person:italo calvino

  • Oudropo, l’Ouvroir de droit potentiel, lance son nouveau site
    http://www.precisement.org/blog/Oudropo-l-Ouvroir-de-droit-potentiel-lance-son-nouveau-site.html

    Il y avait déjà l’Oulipo, l’Ouvroir de littérature potentielle, fondé notamment par Raymond Queneau et qui compta entre autres Italo Calvino et Marcel Duchamp parmi ses membres. L’Oulipo est un club discret pratiquant des sortes d’exercices de style mêlant littérature, mathématiques et un humour involontaire. Involontaire car les membres de l’Oulipo pratiquent en fait des recherches très sérieuses, aussi ésotériques puissent-elles paraître au grand public. (...)

  • Dialectique du monstre. Enquête sur Opicino de Canistris

    http://mappemonde.mgm.fr/num45/librairie/lib15101.html

    via Françoise Bahoken sur Twitter

    Fonctionnaire de rang intermédiaire dans l’administration pontificale à Avignon, Opicinus de Canistris, né à Pavie en 1296 et mort en Avignon vers 1353, est l’auteur d’une œuvre textuelle et (carto)graphique très intrigante. Le clerc a disposé sur des papiers ou parchemins grand format des textes en latin autobiographiques, religieux et ecclésiologiques, des schémas symboliques ou figuratifs – personnages, saints, monstres, animaux réels ou mythiques – qu’il a superposé à des cartes extraordinaires, dressées selon les méthodes de la cartographie marine et qui font apparaître de saisissantes figures anthropomorphes aux motifs parfois explicitement sexuels. L’étrangeté de ce travail a attiré la curiosité des historiens de l’art, des artistes et des psychiatres, moins celle des cartographes ou des géographes. Opicinus n’apparaît dans aucune histoire de la cartographie (hormis une note dans l’histoire de la cartographie de Harley et Woodward). Christian Jacob ne le mentionne pas dans sa somme L’Empire des Cartes. La fameuse exposition Cartes et figures de la terre à Beaubourg en 1980 présenta pourtant au grand public une de ses cartes, « cas extraordinaire d’"art brut" et de folie cartographique » selon le visiteur Italo Calvino.

    #littérature #cartographie

  • Gymnastique poétique sur les stations du métro parisien | Big Browser
    http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2013/04/30/anagramme-gymnastique-poetique-sur-les-stations-du-metro-par
    Génial ! :)

    L’auteur de cet exercice aussi malin que laborieux se nomme Gilles Esposito-Farèse, est chercheur en physique théorique au CNRS et grand amateur de l’OuLiPo – ce mouvement littéraire ("Ouvroir de littérature potentielle") fondé par Raymond Queneau et François Le Lionnais, avec des écrivains comme Georges Perec, Italo Calvino et Marcel Duchamp. Il se définit comme un « atelier » fabriquant « de la littérature en quantité illimitée », « en inventant des contraintes. Des contraintes nouvelles et anciennes, difficiles et moins diiffficiles et trop diiffiiciiiles. » "Et un AUTEUR oulipien, c’est quoi ? C’est ’un rat qui construit lui-même le labyrinthe dont il se propose de sortir’. Un labyrinthe de quoi ? De mots, de sons, de phrases, de paragraphes, de chapitres, de livres, de bibliothèques, de prose, de poésie, et tout ça...", poursuit le texte de présentation. On comprend mieux, dès lors, que concocter ces petits énoncés poétiques en se bornant à déplacer les lettres de centaines de noms de station ait pu stimuler la créativité du chercheur.

    Dommage, la typo laisse à désirer


    accessible ici
    http://www.gef.free.fr/metro.html
    #métro #cartographie #poésie

    • Fini les cocktails Malakoff, les idées de Marx, J’Dormoy
      Tu rames Buttes alors Chaumont plutôt qu’faire Levallois
      Ou L’volontaire, pour l’Ecole Militaire y’a maldonne
      Plutôt crever qu’donner sa Sèvres à Babylone.
      Ca s’Passy, ça t’Férino Plassy
      Tu vois une Belle Porte quand Jacques le Bonsergent Gare sa Bagnolet d’vant ma
      Porte d’Orléans... merdeur, un flic Ternes sans odeur
      Raconte un Monceau d’Clichy que tout le monde connaît Pasteur.
      On s’en bat Marcel on a l’Bérault les Billancourt-celles
      Qui font les Iéna, les cartons d’Vavin souhaitent la Bienvenüe à
      Montparnasse, faut qu’j’vide mes Bourse Rue de la Pompe
      Mon Piquet dans ta Motte Montgallet dans tes trompes
      Ta Châtelet, pourrie sent la Poissonnière
      C’est d’la Charenton, c’est pas du Luxembourg, Fille du calvaire !
      J’ai attrapé d’l’Exelmans, c’est Denfert
      J’prends l’Chemin Vert au lieu Trocadéro à Blanche j’respire le Bel-Air
      Change de commerce, t’ont Clignancourt dans ta Cité,
      Pour Wagram de hashich Parmentier, pour cacher le Havre,
      Pour Caumartin, monter jusqu’aux Champs-Elysées
      Pour Comatec sur la grande arche de La Défonce

      Alors laisse-toi Bercy par le rythme saccadé
      Ma musique s’est perdue dans les couloirs
      T’es sur l’bon rail en Dupleix du Quai de la Rapée,
      Odéon joue nos vies, c’est Saint-Lazare...

      Laisse-toi Bercy...
      Hey, oh, quoi, hein ?

      Ramène pas ton Kléber, me cherche pas les Tuileries
      Joue pas les Raspail à c’petit jeu Gabriel Péri.
      Tu dis qu’t’es Foch, t’as pas Saint-Cloud,
      Mon Neuilly, ça s’voit sur ta gueule que tu Porte le Maillot d’Auteuil.
      Me fais pas Gobelins Censier d’la Dauben(Bâ)ton
      Comme des Picpus-ckets on va t’Barbès tes Louis Blanc
      Choisy-le-roi moi j’Bourg-la-Reine, Port Royal
      T’as voulu la Couronnes ? Maintenant tu peux toujours tracer à Varenne, Charonne !
      Voltaire part sous la Guillotine
      On t’retrouvera à Bastille pas le temps de t’exiler à Argentine.
      Pantin ! J’vais t’Dugommier t’emBrochant à La Fourche Hoche la teuté
      Au Saint-Sulplice c’est un Crimée Sentier, oui on sait c’que tu Vaugirard-ment vu Pyrénées-rgumène
      T’es condamné à errer dans l’Marais et faire la drag-Rennes.
      T’auras beau mettre la Réaumur-Sébastopol
      Tu t’feras prendre à l’Anvers à la station anus par Saint-Paul
      Abbesses le froc Gambetta !
      Il te met son Jourdain son Ménilmontant c’est Duroc
      Tout droit dans l’Haussmann t’as l’Daumesnil la Clichy tu gémis
      T’es Invalides t’as l’trou de Balard en fer, Mai(s j’)rie d’Issy
      Va t’faire Masséna par Edgar le Quinet
      Faut qu’on t’Opéra, trop tard t’es Saint-Maur et j’Porte des Lilas,
      Sur ton Corvisart, direction Père Lachaise
      Sablons le Champerret, criant au nom d’la Ligne 13

      Java, le métro.