Sous la pression, l’Institut du monde arabe déprogramme une chanteuse sahraouie - RFI
▻http://www.rfi.fr/afrique/20190304-chanteuse-sahraouie-deprogrammee-institut-monde-arabe-aziza-brahim-maro
Selon une source bien informée, tout est parti d’un article paru le 29 janvier dernier sur un site marocain réputé proche du palais, le 360. Il s’émouvait de la programmation à l’Institut du monde arabe (IMA) d’#Aziza_Brahim, la qualifiant d’activiste du Front Polisario.
Dans la foulée, l’ambassade du Maroc à Paris appelle l’Institut pour demander des explications. L’IMA se justifie en expliquant que la chanteuse a toute sa place dans le cadre du festival Les Arabofolies, qui a pour thématiques les femmes et les résistances. Des explications qui ne convainquent pas les diplomates marocains en poste à Paris.
Ces derniers font alors pression sur les mécènes marocains qui financent régulièrement les projets de l’Institut, et qui finissent par menacer l’IMA de se désengager si le concert prévu initialement le 10 mars était maintenu.
Son président, Jack Lang, tente bien d’intervenir, en expliquant que la chanteuse n’est nullement une activiste du #Polisario mais seulement une artiste qui chante l’histoire de son peuple. Rien n’y fait : le président de l’institution cède finalement sous la pression. Résultat, le 7 février, l’Institut annonce que « pour une raison indépendante de la volonté de l’artiste », le concert est annulé.
Aziza Brahim - Lagi
▻https://www.youtube.com/watch?v=kG4OX8uQpI0
#musique #chanson #pression #diplomatie #Maroc #Sahara_occidental
]]>Anne Sylvestre : « “Là où j’ai peur, j’irai !”, cette devise m’a guidée », entretien avec Annick Cojean
▻https://www.lemonde.fr/la-matinale/article/2018/11/11/anne-sylvestre-la-ou-j-ai-peur-j-irai-cette-devise-m-a-guidee_5381944_486676
▻https://www.youtube.com/watch?v=pXIKl35aEdQ
Je ne serais pas arrivée là si... « Le Monde » interroge une personnalité en partant d’un moment décisif de son existence. Cette semaine, l’auteure-interpète confie toutes les remarques et humiliations qu’un nez jugé trop prononcé lui attira. Mais aussi toute la force que ces critiques lui donnèrent.
Ses Fabulettes ont marqué des générations d’enfants. Mais la chanteuse, auteure et compositrice Anne Sylvestre, qui a fêté en 2017 ses 60 ans de scène et écrit, pour les grands, plus de 400 chansons poétiques et subtiles, est assurément l’une des figures les plus marquantes de la chanson française. Elle continue d’écrire et de chanter les préoccupations de notre époque.
Je ne serais pas arrivée là si…
Si je n’avais pas eu ce nez !
Ce nez ? Je ne l’avais pas remarqué. Qu’a-t-il de particulier ?
Il n’est pas petit, comme la mode l’exigeait à l’époque où j’ai commencé à chanter, il y a soixante ans. Il était alors interdit d’avoir un grand nez et vous n’avez pas idée du nombre de fois où l’on m’a conseillé de le faire refaire, sans même penser que cela aurait pu altérer ma voix en modifiant les résonateurs. « Vous seriez tellement plus mignonne ! Pour faire des photos, ce serait tellement mieux ! » Ah lala ! ce que j’ai pu entendre ! Je débarquais dans ce milieu sans rien savoir. Juste l’envie de chanter avec ma guitare. Et c’est ce nez qui, de façon inouïe, devenait un obstacle.
Et vous vous êtes cabrée !
Bien sûr ! J’ai réagi. Arrêtez de me parler de mon nez ! Ça suffit ! Qu’est-ce qu’il a ? Je ne vais pas le changer ! Pas question de me modeler ! Alors on a dit que j’avais un sale caractère. Que j’étais insolente. Simplement parce que je savais ce que je voulais… et ne voulais pas. Je me souviens de deux attachés de presse dans ma première maison de disque qui ne savaient que faire de cette grande fille à cheveux longs, nez fort et jupe plissée. J’aurais préféré chanter en pantalon, mais on m’avait dit que cela ferait mauvais genre. Ils ont fait passer l’idée aux journalistes que j’avais décidément très mauvais caractère. Quand on ne rentre pas dans le cadre…
Vous l’avez ressenti comme une humiliation ?
Sur le moment, j’ai été très meurtrie. Vous imaginez ? Un soir, dans un cabaret où je me produisais, un homme a dit très fort à sa compagne, entre deux de mes chansons : « Avec un nez comme ça, elle pourrait jouer Cyrano. » J’ai fondu en larmes. Ce n’est qu’une anecdote. J’avais déjà un caractère assez bien trempé. Mais mon premier directeur artistique, Jacques Canetti, qui m’a donné la grande liberté de chanter ce que je voulais, m’avait lui-même dit, à l’audition : « Vous faites de belles chansons, mais vous ne serez jamais interprète. » Ce à quoi j’avais répondu : « C’est ce qu’on verra ! »
Au lieu d’être un frein, ce nez s’est donc révélé un moteur ?
Eh bien oui. « Ah ! vous n’aimez pas mon nez ? Eh bien, vous allez voir ! Et vous n’allez pas m’empêcher d’avancer ! » Mais ce nez est sans doute le symbole d’autre chose. D’une différence, sans doute. D’une détermination à toute épreuve. Et d’une belle insolence. Car c’en était une d’oser monter sur scène si jeune, sans se ranger aux directives des producteurs et maisons de disques, en prétendant chanter ses propres chansons. Il y avait très peu de femmes auteures-interprètes, vous savez.
Sur scène, dans vos premiers cabarets, étiez-vous à l’aise ?
Oh non ! J’étais terrifiée. Mes genoux flageolaient. Défendre ses propres textes, c’est exposer aux autres ses tripes et son cœur. Et, les premiers soirs, je pleurais après avoir chanté mes trois chansons en début de spectacle. Je courais m’enfermer aux toilettes, désespérée à l’idée de n’être pas à la hauteur de ceux qui chantaient après moi. Je me promettais de ne plus revenir. Et le lendemain j’étais pourtant là.
D’où venait la flamme ?
J’avais envie.
De quoi ?
De chanter devant les gens. J’avais trouvé le mode d’expression qui me convenait : l’écriture de chansons. Je ne voyais pas ce que j’aurais pu faire d’autre. Prof de latin et de littérature, puisque j’avais étudié les lettres ? Non, impossible. Ecrire des chansons était ce qui me plaisait, malgré la terreur d’affronter le public. J’ai retrouvé sur un de mes cahiers de l’époque cette phrase qui pourrait être une devise : « Là où j’ai peur, j’irai. » Tout est dit. Mais il y a eu un long décalage entre mon engagement dans ce métier et l’acceptation de l’idée que des gens puissent apprécier mes textes et m’aimer. Il m’a fallu des années pour l’admettre. Je n’y croyais pas.
Mais vous persistiez !
Oui. Et en 1973, alors que je chantais depuis quinze ans, que j’avais eu bien des ennuis avec des maisons de disques et que j’étais devenue productrice indépendante, j’ai écrit la chanson Me v’là. « Pour avoir mon âme et ma peau/Fallait messieurs-dames, se lever tôt/Oui j’ai la peau dure, je vais mon allure/Parfois je me hâte, mais jamais à quatre pattes/Me v’là, me v’là, me v’là. » Cela voulait dire : il va falloir compter avec moi ! Sur scène, j’en avais même durci les paroles : « Ils voulaient mon âme et ma peau, ils n’ont pas eu ma flamme les salauds… » J’avançais, malgré l’adversité. D’ailleurs j’avais une revanche à prendre.
▻https://www.youtube.com/watch?v=WcMUAeTYUUY
Sur cette enfance si singulière ?
Oui. Ma petite enfance fut heureuse et protégée. Mais après…
Votre père, Albert Beugras, un des bras droits de Jacques Doriot, fut un collaborationniste qui s’est enfui en Allemagne en 1944 avant d’être arrêté en 1946. Que saviez-vous pendant la guerre ?
J’avais 6 ans en 1940, 10 ans à la libération. C’est bien jeune ! Je savais que papa partait souvent le soir, et que maman pleurait. Mais un enfant ne cherche pas à explorer là où il se doute que ça fait mal. Et j’avais eu le temps d’aimer mon père avant qu’il ne disparaisse… Quand il est parti en Allemagne, une nuit, il a emmené mon frère Jean, qui avait 18 ans, parce qu’il avait peur qu’il paye pour lui. Nous, c’est-à-dire ma mère, ma petite sœur, mon autre frère, Paul, et moi, on est allés se cacher à Suresnes, dans le petit appartement de ma tante, abandonnant le nôtre et tout ce qu’il y avait dedans. Et puis on a appris que mon frère était mort dans un bombardement allié et que mon père était arrêté et emprisonné à Fresnes.
Qu’avez-vous su de son procès, en 1948 ?
Maman a voulu que j’y assiste. Et j’ai vu quelqu’un pointer mon père du doigt en disant : « Cet homme mérite la mort. Cent fois la mort. » A l’école, les élèves m’ont mise en quarantaine. Leurs parents leur ont interdit de me fréquenter. Alors, voyez-vous, dans cette histoire de nez – que j’ai d’ailleurs hérité de mon père – et cette volonté de revanche, il y a une résurgence de ce que j’ai pu éprouver à l’époque : « O.K., mon père est un traître. Mais je vous emmerde et je serai Prix d’excellence. » Et j’ai été Prix d’excellence.
Mais que compreniez-vous, à l’époque, de la situation ?
Je suis allée voir mon père en prison chaque semaine, pendant dix ans. Il écrivait des lettres. Mais je ne lui ai pas posé la moindre question. C’était déjà assez difficile… Je me souviens qu’un jour tous les enfants de notre quartier, à Suresnes, sont descendus au bois de Boulogne voir les soldats américains qui y avaient établi leur campement. Ils ont emmené la petite que j’étais alors. Tous les gosses étaient excités parce que les Américains distribuaient bonbons, chewing-gums, chocolats. Mais moi, j’ai refusé.
Pourquoi ?
Je n’y avais pas droit.
Vous aviez de vous-même intégré cette idée ?
Oui. J’avais grandi du mauvais côté. Et même le chagrin que j’éprouvais pour la perte de mon frère aîné, qui était mon dieu, semblait illégitime. Mais j’ai eu la chance d’être protégée de façon magnifique par des gens du quartier, comme par la directrice de mon école de dominicaines, qui était une sœur du Colonel Rémy, grand résistant, et qui elle-même avait été déportée.
Lorsque votre père est rentré, avez-vous pu avoir de vraies conversations ?
Non. Je n’ai pas davantage posé de questions. Je n’ai pas osé. Je commençais déjà à chanter et il est très vite venu me voir et me soutenir. D’ailleurs, un soir, au cabaret La Colombe, où m’avait introduite un copain de l’école de voile des Glénans, il a tout de suite bondi lorsque quelqu’un a fait une énième réflexion sur mon nez : « Il ne vous plaît pas, le nez de ma fille ? »
Mais dans le métier vous gardiez le secret de votre identité ?
Oui. C’était mon secret honteux. Et je vivais dans la crainte d’être démasquée. Quelle panique lorsque ma jeune sœur, Marie Chaix, a sorti un livre racontant son histoire en 1974 ! « Surtout ne dis pas que nous sommes sœurs », l’ai-je suppliée. Mais ça n’a bien sûr tenu qu’un temps. Et le moment de la révélation fut très très dur à encaisser. Ceux qui m’ont le plus soutenue furent mes amis juifs.
En 1994, c’est pourtant vous qui prenez la plume pour évoquer l’amour impossible entre « Roméo et Judith », séparés par l’histoire opposée de leurs familles, l’une bourreau et l’autre persécutée.
Je m’exprimais par la voix de Roméo : « J’ai souffert du mauvais côté/dans mon enfance dévastée (…) Sur moi la honte s’accumule/Le sang que je porte me brûle/Je ne peux me l’ôter du corps. » Bien sûr que l’histoire de ce père collabo me poursuit. Le sentiment de culpabilité ne s’efface pas ainsi. Un soir, lors d’un dîner, des amis juifs ont évoqué devant moi le grenier où ils s’étaient cachés, enfants, pendant l’Occupation. Je me suis sentie oppressée. Je suis vite rentrée chez moi. Il fallait que j’en parle. Je n’avais pas le choix. Et j’ai écrit Le P’tit Grenier. « Vous y grimpiez par une échelle/qu’on installait dans l’escalier/finis tous vos jeux de marelle/et vos parties de chat perché… » Le refrain était : « Moi, j’ai le cœur tout barbouillé quand vous parlez du p’tit grenier. » Vous n’imaginez pas la tension et l’émotion lorsque je l’ai chantée sur scène. C’était fou.
▻https://www.youtube.com/watch?v=lojY3aUSX7g
▻https://www.youtube.com/watch?v=IpvAlgP7hTU
Vous avez écrit plus de 400 chansons, abordé tous les thèmes, raconté des dizaines d’histoires. Quels étaient vos sujets principaux d’inspiration ?
La vie, les gens, l’amour, la maternité si essentielle pour moi, les tempêtes du cœur, la déshumanisation de la société, un mari parti à la guerre en Algérie, l’histoire d’amour tragique de Gabrielle Russier, les enfants qui nous pompent l’énergie, le désastre de l’Amoco-Cadiz, la beauté des cathédrales… J’ai beaucoup parlé de la situation des femmes parce que je connaissais bien le sujet. Et il y avait une sorte de désert puisque les paroliers étaient quasiment tous des hommes. J’ai eu l’instinct de combler le manque. Et puis cela me rendait furieuse de voir des vieux birbes parler par exemple du ventre des femmes ! C’est ainsi que j’ai écrit la chanson Non, tu n’as pas de nom sur le libre choix d’avorter ou pas.
▻https://www.youtube.com/watch?v=e2cN4Us0GVk
C’était audacieux. L’avortement était alors interdit.
Je n’ai jamais été inquiétée, ni même interrompue. Je la chantais sur scène les yeux fermés. Mais, bien sûr, la chanson ne passait pas à la radio. Gisèle Halimi, plus tard, demandera à ce qu’on la diffuse lorsqu’elle était interviewée sur le sujet.
Les mouvements féministes vous soutenaient-ils ?
