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  • Walid Pharès, le John Bolton’s boy par excellence ou les dérives mortifères de l’irrédentisme maronite – Salimsellami’s Blog
    https://salimsellami.wordpress.com/2018/11/07/walid-phares-le-john-boltons-boy-par-excellence-ou-les-deriv

    Une grande honorabilité bardée d’expertise. Des postes prestigieux dans la haute administration américaine républicaine : La vitrine d’exposition est parfaite, mais sous le vernis de la respectabilité, une façade lézardée, un personnage gangréné.

    Contrairement à ce que suggère son nom patronymique en arabe, Walid Pharès n’est pas le fils d’un preux chevalier, mais plutôt le parfait exemple d’un dévoiement par sectarisme. Libanais d’origine, naturalisé américain, il est en fait « UN ISRAELIEN d’ORIGINE LIBANAISE », comme l’a très justement qualifié le quotidien libanais « Al Akhbar ».

    « La propulsion de Walid Pharès au poste de conseiller du président Donald Trump ne constitue pas, loin s’en faut, une reconnaissance du savoir faire libanais encore moins un succès diplomatique pour le Liban, mais plutôt une percée majeure de la stratégie israélienne par la promotion d’un des affidés libanais de l’État Hébreu dans le cercle décisionnaire du pouvoir à Washington.(…) Preuve est faite qu’il est plus aisé pour les Forces Libanaises (milices chrétienens) de décrocher un poste regalien à Washington qu’à Beyrouth », poursuit Al Akhbar dont le portrait de l’ancien milicien se trouve sur ce lien pour le lectorat arabophone.

    http://www.al-akhbar.com/node/268049

    UN ISOLATIONNISTE VINDICATIF
    La biographie en langue française de cet isolationniste vindicatif est lisse.
    Sa biographie en langue anglaise, éditée par le site Mother Jones, est infiniment plus caustique et toxique.
    Sur ce lien : http://www.motherjones.com/politics/2011/10/walid-phares-mitt-romney-lebanese-forces

    Natif de la localité de Ghouma, district de Batroun, dans le Nord Liban, en 1957, Walid Pharès a effectué une scolarité éclectique à l’Université Saint Joseph des Pères Jésuites et à l’Université Libanaise à Beyrouth, avant de décrocher, en 1981, à 24 ans un Master en Droit International à l’Université Jean Moulin LYON III, une structure où a longtemps professé une figure de proue de l’extrême droite française Bruno Gollnisch, passé à la postérité pour avoir matraqué des journalistes avec son parapluie.

    Précoce, il publie à 22 ans, en 1979, son premier ouvrage « At Taadoudiya Fi Loubnane », « le pluralisme au Liban ». Edité par l’Université du Saint Esprit de Kaslick, le fief du militantisme des moines maronites lors la guerre civile libanaise sous le magistère du Père Charbel Kassis, ce livre paru quatre ans après le déclenchement de la guerre civile, reprend en les popularisant les thèmes des milices chrétiennes sur la spécificité chrétienne, particulièrement maronite, dans le Monde arabe.

    Considérant qu’il existe au Liban deux cultures distinctes, la culture chrétienne par essence démocratique et la culture islamo-arabe qui l’est moins ou pas du tout, l’idéologue en herbe reprend à son compte en l’amplifiant le thème « du choc des civilisations », théorisé par l’universitaire américain Samuel Huttington. Il préconise en conséquence la ségrégation entre groupes libanais et prône le développement séparé, s’inspirant de thèses de la « white supremacy », si courantes dans certains milieux du Sud des États-Unis.

    LE CORPUS IDÉOLOGIQUE DE CE SOLDAT DE LA GUERRE FROIDE
    En 1981, l’année qui précède l’invasion israélienne du Liban, il fonde une publication « La voix de l’Orient » pour poulariser ses idées et adhère au « Comité des Chrétiens du Moyen Orient » (MECHRIC), et trois ans plus tard, à l’ Union Sociale Démocratique Chrétienne (USDC). Une démarche destinée à se doter, via ce gropuscule, d’ un vernis social démocrate chrétien, afin d’atténuer quelque peu les aspérités de son personnage belliqueux animé de surcroît d’une volonté de croisade.

    Prolixe, il récidive en 1981 en publiant Hiwar Dimucrati (Le dialogue démocratique), dans une maison d’édition libanaise Dar Al Mashreq Press, conviant ses compatriotes de confession musulmane au dialogue. Une proposition de pure forme, destinée à la galerie en vue de bonifier l’image des milices chrétiennes, discréditées par leurs massacres successifs. Son idole, Bachir Gemayel dont il fut un proche collaborateur, ayant décrété qu’il existait « un peuple de trop » au Moyen orient, en pointant du doigt les Palestiniens, avait initié la première guerre d’épuration ethnique de l’époque contemporaine en ordonnant les massacres de la Quarantaine, janvier 1976, Tall El Zatar, en juillet 1976, enfin Sabra Chatila, septembre 1982 que son assassinat suscita par réflexe pavlovien.

    Sous l’effet du matraquage idéologique, ses frères d’armes miliciens chrétiens ignoreront d’ailleurs allégrement, l’année suivante, cette invitaiton au dialogue envers les musulmans, s’en donnant à cœur joie, au mépris de la tradition chrétienne de commisération, aux massacres des camps de réfugiés palestiniens de Sabra Chatila, dans la banlieue est de Beyrouth, en 1982, sous la supervision israélienne.

    Pour aller plus loin sur ce sujet :

    http://www.madaniya.info/2017/09/15/malediction-de-sabra-chatila-35-ans-apres

    Celui qui avait gouverné par l’épée périra par l’épée, dynamité dans son fief d’Achrafieh, le secteur chrétien de Beyrouth Est, à la veille de son entrée en fonction. Farouchement islamophobe et araphobe, épris d’Occident, son idéologie xénophobe et populiste irriguera naturellement la pensée de ses disciples qui en seront les apôtres sur la scène internationale :

    « Le Liban ne fait partie du Monde arabe. Le Liban est une civilisation et n’a aucun apport avec le tiers monde. Veuillez bien marquer dans vos démarches que nous n’appartenons pas au Tiers monde. Sortons de ce monde d’arriérés. Rallions le monde européen et le Monde libre de l’Amérique », lancera-t-il à ses subordonnés à peine élu président.

    Sur la pensée de Bachir Gemayel et ses méfaits :
    http://www.madaniya.info/2017/09/05/sabra-chatila-operation-salami-1-2

    http://www.madaniya.info/2017/09/10/sabra-chatila-operation-salami-2-2

    Walid Pharès appliquera à la lettre ses enseignements. C’est ainsi qu’en 1986, l’année où le Liban vivait une spirale infernale de prise d’otages occidentaux, le graphomane publie, dans le droit fil de la pensée de son idole, un opus révélant l’objet de sa fixation. Non son oeuvre majeure mais le sujet de sa vindicte publique : Al Thawra al Islamiya al Khumaynia (La Révolution de Khomeiny – Dar Al Machreq Press).

    Pour ce milicien chrétien, l’Ayatollah Ruhollah Khomeiny avait eu le triple tort d’évincer le Chah d’Iran, gendarme du Golfe pour le compte de l’OTAN, grand bailleur de fonds des formations paramilitaires chrétiennes libanaises, et surtout grand allié d’Israël, parrain de ses camarades de combat.

    Thème gratifiant s’il en est en ce qu’il diabolisait la République Islamique d’Iran et exonérait de leurs turpitudes les pays occidentaux : la France de son satut de « co belligérant de l’Irak » contre l’Iran (1979-1989) et le double jeu américain à l’égard des deux belligérants, illustré par le scandale de l’Irangate et les promesses d’assistance faites simultanément à Saddam Hussein par Donald Rumsefd en personne, à l’époque secrétaire général de la Mlaison Blanche, sous la présidence Ronald Reagan et futur ministre de la défense sous présidence George Bush jr, artisan de l’invasion américaine de l’Irak, en 2003.

    Putchiste dans l’âme, nulllement légaliste, il trempera dans la conjuration visant à évincer de la présidence des Forces Libanaises, les deux successeurs de Bachir Gemayel : son Frère et successeur Amine ainsi que son ancien lieutement Elie Hobeika. Il en sera gratifié en retour d’un siège au commandement de la formation milicienne sous la présidence de Samir Geagea.

    Inconsolable de la perte de Bachir Gemayel, il quitte les milices chrétiennes en 1989 pour rallier le général Michel Aoun lors de la guerre fratricide inter chrétienne. Il demeurera fidèle jusqu’à la chute du chef du gouvernement intérimaire libanais, le 13 octobre 1990. Placé sur une liste des opposants les plus recherchés du Liban, il s’exile en même temps que son deuxième mentor. Il fuit le Liban, via Israël et s’établit aux États-Unis, obtenant sans retard la nationalité américaine.

    Des mésaventures des milices chrétiennes libanaises, il en tirera deux ouvrages relatant les avatars de la guerre inter-factionnelle inter-chrétienne libanaise : « Lebanese Christian Nationalism : The rise and fall of an ethnic resistance (L. Rienner Published 1995) et « The Nationalist claim and the Lebanese Christian resistance : an ethnic case study ».

    À l’heure de la mondialisation, ce chrétien issu d’une société libanaise pluriconfessionnelle prônera, non le brassage culturel et le métissage humain, mais la ségrégation, la séparation, la grande muraille de démarcation, à l’exemple du Mur d’Apartheid dressé par ses amis israéliens en Cisjordanie. Le ghetto en somme.

    Mais, faille capitale de son argumentaire, ce fervent admirateur de l’Occident occultera le fait majeur de l’histoire contemporaine, le fait que ses idoles, -l’Amérique suprématiste et puritaine et l’Europe chrétienne,- auront été les principaux fossoyeurs de la cause des chrétiens arabes, maronites ou non : De la création d’Israël, en 1948, provoquant l’exode des Palestiniens chrétiens vers la Californie, à l’expédition franco anglo israélienne contre l’Egypte, en 1956, entraînant l’exode des chrétiens égyptiens vers l’Europe et l’Amérique du Nord, à la guerre civile libanaise (1975-1990), à l’invasion américaine de l’Irak, à la guerre de Syrie, 2011, vidant quasiment le Moyen Orient de sa population chrétienne.

