person:ilham aliev

  • « #Projet_Daphne » : les discrètes affaires d’AccorHotels avec des proches du dictateur d’#Azerbaïdjan
    http://www.lemonde.fr/projet-daphne/article/2018/04/23/projet-daphne-les-discretes-affaires-d-accorhotels-avec-des-proches-du-dicta


    (ce n’est pas l’illustration du Monde qui se contente de mettre une vue aérienne de Palm Jumeirah…)

    L’hôtel, somptueux, est installé sur le croissant qui entoure l’une des célèbres îles artificielles en forme de palmier de Dubaï, la Palm Jumeirah, visible du ciel. Ouvert en 2013, le Sofitel Dubaï Palm Resort and Spa, et ses cinq étoiles, offre un cadre de luxe sur le thème de la Polynésie, avec 361 chambres autour « de douces cascades d’eau » et un « luxuriant jardin vertical » qui, selon le site officiel de l’hôtel, « apaise l’âme ». Certains de ses 182 appartements ont leur propre piscine et leur maître d’hôtel.

    Mais les clients qui y séjournent ne sont probablement pas au courant qu’ils dorment en réalité chez la famille du président de la République d’Azerbaïdjan, Ilham Aliev. Les informations colligées par Le Monde et par ses partenaires du « Projet Daphne » — à l’initiative du réseau Forbidden Stories, pour poursuivre les enquêtes de la journaliste maltaise Daphne Caruana Galizia, assassinée le 16 octobre 2017 — et des documents issus de registres de Dubaï, obtenus par l’Organized Crime and Corruption Reporting Project (OCCRP), également membre du projet, permettent d’affirmer que le Sofitel Palm Jumeirah, géré par le groupe français AccorHotels, est construit sur un terrain appartenant aux deux filles du président, Leyla et Arzu Alieva.

  • Election présidentielle sous contrôle en Azerbaïdjan
    http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2018/04/11/election-presidentielle-sous-controle-en-azerbaidjan_5283874_3216.html

    Les 5,2 millions d’électeurs azerbaïdjanais sont appelés aux urnes, mercredi 11 avril, pour un scrutin présidentiel sans suspense. Le président Ilham Aliev, au pouvoir depuis 2003, sera reconduit pour un nouveau mandat de sept ans. Les opposants, dont certains sont emprisonnés, ont appelé au boycottage du scrutin. Pour faire bonne mesure et entretenir une illusion de pluralisme, le pouvoir a poussé des fidèles à présenter leur candidature.

    Ce vote devait initialement se tenir le 17 octobre 2017, mais le président a décidé en février de l’avancer de six mois. Les autorités assurent que cette décision a pour but d’éviter un chevauchement des prochaines élections présidentielle et législatives, prévues pour 2025. Cette justification a suscité des critiques, notamment auprès de l’Organisation pour la sécurité et la coopération européenne (OSCE), qui contrôle les scrutins azerbaïdjanais depuis 1995.

    Les observateurs de l’OSCE ont ainsi pu assister à onze élections, et pas une ne s’est déroulée sans que des malversations soient dénoncées : intimidations et représailles, fonctionnaires forcés de prendre part aux rassemblements en faveur du président en fonction, bourrages d’urnes…

    … et pourtant la mission parlementaire française a toujours émis un rapport encourageant sur l’évolution dans le bon sens de la démocratie azerbaïdjanaise. Cf. Mme N. Goulet (d’après la liste publiée des missions parlementaires https://seenthis.net/messages/632004, 4 voyages là-bas aux frais du parlement azerbaïdjanais (3) ou de la présidence azerbaïdjanaise de 2014 à 2016, en sus des missions d’observations électorales à proprement parler)

    cf. aussi (par exemple) #Diplomatie_du_caviar #Carviargate
    https://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/diplomatie-du-caviar-en-azerbaidjan-une-enquete-anti-corruption-en-europe_1

  • « Dictateur » ? Hollande attaque mais oublie ses actes

    Aujourd’hui, Le Canard Enchaîné rapporte des accusations inouïes, d’une grave violence, de la part du chef de l’État en exercice contre un candidat pour le remplacer et ce à quelques jours même de l’élection. François Hollande est aux abois, face à la chute sondagière de son héritier désigné, Emmanuel Macron. Il tente de cacher son bilan catastrophique et d’enrayer l’accès de Jean-Luc Mélenchon au second tour de l’élection présidentielle en le traitant de « dictateur ». Quelle blague !