Il y avait beaucoup de sympathie, mais je n’ai jamais fait partie de groupes ou de mouvements. Je n’aime pas les défilés ni les manifestations. Ce n’est pas pour moi. En Mai 68, je suis partie à la campagne avec mes filles. Mon histoire personnelle faisait que je ne me sentais aucun droit de m’engager politiquement. Encore aujourd’hui je ressens un malaise lorsqu’on me demande de signer une pétition. J’avais compris, enfant, que la politique signifiait brûlure et je faisais un blocage. J’étais donc isolée, écrivant des chansons engagées et féministes comme Monsieur Jourdain écrivait de la prose. Sans le savoir. Mais s’il est une étiquette que je ne renierai jamais, c’est pourtant bien celle-là, même si elle m’a nui dans les médias, où le fait d’être taxée de « féministe de service », c’est-à-dire d’emmerdeuse, vous barrait les antennes.
Le mouvement #metoo n’a-t-il pas inversé la situation ?
Le flambeau a bien été repris. Il a sauté une génération. Mais comme cela a pris du temps ! Vous souvenez-vous de cette chanson que j’avais écrite après l’affaire DSK en réaction au fameux « Y a pas mort d’homme » de Jack Lang ? Elle s’appelait Juste une femme et fustigeait ce « petit monsieur, petit costard, petite bedaine, petite saleté dans le regard » qui ne voyait pas ce qu’il y avait de mal à « saloper » ou à « bafouer » une femme.
▻https://www.youtube.com/watch?v=axgfSiobqn4
A quoi sert une chanson ?
Principalement à consoler les gens. A leur dire : vous n’êtes pas tout seuls. Je suis une sorte d’écrivain public. A moi de trouver les mots pour exprimer les troubles, peurs, douleurs, bonheurs, sentiments des autres. Mais comme c’est dur d’écrire !
« Ecrire pour ne pas mourir », n’est-ce pas le titre d’une de vos plus belles chansons ?
Figurez-vous qu’un jour, alors que je la chantais à La Cigale, j’ai eu un trou de mémoire extraordinaire. La phrase commençait par : « Que j’aie pris ma revanche ou bien trouvé refuge/Dans mes chansons, j’ai toujours voulu… » Et je me suis arrêtée net. J’ai voulu quoi, déjà ? Je n’en avais aucune idée. La salle a ri. Et, dans le public, quelqu’un m’a soufflé : « Exister ! » Oui, c’était bien cela. J’ai toujours voulu exister.
]]>Ministres sortants, leur vie loin des ors de la République ! – Salimsellami’s Blog
▻https://salimsellami.wordpress.com/2018/09/21/ministres-sortants-leur-vie-loin-des-ors-de-la-republique
Ministres sortants, leur vie loin des ors de la République !
septembre 21, 2018 par salim sellami, publié dans uncategorized
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Photo : S. Sellami.
Dans ces mêmes colonnes, El Yazid Dib, abordant ce sujet, écrivait bien à propos : « Que de noms et de noms sont partis dans la masse sans pouvoir se détacher d’une ivresse de pouvoir, sans pouvoir oser se mêler à la foule » !
Après de longues années à occuper des postes ministériels, certains membres du gouvernement, qui compteront parmi les sortants, auront du mal à s’accoutumer à leur nouvelle vie. Plus de voiture de fonction, encore moins de chauffeur ou gardes du corps, leur quotidien va redevenir « normal » !
Si pour certains ministres, cette nouvelle vie est difficile à appréhender du fait des regards de la société, des amis et de la famille, pour d’autres par contre, la réintégration dans la « vie civile » se fera sans heurts.
Mais avant d’aborder cela, arrêtons-nous, un instant, sur la question du jour : quelle est la durée de vie d’un ministre en politique ?
Il faut dire que la fonction est éphémère et beaucoup de ministres l’ont appris à leurs dépens. En moyenne, ils restent en poste deux où trois. Aujourd’hui avec les multiples remaniements gouvernementaux, les erreurs de casting, les révocations pour fautes graves et les démissions pour cause de maladie (très rares certes), la durée en poste d’un membre du gouvernement est limitée ; pour autant, certains ont réussi à rester en place plus de 10 ans (Boubekeur Benbouzid, par exemple).
Et l’autre question qui vient à l’esprit, est la suivante : y a-t-il une vie loin des ors de la République ?
Des cabinets, aux postes de ministres, des personnalités politiques ont réussi parfois à mettre leur expérience et leurs réseaux à contribution des partenaires privés ou publics désireux de développer un projet.
L’exemple d’Hubert Védrine, l’ancien ministre des affaires étrangères français est à ce titre, élogieux ; il a décidé de quitter la politique en 2007, après l’échec aux présidentielles de Lionel Jospin. Il a rejoint le secteur privé où il a créé, avec succès, une société de « conseil en géopolitique et en stratégie internationale ».
Tout comme lui, l’algérien Lakhdar Brahimi s’est inscrit dans la même trajectoire. Ancien ministre des affaires étrangères, Secrétaire Général Adjoint de la Ligue Arabe et de l’ONU, il a été aussi « envoyé spécial » en charge de nombreux dossiers, ce qui ne l’a pas empêché par la suite, de trouver les ressources nécessaires pour enseigner à « science-po Paris ».
Son exemple reste tout de même exceptionnel, car pour beaucoup d’anciens ministres, passer d’un rythme de travail épuisant à une vie normale est en soi, une épreuve dans les jours qui suivent la passation des pouvoirs. Le retour au quotidien peut-être très difficile pour certains d’entre eux, voire pire, car la mention « ancien ministre » sur leur C.V se révèle être un handicap, plutôt qu’un atout.
Beaucoup de ministres, à coup sûr, vont rejoindre la cohorte des anciens ministres installés à l’étranger. A croire les statistiques, sur 700 anciens ministres ou députés, 500 pour le moins ont fait le choix volontaire d’aller vivre à l’étranger, en Europe ou dans les pays arabes.
Et cela pose à l’évidence un sérieux problème : comment peut-on par exemple, reconduire ou nommer un ministre dont le projet, une fois évincé du gouvernement, est d’aller s’établir à l’étranger ?
Peut-il vraiment se consacrer à développer un pays dans lequel ni lui encore moins ses enfants ne voudront y vivre ?
Ceci étant dit, nos responsables, une fois de l’autre côté de la Méditerranée, s’arrangent pour se faire recruter comme consultants, et cadres d’entreprises « performants » pour ce qui concerne les anciens de la Banque d’Algérie, PDG et autres cadres de Sonatrach.
Mais on les retrouve aussi dans des métiers plus surprenants comme le commerce, l’hôtellerie, la restauration et même la boucherie « hallal » !
Au pays, il faut le dire aussi, d’anciens ministres moins chanceux, une fois débarqués du gouvernement, restent confinés chez eux, à broyer du noir, au moment même ou leurs collègues, plus introduits, sont revenus à la politique, par la députation ! En 2007 par exemple, 17 ex-ministres ont été élus à l’APN ; d’autres, plus chanceux, ont bénéficié de « parachutes dorés » : Djamel Ould Abbès, Said Berkat, Nouara Djaaffar, Hachemi Djiar entre autres et aussi Boubekeur Benbouzid, celui-là même qui a occupé le poste de ministre de l’éducation nationale pendant plus de 15 ans, avec le résultat que l’on sait ! Ils ont été désignés dans le tiers présidentiel, au Sénat.
Dure la vie d’un ministre ? Peut-être pas, mais la chute n’est pas sans conséquence sur leur personne, voire leur propre entourage. Un ex-ministre, Kamel Bouchama en l’occurrence, racontait ainsi son éviction : « tu fais du bon travail, lui avait dit le président Chadli, mais je dois confier ton portefeuille à quelqu’un d’autre ; sois patient, tu auras de nouvelles responsabilités dans quelques temps ». Les mois passèrent et l’ex-ministre à eu tout le temps de mesurer le vide qui l’entourait et aussi de compter les journées, non sans entrainer femme et enfants, selon ses dires, dans une « ambiance neurasthénique » ; il a beaucoup fumé et souffert aussi de migraines et de lumbago. Son téléphone est resté muet, plus de 10 ans, jusqu’au jour où il a été nommé ambassadeur en Syrie.
De cette expérience traumatisante, il a tiré un livre qu’il a intitulé, à juste titre, « Mémoires d’un rescapé » ; « je l’ai écrit pour raconter l’affliction et les souffrances de tous les cadres de mon pays : dès qu’ils ne sont plus dans les bonnes grâces des décideurs, ils sont jetés, sans remord ni considération ! », a-t-il tenu à le souligner.
Est-il si dur de quitter le pouvoir ? Comment passe-t-on, du jour au lendemain, du statut de ministre à celui de citoyen lambda ? Après la disgrâce, la révocation ne peut-elle être que brutale ou, au contraire, le départ est plutôt synonyme de délivrance pour le ministre limogé ?
Toutes les réponses à ces questions sont également à rechercher dans l’expérience éprouvante de Halim Benattalah, ancien secrétaire d’Etat chargé de la communauté nationale à l’étranger. Il n’a pas eu droit à une audience, encore moins à une explication de son éviction du gouvernement. Il raconte que c’est Ahmed Ouyahia, le premier ministre d’alors qui lui a annoncé, sèchement et brièvement la sentence : « le président a décidé de ne pas vous reconduire dans vos fonctions ! ». J’ai reçu la nouvelle avec un pincement au cœur a confié Benattalah ; ce n’est jamais agréable de se faire congédier. Tout s’arrête subitement ! Il faut tout de suite préparer un projet de vie et surtout, ne pas se laisser aspirer par la vacuité qui s’installe après la fin de fonctions.
Quitter le pouvoir, les privilèges, c’est un déchirement pour tous ceux qui ont eu à l’exercer. Certains sont anéantis, car la perte du statut de ministre est vécue comme une honte et une déchéance. Ceux qui s’accrochent aux privilèges dépriment, divorcent même, quand ils ne perdent pas leurs enfants. Ceux qui surmontent leur peine, deviennent invivables pour leur entourage. Comme s’ils étaient amputés d’une partie d’eux-mêmes ! Ceux-là n’aspirent qu’à revenir à tout prix, caressant l’espoir d’être rappelés de nouveau ; ils se résigneront très vite, contrairement aux revanchards qui rejoindront l’opposition au prix de renoncements inimaginables !
Pendant ce temps-là, l’anglais Tony Blair est devenu conseiller d’une Banque Internationale, l’allemand Gerhard Schröder est rentré comme consultant dans une grande firme internationale et le français Dominique de Villepin a ouvert un cabinet d’avocat ! Tout comme les ministres Jack Lang ou Luc Ferry qui ont repris leur chaire de professeur à l’université !
Ce qui a inspiré l’ancien ministre de la formation et de l’enseignement professionnel El Hadi Khaldi et bien avant lui Ahmed Djebbar, l’ancien ministre du président Mohamed Boudiaf, qui sont restés au pays, aux côtés de leurs étudiants qu’ils ont rejoints dès leur sortie du gouvernement !
Tout ceci pour dire que les anciens ministres ne quittent pas forcément le pays après leur départ du gouvernement et qu’en conséquence nul n’a le droit de leur jeter l’opprobre au motif fallacieux que « tous sont pourris ! ».
D’autres anciens responsables, se sont faits remarqués par exemple, par leur talent d’écrivain :
– Kamel Bouchama, justement, ancien ministre de la jeunesse et des sports et aussi ambassadeur, auteur à succès d’une quinzaine de livres
– Karim Younes, ancien ministre, ex-président de l’APN qui vient de publier un 3ème livre intitulé « La chute de Grenade ou la nouvelle géographie du monde ».
– Abdelkader Khelil, ancien délégué au développement économique et à l’aménagement territorial, écrivain lui aussi et auteur d’analyses politiques et économiques, aussi nombreuses que pertinentes
– Zinedine Sekfali ancien ministre du tourisme, analyste et essayiste à succès.
– Abdellatif Benachenhou ancien ministre des finances qui n’a de cesse de débattre, généreusement, de toutes les questions économiques et financières de l’heure.
– Nour Eddine Boukrouh, qu’on ne présente plus ! Ancien ministre, personnalité politique attachante, polémiste redoutable ; libre penseur, il se veut au dessus de la mêlée et ne se consacre qu’aux débats d’idées. Il a inventé le mot « ghachi », qui depuis a fait l’objet de nombreux mémoires de fin d’études.
Et enfin, l’ancien ministre Cherif Rahmani qui se manifeste régulièrement, à longueur de colonnes, par des contributions remarquées et remarquables dans son domaine de compétence, l’environnement.
A l’heure justement où l’on évoque un changement de gouvernement, certains ministres en perdent le sommeil. D’autres, convaincus qu’ils ne feront pas partie du prochain staff ministériel, ont commencé, déjà, à préparer leurs cartons. Ils auront à abandonner, en un éclair, les dossiers en cours, la voiture avec chauffeur, la villa au club des pins et, surtout, passer de la lumière à l’ombre et des honneurs au téléphone qui ne sonne plus !
La rançon des vaincus en quelque sorte !
par Chérif Ali. ▻http://www.lequotidien-oran.com/?news=5266499
]]>Plus ou moins Depardieu | Isabelle Alonso
▻http://www.isabelle-alonso.com/ou-moins-depardieu
sept 2004
“ …maladresse de ma part : je ne me suis absolument pas rendu compte de ce que pouvaient provoquer mes propos. Dans cette interview, j’évoquais ces viols qui existaient quand j’étais môme – et qui doivent sans doute exister encore – dans les fêtes foraines, les bals de village, quand les mecs sont en bande avec des filles plus ou moins consentantes. Ça n’a rien à voir avec un viol dans un train de banlieue ou avec ces pauvres filles, victimes de tournantes dans les caves de cités. Non, c’étaient des nanas qui faisaient partie de la bande ; Et puis, un soir, tout ce petit monde boit un coup de trop, ça s’échauffe et voilà… Ça n’excuse rien, ça ne justifie rien, mais oui, ce genre d’histoire existait à Châteauroux et sans doute ailleurs. On a voulu me faire dire que je trouvais ça normal. Mais je n’ai jamais dit une chose pareille : j’ai juste dit que c’était fréquent et c’était, hélas, la vérité ”.
