▻http://desordre.net/invites/isa_bordat/the_place_to_be/index.htm
the Place To Be d’Isa Bordat. Avec les sons de Rose Bruneau et une canalisation du hasard par mes soins.
▻http://desordre.net/invites/isa_bordat/the_place_to_be/index.htm
the Place To Be d’Isa Bordat. Avec les sons de Rose Bruneau et une canalisation du hasard par mes soins.
@philippe_de_jonckheere Phil, juste des trucs techniques : ilfaudrait indiquer la durée du truc (sans le savoir à l’avance, étant donné que je regarde, comme pas mal de monde je suppose, une video ou un séquenceur en fonction du temps dont je dispose, hé bien je ne me lance pas à l’aveugle dans une projo...)
Sinon, problème d’affichage sur mon Firefox : l’écran est bouffé en haut, et comme rien ne permet de redimensionner, j’ai dû réduire le tout avec ctrl/molette, ce qui finit par donner une toute petite image si je veux tout voir. Pas moyen d’activer un bidule qui permette de voir ça en plein écran ?
Sur la durée, elle est aléatoire. Je mets quoi ?
Je veux bien des copies d’écran envoyées par mail parce que cela ne devrait pas, mais alors pas du tout arriver toutes ces choses-là, à moins qu’une certaine allergie aux iframes...
@l_l_de_mars De mon côté tout fonctionne sous firefox. Une extension qui ferait des siennes ?
@philippe_de_jonckheere jolie pâte sonore, et associations son-visuel assez percutantes et déroutantes parfois. Est-ce que le superposition son-image relève du hasard aussi ?
@ericw Il y a cinq sons. Trois d’entre eux sont mélangés aléatoirement pendant la première séquence qui dure un peu plus de cinq minutes. Puis c’est un seul son avec des voix qui est joué pendant 28 secondes puis c’est un mélange aléatoire des cinq sons.
Donc pendant 95% de la durée du truc, la correspondance son image est entièrement due au hasard mais les sons ont été fabriqués dans cette connaissance, ils ont donc avec eux une certaine capacité au mélange.
Quant au mélangeur sonore en soi, il est le fruit de la programmation d’@archiloque qui, comme chaque fois qu’il a programmé un truc pour le Désordre l’a rendu très paramétrable et enchâssable avec les autres scripts. Désordre c’est du légo de code.
affichage de base
avec F11
sinon, pour la durée, mettez la durée maximum (je ne sais pas si je suis le seul, mais je ne me lance jamais dans une projo sans en connaître la durée)
@l_l_de_mars Alors c’est moins grave que je ne pensais, mais c’est grave quand même. Comme j’ai du à un moment lutter contre un problème d’affichage j’ai craint que le code employé pour palier cette difficulté ne fonctionnait pas chez vous et donc potentiellement chez d’autres.
Dans le cas présent, c’est un problème de définition de l’écran, les images sont trop grandes. Et cela m’emmerde de ne pas l’avoir pensé plus tôt. 1200 pixels de large, c’est sans doute 200 de trop et trois sauts de ligne c’est sans doute deux de trop.
Il faudrait que je me prenne par la main pour faire une version plus petite, je vais réfléchir à une façon de faire.
►http://desordre.net/bloc/vie/reprise/2014/08/nuages.htm
Et
▻http://desordre.net/invites/isa_bordat/nuages/index.htm
D’après une installation de mon amie Isa Bordat
Je sais que je l’ai déjà dit ici ( ▻https://seenthis.net/messages/699666 ), mais si vous êtes dans la région d’Autun demain soir, Adrien Genoudet et moi-même, lisons L’Etreinte, texte d’Adrien Genoudet, qui est, à mon sens, l’une des très rares réponses littéraires intelligentes aux attentats du 13 novembre 2015 en Ile de France. On y projetera également cinq minutes de très belles images d’archives des boulevards à Paris en 1913 issues du fond Albert Kahn, le tout sur un solo de guitare électrique de votre serviteur (je vous raconte un peu la fin là, réalise-je !).
Et avant cela vous pourrez vous régaler puisque mon amie Isa Bordat fait un Mordre et Unir du feu de Dieu (et là je vous raconte un peu le début).
Vous ne pouvez pas rater cela.
C’est à Autun, chez Martin et Isa, dans les faubourgs de la Folie, 10, route de Château-Chinon, le 16 juin à 20H00, Isa Bordat nous fera la grâce d’un Mordre et Unir , puis Adrien Genoudet et moi-même feront une lecture-veillée de L’Etreinte , d’après le texte éponyme d’Adrien, entrecoupé d’extraits d’une lettre que je lui ai écrite après la lecture de L’Etreinte .
