person:jabhat al-nosra

  • Résistance féminine à Idleb : itinéraire d’une activiste
    https://vacarme.org/article3092.html

    Ce texte donne la parole à Dina, une jeune femme syrienne originaire de la ville d’Idleb. Cette ville moyenne du nord de la Syrie, à soixante kilomètres d’Alep, a alternativement été contrôlée par le régime et par les forces d’opposition, avant de passer sous le contrôle du Jabhat al-Nosra (« Front de la victoire »), groupe de combattants jihadistes qui constitue l’une des composantes islamistes de l’opposition armée en Syrie.

    Nous nous sommes rencontrées à plusieurs reprises entre la libération d’Idleb en mars 2015 et novembre 2017. Dina a été forcée de quitter sa ville lorsqu’al-Nosra a découvert qu’elle dispensait des formations à des femmes et des enfants sur leurs droits politiques et civiques. Elle vit désormais en exil à la frontière turco-syrienne et attend avec impatience la chute d’al-Nosra pour pouvoir rentrer chez elle.

    #Syrie #révolution_syrienne #printemps_arabe #féminisme #al-Nostra #jihadisme

  • Résistance féminine à Idleb : itinéraire d’une activiste
    https://vacarme.org/article3092.html

    Ce texte donne la parole à Dina, une jeune femme syrienne originaire de la ville d’Idleb. Cette ville moyenne du nord de la Syrie, à soixante kilomètres d’Alep, a alternativement été contrôlée par le régime et par les forces d’opposition, avant de passer sous le contrôle du Jabhat al-Nosra (« Front de la victoire »), groupe de combattants jihadistes qui constitue l’une des composantes islamistes de l’opposition armée en Syrie. Nous nous sommes rencontrées à plusieurs reprises entre la libération d’Idleb en mars 2015 et novembre 2017. Dina a été forcée de quitter sa ville lorsqu’al-Nosra a découvert qu’elle dispensait des formations à des femmes et des enfants sur leurs droits politiques et civiques. Elle vit désormais en exil à la frontière turco-syrienne et attend avec impatience la chute d’al-Nosra pour pouvoir rentrer chez elle.

    #Féminisme, #Guerre, #Syrie

  • Résistance féminine à Idleb : itinéraire d’une activiste
    https://vacarme.org/article3092.html

    Ce texte donne la parole à Dina, une jeune femme syrienne originaire de la ville d’Idleb. Cette ville moyenne du nord de la Syrie, à soixante kilomètres d’Alep, a alternativement été contrôlée par le régime et par les forces d’opposition, avant de passer sous le contrôle du Jabhat al-Nosra (« Front de la victoire »), groupe de combattants jihadistes qui constitue l’une des composantes islamistes de l’opposition armée en Syrie. Nous nous sommes rencontrées à plusieurs reprises entre la libération d’Idleb en mars 2015 et novembre 2017. Dina a été forcée de quitter sa ville lorsqu’al-Nosra a découvert qu’elle dispensait des formations à des femmes et des enfants sur leurs droits politiques et civiques. Elle vit désormais en exil à la frontière turco-syrienne et attend avec impatience la chute d’al-Nosra pour pouvoir rentrer chez elle.

    #Féminisme, #Guerre, #Syrie

  • À l’intérieur du château de cartes de la Maison de Saoud - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2017/08/a-l-interieur-du-chateau-de-cartes-de-la-maison-de-saoud.html

    PAR WILL SUMMER le 25 JUIN 2017 • ( 1 )

    Image Sputnik/Mikhaïl Voskrenenskiy
    Par Pepe Escobar, le 24 juin 2017

    Alors que les observateurs géopolitiques avaient parié sur un changement de régime au Qatar – orchestré par une Maison de Saoud aux abois – ledit changement de régime se produisit en fait à Riyad, orchestré par le Prince Guerrier, Destructeur du Yémen et Blocus du Qatar, Mohammad ben Salman (MBS).

    Considérant la nature impénétrable de cette oligarchie familiale du pétrodollar désertique s’affichant telle une nation, il incombe aux quelques étrangers bénéficiant d’un accès direct de donner un sens à ce tout nouveau Game of Thrones d’Arabie. Cela n’aide pas non plus que la « largesse » des lobbies saoudiens – et émiratis – à Washington réduise presque tous les think-tanks et informateurs en vue à la flagornerie la plus abjecte.