    Pour aller plus loin sur ce thème :
    https://www.renenaba.com/france-vatican-les-deux-francois-et-la-chretiente-d-orient

    LE PARCOURS AMÉRICAIN
    Mariée à une américaine, il atterit en Floride, le fief des anticastristes cubains, où il enseignera à l’Université Atlantique de Floride (1993-2004), qu’il quittera au lendemain de l’invasion américaine de l’Irak pour présider the « Global Policy Institute ».
    Collaborateur du « Centre Ariel de Recherches Politiques » de Jerusalem, il se livrera, en tandem avec le lobby juif américain, à un actif lobbying anti syrien en vue de faire adopter par le Congrès américain la « Syrian Accountability Act » et de criminaliser le Hezbollah libanais, via une disposition législative similaire le « Hezbollah accountabilty Act ». Via son réseau israélien, il fait parvenir aux dirigeants israéliens un vade mecum pour une nouvelle gouvernance du sud Liban à la suite de la déconfiture de leurs supplétifs libanais dans la zone frontalière libano-israélienne ; une zone à forte majorité chiite, qui deviendra par la suite le fief du Hezbollah.

    Pour aller plus loin sur ce sujet :

    https://www.renenaba.com/sous-la-syrie-le-hezbollah

    Taiseux pendant pendant les cinq premières années de l’occupation américaine de l’Irak, alors que l’armée américaine était en butte à la guerilla anti américaine tant djihadiste que baasiste, Walid Pharès retrouvera l’inspiration en 2007, -l’année qui a suivi la riposte balistique victorieuse du Hezbollah contre Israël de 2006-, pour commettre un ouvrage intitulé « The War of Ideas : Djihadisme against Democracy » (Palgrave Mac Millan).

    Mais, en bon soldat de la guerre froide, il s’attaquera aux combattants islamistes, les terroristes islamiques, ses semblables musulmans du temps où il était milicien chrétien, de surcroit « idiots utiles » de la stratégie atlantiste dans la fragmentation du Monde arabe. Amnésique, il s’abstiendra de dénoncer la connivence des pétromonarchies dans le financement du terrrorisme islamique, de même que la complaisance des États-Unis à l’égard de l’islamisme politique et de son instrumentalisation en Afghanistan et ailleurs dans une guerre de détournement du champ de bataille de la Palestine.

    Pour aller plus loin sur ce sujet :
    https://www.renenaba.com/de-l-instrumentalisation-de-l-islam-comme-arme-de-combat-politique

    Sa qualité de correspondant du Centre israélien Ariel renforce sa crédibilité dans les milieux néo conservateurs américains et le propulse au sein du cercle dirigeant du parti conservateur. Il sera ainsi tour à tour conseiller du candidat Mitt Romney pour les présidentielles américaines de 2008, puis conseiller du président Donald Trump pour le Moyen Orient et le terrorisme en 2016.
    À l’accession de Donald Trump à la présidence américaine, Walid Pharès, dévient Secrétaire général du Groupe parlementaire transatlantique sur le contre-terrorisme (TAG), une tribune destinée à asseoir son rôle prescripteur, dans un domaine de prédilection des Etats Unis, à détourner en fait l’attention de l’opinion internationale sur le rôle trouble des administrations successives américaines avec le terrorisme islamique.

    La promotion simultanée de l’ultra faucon John Bolton président de l’ultra conservateur « Gatestone Institute » au poste de conseiller de Donald Trump à la Maison Blanche et de Mike Pompeo, l’homme des ténèbres de la CIA, à la tête du Département d’état, a placé Walid Pharès dans un état de lévitation comparable à celui qu’il a vécu à l’élection de son mentor Bachir à la présidence libanaise, avant son trépassement violent. En synchronisation avec Joseph Jibeily, le dirigeant du « Centre des Renseignements du Liban », une officine des Forces Libanaises de Samir Geagea basée à Washington, il mulitiplie ses actions de lobbying au sein du Congrès américain en vue d’obtenir l’exclusion du gouvernement libanais, le Hezbollah, pourtant grand vainqueur des élections législatives libanaises de Mai 2018, et disposant de surcroït, d’une majorité relative à la chambre des députés.

    La propulsion de John Bolton à l’épicentre du pouvoir américain a renforcé la capacité de nuisance de son correspondant libanais, Samir Geagea, dont le discours souverainniste masque en fait une servilité à l’égard des Saoudiens en substitution à sa soumission aux Israéliens durant la guerre civile libanaise (1975-1990), consacrant le chef des « Forces Libanaises », l’un des plus grands criminels de la guerre comme l’un des plus grands mercenaires du personnel politique libanais.

    Sur l’équipée des milices chrétiennes particulièrement Samir Geagea, ce lien :
    https://www.madaniya.info/2017/09/15/malediction-de-sabra-chatila-35-ans-apres

    GATESTONE, JOHN BOLTON, ANNE ELIZABETH MOUTET, ET L’ÉMISSION 28 MINUTES SUR ARTE
    Présidée par le monarchiste iranien Amir Tahiri, ancien directeur du journal Keyhan sous le règne de la dynastie Pahlevi, dans la décennie 1970, la structure européenne de Gatestone est composée de Marc D’anna, aka Alexandre Del Valle, le théoricien du « patriotisme intégrateur », ainsi que de l’universitaire Guy Millière et d’Anne Elizabeth Moutet, deux « dinstinguished senior fellow » de cette instance.

    La liste des auteurs de Gatestone sur ce lien :
    https://www.gatestoneinstitute.org/authors

    En dissonance toutefois avec Bernard Henry Lévy, Amir Tahéri, une fois n’est pas coutume, brisera net le délire fabulatoire du philo mondain sur les origines hitlériennes du terme Iran, lancée par le fer de lance médiatique du lobby pro israélien en Europe dans une campagne d’intoxication de l’opinion occidentale préludant à sa préparation à une intervention militaire de l’Otan contre la République Islamique d’Iran. Monarchiste revanchard, Amir Taheri ciblera dans son argumentaire de refutation les « Gardiens de la Révolution et le régime islamique, ces deux bêtes noires, mais non le fondement même de la démarche du théoricien du Botul.
    https://www.gatestoneinstitute.org/12333/hitler-reza-shah

    Intervenante régulière de la chaîne franco allemande ARTE dans l’émission d’Elizabeth Quinn « 28 Minutes », la chroniqueuse du Daily Telegraph justifiera le carnage israélien des Palestiniens de Gaza (57 morts et 2.400 blessés), -le jour du transfert de l’ambassade américaine vers Jérusalem, le 14 Mai 2018-, en reprenant textuellement les « éléments de langage » de la propagande israélienne.
    Cette séquence a plongé dans la stupeur les autres participants à l’émission par la virulence de sa défense de la politique israélienne, faisant volet en éclat l’apparente objectivité qu’elle s’evertuait à afficher pour la défense de la politique atlantiste.
    L’émission a été diffusée le vendredi 17 mai sur Arte en présence des deux présentatrices du programme Elizabeth Quin et Nadia Daam, ainsi que de l’historien Pascal Blanchard et Alexis Poutin, journaliste au Monde Moderne. Elle demeurera dans les mémoires comme un morceau d’anthologie de la duplicité professionnelle, lorsqu’elle se pare de la qualité journalistique pour propager des thèses d’un think tank néo conservateur, sous l’apparence de la neutralité.

    Sur ce lien, la séquence :
    https://sites.arte.tv/28minutes/fr/le-club-28-revisite-lactualite-de-la-semaine-28minutes-75

    LE JOURNALISME MILICIEN EN FRANCE
    La reconversion des journalistes miliciens dans l’expertise contre terroriste est une pratique courante. Une forme de recyclage dans la respectabilité, qui s’est développée tant aux Etats Unis qu’en France.
    Walid Pharès a ainsi fait son apparition dans les lucarnes françaises notamment sur France 24, sous la direction de Christine Ockrent, auditrice assidue du groupe de Bilderbeg, réputé pour son atlantisme.

    Sur ce lien le portrait de Christine Ockrent : https://www.renenaba.com/christine-ockrent-le-passe-droit-permanent

    Le journalisme milicien qu’il incarne si parfaitement a trouvé son illustration en France, sous couvert d’expertise anti terroriste, en la personne de deux libanais maronites habitués des plateaux français : Antoine Basbous, Directeur de « l’Observatoire des Pays arabes », auparavant ancien porte-parole des Forces Libanaises, l’organisation dirigée par Samir Geagea, un des plus grands criminels de la guerre libanaise et fossoyeur du leadership chrétien, et, Antoine Sfeir, Directeur des « Cahiers de l’Orient et des Pays arabes », auparavant cheville ouvrière sur le plan médiatique de la campagne pour l’élection à la présidence de la République Libanaise du chef milicien phalangiste Bachir Gemayel, en 1982, puis de son frère Amine.

    Pour aller plus loin sur ce sujet, cf ce lien : https://www.renenaba.com/les-thuriferaires-libanais-de-la-dictature-ben-ali-sur-le-grill-tunisien

    Et pour le recyclage des membres de l’« État Profond américain » dans les médias américains, sur ce lien : https://www.mondialisation.ca/des-anciens-de-letat-profond-sont-embauches-par-les-medias-grand-public/5623065

    Walid Pharès a vécu 33 ans au Liban de 1957 à 1990. Mais ses nuisances continuent à se faire encore sentir de nos jours contre sa patrie d’origine. Son retour au pays natal, il l’a accompli muni d’un passeport diplomatique américain. Doté d’une immunité et d’une impunité pour revisiter ses méfaits, comme étranger à ses forfaits comme étranger au pays qu’il a tant contribué à sinistrer.

    Le tropisme pro israélien des dirigeants maronites libanais, auquel il a grandement contribué, a conduit le président phalangiste Amine Gémayel à conclure un Traité de Paix entre le Liban et Israël, en 1983, mais la mise en œuvre de ce document a été entravée par un soulèvement de la population de Beyrouth, cas unique dans les annales diplomatiques internationales d’un traité mort-né, abrogé par la volonté populaire.