Ce sera l’occasion de déguster des petites choses qui n’ont lieu que dans les chaudrons d’Isa, de découvrir le très beau livre d’Adrien et même, de repartir avec un exemplaire dédicacé de L’Etreinte , d’ Une fuite en Egypte ou encore de Raffut , qui vient de sortir
Hier matin je n’avais pas rêvé
Ce matin, si. Je suis toujours
Soulagé quand cette machine est réparée
Rêve d’un héritage immérité
Court-circuitant des héritières disparues
Mortes noyées. Je suis soupçonné. À tort
Ma cheffe : « depuis ton retour de vacances
Tu arrives avec un peu de retard. ? Cela me prend du temps
de noter mes rêves le matin ». Tête de ma cheffe
▻http://www.desordre.net/musique/lloyd.mp3
John Abercrombie est mort
Je l’écoute avec Charles Lloyd
En fait il est n’est pas mort, il est vivant
En fait
Il est toujours
Vivant
John Abercrombie
Charles Lloyd, Brad Mehldau
Billy Higgins et Larry Grenadier
Qu’as-tu fait de tes talents ?
Je préférerais qu’on ne me pose pas
Cette question quand je suis au bureau
Et si tu te déchaussais
Dans l’ open space
Comme dans les Cévennes ?
Parfois dans la journée
Tu penses à elle et cela ne te fait pas mal
D’autres fois…
Au BDP où tu t’absentes subrepticement
Tu croises Hélène Gaudy
On discute un peu boutique, une vraie réunion
En plus
Chaleureux
Plus amical
N’empêche ces rencontres conviviales
Dans le quartier de ton open space
Sont des récréations rassurantes
Il est admirable que les tomettes patinées
Du BDP soient, à ce point, un remède
Contre la moquette rase de l’open space
Et c’est dingue, vraiment dingue
Ce que cela déclenche en toi
De petits poèmes
Petits poèmes
Que tu rédiges ensuite
Depuis l’ open space
Mona
C’est à toi
Que je pense !
L’odeur des cornichons
À la table voisine
Te distrait de tes poèmes
Mona
Ce n’est plus à toi
Que je pense !
Travailleurs détachés
Les avancées
De Macron
François Bayrou estime que « l’opinion »
ne perçoit pas « la direction » prise par le gouvernement
Bayrou dyslexique mal latéralisé ?
Écrire
Te distrait
D’elle, alors écris !
Penser à elle
T’empêche
D’écrire, ce n’est pas gagné
Je rêve d’un poème écrit
À trente-six mains
J’en ai un dans mes mails
Vite-invite
Le truc
Le temps d’un café
Sans se faire de mal
Adèle et Achille
Des pommes
Cosidor tu dors ?
Prick up your ears
Des nouvelles du Ryôan-Ji
De l’art et la manière de déménager un piano
L’hérésie pèle, la caravane passe
Notules dominicales de culture domestique
La psychanalyse comme dans un rêve
Supplique contre un supplice
CRP dans les clous
CS6 de crisse
John Abercrombie
Gary Cooper
Après
Les objets
Les auteurs
Isa Bordat
L.L. de Mars
Hélène Gaudy
Sarah Cillaire
Marie Richeux
Julien Pauthe
Archiloque
Tiffanie Gabu
L.L. de Mars
Sophie Agnel
Catherine Mazodier
Philippe Didion
J.
Elle
Dr L.
Martin Bruneau
Dominique Pifarély
Sarah Cillaire
Et il y a bien quelques
Re :
Pas tous joués par Dominique ou Sophie
Merci
Les
Amis
Tu vois
Quand
Tu veux !
Dans le métropolitain
Tu relis une dernière fois, à l’envers
Élever des chèvres en open space
Tu passes par Saint-Lazare
Pour la première fois depuis des lustres
Ton frère était avec toi la dernière fois, sûr
Tu peines à retrouver ton train
Dans un hall de gare tellement familier
Mais défiguré.