    En monarchie présidentielle, le roi est nu

    Qui est ce président sortant pour qualifier de « dictateur » le porte-parole d’une 6e République démocratique ? Cette fin de mandat crépusculaire n’en finit plus.

    Est-il effrayé à l’idée que l’on puisse révoquer les élus, résolu qu’il est à violer systématiquement toutes ses promesses ? Craint-il un pays sans 49.3, sans possibilité d’obliger le parlement à voter ce qu’il refuse ? A-t-il peur d’un pays où les élus corrompus seraient inéligibles ?

    Effectivement, en 6e République, le mandat de François Hollande n’aurait pas duré cinq ans avant que les citoyens n’y mettent un terme !

    Hollande et ses fréquentations dictatoriales

    Mais d’ailleurs, d’où parle-t-il ce président qui a pactisé avec les tyrans du monde entier ?

    Qui a reçu en catimini, le roi Al-Khalifa du Bahreïn, dès août 2012, c’est-à-dire tout juste sorti de la répression violente du printemps arabe place de la Perle ?

    Qui est parti trinquer avec Joseph Kabila au Congo, l’homme qui reporte les élections éternellement et brutalise ses opposants ?

    Qui a visité Paul Biya au Cameroun, dirigeant d’une main de fer le pays depuis 35 ans ?

    Qui a rencontré sans aucune critique José Eduardo dos Santos en Angola, record de longévité avec 37 années de présidence sans partage ?

    Qui a accueilli en secret le président d’Azerbaïdjan Ilham Aliev, successeur de son père, et qui a investi son épouse vice-présidente ?

    Qui a félicité Idriss Déby au Tchad pour une énième réélection sans autre candidat ?

    Qui a déroulé le tapis rouge à l’émir Al Thani du Qatar en 2014, fermant les yeux sur l’esclavage moderne des chantiers de la coupe du monde de football 2022 ?

    Juste avant de poser à côté du maréchal égyptien Abdel Fattah al-Sissi la même année, dont les opposants ont tendance à disparaître par centaines ?

    Qui a validé les trucages électoraux du président Sassou-Nguesso au Congo Brazzaville ?

    Qui a salué Mahamadou Issoufou au Niger, tortionnaire de ses opposants ?

    Qui a protégé le bourreau du Burkina-Faso Blaise Compaoré, exfiltré en Côte d’Ivoire pour le sauver des manifestants ?

    Qui a osé décorer en 2016 le prince héritier d’Arabie Saoudite Mohammed ben Nayef, ministre de l’intérieur qui fait fouetter les blogueurs dissidents ?

    Qui a signé un accord de renvoi des migrants avec la Turquie de Recep Tayyip Erdogan ?

    Qui a vendu, le mois dernier, pour 500 millions d’euros de matériel militaire à l’Arabie Saoudite afin de l’aider à écraser le Yémen ?

    Oui, c’est bien cet homme, François Hollande, ce monarque en fin de règne qui va chercher auprès des bourreaux de toute espèce une reconnaissance que le peuple français a vite cessé de lui accorder !

    Un règne hollandais liberticide

    Et c’est bien lui qui calomnie Jean-Luc Mélenchon quand la campagne de la France insoumise est sans précédent.

    Non seulement il s’est couvert de honte, mais il a abaissé la France en participant comme premier chef d’État occidental en mai 2015 à un sommet du Conseil de coopération des États arabes du Golfe, alors que les pétromonarchies qui le dirigent écrasaient le Yémen sous les bombes.
    Manifestement, le monarque François Hollande a appris de tous ces dirigeants autoritaires.

