person:isaac

  • ELO#370 - Rocé
    Dror, Entre Les Oreilles, le 24 avril 2019
    https://entrelesoreilles.blogspot.com/2019/04/elo370-roce.html

    A mon tour de participer à une émission de radio d’une heure sur le projet de Rocé, Par les Damnés de la Terre, sur la radio CKUT de Montréal, le 18 avril dernier, avec Stefan Christoff...

    http://www.drorlist.com/Tadamon/Dromotexte180419.mp3

    On y a passé les extraits suivants :

    1) Dansons avec les travailleurs immigrés - Versailles (France et Tunisie 1974) 03:03

    Chansons anti-brutalité policière, suite à la mort de Mohamed Diab, tué par un policier dans un commissariat de Versailles

    2) Jean Marie Tjibaou - Discours (Kanaki 1974) 00:31

    Explique l’importance de la culture dans la lutte anticoloniale, résumé du concept du disque !

    3) Groupement Culturel Renault - Cadences (France 1973) 05:21

    Chanson soul à la Isaac Hayes, écrite à l’occasion d’une grève dans les usines Renault contre les cadences infernales. Le chanteur est Jean-Pierre Graziani, que Rocé a rencontré, anarchiste et ancien métallurgiste chez Renault, qui a monté ce groupe et une maison de disque pour produire des chants de luttes !

    4) Léon Gontran Damas - Il est des nuits (Guyane) 01:10

    Léon-Gontran Damas, l’un des fondateurs de la Négritude, mais aussi ami de Guy Tirolien, grand père de la chanteuse montréalaise Malika Tirolien...

    5) Malika Tirolien, Emrical et Rawn Cana - Revolution (Guadeloupe, Haïti, Montreal 2014) 03:29

    Seule chanson de cette émission qui ne fait pas partie de l’album produit par Rocé...

    6) Manno Charlemagne - Le mal du pays (Ayiti 1984) 02:17

    Peu de gens en France connaissent ce musicien haïtien décédé en 2017, alors qu’il y a une rue à son nom à Miami où il est mort. Connu par la diaspora haïtienne du monde entier, opposant à la dictature de Duvalier, il avait du s’exiler aux États-Unis d’où il écrit cette chanson en 1984. Après la dictature, il retourne à Haïti et sera brièvement maire de Port-au-Prince.

    7) Abdoulaye Cissé - Les vautours (Haute Volta / Burkina Faso 1978) 04:56

    Avant l’arrivée au pouvoir de Thomas Sankara, Abdoulaye Cissé évoque ici les vautours, les colonisateurs et les exploiteurs. Abdoulaye Cissé était un compagnon de Thomas Sankara et il participera à son gouvernement. Le pays changera de nom et s’appellera Burkina Faso, mais les vautours, encore aujourd’hui, n’ont pas disparu.

    8) Les colombes de la révolution - Hommage à Mohamed Maïga (Burkina Faso - 1985) 04:08

    Morceau composé à la demande de Thomas Sankara, en hommage à Mohammed Maïga, journaliste et proche de Sankara, mystérieusement assassiné en 1984. Interprété par Les colombes de la révolution, l’un des groupes qui accompagnait Thomas Sankara. Rocé a trouvé ce morceau dans les archives de la radio du Burkina Faso et a eu l’autorisation de l’utiliser. Le fille de Mohammed Maïga, la comédienne Aïssa Maïga, ignorait l’existence de cette chanson.

    9) Dane Belany - Complexium - After Aimé Césaire (France & USA 1975) 04:03

    Dane Belany est une française d’origine turque et sénégalaise, exilée à New-York au début des années 1970 où elle rejoint le mouvement de la fierté noire et des musiciens de jazz expérimental, dont Ornette Coleman, Errol Parker, Dewey Redman ou Sirone. Pour ce projet, Rocé a rencontré Dane Belany qui lui a raconté son histoire et l’a autorisé à reproduire ici ce morceau...

    #Musique #Musique_et_politique #radio #Rocé #Histoire #damnés_de_la_terre #colonisation #historicisation #Entre_les_oreilles #shameless_autopromo

    Suite du projet longuement discuté ici :
    https://seenthis.net/messages/706642

  • Are People Losing Control Over Robots ?
    https://hackernoon.com/are-people-losing-control-over-robots-38b6af76a889?source=rss----3a8144e

    Humans have long been fascinated with the idea of robots — human-like robots. It’s been 50 years since Isaac Asimov, an American writer and professor of biochemistry at Boston University, devised his famous Three Laws of #robotics* — a set of rules designed to ensure friendly robot behavior. Isaac Asimov imagined a futuristic world in which humanoid robots were commonplace and, famously, programmed with the Three Laws of Robotics to help — and not harm — their human counterparts.OctaviaWe’re accustomed to the idea of machines acting like people. We’re even accustomed to the idea of machines thinking in ways that remind us of humans. For example, Octavia, a humanoid robot designed to fight fires on Navy ships, has mastered an impressive range of facial expressions.SophiaSophia, a social humanoid of (...)

    #investors #ai #artificial-intelligence #people-robot-control

  • Remembering the Ibrahimi Mosque massacre
    Al Jazeera | by Rich Wiles | 24 Feb 2014
    https://www.aljazeera.com/indepth/inpictures/2014/02/remembering-ibrahimi-mosque-ma-2014223105915230233.html

    Hebron, occupied Palestinian territories - On February 25 1994, a US-born Israeli military physician walked into the Ibrahimi mosque in Hebron armed with a Galil assault rifle. It was early morning during the holy month of Ramadan, and hundreds of Palestinians were crammed inside, bowed in prayer.

    Baruch Goldstein, who had emigrated to Israel in 1983, lived in the Kiryat Arba settlement on the outskirts of the city. As worshippers kneeled, Goldstein opened fire. He reloaded at least once, continuing his barrage for as long as possible before finally being overpowered and eventually beaten to death. By the time he was stopped, 29 worshippers were killed, and more than a hundred had been injured.

    The Israeli government immediately released a statement condemning the act and stating that Goldstein acted alone and was psychologically disturbed.

    Twenty years later, Palestinians are carrying out memorial events and Hebron’s settlers are preparing celebratory pilgrimages to Goldstein’s shrine inside Kiryat Arba.

    Muslims and Jews alike believe that the building houses the earthly remains of the religious patriarchs Abraham, Isaac, Jacob, Sarah, Rebecca and Leah, and the complex is divided between Jewish and Muslim areas.

    The massacre was widely reported in the international media - but many Palestinians here continue believe that the full story has never been told.

    The 29 people killed inside the mosque were not the only “martyrs” that day. Locals estimate the final number of deaths at between 50 and 70 - and an estimated 250 were injured over the course of the day. After the initial attack inside the mosque, more Palestinians were killed by the Israeli army during protests outside the mosque, outside Hebron’s Ahli hospital, and even in the local cemetery as the dead were being buried.

    Some survivors of the massacre also report that they were shot by a second gunman inside the mosque, and claim that this was a planned attack of which the Israeli military was aware in advance. None here believe the official story of Goldstein acting entirely alone in a fit of madness.

    The Israelis ordered 520 businesses to close overnight, and they remain shuttered to this day. Shuhaha Street, the main road through town, was later sealed off.

