person:inna shevchenko

    • Erroné : emprunté au latin classique erroneus (« errant, vagabond »), par le latin liturgique avec le sens de qui comporte une erreur, qui est entaché d’erreur ; inexact, faux : Calcul erroné. Doctrine erronée.

      La version des fremen, transmise par les médias, n’est pas erronée, c’est un mensonge, de la propagande islamophobe, de l’huile sur le feu, de la xénophobie.

    • Les Femen interrompent le discours de deux imams au salon musulman
      http://www.buzzfeed.com/davidperrotin/les-femen-font-irruption-au-salon-musulman-de-pontoise

      La version des Femen erronée

      Inna Shevchenko, porte-parole des Femen à Paris, a affirmé à l’AFP que les “deux imams étaient en train de parler de la question de savoir s’il faut battre ou non sa femme”, lorsqu’elles ont fait irruption. Elle a ajouté sur Facebook qu’au « salon musulman », on apprend « à accepter le viol conjugal… ».

      Cette version est fausse. Medhi Kabir était en train de demander aux musulmans d’avoir un comportement exemplaire avec les femmes, « de suivre le modèle du prophète, qui ne tapait jamais sa femme et qui ne se faisait pas servir ». Voici la dernière phrase prononcée :

      « Nous voulons des musulmans et des musulmanes qui se comportent comme s’est comporté le prophète… »

    • Nous voilà à nouveau coincés entre les islamophobes et les islamophiles. Autant je ne suis pas fana des Fémen, autant le Nader Abou Anas et son compère, c’est tout de même trèèèèèèès discutable.

      Un truc qui recircule en ce moment par exemple :
      https://www.youtube.com/watch?t=78&v=FGB0WIfd2FY

      Et du côté de Mehdi Kabir, par exemple :
      https://www.youtube.com/watch?v=-D6DHsbhYoQ


      https://www.youtube.com/watch?v=TlRUoyBw3u0

      Alors je ne sais pas s’ils ont répété durant le salon qu’une femme ne doit pas refuser d’avoir des relations avec son mari sans raison « valable », sinon Allah sera en colère contre elle, mais c’est un thème habituel de ces deux prédicateurs. Et je pense que oui, on peut qualifier ça de « accepter le viol conjugal ».

    • Il était une fois le salon de la femme musulmane du Val d’Oise...
      http://contre-attaques.org/l-oeil-de/article/il-etait-une
      On peut ne pas être d’accord avec des propos ou des idées de Nader Abou Anas ou Rachid Abou Houdeyfa, auquel cas on vient avec des arguments et on débat avec eux, point par point, y compris sur la condition des femmes et les moyens d’améliorer les choses. Ce type de débats a déja lieu, entre des opinions et des sensibilités différentes.

      2. Les deux imams « mis en cause » retransmettent systématiquement sur internet toutes leurs conférences, tous leurs prèches, tous leurs discours. Leurs conférences sont ouvertes et suivies par des dizaines de milliers de personnes, en direct ou en ligne, y compris par des non-musulmans. Si certains de leurs propos semblent problématiques, libre à ceux qui le souhaitent d’intenter une action en justice. De la à les interdire de parole, vous conviendrez que ce serait un peu contraire à l’esprit Charlie dont on nous bassine 24H/24...

    • Première vidéo :

      premier cut à 2 secondes.
      deuxième 10 secondes.
      troisième 17 secondes
      quatrième 24 secondes
      cinquième 49 secondes
      sixième 57 secondes
      Sur 1mn 18s on peut saluer la performance.
      Médiapart (blog) parle de vidéo manipulée, j’ai du mal à ne pas contester, même en tant qu’islamophile.

  • Amina Sboui quitte les #FEMEN : « Je ne veux pas que mon nom soit associé à une organisation islamophobe »
    http://www.huffpostmaghreb.com/2013/08/20/amina-quitte-femen_n_3782513.html

    Je ne connais pas les sources de financement du mouvement. Je l’ai demandé à plusieurs reprises à Inna (Inna Shevchenko, leader ukrainienne du mouvement, ndlr) mais je n’ai pas eu de réponses claires. Je ne veux pas être dans un mouvement où il y a de l’argent douteux. Et si c’était Israël qui finançait ? Je veux savoir. Et puis je ne veux pas que mon nom soit associé à une organisation islamophobe. Je n’ai pas apprécié l’action où les filles criaient “Amina Akbar, Femen Akbar” devant l’ambassade de Tunisie en France, ou quand elles ont brûlé le drapeau du Tawhid devant la mosquée de Paris. Cela a touché beaucoup de musulmans et beaucoup de mes proches. Il faut respecter la religion de chacun.