    Une source de premier plan sur le Moyen-Orient proche de la Maison de Saoud, et dissident de facto du consensus en cours dans le Beltway, ne mâche pas ses mots ; « la CIA est très mécontente du renvoi de [l’ancien Prince Héritier] Mohammad ben Nayef. Mohammad ben Salman est vu comme un promoteur du terrorisme. En avril 2014, la totalité des familles royales des Émirats Arabes Unis (EAU) et de l’Arabie Saoudite devaient être déchues du pouvoir par les USA, à cause du terrorisme. Un compromis fut atteint, selon lequel Nayef prendrait les rênes du Royaume afin d’empêcher cela. »

    Avant le coup à Riyad, un récit insistant circulait dans certains cercles géopolitiques moyen-orientaux bien précis, selon lequel les renseignements US avaient « indirectement » empêché un autre coup d’état visant le jeune Émir du Qatar, le Sheikh Tamim al-Thani, orchestré par Mohammad ben Zayed, Prince Héritier d’Abou Dhabi avec le concours de l’armée de mercenaires Blackwater/Academi d’Eric Prince aux EAU. Zayed, et c’est essentiel, se trouve être le mentor de MBS.

    Notre source clarifie, « MBS échoue partout. Le Yémen, la Syrie, le Qatar, l’Irak, etc., sont tous des échecs de MBS. La Chine est également fâchée contre lui car il a attisé les troubles au Xinjiang. La Russie ne peut être heureuse du fait que MBA était, et est toujours, derrière les prix dégonflés du pétrole. Qui sont ses alliés ? Il n’en a qu’un et c’est son père, qui n’en a guère la compétence. » Le Roi Salman est quasiment infirme, pour cause de démence sénile.

    La source est formelle, « il est grandement possible que la CIA agisse contre la monarchie en Arabie Saoudite. » Cela hisserait la guerre entre le Président Trump et certains secteurs particuliers de l’état profond US à un niveau d’une toute autre envergure.

    Et pour assaisonner davantage le mélange, il y a le facteur Jared d’Arabie. Impossible qu’un acteur sérieux, proche de ces événements, confirme quoi que ce soit à propos du coup (avorté) au Qatar. Mais si cette tentative de coup d’état a réellement eu lieu et qu’elle a été réprimée, Jared Kushner a pu en avoir vent eu égard à ses relations.

    Selon la source, « Jared Kushner est essentiellement en faillite au 666 5ème Avenue, et il a besoin du soutien financier saoudien. Il fait donc tout ce que veulent les Saoudiens. Le 666 5ème Avenue est dans un état financier si mauvais que même son beau-père est incapable de l’en dépêtrer. »

    Opération Arrogance du Désert

    Cette piste complexe d’événements corrobore bien le fameux mémo’ de décembre 2015 de la BND – les renseignements allemands – selon lequel la Maison de Saoud a assumé une « politique d’intervention impulsive » avec MBS, alors Ministre de la Défense et Vice-Prince Héritier, un « joueur », provoquant immanquablement de nombreux troubles.

    Le mémo’ de la BND détaillait comment la Maison de Saoud avait, en Syrie, financé l’Armée de Conquête – grosso-modo un recyclage de Jabhat al-Nosra, alias al-Qaeda en Syrie – ainsi que l’organisation Ahrar al-Sham, une sœur idéologique. Traduction ; la Maison de Saoud est complice du terrorisme salafiste/djihadiste, en le finançant et en l’armant. Cela provient d’un régime qui accuse désormais le Qatar des mêmes crimes (le Qatar a soutenu des organisations différentes).

    Au Yémen, Le BND s’inquiétait que la guerre de MBS contre les Houthis et l’Armée du Yémen ne bénéficiait qu’à al-Qaeda dans la Péninsule Arabique (AQPA). Maintenant, la guerre de MBS – conduite avec des armes étasuniennes et britanniques – a également provoqué une atroce catastrophe humanitaire.

    Comment un crétin arrogant, négligé et imbu tel que MBS en est-il venu si près de mettre le feu à toute l’Asie du Sud-Ouest ? Et pas seulement l’Asie du Sud-Ouest ; des vagues de désarroi se répandent à travers les cercles d’investisseurs occidentaux, comme quoi MBS est tellement imprévisible que ses actes vont démolir des comptes-retraite dans tous les secteurs.