    Lui aussi a mis en place un état d’urgence permanent et la répression violente des mouvements sociaux et écologiques.

    Lui aussi a vu un manifestant mourir sous son régime, au barrage de Sivens, et des jeunes être torturés par les forces de l’ordre, notamment à Aulnay-sous-Bois.

    Lui aussi a organisé la liquidation de journalistes hostiles, comme Aude Lancelin débarquée de l’Obs à son instigation.

    Durant son mandat, la France est passée de la 38e à la 45ème place dans le classement annuel de la liberté de la presse, basculant derrière l’Afrique du Sud, Trinité-et-Tobago, le Botswana ou le Suriname. Autant de pays où les médias sont plus libres qu’en France.

    François Hollande n’est donc pas en situation de délivrer des certificats de libertés publiques.
    Alors quand ce complice de toutes les dictatures les plus atroces, ce président sous lequel nos libertés ont diminué, accuse Jean-Luc Mélenchon d’être un dictateur, nous nous demandons s’il a perdu la tête. D’autant plus que L’Avenir en commun, le programme de Jean-Luc Mélenchon a obtenu les félicitations d’Amnesty international, référence en matière de libertés publiques.

    Devant tant de confusion dans les mots, et tant d’atteintes au respect républicain entre candidats, il est urgent que le monarque sortant cesse ses ingérences douteuses dans la campagne électorale. Qu’il balaie devant sa porte et fasse le compte des bourreaux qu’il a blanchi à l’Élysée. Il en est de même pour les éditorialistes en panique, parlant de « coup d’État » ou affabulant sur l’Alba.

    https://jlm2017.fr/2017/04/19/dictateur-hollande-attaque-mais-oublie-ses-actes-jlmdesintox

  • Le président de l’#Azerbaïdjan nomme sa femme vice-présidente - Le Parisien
    http://www.leparisien.fr/international/azerbaidjan-la-premiere-dame-nommee-vice-presidente-par-son-mari-21-02-20

    Il existe un pays où l’expression « couple présidentiel » n’est pas prise à la légère. Ce pays, c’est la République « démocratique » d’Azerbaidjan qui a vu, mardi, son chef d’État, Ilham Aliev, désigner sa femme au poste de vice-présidente.

    sur la vidéo du conseil des ministres (14’, mais seuls les tous premiers instants concernent la nomination de la vice-présidente) on peut constater que le président (Ilham) Aliyev a (toujours) le charisme d’une huître et les ministres ne sont que des courtisans…
    (bon, j’avoue que je n’ai pas regardé la suite, peut-être y en a-t-il un par la suite unqui exprime une légère désapprobation…)

    Ihlam & Mehriban #Aliyev

  • #Arménie - #Azerbaïdjan. #Conflit du #Haut-Karabakh : les #négociations reprennent

    Après les affrontements de début avril au Haut-Karabakh et l’intervention de Vladimir Poutine pour obtenir un cessez-le-feu, des négociations entre Serge Sarkissian et Ilham Aliev, dans le cadre du groupe de Minsk, ont commencé le 16 mai dans la capitale autrichienne.


    http://www.courrierinternational.com/article/armenie-azerbaidjan-conflit-du-haut-karabakh-les-negociations

  • Dans le Nagorny-Karabakh, le cessez-le-feu de 1994 « n’est plus valable » - Propos recueillis par Samia MEDAWAR - L’Orient-Le Jour

    http://www.lorientlejour.com/article/979582/dans-le-nagorny-karabakh-le-cessez-le-feu-de-1994-nest-plus-valable-.

    Interview de Vicken Cheterian, auteur et politologue, répond aux questions de « L’Orient-Le Jour » sur les enjeux de la dernière flambée de violence entre les troupes arméniennes et les forces azerbaïdjanaises dans la région contestée.