    A vrai dire, je ne fais pas encore partie de #Feminism_Attack. Je réfléchis encore. Mais vous savez, pour moi le problème en Tunisie n’est pas le parti Ennahdha ou la personne de Rached Ghannouchi (leader d’Ennahdha, ndlr), le problème c’est tout le système. Si l’un de ces partis d’opposition gouvernait demain, ce serait la même chose. On le voit bien au sit-in du Bardo. Mon problème n’est pas de pouvoir porter une mini-jupe ici. Je sais que je pourrai toujours le faire. Mais que demain une femme puisse devenir Présidente de la République, que dans les milieux ruraux les femmes ne soient pas celles qui souffrent le plus.

    #féminisme #religion #sexisme #démocratie

  • Un #féminisme au poil ? - regards.fr
    http://www.regards.fr/acces-payant/archives-web/un-feminisme-au-poil,5009

    Le corps comme moyen d’action
    Montrer ses seins pour dénoncer le tourisme sexuel, utiliser son corps pour servir la cause des femmes, la méthode est ambiguë. Femen est d’ailleurs sévèrement critiqué par une partie du mouvement féministe ukrainien, hostile à cette « profanation du féminisme et de la question des genres », selon Olena Suslova, membre du Conseil consultatif d’information sur les femmes d’Ukraine et féministe reconnue. « Femen est médiatique, car ses membres "font l’image" en étant sexy, jeunes, et en utilisant des attributs ukrainiens très stéréotypés, décrypte la chercheuse. Bien sûr, nous pouvons avoir des positions communes, notamment en ce qui concerne le trafic des femmes, mais je ne suis pas sûre que le féminisme soit le cœur de leur action. Et je ne me sens pas proche de leurs méthodes, qui conduisent à l’exhibitionnisme et à la victimisation, sans apporter de résultats. » Non moins virulente, la célèbre écrivain Evgenia Kononenko s’emporte contre la symbolique mise en action par Femen : « Le féminisme, c’est le respect de soi-même. Femen appelle les femmes et les hommes à ne pas se vendre, alors même que ses activistes se déguisent en prostituées bon marché ! »

    Nullement troublée par ces attaques, Inna Shevchenko oppose cette « nouvelle idéologie » au mouvement féministe classique, qui lutte en #Ukraine à coup de pétitions, de textes dans les journaux et d’attaques en justice. « A l’origine, nous n’utilisions pas les corps nus, mais nous jouions avec l’érotisme et la sexualité, rappelle Inna Shevchenko. Puis nous avons compris que notre corps était notre arme et nous nous battons désormais avec. Nous utilisons notre nudité, non pas pour vendre quelque chose, mais pour défendre nos droits. » #Femen, en happening permanent, s’inscrit dans cette jeune société civile ukrainienne, un peu brouillonne, qui crée ses propres codes pour exister. Oksana Lutsyshyna, jeune écrivain ukrainienne et chercheuse en littérature, vivant actuellement aux États-Unis, y voit un pur produit de l’après-révolution orange de 2006. « Premièrement, Femen n’est pas une émanation de l’académisme occidental, c’est vraiment un mouvement populaire qui fait un travail formidable, estime la jeune femme. Et je ne pense pas que ce soit un mouvement "antiféministe", comme certains tendent à le penser, mais plutôt une tentative pour redéfinir le féminisme, dans une approche plus globale. Le problème, c’est que le corps d’un homme est vu comme un instrument de résistance, mais celui de la femme est consumérisé, érotisé... Donc, quand les femmes de Femen se déshabillent, elles ne dévoilent pas seulement leurs seins, elles posent aussi la question de la représentation du corps féminin dans l’espace politique. »

    • une tentative pour redéfinir le féminisme, dans une approche plus globale

      ça veut rien dire son truc, redéfinir en quoi ? Est ce que des femmes les seins nus c’est plus global ? C’est une formule creuse. Qu’est ce qu’elles globalisent par exemple avec les femmes musulmanes ? Le mépris, le rejet, la haine, la violence...