Ton frère, Alain
Ton petit frère Alain
Aurait cinquante ans
Et c’est à Saint-Lazare
Que tu fêtes, seul
Cet anniversaire
Tu as joué de la guitare, mal
Avec ton frère dans ce hall de gare
Pour des clopes pas nettes
Tu as fracturé, sans succès
Un distributeur de billets de train
Avec ton frère à Saint-Lazare
Tu as fumé
Tu as bu avec ton frère
À Saint-Lazare
Mais ton frère est mort
Et Saint-Lazare est devenu
Une galerie marchande
Pour fêter cela, tu décides de resquiller
T’es comme un con à Saint-Cloud
Où il y a, désormais, des tourniquets
C’est un anniversaire
Triste bien sûr
Même lui n’a pas pu venir
Longue conversation au téléphone
Avec Lola, j’aimerais tellement
Qu’elle me parle d’elle, de sa vie, à elle
Ma naïveté m’épate, je vais voir Dunkerque
Pour le croisement entre les grande et petite histoires
En fait, une grosse production patriotique
Ma naïveté m’épate, je vais voir Dunkerque
Au Keaton , je ne trouve pas de place pour me garer
Si, une, au bas de chez elle, j’en suis tout retourné
Mais, à vrai dire
Après une telle journée
De quoi souffres-tu le plus ?
Te revient souvent
L’expression de ton ami Julien P.
L’inconscient à ciel ouvert
Pronostic pour le rêve de cette nuit
Ta mère te fait manger des patates
Pourries, et tu as un accident de voiture
J – 25 : Daniel,
Admettons, pour commencer, que quand je dis Désordre , avec un D majuscule et en italique, je parle de mon travail, que quand j’écris « désordre » sans italique et sans majuscule, je parle d’une situation désordonnée et que quand j’écris « desordre » (sans accent et tout en minuscules), généralement à l’intérieur d’une graphie de ce genre ►http://www.desordre.net , je donne le chemin de quelques vérifications possibles en ligne. Le Désordre est curieusement affaire d’appeler les choses par leur nom, d’appeler un chat un chat.html.
Daniel, tu me demandes un texte de quelques pages à propos du Désordre . Cela arrive de temps en temps que l’on me demande un telle chose, la dernière fois c’était pour le Festival de littérature de Solothurn en Suisse, d’où j’avais rapporté un très mauvais livre à propos de Proust, quelques secondes de films d’animation réalisées avec de la pâte à modeler dans le cadre luxueux de ma chambre d’hôtel dans laquelle je me suis ennuyé ferme pendant deux jours, et dans laquelle j’ai hérité d’une colonie de punaises de lit qui auront empoisonné mon existence pendant presque six mois. La Suisse. La semaine dernière j’ai reçu deux textes d’un jeune universitaire qui a décidé, il y a deux ans, d’étudier le Désordre , je pourrais être sans vergogne et tout pomper sur de telles études sérieuses, mais voilà elles sont exprimées dans une langue que ni toi ni moi ne parlons. Et puis ce serait ignorer que la générosité est le sentiment qui a le plus cours entre nous deux. Le Désordre est un flux, il se modifie sans cesse, il s’augmente sans cesse.
Je pourrais, j’en suis sûr, écrire une fiction à propos de ce site, une sorte de nouvelle à tiroirs et il y en a quelques-uns, des tiroirs, dans ce site et dans son histoire périphérique, celle de mon existence finalement, quelques rebondissements ont connu leurs premières secousses à l’intérieur même du site, en les agençant un peu différemment de la façon dont ils se sont produits, je parviendrais bien à quelque chose, mais j’ai compris que ce n’était pas ce que tu attendais. Pourtant le Désordre est une fiction. La mienne.
Je pourrais, je finirais par en trouver le moyen, créer une manière de site dans le site qui permettrait de canaliser, fixer, un parcours dans le site et qui serait, de ce fait, une sorte de fiction aussi, mais alors j’aurais le sentiment de trahir quelques-unes de mes intentions premières dès le début de la construction du site, à savoir rendre le parcours aussi chaotique, désordonné et aléatoire que possible, au point que, désormais, plus personne ne peut vraiment faire le même parcours dans ce fichu site et lorsque des personnes échangent à son propos, je ris sous cape qu’ils ne savent pas qu’ils ne peuvent pas parler de la même chose, qu’ils n’ont pas vu la même chose et pourtant ils semblent s’entendre. Ce sont les visiteurs du Désordre qui font le Désordre .
Je pourrais à l’inverse, j’en ai les moyens, en programmation, rien de plus facile, ajouter du désordre au Désordre , donner à l’aléatoire une plus grande part encore, mais alors cela pourrait très bien être en vain, le nombre de possibilités existantes est déjà très grand, on parle de nombre gogol et de nombre gogolplex qui sont des nombres qui tutoient l’infini (un gogol est égale à 10 puissance 100, et un gogolplex est égale à 10 puissance gogol), en fait pour tout te dire, aussi invraisemblable que cela puisse paraître, le nombre de combinaisons possibles dans l’agencement des presque 300.000 fichiers du Désordre est pour ainsi dire aussi grand que le nombre d’atomes que l’on pourrait serrer dans l’univers connu. Personne ne s’apercevrait de cette aggravation du Désordre . C’est si grave que cela. Le Désordre est au-delà du vaste, il n’est pas infini, bien sûr, mais il est asymptotique à l’infini. Chuck Norris a compté jusqu’à l’infini. Deux fois.