    Il convient de dresser une toile de fond. Ce que nous avons aujourd’hui, c’est le Troisième Royaume saoudien – fondé en 1902 par ibn Saoud, et qui conserve la même alliance néfaste avec des écclésiastiques wahhabites troglodytes. Ibn Saoud ne régnait que sur le Najd pour commencer ; puis, en 1913, il annexa l’Arabie orientale chiite (c’est là que se trouve le pétrole) et jusqu’en 1926 le Hedjaz, sur la côte de la Mer Rouge. Le Royaume « uni » d’Arabie Saoudite ne fut proclamé qu’en 1932.

    Ibn Saoud mourut en 1953. La plus influente des épouses de son harem était sans doute Hassa al-Sudairi. Ils ont eu 7 fils. Le Roi Salman (sénile), Nayef et MBS sont tous des Sudairis. MBS est le premier des petits-fils d’Ibn Saoud en ordre d’accession au trône.

    De nombreux autres princes sont plus compétents que MBS. Nayef, qui a passé beaucoup de temps au Ministère de l’Intérieur, était le tsar saoudien de l’anti-terrorisme (et donc un chouchou de la CIA). Il y a Mitab ben Abdullah, Ministre de la Garde Nationale d’Arabie Saoudite ; le notoire Prince Turki, ancien patron du renseignement, ancien ambassadeur aux USA et ancien meilleur pote d’Oussama ben Laden ; et Khaled ben Faisal, Gouverneur de La Mecque et ancien Ministre de l’Éducation.

    MBS a tout parié sur sa « Vision 2030 » – qui en théorie pourrait propulser l’économie saoudienne au-delà de la monoculture pétrolière, mais implique un aggiornamento politique virtuellement impossible ; après tout, le château de cartes de la Maison de Saoud est irréformable. Prenez la liste risible des 13 exigences désormais imposées au Qatar – c’est le boulot de MBS – comprenant l’excommunication belliqueuse de l’Iran et la fermeture d’al-Jazeera.

    Pas étonnant que chaque acteur géopolitique majeur imagine désormais des scénarios de guerre – malgré le fait que seule l’Allemagne ait vu ses inquiétudes enregistrées. Le Qatar a le statut d’observateur à l’OTAN. Doha est formelle ; elle ne pliera pas face aux exigences saoudiennes. Et maintenant… MBS – le « dirigeant » le plus dangereux dans la géopolitique actuelle – perdra-t-il la face, ou déclenchera-t-il encore une autre guerre insensée et ingagnable, allant cette fois-ci jusqu’à faire se convulser le monde ?

    Source : https://sputniknews.com/columnists/201706241054941082-saudi-house-of-cards-inside-story

    https://globalepresse.net

  • Attaques terroristes à Paris – qui en profite ?
    Par Pepe Escobar. Article publié dans AsiaTimesOnline, le 17 novembre 2015 traduit par Par Jean-François Goulon
    http://blogs.mediapart.fr/blog/jean-francois-goulon/181115/attaques-terroristes-paris-qui-en-profite

    Jusqu’à ce très sinistre jour où les « soldats du Califat » ont frappé « la capitale de l’abomination et des perversions » – formule de l’EIIL/EI/Daech pour ses attaques contre Paris – le Président français François Hollande et son insupportable poseur de ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, étaient catégoriques : Assad doit partir.

    Pour l’Elysée, Assad équivaut Daech.

    Pour prendre la mesure de l’incohérence de l’administration de François Hollande, aucun de ses conseillers formés à l’ENA ne lui a dit qu’il était encore plus à côté de ses pompes que d’habitude.

    La Russie et l’Iran ont prouvé qu’ils avaient raison avec les actions du « 4+1 » (Russie, Syrie, Iran, Irak, plus le Hezbollah) sur le terrain et dans les airs, combattant toutes les déclinaisons du djihadisme salafiste, « modérées » ou autres.

    Et même l’administration Obama – après de multiples réunions entre le Secrétaire John Kerry et le Ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov – corrige son approche. Cela a culminé avec ces 35 minutes chargées de sens où Obama et Poutine se sont rencontrés, dimanche, en tête-à-tête autour d’une table à l’écart, lors du G20 d’Antalya.