    “The only way to be on this road is to be an Israeli or a foreigner,” said Al Jazeera’s Alan Fisher. “For Palestinians, this is a no-go area.” (...)

  • Venezuela : les coulisses de l’ascension de Juan Guaido, jeune député devenu visage de l’opposition
    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/02/21/juan-guaido-le-recit-d-une-irresistible-ascension_5426055_3210.html


    Manifestation des partisans du président autoproclamé vénézuélien Juan Guaido à Maracaibo, le 12 février
    ISAAC URRUTIA / REUTERS

    Tiens ! une équipe (solide !) du Monde enquête sur le phénomène Guaidó … (sous #paywall, hélas…)

    Par Claire Gatinois, Gilles Paris, Sandrine Morel, Marie Delcas et Jean-Pierre Bricoure

    La main droite est ouverte et levée, l’autre posée sur un exemplaire de la Constitution. Il est peu avant 14 heures et le jeune député de l’opposition Juan Guaido fait face à plusieurs dizaines de milliers de manifestants rassemblés sur l’avenue Francisco de Miranda, cœur de Caracas. « Aujourd’hui 23 janvier 2019, lance-t-il, en tant que président de l’Assemblée nationale, invoquant les articles de la Constitution bolivarienne, devant Dieu tout-puissant et devant mes collègues de l’Assemblée, je jure d’assumer formellement les pouvoirs de l’exécutif national en tant que président en charge du Venezuela. » Tonnerres d’applaudissements.

    A peine une dizaine de minutes plus tard, alors que les opposants au régime de Nicolas Maduro battent encore le pavé, Donald Trump annonce dans un communiqué et un Tweet qu’il reconnaît le président par intérim. La déclaration du président américain fait l’effet d’une bombe. Non seulement elle prend de court les dirigeants chavistes, et surprend par son côté abrupt et risqué en termes diplomatiques, mais elle renvoie à une action coordonnée inédite.

    Il est 15 heures et Luis Almagro, secrétaire général de l’Organisation des Etats américains, basée à Washington, félicite l’impétrant. Encore un quart d’heure et c’est au tour du Canada de reconnaître Juan Guaido. Arrive le Brésil, cinq minutes plus tard. Puis la Colombie et le Pérou. Encore deux heures, et c’est le président du Conseil européen, Donald Tusk, qui dit « espérer que toute l’Europe va être unie en soutien des forces démocratiques au Venezuela ».

    Jamais un opposant au régime chaviste n’avait suscité un tel élan d’unanimité. En moins d’une après-midi, Juan Guaido, encore inconnu quelques jours plus tôt de la majorité des Vénézuéliens et de la communauté internationale, est devenu le visage d’une opposition qui s’était surtout distinguée, depuis des années, par ses divisions malgré les faiblesses du régime. Pour la première fois, glisse un diplomate occidental à Caracas, elle fait preuve d’une capacité …

  • GIVE ENGINEERS AN ASSISTANT
    https://hackernoon.com/give-engineers-an-assistant-6a23bbd80dc8?source=rss----3a8144eabfe3---4

    Left: images from the 1977 NASA SP-413 “Space Settlements — A Design Study,” Right: Isaac Asimov (Photo: Toronto Star)Maximizing access to the best methods & tools benefits us allIn 1977, the NASA report Space Settlements — A Design Study published a grand vision of the future where among many accomplishments there would be space stations orbiting earth devoted to beaming down plentiful concentrated solar energy. The report stated: “power stations are placed in orbit around the Earth to which they deliver copious and valuable electrical energy. The economic value of these power stations will go far to justify the existence of the colony and the construction of more colonies.” Thirty Five years ago, the famous writer and futurist Isaac Asimov wrote predictions for 2019 in the Toronto Star. One (...)

    #engineering #hpc #hackernoon-top-story #climate-change #ai

  • (20+) Jack l’Eventreur, viscéralement misogyne - Libération
    https://www.liberation.fr/planete/2016/08/19/jack-l-eventreur-visceralement-misogyne_1473479

    En 2015, de nombreux habitants de l’East End ont très mal vécu l’érection d’un musée entièrement consacré à l’œuvre de Jack l’Eventreur - en l’occurrence le massacre, à l’automne 1888, de cinq prostituées et le vol de certains de leurs organes. Surtout qu’à l’origine, l’homme derrière le projet, Mark Palmer-Edgecumbe, ancien chef de la diversité chez Google, avait promis qu’on érigerait là « le premier musée dédié aux femmes » du Royaume-Uni - ce qui devait théoriquement inclure l’histoire des premières suffragettes. Cela doit être de l’humour anglais : en lieu et place de cartels sur des militantes féministes, les Londoniens se sont retrouvés avec des mannequins ensanglantés sur le sol, un large couteau, de l’hémoglobine factice, des ambiances brumeuses qui rappellent le fog local, ainsi que des répliques de missives écrites à l’encre rouge sang, alors même que la majorité des lettres attribuées à Jack l’Eventreur sont, rappelons-le, de notoires fumisteries écrites par des rigolos pathologiques en mal d’attention médiatique (déjà). Bref, le tout ressemble à un mauvais épisode de Faites entrer l’accusé, mais sans Christophe Hondelatte qui relève son col de manteau à la fin. Résumons ainsi cette mascarade ironico-sexiste : à un musée célébrant les femmes et leurs combats politiques, on a préféré ouvrir un lieu mettant en scène les forfaits d’un meurtrier en série, qui les tuait précisément parce qu’elles étaient des femmes.
    Un « folklore » macabre et navrant

    Cette grotesque histoire démontre une fois de plus que Jack l’Eventreur est, depuis son apparition sur les registres de Scotland Yard, l’objet d’une inépuisable fascination macabre en Angleterre - en témoignent les objets qu’on peut acquérir à la boutique de souvenirs du « musée » : tee-shirt blanc avec silhouette en haut-de-forme et traces de sang, sifflet estampillé « Jack the Ripper » (pour prévenir la police ?). Imaginerait-on, en France, l’ouverture d’un musée « Emile Louis », avec une réplique grandeur nature de son car de ramassage scolaire ?

    Les crimes de Jack l’Eventreur étaient-ils misogynes ? Indéniablement. C’est même l’une des seules choses dont on soit à peu près sûr. Les cinq victimes canoniques sont des femmes, toutes des prostituées ; certains de leurs organes sexuels, comme l’utérus ou le vagin, ont été prélevés par le tueur. C’est pourtant l’élément qui est le moins mis en avant dans la foultitude de publications qu’experts en criminologie et autre « ripperologues » autoproclamés publient chaque année dans toutes les maisons d’édition de la planète. On préfère se concentrer sur « l’enquête », pourtant lacunaire, mais surtout sur les théories autour de l’identité du meurtrier, alimentant ainsi la machine à fantasmes. Ne serait-il pas un barbier juif de Whitechapel (suspect idéal : Aaron Kosminski, qu’un Anglais richissime du nom de Russell Edwards a cru récemment confondre à l’aide de son ADN, ayant acheté pour une somme faramineuse un châle censément attribué à l’une de ses victimes) ? Le prince Albert Victor de Galles, petit-fils de la reine Victoria ? Le chef du département d’enquêtes criminelles de Scotland Yard ? Ou, mieux, le peintre impressionniste Walter Sickert, qui - attention, preuve à l’horizon - peignait des prostituées dans leur chambre, qui tiraient la gueule ? La polardeuse Patricia Cornwell a passé des années à zigzaguer sur cette piste, déboursant 6 millions de dollars (soit 5,3 millions d’euros) en achats de toiles et analyses ADN, et en a tiré en 2002 un pavé de 800 pages aussi indigeste qu’une tourte à la viande (tant qu’on y est, pourquoi ne pas accuser Egon Schiele ou Otto Dix ?). Lewis Carroll a été, lui aussi, suspecté un temps, par deux ou trois zozos pressés de pouvoir clamer « J’ai trouvé ».