    Parfait exemple d’un dévoiement par sectarisme, Walid Pharès appartient à la cohorte des soldats perdus d’une cause perdue, sécrétée par la guerre interfactionnelle libanaise ; À l’exemple du commandant Saad Haddad, l’officier félon libanais, garde frontière d’Israël au sein de l’Armée du Sud Liban (ASL), de son successeur, le général Antoine Lahad, dont la famille a eu l’outrecuidance de vouloir enterrer au Liban mais que la vox populi l’en dissuada ; Tous vivant sans le savoir une pathologie passée dans l’histoire comme étant « le complexe des exilés de Coblence », du nom de ses exilés monarchistes français qui ont rallié les ennemis de la France pour abattre la révolution.

    Autant de manifestations des pulsions mortifères de l’irredentisme maronite qui débouchèrent sur la relégation politique du leadership maronite, désormais réduit à un rôle d’appoint ou de nuisance, non à un rôle constructif de proposition, mais à un rôle destructeur d’obstruction, au terme de quinze ans de bruits et de fureurs, de dérives et de délires.

    EPILOGUE : LE SYNDROME MARONITE
    Cadeau empoisonné de la France, le confessionnalisme constitue une négation de la démocratie en ce que la citoyenneté libanaise est conditionnée et handicapée par la naissance.

    Mur de verre invisible et infranchissable, il contribue à ce titre à la nécrose de la vie poilitique libanaise. Sur un point nommé, dans des domaines précis, la naissance confère un primat à une communauté au détriment des autres communautés par le Fait du Prince, l’arbitraire du pouvoir colonial.

    Elle prédétermine les membres d’une communauté à des fonctions indépendamment de leur compétence. Elle conforte une communauté dans un sentiment de supériorité ou de frustration.

    Les exemples sont nombreux des dérives du confessionnalisme. Le leadership maronite a ainsi assumé, par une sorte de Hold up, la direction des combats du camp chrétien lors de la guerre civile libanaise (1975-1990), à l’exclusion des autres composantes de la chrétienté libanaise, quand bien même elles en subissaient les conséquences.

    Le primat conféré par la France à la communauté maronite dans l’exercice des responsabilités suprêmes au Liban aurait dû se vivre comme une délégation de pouvoir au bénéfice de l’ensemble des communautés chrétiennes du Monde arabe et non comme la marque d’une supériorité immanente d’une communauté spécifique au détriment des autres, en ce que les Maronites constituaient la plus importante minorité des minorités chrétiennes du Liban et non la communauté chrétienne majoritaire d’un Monde arabe, majoritairement musulman.

    Pour n’avoir pas observé cette règle non écrite de la prudence politique, elle en paiera le prix par le déclassement de ses prérogatives constitutionnelles, entraînant dans sa relégation les autres composantes chrétiennes innocentes de cet emballement.
    Victimes innocentes souvent, bourreaux parfois plus que de besoin, les camps palestiniens de la quarantaine (est de Beyrouth), en 1976, et de Sabra Chatila (sud de Beyrouth), en 1982, passeront dans l’histoire comme de sanglantes illustrations pathologiques de la déraison humaine, au passif du leadership maronite, particulièrement les milices chrétiennes des Forces Libanaises.

    Par une sorte d’abus de position dominante conféré par la France en sa qualité de puissance mandataire sur le Liban et la Syrie, les Maronites ont procédé à une sorte de captation d’héritage se présentant comme les dépositaires des intérêts supérieurs de la chrétienté d’Orient, réduisant la chrétienté aux seuls intérêts de l’Eglise maronite, confondant en somme maronitisme et chrétienté, se vivant en maître incontesté du Liban.

    L’extravagante position de Camille Chamoun, président du Liban (1952-1958), se refusant seul contre l’ensemble arabe, à rompre ses relations diplomatiques avec la France, dans la foulée de l’expédition de Suez, alors que l’Egypte faisait l’objet d’une agression concertée entre la France, Israël et la Grande Bretagne (1956) et que l’Algérie ployait sous le joug des ratonnades coloniales, constituait déjà un indice prémonitoire de la psychorigidité maronite, de la cécité politique de ses dirigeants et de la serviabilité extrême dont témoignent des membres de cette communauté à l’égard des puissances occidentales particulièrement de la France et des États-Unis, se plaçant paradoxalement en situation de « dhimitude » par rapport à leurs protecteurs occidentaux, une servitude qu’il dénonçait du temps de l’époque ottomane. Le discours souverainiste des Libanais masque mal une logique de vassalité à l’ordre atlantiste.

    L’inculpation en juillet 2010 de plusieurs officiers supérieurs chrétiens de même que des cadres supérieurs exerçant des responsabilités sensibles à un poste stratégique de leur entreprise de communications pour « intelligence avec l’ennemi », au même titre que la formation d’une armée de supplétif sous commandement chrétien au service des israéliens durant la guerre civile libanaise (1975-1990), ont alimenté la suspicion sur la loyauté des chrétiens arabes à leur environnement avec ses conséquences corrosives sur le sort des chrétiens dans le monde arabe.

    L’alliance du leadership maronite avec Israël, l’ennemi officiel du Monde arabe, constituera l’un des points noirs de l’histoire de la chrétienté arabe, et les chefs de cette équipée suicidaire, Bachir Gemayel, président éphémère du Liban, et ses successeurs, Elie Hobeika et Samir Geagea, comme les plus sinistres personnages de l’histoire du Liban en termes de bilan pour la chrétienté, en ce qu’ils ont substitué la lutte pour la réalisation des droits nationaux des Palestiniens, par la recherche de l’éradication d’un peuple déjà spolié de sa patrie, les Palestiniens, en compensation des turpitudes occidentales à l’égard des Juifs européens.

    Les miliciens chrétiens ont intériorisé, ce faisant, la perversité de la logique occidentale dans un tragique dévoiement de la pensée, ne s’imaginant pas un seul instant que « le peuple de trop au Moyen orient », selon l’expression du chef phalangiste Bachir Gémayel, pourrait être un jour « le peuple chrétien arabe ».

    Pour aller plus loin sur les Maronites, ce lien :

    www.renenaba.com/france-liban-a-propos-des-maronites/

    ILLUSTRATION
    Walid Phares lecturing in front of a Lebanese Forces banner in 1986Photo courtesy of An-Nahar                                                                                                                                                           By René Naba , in Actualités Liban Moyen-Orient Portrait on 6 novembre 2018 .

  • Leda Rafanelli | Steinkis Editions
    http://steinkis.com/leda-rafanelli-3-84.html

    Leda Rafanelli
    Francesco Satta, Luca de Santis, Sara Colaone
    Traduction de Marie Giudicelli

    Leda croit comme elle vit, sans aucun sens de la mesure : une rencontre fondatrice avec l’Egypte où elle se convertit à l’Islam, plusieurs époux avec qui elle fonde autant de maisons d’édition , une carrière littéraire... Et un engagement qui fait d’elle une figure centrale de l’anarchisme italien du début du vingtième siècle.

  • Le pivot US vers l’Asie et la balkanisation - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2017/10/le-pivot-us-vers-l-asie-et-la-balkanisation.html

    Les Rohingyas, nouvelle cause de l’impérialisme – deuxième partie

    Pendant les années 1990, les États-Unis ont planifié la destruction de la Yougoslavie puis construit la plus grande base militaire US au Kosovo (Camp Bondsteel), un lieu stratégique ouvrant l’accès à la Mer Caspienne riche en pétrole aux USA, et menaçant également les capacités de défense de la Russie. Afin d’atteindre ses objectifs, la CIA avait importé des combattants d’Afghanistan qui se sont livrés à un carnage de tueries et de destructions. Une campagne médiatique massive de désinformation imputa une partie des crimes des combattants appuyés par la CIA à leurs victimes – surtout des Serbes.

     

    Entre 1992 et 1995, les terroristes de la CIA ont assassiné 2383 Serbes à Srebrenica. Quand l’armée serbe bosniaque arriva enfin dans la ville, ils combattirent les terroristes. Entre cinq cents et un millier de Musulmans locaux furent exécutés. Personne ne sait combien d’entre eux étaient des terroristes.

    Les médias occidentaux ont utilisé des images d’hommes musulmans en détention pour affirmer qu’un massacre de jeunes hommes avait eu lieu. L’ignoble nettoyage ethnique de 150 villages serbes fut ignoré. L’ « Armée de Libération du Kosovo » de la CIA est accusée d’avoir massacré tout ce qui se tenait devant eux mais la « communauté internationale » a crié le mot « génocide » quand nombre d’entre eux ont été rassemblés et abattus. Les Serbes chrétiens ont été les boucs émissaires de l’Empire. Srebrenica est encore invoquée de nos jours pour justifier des « interventions humanitaires », et des activistes rohingya dans les capitales de l’Empire appellent désormais au bombardement humanitaire massif des citoyens birmans.

    Les Musulmans qui refusent de confronter de telles réalités historiques devraient se rendre compte qu’ils n’ont aucun monopole sur la souffrance ou sur la victimisation. Quand l’Empire a besoin de boucs émissaires il les trouve, quelle que soit leur religion ou leur ethnicité.

    Les patriotes birmans feraient bien d’étudier la destruction de la Yougoslavie car les états multi-ethniques comportant des divisions religieuses sont facilement écartelés quand l’impérialisme décide que des fiefs impotents sont plus aisément manipulés que des états-nations patriotiques.

    En novembre 2011, le Président Obama a déclaré que la région Asie-Pacifique était une « haute priorité » de la politique sécuritaire US.

    La politique US en Asie consiste à endiguer l’influence chinoise dans la région à travers le contrôle de l’Association des Nations d’Asie du Sud-Est (ASEAN, Association of South East Asian Nations) et l’encerclement de la Chine. Les USA possèdent déjà des bases militaires le long des côtes d’Asie du Sud-Est mais ont besoin de disposer d’une capacité de projection militaire étendue vers l’intérieur de l’Asie. L’éclatement ou la balkanisation d’états stratégiques dont la stabilité est vitale à la sécurité de la Chine servirait les intérêts géopolitiques des USA en Asie.