    Devinez qui est resté aligné sur Hollande jusqu’à la dernière minute tragique : la matrice idéologique de toutes les variantes du djihadisme salafiste, l’Arabie Saoudite wahhabite et les laquais du Golfe. La « récompense » de la part du gouvernement français : plein de juteux contrats d’armement. ICI se trouve une liste partielle, en plus de l’armement irréductible par la France des « rebelles modérés ».

    Voici donc comment la France « socialiste » – le pire des gros-mots à Washington – livre sa propre GMCT (Guerre mondiale contre la terreur) : en faisant pleuvoir des Rafales sur Doha [la capitale du Qatar], facilitateur de « rebelle modéré », et avec Riyad [la capitale de l’Arabie Saoudite] qui arme les djihadistes salafistes, ses meilleurs clients. Les affaires, comme on peut s’y attendre, fleurissent.

    Il a fallu un carnage sans précédent à Paris pour que Hollande, Fabius et le Premier ministre Valls sortent de leur torpeur et s’aperçoivent dans quel sens soufflait le vent – mortel. Désormais, c’est la « guerre ». Elle est « sans merci ». Et elle est contre l’EIIL/EI/Daech.

    Déjà à Vienne, samedi, Lavrov et Kerry – secondé par les laquais habituels, dont certains avec réticence – se sont finalement mis d’accord pour désigner Jabhat al-Nosra, alias al-Qaïda en Syrie [le Front al-Nosra], comme terroristes, et non comme « rebelles modérés ».

    Et pourtant, peu se souviendront à l’Ouest du poseur Fabius faisant l’éloge d’al-Nosra, il y a tout juste quelques semaines : « Ils font un bon boulot » en Syrie.

    Hollande, immédiatement après l’inauguration de la version française de la « guerre contre la terre entière » déclarée par Bush en 2001, a bombardé Rakka, la capitale du faux « Califat ». Fabius, à Antalya, a défendu cette décision comme étant « politique » : la France se devait d’être « présente et active » à la suite des massacres de Paris.

    « Active » devrait être interprété, au mieux, comme « auparavant réservée ». Mais, « politique » ? Pas vraiment ; plutôt à la limite illégale. L’EIIL/EI/Daech n’est pas un Etat – autant qu’ils se définissent eux-mêmes comme étant un « Califat ». A supposer que la loi internationale s’applique toujours, le droit de « légitime défense » invoqué par la France est illégal. Sans mentionner le fait que Paris n’a pas été invité par Damas à frapper à l’intérieur du territoire syrien, contrairement à la force arienne russe.

    Finalement tiré de son coma, le gouvernement français devait frapper Rakka, parce que, après tout, le monde entier l’observe. Des assauts coordonnés de la police ont fait irruption dans toute la France, de Toulouse à Grenoble et à Calais. L’unique porte-avions à propulsion nucléaire de la France – et pire catastrophe (navale) de l’Europe – le Charles de Gaulle, quittera Toulon jeudi pour le Golfe Persique. Hollande a fièrement fait l’éloge de cette mission : cela « accroît la puissance de feu de Paris ».

    De la torpeur à la détermination… Mais pourquoi seulement maintenant ? (...)

  • مقالة خطيرة للنحاس مسؤول “احرار الشام” الاسلامية في “الواشنطن بوست” يعكس انقلابا في الاستراتيجية الامريكية لاسقاط النظام السوري.. والحرب على “الدولة الاسلامية”.. التحالف الثلاثي التركي السعودي القطري يستعد لاقامة “امارة حلب” .. ومنطقة الحظر الجوي.. وهذه هي قراءتنا المختلفة | رأي اليوم
    http://www.raialyoum.com/?p=286224

    Dans son édito ABA souligne l’importance d’un article publié par le Washington Post. Il s’agit d’une tribune (http://www.washingtonpost.com/opinions/the-deadly-consequences-of-mislabeling-syrias-revolutionaries/2015/07/10/6dec139e-266e-11e5-aae2-6c4f59b050aa_story.html) ouverte à Labib al-Nahhas, responsable des relations extérieures de Ahrar al-Sham, une organisation très proche d’Al-Qaïda. Son auteur y explique que Washington, en s’entêtant à ne soutenir des que groupes armés modérés, a permis l’accumulation de malheurs de connaît la Syrie (et n’a pas fait tomber Bachar al-Assad). Il suggère donc aux USA de soutenir franchement son propre groupe, car seule une force sunnite locale (a homegrown Sunni alternative) pourra défaire l’Etat islamique, en même temps que faire tomber le régime actuel.

