person:isabelle avran

  • Pourquoi les États-Unis cessent-ils de financer l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens ?
    Orient XXI > Isabelle Avran > 10 septembre 2018
    https://orientxxi.info/va-comprendre/pourquoi-les-etats-unis-cessent-ils-de-financer-l-agence-des-nations-uni
    https://orientxxi.info/local/cache-vignettes/L800xH399/0e63da50075833216dec0d1f53c9a4-288da.jpg?1536585882

    (...) Le directeur de l’Unrwa, Pierre Krähenbühl, a rappelé que l’agence est vitale jusqu’à ce que soit trouvée une solution définitive au conflit israélo-palestinien.

    Avant même la décision américaine, l’agence onusienne, qui dépend des versements volontaires des États, subissait déjà un grave déficit. « Fin septembre, l’Unrwa n’aura plus un sou, y compris pour les écoles et les centres médicaux », a annoncé le porte-parole de l’Unrwa, Chris Gunness. La situation est particulièrement grave dans la bande de Gaza assiégée où la majorité de la population dépend de l’aide internationale.

    Le 30 août, la Jordanie a annoncé l’organisation d’une conférence le 27 septembre à New York en marge de l’Assemblée générale des Nations unies, pour obtenir un soutien financier pérenne de l’Unrwa d’ici la fin de l’année pour combler son déficit. En France, Jean-Yves le Drian, ministre de l’Europe et des affaires étrangères, n’a annoncé une augmentation que de 2 millions d’euros de la contribution française, laquelle passe ainsi à 10 millions annuels.

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    Pierre Krähenbühl, Commissaire général de l’#UNRWA
    7 mars 2018 Par Fabienne Sintes
    https://www.franceinter.fr/personnes/pierre-krahenbuhl
    de 01:00 à 16:20

    Après les réductions drastiques de l’aide américaine, faut-il repenser le système d’aide aux réfugiés palestiniens ?

  • Ce n’est pas si souvent que le Monde Diplomatique parle de #BDS, et cet article est un peu frustrant pas sa brièveté, mais c’est toujours bon à prendre. Il avait été écrit pour le numéro de mars de Manière de Voir consacré à la #Palestine, et le Diplo le publie aujourd’hui sur internet suite au contexte des annulations du festival Meteor :

    BDS, une mobilisation contre l’impunité
    Isabelle Avran, Le Monde Diplomatique, mars 2018
    https://www.monde-diplomatique.fr/mav/157/AVRAN/58321

  • Les prisonniers politiques palestiniens, avant-garde d’une nation enfermée | Isabelle Avran
    http://orientxxi.info/magazine/les-prisonniers-politiques-palestiniens-avant-garde-d-une-nation-enferme

    À l’appel de Marwan Barghouti, près de 1 500 prisonniers politiques palestiniens ont entamé lundi 17 avril une grève de la faim nommée « Liberté et Dignité », pour le respect de leurs droits élémentaires. Alors que le gouvernement israélien prend modèle sur l’ancienne première ministre britannique Margareth Thatcher qui, en 1981, avait préféré laisser mourir dans ses geôles Bobby Sands et ses compagnons d’Irlande du Nord, toute la société palestinienne manifeste sa solidarité aux prisonniers. Plus de 6 500 (...) Source : Orient XXI

  • 10 films cultes québécois à voir gratuitement tout de suite – FILMS ET SERIES DU QUEBEC

    https://filmsetseriesduquebec.wordpress.com/2016/02/23/10-films-cultes-quebecois-a-voir-gratuitement-tout-

    Merci Isabelle Avran pour le signalement.

    10 films cultes québécois à voir gratuitement tout de suite
    Publié le 23 février 2016 par Thomas Destouches

    L’Office National du Film du Canada (O.N.F.) met à disposition sur sa chaîne Youtube un important catalogue, une belle fenêtre sur l’histoire et la diversité du cinéma canadien.

  • Comment sortir de la haine : grand entretien avec Jacques Rancière | Camp - Volant

    https://campvolant.com/2016/02/09/comment-sortir-de-la-haine-grand-entretien-avec-jacques-ranciere

    signalé par Isabelle Avran (que je remercie)

    Le philosophe Jacques Rancière revient sur les causes des dérives identitaires de type religieux que connaît la France. Une catastrophe qui doit être combattue par la politique. Entretien.