    Depuis que le Premier Ministre thaïlandais Thaksin Shinawatra s’est prononcé en faveur du gouvernement du Myanmar, aboutissant dans leur inclusion au sein de l’ASEAN, les sanctions US contre le pays se sont révélées futiles. Contraindre la junte militaire à accepter l’agent des renseignements US Aung San Suu Kyi, comme présidente de facto n’a pas « ouvert » le pays aux intérêts US au rythme ou à l’échelle jugée acceptable par Washington. En fait, Aung San Suu Kyi a jusqu’à présent prouvé qu’elle possède son propre esprit et elle a adopté une ligne de plus en plus nationaliste, au désarroi de ses flagorneurs libéraux occidentaux. L’icône des droits de l’homme semble avoir redécouvert ses racines asiatiques et son portrait a, par conséquent, chu des murs des salles impériales occidentales.

    Des groupes terroristes financés par les Saoudiens et appuyés par les États-Unis entendent inventer un état distinct recouvrant des parties du Bangladesh et du nord de l’État de Rakhine – ce qu’ils appellent l’Arakanistan ou République Islamique de Rahmanland, qui adhèrerait à une stricte idéologie d’état wahhabite. Un document a fait surface en 2012 signé par Amir Ilham Kamil et Farid L. Shyiad, basés à Londres, et proclamant la création d’un tel état.

    Bien que l’authenticité du document cité plus haut ne puisse être vérifiée, le concept d’un état dénommé Arakanistan a depuis quelque temps été ouvertement discuté dans les médias bangladais, ainsi que dans certains livres.

    Le Premier Ministre du Bangladesh, Sheikh Hasina, a critiqué le gouvernement britannique pour n’en avoir pas assez fait pour poursuivre en justice les terroristes islamistes recensés sur son territoire. Des critiques de la guerre contre la terreur ont mis en avant la collusion profonde et constante des services de sécurité britanniques avec des terroristes d’al-Qaeda.

    Le gouvernement de Hasina est face à un cauchemar en puissance. Il existe des rapports crédibles selon lesquelles les services secrets bangladais [DGFI, Directorate General of Forces’ Intelligence, Directoire Général du Renseignement des Forces Armées, NdT] entraînent et protègent les terroristes de l’ARSA.

    Cet entraînement serait administré conjointement avec l’ISI, les services secrets pakistanais [Inter-Services Intelligence, Renseignements Inter-Services, NdT].

    Une enclave wahhabite au Myanmar donnerait aux USA une autre base d’opérations pour des jeux de guerre géopolitiques en Asie et troublerait la politique en expansion d’Une Ceinture, Une Route et de Nouvelles Routes de la Soie chinoise. Un tel état, semblable au Kosovo, servirait les intérêts géostratégiques étasuniens puisqu’il permettrait à Washington de contrôler le Golfe du Bengale et de faire obstacle à la voie terrestre pour l’importation chinoise de pétrole du Moyen-Orient. Les USA pourraient alors bloquer l’approvisionnement pétrolier de la Chine dans le Détroit de Malacca. L’exploitation par la Chine du champ gazier de Shwe, découvert en 2004, est un autre tracas majeur pour Washington.

    Le Myanmar s’est rapproché de la Chine ces dernières années avec la construction de pipe-lines devant pomper du pétrole depuis le port en eaux profondes de Kyaukphyu sur le Golfe du Bengale vers Kunming, dans la province chinoise du Yunnan. Le port en eaux profondes de Kyaukphyu doit avoir une capacité de traitement annuelle de 7,8 millions de tonnes de cargo.

    Le projet de pipe-line pétrolier et gazier Teellong chinois, courant du Golfe du Bengale à la province chinoise du Yunnan, a été construit au prix de 2,46 milliards de dollars. Il appartient conjointement à la China National Petroleum Corporation et à la Myanmar Oil and Gas Enterprise. Il est estimé que les pipe-lines seront à terme en mesure de pomper jusqu’à 12 milliards de tonnes de pétrole par an.

    La Zone Économique Spéciale de Kyaukphyu, qui s’étend sur plus de 1 700 hectares, est un autre projet conjoint sino-birman qui vise à industrialiser la région occidentale sous-développée du pays, en particulier l’État de Rakhine. Tel que souligné dans le récent discours de la Conseillère d’État Aung San Suu Kyi à Naypyidaw, le manque de développement économique est un facteur essentiel attisant la violence ethnique et religieuse dans l’État de Rakhine.

    Naypyidaw et Moscou ont signé un accord de défense important en juin de l’année dernière. Le Ministre de la Défense du Myanmar Myint New a dit que son pays espérait renforcer ses liens militaires avec Moscou dans un avenir proche.

    La coopération avec la Russie est un obstacle aux intérêts US.

    La diplomatie russe a corroboré la version des militaires birmans concernant les événements, suite aux attaques terroristes du 25 août. À la récente réunion du Conseil de Sécurité de l’ONU pour évoquer le Myanmar, l’Ambassadeur russe à l’ONU Vassily Nebenzia a dit :

    Ces derniers jours, nous avons reçu l’illustration du fait que l’ARSA [Armée Rohingya du Salut d’Arakan, NdT] est responsable du massacre de civils. Ce qui a aussi été trouvé, ce sont des caches d’armes explosives artisanales. Il existe des informations selon lesquelles les extrémistes ont forcé des membres de la communauté hindoue à quitter leurs maisons, et à migrer vers le Bangladesh voisin avec les Musulmans. En outre, il y a des informations selon lesquelles les terroristes ont brûlé des villages entiers, et ces preuves ont été confisquées aux combattants.

    Des photographies ont été confisquées aux terroristes qui devaient selon toute probabilité servir de rapports à la direction de l’ARSA ou à ses sponsors étrangers. Ces informations sont confirmées par la déclaration antérieure de Naypyidaw, qui avait dit que les instigateurs de l’éruption de violence dans l’État de Rakhine avaient pour objectif d’augmenter au maximum l’ampleur du désastre humanitaire, et d’en transférer la responsabilité au gouvernement.

    Le Président US Donald Trump a appelé à une « action rapide et forte » de la part du Conseil de Sécurité de l’ONU. Le Président français Emmanuel Macron a également accusé le gouvernement birman de génocide. La Russie a averti l’Occident de ne pas s’ingérer dans les affaires internes d’autres pays. Étant donnée la position pro-Rohingya assumée par les États-Unis, on peut suspecter une forme de soutien de la CIA en faveur des terroristes. Cependant, la réaction de l’administration Trump si l’État Islamique, d’ores et déjà actif en Arakan (Rakhine) parvient à occuper le territoire n’est pas claire. Les USA « assisteront » peut-être Naypyidaw dans la gestion des terroristes de la CIA, tout en continuant à nourrir l’insurrection en catimini.

    Fake news et « iceberg de désinformation »

    De nombreux exemples de fake news publiées par les organisations rohingya ont été démystifiés. Les exemples les plus notoires ont été des photos des suites du séisme cataclysmique de 2010 en Chine, où des moines bouddhistes avaient aidé à l’inhumation des victimes. Ces scènes tragiques furent « photo-shoppées » par des sites Internet pro-rohingya pour prétendre que des Bouddhistes avaient massacré des Rohingyas. Toutes les instances de fake news sont trop nombreuses pour être recensées ici mais la BBC a, pour une fois, fait du bon boulot pour mettre en lumière les exemples les plus connus.

    Toutefois, bien qu’ayant reconnu que des mensonges grotesques avaient été diffusés, pour étayer la théorie selon laquelle le gouvernement birman commettait un génocide contre la minorité bengalie dans l’État de Rakhine, la BBC continue d’affirmer qu’un tel génocide a vraiment lieu ; mais ils n’ont produit aucune preuve pour appuyer ces allégations.

    Peu de temps après les attaques terroristes du 25 août, le Vice-Premier Ministre turc Mehmet Simsek publia davantage de fake news à propos de massacres de Rohingyas par des Birmans, appelant la communauté internationale à intervenir. Après que le caractère frauduleux des informations ait été démontré par les autorités birmanes, Simsek fut contraint de reconnaître qu’il avait diffusé de la désinformation.

    Peu de temps après les attaques terroristes en août, l’Agence France Presse (AFP) publia une séquence vidéo de villageois birmans bouddhistes fuyant la violence, en affirmant qu’ils étaient rohingya. L’agence de presse fut pus tard contrainte d’avouer qu’elle avait menti.

    Il ne s’agissait pas du seul rapport de gens fuyant la violence et faussement étiquetés comme étant « rohingya ».

    De nombreux villageois hindous ont dit à des reporters qu’eux aussi, on les avait appelés « Rohingyas ».

    Il convient de préciser ici que « Rohingya » est un terme employé par des activistes liés à des agences et ONG basées hors du pays. Ce n’est pas un terme usité par les Musulmans bengalis pour se décrire eux-mêmes. Des Musulmans bengalis ont récemment expliqué à des reporters qu’ils ne se servent jamais du terme.

    De nombreux témoignages oculaires, y compris de personnes dont des membres de la famille ont été massacrés par les groupes terroristes, n’ont pas fait l’objet d’enquêtes par les médias de masse occidentaux.

    Une femme hindoue expliquait à des reporters birmans :

    Là-bas, ils [les terroristes de l’ARSA] sont venus, vêtus de noir, seuls leurs yeux étaient visibles.

    Puis ils nous ont attrapé ; ils avaient des bombes, des haches, des machettes, des couteaux, des balles.

    Ils nous ont maintenu d’un côté de la zone.

    Ils ont massacré les membres de ma famille l’un après l’autre. Puis quelques Musulmans ont ordonné – « tuez-les aussi. »

    Mon époux, mon beau-père, ma belle-mère et l’une de mes belles-sœurs furent massacrés devant mes yeux.

    L’un des fils de ma belle-sœur fut kidnappé par les Musulmans [terroristes de l’ARSA].

    Une fois de plus, cet atroce témoignage fut ignoré par les médias occidentaux en dépit de leurs affirmations d’empathie pour les victimes de la violence. Est-ce parce que les assassins ne s’accordaient pas au scénario de propagande éditoriale ?

    Une autre vidéo postée en ligne raconte l’histoire d’un Bouddhiste de Rakhine et de sa famille qui furent attaqués par une meute de terroristes bengalis. Il dit qu’il avait naguère eu des amis musulmans, mais qu’il n’a plus confiance en la communauté musulmane d’Arakan. Il est facile d’utiliser des termes péjoratifs pour décrire ces gens mais la haine commune croît avec chaque appel des communautés musulmanes à travers le monde pour « mettre fin au génocide des Rohingyas ». La vidéo montre l’horrible réalité du conflit ethnique, où la peur et la haine consument les âmes des hommes.