    Les femmes semblent être les grandes absentes de cette histoire, qui les concerne pourtant au premier chef. Sophie Herfort est une « ripperologue » française. Elle a publié un ouvrage sur le sujet, Jack l’Eventreur démasqué, où elle dévoile « son » suspect : un policier de Scotland Yard du nom de Melville Macnaghten. Elle explique avoir peu abordé la question de la misogynie du tueur dans son livre, notamment parce que l’éditeur « préférait que je me concentre sur l’enquête ». Elle reconnaît pourtant que le contexte, dans cette affaire, est loin d’être une simple toile de fond : en 1888, les mutilations féminines étaient courantes à Londres. Les hystérectomies étaient un moyen de contrôler les naissances. Et on pratiquait volontiers l’excision, pour prévenir les femmes de cette maladie censément féminine qu’était l’hystérie ou pour les « soulager » de règles douloureuses. Dépression ? Langueur ? Appétit sexuel jugé démesuré ? Une seule réponse : l’ablation du clitoris.
    L’effrayante sexualité des femmes

    Sophie Herfort évoque le cas du docteur Isaac Baker Brown. Cofondateur du prestigieux Saint Mary’s Hospital (où les journalistes ont récemment fait le pied de grue lors des naissances de George et de Charlotte de Cambridge), ce chirurgien opérait à tour de bras les femmes de la haute bourgeoisie dans sa clinique privée, la London Surgical Home. Il y pratiquait avec enthousiasme l’ablation des ovaires, ainsi que l’hystérectomie. En 1866, il publie un livre où il prône la pratique de l’excision « préventive », afin de lutter contre les dangers de la masturbation. Il y explique avoir excisé une femme « malade » (en vérité, elle avait demandé le divorce à son mari, la loi l’y autorisant depuis 1857). Il décrit : « Il y avait la preuve d’une excitation périphérique [entendre masturbation, ndlr]. J’ai pratiqué mon opération comme à l’accoutumée et ma patiente s’est bien remise. Elle est devenue ensuite à tous égards une bonne épouse. » Il a également pratiqué l’ablation du clitoris sur une jeune femme de 20 ans car « elle ne répondait pas aux aspirations de sa mère, envoyait des cartes de visite à des hommes, et passait beaucoup de temps à lire ». Notons qu’en France, en 1882, le docteur Démétrius Zambaco, chef de clinique à la faculté de médecine de Paris, venait de décrire avec force détails, dans la revue scientifique l’Encéphale, comment il avait brûlé au fer rouge le clitoris de deux petites filles de 6 et 10 ans pour leur passer l’envie de se masturber.

    La sexualité des femmes terrorisait l’Albion de la reine Victoria, où l’on conseillait aux jeunes épouses effrayées par les futurs assauts du mari de « fermer les yeux et penser à l’Angleterre ». Les héroïnes de fiction du XIXe siècle avec un passé sexuel, celles des romans de Dickens par exemple, comme Nancy la prostituée d’Oliver Twist, mouraient immanquablement dans d’atroces souffrances. Tout cela n’empêchait pas (au contraire) Londres d’être un lupanar géant, propice aux trafics en tout genre : en 1885, un journaliste de la Pall Mall Gazette dévoila, dans un impressionnant reportage, un monumental trafic d’enfants, dans lequel les élites victoriennes étaient impliquées, ce qui poussa le législateur à relever l’âge de la majorité sexuelle à 16 ans (elle était fixée auparavant à 13). Londres était surnommé « the whoreshop of the world » (« le bordel du monde ») : en 1888, dans le simple quartier de Whitechapel, qui ne compte que quelques rues, Scotland Yard avait évalué le nombre de prostituées à 1 200. Les victimes furent faciles à trouver pour le tueur : elles étaient pauvres, alcooliques, sans famille, sans toit, à la merci des hommes qui sollicitaient leurs faveurs pour quelques shillings, vivant la nuit dans des quartiers mal famés et sans éclairage public.
    Un retour de bâton patriarcal

    Et pourtant, aussi, à l’époque de Jack l’Eventreur, l’on réforme - timidement - le divorce (en 1857) ; le médecin anglais Joseph Mortimer Granville invente le vibromasseur (en 1883) ; l’on pose enfin la question de l’égalité entre garçons et filles dans l’accès à l’éducation (en 1870) ; et puis celle de leur droit de vote (en 1867, avec John Stuart Mill). Dans son livre The Age of Sexcrime, l’historienne Jane Caputi interprète les meurtres de l’Eventreur comme une sorte de « backlash » misogyne, un retour de bâton anti-femmes, une résurgence de l’ordre patriarcal face à une condition féminine qui, très lentement, avance vers le chemin de l’émancipation. Les victimes massacrées sont les boucs émissaires, dit-elle, d’une société en train de changer, inéluctablement. D’où l’intense médiatisation des crimes, aussi atroces que spectaculaires. Le corps de la prostituée, considéré de son vivant comme un simple bien de consommation et désormais réduit en charpie, est, à sa mort, exposé au regard forcément horrifié du public. D’abord le cadavre est trouvé dans la rue. Puis il est photographié, et ces images sont abondamment diffusées par la presse - qui se délecte d’informer ses lecteurs de certains détails insoutenables, comme les intestins de Mary Jane Kelly, la cinquième victime de l’Eventreur, déposés par le tueur sur sa table de nuit. On peut encore contempler aujourd’hui, en un simple clic sur Wikipédia, les clichés mortuaires de Mary Jane Kelly, Annie Chapman, Catherine Eddowes, Elizabeth Stride, Mary Ann Nichols. On frissonne, on s’inquiète, on s’affole, et puis les crimes s’arrêtent, la vie reprend.

    Dans leur ouvrage Sex Crimes in History (1963), les historiens Robert E. L. Masters et Eduard Lea avaient évoqué une « infestation », entre 1885 et 1895, de ce type de criminels s’attaquant à des femmes dans le monde entier, avec sensiblement le même mode opératoire. L’Encyclopédie des serial killers, de Michael Newton (1999), en recense plusieurs : l’Eventreur de Moscou (1885), une affaire jamais élucidée, où plusieurs prostituées ont été éventrées ; l’Eventreur du Texas (1885, lire ci-contre) qui, lui, tuait des prostituées noires ; l’Eventreur du Nicaragua (1889) ; « Jack the Strangler » qui tuait des prostituées à Denver, dans le Colorado, en 1894 ; et en France, Joseph Vacher (« l’Eventreur du Sud-Est ») qui a sévi de 1894 à 1897, au gré de ses mortels vagabondages, non pas sur des prostituées, mais sur des jeunes femmes et des bergers isolés.