    L’OBS. Un an après Charlie, deux mois après l’attaque du Bataclan, comment voyez-vous l’état de la société française ? Sommes-nous en guerre ?
    Jacques Rancière. Le discours officiel dit que nous sommes en guerre puisqu’une puissance hostile nous fait la guerre. Les attentats commis en France sont interprétés comme les opérations de détachements exécutant chez nous des actes de guerre pour le compte de l’ennemi. La question est de savoir quel est cet ennemi.
    Le gouvernement a opté pour la logique bushienne d’une guerre à la fois totale (on vise la destruction de l’ennemi) et circonscrite à une cible précise, l’État islamique. Mais, selon une autre réponse, relayée par certains intellectuels, c’est l’islam qui nous a déclaré la guerre et met en oeuvre un plan mondial pour imposer sa loi sur la planète.Ces deux logiques se rejoignent dans la mesure
    où, dans son combat contre Daech, le gouvernement doit mobiliser un sentiment national, qui est un sentiment antimusulman et antiimmigré. Le mot « guerre » dit cette conjonction.
    Qu’est-ce que Daech ? Un Etat ? Une organisation terroriste ? Dans les deux cas, n’est-il pas légitime de le combattre ?

    #rancière #haine #communautarisme

  • Bibliographie
    http://www.vacarme.org/article2370.html

    Isabelle Avran, #Israël Palestine, Les inventeurs de la paix, L’atelier, 2001 Marwan Bishara, Palestine/Israël : la paix ou l’apartheid, La Découverte, 2001 Ilan Greilsammer, La nouvelle histoire d’Israël, Gallimard, 1998 Michael Hardt, Antonio Negri, Empire, Exils éditions, 2000 Éric Hobsbawm, Nations et nationalismes depuis 1780, Pluriel 1992 Ilan Pappe, La guerre de 1948 en Palestine, aux origines du conflit israélo-arabe, La fabrique, 2000 Uri Ram, La société israélienne, aspects (...)

    #Israël,_le_sionisme_en_miettes / #Dossiers, #Un_lieu, Israël, #Sionisme

  • Fonder les négociations sur le droit - http://​www​.france​-palestine​.org - Association France Palestine Solidarité

    Par Isabelle Avran

    http://www.france-palestine.org/Fonder-les-negociations-sur-le

    Vingt ans après l’accord inté­ri­maire d’Oslo, l’histoire a montré qu’un tête-​​à-​​tête entre occupant et occupé n’aboutit qu’à sou­mettre l’occupé aux exi­gences de l’occupant, ou à le faire dénoncer pour refus du seul com­promis que l’occupant est prêt à accepter. La négo­ciation n’a de sens que si elle porte sur les moda­lités d’application du droit inter­na­tional.

    Fonder les négociations sur le droit

    AFPS, Isabelle Avran, mardi 30 juillet 2013

    Après trois années de gel des négo­cia­tions israélo-​​palestiniennes -mais pas de la colo­ni­sation israé­lienne en Palestine-​​ de nou­veaux pour­parlers viennent de reprendre sous l’égide des Etats-​​unis. Ministre de la Justice, Tzipi Livni le reconnaît : au sein de son gou­ver­nement, « Il y a des ministres qui ne veulent pas arriver à un accord et entendre parler de l’idée de deux Etats, d’autres ministres qui sont indif­fé­rents mais espèrent qu’il n’en sortira rien et d’autres membres du gou­ver­nement qui veulent par­venir à la fin du conflit ». Rien d’étonnant. Le Premier ministre n’a-t-il pas réaf­firmé tant à la tribune des Nations unies qu’à celle du Congrès amé­ricain qu’il refu­serait tout Etat pales­tinien dans les fron­tières de 1967, tout déman­tè­lement de ce qu’il nomme les « blocs de colonies », en par­ti­culier dans et autour de Jéru­salem et dans la Vallée du Jourdain, tout partage de sou­ve­raineté à Jéru­salem et toute recon­nais­sance des droits des Pales­ti­niens expulsés devenus réfugiés ?