    Le gouvernement birman a accusé les ONG occidentales de collaboration avec les terroristes. Le Programme Alimentaire Mondial de l’ONU a confirmé que leur nourriture arrive entre les mains des terroristes. Et des photos ont émergé d’ONG rencontrant ces terroristes. Les ONG occidentales se font vraiment du souci pour les civils innocents… La Conseillère d’État birmane Aung San Suu Kyi a défini la propagande occidentale contre son pays comme un « iceberg de désinformation » – peut-être les paroles les plus vraies jamais prononcées par cette Lauréate du Prix Nobel.

    Source : https://ahtribune.com/world/asia-pacific/rohingya-genocide/1972-balkanisation-asia.html

    Traduit par Lawrence Desforges

    https://globalepresse.net

  • #OuzbekLeaks : la fortune offshore de la fille du dictateur #Karimov

    Mediapart et l’EIC révèlent que #Lola_Karimova, fille de l’ex-dictateur d’Ouzbékistan Islam Karimov et pilier de la vie mondaine parisienne, a accumulé au moins 127 millions d’euros dans des #paradis_fiscaux, via un complexe système offshore géré par son mari et administré depuis Dubaï.

    https://www.mediapart.fr/journal/international/111017/ouzbek-leaks-fille-de-dictateur-et-amie-des-stars-elle-127-millions-deuros
    #Ouzbékistan

  • OuzbekLeaks : la fortune offshore de la fille du dictateur Karimov
    https://www.mediapart.fr/journal/international/111017/ouzbek-leaks-fille-de-dictateur-et-amie-des-stars-elle-127-millions-deuros

    Lola Karimova, fille du dictateur ourbek Islam Karimov, mort en 2016. © Reuters Mediapart et l’EIC révèlent que Lola Karimova, fille de l’ex-dictateur d’Ouzbékistan Islam Karimov et pilier de la vie mondaine parisienne, a accumulé au moins 127 millions d’euros dans des paradis fiscaux, via un complexe système offshore géré par son mari et administré depuis Dubaï.

    #International #Lola_Karimova-Tillyaeva

  • OuzbekLeaks : la fortune offshore de la fille du dictateur Karimov
    https://www.mediapart.fr/journal/international/111017/pour-vendredi-8h30-ouzbek-leaks-fille-de-dictateur-et-amie-des-stars-elle-

    Lola Karimova, fille du dictateur ourbek Islam Karimov, mort en 2016. © Reuters Mediapart et l’EIC révèlent que Lola Karimova, fille de l’ex-dictateur d’Ouzbékistan Islam Karimov et pilier de la vie mondaine parisienne, a accumulé au moins 127 millions d’euros dans des paradis fiscaux, via un complexe système offshore géré par son mari et administré depuis Dubaï.

    #International #Lola_Karimova-Tillyaeva

  • Libye, cinq ans après - AgoraVox le média citoyen
    http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/libye-cinq-ans-apres-185754

    La Libye n’en finit pas de régler l’addition de la chute du régime de Muammar Kadhafi. Après 8 mois de guerre, les derniers bastions du chef de la Jamahiriya libyenne tombaient fin octobre 2011. Dans le même temps, Kadhafi était capturé et exécuté1 près de son fief de Syrte.

    Sans les frappes de la coalition chapeautées par les forces aéronavales françaises, le régime aurait probablement jugulé l’insurrection en quelques mois. La ville de Misrata aurait certes été écrasée, comme d’autres avant elle, mais depuis quand se soucie-t-on de la répression d’un chef d’État envers ses opposants ? Visiblement, ni les Karens de Birmanie, les Houthis2 du Yémen ou les Kémalistes3 de Turquie n’en ont le souvenir... Pensez-vous ? Avec les 35 heures, la France ne peut pas s’occuper de toutes les dictatures du monde ! A moins qu’il soit juste question de cynisme ? Quel vilain mot, que l’on pensait naïvement absent du « Droit » et de la « Communauté Internationale »... Pas très Charlie tout ça !

    Certains ont beau jeu de feindre à présent un repentir dans le « camp occidental » ; mieux vaut éviter de faire une boulette que s’en excuser. D’autant plus quand on se contente de travaux de démolition sans poser la moindre fondation stable après coup4 !

     

     

    On a beaucoup dit de Kadhafi, de son excentricité vestimentaire, de son autoritarisme, de ses provocations, de sa charmante garde personnelle féminine... C’était loin d’être un enfant de chœur mais force est de constater qu’il nous était plutôt bénéfique et en politique étrangère, ce sont les intérêts bien compris de la France, à savoir en premier lieu la sécurité et la stabilité régionales, qui doivent primer sur toute autre considération, n’en déplaise à BHL.

    Kadhafi était parvenu à un semblant d’union en instituant un certain équilibre entre les puissantes tribus arabes et berbères. Si la férule du pouvoir central était féroce - notamment sur la province de Cyrénaïque - une certaine latitude était laissée aux conseils tribaux pour gérer localement les affaires courantes. Cette constitution socialisante et d’inspiration tribale, put prévenir pendant des décennies les velléités d’autonomie et d’islamisation à outrance. Le niveau de vie grâce à la manne pétrolière était aussi relativement bon, eu égard aux pays voisins.

    Nous avons déchu un Kadhafi qui ne nous était plus guère hostile, ne soutenant plus aucun mouvement terroriste depuis l’affaire de Lockerby. Enfin, Kadhafi s’était entendu avec le président tchadien Idriss Déby pour maîtriser sévèrement les flux migratoires en provenance d’Afrique sahélienne et de l’Est, protégeant par là même les pays européens. Désormais, les candidats à l’émigration clandestine se concentrent principalement sur la Libye, état failli - et donc incapable de contrôler ses frontières - qui fait office, selon l’expression de Bernard Lugan5, de « lucarne sur la Méditerranée ».

     

     

    Que peut-il advenir de la Libye ? Y a-t-il une alternative plausible entre la partition en trois grandes régions (Tripolitaine, Cyrénaïque et Fezzan) et le retour d’un pouvoir fort en la personne de Saîf-al-Islam Kadhafi, fils de l’ancien président, ou d’un général putschiste ? Si vous lisez dans le marc de café, lancez-vous !

  • Libye, cinq ans après - AgoraVox le média citoyen
    http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/libye-cinq-ans-apres-185754

    La Libye n’en finit pas de régler l’addition de la chute du régime de Muammar Kadhafi. Après 8 mois de guerre, les derniers bastions du chef de la Jamahiriya libyenne tombaient fin octobre 2011. Dans le même temps, Kadhafi était capturé et exécuté1 près de son fief de Syrte.

    Sans les frappes de la coalition chapeautées par les forces aéronavales françaises, le régime aurait probablement jugulé l’insurrection en quelques mois. La ville de Misrata aurait certes été écrasée, comme d’autres avant elle, mais depuis quand se soucie-t-on de la répression d’un chef d’État envers ses opposants ? Visiblement, ni les Karens de Birmanie, les Houthis2 du Yémen ou les Kémalistes3 de Turquie n’en ont le souvenir... Pensez-vous ? Avec les 35 heures, la France ne peut pas s’occuper de toutes les dictatures du monde ! A moins qu’il soit juste question de cynisme ? Quel vilain mot, que l’on pensait naïvement absent du « Droit » et de la « Communauté Internationale »... Pas très Charlie tout ça !

    Certains ont beau jeu de feindre à présent un repentir dans le « camp occidental » ; mieux vaut éviter de faire une boulette que s’en excuser. D’autant plus quand on se contente de travaux de démolition sans poser la moindre fondation stable après coup4 !

     

     

    On a beaucoup dit de Kadhafi, de son excentricité vestimentaire, de son autoritarisme, de ses provocations, de sa charmante garde personnelle féminine... C’était loin d’être un enfant de chœur mais force est de constater qu’il nous était plutôt bénéfique et en politique étrangère, ce sont les intérêts bien compris de la France, à savoir en premier lieu la sécurité et la stabilité régionales, qui doivent primer sur toute autre considération, n’en déplaise à BHL.

    Kadhafi était parvenu à un semblant d’union en instituant un certain équilibre entre les puissantes tribus arabes et berbères. Si la férule du pouvoir central était féroce - notamment sur la province de Cyrénaïque - une certaine latitude était laissée aux conseils tribaux pour gérer localement les affaires courantes. Cette constitution socialisante et d’inspiration tribale, put prévenir pendant des décennies les velléités d’autonomie et d’islamisation à outrance. Le niveau de vie grâce à la manne pétrolière était aussi relativement bon, eu égard aux pays voisins.

    Nous avons déchu un Kadhafi qui ne nous était plus guère hostile, ne soutenant plus aucun mouvement terroriste depuis l’affaire de Lockerby. Enfin, Kadhafi s’était entendu avec le président tchadien Idriss Déby pour maîtriser sévèrement les flux migratoires en provenance d’Afrique sahélienne et de l’Est, protégeant par là même les pays européens. Désormais, les candidats à l’émigration clandestine se concentrent principalement sur la Libye, état failli - et donc incapable de contrôler ses frontières - qui fait office, selon l’expression de Bernard Lugan5, de « lucarne sur la Méditerranée ».

     

     

    Que peut-il advenir de la Libye ? Y a-t-il une alternative plausible entre la partition en trois grandes régions (Tripolitaine, Cyrénaïque et Fezzan) et le retour d’un pouvoir fort en la personne de Saîf-al-Islam Kadhafi, fils de l’ancien président, ou d’un général putschiste ? Si vous lisez dans le marc de café, lancez-vous !

