We won’t have any governors with their own pocket armed forces” on March 23.

      • à Moscou, on y voit la perte d’influence de Kolomoisky

      Alexei Makarkin, deputy head of the Moscow-based think tank Center for Political Technologies, said these are all indications that Kolomoisky no longer has as much leverage as he used to have, and may be facing an ouster.

      • mais celui-ci ne se laissera pas faire…

      But Kolomoisky has already made it clear that he will put up a fight to keep a grip on both his assets and the region. A group of deputies who support the governor have called for a public rally in Dnipropetrovsk at 6 p.m. on Wednesday — a call that sounds eerily similar to earlier ones that sparked separatist movements in other parts of Ukraine.

      Asked by France 24 TV channel whether separatism was possible in Dnipropetrovsk on March 24, Kolomoisky said: “I don’t want that... but anything can happen.

      Le point du jour par le Kyiv Post
      Fight between Kolomoisky and state turns ugly
      http://www.kyivpost.com/content/kyiv-post-plus/fight-between-kolomoisky-and-state-turns-ugly-384323.html

  • Ukraine Conflict Flares as Government Fights ‘Oligarch’ Crisis - Bloomberg Business
    http://www.bloomberg.com/news/articles/2015-03-23/russia-says-ukraine-shooting-violates-truce-as-clashes-persist

    Prime Minister Arseniy Yatsenyuk said his government would crack down on “total corruption and smuggling,” and the cabinet gave private security services 24 hours to disarm after a group of men seized state-controlled oil company Ukrnafta.
    (…)
    Ukraine’s government also vowed to tackle domestic dissent. Interior Minister Arsen Avakov announced tighter gun-control measures and referred specifically to Dnipropetrovsk Governor Igor Kolomoisky, who has served as a board member at Ukrnafta, Ukraine’s richest man Rinat Akhmetov, second-wealthiest Viktor Pinchuk, and other tycoons.
    A scenario of oligarch-supported political crisis will not pass,” Yatsenyuk, who dismissed the first deputy head of the fiscal service in charge of the tax police and the deputy head of the customs service on Monday, said during a government meeting. “We will not let anyone rob the country , which is at war.
    State Security Service chief Valentyn Nalyvaychenko said on Monday that Dnipropetrovsk regional government officials are financing armed gangs and threatening investigators.

    Following his comments, four lawmakers in President Petro Poroshenko’s party left the parliamentary faction, saying that discrediting the regional administration was a violation of the ruling coalition pact, news service Interfax reported.

  • Ukraine’s Oligarchs Are at War (Again) - Bloomberg View
    http://www.bloombergview.com/articles/2015-03-20/ukraine-s-oligarchs-are-at-war-again-

    Even before the chocolate mogul Petro Poroshenko became president last year, Igor Kolomoisky (net worth $1.3 billion) was appointed governor of his native Dnipropetrovsk region. Now, the two so-called oligarchs are locked in an open battle that augurs ill for Ukraine’s immediate future.

    Kolomoisky was for many Ukrainians a hero of the post-revolutionary period. He took on the governorship as Russia was stirring up trouble throughout eastern Ukraine in the hope of producing a broad-based uprising against the pro-Western provisional government in Kiev. To keep Dnipropetrovsk in Ukraine, Kolomoisky became the most generous sponsor of Ukrainian nationalist volunteer battalions. Even the fleet of armored vehicles used by his Privatbank, the biggest retail bank in Ukraine, was partially repurposed for use in the war.
    (…)
    [Kolomoisky] also continued exerting power over several nominally state-controlled businesses at which he had installed his managers under the previous regime.

    One of these was Ukrtransnafta, Ukraine’s state-owned oil pipeline operator, where Kolomoisky had a loyal figure, Oleksandr Lazorko, appointed as chief executive in 2009. That personnel change resulted in a redistribution of pipeline capacity in favor of an underused, Kolomoisky-owned refinery and enabled the plant to receive crude oil from Azerbaijan without incurring the substantial extra cost of carrying it by rail. The Russian oil giant Lukoil, which as a result had to shut down its refinery, complained bitterly about being squeezed out of the pipeline and was forced to look for alternative transport.

    Poroshenko remains an oligarch despite a (unfulfilled) promise to sell his confectionery company as president, but he has no personal interest in the oil business. Kolomoisky’s independence and influence, however, pose a political threat. “He was too demonstrative in his puppeteering,” Mustafa Nayyem, a legislator with Poroshenko’s electoral bloc, told me of Kolomoisky. “The elite grew scared of him.

    On Thursday, the government appointed a new chief executive for Ukrtransnafta, but Lazorko didn’t want to leave. The bodyguards for the new appointee had to fight through a security cordon to get their boss into the office. Kolomoisky’s reaction was swift. He occupied Ukrtransnafta’s headquarters with a detail of camouflaged men, arriving with an entourage that included legislators.

    https://www.youtube.com/watch?v=LqL4rvxB3xQ

    Suite chez RFE/RL

    Ukrainian Oligarch Tears Into RFE/RL Journalist
    http://www.rferl.org/content/ukraine-kolomoysky-rfe-journalist/26912164.html

    One would expect Ukrainian oligarchs and politicians to be made of sterner stuff.
     