    Jack l’Eventreur est peut-être le premier serial killer « moderne », utilisant la presse à grand tirage pour médiatiser ses actes, se riant de la population effrayée, jouant à cache-cache avec Scotland Yard ; mais, avant tout, et c’est l’irréfutable point commun qu’on peut lui trouver avec la liste des tueurs énoncée plus haut : il haïssait les femmes, dont l’émancipation était pourtant, bien malgré lui, en marche.

    Bibliographie :

    The Age of Sexcrime, de Jane Caputi, UW Press (2000).

    Jack l’Eventreur démasqué, l’enquête définitive, de Sophie Herfort, éd. Points (2008), 320 pp., 7 €.

    Jack l’Eventreur démasqué, de Russell Edwards, éd. de l’Archipel (2016), 21 €.

    A Comparison of 19th Century and Current Attitudes to Female Sexuality, de John Studd, paru dans la revue Gynecological Endocrinology (2007).

    Pucelles à vendre, Londres 1885, de William Thomas Stead, éd. Alma (2013), 292 pp., 16 €.

    Vacher l’Eventreur , de Régis Descott, Grasset (2016), 288 pp., 19 €.

    #historicisation #excision #violence_masculine #misogynie #backlash #féminicide #violence_médicale #hystérie

    • @simplicissimus super désespérant, quand à la photo d’illustration d’une femme à terre la jupe relevée, ça permet à libé un double racolage de raclures de journalistes : montrer l’entrejambe d’une femme et se #divertir avec les crimes de ce tueur mysogine.

    • L’article est interessant pour l’histoire d’un certain nombre de violences faites aux femmes à cette époque en citant quelques noms de #grand_homme et sur le fait qu’il pointe la misogynie des crimes. Pour l’illustration je ne l’ai pas remise, je suis d’accord avec toi @touti et c’est vrai que le titre est un peu macabre mais je trouve que la mention de la misogynie est pertinente car c’est plutot de ca que parle le texte. Vicéralement misogyne ca me choque pas mais j’ai un gout prononcé pour le morbide.

  • Hiring Across Time Zones: Leveraging tech to manage remote #software teams
    https://hackernoon.com/hiring-across-time-zones-leveraging-tech-to-manage-remote-software-teams

    By Isaac Kohen, Teramind“For programmers, the ultimate office perk is avoiding the office entirely.” — 2017 Quartz PollWhile remote work in all sectors has increased, the number of distributed development teams is growing at an incredible rate, outpacing other industries by a wide margin. In fact, in a survey investigating the needs and desires of computer programmers, remote work ranked as the second highest priority.There are many ideal factors to this setup. For instance, remote work can boost productivity while reducing the costs of office space and other accouterments. As a study on the habits of computer programmers revealed, “a programmer is likely to get just one uninterrupted 2-hour session in a day.” As a result, for many development teams, remote work is an unquestioned reality, but (...)

    #remote-working #software-development #technology #employee-engagement

  • Après une longue absence, voici de nouveau l’actualité de la préhistoire mais sous une forme résumée pour le moment.

    Il pourrait y avoir davantage d’hybrides dans les fossiles humains.

    Découverts sous forme de fossiles, les phoques gris, annelés sont si différents qu’ils pourraient être classés dans différentes familles. Pourtant, un jeune phoque né en 1929 s’est révélé être un intermédiaire presque parfait entre les espèces. Comparés aux hommes de Néandertal et aux hommes modernes, les phoques gris, annelés, sont génétiquement et dentalement au moins deux fois plus différents, ce qui suggère qu’il pourrait y avoir davantage d’hybrides dans les fossiles humains.

    A bastard seal from the past reveals the potential for human hybrids — ScienceDaily

    https://www.helsinki.fi/en/news/life-science-news/with-the-help-of-saimaa-ringed-seal-a-bastard-from-the-past-reveals-the-pot

    Yoland Savriama, Mia Valtonen, Juhana I. Kammonen, Pasi Rastas, Olli-Pekka Smolander, Annina Lyyski, Teemu J. Häkkinen, Ian J. Corfe, Sylvain Gerber, Isaac Salazar-Ciudad, Lars Paulin, Liisa Holm, Ari Löytynoja, Petri Auvinen, Jukka Jernvall.

    Bracketing phenogenotypic limits of mammalian hybridization. Royal Society Open Science, 2018 ; 5 (11) : 180903 DOI : 10.1098/rsos.180903

    #Préhistoire #Paléolithique #Néandertal #Homo_Sapiens #Hybridation

  • États-Unis : une collégienne qui avait écrit un essai contre les #armes à feu tuée par balle
    http://www.lefigaro.fr/international/2018/11/23/01003-20181123ARTFIG00183-etats-unis-une-collegienne-qui-avait-ecrit-un-ess

    L’adolescente américaine avait signé deux ans plus tôt une dissertation primée sur les violences liées aux armes à feu. Triste ironie du sort. Sandra Parks, 13 ans, a perdu la vie lundi soir à Milwaukee, dans le Wisconsin, victime d’une balle perdue. Elle était en train de regarder la télévision dans sa chambre quand des balles ont brisé sa fenêtre. « Elle a pris une balle comme un soldat », raconte sa sœur à la chaîne locale WISN. « Elle est juste sortie de sa chambre en marchant et elle a dit : “Maman, je suis blessée”… La balle ne lui était même pas destinée. » Deux individus, Isaac D. Barnes, 26 ans, et Untrell Oden, 27 ans, ont été interpellés. L’un a été mis en examen pour meurtre, le second pour l’avoir aidé à dissimuler l’arme du crime.

  • Bad Black
    http://www.nova-cinema.org/prog/2018/168-only-the-sky-is-the-limit/cheribibi-night/article/bad-black

    Nabwana I.G.G., 2016, UG, ST ANG, 70’

    Démarrant sur une course-poursuite aux effets spéciaux hilarants, « Bad Black » mêle dans un joyeux chaos la vengeance d’une femme meurtrie et la transformation d’un docteur américain en Schwarzenegger ougandais initié par un garçon de 8 ans, da Kung-Fu Masta ! L’une des premières grandes productions de Wakaliwood où se fabriquent da best of da best movies, « Bad Black » est un supa action film de Nabwana Isaac Godfrey Geoffrey (I.G.G.), maître incontesté du cinéma fauché et inventif du ghetto de Wakaliga, village de la capitale de l’Ouganda, Kampala. Surnommé « le Tarantino des bidonvilles » par ses aficionados, I.G.G. ne connaît pourtant pas cette référence américaine, n’ayant jamais mis les pieds dans un cinéma alors qu’il a déjà une (...)

  • Une juge fédérale d’Arizona décide que les Etats (des USA) ne peuvent pas punir une entreprise pour le boycott d’Israël
    Isaac Stanley-Becker, Washington Post, le 1er octobre 2018
    http://www.france-palestine.org/Une-juge-federale-d-Arizona-decide-que-les-etats-des-USA-ne-peuven

    Dans sa vie professionnelle, cependant, il était tenu par une loi promulguée par l’Etat d’Arizona en 2016 exigeant de toute entreprise sous contrat avec l’État qu’elle certifie qu’elle ne boycottait pas Israël. Il a contesté la directive devant les tribunaux, affirmant qu’elle violait ses droits au titre du premier amendement.