     

    1http://www.jeuneafrique.com/mag/365646/politique/derniers-jours-de-mouammar-kadhafi

    2http://la-centrale-a-idees.over-blog.com/2016/09/qui-veut-la-peau-des-yemenites.html

    3http://la-centrale-a-idees.over-blog.com/2016/08/ainsi-parlait-erdouhstra.html

    4http://la-centrale-a-idees.over-blog.com/2016/03/les-pieds-nickeles-de-tobrouk.html

    5https://www.youtube.com/watch?v=uFfO9V5VQyA

    (conférence de Bernard Lugan sur la Libye)

     

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  • Vu de Russie : quelle menace pour l’Ouzbékistan suite à la mort du président Islam Karimov ?
    http://www.lecourrierderussie.com/international/2016/09/menace-ouzbekistan-president-islam-karimov

    « Si l’on raisonne de façon pragmatique et non idéaliste, le scénario optimal, aussi bien pour Moscou et pour toute la région que pour l’ensemble du monde, serait de voir le pouvoir en Ouzbékistan rester aux mains de l’entourage d’Islam Karimov » Cet article Vu de Russie : quelle menace pour l’Ouzbékistan suite à la mort du président Islam Karimov ? a été publié en premier sur Le Courrier de Russie.

  • Après la mort du président Islam Karimov, la succession s’annonce difficile en Ouzbékistan. Pendant ce temps, au G20, Vladimir Poutine et Xi Jinping ont affiché leur bonne entente. Autant de raisons de plonger en Asie centrale, où la Russie perd du terrain d’année en année, au bénéfice notamment de… la Chine.

    Rivalités feutrées entre les Etats-Unis, la Russie et la Chine — Luttes d’influence dans une Asie centrale désunie, par Régis Genté (décembre 2014) https://www.monde-diplomatique.fr/2014/12/GENTE/51022

    Asie centrale : une histoire commune, des chemins divergents, par Agnès Stienne @odilon
    https://www.monde-diplomatique.fr/cartes/asie-centrale-evolutions #st

    http://zinc.mondediplo.net/messages/36138 via Le Monde diplomatique

  • Après la mort de Karimov, quel avenir pour l’Ouzbékistan ?
    https://www.mediapart.fr/journal/international/020916/apres-la-mort-de-karimov-quel-avenir-pour-louzbekistan

    Islam Karimov, président de l’Ouzbékistan depuis 26 ans, est mort. Sa succession s’organise actuellement entre les portes closes du gouvernement, dans un pays verrouillé depuis longtemps aux regards extérieurs. Entretien avec Sébastien Peyrouse, spécialiste de l’Asie centrale, sur le devenir du pays et son état économique et politique.

    #International #Asie_centrale #crise_sociale #Islam_Karimov #islamisme #ouzbékistan #Russie

  • Rumeur sur la mort du président d’#Ouzbékistan : sa fille [l’autre…] évoque sa « guérison » - Le Parisien
    http://www.leparisien.fr/international/rumeur-sur-la-mort-du-president-d-ouzbekistan-sa-fille-evoque-sa-guerison

    « Je suis sûre que cette énorme bonté qui vous vient du fond du coeur l’aidera dans sa guérison ! » D’une phrase, Lola Karimova-Tilliaïeva, la fille cadette du président ouzbek, Islam Karimov a mis un terme, sur Instagram, à la rumeur de la mort de son père. Depuis lundi, c’est sur ce réseau social que l’ambassadrice de l’Ouzbékistan à l’Unesco à Paris a choisi de communiquer sur l’état de santé du dirigeant âgé de 78 ans.

  • Time to speak out, by Raouf J. Halaby
    http://mondediplo.com/blogs/time-to-speak-out

    Saudi Arabia has condemned Palestinian poet and artist Ashraf Fayadh to death, charging that, as an apostate, he has insulted Islam, the Custodian of the Two Holy Shrines (the Saudi monarchy) and the Wahhabi sect. Saudi Arabia’s Wahhabi tenets have been stirring fanatical religious fervor from as far away as Bangladesh, across North and central Africa, and into central Asia and the Caucasus. [#st]

    http://zinc.mondediplo.net/messages/12227 via Le Monde diplomatique

  • 75 Palestiniens tués par les forces israéliennes depuis le 1er octobre
    IMEMC News, le 5 novembre 2015
    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2015/11/06/75-palestiniens-tues-par-les-forces-israeliennes-depuis-le-1er-

    Les tirs de soldats israéliens sur un jeune Palestinien d’Hébron mercredi ont porté à 75 le nombre de Palestiniens mis à mort depuis le 1er octobre.

    57 tués en Cisjordanie, 17 dans la Bande de Gaza et un dans le Néguev. Plus de 20 % de ces tués étaient des enfants.

    Le Ministère de la Santé a dit au début de cette semaine que 2.355 Palestiniens ont été atteints par des balles réelles et des balles d’acier enrobé de caoutchouc, beaucoup d’entre eux souffrant de fractures et de contusions à la suite de coups répétés assénés par les soldats et les colons paramilitaires en Cisjordanie, dont Jérusalem occupée.

    Le Ministère a ajouté que 1.125 de ces blessés palestiniens ont été frappés à balles réelles (dont 732 en Cisjordanie) et 975 ont été frappés par des balles d’acier enrobé de caoutchouc (865 en Cisjordanie), et plus de 5.000 Palestiniens ont souffert des effets de l’inhalation de gaz lacrymogènes.

    235 Palestiniens ont été blessés après avoir été agressés et battus par des soldats et des colons paramilitaires, et 20 l’ont été par des bombes incendiaires et des grenades à percussion.

    Dans la Bande de Gaza, 393 Palestiniens ont été atteints par des tirs à balles réelles, 110 par des balles d’acier enrobé de caoutchouc, et des dizaines ont souffert des effets de l’inhalation de gaz lacrymogènes.

    Le nombre d’enfants blessés en Cisjordanie est de 325 ; 165 ont été atteints par des balles réelles, 108 par des balles d’acier enrobé de caoutchouc, 19 ont été directement touchés par des bombes lacrymogènes, 33 ont été battus par les soldats. A Gaza, 170 enfants ont été touchés, la plupart à balles réelles.

    Vendredi 30 octobre, un bébé palestinien est mort de suffocation à Bethléem, après un tir israélien de gaz lacrymogène, le lendemain du jour où les forces israéliennes avaient envahi un faubourg de Bethléem en criant « Nous vous gazerons tous à mort ».

    Les noms de ces tués par l’armée depuis le 1er octobre :

    Cisjordanie et Jérusalem :

    1. Mohannad Halabi, 19 ans, al-Biereh – Ramallah. Tué après avoir soi-disant saisi un fusil et tué deux Israéliens. 3 oct.
    2. Fadi Alloun, 19 ans, Jérusalem. Les Israéliens prétendent qu’il y a eu ‘agression’, contredits par témoins visuels et vidéo. 4 oct.
    3. Amjad Hatem al-Jundi, 17 ans, Hébron.
    4. Thaer Abu Ghazala, 19 ans, Jérusalem.
    5. Abdul-Rahma Obeldallah, 11 ans, Bethléem.
    6. Hotheifa Suleiman, 18 ans, Tulkarem.
    7. Wisam Jamal Faraj, 19 ans, Jérusalem. Atteint d’une balle explosive pendant une manifestation. 8 oct.
    8. Mohammad Said Ali, 19 ans, Hébron.
    9. Ahmad Jamal Salah, 20 ans, Jérusalem.
    10. Ishaq Badran, 19 ans, Jérusalem. Les Israéliens parlent d’une ‘agression’, contredits par les témoins visuels. 10 oct.
    11. Mohammad Said Ali, 19 ans, Jérusalem.
    12. Ibrahim Ahmad Mustafa Awad, 28 ans, Hébron. Atteint au front par une balle d’acier enrobé de caoutchouc pendant une manifestation. 11 oct.
    13. Ahmad Abdullah Sharaka, 13 ans, camp de réfugiés d’al-Jalazoun – Ramallah.
    14. Mostafa Al Khateeb, 18 ans, Sur-Baher – Jérusalem.
    15. Hassan Khalid Manasrra, 15 and, Jérusalem.
    16. Mohammad Nathmie Shammasna, 22 ans, Qotna – Jérusalem. A soi-disant saisi le fusil d’un soldat israélien dans un bus et en a tué deux. 10 oct.
    17. Baha’ Elian, 22 ans, Jabal Al Mokaber – Jérusalem.
    18. Mutaz Ibrahim Zawahra, 27 ans, Bethléem. Frappé à la poitrine à balle réelle pendant une manifestation.
    19. Ala’ Abu Jammal, 33 ans, Jérusalem.
    20. Bassem Bassam Sidr, 17 ans, Hébron. Tué à Jérusalem après que les Israéliens aient dit qu’il avait un couteau – mais aucun couteau sur place.
    21. Ahmad Abu Sh’aban, 23 ans, Jérusalem.
    22. Riyadh Ibraheem Dar-Yousif, 46 ans, villa d’Al Janyia – Rammalah. Tué alors qu’il cueillait ses olives.
    23. Fadi Al-Darbi, 30, Jénine. Tué dans un camp de détention israélien.
    24. Eyad Khalil Al Awawdah, 23 ans, Jérusalem.
    25. Ihab Hannani, 19 ans, Naplouse.
    26. Fadel al-Qawasmi, 18 ans, Hébron. Abattu par un colon paramilitaire, un soldat israélien filmé en train de mettre un couteau près de son corps.
    27. Mo’taz Ahmad ‘Oweisat, 16 ans, Jérusalem. Les militaires ont prétendu qu’il ‘avait un couteau’. 17 oct.
    28. Bayan Abdul-Wahab al-’Oseyli, 16 ans, Jérusalem. Les militaires ont prétendu qu’elle ‘avait un couteau’, mais la vidéo prouve le contraire. 17 oct.
    29. Tariq Ziad an-Natsha, 22 ans, Hébron. 17 oct.
    30. Omar Mohammad al-Faqeeh, 22 ans, Qalandia. Les militaires ont prétendu qu’il ‘avait un couteau’. 17 oct.
    31. Mohannad al-’Oqabi, 21 ans, Néguev. A soi-disant tué un soldat à un arrêt de bus à BeerSheba.
    32. Hoda Mohammad Darweesh, 65 ans, Jérusalem.
    33. Hamza Mousa Al Amllah, 25 ans, d’Hébron. Tué près de la colonie de Gush Etzion.
    34. Odai Hashem al-Masalma, 24 ans, ville de Beit ‘Awwa près d’Hébron.
    35. Hussam Isma’el Al Ja’bari, 18 ans, Hébron.
    36. Bashaar NidalAl Ja’bari, 15 ans, Hébron.
    37. Hashem al-’Azza, 54 ans, Hébron.
    38. Moa’taz Attalah Qassem, 22 ans, ville d’Eezariyya près de Jérusalem. 21 oct.
    39. Mahmoud Khalid Eghneimat, 20 ans, Hébron.
    40. Ahmad Mohammad Said Kamil, Jénine.
    41. Dania Jihad Irsheid, 17 ans, Hébron.
    42. Sa’id Mohamed Yousif Al-Atrash, 20 ans, Hébron.
    43. Raed Sakit Abed AlRaheem Thalji Jaradat, 22 ans, Sa’er – Hébron.
    44. Eyad Rouhi Ihjazi Jaradat, 19 ans, Sa’er – Hébron.
    45. Ezzeddin Nadi Sha’ban Abu Shakhdam, 17 ans, Hébron. Atteint par des balles de militaires israéliens après avoir soi-disant blessé un soldat, puis laissé perdant son sang jusqu’à sa mort.
    46. Shadi Nabil Dweik, 22 ans, Hébron. Atteint par des balles de militaires israéliens après avoir soi-disant blessé le même soldat, puis laissé perdant son sang jusqu’à sa mort.
    47. Homam Adnan Sa’id, 23 ans, Tel Rumeida, Hébron. Abattu par des soldats prétendant qu’il ‘avait un couteau’, mais des témoins visuels disent qu’ils ont vu les soldats jeter un couteau près de son cadavre. 27 oct.
    48. Islam Rafiq Obeid, 23 ans, Tel Rumeida, Hébron. 28 oct.
    49. Nadim Eshqeirat, 52 ans, Jérusalem. Mort parce que les soldats israéliens ont retardé son ambulance. 29 oct.
    50. Mahdi Mohammad Ramadan al-Mohtasib, 23 ans, Hébron. 28 oct.
    51. Farouq Abdul-Qader Seder, 19 ans, Hébron.
    52. Qassem Saba’na, 20 ans. Abattu sur sa moto près du checkpoint de Zaatara. 30 oct.
    53. Ahmad Hamada Qneibi, 23 ans, Jérusalem. Les soldats ont prétendu qu’il ‘avait un couteau’.
    54. Ramadan Mohammad Faisal Thawabta, bébé de 8 mois, Bethléem. Mort de l’inhalation de gaz lacrymogènes.
    55. Mahmoud Talal Abdul-Karim Nazzal, 18 ans, checkpoint al-Jalama près de Jénine.
    56. Fadi Hassan al-Froukh, 27 ans, Beit Einoun, près d’Hébron. 1er nov.
    57. AhmadAwad Abu ar-Rob, 16 ans, Jénine.
    58. Samir Ibrahim Skafi, 23 ans, Hébron. Abattu par des soldats israéliens après que sa voiture ait heurté un soldat qui était dans la rue – on ne sait pas s’il a heurté le soldat intentionnellement ou accidentellement. 4 nov.