    #israël #palestine #paix

  • Isabelle Avran - Palestine-Israël Fonder les négociations sur le...
    https://www.facebook.com/isabelle.avran/posts/178159282363471

    Isabelle Avran qui devrait quitter Facebook pour Seenthis, mais je n’arrive pas à la convaincre...

    Palestine-Israël

    Fonder les négociations sur le droit
    Après trois années de gel des négociations israélo-palestiniennes -mais pas de la colonisation israélienne en Palestine- de nouveaux pourparlers viennent de reprendre sous l’égide des Etats-unis. Ministre de la Justice, Tzipi Livni le reconnaît : au sein de son gouvernement, « Il y a des ministres qui ne veulent pas arriver à un accord et entendre parler de l’idée de deux Etats, d’autres ministres qui sont indifférents mais espèrent qu’il n’en sortira rien et d’autres membres du gouvernement qui veulent parvenir à la fin du conflit ». Rien d’étonnant. Le Premier ministre n’a-t-il pas réaffirmé tant à la tribune des Nations unies qu’à celle du Congrès américain qu’il refuserait tout Etat palestinien dans les frontières de 1967, tout démantèlement de ce qu’il nomme les « blocs de colonies », en particulier dans et autour de Jérusalem et dans la Vallée du Jourdain, tout partage de souveraineté à Jérusalem et toute reconnaissance des droits des Palestiniens expulsés devenus réfugiés ?

    #israël #palestine

  • Isabelle Avran à propos d’Ilan Halévi - Il est presque impossible de parler aujourd’hui.

    https://www.facebook.com/isabelle.avran/posts/173169826195750

    Un texte d’Isabelle Avran qui persiste à poster sur Facebook plutôt que sur Seenthis, hélas.