    Un juge fédéral en Arizona a jugé sa plainte fondée. La juge américaine Diane Humetewa a émis une injonction la semaine dernière, bloquant l’application de cette mesure qui oblige toute entreprise passant un contrat avec l’état à fournir une garantie écrit qu’elle ne participe pas à des activités de boycott visant Israël.

    Cette conclusion est la deuxième cette année à revenir sur une vague de lois au niveau des Etats, qui utilisent les fonds publics pour décourager les activités anti-israéliennes. Elle est dans la lignée d’un jugement similaire prononcé en janvier, lorsqu’un juge fédéral du Kansas a statué pour la première fois que l’application d’une disposition de l’Etat obligeant les contractants à signer un certificat de non-boycott violait le droit d’expression garanti par le Premier amendement. Selon l’American Civil Liberties Union, des dispositions similaires sont en vigueur dans plus d’une douzaine d’États, dont le Maryland, le Minnesota et la Caroline du Sud.

    A propos du #Maryland :
    https://seenthis.net/messages/236008

    A propos du #Kansas :
    https://seenthis.net/messages/637433
    https://seenthis.net/messages/669929
    http://www.aurdip.fr/un-tribunal-du-kansas-bloque.html
    https://www.aclu.org/legal-document/koontz-v-watson-opinion

    A propos de la #Caroline_du_sud :
    https://seenthis.net/messages/690067

    #Palestine #USA #Arizona #BDS #boycott #criminalisation_des_militants

  • Israël et les juifs américains, le schisme qui vient ?
    ehko - 11 septembre 2018 - Hassina Mechai
    https://ehko.info/israel-et-les-juifs-le-schisme-qui-vient

    (...)D’autres en effet ont été moins chanceux que le célèbre journaliste. L’historien irano-américain Reza Aslan sera même « menacé ». Simone Zimmerman, cofondatrice du groupe progressiste juif américain « IfNotNow », lequel s’oppose à l’occupation israélienne ou encore l’écrivain Moriel Rothman-Zecher seront aussi « interrogés ». La militante pro BDS Ariel Gold s’est vue, quant à elle, interdire l’entrée en Israël.
    Mais c’est surtout la mésaventure arrivée à Beinart qui a secoué autant la communauté juive américaine que les autorités israéliennes, où un vent de panique a semblé souffler. Selon le Time of Israël, Isaac Herzog, ancien chef de l’opposition et désormais président de l’Agence Juive, a déclaré « Malheureusement, les dégâts à la réputation d’Israël et des protestations inutiles parmi les juifs de diaspora ont été causés pour rien ». Le groupe libéral juif « J Street », par la voix de sa directrice Yael Patir a averti que « si le gouvernement israélien veut des liens avec l’écrasante majorité des juifs américains, et préserver la démocratie israélienne, les interrogatoires politiques doivent cesser immédiatement ».
    (...)
    Cette loi avait déclenché remous et inquiétudes au sein d’Israël, notamment dans la minorité arabe et druze. Mais elle a tout autant inquiété en dehors d’Israël, dans cette diaspora.
    Ronald S. Lauder est depuis 2009 le président du World Jewish Congress (WJC) ou Congrès Juif Mondial. Fédération internationale de communautés et d’organisations juives, le WJC se présente dans sa charte comme le « bras diplomatique du peuple juif ». Soutien indéfectible à l’Etat d’Israël, le WJC, par l’intermédiaire de son président, a pourtant publié une tribune ouvertement inquiète. Lauder avertit : « La question en jeu est avant tout morale, mais la nouvelle législation de l’Etat-nation peut aussi avoir de graves répercussions sur le plan national et international. En Israël, cela accentuera le sentiment de polarisation et de discorde. À l’étranger, Israël peut se trouver associé à un système de valeurs brisées et à des amis discutables. En conséquence, les futurs dirigeants occidentaux pourraient devenir hostiles ou indifférents à l’État juif […]. Tragiquement, les nouvelles politiques ne renforceront pas Israël mais l’affaibliront et, à long terme, elles pourraient mettre en danger la cohésion sociale, le succès économique et la réputation internationale d’Israël ».

    Même l’Anti-defamation League (ADL), a averti solennellement Netanyahou que « des éléments du projet de loi sont susceptibles de miner le caractère démocratique d’Israël, d’exacerber les relations entre juifs israéliens et arabes israéliens et entre Israël et les juifs de la diaspora ». Selon cette organisation dont le but est de soutenir les juifs contre toute forme d’antisémitisme et de discrimination, des éléments problématiques pourraient amener certains à s’interroger sur « l’engagement d’Israël envers le pluralisme ».
    The American Jewish Committee, Comité juif américain, qui s’est donné pour but de regrouper toutes les composantes juives américaines pour défendre le droit des juifs du monde entier, s’est dit « profondément déçu ». Il regrette les dispositions concernant la langue arabe et le développement de la colonisation juive considérée désormais comme une valeur nationale. (...)

  • #cryptoeconomics and Asimov’s Psychohistory
    https://hackernoon.com/cryptoeconomics-and-asimovs-psychohistory-e0a3a70157be?source=rss----3a8

    I recently finished the Foundation series by Isaac Asimov, one of the most popular and influential science fiction series ever, and I found myself getting pulled into it for many of the same reasons I have become so interested in cryptocurrencies and decentralized #blockchain projects. The trading, the “moon” and the “lambos” are all great, but what keeps me hooked on crypto is the developing field of cryptoeconomics, a technology-enabled mix of philosophy, sociology, psychology and economics; I will leave it to Vitalik to explain it in more detail.Using cryptography to prove properties about messages that happened in the past and economic incentives defined inside the system to encourage desired properties to hold into the future.(Paraphrased from Vitalik Buterin’s presentation on (...)

    #bitcoin #asimov-psychohistory #isaac-asimov

  • Israël, la fuite en avant | Christophe Koessler
    https://lecourrier.ch/2018/07/19/israel-la-fuite-en-avant

    L’apartheid est en train d’être institutionnalisé en Israël. Dans la nuit de mercredi à jeudi, par seulement 62 voix contre 55, son Parlement a voté la loi controversée sur l’Etat-Nation. Elle stipule qu’Israël est un Etat juif avant tout et que « la réalisation du droit à l’autodétermination en Israël est réservée au peuple juif ». Aussi, la seule langue nationale reconnue est désormais l’hébreu, précise le texte. Source : Le Courrier

    • La nouvelle Loi fondamentale, un tournant dans l’histoire israélienne

      De nombreux articles sont critiqués, tels que l’institution de Jérusalem comme capitale du pays ou l’attribution d’un « statut spécial » à la langue arabe.