    Pourquoi y a-t-il eu une escalade soudaine sur le terrain entre les troupes arméniennes et azerbaïdjanaises ? Ce n’est pas la première fois que des escarmouches ont lieu et des incidents se produisent chaque semaine. Qu’est-ce qui diffère cette fois ?
    L’escalade militaire entre les deux camps est directement liée à la crise interne en Azerbaïdjan. Le cessez-le-feu dans le Nagorny-Karabakh (signé en mai 1994) et la stabilité interne de l’Azerbaïdjan ont tous deux été conditionnés par l’économie pétrolière de ce pays. Le développement des exportations de pétrole azerbaïdjanais coïncide avec l’arrivée au pouvoir d’Ilham Aliev en 2003, mais au cours des dernières années, le modèle économique de l’Azerbaïdjan a été érodé en raison de la diminution de la production de pétrole en mer Caspienne et de l’effondrement des prix internationaux du pétrole. Suite à la dévaluation du manat, la monnaie nationale, le citoyen moyen a perdu environ un tiers de son revenu, causant beaucoup de troubles sociaux depuis le début de l’année. Par conséquent, Ilham Aliev est confronté à une crise sociale, mais aussi à une crise de légitimité. Il est arrivé au pouvoir parce qu’il était le fils de Haidar Aliev, l’ancien président. Tout comme la Syrie, l’Azerbaïdjan est une « république dynastique » moderne. Pendant le boom pétrolier, il a investi des milliards dans l’achat d’armes, et en lançant la plus récente escalade militaire, il visait à détourner l’attention de l’opinion publique azerbaïdjanaise des problèmes économiques et des scandales financiers, tout en gagnant du territoire pour renforcer sa légitimité. Le fait que le premier jour de combats, les militaires azerbaïdjanais ont avancé de 200-300 mètres sur 8 différents fronts prouve que l’Azerbaïdjan a initié l’offensive, qu’elle était prévue et ce fut une attaque massive.

    #caucase #haut-karabakh #vicken_cheterian

  • Azerbaïdjan : inquiétudes sur le sort de la plus célèbre opposante du pays
    http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2014/09/09/azerbaidjan-inquietudes-sur-le-sort-de-la-plus-celebre-opposante-du-pays_448

    Leyla Yunus avait vu juste. Au lendemain de sa rencontre avec François Hollande, le 12 mai à l’ambassade de France à Bakou, elle ne se faisait guère d’illusions, même si le président français venait de se démarquer en étant le premier chef d’Etat à la recevoir. « Je peux être arrêtée à tout moment », avait-elle lâchée de sa voix frêle.
    Quelques semaines plus tard, son intuition s’est confirmée lorsque le régime autocratique du clan Aliev, aux commandes de l’Azerbaïdjan depuis plus de vingt ans, a lancé une vague d’arrestations contre les opposants. Leyla Yunus, 59 ans, la plus célèbre dissidente de cette ancienne république soviétique, a été interpellée le 30 juillet à Bakou et inculpée de « haute trahison » et d’« espionnage » au profit de l’Arménie, l’ennemi juré de l’Azerbaïdjan.

    Début août, c’est son mari, l’historien Arif Yunus, qui a été, à son tour, arrêté en allant visiter son épouse en prison.

    La France s’est élevée contre ces détentions arbitraires et a demandé la libération de Mme Yunus, décorée de la légion d’honneur en 2013, pour sa défense infatigable des droits de l’homme au sein de l’Institut pour la paix et la démocratie, une ONG qu’elle a fondée en 1995. Le Quai d’Orsay a aussi réclamé un accès sans entraves à son avocat.
    (…)
    Son arrestation et celles de plusieurs autres opposants pendant l’été illustrent l’impunité dont le régime du président Ilham Aliev croit bénéficier, tant il est courtisé par les puissances occidentales en raison de ses fortes réserves en hydrocarbures. A l’heure où l’Europe cherche à s’affranchir de sa dépendance du gaz et du pétrole russe, l’Azerbaïdjan est perçu comme un partenaire incontournable.