    Cher Ilan,

    Il est presque impossible de parler aujourd’hui. Pas seulement parce que l’on est submergé par l’inimaginable de ton départ. Mais aussi parce qu’il semble si insensé de dire, sans risquer de trahir par des mots impuissants, toute la richesse attentionnée d’un ami. De dire l’appétit de complexité que tu as su nous transmettre ; la diversité des moments de bonheur, au-delà, ou au contraire totalement dans, le politique ; les découvertes musicales, les plaisirs poétiques, les voyages culinaires, la délectation des récits… Les fragments heureux affluent à la mémoire en une multitude désordonnée ; qui jamais ne parviendra à restituer l’immensité de la perte qui nous déboussole aujourd’hui. Car nous sommes orphelins d’un ami ; et orphelins d’une boussole pour tenter de penser le monde et contribuer à le faire bouger.
    Oui, bien sûr, la Palestine. La Palestine résistant à la persévérance de la Nakba, de la dépossession, de l’expulsion, du sociocide et des logiques anachroniques de la colonisation. Et ce que tu nous en as enseigné dans une disponibilité permanente, à l’autre, à chacun, à l’engagement. Tu as su tout à la fois, proche du président Arafat, te faire écouter des chancelleries, et sillonner la France ou l’Europe pour répondre à l’appel du plus petit groupe local de militants avides d’efficacité et donc de ta connaissance et de tes analyses que tu as toujours veillé à rendre accessibles. Sachant, avec la même exigence historique et intellectuelle, transmettre toute la réflexion portée par tes livres dans des articles de journal militant ou dans des universités d’été grandeur humaine. Je crois, Ilan, que tu me permettras de saluer ici, aujourd’hui, la mémoire de notre camarade et ami, investi de l’Amfp à la naissance, avec l’AFP, de l’AFPS, Jean-Marie Gaubert.
    Tu nous as enseigné la revendication permanente du droit comme première rose des vents. Ami et héritier, tout à la fois, de Maxime Rodinson et de sa démarche, tu nous as légué le rejet fondamental de tout essentialisme ; toutes les formes de racisme, quelles qu’en soient les singularités, les avatars, les cibles, de leurs sordides petites traductions ordinaires, de leurs curiosités morbides, à leurs monstrueuses folies meurtrières n’étant que les complices idéologiques les unes des autres, les mêmes aberrations aussi imbéciles que funestes. Légué aussi la lucide détermination à la quête de vérité contre les orthodoxies, et contre les démissions intellectuelles d’auteurs de Temps dits Nouveaux, cette détermination par laquelle Maxime Rodinson savait distinguer sous Israël, aussi, le fait colonial.
    Et si tu nous as éveillés à la compréhension de la formation des idéologies, c’est aussi pour mieux nous mettre en garde contre leur confort facile, un luxe que les peuples en lutte pour leurs droits apprennent plus tôt que d’autres à relativiser par la nécessaire pragmatique de leur combat.
    Et c’est là que se distinguent les fausses certitudes des vraies convictions. Parmi elles, ton refus du renoncement. Auditionné l’an dernier par la commission des Affaires étrangères du Sénat, tu répondais avec bienveillance aux questions simples de tes interlocuteurs que les Palestiniens n’avaient ni le temps ni l’agrément du désespoir. Et à aucun moment tu n’as renoncé à la pédagogie de la négociation. Non pas celle dont l’affichage des offres de générosité prétendue est inversement proportionnel à leur respect du droit, mais celles portant sur les modalités d’application du droit international au bénéfice de sociétés alors réconciliables avec l’Histoire pour sortir hors des murs où l’occupant et la colonisation les enclavent.
    Avec toi, nous avons pu aimer la géographie d’une terre et de son histoire, découvrir des amis nouveaux et débattre sans fin, mais aussi passer du témoignage à l’agir, de l’indignation à l’exigence, en dépit des campagnes odieuses prétendant aujourd’hui délégitimer voire condamner celles et ceux qui refusent, dans le BDS, l’impunité dont nos gouvernements complices permettent aux politiques coloniales de jouir sans entrave.
    Tu nous as fait savourer l’ironie sans concession du démystificateur déboutant le ridicule des faux amis ou des vrais adversaires. Un amoureux de la vie, passionné du verbe, débordant de la générosité de l’intelligence, et donc de l’écoute, à l’étonnement insatiable, passeur de pluralité, de transversalités, de dialogues fructueux et annonciateurs d’avenirs possibles. Un ouvreur de frontières. De cultures. De Bandiagara à Paris ou Porto Alegre, et Jérusalem. Détrompant les assignations identitaires dans le bonheur de la créolisation et de l’altérité. Dont nous nous désaltérerons encore.
    « "Quel est ce pays ?" Demanda-t-il. Et il lui fut répondu : "pèse d’abord chaque mot, connais chaque douleur" ». Ainsi s’ouvre un roman de ton ami Edouard Glissant.
    Tu étais un homme libre. Un homme sans-frontière. Un homme Tout-Monde. Ami, cher, pour toujours. Au revoir Ilan.

    #palestine #isarël #ilan_halévi

  • Via Isabvelle Avran sur Facebook qui devrait VRAIMENT venir sur seenthis

    Isabelle Avran écrit :

    Dans son discours du 5 février à l’ENS, Laurent Fabius prône une reprise directe des négociations israélo-palestiniennes, sans préconditions.

    C’est ce que souhaitent les dirigeants israéliens :

    – un processus durable qui leur donne le temps de la colonisation et de la dépossession

    – processus nommé négociation, mais laissant celle-ci dans le seul tête à-tête entre Etat occupant et peuple occupé, sans garantie internationale, c’est-à-dire de l’ONU, ni que les négociations porteront sur les modalités d’application du droit international, ni de calendrier

    – ce qui revient à soumettre le résultat de la négociation au seul rapport des forces entre ce que la diplomatie nomme « les parties » et donc au refus du plus fort

    – sans même les conditions un temps portés par Barack Obama lui-même avant qu’il y renonce : gel (et il ne fut alors que partiel) de la colonisation, à quoi devrait s’ajouter la libération des prisonniers politiques, lesquels ne sauraient être les otages de la négociation
    Exigeons de la France qu’elle respecte ce qui doit porter sa diplomatie : la détermination à faire respecter le droit

    « S’agissant de la question israélo-palestinienne, nous sommes maintenant après les élections israéliennes, au début du nouveau mandat du président Obama. Nous préparons la relance du processus de paix et la reprise immédiate des négociations sans pré-conditions. Notre objectif, très difficile au regard de l’histoire, mais pour lequel nous nous engageons, c’est que l’année 2013 ne soit pas une année blanche pour la paix. »

    #israël #palestine