]]>Des bateaux pour Gaza interdits à Paris
▻https://orientxxi.info/magazine/des-bateaux-pour-gaza-interdits-a-paris,2514
▻https://orientxxi.info/local/cache-vignettes/L800xH398/4eeefc193378e062c0a619ace74ba0-5a88b.jpg?1529270001
Deux bateaux pour Gaza ont été interdits d’accoster à Paris par la préfecture, dimanche 17 juin. « Ils font partie de la flottille internationale de la liberté qui tous les deux ans environ tente de briser le blocus illégal de Gaza », dit Claude Léostic, coordinatrice en France pour la flottille pour Gaza. « On est dans une dérive extrêmement grave de l’État français. Ici ils interdisent des bateaux qui ont une vocation pacifique. La politique française actuelle prend une tournure qui est extrêmement inquiétante. »
Chris den Hond
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Palestine. La flottille pour Gaza empêchée d’accoster à Paris
▻https://www.humanite.fr/palestine-la-flottille-pour-gaza-empechee-daccoster-paris-656924
Pierre Barbancey - Lundi, 18 Juin, 2018
▻https://www.youtube.com/watch?v=jE4_WpJid94
(...) Les bateaux encadrés de Zodiac de la police
Les ordres de la préfecture ont d’abord été une interdiction pour les bateaux de traverser Paris avec des banderoles pour Gaza et des drapeaux palestiniens déployés. Puis, il a été notifié aux commandants des deux embarcations qu’ils ne pourraient pas accoster.
Au même moment, sur le quai devant le jardin Tino-Rossi, en contrebas de l’Institut du monde arabe (IMA), des dizaines de personnes se rassemblaient pour accueillir comme il se doit les bateaux et apporter leur soutien à l’opération. Elles étaient pratiquement encerclées par des policiers style Robocop – si l’un d’entre eux, lourdement harnaché, tombait dans la Seine, il était fort à parier qu’il aurait coulé aussitôt. Surprise, quand enfin les bateaux étaient en vue, ils étaient encadrés de Zodiac de la police les poussant le plus possible vers le milieu du fleuve. Selon un des membres de l’équipage de la flottille, les policiers s’amusaient même à faire le plus de vagues possible pour les faire gîter un peu plus, voire les mouiller.
Sur le quai, donc, les slogans ont commencé à jaillir. En soutien à Gaza et à la flottille, mais également pour dénoncer l’attitude du gouvernement français. L’ambassade d’Israël fait pression depuis des jours pour obtenir l’interdiction de cette traversée de Paris. Ce fut déjà le cas à La Rochelle, pour un bateau qui va rejoindre la Méditerranée via le détroit de Gibraltar. L’attitude d’Emmanuel Macron n’est guère étonnante, moins de deux semaines après avoir reçu Benyamin Netanyahou en grande pompe.
Ce qu’a d’ailleurs dénoncé Camille Lainé, secrétaire générale des Jeunes communistes, qui a pris la parole et appelé à des sanctions de la part de la France contre Israël. Le député FI Éric Coquerel, tout comme la sénatrice Verts Esther Benbassa étaient également présents pour dénoncer la politique israélienne et l’attitude française.
Tous les bateaux de la flottille doivent maintenant se retrouver en Méditerranée, comme l’a annoncé Bertrand Heilbronn, président de l’Association France Palestine Solidarité (AFPS). « Cette flottille est là pour montrer aussi le côté monstrueux du blocus imposé par les Israéliens », a-t-il dit. Jack Lang, président de l’IMA, était également présent, avec Leïla Shahid, ancienne ambassadrice de Palestine en France et auprès de l’UE.
#GAZA
]]>Omerta au ballet de l’Opéra
►https://www.franceculture.fr/danse/omerta-au-ballet-de-lopera
Un document interne du ballet de l’Opéra national de Paris rassemblant des témoignages anonymes des 154 danseurs a été rendu public par une fuite dans la presse. La direction de la danseuse Aurélie #Dupont est violemment remise en cause. Une crise grave, à l’image de l’histoire de l’institution.
Ça donne envie d’être danseur à l’#opéra de Paris mazette !
#danse #harcèlement #ballet #accident_du_travail
Pour « Don Quichotte », la malédiction continue
▻http://www.lemonde.fr/cinema/article/2018/04/03/pour-don-quichotte-la-malediction-continue_5279859_3476.html
C’est l’Arlésienne du septième art. « L’Homme qui tua Don Quichotte » de Terry Gilliam, est enfin prêt à sortir en salles. Mais reste bloqué.
Il faudrait toujours se fier à Sancho Pança, le fidèle serviteur du fantasque chevalier Don Quichotte, les deux héros de l’œuvre de Miguel de Cervantes. « Chacun est comme Dieu l’a fait, et bien souvent pire », observait ainsi le valet, pragmatique en diable.
Pour avoir négligé cette sentence, voilà que deux figures majeures du septième art en sont à s’étriper. D’un côté, le mythique producteur Paulo Branco, 67 ans, près de 300 films d’auteur à son actif. De l’autre, le légendaire réalisateur Terry Gilliam, 77 ans, créateur inspiré de Brazil et de L’Armée des douze singes, et génial démiurge des Monty Python. Le dernier épisode de leur duel se jouera mercredi 4 avril devant la cour d’appel de Paris.
Aux pieds de ces deux ogres du cinéma mondial, une seule victime : un film, L’Homme qui tua Don Quichotte, ce projet fou caressé par Terry Gilliam depuis un quart de siècle, mille fois enterré et autant de fois ressuscité. Il fit même l’objet d’un documentaire, Lost in La Mancha (2002), retraçant un premier essai – calamiteux – de tournage en 2000, avec Jean Rochefort et Johnny Depp. Tout s’était alors ligué contre Terry Gilliam, y compris sa propre négligence : pluies diluviennes, Rochefort malade, survol constant du plateau de tournage par des avions militaires… Sans compter ces chevaux aussi faméliques que Rossinante, la monture du « vrai » Don Quichotte…
Et le sort continue de s’acharner aujourd’hui : finalement tourné et monté pour de bon en 2017, prêt à être distribué, L’Homme qui tua Don Quichotte est maintenant interdit de sortie, en raison du violent conflit entre Branco et Gilliam. Le Festival de Cannes est prêt à dégainer le film, mais la justice lui en laissera-t-elle l’opportunité ?
« Je ne suis pas un saint »
Pourtant, tout semblait réglé, enfin… C’était au Festival de Berlin, en février 2016 : Paulo Branco, allure de pirate fatigué, qui aime à fureter un peu partout, entre deux courses hippiques d’endurance – une autre de ses passions, avec le jeu –, est abordé par un producteur italien. Et s’il reprenait la production de L’Homme qui tua Don Quichotte ? Seul souci, il faut trouver 16 millions d’euros, le budget en deçà duquel Terry Gilliam n’entend pas descendre pour réaliser son vieux fantasme.
Avec Paulo Branco, tout est simple, du moins au départ. Il a monté tant de films avec des bouts de ficelle et autres artifices… « Je ne suis pas un saint, reconnaît-il, il y a pas mal de légendes qui courent sur moi dans le milieu, certaines sont vraies… » Mais il dispose d’un sacré réseau, Manoel de Oliveira, Raoul Ruiz ou Chantal Akerman pourraient en témoigner, si ces trois réalisateurs étaient encore de ce monde. Bref, il tope là. Un film réputé impossible ? Excitant. Seize millions d’euros à dénicher en six mois ? Dans ses cordes.
Le scénario est prêt et les plans de tournage quasi établis, depuis le temps… Le film doit être mis en boîte en onze semaines, au Portugal et en Espagne, à l’automne 2016. Le couvent du Christ, dans la ville portugaise de Tomar, est réservé pour le tournage. Les acteurs principaux sont retenus : Adam Driver, dont la cote est au plus haut à Hollywood, et Michael Palin, l’un des membres fondateurs des Monty Python. Driver touchera 610 000 euros, Palin 285 000 euros. Gilliam, lui, percevra 750 000 euros. Sa fille, Amy Gilliam, est embauchée comme directrice de production. Des cours d’équitation, à Londres et à New York, sont prévus en urgence pour Driver et Palin.
« J’avançais avec prudence, se souvient Branco. Dans la plupart des films de Gilliam, les budgets avaient explosé. Mais j’ai vite compris qu’il avait une haine profonde envers les producteurs. J’ai commencé à avoir des doutes, alors même que j’avais une grande partie du financement. » En face, même méfiance. « Branco a commencé à faire le ménage », sans prévenir Terry Gilliam, avance Me Benjamin Sarfati, l’avocat du réalisateur britannique d’origine américaine. « Nous avions été mis en garde, pourtant. Il est brutal, charismatique, autocrate et peu fiable. Il a planté X boîtes… Et il n’avait pas l’argent. »
De fait, Branco a connu quelques faillites, il ne s’en cache d’ailleurs pas. La production de films est un sport à haut risque. Mais il a pu monter, en 2012, un autre long-métrage à gros budget, Cosmopolis, de David Cronenberg, une référence. Ça rassure les Gilliam, dans un premier temps.
Pourtant, tout indique que, dès le début, la défiance était de mise. Le Monde a eu accès aux échanges de courriels entre les duellistes. C’est gratiné. Et précis.
Terry Gilliam, une promesse de folie
C’est d’abord Michael Palin qui se plaint à son ami Gilliam : finalement, c’est une offre de seulement 100 000 euros qui lui est faite par Branco. Le réalisateur anglais écrit dans la foulée, le 24 mars 2016, à son producteur : « L’offre faite à Michael Palin a été reçue comme une gifle, et ça a été encore plus désagréable pour moi de tenter de le calmer. Je ne te connais pas encore suffisamment pour te faire confiance ou ne pas te faire confiance. »
Les échanges se tendent. Quid du budget ? Branco se démène, sollicite l’arrière-ban de ses amis. Jack Lang use de sa plume pour essayer de convaincre Delphine Ernotte, la patronne de France Télévisions, Gilles Pélisson, le boss de TF1, ou Vincent Bolloré, celui de Canal+, de mettre au pot pour aider son ami portugais.
Le producteur tente d’affirmer sa position, dans un nouveau mail à Gilliam : « Ce projet, pour qu’il devienne une réalité, doit avoir un vrai producteur et un seul, un capitaine. (…) Tout cela dans une transparence parfaite et permanente de discussion budgétaire. » Le « capitaine », c’est Branco, bien sûr. Gilliam, qui a trop envie de faire ce film, fait fi des mises en garde de ses amis. Il leur écrit, le 26 mars 2016 : « Merci à tous pour vos conseils, avertissements, menaces, mais la seule façon dont le film sera fait cette année est de se jeter dans la folie… avec Paulo. » S’il avait su à quel point il aurait raison…
Le 29 avril 2016, Gilliam cède donc ses droits d’auteur-réalisateur à Alfama, la société de Branco, par l’intermédiaire d’un contrat solide, dans lequel le producteur s’engage à faire preuve de transparence et à respecter les désirs du créateur. Auparavant, le 31 mars 2016, Alfama avait également acquis les droits du scénario auprès d’un producteur britannique, RPC. Tout paraît calé sur le plan juridique.
Les conflits se multiplient
Le 18 mai 2016, au Festival de Cannes, c’est l’émeute : Gilliam et Branco annoncent le projet à la presse. Même si Gilliam n’a rien réalisé de notable depuis longtemps, son nom est une promesse de folie. Un chef-d’œuvre est toujours possible, même à 77 ans. Surtout avec Branco, le faiseur de miracles. Mais en coulisses, cela se passe de plus en plus mal…
Branco fait preuve d’une impétuosité qui dérange. Amazon, qui doit investir plus de 2,5 millions d’euros dans le film, se méfie de Branco et retire vite ses billes. Très précisément le 17 mai 2016, la veille de la conférence de presse de Cannes… En témoigne ce mail de Matthew Heintz, l’un des cadres d’Amazon, furieux de voir que sa société est déjà citée alors qu’aucun contrat ne la lie encore au film : « Nous n’avons pas donné notre accord au projet de rendre public notre engagement. (…) Bien que nous admirions les goûts de Paulo et son palmarès, au vu des interactions que nous avons eues avec lui, nous ne souhaitons pas poursuivre plus avant les négociations avec lui. »
Fâcheux, d’autant que Branco a également rompu les ponts avec d’autres financiers pressentis. La société de production Kinology, par exemple. Dans un mail lapidaire, celle-ci affirme : « On ne fera pas le film ensemble. » Et les conflits se multiplient. A chaque fois, Branco tranche, violemment : la coiffeuse est trop chère, l’assistant-réalisateur aussi, il tente d’imposer sa sœur comme costumière, se dispute avec Amy Gilliam, récuse Michael Palin, trop vieux et pas cavalier pour un sou… Il veut aussi tourner en numérique, pour faciliter les effets spéciaux, tandis que Gilliam souhaite user du bon vieux 35 mm. Et puis, les dates ne conviennent plus : il pleut en octobre, le printemps 2017 serait plus indiqué, etc.
Un parfum de « Panama Papers »
Le film doit entrer en préproduction, mais rien ne va plus. « Il est temps de jouer cartes sur table. (…) J’ai malheureusement bien l’impression que c’est une question d’argent », attaque Gilliam. « Je n’accepte pas ce genre de comportement d’enfant gâté », rétorque Branco.
Le 10 juin 2016, une réunion est organisée pour sauver le film. Peine perdue : Gilliam réclame des garanties financières. « Je vais devoir annuler tout cela immédiatement et vous renvoyer tous à la maison », se fâche Branco. Le 6 août 2016, il met sa menace à exécution. Par mail, il intime l’ordre à Gilliam d’accepter ses conditions : en substance, Branco devra être seul maître à bord, y compris dans le choix des équipes techniques.
Inacceptable pour Gilliam. « Toutes tes demandes sont totalement incompatibles avec le contrat écrit que j’ai signé », répond-il à Branco, fustigeant aussi son « comportement déloyal et trompeur ». Amy Gilliam dénonce, dans un mail, le « comportement d’un tyran et d’un intimidateur ». Réaction immédiate du producteur : il suspend sine die la mise en œuvre du film, tout en prorogeant ses droits sur le scénario. Don Quichotte renoue avec la malédiction.
Fort de ses contrats en béton armé, Branco attend la contre-offensive. De fait, des plaintes sont déposées en Espagne, au Royaume-Uni et en France. Elles doivent permettre à Gilliam de récupérer ses droits d’auteur, de réalisateur et de scénariste. Sans ceux-ci, difficile de relancer le projet. Mais deux premiers jugements, rendus en 2017 à Paris (en mai) et à Londres (en décembre), donnent raison à Branco.