Je pourrais aussi, avec force copies d’écran te décrire le Désordre vu de l’intérieur et te montrer comment pour atteindre une telle dimension de Désordre , en donner le sentiment, il convient, pour moi, pour m’y retrouver, d’ordonner les choses avec un soin maniaque quand ce n’est pas totalitaire, il y a là un paradoxe très étonnant, bien que facile à comprendre, je pense que tu en as eu un aperçu quand nous avons travaillé ensemble dans le garage pour ton recueil du poèmes visuels dans le Désordre , sans doute l’une des plus belles réalisations du Désordre et quel plaisir c’était, pour moi, de t’offrir de telles possibilités, dans une confiance désormais acquise et mutuelle, même si de haute lutte par le passé. J’ai fait du chemin depuis Barjavel, non ? ►http://www.desordre.net est parfaitement rangé et ordonné, pour mieux donner une impression de désordre, laquelle est grandement obtenue par des effets de programmation. Le désordre est un programme en soi. Et il est paradoxal.
Je pourrais, je vais le faire, c’est désormais un peu de cette manière que je procède en toutes chose, inclure ce texte, que tu me demandes, à l’intérieur même d’un projet en cours, qui est lui-même un projet qui surplombe le Désordre , Qui ça ? sorte de chronique de la catastrophe en cours et pour laquelle je refuse désormais d’avoir le moindre regard, elle est inévitable, avant qu’elle ne se produise, agissons et prenons l’habitude désormais d’agir selon notre guise, tout comme je le dédicace à cet ami poète, Laurent Grisel, nos agissements sont tellement plus précieux que les actes misérables qui nous gouvernent, et alors ce serait un tel plaisir de tisser depuis ce texte que je suis en train d’écrire le faisceau abondant des liens hypertextes qu’il suscite, et tu serais bien embêté plus tard pour tâcher de trouver le moyen d’accueillir tout cela dans la cadre restreint d’une revue papier, NUIRe. Plus j’y pense et plus je me dis que c’est ce que je devrais faire, rien que pour te mettre un peu dans l’embarras, pour t’embêter gentiment. Le Désordre n’est pas plat, il compte des épaisseurs, une profondeur qui doivent concourir au sentiment de désordre. Le Désordre est une mise en abyme. ▻http://www.desordre.net/bloc/ursula/2017/index_186.htm
Je pourrais, je dois le faire, rappeler utilement que je ne suis pas le seul contributeur du Désordre , par exemple il est important de savoir que j’ai commencé à travailler au Désordre en 1999, mais qu’à partir de 2003 j’ai reçu de temps en temps, à ma demande, l’aide précieuse de mon ami Julien Kirch - @archiloque - qui a su fabriquer pour moi des outils remarquables pour mieux semer le désordre. Que tout au long de la construction j’ai reçu les avis éclairés et avisés d’autres personnes, notamment L.L. de Mars, que j’ai fait partie de collectifs qui ont nourri mon travail, le Terrier , remue.net, Le Portillon , seenthis.net et que le Désordre m’a permis aussi de travailler (et de les rencontrer) avec des musiciens d’exception, Dominique Pifarély et Michele Rabbia, que le Désordre a connu un développement inattendu dans le numéro 109 de Manière de voir et quel plaisir cela a été de rencontrer et de travailler avec @fil, @mona et Alice, que d’une façon plus ou moins directe il m’a permis de trouver un éditeur, grâce soit rendue à Sarah Cillaire, Hélène Gaudy et Mathieu Larnaudie, les parrain et marraines d’ Une Fuite en Egypte et enfin, et surtout, que le Désordre accueille aussi en son sein les travaux remarquables d’amis, parmi lesquels, Jacky Chriqui, Hanno Baumfelder, L.L. de Mars, Martin Bruneau, Isa Bordat, Karen Sarvage, Ray Martin, Barbara Crane et Robert Heinecken, Thomas Deschamps (qui a composé l’une des plus belles pages du Désordre), Eric Loillieux, Vincent Matyn, Pierre Masseau, Jean-Luc Guionnet, Stéphane Rives, Lotus Edde Khouri et, donc, toi, Daniel, Daniel Van de Velde, devande. Le Désordre c’est aussi une histoire de mes amitiés et de ce qu’elles m’ont apporté d’immenses richesses et de communes préoccupations, regarde, en tête de ce texte, qui passait par l’infini, je n’ai pas hésité longtemps pour ce qui est du choix d’une image, pouvait-il y avoir de plus remarquable illustration, le mot est mal choisi, qu’une photographie de l’une de tes merveilleuses sculptures au travers desquelles on jurerait voir l’infini.