      Et pour ceci « le corps d’un homme est vu comme un instrument de résistance » non je suis pas d’accord. Le phallus est une arme souvent comparé à un poignard une epee ou un pistolet ça ne sert pas a résister mais à attaquer. Le fait est qu’en patriarquie, les hommes ont un sexe armé et les femmes sont un sexe désarmé. Pour le corps féminin consumériser et érotiser c’est curieux d’entendre ça alors que les Femen posent dans les magazines de mode et ne sélectionnent que des corps conforme au #male_gaze et qu’on les confond avec « la cicciolina » qu’elles vont tabasser joyeusement au salon de l’érotisme. En quoi un bataillon de soubrettes en costume de sex-shop qui frotte le sol au pied de l’appart de DSK est il une désérotisation du corps féminin ? L’idée de faire du corps féminin aussi une arme est une mauvaise idée, et leur programme pour un matriarcat est nase, le pbl c’est pas le « patri » ou le « matri », c’est le « arcat ». le feminisme (le mien en tout cas) c’est pas de devenir tous oppresseur ou l’égalité dans l’ignominie et la violence ou de devenir aussi dégueulasse que les hommes qui se servent de leur corps comme d’une arme. Faut-il cogner les cogneurs, violer les violeurs, prostituer les prostitueurs et tuer les tueurs pour améliorer la condition féminine ? Non, merci les Femen. Notre moyen de défense c’est notre cervelle, pas nos glandes mammaires.

  • « Marianne aurait été une Femen » | Franchement, je trouve ça trop gros...
    http://www.liberation.fr/societe/2013/07/15/marianne-aurait-ete-une-femen_918384

    Après une présélection de trois projets effectuée par des lycéens, c’est le chef de l’Etat qui a choisi le gagnant. Rien d’étonnant, jusqu’à ce qu’un des deux auteurs, Olivier Ciappa, qui a déjà réalisé plusieurs timbres auparavant, révèle la source de son inspiration. « Pour tous ceux qui demandent le modèle de Marianne, c’est un mélange de plusieurs femmes mais surtout Inna Shevchenko, fondatrice des Femen », a-t-il expliqué sur Twitter. Et cette info ne plaît pas à tout le monde. Le Parti démocrate chrétien a appelé au « boycott du timbre #Femen ». « C’est un outrage à la dignité de la femme, à la souveraineté de la France », a-t-il argumenté, demandant le retrait. Christine Boutin, elle, s’est emportée, jugeant que « vraiment ce #hollande nous aura tout fait : le nouveau timbre poste une Marianne inspirée d’une #Femen ! ».

  • Pour la libération des Femen en Tunisie
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/06/18/pour-la-liberation-des-femen-en-tunisie_3432257_3232.html

    Les signataires :

    Par Caroline Fourest (Ecrivaine et journaliste), Nadia El Fani (Cinéaste), Aliaa El Mahdy (Cyberdissidente égyptienne ), Taslima Nasreen (Ecrivaine) et Inna Shevchenko (Porte-parole de Femen)

    Les premières cosignataires citées à la fin du texte :

    Darina Al Joundi, auteure-comédienne ; Elisabeth Badinter, philosophe ; Faouzia Charfi, universitaire ; Djemila Benhabib, journaliste et essayiste ; Lina Ben Mhenni, cyberdissidente tunisienne ; Sadok Ben Mhenni, activiste tunisien ; Raja Ben Slama, psychanalyste et universitaire ; Karim Ben Smail, éditeur ; Nédra Ben Smail, psychanalyste ; Abdennour Bidar, philosophe ; Dounia Bouzar, auteure et anthropologue ; Rachida Brakni, comédienne ; Caroline Eliacheff, psychanalyste ; Cherif Ferjani, professeur universitaire ; Caroline de Haas, activiste féministe ; Françoise Héritier, anthropologue ; Salah Horchani, universitaire, militant des droits humains ; Abdelwahab Meddeb, écrivain, universitaire ; Nine Moati, écrivaine ; Said Sadi, ancien député algérien, fondateur de la Ligue algérienne des droits de l’homme ; Martine Storti, présidente de Féminisme ; Maya Surduts, collectif national pour les droits des femmes.

    Djemila Benhabib est une contributrice de Riposte Laïque, les méchants racistes avec qui Fourest n’a absolument rien à voir :
    http://ripostelaique.com/author/Djemila-Benhabib

    #Femen #islamophobie

    • On a passé la news des peines prononcés dans @myeurop et, le moins qu’on puisse dire, c’est que la cause est loin de déclencher de la compassion. On en est plutôt au sempiternel : « bien fait pour leur gueule, elles l’ont bien cherché, ces impudiques ».
      En fait, je ne trouve pas la démarche des Femen super saine depuis le début, mais les réactions que ça suscite, non plus. Une sorte d’aimant à merde qui, in fine, permet de justifier aussi la haine des femmes et tout ça. Manière, j’ai l’impression qu’en ce moment, quoi qu’on fasse, ça justifie la haine des femmes et le grand bond en arrière réactionnaire qui va avec.