Pourtant, Gilliam n’a pas rangé son épée. Il décide de faire son film, malgré tout ! Il trouve un autre producteur, réunit les 16 millions d’euros et lance le tournage, au printemps 2017, avec Jonathan Pryce, qui a suppléé Palin. « Il a suivi toutes mes recommandations, tous mes conseils !, s’indigne Branco, ulcéré d’avoir été dépossédé. Alors, je suis allé voir son contrat, déposé au CNC. » Il fait une drôle de découverte : « Gilliam a demandé à être payé 750 000 euros au Panama ! C’est ça, l’idole de la gauche britannique, le donneur de leçons ? Moi, j’aurais refusé de le payer au Panama ! Et comment a-t-il pu bénéficier, dans ces conditions, de fonds publics, notamment d’Eurimages ? »
De fait, Terry Gilliam est bien détenteur, depuis 1980, d’une société, nommée BFI, sise au Panama, par l’intermédiaire du cabinet d’avocats Mossack Fonseca, au cœur du scandale des « Panama Papers »… « C’est parfaitement assumé et légal vis-à-vis du fisc britannique, assure l’avocat de Gilliam. Branco bloque le film et empêche sa sortie, c’est un grand pervers qui a orchestré un braquage organisé. »
« Gilliam est fou »
Plusieurs médiations ont été proposées par Paulo Branco et son avocate, Me Claire Hocquet, qui réclament 3,5 millions d’euros de dédommagement pour laisser le film être projeté sur les écrans. « S’ils passent en force, nous ferons usage de toute voie de droit », prévient Me Hocquet. « Je ne céderai pas, renchérit Branco. Ils se sont comportés comme si j’étais fini, dépassé. Gilliam est fou et mythomane. »
« Branco fait tout pour dynamiter la sortie du film, réplique Me Sarfati. C’est le sens de son chantage : “Vous me versez 3,5 millions d’euros ou je détruis le film, et je détruis Terry.” »
Aux magistrats de la cour d’appel de Paris, désormais, de trancher, en méditant, peut-être, cet aphorisme de Cervantès : « Oiseaux de même plumage volent en compagnie. »
]]>« Libé » en écho d’un vertige commun. - Un texte paru dans Libération en 2001 à propos d’événement prenant place dans les années 1970
▻http://www.liberation.fr/france/2001/02/23/libe-en-echo-d-un-vertige-commun_355723
Signalé par un copine de passage dans le fjord
« Libé » en écho d’un vertige commun.
Par Sorj CHALANDON — 23 février 2001 à 23:08
A la fin des années 70, la pédophilie est une déviance écoutée.
En janvier 1977, trois hommes comparaissent devant la cour d’assises de Versailles pour « attentats à la pudeur sans violence sur mineurs de moins de 15 ans ». Leurs trois années de détention préventive déclenchent une pétition relayée par Libération. Le texte ne laisse aucune place à l’ambiguïté. Une fois encore, il affirme que les enfants n’ont subi « aucune violence », qu’ils étaient « consentants ». « Si une fille de 13 ans a droit à la pilule, c’est pour quoi faire ? », demande la pétition. Le texte estime qu’il n’y a pas « crime » et que « trois ans pour des baisers et des caresses, ça suffit ».
Qui signe ? Aragon, Bernard Kouchner, André Glucksmann, François Chatelet, Jack Lang et bien d’autres encore, de Félix Guattari à Patrice Chéreau ou Daniel Guérin.
Jean-Claude Guillebaud, journaliste à Sud-Ouest (et au Nouvel Observateur), écrivait à propos des années 70 et de la pédophilie : « Des crétins dans le vent allaient jusqu’à vanter la permissivité en ce domaine, sans que cela ne suscite beaucoup de protestations. Je pense à ces écrivains qui exaltaient dans les colonnes de Libération ce qu’ils appelaient "l’aventure pédophile". »
Qu’allons nous faire de ces #grands_hommes #pédophilie #viol #enfance
]]>Assemblée nationale : des députés de La France insoumise siègent sans cravate
▻http://www.lemonde.fr/la-france-insoumise/video/2017/06/27/assemblee-nationale-des-deputes-de-la-france-insoumise-siegent-sans-cravate_
Des exceptions au classique costume-cravate sont donc tolérées. En 1985, Jack Lang, alors ministre de la culture, avait siégé dans l’hémicycle avec un costume mao signé Thierry Mugler. En 1997, le député PCF Patrice Carvalho était quant à lui arrivé en bleu de travail. Bloqué d’abord par les huissiers de l’Assemblée, l’élu avait fini par rentrer.
Différence de style entre PS et PCF...
]]>Législatives 2017 : Meyer Habib, favori de Benyamin Nétanyahou et des rabbins israéliens
▻http://abonnes.lemonde.fr/politique/article/2017/06/16/meyer-habib-favori-de-benyamin-netanyahou-et-des-rabbins-israeliens_
Benyamin Nétanyahou a un candidat favori au second tour des législatives françaises : Meyer Habib. C’est son ami de longue date, son intermédiaire privilégié auprès des dirigeants français. Le 25 mai, le premier ministre israélien a même enregistré une vidéo de soutien, tout sourire à ses côtés, diffusé sur le compte Twitter du candidat. Cela suffira-t-il ? Meyer Habib (UDI) joue gros dans la 8e circonscription des Français de l’étranger. Il a été devancé au premier tour par Florence Drory, la candidate adoubée par La République en marche (35,51 % des voix, contre 36,73 %).
Dans cette circonscription très éclatée, regroupant huit pays dont l’Italie, la Grèce, la Turquie et Israël, le taux de participation est si bas (9,40 % le 5 juin, sur 121 399 inscrits) que chaque voix pèse lourd. Meyer Habib, lui, mise tout sur les Franco-Israéliens, qui lui ont accordé 71 % de leurs suffrages.
Lire aussi : Législatives 2017 : la République en marche en tête chez les Français de l’étranger
« Implantations »
Lors d’un débat avec sa concurrente, jeudi 15 juin, sur la chaîne i24news, il s’est montré offensif, attaquant sa concurrente, souvent désarçonnée, sur son appartenance passée au PS. « Le Parti socialiste a une obsession, ce qu’on appelle les colonies. Ce que j’appelle les implantations », a-t-il dit. Meyer Habib a aussi cité à plusieurs reprises, parmi les soutiens à Florence Drory, le journaliste Charles Enderlin, ancien correspondant de France 2 à Jérusalem, qu’il voit comme un épouvantail pour la frange la plus radicale de la communauté binationale.
Meyer Habib affirme s’être « battu comme un lion » contre le terrorisme à l’Assemblée et appelle la France à « s’inspirer des méthodes israéliennes ». Tout en espérant la réussite d’Emmanuel Macron, qu’il prétend très bien connaître, le député sortant revendique surtout ses liens avec M. Nétanyahou.
Il ne recule devant rien pour décrédibiliser son adversaire, quitte à brandir la Torah. Dans un courriel du 12 juin adressé aux électeurs, il assure que Florence Drory « excite le reste de la circonscription » contre lui et l’accuse d’être « une candidate propalestinienne », « chantre d’une laïcité antireligieuse ». Un comble pour cette Franco-Israélienne, vétéran du PS, engagée auprès de François Mitterrand, de Jack Lang et de Ségolène Royal, mais aussi épouse d’un ancien ambassadeur israélien à Rome.
Dans ce même courriel, Meyer Habib appelle les Franco-Israéliens à la mobilisation : « Pour la première fois, avec moi, vous avez un député qui vous ressemble : profondément attaché à la France, sioniste, partisan de l’intégrité d’Eretz Israël et fidèle aux valeurs de la Torah. » Les références religieuses dans une élection législative française ne dérangent nullement Meyer Habib. Il a même demandé le soutien du grand rabbin séfarade d’Israël, Rav Itshak Yossef, qui apparaît à ses côtés dans une vidéo en hébreu.
Il a aussi appelé à la rescousse les rabbins francophones de Netanya, ville côtière où la communauté française est très présente. Ils ont réclamé un sursaut des électeurs, au nom de la défense des valeurs de la Torah et de l’intégrité d’Israël. L’un d’eux estime même que le vote pour Meyer Habib est un devoir kadoch, c’est-à-dire sacré.
« Pas une démarche normale »
« Je suis très surprise qu’il en appelle aux rabbins, dit Florence Drory. Ce n’est pas une démarche normale en France, pays laïque, dans une élection. En outre, il méprise les électeurs du reste de la circonscription. Il fait ainsi l’aveu qu’il n’a rien fait pour eux comme député, en ne se préoccupant que d’Israël. »
Le député sortant a lancé sa campagne en accusant le Quai d’Orsay de « biais antisioniste ». Dans un courrier daté du 3 mai, il interpellait le ministère des affaires étrangères au sujet de l’envoi des brochures électorales aux Français vivant en Cisjordanie et à Jérusalem. Le député s’élevait contre la mention sur l’enveloppe des « territoires palestiniens » comme adresse. « Il est grand temps de changer de logiciel, écrivait Meyer Habib. C’est une erreur d’analyse de se focaliser sur les frontières, d’être aveuglé par la question des “territoires” ou de prétendues “colonies”. »
Les « prétendues » colonies font l’objet d’un consensus international depuis cinquante ans : elles sont considérées comme des implantations illégales. « Ce n’est pas un conflit de territoire, c’est, hélas, un conflit de civilisation », a-t-il renchéri pendant le débat télévisé.
Depuis son élection en 2013, Meyer Habib a pris l’habitude de relayer, en France, les éléments de langage traditionnels de la droite nationale religieuse israélienne. Le 17 janvier, dans l’Hémicycle, le député avait dénoncé la conférence internationale organisée par la France, quelques jours plus tôt, afin d’encourager une reprise des négociations israélo-palestiniennes. A cette occasion, il avait lancé : « Jamais un juif ne sera un colon à Jérusalem, jamais un juif ne sera un colon en Judée ! Jamais ! » La « Judée-Samarie » est l’appellation biblique de la Cisjordanie, qu’affectionne la droite messianique.
]]>La gênante campagne de Meyer Habib | Slate.fr
▻http://www.slate.fr/story/147033/campagne-de-meyer-habib
Le député LR/UDI sortant de la 8e circonscription des Français de l’étranger Meyer Habib concentre sa campagne en Israël où se trouvent 74.000 votants. Et n’hésite pas à mobiliser Benyamin Netanyahou et les rabbins, dont le Grand rabbin d’Israël, pour être réélu.
]]>Attentats de Téhéran : « Ce n’est pas la population en tant que telle qui était visée »
▻http://www.20minutes.fr/monde/2082595-20170608-attentats-teheran-population-tant-telle-visee
Il faut savoir que l’Iran est une exception de Daesh : en Europe, ce sont les lieux de vie, les terrasses et les salles de concert qui sont visés et en Irak, ce sont les marchés et les cérémonies religieuses qui sont frappés par les attentats. Or, à Téhéran ce mercredi, ce sont deux lieux très peu fréquentés par les Iraniens qui ont été touchés. Le premier, le Parlement, symbolise l’appareil étatique et le second, le mausolée de l’ayatollah Khomeyni, incarne l’appareil idéologique de la République islamique d’Iran. Ce n’est pas la population en tant que telle qui était visée.
Je cherche et je ne comprends pas ce qu’il faut en conclure.
Note que tout de même, on dit les choses clairement... même si on ne parle ensuite que de Daech, et qu’on continue de faire comme s’il n’y avait que le Qatar qui soutient Daech.
Le prince saoudien Mohamed Ben Salman, ministre de la Défense de son pays, a déclaré que l’Arabie saoudite allait faire en sorte d’importer cette guerre à l’intérieur des frontières iraniennes.
]]>Parmi mes amis qui ont voté #Mélenchon, j’en entends se replier dans l’abstention arguant de leur frustration qu’un capitaliste autoritaire vaut bien un autre capitaliste autoritaire. Nul doute que pendant les cinq prochaines années les luttes sociales continueront - les citoyens n’ont pas fini de manifester dans les rues de Paris. Alors, préférez vous avoir face à vous les #CRS aux ordres de #Macron ou aux ordres de Le Pen ? Le gouvernement #Hollande a montré qu’à l’aune d’une démocratie le maintien de l’ordre Français continue à être violent - mais c’est du velours en comparaison de ce que se permet un régime totalitaire. Sans nécessité de maintenir, même hypocritement, une façade bienveillante, les discours analogues à ceux enjoignant à « balayer la racaille au Kärcher » qui seront désormais parole officielle libéreront la violence à peine contenue aujourd’hui, sans compter le bénévole concours de « #milices citoyennes » opportunément invisibles aux forces de l’ordre. Ceux qui en cas de victoire de Marine #Le_Pen comptent sur la rue pour le vote du troisième tour sont très braves ou très ignorants de ce qu’est la répression d’une manifestation dans un état à la violence décomplexée. J’ai voté Hamon, je voterai Macron sans une seconde d’hésitation entre un adversaire politique et un ennemi de la France.
#élections_présidentielles #manifestations #violence
Les femmes dans le monde arabe : permanences et mutations
►https://www.franceculture.fr/emissions/concordance-des-temps/les-femmes-dans-le-monde-arabe-permanences-et-mutations
Nous voici donc ce matin au cœur des deuxièmes Rendez-vous de l’Histoire du monde arabe que l’Institut du même nom, présidé par Jack Lang, a créés l’année dernière, sur le modèle – en plus concentré et plus spécifique –, de nos prestigieuses rencontres de Blois, qui se tiennent ...
(pas encore écouté)
#femmes #histoire #monde_arabe #historicisation #islam #radio
« Le recul de la culture est un recul de la pensée »
François Cheval a fait du musée Nicéphore Niepce un acteur important de la photographie en France. Il quitte son poste mardi, après vingt ans comme conservateur en chef, suite à une baisse conséquente des subventions publiques
►https://www.letemps.ch/culture/2016/12/17/recul-culture-un-recul-pensee
“C’est une crise financière mais aussi culturelle : le politique a défini aujourd’hui d’autres priorités. Il y a eu un consensus après la Libération autour de l’idée que le réveil de la Nation française passerait aussi par la culture. Un peuple fort est un peuple cultivé. Le projet communiste des maisons de culture a alors été repris par Malraux qui en a disséminées sur tout le territoire. A partir de là, le maillage a englobé des bibliothèques, des musées, des cinémas… Nous avons atteint l’apogée de cette volonté avec Jack Lang. Le personnel politique actuel reconsidère cette question, en particulier à droite. Ces gens sont formés différemment, ils n’ont pas fait leurs humanités et ne voient le redémarrage de la France qu’à travers le développement économique. Mais les intervenants culturels ont failli également.