Je pourrais rappeler que l’une des dimensions supérieures du Désordre c’est une manière de sauvegarde des joies et des beautés du quotidien. Tu as dit à propos de ce texte, que tu me demandes, que tu pourrais m’aider à y contribuer, je pense que sur le sujet de ce quotidien, de son ressassement heureux, enchanté par moments, et d’un certain arbre du bois de Vincennes, tu sauras dire quelques très belles choses, je laisse donc quelques lignes blanches pour toi.
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Je pourrais faire la liste des erreurs et des ratages du Désordre , il y en a eu quelques-unes, et même quelques errements, et des obstinations de ma part qui ont parfois fait courir de grands périls à l’ensemble, des fois je suis allé trop loin, d’ailleurs rien ne m’assure que cela ne soit pas déjà le cas. En fait chaque fois que je travaille au Désordre je cours le risque de tout faire échouer ou encore d’ajouter des éléments faibles qui ne rendent pas justice aux autres réalisations, plus réussies, du Désordre et cela fait presque dix-huit ans maintenant que le Désordre menace presque tous les jours de s’effondrer. Le Désordre est fragile. Et il aura une fin. Elle ne sera pas nécessairement heureuse, ni réussie.
Je pourrais écrire n’importe quoi, dire du Désordre des choses qui ne seraient pas vraies, qui ne seraient pas entièrement fausses non plus, en quelque sorte des choses qui ne me concerneraient pas. Et cela permettrait, nul doute, de faire diversion, d’attirer le regard vers des directions opposées à celles qui sont en fait au cœur du site, notamment le combat, le combat pour la vie, pour la survie, le combat pour Nathan, le combat pour les enfants, le combat pour faire accepter certaines manières de faire les choses, de voir le monde, d’y participer, le combat politique en somme, le combat ce n’est pas la partie la plus visible du Désordre et pourtant elle est là, jamais très loin, et jamais en grattant beaucoup, on y voit mon corps et mon cœur fatigués tous les deux par le combat, mais mon corps et mon cœur heureux, cela oui aussi. Le Désordre est un combat perdu d’avance, mais qu’on ne peut pas refuser. C’est mon côté Don Quichotte du Val-de-Marne.
En tout cas c’est un combat qui me laisse désormais sans force. Un jour que des lycéens, dans le cadre de je ne sais plus quelle expérience de leur cursus - guidés en cela par leur excellent professeur de philosophie, mon ami Alain Poirson, qui a été, aussi, pour moi, un professeur de philosophie, et quel ! -, m’avaient soumis au questionnaire de Proust, à la question comment est-ce que j’aimerais mourir, j’avais répondu sans hésiter : épuisé. Ça finira par arriver un jour, c’est sûr.
Im freundschaft, mein lieber Daniel, im Freundschaft.
C’est à Autun. A la Folie. Chez Martin Et Isa (▻http://www.desordre.net/invites/martin_isa/001.htm). le 17 septembre 2016 à 19H45, un spectacle de Dominique Pifarély (▻http://www.pifarely.net) (@dominique) , Michele Rabbia (▻http://www.michelerabbia.com/index.php/en) et Philippe De Jonckheere, évenement culinaire d’Isa Bordat (►http://www.isabordat.net).
La Folie c’est 10 route de Chateau-Chinon, sur les bords de l’Arroux dans les faubourgs d’Autun. Dans l’ombre, presque, du temps de Janus.
►http://www.desordre.net/musique/brahma.mp3
C’est à Autun. A la Folie. Chez Martin Et Isa. le 25 juin 2016 à 20H, concert de Brahma , évenement culinaire d’Isa Bordat (►http://www.isabordat.net), et deuxième partie du concert avec vidéo-projection de Philippe De Jonckheere. Brahma c’est Jacques Di Donato (batterie), Florent Pujuila, guitare, Nicolas Nageotte, saxophone baryton. La cuisine d’Isa, il n’y a pas de mot pour la décrire (▻http://www.desordre.net/bloc/images/photos/chaudrons/index.htm.htm). Quant à ma vidéo projection, ceci est l’histoire d’un homme marqué par une image d’enfance (Chris Marker).
La Folie c’est 10 route de Chateau-Chinon, sur les bords de l’Arroux dans les faubourgs d’Autun. Dans l’ombre, presque, du temps de Janus.
Refonte du site d’Isa Bordat.