    Pour ABA, l’accueil de cette tribune dans le WP est déjà un signe important. A ses yeux, cela s’inscrit dans une logique déjà visible avec l’entretien d’Al-Jolani (Jabhat al-Nosra) sur al-Jazeera, et un deal possible, où la Turquie commence à s’en prendre plus sérieusement aux militants de l’EI sur son territoire, contre un soutien, de plus en plus ouvert, des USA aux groupes qu’elle soutient (Ahrar al-Sham et Jabhat al-Nosra), ainsi que le Qatar et l’Arabie saoudite, et qui ont fait la preuve de leur efficacité dans les combats d’Idlib en particulier. Pour lui, c’est la réponse à l’initiative russe suggérant (à la stupéfaction générale) une alliance entre Syriens, Saoudiens, Jordaniens et Turcs (http://seenthis.net/messages/385675).

    #EI #syrie #a-Nahhas (oui, pas terrible les tags !)

  • وقف الجيش السوري الحر تعاونه مع جبهة “النصرة” وابعاد مقاتليها من معبر “نصيب” الاردني تطور مفاجيء قد يدفعها للتقارب مع “الدولة الاسلامية”.. ويكرس وجودها على قائمة “الارهاب” الامريكية ويمهد لمواجهات عسكرية في المستقبل.. وهذه اسبابنا | رأي اليوم
    http://www.raialyoum.com/?p=244437

    Un article important, et bon courage pour les "spécialistes de la révolution syrienne"...

    Apparemment, ce qui reste de l’Armée libre syrienne (opposition, bien entendu, en principe laïque et tout) refuse toute coopération/compromis avec le Jabhat al-Nosra, lequel refuse obstinément de se démarquer d’Al-Qaïda, ce qui lui ouvrirait pourtant la porte à de généreux subsides qataris et saoudiens (en fait, il les a quand même à mon avis !)

    Pour que les choses soient plus compliquées, ces événements se passent alors que l’Armée libre (ou ce qu’il en reste) tient un poste frontière important avec la Jordanie, laquelle refuse de rouvrir ledit poste tant que les gens de Jabhat al-Nosra y sont.

    Pour l’auteur de l’article, cette décision de l’armée libre annonce des combats entre "rebelles révolutionnaires", dans le sud en particulier, mais annonce surtout un rapprochement/fusion entre ledit Jabhat al-Nosra et l’Etat islamique (comme les derniers développements militaires, notamment à Yarmouk, le laissent deviner assez facilement).

    Cerise sur le gâteau, des experts militaires israéliens commencent à s’inquiéter de la présence des combattants du Jabhat al-Nosra à leurs frontières. C’est vrai qu’ils les connaissent bien (ils les soignent notamment dans leurs hôpitaux), mais certains pensent que des fanatiques peuvent parfois être un peu imprévisibles.

    #syrie #jabhat_al-nosra #armée_libre #yarmouk

  • عبدالله الأردن : ملك داعش | الأخبار
    http://www.al-akhbar.com/node/225627

    Article au vitriol (il devrait être en anglais assez vite) d’Tbrahim El-Amine dénonçant la politique jordanienne, en gros marionnette au service des réactionnaires locaux et étrangers, dénonçant le terrorisme d’Isis quand ils soutiennent celui du Jabhat al-Nosra.

    (On notera que la question d’icelui (!) est bien à l’ordre du jour dans la presse arabe.)

  • قيادي في النصرة : استشهاديان لبنانيان من الجبهة نفذا هجوم جبل محسن
    http://www.alquds.co.uk/?p=277621

    Jabhat al-Nosra affirme que ce sont deux de ses militants libanais qui ont effectué la dernière attaque suicide à Tripoli « dans un quartier peuplé majoritairement par des alaouites ».

    9 morts. Se souvenir des propos de Fabius sur Al-Nosra et son bon boulot (tout plein de référencements sur SeenThis, dont celui-ci : http://seenthis.net/messages/329275

  • فيجي : إطلاق جنود قوات حفظ السلام قريباً | الأخبار
    http://al-akhbar.com/node/215369

    Vous auriez pu l’oublier car vraiment personne n’en parle beaucoup. Les 45 soldats fidjiens des forces de l’ONU capturés par Jabhat al-Nosra sous les yeux et avec la complicité des Israéliens seront peut-être libérés. Probablement contre rançon et l’organisation souhaiterait aussi ne plus être sur la liste des « organisations terroristes ».