–En quel sens ?
– Les institutions ont oublié pour qui elles travaillaient. 50% de la population ne trouve aucun intérêt aux propositions culturelles, la démocratisation ne s’est pas faite. Nous avons oeuvré pour la bourgeoise locale, pour les convaincus, alors que l’argent mis dans la culture était un investissement énorme de la part des autorités. Ce n’est pas un hasard si le vote Front national atteint aujourd’hui de telles proportions. Ces électeurs cherchent des boucs émissaires et des solutions faciles. Or la culture est une quête de complexité, une analyse critique. On assiste à un recul et à une droitisation de la pensée.„
]]>LE VÊTEMENT ET LA RÈGLE
EST-CE UNE FILLE OU UN GARÇON ?
Les échanges entre les vestiaires masculins et féminins ont parfois suscité des réactions virulentes. Depuis « le travestissement » de Jeanne d’Arc jusqu’à l’apparition de la mode unisexe des années 1960, les femmes se sont appropriées des pièces de la garde-robe masculine : chapeau, veste, pantalon. Les femmes précurseurs de cette « androgynie » sont apparues dès le XVIIe siècle avec les aristocrates anglaises qui aiment se vêtir d’habits masculins. Les « garçonnes », et autres figures des années 1920 et 1930 dont Marlene Dietrich avec le smoking qu’elle porte dans Cœurs brûlés en 1930, tout comme Gabrielle Chanel, dans les années 1920, avec ses tailleurs dépouillés de tout artifice, toutes ont contribué à masculiniser la silhouette. Elsa Schiaparelli est, quant à elle, devenue célèbre en empruntant aux hommes les combinaisons pantalons. Enfin, le smoking pour femme créé par Yves Saint Laurent en 1966, valide définitivement l’entrée du pantalon dans le vestiaire féminin. Toutefois, il fallut attendre le décret de 2013, abrogeant la loi de 1800, autorisant officiellement les femmes à le porter en toute circonstance ! De leur côté, les hommes ont également tenté d’adopter des attitudes et des tenues considérées comme féminines dont certaines ne sont toujours pas entrées dans les mœurs. Pourquoi l’homme maquillé dérange-t-il encore ? La jupe pour homme remise au goût du jour par Jacques Esterel, dans les années 1960, puis médiatisée par Jean Paul Gaultier, et aujourd’hui, par certains jeunes créateurs n’est toujours pas entrée dans le vestiaire masculin courant ou quotidien. La crainte de l’efféminement qui renvoie au pluriséculaire statut inférieur de la femme a restreint les exemples de transfert du vestiaire féminin vers le masculin.
▻http://www.lesartsdecoratifs.fr/francais/musees/musee-des-arts-decoratifs/actualites/expositions-en-cours/mode-et-textile/tenue-correcte-exigee-quand-le-vetement-fait-scandale
Détraquements / C’est l’heure de l’mettre !
Ce Mercredi 23 Novembre 2016 à 18H30
►http://www.campuslille.com/index.php/entry/detraquements-c-est-l-heure-de-l-mettre
Tout semble détraqué. Mettons-nous un instant dans la peau d’un électeur socialiste, de classe moyenne, auditeur de France Inter, lecteur de Télérama, ancien soutien actif de Reporters sans Frontières (du temps du « courageux » Ménard). Adhérent de la CFDT. Juste-milieu, soucieux du bien public et de l’ordre dans les choses. Fervent défenseur de la laïcité et de la République, de ses lois, de ses traditions, de sa culture, de ses élections. Cet homme-là n’est plus chez lui. Il n’a plus aucun repère.
Sa République n’est plus qu’un mot creux devenu étranger à la masse de ses concitoyens. La laïcité est devenue une arme entre les mains des racistes. Partout, règnent le désordre, la confusion, l’insensé, les « extrémistes ». Le « dialogue social » est vomi par les rouges car il ne sert que trop visiblement les intérêts des riches trop visibles. Le journalisme s’humilie même à ses yeux. Ménard est parti à Béziers, Guetta reste à Washington, Jack Lang est figé au Grévin, Kouchner ne pleurniche plus sur un monde que BHL s’acharne à réduire à son image microscopique. Tout fout le camp.
Si au moins le chômage avait baissé un peu... Oh, pas pour lui... Mais histoire de conserver un semblant, l’idée de la gauche, l’illusion de l’illusion... Mais non. Rien. La culture petite-bourgeoise, au chaud dans ses pantoufles, et qui garantissait un mode de vie tout en nuances et en douceurs, est piétinée par la réalité. C’est trop injuste.
Et puis voilà. Ses éditorialistes se plantent jour après jour. Son peuple de citoyens raisonnables et « je ne suis pas d’accord avec vous mais nanani nanana » devient une masse inquiétante et imprévisible. Il a vécu le Brexit comme un soufflet. Trump comme une tragédie. Poutine est son cauchemar. Tous les repoussoirs le repoussent dans son petit coin. Plus aucun sondage ne dit vrai, tout semble détraqué. Et à quoi se raccrocher ? L’Europe ? Macron ? Catherine Deneuve, dernier rempart face au Mimolette-bashing ?
Le monde pouvait bien s’écrouler autour de lui, jadis, sous les coups des guerres qu’il soutient, du néo-colonialisme, et de la destruction sociale confondus dans un même ensemble qualifié de « valeurs de gauche », tant que son espace intellectuel intime restait sauf. Mais aujourd’hui, rien ne va plus. La machine qui produit du conformisme « de gauche » est détraquée. Le monde entier le fuit, et recherche le salut en dehors de ses schémas de pensée. Le monde entier ne le mérite sans doute pas.
Pourquoi nous soucions-nous de cette « gauche » fantomatique alors que tout autour glisse à droite ? Sans doute parce que le comique couche avec le tragique, et que l’un ne va pas sans l’autre...
L’Ephéméride (Saint effet Trump) commence à 2mn50
(Sans qu’un rapport évident puisse être trouvé avec ce qui précède nous recevions mercredi dans nos studios Laurence Delezenne, ouvrière smicarde licenciée de la Redoute pour avoir eu le tort d’être vivante en dehors de ses heures de travail, et Fabrice Peeters, délégué CGT de la Redoute : ▻http://www.nordeclair.fr/12175/article/2016-11-17/la-redoute-au-bout-du-bras-de-fer-laurence-delezenne-ete-licenciee ; dans notre « ¼ d’heure en Palestine », avant la Semaine à Cuba, vous écouterez avec intérêt l’entretien que nous eûmes avec Abdelhateem Wadi et son épouse Nassima. Vivant chichement sur la terre de leurs ancêtres, ils se défendent contre une sauvagerie raciste quotidienne. Avec une dignité et un courage typiquement palestiniens. Ils sont venus de Qusra, en Palestine occupée, un bourg dont Abdelhateem est le maire.
Il y a un cap à garder même quand tout semble se détraquer : c’est l’heure de l’mettre !)
#audio #radio #Radios_libres #Radio_Campus_Lille #Roubaix #CGT #Luttes #La_Redoute #Palestine #Cuba #médias #Ephéméride #Trump #médias #sondages #crise
]]>Au plus bas, François Hollande invoque l’esprit de Mitterrand, né il y a 100 ans - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
▻http://slisel.over-blog.com/2016/10/au-plus-bas-francois-hollande-invoque-l-esprit-de-mitterrand-ne-il
Après une séquence très difficile depuis les révélations du livre Un président ne devrait pas dire ça, crédité de seulement 4% d’avis favorables, François Hollande devrait convoquer les mânes socialistes lors d’un discours en hommage à Mitterrand.
Le symbole est fort mais suffira-t-il ? François Hollande doit prononcer un discours hommage sous la pyramide du Louvre, l’un des « grands travaux » du président François Mitterrand. Lequel est considéré comme l’artisan de l’accession de la gauche au pouvoir en 1981 et reste une des figures tutélaires du Parti socialiste. François Hollande avait d’ailleurs déjà invoqué le chef d’Etat qui a gouverné la France pendant 14 ans de 1981 à 1995 lors de sa campagne à la primaire du Parti socialiste en 2011. Tandis que François Hollande, lui, est en danger de ne faire qu’un seul quinquennat.
Ancien fonctionnaire du gouvernement de Vichy lors de la Seconde Guerre mondiale et décoré de la francisque, malgré ses premières amours avec le mouvement de droite nationale des Croix de feu et son amitié avec le sulfureux René Bousquet, ancien secrétaire général de la police de Vichy, François Mitterrand incarne encore pour beaucoup le réalisme de la gauche de gouvernement. Traduire : la conversion à l’économie de marché et l’abandon définitif du dogme de la « dictature du prolétariat ».
Mitterrand, symbole de la conversion à l’économie de marché
Un tournant incarné par la démission de Pierre Mauroy en 1984, le départ des communistes du gouvernement, et la nomination d’un certain Laurent Fabius au poste de Premier ministre. Depuis, la France s’est engagée dans la libéralisation des échanges et des marchés financiers, et des pans entiers de l’appareil industriel ont disparu, telle la sidérurgie. Le « peuple de gauche », lui, celui des ouvriers qui ont porté au pouvoir Mitterrand, a été décimé.
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Michel Rocard est mort : découvrez ce qu’il a dit à RT dans une de ces dernières interviews ▻http://francais.rt.com/entretiens/22550-brexit-pour-michel-rocard …
20:43 - 2 Juil 2016
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Il n’empêche, selon son entourage, François Hollande compte rappeler dans son discours « la patiente construction de l’alternance politique en 1981, la volonté de Mitterrand d’inscrire la France dans le projet européen avec la monnaie unique ou encore le choix de la paix dans un contexte de guerre froide ».
Ultime tentative de rassemblement ?
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Avec ce discours, François Hollande pourrait tenter de rassembler une gauche pour le moins divisée, alors que de plus en plus de voix s’élèvent pour remettre en cause une éventuelle candidature du président sortant, ce après les révélations du livre Un président ne devrait pas dire ça. A commencer par Manuel Valls, qui se fait de plus en plus explicite sur sa capacité à représenter une alternative en cas de forfait de François Hollande.
Sur France Inter, ce 26 octobre, le Premier ministre, interrogé sur le caractère « naturel » de la candidature du président sortant, jouant sur le fil du rasoir – car tenu entre solidarité gouvernementale et ambition personnelle – a ainsi répondu : « Je pense qu’on a besoin de celui ou de celle qui donne le cap et qui incarne cette autorité. Je pense que François Hollande l’a incarnée ». Parlant de ce dernier au passé.
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REVOIR - Emploi, police, popularité de la gauche…@manuelvalls répondait aux questions de Patrick Cohen▻http://www.dailymotion.com/video/x4z4jo7_manuel-valls-contre-tous-les-pronostics-nous-pouvons-demain-rep … #Le79Inter
09:26 - 26 Oct 2016
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Mais le doute gagne aussi le cercle des fidèles du président sortant. « Si vous parlez de la courbe de désamour, c’est pas une courbe, on est au plus bas », déplore Stéphane Le Foll, porte-parole du gouvernement, faisant référence à un sondage publié ce 25 octobre, François Hollande ne recueille plus que 4% d’avis favorables.
Aussi, pour s’inscrire dans la lignée de François Mitterrand et tenter de reprendre la main, de nombreuses figures emblématiques des années Mitterrand ont été invitées, tels Jack Lang, l’inventeur de la fête de la musique, Edith Cresson, première femme Premier ministre, mais aussi Jacques Attali, alors jeune « conseiller spécial » du président et inspirateur de l’ouverture à la mondialisation de la France.
]]>Ces politiques qui font la manche auprès des émirs du Golfe - Ça n’empêche pas Nicolas
▻http://canempechepasnicolas.over-blog.com/2016/10/ces-politiques-qui-font-la-manche-aupres-des-emirs-d
Ces politiques qui font la manche auprès des émirs du Golfe
26 Octobre 2016
Nos très chers émirs est un véritable brûlot, paru ce jour, jeudi 20 octobre. Qui va, là encore, mettre le Parti Socialiste en ébullition. Mais pas que lui : la droite et le Front national aussi. Rachida Dati, Ségolène Royal, Jean-Marie Le Guen, Marine Le Pen, le député Nicolas Bays, la sénatrice Nathalie Goulet, Dominique de Villepin, Jack Lang…. AFP
Challenge’s
« Nos très chers émirs », le livre de Christian Chesnot et Georges Malbrunot, est un véritable brûlot. Qui va, là encore, mettre l’ensemble de la classe politique française - du parti socialiste au Front National - en ébullition.
C’est un véritable brûlot, paru ce jour, jeudi 20 octobre. Qui va, là encore, mettre le Parti Socialiste en ébullition. Mais pas que lui : la droite et le Front national aussi. Rachida Dati, Ségolène Royal, Jean-Marie Le Guen, Marine Le Pen, le député Nicolas Bays, la sénatrice Nathalie Goulet, Dominique de Villepin, Jack Lang…. Tous sont mentionnés dans Nos très chers émirs, le dernier essai des deux journalistes spécialistes du monde arabe, Christian Chesnot et Georges Malbrunot. Un ouvrage fouillé, précis, qui raconte les liaisons dangereuses entre certains politiques français de premier plan et les monarchies du Golfe. Le tout sur fond d’attentats terroristes et de gros contrats difficiles à décrocher…
Parmi les déclencheurs de cette enquête explosive : le changement d’ambassadeur du Qatar en France. Le nouveau représentant de Doha, Meshaal al-Thani refuse d’être aussi généreux que son prédécesseur. Les auteurs racontent « trois ans après son arrivée à Paris, il semble las de toutes ces pratiques ».
Un de ses amis témoigne : "Meshaal, qui a été en poste en Belgique et aux Etats-Unis, me dit souvent : « Je n’ai jamais vu cela, auparavant ! J’ai fréquenté des politiques partout ; mais aucun ne s’est comporté comme certains Français, aucun ne m’a demandé de l’argent aussi abruptement, comme si c’était naturel, comme si on leur devait quelque chose ! On n’est pas une banque ». Le livre fourmille de détails et d’anecdotes récentes souvent ravageuses. Challenges en publie quelques extraits.
Jean Marie Le Guen, sans vergogne
Comme l’explique un officiel à Doha, Jean-Marie Le Guen annonçait clairement la couleur. "Il disait à nos diplomates à Paris : « En tant que ministre en charge des Relations avec le Parlement, je tiens tous les députés et sénateurs de mon camp, via les questions au gouvernement. Je peux bloquer des questions hostiles au Qatar, ou au contraire les alimenter. Mais je n’ai pas à le faire gratuitement ». Bref, « il nous faisait littéralement du chantage ».