      LE MONDE | 19.07.2018 à 18h53 • Mis à jour le 19.07.2018 à 19h29 | Par Piotr Smolar (Jérusalem, correspondant)
      https://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2018/07/19/israel-etat-nation-juif-les-dessous-d-une-loi-controversee_5333745_3218.html

      Le mot démocratie est absent de la Loi fondamentale. Mais c’est surtout l’inégalité entre citoyens qui est fustigée par ses critiques. Un seul député du Likoud, Benny Begin, a exprimé de vives réserves et s’est abstenu au moment du vote. « Un patriotisme qui n’est pas associé aux droits de l’homme dégénère en nationalisme », a-t-il averti. Le leader travailliste à la Knesset, Isaac Herzog, a pris la parole devant les députés pour s’émouvoir du déséquilibre que le texte introduisait entre citoyens juifs et non-juifs :

      « Nous sommes très attristés du fait que le principe d’égalité, qui a représenté un acquis inestimable dans la défense de la bonne réputation d’Israël, a disparu de cette loi. »

  • Israel passes controversial nation-state law defining country as Jewish national homeland

    62 lawmakers vote in favor of the bill after a stormy debate ■ Arab lawmakers tossed out after they tear bill in protest, call it ’apartheid law’

    Jonathan Lis and Noa Landau Jul 19, 2018

    https://www.haaretz.com/israel-news/israel-passes-controversial-nation-state-bill-1.6291048

    The Knesset passed early Thursday a controversial bill that officially defines Israel as the national homeland of the Jewish people and asserts that “the realization of the right to national self-determination in Israel is unique to the Jewish people,” with 62 lawmakers voting in favor of the legislation and 55 opposing it.
    The nation-stae law also includes clauses stating that a “united Jerusalem” is the capital of Israel and that Hebrew is the country’s official language. Another says that “the state sees the development of Jewish settlement as a national value and will act to encourage and promote its establishment and consolidation.”
    It passed after a long and stormy debate that began in the afternoon, with lawmakers voting on hundreds of clauses presented by the opposition that objected to differents parts of the bill. 
    >> Nation-state bill heralds the end of Israel as a Jewish, democratic State | Analysis ■ As an Arab, I support Israel’s Jewish nation-state bill | Opinion ■ Israel’s nation-state bill betrays insecurity about its right to the land
    Immediately after the law passed, Arab lawmakers tore copies in protest, and were subsequently removed from the Knesset plenum hall. Lawmaker Ayman Odeh, chairman of the Joint List, released a statement saying that Israel “declared it does not want us here” and that it had “passed a law of Jewish supremacy and told us that we will always be second-class citiziens.”

    Speaking moments after the bill passed into law, Prime Minister Benjamin Netanyahu said: “This is a defining moment – long live the State of Israel.”

    Arab lawmakers tear the nation-state bill in protest after it passes in the Knesset.
    Netanyahu further said that “122 years after Herzl made his vision known, with this law we determined the founding principle of our existence. Israel is the nation state of the Jewish people, and respects the rights of all of its citizens.”
    The prime minister also said that "in the Middle East, only Israel respects [rights]. This is our country, the Jewish state. In recent years there have been those who have tried to undermine that and question the principles of our existence. Today we made it into law: This is the country, the language, the anthem and flag. 

    As they left the Knesset plenum, Arab MKs from the Joint List party confronted Netanyahu. MK Ahmed Tibi and MK Ayeda Touma-Souliman yelled at Netanyahu: “You passed an apartheid law, a racist law.” 
    MK Tibi lashed at Netanyahu: “Why are you afraid of the Arabic language?” The premier retorted by saying: “How dare you talk this way about the only democracy in the Middle East?” 
    Opposition head Isaac Herzog also spoke up at the plenum, saying that “it’s a little sad to me that the last speech I make will be against this kind of backdrop. The question is whether the law will harm or benefit Israel. History will determine. I really hope that we won’t find the fine balance between a Jewish and democratic state to be hurt.”
    The sponsor of the bill, MK Avi Dichter, said during debates that took place prior to the vote that “unlike the disinformation and fake news that were tossed around [regarding the bill], this basic law doesn’t hurt the culture of minorities living in Israel, doesn’t hurt their sabbaticals and holidays and certainly doesn’t hurt the Arabic language, which remains a mother tongue for 1.5 million of Israel’s citizens.”
    The draft bill the Knesset voted on is fundamentally different form the version the coalition had sought to advance in the past decade. Its main clauses were moderated following pressure within the coalition ranks and beyond.
    Initially, the bill was intended to significantly limit the discretion of Supreme Court justices’ decisions, requiring them to set the state’s Jewish character above its democratic character in rulings where the two clashed. This clause was removed from the bill already in May.

    The most controversial clause, which appeared to pave the way for the creation of communities segregated by nationality or religion, was removed from the legislation earlier this week.

    The nation-state law establishes as a basic law, or quasi-constitutional law, a set of values, some of which already appear in existing laws. The law stipulates that Israel is the Jewish nation’s historic homeland and that this nation has the singular right to national self-determination in it. The law anchors the flag, menorah, Hatikva anthem, Hebrew calendar, Independence Day and Jewish holidays as national symbols.
    The law states that the “whole and united” Jerusalem is the state’s capital, which appears today in Basic Law: Jerusalem. The nation-state law further grants the status of an official language only to Hebrew.
    Another controversial clause stipulates that the state will invest resources in preserving Israel’s affiliation to world Jewry, but not in Israel. This wording was demanded by the ultra-Orthodox parties to prevent the state from linking up with the Reform and Conservative communities in Israel.
    As part of the protest against the law, Peace Now activists waved a black flag in the Knesset balcony during the debate, until security guards made them leave the room. Joint List chairman Ayman Odeh also raised a black flag during the debate against the legislation.
    “As [the 1956 massacre] in Kafr Qassem was a blatantly illegal order, with a black flag over it, so is a black flag hoisted over this evil law,” he said.
    J Street’s president and founder, Jeremy Ben-Ami, harshly criticized the nation-state bill and Netanyahu’s government: “It was born in sin, its only purpose is to send a message to the Arab community, the LGBT community and other minorities in Israel, that they are not and never will be equal citizens. Two months ago we celebrated the 70th anniversary of the Israeli Declaration of Independence, where it was written that the State of Israel ’will ensure complete equality of social and political rights to all its inhabitants irrespective of religion, race or gender.’ Today Netanyahu’s government is trying to ignore those words and the values that they represent.”
    On Monday, Netanyahu said the bill was “very important to guarantee the foundations of our existence, which is Israel as the nation-state of the Jewish people” – though critics say he is mainly keen to drum up support before the next Knesset election, due by November next year.

  • The #Baltimore Museum Sold Art to Acquire Work by Underrepresented Artists. Here’s What It Bought—and Why It’s Only the Beginning | artnet News
    https://news.artnet.com/art-world/baltimore-deaccessioning-proceeds-1309481

    The Baltimore Museum Sold Art to Acquire Work by Underrepresented Artists. Here’s What It Bought—and Why It’s Only the Beginning

    The museum sold works by Warhol and other white male artists to fund major acquisitions by Jack Whitten, Isaac Julien, and Amy Sherald.

    Julia Halperin, June 26, 2018

    #art #peinture #musées

  • Microservices for Startups: An Interview with Isaac Mosquera of Armory
    https://hackernoon.com/microservices-for-startups-an-interview-with-isaac-mosquera-of-armory-ee

    This interview was done for our Microservices for Startups ebook. Be sure to check it out for practical advice on microservices. Thanks to Isaac for his time and input!Isaac Mosquera is the CTO at Armory, which helps software teams ship better software, faster.For context, how big is your engineering team? Are you using microservices and can you provide a general overview of how you’re using them?Our current team is quite small — only 5 engineers — but we work on an open source deployment tool called Spinnaker that was open sourced by Netflix in 2015. Netflix uses it to deploy over 2,000 microservices roughly 4,000 times a day. We help enterprise customers achieve that velocity with microservices and Spinnaker.We see deployments as a critical component to obtaining the value of microservices. (...)