    Billionaire oligarch and Dnipropetrovsk Governor Ihor Kolomoysky, however, lost his cool in the late-night hours of March 19-20 when a reporter from RFE/RL’s Ukrainian Service — together with other journalists — asked him why he had just spent six hours with a group of armed men in the headquarters of the state-owned Ukrtransnafta oil-transit company.
     
    The question by journalist Serhiy Andrushko sent Kolomoysky into an expletive-filled rant in which he urged RFE/RL’s Ukrainian Service, known locally as Radio Svoboda, to go looking for Russian saboteurs rather than tracking his movements. The profanity-laced tirade lasted more than a minute and was caught on video.
    (…)
    The governor, who also provides funding for pro-Kyiv battalions, may also have been upset with Andrushko and Radio Svoboda because of a video report published on March 12 that outlines Kolomoysky’s manipulation of his political ties to benefit his business interests.

    In one exchange from last year shown in that report, Andrushko asks why Kolomoysky has Ukrainian, Israeli, and Cypriot passports when Ukrainian law forbids dual citizenship.

    In the constitution it says dual citizenship is forbidden,” Kolomoysky says. “But triple citizenship is not forbidden.

    Conséquences politiques ?

    Lawmakers want Kolomoisky fired after outburst involving his attempts to hold on to oil firm
    http://www.kyivpost.com/content/ukraine/lawmakers-want-kolomoisky-fired-after-he-snaps-at-journalist-384042.html

    Neither Poroshenko nor Prime Minister Arseniy Yatsenyuk have commented on the Ukrtransnafta conflict. Meanwhile, lawmakers Mustafa Nayyem and Serhiy Leshchenko, former journalists, have called on the parliament to investigate the case.

    There’s no reaction from the president, prime minister or Verkhovna Rada speaker,” Nayyem, a lawmaker with the Petro Poroshenko Bloc, said at the Verkhovna Rada hearing on March 20. “This man (Kolomoisky) shouldn’t be a state official.

    Leshchenko, who also represents the president’s party, said at the Rada that “it may be the end of the Kolomoisky’s (political) career.

    The takeover of a state company in downtown Kyiv by (Kolomoisky’s) armed men is a challenge for Poroshenko and his legitimacy,” he wrote on Facebook on the same day.

    Pour l’instant, Kolomoïsky est toujours gouverneur de la région de Dnipropetrovsk…

  • Ukraine oligarch calls for nationalisation of industrial assets - FT.com
    http://www.ft.com/intl/cms/s/0/77ed11d2-ce57-11e4-86fc-00144feab7de.html

    One of Ukraine’s most powerful oligarchs has called for some of the country’s prized industrial assets to be nationalised, claiming that their privatisation was a criminal conspiracy to rob the state of billions of dollars.
    Igor Kolomoisky, a billionaire businessman, told the Financial Times that Ukraine should not receive any new funds from the International Monetary Fund until all “illegally” privatised property had been restored to state ownership.

    “Ukraine is going round begging for money . . . and here is money that is due to the state. Return these enterprises, put them up for sale in an open tender and you will get 10 times more than you did [before],” he said, adding that any new auctions could raise tens of billions of dollars.
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    Mr Kolomoisky’s proposal represents a political bombshell, and a direct challenge to his fellow oligarchs who scooped up state assets at often knockdown prices in the privatisations of the 2000s. Critics say his motives may be less patriotism or a sense of fair play than a desire to gain advantage over his business rivals in the febrile atmosphere of post-revolutionary Ukraine.

    But opening up past privatisations could raise concerns over the sanctity of property rights in Ukraine and destabilise its already fragile business climate, experts warn, at a time when the country is struggling to cope with a deep economic crisis brought on by the war against Russian-backed separatists in the east.

    Arseniy Yatseniuk, Ukraine’s prime minister, reacted cautiously to Mr Kolomoisky’s proposal, telling the FT it could “open a Pandora’s box” if the decision on whether privatisations were right or wrong were made by a “corrupted judiciary”.
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    Mr Kolomoisky’s criticism of the Ukrrudprom process has added resonance because of the fact he was a beneficiary of it. He told a Ukrainian parliamentary committee this month that the privatisation procedure was designed to restrict the number of potential bidders and ensure the assets ended up in “the right hands”.
    The law [on Ukrrudprom] was shameful, humiliating and criminal,” Mr Kolomoisky told the FT. “This was a planned conspiracy to commit a crime.

    Mr Kolomoisky intends to submit evidence of the alleged wrongdoing to Ukrainian prosecutors, in the hope they will launch an investigation into the sell off of Ukrrudprom. He also said that if local prosecutors confirm evidence of collusion, bribery and tender rigging, all the Ukrrudprom mines privatised in 2004 should be “expropriated”, without compensating their current owners.