    Euh, « croit bénéficier » ?
    Ben s’il est « incontournable », il bénéficiera…

  • Il faut en finir avec le régime d’Ilham Aliev en #Azerbaïdjan
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2014/09/02/il-faut-en-finir-avec-le-regime-d-ilham-aliev-en-azerbaidjan_4480278_3232.ht

    A l’inverse, certains diplomates impavides semblent considérer que la République du Haut-Karabagh, peuplée d’Arméniens, devraient retourner sous le joug de l’Azerbaïdjan, un joug duquel elle s’est libérée voici 20 ans aux termes d’une guerre de décolonisation. Cela ne peut en aucun cas être l’objet des négociations en cours. Que cela soit clair pour tous : on ne peut demander aux citoyens d’un Etat démocratique comme le #Karabagh de réintégrer le giron d’une dictature comme l’Azerbaïdjan, surtout quand le président de celle-ci déclare que les Arméniens - où qu’ils résident dans le monde - sont les ennemis de son pays.

    Une position très équilibrée, ouvrant la voie aux discussions…, signée de Arlette Grosskost (Député UMP), François Pupponi (Député PS) et François Rochebloine (Député UDI). F. Pupponi est secrétaire et F. Rochebloine est vice-président du Groupe d’amitié France-Arménie de l’Assemblée nationale.

    http://www.assemblee-nationale.fr/qui/xml/organe.asp?id_organe=/14/tribun/xml/xml/organes/675799.xml

    On notera que la phase « chaude » de la guerre du Karabagh a eu lieu dans la période où H. Aliyev n’était pas au pouvoir. Et que la revendication sur ce territoire semble bien être un consensus national sur lequel joue le régime. Si l’on devait « en finir » (par quels moyens ? « avec le régime d’Ilham Aliyev », je vois mal comment cette revendication pourrait disparaître du jour au lendemain.

    On attend la réponse, au moins aussi équilibrée, de (p. ex.) Hervé Morin (député UDI), Michel Voisin (député UMP) et Christian Bataille (député PS), respectivement vice-président, secrétaire et membre du Groupe d’amitié France-Azerbaïdjan de l’Assemblée nationale, complétés de Nathalie Goulet (sénatrice UDI, vice-présidente du Groupe France-Caucase).

  • En Azerbaïdjan, le régime Aliev poursuit le harcèlement des opposants
    http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2014/05/24/en-azerbaidjan-le-regime-aliev-poursuit-le-harcelement-des-opposants_4424951

    C’est ce que l’on appelle un camouflet. Alors que l’Azerbaïdjan, une ancienne république soviétique du Caucase, vient de prendre la présidence tournante du Conseil de l’Europe, dont la vocation est de promouvoir la démocratie, la répression contre les opposants au régime autocratique du président Ilham Aliev, au pouvoir depuis plus de vingt ans, se poursuit de plus belle. Et ce, au moment même où le secrétaire général du Conseil de l’Europe, le Norvégien Thorbjorn Jagland, se trouvait à Bakou, la capitale du pays, pour deux jours, les 20 et 21 mai.
    Le message est clair : l’Azerbaïdjan, qui assure pour six mois la présidence tournante de cette organisation paneuropéenne depuis le 14 mai, ne compte pas faire la moindre concession sur les droits de l’homme.

    #paywall passoire

  • Azerbaïdjan : la bourde de la présidence qui publie les résultats avant l’élection - Infos - Replay

    http://videos.tf1.fr/infos/2013/azerbaidjan-la-bourde-de-la-presidence-qui-publie-les-resultats-8288491.h

    Ah bon ? c’est vraiment arrivé ?

    L’élection présidentielle en Azerbaïdjan remportée mercredi par le président sortant Ilham Aliev a été marquée par d’"importants problèmes", a déclaré jeudi la mission d’observateurs de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe. Explications avec Benoît Gallerey.

    #azerbaidjan #caucase

    • Le sujet de TF1 suit très fidèlement l’article du Washington Post

      Oops : Azerbaijan released election results before voting had even started
      http://www.washingtonpost.com/blogs/worldviews/wp/2013/10/09/oops-azerbaijan-released-election-results-before-voting-had-even-sta

      The vote counts – spoiler alert: Aliyev was shown as winning by a landslide – were pushed out on an official smartphone app run by the Central Election Commission. It showed Aliyev as “winning” with 72.76 percent of the vote. That’s on track with his official vote counts in previous elections: he won ("won"?) 76.84 percent of the vote in 2003 and 87 percent in 2008.