  • Syrie : la ville chrétienne de Maaloula aux mains des rebelles et des jihadistes d’al-Nosra | À La Une | L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/831990/syrie-la-ville-chretienne-de-maaloula-aux-mains-des-rebelles-et-des-j

    Syrie : la ville chrétienne de Maaloula aux mains des rebelles et des jihadistes d’al-Nosra

    Ville symbole pour les chrétiens d’Orient, Maaloula (50 kms au nord de Damas, assez près de l’autoroute Damas/Alep) fait déjà l’objet d’une bataille de communication. Les combats s’y déroulent depuis mercredi 4, avec des annonces de victoire tour à tour par les uns ou les autres. Al-Arabiyya, chaîne saoudienne très pro-rebelles, donne sa version des faits (http://www.alarabiya.net/ar/arab-and-world/syria/2013/09/08/%D8%A7%D9%84%D9%82%D8%B5%D8%A9-%D8%A7%D9%84%D9%83%D8%A7%D9%85%D9%84%D8%A9), expliquant en gros que les bombardements sont le fait de l’armée régulière, que les assaillants ont donné l’ordre de respecter les églises et de rassurer leurs « frères chrétiens ». Mieux, le régime a envoyer les fameux « chabbihas » déguisés en islamistes pour perpétrer des exactions qui seront ensuite mises sur le dos des combattants rebelles...

    Pas impossible qu’on en reparle...

  • Article de l’AFP du 5 décembre :
    http://actu.orange.fr/une/syrie-a-alep-les-jihadistes-montent-en-puissance-face-a-des-rebelles-dec

    De récentes manifestations à Alep s’en prenant clairement à l’Armée syrienne libre (ASL), qui avait pourtant conquis en juillet la moitié de la ville, ont montré sa perte d’influence, au profit des islamistes radicaux mieux armés et plus disciplinés, selon les habitants.
    Les islamistes, notamment ceux du Front jihadiste Al-Nosra, doivent paradoxalement leur notoriété d’abord à leur discrétion mais aussi à leur abnégation au combat.

    Petit oubli, Jabhat al-Nosra se revendique explicitement d’al-Qaïda...
    Il est vrai que ce rappel ferait tâche quand, par la bouche d’alépins interposés, on nous en fait la promotion :

    Al-Nosra est une organisation jihadiste dont on connaît peu de choses car ses hommes refusent de parler, tant aux journalistes qu’aux habitants.
    Inconnu avant le début de la révolte en Syrie en mars 2011, et accusé un temps d’être une émanation des renseignements syriens, ce Front a revendiqué la plupart des attentats suicide qui ont ensanglanté le pays, notamment à Alep, Damas et Deir Ezzor (est).
    Deux autres grands groupes jihadistes sont implantés en Syrie, Ghouraba al-Cham (les Etrangers de Damas), qui regroupe essentiellement des jihadistes turcs et venus des pays de l’ex-Union soviétique, et Ahrar al-Cham (Les hommes libres de Damas), composé en grande partie de combattants venus du Liban et d’Irak.
    Riches et bien armés
    Mais l’armement et l’argent font aussi la différence. « La plupart des combattants de l’ASL sont jeunes, certains sont même adolescents, ils portent des armes peu sophistiquées et sont chargés de tenir les points de contrôle », raconte Abdallah, qui habite la vieille ville.
    « En revanche, les combattants d’Al-Nosra sont plus vieux, ont des armes modernes et des gilets pare-balles et il est rare de les voir en faction », ajoute ce fonctionnaire de 32 ans.
    Les islamistes bénéficient de fonds bien plus importants que leurs alliés et rivaux, sans qu’on puisse en déterminer l’origine. « Les combattants d’Al-Nosra préparaient des festins avec de la viande grillée pour la rupture du jeûne du ramadan, alors que ceux de l’Armée libre devaient se contenter d’un sandwich », note-t-il encore.

    Ce n’est pas la première fois que l’on entend des journalistes ou des analystes occidentaux évoquer laudativement les qualités militaires supérieures des jihadistes pro-al-Qaïda en Syrie :
    http://seenthis.net/messages/81326