    Bande de Gaza :
    59. Shaki Hussam Doula, 20 ans.
    60. Ahmad Abdul-Rahman al-Harbawi, 20 ans.
    61. Abes al-Wahidi, 20 ans.
    62. MohammadHisham al-Roqab, 15 ans.
    63. Adnan Mousa Abu ‘Oleyyan, 22 ans.
    64. Ziad Nabi Sharaf, 20 ans.
    65. Jihad al-’Obeid, 22 ans.
    66. Marwan Hisham Bardakh, 13 ans.
    67. Khalil Omar Othman, 15 ans.
    68. Nour Rasmie Hassan, 30 ans. Tuée avec son enfant dans une attaque aérienne. 11 oct.
    69. Rahaf Yahya Hassan, 2 ans. Tuée avec sa mère dans une attaque aérienne. 11 oct.
    70. Yahya Abdel-Qader Farahat, 23 ans.
    71. Shawqie Jamal Jaber Obeid, 37 ans.
    72. Mahmoud HatemHameeda, 22 ans, Nord de Gaza.
    73. Ahmad al-Sarhi, 27 ans, al-Boreij.
    74. Yihya Hasham Kreira.
    75. Khalil Hassan Abu Obeid, 25 ans, Khan Younis. Mort de blessures subies lors une manifestation plus tôt dans la semaine.

    Non-Palestiniens tués par la foule israélienne :
    Haftom Zarhum, demandeur d’asile érythréen, tué à une station de bus de Beer Sheva par une foule en colère qui l’a pris pour un Palestinien. 18 oct.

    Noms de victimes israéliennes connues pendant la même période :
    1&2. 10 oct. – Eitam et Na’ama Henkin, tous deux âgés d’environ 30 ans, tués par une fusillade au volant près de la colonie d’Itamar.
    3. 3 oct. – Nahmia Lavi, 41 ans – rabbin aumônier de militaires israéliens. Tué dans une agression au couteau à Jérusalem près de la Porte du Lion alors qu’il essayait de tirer sur l’agresseur qui lui a pris son arme.
    4. 3 oct. – Aaron Bennet, 24 ans. Tué à Jérusalem dans une attaque au couteau près de la Porte du Lion.
    5. 13 oct. – Yeshayahu Kirshavski, 60 ans. Fusillade dans un bus à Jérusalem Est.
    6. 13 oct. – Haviv Haim, 78 ans. Fusillade dans un bus à Jérusalem Est.
    7. 13 oct. – Richard Lakin, 76 ans. Fusillade dans un bus à Jérusalem Est (mort de ses blessures plusieurs jours après l’attaque).
    8. 18 oct. – Omri Levy, 19 ans, soldat israélien de la Brigade du Golan dont l’arme a été saisie et retournée contre lui par un résident israélien.

    Deux autres Israéliens, dont la mort avait initialement été revendiquée comme due à des agressions, était en réalité due à des accidents de voiture.

    #Palestine #Resistance #Assassinats #Bilan #Noms #décompte_macabre

  • Pourquoi il faut refuser de regarder les images de mise à mort

    Publication originale Le Soir 9 septembre 2014 (Accès réservé)

    Ces derniers jours, les images de décapitations de journalistes ont provoqué de multiples réactions quant à leur diffusion. Certains estiment qu’il s’agit d’informer le public, d’autres qu’elles permettent d’opérer une prise de conscience quant à la réalité de l’Etat islamique. A l’inverse de nombreux appels se sont fait entendre pour dénoncer ces diffusions, soit par respect pour la victime, soit parce que cela revenait à jouer le jeu des djihadistes qui ne cherchent qu’à intimider, ou encore, comme l’ont exprimé de nombreux musulmans, parce qu’elles contribuent à souiller l’Islam lui-même.

    Pour d’autres raisons encore, nous pensons qu’il faut refuser de regarder ces images.

    Si les vidéos ont été retirées des sites, il n’en va pas de même des photos qui ont fait la une de nombreux médias. Or, déjà la simple photo du djihadiste qui s’apprête à tuer est traumatisante car elle force à imaginer l’horreur des secondes qui suivent. Au sein de notre psychisme, nous sommes alors amenés à créer ce geste, en pensée.

    Mais pire encore, ces images nous poussent à nous identifier à l’un des deux protagonistes : la victime ou son bourreau. Car ici, il n’est que deux places possibles. Pour mieux comprendre, il faut retourner à la photo d’Edward Adams du général vietnamien pointant son revolver sur la tempe d’un Viêt-Cong. Prise par un photographe, juste avant le coup de feu, cette image nous met en position de témoin, de tiers. La fascination n’est pas seule au rendez-vous, la révolte également ; l’envie de crier « Stop ! ». Et c’est bien ce qui se passa car l’image fut rapidement prise comme symbole d’une « sale guerre » à arrêter.

    Quand nous regardons un film, même le plus réaliste et cru (Homeland), nous savons qu’il s’agit d’une fiction, nous pouvons à tout moment nous dégager de la scène, nous interroger sur la réalisation, les truquages...

    Ici, la prise de vue et la très soigneuse mise en scène sont organisées par ceux qui transgressent. Le témoin, celui qui enregistre la scène, est également le bourreau et par ce dispositif, il place en situation similaire tant les médias qui diffusent que le public captivé. Nous sommes alors tous pris, malgré nous, dans l’acte criminel, et c’est bien ce que cherche l’assassin. Vouloir rendre tout un chacun complice, c’est le même mécanisme qui est à l’œuvre dans le viol de guerre (garder ou non l’enfant né de la transgression) ou l’obligation de mutiler ou tuer un proche.

    Qu’elles viennent de djihadistes, gangs, tueurs isolés (Luka Rocco Magnotta), nous pouvons nous attendre à une multiplication de ces images d’autant que l’assimilation de la position de tiers à celle du meurtrier est facilitée par les cameras de type GoPro (Mohamed Merah).

    Afin de refuser d’être assigné à cette place, nous invitons chacun à détourner le regard de ces mises à mort et les médias à diffuser, comme pour toute annonce mortuaire, des photos du défunt, vivant et paisible, confiant qu’un monde de culture est à même de lutter contre la barbarie.

    Vincent Magos, psychanalyste, responsable de la Coordination de l’aide aux victimes de maltraitances (Fédération Wallonie-Bruxelles)

  • Egyptian court seeks death sentence for 12 accused in policeman death
    http://english.al-akhbar.com/content/egyptian-court-seeks-death-sentence-12-accused-policeman-death

    An Egyptian court signaled on Wednesday it wanted death sentences for 12 defendants charged with killing a police officer and belonging to a terrorist group, when it referred the case to the country’s highest religious authority. The state news agency said only seven of the defendants were present in court when the judge read his ruling against those accused of killing Major General Nabil Farag last September when security forces arrested Islamist militants supportive of ousted President Mohammed Mursi. read more

    #Abdel_Fattah_al-Sisi #Egypt #Muslim_Brotherhood

  • #Egypt jails teacher for “insulting” the Muslim prophet
    http://english.al-akhbar.com/content/egypt-jails-teacher-insulting-muslim-prophet

    An Egyptian appeals court jailed a Christian teacher for six months after parents of her students accused her of evangelizing and insulting Islam, her lawyer said on Monday. The primary school teacher had appealed after a court in the southern city of Luxor fined her 100,000 Egyptian pounds (around $13,980 or 10,325 euros) after some parents filed a case against her. The prosecution, which also appealed the original sentence, had asked for a jail sentence. read more

    #blasphemy #mohammad

  • Hamas wary of improved Turkey-Israel ties - Al-Monitor: the Pulse of the Middle East
    http://www.al-monitor.com/pulse/originals/2014/05/turkey-israel-reconciliation-let-down-hamas-gaza.html

    Despite some advantages, circles in Hamas do not hide their disappointment regarding Israeli reconciliation with Turkey, since they consider Erdogan to be an ideological ally. The organizational bases of Hamas previously relayed their impressions to Al-Monitor, describing Erdogan as “the Caliph of Islam, the ruler who delivered Israel a blow and the one who took vengeance for the killing of Muslims in Syria and Egypt.” To them, normalizing relations with Israel is not in line with these religious descriptions. This would reduce Erdogan’s status as a Muslim leader to a mere political ruler who puts the interests of his people first, as noted by another Hamas official.