      Lequel article reprend l’info (et l’image, comme c’est indiqué dessus) de Meydan TV (pointé ici par @nicolas2 http://seenthis.net/messages/183531 )
      Urgent : Presidential Election Rigged. Results Pre-announced in a major phone app failure. | Meydan TV - Alternativ və Azad Media Kanalı
      http://www.meydan.tv/az/site/politics/249/Urgent-Presidential-Election-Rigged-Results-Pre-announced-in-a-major-phone-ap

      The app developer’s name is Vusal Isayev. We have a screenshot of his dialogue with our social media manager Hebib Muntezir, where Vusal introduces himself as the app’s developer and requests to remove the news piece from Meydan TV. He claims that it was a test and it is “OLD INFORMATION”. Here is an extract from the exchange:
      Hebib (Meydan TV): If it is old (elections), then why 72% for Ilham Aliyev? Vusal Isayev(App developer): They gave me old information. Hebib: If it is old information, then why Camil Hassanli was in it?
      Vusal Isayev then proceeded to close his Facebook account. Meydan TV has screenshots of the entire conversation.
      Mr Isayev’s LinkedIn profile said he is a Managing Director of a company called “Happy Baku”. Happy Baku is the company which has developed the app (see here: https://itunes.apple.com/us/app/m-rk-zi-secki-komissiyas/id710409754?ls=1&mt=8).

      Évidemment, tout le monde reprend le sujet sur le thème « Oups ! ». Mais plus il est repris, plus ça devient imprécis. Ainsi, pour TF1, c’est « la présidence publie les résultats par anticipation », alors qu’il ne s’agit pas du tout de la présidence ni de la commission électorale mais du développeur d’une boîte de développement (en même temps, c’est TF1…)

      Et quand on regarde de près l’image, on voit assez clairement qu’il s’agit d’une démo de résultats, avec copies d’écran dans le style de ce qu’il est possible de voir sur l’AppStore.
      • menu principal (à droite)
      • suivi du taux de participation (dans la fenêtre du milieu) pour une circonscription électorale. Apparemment composée de 2 districts Hacıqabul et Kür(dəmir) . Le suivi s’arrête à 15h et présente des chiffres nuls pour 17h e 19h
      • à gauche la fenêtre présente des résultats (forcément définitifs puisqu’on ne les connait pas en cours de vote) pour une subdivision (non précisée) où il y 15 581 votes exprimés (cf. 11 337 votes pour I. Aliyev, soit 72,76%)

      Donc, oui, c’est arrivé, cependant l’interprétation qui en est faite ne me paraît pas correcte. Mais, c’est pas grave, ça fait du buzz et on peut se moquer sans risque d’une république bananière (pétrolière et gazière).

      Je n’ai pas souvenir que les médias occidentaux aient repris avec frénésie les résultats de V. V. Poutine en Tchétchénie (de mémoire, quelque chose comme 99% avec une participation de 99%…)

  • Ilham Aliev (re)réélu à la tête de l’Azerbaïdjan
    http://www.lecourrierderussie.com/2013/10/10/aliev-azerbaidjan

    Le président sortant d’Azerbaïdjan, Ilham Aliev, a remporté une victoire écrasante lors de l’élection présidentielle avec plus de 80% des voix. The post Ilham Aliev (re)réélu à la tête de l’Azerbaïdjan appeared first on Le Courrier de Russie.