  • University of Glasgow :: Story :: Biography of Mortimer Sackler
    https://www.universitystory.gla.ac.uk/biography/?id=WH27277&type=P

    Dr Mortimer Sackler (1916-2010) was an American physician and entrepreneur. He was Chairman and co-Chief Executive of Purdue Pharma, a leading American pharmaceuticals company. Alongside his brothers Arthur and Raymond, he used his fortune from the pharmaceutical industry to become a prominent philanthropist and he greatly supported the University of Glasgow.

    Sackler was born on 7th December 1916 in Brooklyn to Isaac and Sophie (nee Greenberg), Polish Jewish immigrant Brooklyn grocers. After attending Erasmus Hall High School, Sackler sailed to the UK in 1937 and, with the help of Glasgow’s Jewish community, enrolled at Anderson’s College of Medicine, an institution that became part of the University of Glasgow in 1947. He attended the College between 1937-1939. His brothers Arthur and Raymond also studied at Anderson’s College in the years 1937-39 and 1938-40 respectively. Mortimer Sackler was prevented from finishing his degree at the University by the outbreak of the Second World War and finished his MD degree in Massachusetts. Dr Mortimer Sackler and his brothers bought the New York pharmaceuticals company Purdue Frederick Co in 1952. All three were research psychiatrists.

    Mortimer Sackler received an honorary degree from the University of Glasgow in 2001 for his support of the University. He funded the Sackler Institute of Psychobiological Research, a research unit at the Southern General Hospital which investigates neuro-psychiatric disorders in association with the Sackler Institute at the University of Edinburgh. The Institute was opened in 2004.

    Dr Mortimer Sackler died on 24th March 2010.

    #Opioides #Sackler #Mortimer_Sackler

  • The Popular Creation Story of Astronomy Is Wrong - Issue 60: Searches
    http://nautil.us/issue/60/searches/the-popular-creation-story-of-astronomy-is-wrong

    In the early years of the 17th century, Johannes Kepler argued that the universe contained thousands of mighty bodies, bodies so huge that they could be universes themselves. These giant bodies, said Kepler, testified to the immense power of, as well as the personal tastes of, an omnipotent Creator God. The giant bodies were the stars, and they were arrayed around the sun, the universe’s comparatively tiny central body, itself orbited by its retinue of still tinier planets. This strange view of the universe held by Kepler, the innovative astronomer who set the stage for Isaac Newton and the advent of modern physics by freeing astronomy from the perfect circles of Aristotle and working out the elliptical nature of orbital motion, was held by a number of early supporters of Nicolaus (...)

  • Neal Stephenson : Innovation Starvation | WIRED
    https://www.wired.com/2011/10/stephenson-innovation-starvation

    par Neil Stephenson

    Still, I worry that our inability to match the achievements of the 1960s space program might be symptomatic of a general failure of our society to get big things done. My parents and grandparents witnessed the creation of the airplane, the automobile, nuclear energy, and the computer to name only a few. Scientists and engineers who came of age during the first half of the 20th century could look forward to building things that would solve age-old problems, transform the landscape, build the economy, and provide jobs for the burgeoning middle class that was the basis for our stable democracy.

    The Deepwater Horizon oil spill of 2010 crystallized my feeling that we have lost our ability to get important things done. The OPEC oil shock was in 1973 — almost 40 years ago. It was obvious then that it was crazy for the United States to let itself be held economic hostage to the kinds of countries where oil was being produced. It led to Jimmy Carter’s proposal for the development of an enormous synthetic fuels industry on American soil. Whatever one might think of the merits of the Carter presidency or of this particular proposal, it was, at least, a serious effort to come to grips with the problem.

    The audience at Future Tense was more confident than I that science fiction [SF] had relevance — even utility — in addressing the problem.

    I heard two theories as to why:

    The Inspiration Theory. SF inspires people to choose science and engineering as careers. This much is undoubtedly true, and somewhat obvious.
    The Hieroglyph Theory. Good SF supplies a plausible, fully thought-out picture of an alternate reality in which some sort of compelling innovation has taken place. A good SF universe has a coherence and internal logic that makes sense to scientists and engineers. Examples include Isaac Asimov’s robots, Robert Heinlein’s rocket ships, and William Gibson’s cyberspace. As Jim Karkanias of Microsoft Research puts it, such icons serve as hieroglyphs — simple, recognizable symbols on whose significance everyone agrees.

    Today’s belief in ineluctable certainty is the true innovation-killer of our age. In this environment, the best an audacious manager can do is to develop small improvements to existing systems — climbing the hill, as it were, toward a local maximum, trimming fat, eking out the occasional tiny innovation — like city planners painting bicycle lanes on the streets as a gesture toward solving our energy problems. Any strategy that involves crossing a valley — accepting short-term losses to reach a higher hill in the distance — will soon be brought to a halt by the demands of a system that celebrates short-term gains and tolerates stagnation, but condemns anything else as failure. In short, a world where big stuff can never get done.

    #Science_fiction #Innovation #Neil_Stephenson

  • How a Defense of Christianity Revolutionized Brain Science - Facts So Romantic
    http://nautil.us/blog/-how-a-defense-of-christianity-revolutionized-brain-science

    The statistics that grew out of Reverend Bayes’ apologetics became powerful enough to account for wide ranges of uncertainties. In brain science, it helps make sense of sensory input processes.Waiting For The Word / FlickrPresbyterian reverend Thomas Bayes had no reason to suspect he’d make any lasting contribution to humankind. Born in England at the beginning of the 18th century, Bayes was a quiet and questioning man. He published only two works in his lifetime. In 1731, he wrote a defense of God’s—and the British monarchy’s—“divine benevolence,” and in 1736, an anonymous defense of the logic of Isaac Newton’s calculus. Yet an argument he wrote before his death in 1761 would shape the course of history. It would help Alan Turing decode the German Enigma cipher, the United States Navy locate (...)

  • Entreprises libérées, salariés délivrés ? | L’imprévu - L’imprévu
    https://limprevu.fr/affaire-a-suivre/entreprises-liberees-salaries-delivres


    #management #coercition

    Depuis le début du nouveau siècle, l’heure est à la libération des entreprises, laquelle est présentée comme l’alpha et l’oméga de l’organisation du travail. À l’origine, la sortie en 2013 du best-seller d’Isaac Getz, sociologue du travail et grand prêtre de la libération, et la valorisation médiatique de quelques patrons charismatiques ayant porté ce qui est vendu comme une révolution managériale. De son côté, Isaac Getz est rapidement devenu le gourou français de la libération des entreprises, une innovation importée des Etats-Unis qui prétend doper la rentabilité des entreprises en responsabilisant leurs salariés et en accroissant leur autonomie.