La duplicité de Rachida Dati
Ah, le luxueux 7ème arrondissement ! Là où résident tant d’ambassadeurs en poste à Paris. Comme l’émir père, Rachida a le sens de l’opportunité, ne craignant pas d’user et d’abuser de son carnet d’adresses. Elle a donc eu l’idée de lancer un Club des ambassadeurs, qui se réunirait périodiquement dans son arrondissement. Belle idée ! Mais il fallait un peu d’argent pour faire tourner la danseuse de Mme Dati. Qu’à cela ne tienne ! Rachida est allée frapper à la porte de... l’ambassadeur du Qatar.
« Elle ne demandait pas moins de 400.000 euros pour son association », s’étonne encore un membre de l’ambassade. Une somme extravagante ! Rachida Dati présente sa requête lors d’un dîner avec Meshaal al-Thani, un dimanche soir, le 22 novembre 2015 exactement. Mais le diplomate lui fait comprendre qu’il sera difficile d’y répondre positivement. Elle semble choquée par ce refus, qui lui sera notifié par une lettre officielle signée du représentant du Qatar en France.
Le lendemain matin, Rachida Dati est l’invitée du talk show de Jean-Jacques Bourdin sur RMC. Nous sommes dix jours après les attentats du Bataclan et du Stade de France. L’ancienne ministre change de pied et charge le Qatar : « L’Arabie Saoudite ou même le Qatar ont une volonté de développer leur idéologie, notamment pour contrer l’islam chiite, affirme-t-elle. On a des pays du Golfe qui financent des mosquées, des associations, des imams [...], des structures qu’on ne contrôle pas », regrette-t-elle. Quand il entend cela, l’ambassadeur n’en revient pas. « Elle dîne avec moi en me demandant de l’aider, et le lendemain elle nous traîne dans la boue ».
Jack Lang, profiteur
À la tête de l’Institut du monde arabe (IMA), Jack Lang est cité non seulement par l’ambassade du Qatar, mais aussi par celles d’Arabie et des Emirats arabes unis comme un interlocuteur sans scrupules. « Il vient réclamer trois places en Business pour sa femme et son ami, lorsqu’on l’invite à Abou Dhabi, fulmine un membre de l’ambassade des Emirats. Et si jamais on refuse, on court le risque qu’il critique publiquement les Emirats ».
Dominique de Villepin « la first », sinon rien
Villepin, lui, exige d’être en First class, sinon il boude les invitations à Doha, renchérit un autre diplomate de l’ambassade du Qatar. Une fois, Villepin a annulé sa participation à un colloque parce qu’il était en Business et pas en First class. L’ambassadeur en est resté abasourdi. Autre certitude : l’ancien Premier ministre, devenu avocat d’affaires, ne dit pas du bien du Qatar pour rien, comme tous ceux dont nous avons rapporté le comportement. « La France n’a aucune preuve de l’implication du Qatar dans le financement du terrorisme », affirmait Villepin le 4 novembre 2015 sur Europe 1".
La sénatrice Nathalie Goulet réclame son cadeau de Noël
La sénatrice de l’Orne, Nathalie Goulet, essuya elle aussi chaque fois un refus clair et net du représentant du Qatar à Paris. Elle a pourtant multiplié les demandes. Fin 2015, elle appela d’abord le bureau de l’ambassadeur pour se plaindre de n’avoir pas reçu son cadeau de Noël. « Comment se fait-il que je n’aie pas reçu mon cadeau de fin d’année, d’autres sénateurs en ont eu un et pas moi ? », protesta-t-elle. « Qu’elle aille au diable ! », maugréa Meshaal lorsque son collaborateur lui rendit compte de l’appel de Mme Goulet.
Quand le Qatar fut attaqué par des politiques ou dans la presse après les attentats, la sénatrice n’hésita pas à proposer à l’ambassade d’organiser un colloque, contre rétribution bien sûr. La représentation diplomatique dit niet. Depuis, Mme Goulet l’avoue sans ambages : « Je n’aime pas beaucoup le Qatar ».
Le culot du député Nicolas Bays
S’il y a un député dont l’ambassadeur du Qatar se montre particulièrement lassé, c’est Nicolas Bays, élu socialiste du Nord – Pas-de-Calais. Membre du groupe d’amitié France- Qatar, il était proche de l’ancien ambassadeur Mohammed al-Kuwari. Avec son successeur, Bays ne fait pas dans la dentelle. Il a personnellement envoyé un SMS à Meshaal al-Thani, dont un témoin nous a rapporté le contenu : « J’ai des problèmes financiers actuellement. La mère de notre jeune enfant est fatiguée. Je voudrais l’emmener à l’étranger. Mais mon budget est un peu serré. Peux-tu me faire inviter dans un hôtel de Doha et nous payer un billet d’avion sur Qatar Airways ? Cela m’aiderait, s’il te plaît ».
Loin d’être découragé par un premier refus, le député Bays a sollicité à deux reprises encore, par SMS, l’ambassadeur du Qatar. Une première fois, pour lui demander de l’argent afin de payer des travaux dans sa maison. Le diplomate n’a pas répondu. Enfin, il n’a pas hésité à lui réclamer des chaussures de marque.
Le dépit de Jean Vincent Placé
Autre victime de la nouvelle donne, le ministre vert Jean-Vincent Placé, qui se plaint dans le carré VIP du PSG que l’ambassadeur actuel ne l’invite plus à des week-ends. « Placé ne recevait pas que des cadeaux de son prédécesseur », souligne un proche de l’ambassade qui refuse d’en dire plus.
Marine Le Pen 1ere étape, la rencontre avec le président al-Sissi en Egypte en mai 2015
Ce sont les Emirats arabes unis – alliés et bailleurs de fonds du régime égyptien – qui ont financé le déplacement de Mme Le Pen au Caire. « Ni l’hôtel ni les billets d’avions n’ont été payés par le Front national ou l’Egypte », assure un proche.
Marine Le Pen 2ème étape : la proposition
Nous sommes en mesure de révéler que lors de la rencontre de Montretout, le représentant émirien a proposé à Marine Le Pen un financement d’un million de dollars, voire de deux, pour sa campagne électorale. « Il m’a fait l’impression de quelqu’un qui avait l’habitude de parler argent avec les hommes politiques, relève le proche. D’ailleurs Marine a paru décontenancée, elle n’a pas su trop quoi répondre. On verra, a-t-elle dit, en évacuant la question ».
Les ambigüités de la mairie de Cannes
La mosquée Al-Medina Al-Mounawara de Cannes est financée à 100% par Saleh Kamel, le PDG de la chaîne de télévision coranique Iqraa, qui habite la ville. Il voulait créer un lieu de culte près de sa villa pour aller prier. L’homme d’affaires saoudien a joué la transparence en associant Bernard Brochand, le maire de la ville de 2001 à 2014, à son projet, sans que celui-ci ne s’y oppose le moins du monde. À tel point, raconte Bernard Godart, qu’à l’époque « le cabinet du maire m’a appelé au ministère de l’Intérieur pour me demander si je connaissais un imam susceptible d’officier dans la mosquée ! J’ai répondu que non, car évidemment ce n’était pas de mon ressort ».
Un magnat saoudien de la presse, Hicham Hafez, s’est lui aussi fait construire une petite mosquée près de la Croisette, à Cannes où il passe ses vacances. Là encore, avec l’aval de la municipalité ! Il l’a financée sur ses deniers personnels – 250.000 euros. La mairie de Cannes a donc accordé à deux riches Saoudiens le droit de bâtir chacun sa mosquée dans la ville, alors qu’aujourd’hui les autorités locales interdisent aux Françaises de porter le burkini à la plage. Certains ne manqueront pas de relever une certaine incohérence entre ces deux décisions..."
]]>Les allégeances du gouvernement français - MOINS de BIENS PLUS de LIENS
▻http://www.brujitafr.fr/article-les-allegeances-du-gouvernement-fran-ais-110438976.html
▻http://www.interieur.gouv.fr/sections/le_ministre/manuel-valls/biographie/manuel-valls/downloadFile/photo/manuel-valls.jpg
La classe politique est souvent accusée d’incompétence dans l’exercice du pouvoir.
Jugés incapables, les politiques sont ainsi, en quelques sortes, « exonérés » de leurs trahisons et des dévoiement de leurs mandats. C’est là une erreur d’appréciation fondamentale : les échecs des gouvernements successifs dans la réalisation des programmes qu’ils proposèrent à leurs électeurs ne proviennent que rarement d’une incompétence, parfois profonde il est vrai, de tel ou tel ministre.
La réalité est donc autre. Le décalage entre les promesses électorales, les projets présidentiels, et les réalisations effectives du gouvernement au cours du quinquennat s’explique avant tout par les allégeances respectives des membres de ce gouvernement. Les dirigeants politiques le savent : pour gravir les échelons, il faut prêter serment. Non au Peuple et à la Nation, mais à ceux qui détiennent les clés de la réussite de leurs carrières. Les lobbys, les groupes de pression financiers, militaro-industriels, européiste et atlantiste, la communauté sioniste, et bien sur la Franc-Maçonnerie sont ainsi les véritables décideurs. L’intensification de la crise et l’absence de véritable réponse politique pour y remédier relève donc non d’une incompétence fantasmée mais bien d’une collaboration avérée des gouvernants avec ces structures de l’ombre.
Leurs échecs politiques si éprouvants pour notre Peuple sont des réussites aux yeux de ceux dont la devise est « Ordo ab chao ». Ce n’est en effet pas un hasard si, de façon systématique, les gouvernements successifs laissent la France dans un état pire que celui qu’ils trouvèrent à leurs arrivée. L’oligarchie a établi des axes directeurs auxquels doivent se soumettre les gouvernements. De « droite » ou de « gauche », ils s’y soumettent, et précipitent ainsi la France dans l’abîme d’un mondialisme qui dissout les nations et les peuples dans un magma a-culturel, reniant ainsi des identités millénaires. Le règne du capitalisme financier et des quelques centaines d’oligarques dont il émane, trouvent dans ces gouvernements des relais serviles qui leur doivent tout.
Il est donc fondamental de sortir du prêt-à-penser matraqué par la propagande médiatique (dont les mensonges et omissions systématiques s’expliquent en fait simplement), et de comprendre les allégeances des principaux ministres du nouveau gouvernement. Comprendre ainsi pourquoi Hollande ne relèvera pas la France, et trahira – comme les autres – la confiance que lui accordèrent naïvement les Français…
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Manuel Valls – Ministre de l’Intérieur : Né à Barcelone en 1962. N’a acquis la nationalité française que par naturalisation en 1982. Ami avec Alain Bauer – qui est le parrain de l’un de ses fils – Grand Maitre du Grand Orient de France de 2000 à 2003. Le 4 Février 2008, il vote pour la réforme de la Constitution permettant la ratification du Traité de Lisbonne. Se définit comme « blairiste » et « clintonien ». Favorable à l’instauration de la TVA Sociale ; favorable à l’allongement de la durée de cotisation pour le droit à une retraite à taux plein ; favorable à l’alignement des régimes spéciaux de retraites avec le régime général. En 2010, il se déclare favorable au contrôle par la Commission Européenne des budgets nationaux. Participe aux réunions du Groupe Bilderberg. Franc-Maçon, membre du Grand Orient de France. Il se prétend « lié de manière éternelle à Israël », et s’est opposé à la demande palestinienne d’adhésion à l’ONU. Intervenant au CRIF, notamment lors du « congrès des amis d’Israël en France » de 2012. Membre du club Le Siècle.
Pierre Moscovici - Ministre de l’Economie : Issu d’une famille juive. Soutien historique de Dominique Strauss-Kahn. Lors du vote pour la réforme constitutionnelle de 2008, pour la ratification du Traité de Lisbonne, il s’abstient. Directeur de campagne de François Hollande durant la campagne de 2012, il est Vice-Président du Cercle de l’Industrie (Lobby patronal européen, en lien avec le MEDEF), dont Strauss-Kahn fut également Vice-Président et initiateur avec Raymond H.Lévy (PDG de Renault), et Maurice Lévy (président du directoire de Publicis, participant aux réunions du Groupe Bilderberg). Les principales entreprises représentées au sein de ce lobby sont celles du CAC40 (PDF). Participe à la rencontre entre Manuel Valls, François Hollande et Richard Prasquier, président du CRIF, lors d’une entrevue où Hollande s’engagea à « combattre fermement l’antisémitisme et l’antisionisme ». Membre du Cercle Léon Blum, ouvertement sioniste (lien).
Michel Sapin – Ministre du Travail : Franc-Maçon, membre du Grand Orient de France. Durant la campagne de François Hollande, il est chargé du programme présidentielle de François Hollande. A propos du Traité de Maastricht, qui préfigure le Traité de Lisbonne, il déclare : « Maastricht apporte aux dernières années de ce siècle une touche d’humanisme et de Lumière qui contraste singulièrement avec les épreuves cruelles du passé ». Lors du Congrès de Versailles en 2008, il vote pour la réforme constitutionnelle permettant la ratification du Traité de Lisbonne.Lors du vote qui permit la ratification du Mécanisme Européen de Stabilité, il s’abstient comme la plupart des parlementaires socialistes, permettant l’adoption du MES à la majorité absolue. Il participe aux diners du CRIF, en particulier en 2003 où il est présent aux « 12 heures pour l’amitié France-Israël » avec François Hollande, Dominique Strauss-Kahn, Nicolas Sarkozy, Pierre Lellouche et Benyamin Netanyahou (1er ministre de l’entité sioniste). Il participe aux réunions du Groupe Bilderberg, notamment en 1992 aux côtés de Jacques Toubon, Ernest-Antoine Seillière, Philippe Villin, André Levy-Lang ou encore Bernard Arnault.
Vincent Peillon – Ministre de l’Education Nationale : Issu d’une famille juive par sa mère (lui-même nomme ses quatre enfants Salomé, Maya, Elie et Izaak), son père fut banquier (directeur général de la Banque Commerciale d’Europe du Nord). Marié à la journaliste Nathalie Bensahel. Militant trotskyste à ses débuts. Soutien de Dominique Strauss-Kahn en 2011, il se rallie ensuite à François Hollande. Sioniste, il est Franc-Maçon membre du Grand Orient de France. Il prône une « république spirituelle », considérant « la Franc-Maçonnerie et la laïcité » comme « religions de la république ». Il soutient la ratification du Traité de Lisbonne par la France, et milite pour le fédéralisme européen, et « une harmonisation politique, économique et fiscale au sein de l’Europe ». Au Parlement Européen, il défend les intérêts sionistes et collabore activement au projet de déstabilisation de la Syrie (lien).