    Read more: http://www.al-monitor.com/pulse/originals/2014/05/turkey-israel-reconciliation-let-down-hamas-gaza.html#ixzz32M5gMHaE

  • Les religieuses de Maaloula enfin libres - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/857971/les-religieuses-de-maaloula-enfin-libres.html

    Les nonnes de nationalité libanaise et syrienne avaient été enlevées début décembre par des hommes armés en Syrie.

    C’est une idée de Nidal : grand concours d’euphémismes pour les ravisseurs des bonnes soeurs.

    Ci-dessus, L’orient-Le Jour mais France 24 n’est pas mauvaise non plus : « Douze religieuses, enlevées dans leur couvent de Maaloula, près de Damas en Syrie, il y a plus de trois mois, ont été libérées, a annoncé dimanche la télévision libanaise Al-Mayadeen.
    Selon une source de sécurité libanaise, le groupe de nonnes avait été transféré plus tôt dans la semaine dans la ville libanaise d’Arsal, située à proximité de la frontière syrienne. » (Le lien renvoie vers cette autre formulation : Enlevées en décembre 2013 par des hommes armés...)
    http://www.france24.com/fr/20140309-syrie-liban-captivite-rapt-kidnapping-religieuses-maaloula-libere

    Pas mieux en arabe sur la saoudienne Alarabiya : « des proteurs d’armes » واحتجز مسلحون 13 راهبة لبنانية وسورية، بالإضافة إلى 3 نساء يعملن في الدير الذي كان يعنى بالأطفال لمدة تقارب العام...

    Puisqu’on a négocié leur libération, on doit savoir avec qui en principe non ?

  • An Evening with #Canada’s #islamophobia Industry
    http://english.al-akhbar.com/blogs/thought-crime/evening-canada%E2%80%99s-islamophobia-industry

    Student flyers have a curious and entertaining culture about them: pinned, stapled, and taped to designated wall spaces. Each flyer vies for the attention of the quick passing, panicking, distracted student. In mid-October 2010 I – a quick-passing, panicking, distracted student – came across a conspicuously placed flyer in the midst of a few hundred others. Unlike the other flyers, this caught my attention due to the presence of the friendly, smiling and round face of Canada’s one-man Islamophobia industry: #Tarek_Fatah.

    Related Articles: Book Review: Islamophobia and the Politics of Empire American Muslims Stumble Through Stereotypes and Double Consciousness

    read (...)

    #Islam #Quran

  • Activists on all sides in Egypt feel the chill
    http://www.latimes.com/world/la-fg-egypt-crackdown-20131003,0,4640348.story

    These days. (...) the official dragnet extends far beyond the Brotherhood. Criticizing the army, the mere questioning of government policy, or expressing views that could be construed as sympathetic toward dead and detained Islamist “terrorists” has become a dangerous game.

    “It’s clear that we are witnessing a sort of exclusion against anyone who is voicing a concern against the current authority,” said Badr Shafai, a professor and political science researcher at Cairo University. “Anyone who criticizes the authority would be subjected to it.”

    #Egypte #Junte_militaire #dictature

  • François Burgat : « L’analogie entre fascisme et islamisme ne tient pas » • Brèves, Égypte, Frères musulman, Islamisme • Philosophie magazine

    http://www.philomag.com/lepoque/breves/francois-burgat-lanalogie-entre-fascisme-et-islamisme-ne-tient-pas-8209

    La justice égyptienne a officiellement interdit, lundi 23 septembre, toutes les « activités » des Frères musulmans et ordonné la confiscation des biens de la confrérie. L’occasion de revenir sur l’origine de ce mouvement, sa nature idéologique et les conséquences de sa répression avec François Burgat, spécialiste de l’Islam.

    #islam

    • @lieuxcommuns : je ne m’explique pas votre détermination à prouver par tous les moyens que les musulmans sont le péril majeur de l’humanité. Votre cheval de bataille c’est de dire que la gauche est trop complaisante avec les musulmans, que les musulmans sont porteurs intrinsèques du virus de l’islamisme, que si on continue comme ça les musulmans vont coloniser la planète et imposer leur vision totalitaire, c’est ça ? Qu’est-ce qui anime votre engagement politique, quels sont vos objectifs, et pourquoi pensez-vous que votre approche est la route à suivre absolument ?

      Pour ma part, même si je pense être lucide sur les aspects abjects du point de vue moral des discours islamistes, et de leurs impacts sur la population (femmes, homosexuels en particulier) je ne partage pas votre vision sur l’imminence du péril tel que vous les annoncez, en tous cas en France.
      Quand les musulmans auront un réelle représentation dans les instances démocratiques et économiques de ce pays, on pourra éventuellement en reparler, mais pour le moment, ils sont plus du côté des dominés que des dominants..

  • Blessés, arrêtés et affrontements dans le camp de Jénine
    http://www.palestine-info.cc/fr/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s7HjWQjRN1vyFWpZVE

    Le jeune homme palestinien, Islam Toubassi (20 ans) a été tué et plus de 20 citoyens palestiniens ont été touchés par des balles réelles et des bombes de gaz lacrymogène lors de violents affrontements qui ont éclaté ce matin entre les forces armées occupantes et les habitants du camp de Jénine. Les soldats israéliens ont également kidnappé deux citoyens palestiniens, en les embarquant vers une direction inconnue.

    Des sources locales ont déclaré que plus de 15 blindés militaires israéliens ont pris d’assaut le camp et ont arrêté deux jeunes hommes palestiniens, après avoir blessé l’un d’entre eux.

    “““““““““““““““““““““““““““““““
    Jenin man killed in ’cold blood’, family says
    http://www.maannews.net/eng/ViewDetails.aspx?ID=630697

    (...) Al-Tubasi’s brother, Ibrahim, told Ma’an that there was an explosion at the family home at around 6 a.m.

    “I was sleeping on the second floor. Our house is a three-story building. I was surprised when I saw Israeli undercover forces, dressed in black, raiding the second floor. They assaulted me, and asked me my first name. When I told them my name is Ibrahim, they held me inside the bathroom on the second floor. They assaulted my mother who was also on the second floor,” Ibrahim told Ma’an.

    Another brother, Mustafa, said that after Israeli forces shot Islam in the leg they forced him to go to the roof to identity him. The soldiers then dragged Islam’s body downstairs and Mustafa says he heard several more gunshots.

    “I am sure that Islam was shot dead before he was transferred to hospital via military ambulance,” he added.

    Kamal al-Tubasi said that Israeli forces shot Islam in the leg as he lay in bed, before dragging him downstairs and executing him.

    Witnesses in the camp confirmed that they saw Israeli special units enter the building and go onto the roof, where Islam was sleeping.

    #Palestine #Jenin

  • Enquête ouverte sur la fille du président ouzbek
    http://www.lemonde.fr/international/article/2013/08/02/enquete-ouverte-sur-la-fille-du-president-ouzbek_3456899_3210.html

    Un juge parisien a été désigné pour enquêter sur des faits de blanchiment visant notamment Gulnara Karimova, la fille du président de l’Ouzbékistan, Islam Karimov, a-t-on appris vendredi de source judiciaire, confirmant des informations de Nice Matin et Rue 89.
    Une information judiciaire a été ouverte contre X le 14 février pour « blanchiment en bande organisée » et « corruption d’agent étranger ». Elle a été confiée au juge Serge Tournaire, du pôle financier de Paris, a précisé cette source.
    (…)
    Selon Nice Matin, c’est l’insistance de Gulnara Karimova à faire un retrait de 600 millions de francs suisses qui aurait mis la puce à l’oreille des autorités suisses en 2012.

    Le quotidien cite un câble diplomatique publié par WikiLeaks en 2010 de diplomates américains, décrivant Gulnara Karimova comme une « baronne du vol » et le personnage public « le plus haï d’Ouzbékistan ». Selon eux, la jeune femme aurait extorqué des millions de dollars à des entrepreneurs ouzbeks et à des investisseurs étrangers.

    Devant tant de méchanceté, le ciel est silencieux (Небо молчит)
    (Googoosha et Gégé)…
    http://www.youtube.com/watch?v=BRJvekJ30KE

    Le ciel est silencieux, pas de stars, juste un vide,
    Le ciel est silencieux, vous êtes loin, je suis seul ici.
    Mais pourquoi, la vie nous met une énigme, n’essayez pas de deviner,
    Ne laissez pas - c’est tout chance.

    (merci gg:translate)

    Si tu es fan, tu peux aller voir son site (ça en jette)
    http://realgoogoosha.com

    • Gulnora Karimova - Wikipédia
      http://fr.wikipedia.org/wiki/Gulnora_Karimova

      Femme d’affaires, elle possède une fortune estimée à un milliard d’euros. Elle a accumulé sa fortune en investissant dans des domaines variés, profitant notamment de son lien de parenté avec le président ouzbek lors des privatisations qui ont suivi la chute de l’URSS. Ses investissements vont des bijouteries au coton, en passant par les télécommunications (actionnaire majoritaire de Uzdunrobita, l’opérateur de téléphonie ouzbek), les hydrocarbures (notamment l’exploitant ouzbek de gaz qu’elle a revendu à Gazprom), les night-clubs de Tachkent, les hôtels, la grande distribution, l’or, l’immobilier (à Moscou et en Europe), les stations thermales, ou encore les banques (aux Émirats arabes unis). Elle domine aussi l’économie de son pays en étant présidente du syndicat patronal ouzbek.