    • Le néant conceptuel qui accompagne leurs provocations est... désarmant. De mon côté en tout cas. Je ne sais pas quoi en dire. Je ne me sens pas indigné. Ni choqué. Dans un sens ou dans l’autre. Il est interdit de se balader torse nu ou même bras et jambes nus dans des milliers d’endroits en France et en Europe, regardez du côté de Lourdes... Alors... Non. Je ne vois pas. Absence totale de réaction de ma part.
      Je pourrais dire « ras l’bol des provocs ». Mais même pas. J’aurais d’ailleurs trop l’impression de me retrouver dans le rôle du gauchiste qui n’aime pas le Front de Gauche parce que Mélenchon « y fait que de la provoc’ ».
      Qu’est-ce qui distingue les Femen d’Iggy Pop au fait ? A part la paire de seins ? Les lieux où elles se mettent à poil ? Et un gamin qui montre ses fesses à son instit’, c’est politique aussi c’est vrai.
      J’y arrive pas.

    • @monolecte ca m’etonnerait que ca te remonte le moraĺ mais j’ai pas l’impression que ça soit nouveau le « quoiqu’on fasse ça sera utiliser contre les femmes et les féministes ».

      Je pense qu’on peut d’un côté dire qu’on est pas d’accord avec les méthodes et certains propos des Femen tout en étant solidaire avec elles et ferme contre ces arrestations et inculpation abusive.

    • @mad_meg : ton interprétation me fait réagir (désolé :-)
      Ce n’est pas spécifique à la cause féministe. Quoi qu’on fasse, quand on fait dans la provoc, quand on provoque une réaction prévisible, quand on sollicite la compassion avec des gros sabots, il y aura des esprits chagrins (dont le mien) pour rester en retrait, voire pour déplorer la démarche.
      La provoc n’a qu’une vertu : elle galvanise les partisans. Elle n’a qu’un défaut, elle galvanise aussi le camp d’en face.
      C’est beau, ça radicalise toutes les confrontations, ça fait du spectacle, mais après ?
      Est-ce que ça va infléchir quoi que ce soit en Tunisie le fait de s’indigner en Europe ?
      Je vais plus loin que @biggrizzly dans ma réflexion... mais oui la provoc, je vois plus trop l’intérêt, je vois Charlie Hebdo sous de Gaulle comme un accessoire, un support communautaire et fédérateur qui a permis de motiver et mobiliser les jeunes contre leurs parents, mais pas comme un vecteur de changement social.. Le changement il vient de la persuasion par le dialogue, l’exemple, voir le bras de fer, pas par la provoc..

      J’ai l’impression d’être devenu un vieux con en écrivant ça, mais tant pis, j’assume :-)

    • Je me doute bien que les pétitions et signes d’indignation venu de France ne sont pas d’un grand poid dans cette affaire qui concerne la Tunisie et peuvent être perçu comme du Noé-colonialisme. Et je comprend aussi que les decisions de justice de ce pays ne me regardent pas vraiment. Je trouve juste que de la prison ferme pour le montrage de seins c’est excessif. Une amande avec une interdiction de territoire pour les Femen étrangère aurait suffit largement si vraiment l’exhibition de poitrine était un fait grave qui mérite une désapprobation collective. Je comprend et j’adhère à toutes les critiques que j’ai lu ici sur les Femen, mais en même temps je trouve la réponse tunisienne disproportionnée (le coup de la profanation de cimetière pour Amina est franchement abusif).
      C’est peut être de la solidarité féminine mal placée mais il me semble possible de soutenir ici les Femen contre l’incarcération tout en prenant mes distances sur leur discours et leurs méthodes d’action que je trouve souvent très critiquable.

    • Il est clair que je me sens solidaire de ces tunisiennes (perso j’avais relayé ça sur FB, dans le cadre familial). Je réagissais sur le fait que tu attribuais au fait que c’était parce que c’était des femmes féministes qu’elles n’étaient pas soutenues, alors que je pense moi que c’est plutôt lié à la forme d’action, qui fait qu’on reste en retrait dans l’indignation. Après bien entendu je parlais pour moi, il est clair que les machos diront toujours : « elles l’ont pas volé ! »

  • Femen : You’re Doing it Wrong
    http://english.al-akhbar.com/content/femen-youre-doing-it-wrong

    The words of Femen leader Inna Shevchenko perfectly illustrate the group’s total lack of respect for women. "They say they are against Femen, but we still say we are here for them. They write on their posters that they don’t need liberation but in their eyes it’s written ’help me.’”

    Reading these words, one cannot help but wonder where Femen was during the Arab revolutions. Indeed, women in the MENA have played a leading role in the revolutionary processes in their countries.

    To stand in solidarity with these women would have been to help deconstruct the myths and prejudices of Arab women in mainstream western media. Instead, Femen repeats clichés and strenghtens discrimination against them, further isolating them form public debate.

    Femen is telling women from the MENA region what to feel and how to act, but isn’t that what patriarchy has been doing for millenia?