Jean-Yves Le Drian – Ministre de la Défense : Franc-Maçon, membre du Grand Orient de France. Européiste, il se prononce en 2005 pour la ratification du Traité Constitutionnel Européen. En 2008, il avait menacé de quitter le PS si ses « camarades » ne ratifiaient pas le Traité de Lisbonne. Milite pour une « harmonisation européenne des politiques de défense », donc pour la perte de la souveraineté militaire de la France. Sioniste, il est proche du CRIF. Le piratage de la base de donnée du site du CRIF mentionna Le Drian parmi la liste des utilisateurs abonnés (lien).
Stéphane Le Foll – Ministre de l’Agriculture : Franc-Maçon, membre du Grand Orient de France. Sioniste, déclare à propos du diner du CRIF « On n’avait pas de raison de dire non, c’est le genre de dîner où tout le monde va. (…) Le CRIF, on y est allé quasiment tout le temps, c’est comme ça, il y a des choses qui s’installent ». Il participe également au groupe de liaison CRIF-PS mis en place en 2006, aux cotés notamment de Richard Prasquier (président du CRIF), François Hollande, Razzye Hammadi, Malek Boutih. Il se prononce en faveur de la ratification par la France du Traité de Lisbonne. Il est l’un des rares parlementaires socialistes à avoir oser se prononcer pour le Mécanisme Européen de Stabilité. En février 2012, il déjeuna avec l’ambassadeur des Etats-Unis, accompagnés notamment de Michel Sapin.
Laurent Fabius - Ministre des Affaires Etrangères : Issu d’une famille juive. Opère le « tournant de la rigueur » au début des années 80 en tant que 1er Ministre de Mitterrand, entrainant la rupture des communistes avec le PS. Il est mis en cause à cette époque dans l’affaire tragique du Rainbow Warrior, bateau de Greenpeace dynamité par des agents de la DGSE (lien). Également mis en cause dans la sinistre affaire du sang contaminé, au cours de laquelle des poches de transfusion sanguine ont été contaminées par le virus du sida, faute de mesures préventives (lien). Il est ministre sous Jospin lors du passage à l’euro et de la création d’Areva. Lors du Congrès de Versailles de 2008 concernant la réforme constitutionnelle permettant la ratification du Traité de Lisbonne, il ne prend pas part au vote. Lors du vote concernant le Mécanisme Européen de Stabilité, il s’abstient comme les autres parlementaires socialistes, permettant l’adoption du MES à la majorité absolue. Au début de l’année 2012, il se rend en Israël où il rencontre le Président Shimon Peres et le Ministre de la Défense Ehud Barak. Il participe au diners organisés par le club Le Siècle. Il participe aux réunions du Groupe Bilderberg. Il prend part aux diners du CRIF. Il participe à des réunions maçonniques, son appartenance à la Franc-Maçonnerie n’est pas officielle mais évidente.
Arnaud Montebourg – Ministre du Redressement Productif : Franc-Maçon, membre de la French-American Foundation (fondation atlantiste). Il ne prend pas part au vote lors du Congrès de Versailles de 2008 qui modifia la Constitution pour permettre la ratification du Traité de Lisbonne. Lors du vote pour la ratification du Mécanisme Européen de Stabilité, à l’instar de la plupart des parlementaires socialistes, il s’abstient. Lié au CRIF, en particulier par sa compagne Audrey Pulvar qui en est l’auxiliaire zélée.
Marisol Touraine - Ministre de la Santé : Fille du sociologue Alain Touraine, aux accointances maçonniques de notoriété publique. Elle est membre du club Le Siècle. Européiste, elle vote en 2008 pour la réforme constitutionnelle permettant la ratification du Traité de Lisbonne. Lors du vote pour la ratification du Mécanisme Européen de Stabilité, elle s’abstient comme la majorité des parlementaires socialistes, permettant ainsi son adoption à la majorité absolue.
Aurélie Filippetti - Ministre de la Culture : Participe aux diners du CRIF. Lors du Congrès de Versailles de 2008, elle vote pour la réforme constitutionnelle permettant la ratification du Traité de Lisbonne. Lors du vote permettant l’adoption du Mécanisme Européen de Stabilité, elle s’abstient. Elle milite contre l’antisionisme et se revendique ouvertement sioniste. Interrogée par Robert Ménard sur le voyage de Dieudonné en Iran, elle explique « qu’il existe des personnes plus légitimes que d’autres pour parler des droits de l’homme […] et que Dieudonné ne s’est pas beaucoup illustré dans le respect des droits de l’homme » (lien).
Nicole Bricq – Ministre de l’Energie et du Développement Durable : En 1991, elle soutient la Guerre du Golfe. En 2008, en tant que sénatrice PS, elle vote pour la réforme constitutionnelle permettant la ratification du Traité de Lisbonne. Elle s’est déclarée favorable à l’instauration du Mécanisme Européen de Stabilité, et s’est abstenue comme les autres parlementaires socialistes. Elle fit partie des signataires de la lettre ouverte envoyée à Nicolas Sarkozy, alors Président de la République, lui demandant de ne pas reconnaître l’État Palestinien à l’ONU. Elle est membre du très sioniste (lien) Cercle Léon Blum, comme Pierre Moscovici, Aurélie Filippetti, Julien Dray… (lien).
Jérôme Cahuzac - Ministre du Budget : Probable appartenance au Grand Orient de France. Frère d’Antoine Cahuzac, qui fut président du directoire de HSBC Private Bank France (avant d’être nommé en Janvier à la tête d’une importante filiale d’EDF). Lors du vote de la réforme constitutionnelle de 2008 permettant la ratification du Traité de Lisbonne, il s’abstient. Lors du vote à propos du Mécanisme Européen de Stabilité, il s’abstient. Afin de « préserver la confiance des investisseurs », il se prononce pour une rigueur budgétaire, précisant que cet« objectif interdit la création de postes dans la fonction publique durant le prochain quinquennat ». Il fait de la« confiance des marchés » sa priorité.
Jean-Marc Ayrault – Premier Ministre : Notable du PS depuis près de 4 décennies. Lors du vote pour la réforme constitutionnelle de 2008, pour la ratification du Traité de Lisbonne, il s’abstient. Lors du vote parlementaire sur le Mécanisme Européen de Stabilité (qui brade une nouvelle fois un pan de la souveraineté Française aux instances européistes), il s’abstient comme la plupart des parlementaires socialistes dont il dirige le groupe, permettant ainsi l’adoption du MES à la majorité absolue. Est mandaté durant la campagne par François Hollande pour traiter la question du vote juif et récupérer les voix, et surtout le soutien, de la communauté. En 1997, il est condamné à 6 mois de prison avec sursis et 30 000 francs d’amende pour une affaire de favoritisme dans l’attribution d’un marché public, et a depuis 2007 obtenu une « réhabilitation » « exposant quiconque évoquant ces faits à des poursuites ». En 2008, maire de Nantes, il fait voter une subvention de 400 000€ destinée à la rénovation et à l’agrandissement du local servant aux « réunions » de 7 loges maçonniques (face aux critiques de l’opposition, il dû finalement abandonner le projet). Il est membre du Cercle Léon Blum, ouvertement sioniste (lien).
François Hollande - Président de la République : Franc-Maçon du Grand Orient de France, il prône l’intégration de la « laïcité » dans la Constitution. Millionnaire, il déclare une fortune d’1,17 Million d’euros, omettant la Société Civile La Sapinière, qu’il gère avec Ségolène Royal, dont le capital s’élève à plus de 900 000 € (lien). Membre du club Le Siècle. Sioniste, il participe à plusieurs reprises aux diners du CRIF, qui salue sa victoire. Il est également membre de la fondation atlantiste French-American Foundation (lien). En 2005, il fit campagne pour le « Oui » au référendum visant à ratifier le Traité Constitutionnel Européen. Lors du vote de 2008 concernant la réforme constitutionnelle permettant la ratification du traité de Lisbonne, il s’est abstenu. Lors du vote concernant le Mécanisme Européen de Stabilité, il s’est également abstenu. Il est élu Président de la République avec moins de 40% des suffrages exprimés (lien). Il est mis en cause par la plainte d’Emmanuel Verdin, qui l’accuse d’avoir couvert les agissements pédophiles qui auraient été perpétrés par Jack Lang (lien).
Vincent Vauclin – la-dissidence.org
]]>J’adore les articles titrés sur le mode « Non, Machin n’a pas fait Ça ». Est-ce que les auteurs de ces titres (qui buzzent ?) se rendent compte à quel point c’est vaniteux ? Genre : « Et maintenant je vais tordre le coup à cette vilaine théorie-du-complot-pas-vraie-de-l’internet ».
Parce que quand on est en grande forme, on se retrouve à oser des trucs comme ça :
– Non, le Qatar ne finance pas le terrorisme s’insurge Jack Lang (novembre 2015)
▻http://www.businessbourse.com/2015/11/28/non-le-qatar-ne-finance-pas-le-terrorisme-sinsurge-jack-lang
– Non, l’Arabie saoudite ne finance pas al-Qaida en Syrie (février 2014)
▻http://www.lepoint.fr/monde/non-l-arabie-saoudite-ne-finance-pas-al-qaida-en-syrie-04-02-2014-1787955_24
Et donc, en ce moment encore : Non, le Qatar ne soutient aucun groupe extrémiste, d’aucune manière (5 octobre 2016)
▻http://www.huffingtonpost.fr/khalid-bin-mohammed-alattiyah/non-le-qatar-ne-soutient-aucun-groupe-extremiste-daucune-mani
Leïla Shahid, élue Présidente de la Société des Amis de l’IMA | Institut du monde arabe
12/10/2016
▻https://www.imarabe.org/en/actualites/l-ima-au-jour-le-jour/2016/leila-shahid-elue-presidente-de-la-societe-des-amis-de-l-ima
Une ambassadrice du monde arabe aux côtés de Jack Lang
C’est une diplomate hors pair, mais aussi une personnalité fortement engagée pour la visibilité et la reconnaissance des artistes du monde arabe qui prend la tête de la Société des Amis de l’IMA.
« J’arrive réellement à un moment où j’ai le sentiment que je ne peux pas en faire plus, sur le plan diplomatique, avait déclaré Leïla Shahid l’année dernière (Mediapart, 15 mars 2015), après l’annonce surprise d’une retraite décidée par elle. Ce serait refaire du même et je n’ai plus la même motivation dans ce secteur diplomatique. Ça ne veut pas du tout dire que je prends ma retraite de la Palestine, ni de sa cause ! J’ai envie de faire plein d’autres choses que je n’avais pas la possibilité de faire tant que j’étais ambassadeur, je dirais plus dans le domaine culturel, artistique, social et politique, mais plutôt avec la société civile, en Palestine et dans la diaspora. »
En Palestine, dans la diaspora, et bien au-delà : Leïla Shahid a d’ores et déjà faire part de son projet de donner une plus grande visibilité à la SAIMA à travers le monde arabe. Et ainsi, de fédérer l’appui et le soutien à l’IMA d’acteurs politiques, culturels et économiques nouveaux.
]]>Quand François Hollande reloge Jack Lang dans un hôtel somptueux
▻http://www.brujitafr.fr/2016/10/quand-francois-hollande-reloge-jack-lang-dans-un-hotel-somptueux.html
Le « Canard enchaîné » a révélé mercredi que l’ancien ministre de la Culture avait reçu de la part du président de nouveaux bureaux dans un palais de la République. L’ancien ministre de la Culture est décidément bien choyé par le pouvoir en place. Nommé...
]]>Grand moment de sociologie des élites françaises, Bourdieu aurait adoré
"Le lundi 3 octobre, dans sa chronique mensuelle désormais publiée par Le Figaro, Jacques Julliard a éreinté la gauche. Pas celle du peuple, écrivait-il, mais « les bobos du centre-gauche, les intellos de l’extrême gauche très influents dans les médias », coupables à ses yeux d’avoir laissé en déshérence ces « marqueurs » que sont la laïcité, l’école et la nation. Dans la salle des fêtes de l’Elysée, le matin même, l’historien attend pourtant que François Hollande lui remette la cravate de commandeur de la Légion d’honneur. Tous les invités ont lu sa charge. Le président aussi. « Mais vous voyez, il n’est pas rancunier », souffle un de ses conseillers.
Le chef de l’Etat a embrassé en un regard l’assemblée. Il en connaît chaque visage. Il a tout de suite vu les anciens compagnons de route. Quelques dernières grandes figures de la deuxième gauche. D’autres qui n’ont jamais abordé ses rivages. Là, dans un angle discret, voici le profil de l’ancien patron de la CFDT, Edmond Maire, sous une chevelure de neige. Au centre, Jack Lang. Et puis, les historiens Pierre Nora, Jean-Noël Jeanneney et Mona Ozouf. Les patrons de Libération et de Marianne devisent avec celui du Figaro. Jean d’Ormesson fait des baisemains. Le romancier Olivier Rolin observe un brin goguenard cette petite société, droite et gauche mêlées.