  • This Is Why Understanding Space Is So Hard - Facts So Romantic
    http://nautil.us/blog/-this-is-why-understanding-space-is-so-hard

    The overwhelming success of Einstein’s theory was the final blow for Newton’s absolute space—but without absolute space, we continue to struggle to make sense of the forces evinced by Newton’s spinning bucket of water..Photograph by Comstock / Getty ImagesIf all the matter in the universe suddenly disappeared, would space still exist? Isaac Newton thought so. Space, he imagined, was something like Star Trek’s holodeck, a 3-dimensional virtual-reality grid onto which simulated people and places and things are projected. As Newton put it in the early pages of his Principia: “Absolute space, of its own nature, without reference to anything external, always remains homogeneous and immovable.” 1 This seems persuasive in everyday life. I’m walking east, you’re walking west, and the post office (...)

  • C’est dommage que ce soit sur Facebook, alors je porte à votre connaissance un échange qui fait suite à un signalement (vu ici aussi) et une reflexion de Serge Quadruppani. Je fais l’effort de le reproduire ici, vous verrez pourquoi : il est un peu au cœur d’une réflexion collective que l’on mène depuis quelques temps sur seenthis :

    Serge Quadruppani 20 décembre, 18:53 :

    Isaac B. Singer disait :

    "Pour les animaux tous les humains sont des nazis ". Disons pour nuancer "certains plus que d’autres".

    Un projet d’élevage intensif à l’entrée d’un ancien camp de concentration soulève l’indignation

    https://reporterre.net/Un-projet-d-elevage-intensif-a-l-entree-d-un-ancien-camp-de-concentratio

    À Septfonds, dans le Tarn-et-Garonne, une porcherie géante pourrait accueillir 6.500 animaux. Cet élevage intensif serait situé à l’entrée d’un ancien camp de concentration, celui de Judes, expliquent les auteures de cette tribune, qui voient dans ce prolongement « troublant » de l’Histoire une superposition « obscène ».

    Un commentaire de Yann Ski :

    D’après le wikipedia anglo-saxon, Singer était de droite. Et misogyne (je pense à une nouvelle sur la prostitution, je ne me souviens plus du titre ; sur une femme qui arrête la prostitution pour rentrer dans son village natal, qui est violée à deux reprises par des inconnus sur le trajet et ensuite dans son village parce qu’elle reste et restera une pute, c’est écrit sur son front). Donc son opinion sur les carnivores n’est pas très intéressante (je reste poli). Et il ne faut pas oublier qu’il y avait des nazis qui aimaient beaucoup les animaux ; par exemple Heinrich Himmler, qui détestait la corrida.

    Une réponse furieuse de Quadruppani

    Serge Quadruppani D’après moi, et n’en déplaise à Wikipédia et toi, Singer est un grand écrivain et qu’il ait été de droite ou misogyne n’enlève rien à sa grandeur et à la beauté du texte que cite Michèle, et le fait que Milan Kundera ou Romain Gary n’aient pas été précisément des gauchistes ne retire rien ni à la qualité littéraire de leurs oeuvres ni à la pertinence de leurs remarques sur la condition animale. Et que Flaubert ait été un conservateur ne retire rien non plus à la portée de sa description de la révolution de 1848 et son massacre par les bourgeois, et que Baudelaire n’ait pas été féministe n’enlève rien à la splendeur de ses poèmes autour de la beauté féminine. Mais dis-donc, où as-tu appris la littérature ? Chez Jdanov ? (Si tu ne sais pas qui c’est regarde dans Wikipédia). Et l’argument sur les nazis qui aimaient les animaux, franchement, c’est ridicule et honteux.

    Voilà une bonne question. Faut-il vénérer Baudelaire (ou pas), lui qui a vomi toute sa vie sur les femmes en leur dédiant les pages les plus dégueu de la littérature, sous le prétexte que « c’est vraiment super beau » ? Mais peut-être que "lire ses correspondances avec sa mère permet de comprendre que cette « haine des femmes » est une haine des Hommes ; réduire Baudelaire à un misogyne borné, c’est en faire une lecture étroite et féministe."

    Dans un autre style, j’ai entendu sur France Inter aujourd’hui le biologiste Gille Boeuf dire qu’il souscrivait complètement à une citation de Gandi : "quand on élève un petit garçon, on élève un être humain, quand on élève une petite fille, on élève une famille"

    Que Gandi ait effectivement dit ou écrit cette énormité est une chose - qu’il faut relever et critiquer à la lumière de ce qu"était Gandi réellement, que Gille Bœuf répète cette ânerie et dise à la radio en 2017 qu’il souscrit à cela est est particulièrement choquant.

    • L’expression de Singer/Quadruppani comporte un énorme malentendu. ce texte du 08.09.1925 explique pourquoi.

      Tucholsky - La Villette : Les Abattoirs
      http://www.textlog.de/tucholsky-les-abattoirs.html

      Da an der Ecke stehen vor großen Trögen Männer und Frauen und kochen die Kalbsköpfe aus. Blutig kommen sie hinein, weiß kommen sie heraus. Auf dem Boden rollen die abgeschnittenen Köpfe mit den noch geöffneten Augen – ein Mann ergreift sie und pumpt sie gleichfalls mit der Luftpumpe auf. Jedesmal bläht sich der Kopf, jedesmal schließt das tote Kalb langsam und wie nun erst verlöschend die Augen ... dann werden sie gekocht.

      Das einseitige Stiergefecht dauert noch an, bis elf wirds so weitergehen. An der Uhr, vorn am Eingang, hängen die Marktnotizen.

      Da ist zunächst eine große erzene Tafel, den Toten des Krieges als Erinnerung gewidmet, aufgehängt von den vereinigten Großschlächtereien der Stadt Paris. Namen, eine Jahreszahl ... Ich studiere die Markttafeln. Und beim Aufsehen bleiben mir Worte haften, ein paar Worte von der Inschrift, die die Gefallenen ehren soll. So:

      La Boucherie en gros

      1914–1918

      Die Parallele ist vollständig.

      L’homme est un monstre quand on le laisse faire, mais il n’est jamais un nazi pour les animaux. Il transforme les hommes en chair à canon ou en proie pour ses envies cannibales, mais ses victimes demeurent essentiellement des hommes.

      Pour l’animal l’homme ne peut pas être une nazi parce qu’il faudrait d’abord transformer l’animal en être humain afin de permettre à l’homme d’en faire un animal et ainsi rendre possible l’acte meurtrier auquel se réfère l’expression.

      Il va de soi qu’un animal fait partie des êtres de la terre. Pour nous c’est une chose d’après la définition juridique et un être vivant à la fois, comme tout homme et toute plante sur terre.

      Nous avons appris par le passé qu’il faut respecter la terre et les êtres vivants qui la peuplent. Pourtant rien ne permet d’en conclure que les animaux sont identiques à l’homme en ce qui concerne leur droits et le respect qu’on leur doit. Cette affirmation est ou une preuve de la mauvaise fois intellectuelle ou de l’incroyable bêtise de son auteur.

      D’ailleurs si on disait pour les glaces tous les enfants sont des nazis ce serait ausi exact. La preuve ? Regardez la vidéo suivante : Anytime is ice cream time.
      https://www.youtube.com/watch?v=VXeQDCNEyCM

      #wtf #animaux #hommes #enfants #philosophie