    #Brèves

  • #Azerbaïdjan, le Monde se réveille à l’occasion des élections de demain…
    En Azerbaïdjan, le clanisme et l’autocratie au pouvoir
    http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2013/10/08/en-azerbaidjan-le-clanisme-et-l-autocratie-au-pouvoir_3490852_3216.html

    Chef du Parti du nouvel Azerbaïdjan (YAP), Ilham Aliev, 51 ans, a su se maintenir au pouvoir en appliquant, avec autant de soin que de rigueur, les méthodes éprouvées par feu son père Heydar Aliev, disparu en décembre 2003 après avoir adoubé son fils. L’ex-membre du KGB, qui avait gravi une à une les marches de la « méritocratie communiste », a ainsi légué à son héritier la tradition du népotisme et de l’autocratie.
    (…)
    Mais, derrière ces chiffres plutôt flatteurs, s’esquisse une réalité plus sombre : celle d’un pays mis en coupe réglée par le clientélisme du chef de l’Etat et de ses affidés. Le clan Aliev a ainsi fait main basse sur la plupart des ressources économiques. Et celles qui lui échappent sont accaparées par d’autres clans, dont celui des Pachaïev, formé par la famille de l’épouse du président, Mehriban Alieva.
    (…)
    Si Ilham Aliev souhaitait renvoyer aux yeux du monde l’image d’un dirigeant vertueux, paré des atours de la modernité, il n’aura finalement réussi qu’à obtenir l’inverse : cristalliser davantage les critiques sur sa personne. De fait, il s’est efforcé, ces dernières semaines, d’accroître sa mainmise sur la presse. Aux dires du site Eurasianet, consacré au Caucase et à l’Asie centrale, près de 150 journalistes pro-gouvernementaux, et quelques autres d’opposition, auraient hérité gracieusement d’un appartement non loin de la capitale, dans un immeuble flambant neuf.
    (…)
    Cette attitude velléitaire est avant tout motivée par des intérêts géostratégiques bien compris : l’UE veut bénéficier d’un accès direct aux richesses de la mer Caspienne et, ce faisant, contourner le géant russe. « Si, demain, le régime azerbaïdjanais se trouve en difficulté, cela entraînera une dépendance accrue vis-à-vis de Moscou sur le plan énergétique. Or, les Européens veulent éviter ce scénario. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle l’oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan [ouvert en 2005] revêt une telle importance à leurs yeux », analyse M. Balci. Une situation dont Bakou fait son miel, qui en profite pour fouler aux pieds les libertés fondamentales.

    • Élections ? TVB martèle la presse locale. Avec un argument assez génial : la #vidéosurveillance des bureaux de vote est une preuve du caractère démocratique de l’élection

      Czech observer says Azerbaijan’s election preparation meets all requirements - AzerNews
      http://www.azernews.az/azerbaijan/60439.html

      The preparation process for voting at the polling stations of Azerbaijan meets all requirements and all conditions have been created for voting, member of the observer mission from the Czech Republic Anna Churdova said at a press conference held by the ’For Fair Elections’ organization on October 8.
      She said the observers visited a number of polling stations.
      “The preparatory process for voting at the polling stations meets all the required standards,” Churdova said.
      OSCE former Vice-President Anna Churdova said installation of cameras at the polling stations also speaks of how democratically the elections will be held.
      “No cameras are installed at polling stations in the Czech Republic,” Churdova said.

    • D’autres témoins de moralité approuvent :
      Azerbaijan gains successful experience in elections - French Senator - AzerNews
      http://www.azernews.az/azerbaijan/60428.html

      Azerbaijan has gained successful experience in holding elections and achieved rapid development in various fields, member of the French Senate, Head of the Senate’s observation mission Nathalie Goulet said at a meeting with Azerbaijani Parliamentary Speaker Ogtay Asadov on October 7.
      Goulet said she repeatedly took part in the elections in Azerbaijan as an observer, and emphasized that the Senate’s observation mission will monitor the election process both in Baku and in the regions of Azerbaijan.
      Members of the French delegation said Azerbaijan is successfully walking on the path of democratic development.

      Il faut dire, cette honorable sénatrice a un peu d’expérience dans le domaine de la démocratie népotique ainsi que dans la déontologie.

      Son histoire avait un peu défrayé la chronique lors de son passage de suppléante à sénatrice en 2007.
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Nathalie_Goulet

    • Sans malignité, mrs. Goulet mériterait au moins un téléfilm : le mariage, le soudain décès du mari, les contrats d’armement, l’Azerbaïdjan et sa personnalité...hors du commun. Bref. Sinon les devoirs bâclés des mauvais élèves sont bien décevants.

  • Pour avoir un résumé des points de vue officiels sur l’élection présidentielle à venir en Azerbaïdjan. | Le Cercle Les Echos
    http://lecercle.lesechos.fr/economie-societe/international/europe/221179586/election-presidentielle-azerbaidjan-ilham-aliev-devr?fb_action_ids

    Cette élection présidentielle est sans enjeu tant la victoire semble acquise au président sortant, Ilham Aliev (Parti du nouvel Azerbaïdjan, YAP)

    L’ONG Human Rights Watch a accusé les autorités azerbaïdjanaises de recourir à de fausses accusations de possessions de drogue contre les opposants au régime d’Ilham Aliev.

    L’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE) enverra une mission d’observation du scrutin présidentiel forte de 32 personnes. Elle sera conduite par Robert Walter. Koray Targay dirigera la mission de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) qui a débuté le 26 août dernier.

    L’institut d’opinion Adam a mené une enquête en Azerbaïdjan. 38,1% des personnes interrogées ont qualifié le gouvernement du pays de « pseudo-démocratique » et 26,3% de « demi-démocratie ou de démocratie limitée ». Les 2/3 des personnes interrogées (65,3%) ont affirmé préférer un gouvernement démocratique à un gouvernement autoritaire. Pourtant, si 62% des Azerbaïdjanais considèrent que l’organisation d’élections libres et transparentes est nécessaire pour un développement normal de la société, 32% estiment pouvoir s’en passer, la stabilité du pays et le niveau des salaires étant les choses les plus importantes à leurs yeux.

    #présidentielle_2013 #azerbaïdjan #azerbaijan

  • #AZERBAÏDJAN • A un mois des élections, le régime achète la #presse | Courrier international
    http://www.courrierinternational.com/article/2013/09/05/a-un-mois-des-elections-le-regime-achete-la-presse

    Ainsi 155 journalistes progouvernementaux et quelques journalistes opposants ont obtenu en cadeau un appartement non loin de Bakou, la capitale, dans un immeuble flambant neuf, dont la construction a coûté plus de 6 millions de dollars [4,55 millions d’euros]. « Cela signifie qu’il n’y a aucune discrimination politique en Azerbaïdjan », a déclaré le président sortant Ilham Aliev (fils de Haïdar Aliev, précédent président de 1993 à 2003) qui briguera son troisième mandat.

    Le salaire moyen d’un journaliste en Azerbaïdjan est de 600 dollars, ce qui rend impossible l’achat d’un appartement, voire même une location. Les journaux d’opposition Azadlyg, Eni Moussavat et Bizim Iol, en manque de financements, ont accepté le cadeau. Une seule structure privée a refusé la « carotte » qui vise à « saper la solidarité journalistique » : l’agence de presse Turan.az.

    Fin juillet, le président Aliev a autorisé la construction d’un deuxième immeuble pour les journalistes, pour un investissement total de 5 millions de dollars [3,79 millions d’euros]. Le projet est déjà en route.

    #corruption

  • Derrière les palissades azerbaïdjanaises | Jean Marc Manach
    http://owni.fr/2012/11/09/derriere-les-palissades-azerbaidjanaises

    Cancre parmi les cancres de la liberté d’expression, l’Azerbaïdjan organisait sa virginité à Bakou au cours du Forum sur la gouvernance de l’Internet auquel Jean-Marc Manach a assisté. Il y a vu la devanture. Mais il est aussi allé regarder derrière. #Reportage.

    #Libertés_Numériques #Pouvoirs #azerbaidjan #Emin_Milli #Forum_sur_la_gouvernance_de_l'Internet #IGF #Ilham_Aliev #Internet_Governance_Forum #Khadija_Ismayilova #liberté_d'expression