Le premier ministre Manuel Valls a traversé la Seine. Mais Najat Vallaud-Belkacem manque à l’appel, elle qui a pourtant accepté, à la demande de François Hollande, de placer sur son contingent de l’éducation nationale le nouveau décoré, malgré les critiques répétées de Julliard contre cette école « abandonnée par la gauche au nom d’un alignement égalitaire sur les plus médiocres ». Au premier rang des convives, le philosophe Alain Finkielkraut en rirait presque : « Quand je pense que Julliard prône sur l’école le contraire de ce que fait Hollande, je pourrais faire un bel esclandre et crier au milieu de la cérémonie “arrêtons l’hypocrisie !” »
Mais le président de la République est désarmant de bonne humeur. En retraçant le parcours de Julliard dans les journaux, Le Nouvel Observateur, Marianne, Le Figaro, ses combats d’éditorialistes engagé, il dessine une évolution qu’il connaît bien : « Vous avez été dans les années 70 contre l’étatisme, dans les années 80 contre la tentation néo-libérale. Dix ans plus tard, pour le droit d’inventaire et à l’aube des années 2000 en faveur de la démocratie participative. Aujourd’hui, ajoute-t-il en souriant, je ne sais pas à quelle gauche vous vous adressez. Il y en a tellement… » Parmi les convives, l’ancien ministre de Jean-Pierre Raffarin, le philosophe Luc Ferry, qui moquait tout à l’heure le président, admire maintenant sa courtoise ironie : « Cet Hollande gagne à être connu ! »
Jacques Julliard a préparé sa réponse. « Dans mon conseil d’administration intérieur, assure-t-il, il y a 24 % pour la pensée contre-révolutionnaire, 24 % pour la pensée libertaire et anarchiste et 52 % pour la social-démocratie : une majorité absolue (…). Certains estimeront que tout cela est contradictoire. Mais c’est la réalité qui l’est. » Puis, il offre enfin au chef de l’Etat le baume tant attendu : « Aujourd’hui, la France est social-démocrate. Or, j’ai beau regarder autour de moi, parmi les candidats déclarés ou “en marche”, explique-t-il en une allusion à Emmanuel Macron, je vois des libéraux purs, je vois des protectionnistes, des indignés, des insoumis. Je ne vois pas encore de social-démocrate. » Et, devant le président rose de contentement, il assure « cette élection serait profondément déséquilibrée et, en quelque sorte atrophiée, si le grand parti de la social-démocratie n’y était pas dignement représenté. » Après les applaudissements, François Hollande, qui n’en attendait peut-être pas tant, passe de groupe en groupe en répétant : « Vous avez bien entendu, la social-démocratie est majoritaire… Elle peut faire 52 %… »."
▻http://www.lemonde.fr/politique/article/2016/10/04/julliard-a-hollande-parmi-les-candidats-declares-je-ne-vois-pas-de-social-de
]]>Le 20 septembre 1985, Charles Hernu est obligé de démissionner du gouvernement
▻https://rebellyon.info/Le-20-septembre-1985-Charles-Hernu
Après avoir été collabo, espion, Charles Hernu, ministre de la Défense, a dû démissionner, et se consacrer exclusivement à la mairie de Villeurbanne, ayant finalement reconnu avoir donné l’ordre de faire exploser le bateau Rainbow Warrior pour ne pas gêner les essais nucléaires français dans le (...) — Mémoire, Politicaillerie, chantiers de jeunesse, Pétain., régime de Vichy,, franc-maçons, 1, Pierre Mendès-France,, DST, KGB,, François Mitterrand, Jospin, Guy Mollet, de Gaulle,, OAS, Securitate, Claude Lipsky,, SFIO, double, peine,, 2, Gaston Defferre,, Saddam Hussein !, Khomeyni., Klaus Barbie, DGSE, BCRA, (MAN), Dreyfus,, Jack Lang,, Greenpeace, Mururoa, Ben Barka..., L’affaire du Rainbow Warrior., Fernando Pereira, le Monde, génocide (...)
]]>Revue de presse politique du 21 juin #113Mars
▻https://gazettedebout.org/2016/06/21/revue-de-presse-politique-du-21-juin-113mars
<b>REVUE DE PRESSE.</b> Dans les rues, les musiciens et les passionnés se préparent à célébrer la Fête de la musique, initiée par Jack Lang en 1982. Loin de …
]]>« Contrechamp » : comment réinventer une culture publique
▻https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/120616/contrechamp-comment-reinventer-une-culture-publique
La #politique_culturelle inventée par Jack Lang, à base d’équipements décentralisés, de festivals démultipliés, de fêtes artistiques organisées, n’a pas réussi à créer une véritable démocratisation culturelle. Pour #Jean_Blaise, qui a mené la politique culturelle de #Nantes, érigée en modèle, le combat n’est pas perdu, à condition de réinventer un #art public.
#Culture-Idées #art_contemporain #Jean-Marc_Ayrault #Nuit_Blanche #spectacle_vivant #territoires
]]>INTERVIEW EXCLUSIVE. Fleur Pellerin : « Je n’ai pas assez flatté » - L’Obs
▻http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20160216.OBS4775/interview-exclusive-fleur-pellerin-je-n-ai-pas-assez-flatte.htm
La conception que j’ai du ministère de la Culture est celle d’un lieu central de la transformation sociale. En cela, je me crois fidèle à l’apport de Jack Lang. La culture, plus encore que l’éducation, permet à chacun d’éprouver sa sensibilité, bien sûr, mais aussi de se construire comme individu et comme citoyen, de comprendre sa place dans la société et dans le monde. Dans une période d’instabilité, de doutes, de questionnement sur l’identité et la nation, la culture est la religion d’une société laïque. Elle donne des clés d’explication ; elle doit aussi permettre de rebattre les cartes entre les générations et les gens issus de conditions sociales différentes.
Mais il existe une autre conception du rôle de ce ministère, davantage tournée vers la préservation des positions acquises, et qui conduit à ne surtout pas faire bouger les lignes. Ce sont deux visions diamétralement opposées. « Va au spectacle et flatte ! » : j’avais pris ces mots du président pour une boutade, en fait ils étaient ma feuille de route.
]]>Tourcoing : le transfert de l’Institut du monde arabe en passe d’être signé - Tourcoing - Nord Eclair
▻http://www.nordeclair.fr/info-locale/tourcoing-le-transfert-de-l-institut-du-monde-arabe-en-ia51b12892n855758
Le 22 septembre, les élus tourquennois se réuniront pour discuter de l’avenir de l’antenne de l’Institut du monde arabe (l’IMA), installée à l’Union depuis trois ans. Un groupement d’intérêt public va être signé pour que l’IMA ne soit plus une simple antenne et surtout qu’il s’installe en centre-ville. Décryptage.
1 Pourquoi ce changement ?
Quand, en 2012, l’IMA s’installe à l’Union, c’est l’aboutissement d’une réflexion entamée quatre ans auparavant. Avec un objectif : prôner comme à Paris le dialogue des civilisations. L’idée fait sens à Tourcoing comme à Roubaix, mais c’est une première. Avec prudence, élus et responsables de l’IMA décident alors d’une phase de préfiguration, jusqu’en 2014. Et si ça marche, Daniel Percheron, le président (PS) du conseil général, promet des travaux : « La Région fera l’effort du geste architectural », dit-il en novembre 2012, le jour de l’inauguration de l’antenne. Oui mais voilà, en 2014, si tout le monde est d’accord pour dire que la phase de préfiguration a été un succès, pour poursuivre son projet, l’IMA a besoin de plus de visibilité, et donc de déménager. Déjà interrogé en 2012 sur la pertinence d’installer l’antenne à l’Union, l’ancien maire PS, Michel-François Delannoy, avait expliqué : « Les premiers sont les pionniers, mais ici l’environnement bouge très vite ». Trois ans plus tard, l’Union n’a pas bougé aussi vite que ça. Après quelques soubresauts (Roubaix et Valenciennes étaient candidats), l’IMA va déménager dans l’ancienne école de natation de la rue Gabriel-Péri, dans le centre de Tourcoing.
2 Quand aura-t-il lieu ?
Sur le papier, le 22 septembre. À l’occasion d’un conseil municipal, les élus tourquennois vont délibérer sur la mise en place d’un GIP (groupement d’intérêt public). Une forme juridique qui encadre, par exemple, des pôles de recherches ou des centres universitaires. Le GIP sera cosigné par l’IMA (à Paris), le conseil régional, la MEL et les villes de Tourcoing et Roubaix. Ensuite, viendra le temps des travaux. Ils se feront en plusieurs tranches. La première est prévue pour fin 2016. Elle consistera à refaire la façade de l’ancienne piscine et à construire ce que l’on appelle, pour l’instant, la maison du projet. Ensuite, au terme d’une seconde tranche de travaux, verra le jour la version définitive de l’IMA.
3 Qui va payer ?
Pour ce qui est des travaux, ce sera la Ville et la Région. Pour la première tranche, la Ville devrait mettre 1,5million d’euros sur la table et la Région, 500000 euros. Pour le reste, l’évolution de l’antenne de l’IMA a été inscrite dans le contrat de plan État-Région à hauteur de 8 millions d’euros. Ensuite, le fonctionnement de la structure sera essentiellement financé par les membres du GIP (sauf Roubaix). La Région prendra 50 % de ses dépenses annuelles avec un plafond de 500000 euros, la MEL et la Ville 20 %, avec un plafond de 200000 euros chacune.
4 Qui va diriger le futur IMA ?
Le GIP sera administré par son assemblée générale et dirigé par un directeur (ou une directrice). L’assemblée générale sera composée des membres fondateurs du GIP (et donc d’élus) et de plusieurs personnalités. Enfin, un conseil scientifique et culturel viendra bénévolement épauler le GIP.
Percheron et Lang invités au conseil municipal
Le 22 septembre prochain, Gérald Darmanin a invité Daniel Percheron et Jack Lang au conseil municipal. Le premier car il est encore le président (PS) du conseil régional et le second car il préside l’IMA à Paris, dont dépend l’antenne installée à l’Union. Leur venue ne va pas déplacer les foules. Sauf que politiquement, c’est un joli coup. Car l’opposition de gauche va avoir du mal à dire non au projet…
Mais au-delà, il était essentiel pour le député-maire d’obtenir le GIP très vite. Non pas parce que l’IMA aurait pu lui échapper – si Roubaix s’est, un temps, penchée sur le dossier, elle n’a jamais manifesté le même enthousiasme – mais parce qu’il y avait urgence. Le maire a, en partie, traité le sujet directement avec l’ancien ministre de la Culture et a usé de tout son poids politique parce qu’il voulait qu’il soit ficelé avant… les prochaines élections de décembre.
De plus, s’il vient bien au conseil, Daniel Percheron pourra rappeler qu’il était à l’origine du projet avec Dominique Baudis, l’ancien président de l’IMA. Et que la boucle est bouclée.
]]>Christophe Lambert dénonce "les pédophiles" patentés
▻http://www.brujitafr.fr/2015/08/christophe-lambert-denonce-les-pedophiles-patentes.html
INFO PANAMZA. À l’occasion d’une exposition sur le Maroc, Jack Lang, président de l’IMA, a donné « carte blanche » à Pierre Bergé pour être interviewé par Frédéric Mitterrand. Décryptage et... Le comédien et producteur Christophe Lambert est aussi écrivain....
]]>Les radios régionales… 23/24
▻http://radiofanch.blogspot.com/2015/08/les-radios-regionales-2324.html
Un feuilleton d’été en 24 épisodes, du mardi au vendredipar Gérard Coudert23. Réseau ou uniformité ?En mars 1986, les élections législatives conduisent une nouvelle majorité gouvernementale au pouvoir : c’est le début de la « cohabitation », Jacques Chirac est premier ministre. François Léotard succède à Jack Lang au Ministère de la Culture et de la Communication et bien évidemment, propose une nouvelle loi sur l’audiovisuel. La CNCL qui succède à la Haute Autorité et dont la composition favorise désormais la droite, remplace Jean-Noël Jeanneney par Roland Faure à la Présidence deRadio France (1). Le réseau des radios locales du service public représente alors 36 stations.La politique du nouveau Pdg tranche nettement par rapport à celle de son prédécesseur :journaliste, ancien rédacteur en chef de (...)
]]>Jack Lang a obligé Noura-Paris à ajouter des plats marocains à sa carte libanaise - Patricia KHODER - L’Orient-Le Jour
▻http://www.lorientlejour.com/article/911060/jack-lang-a-oblige-noura-paris-a-ajouter-des-plats-marocains-a-sa-car
Jack Lang a passé un nouvel appel d’offres pour trouver un repreneur au Zyriab. Selon Le Point, cet appel d’offres est assorti de demandes très précises, dont celle-ci : « Le président de l’IMA devra bénéficier gracieusement et dans la limite de 1 000 couverts par an d’une table ouverte au Zyriab à longueur d’année. » Le délégataire devra également assurer gracieusement un service café, thé, soft, dans le bureau du président lorsque celui-ci reçoit des personnalités.
« Moi, président... »
]]>Le Qatar négocie avec Jack Lang
▻http://www.brujitafr.fr/2014/12/le-qatar-negocie-avec-jack-lang.html
Mohamed Al-Kuwari, ancien ambassadeur du Qatar en France aujourd’hui en poste à Washington, négocie avec son ami Jack Lang le renforcement dans le secondaire des programmes d’enseignement de la langue arabe via l’Institut du monde arabe (IMA).
via le JJD
Scandale : Jack Lang et Frédéric Mitterrand célèbrent Pierre Bergé à l’Institut du monde arabe - MOINS de BIENS PLUS de LIENSINFO PANAMZA. À l’occasion d’une exposition sur le Maroc, Jack Lang, président de l’IMA, a donné &carte blanche& à Pierre Bergé pour être interviewé par Frédéric Mitterrand. Décryptage et...►http://www.brujitafr.fr/article-scandale-jack-lang-et-frederic-mitterrand-celebrent-pierre-berge-a Le président de l’Institut du monde arabe célèbre la fête nationale (...)
]]>Les Inrocks - « Main basse sur la culture » : enquête sur trente ans de politique culturelle désastreuse
▻http://www.lesinrocks.com/2014/10/18/actualite/main-basse-culture-11530523
En trente ans, le paysage culturel français a connu des bouleversements qu’analysent deux journalistes, Michaël Moreau et Raphaël Porier, dans “Main basse sur la culture”. Après le moment d’exception incarné par Jack Lang, la gauche semble se désintéresser de la question. Histoire d’un renoncement.
]]>Scandale : Jack Lang et Frédéric Mitterrand célèbrent Pierre Bergé à l’Institut du monde arabe
►http://www.brujitafr.fr/article-scandale-jack-lang-et-frederic-mitterrand-celebrent-pierre-berge-a
INFO PANAMZA. À l’occasion d’une exposition sur le Maroc, Jack Lang, président de l’IMA, a donné « carte blanche » à Pierre Bergé pour être interviewé par Frédéric Mitterrand. Décryptage et révélations. Certaines images laissent parfois songeur. Celle-ci, par exemple, illustrant trois amis heureux de se retrouver dans un prestigieux lieu culturel. Jeudi 23 octobre, dans la salle du Haut Conseil de l’Institut du monde arabe, Jack Lang, Pierre Bergé et Frédéric Mitterrand étaient réunis. Le but ? Donner « carte blanche » au multimillionnaire Pierre Bergé, 83 ans et pygmalion médiatique (actionnaire du Monde, Rue89, L’Obs), pour relater son parcours en général et son amour de la (...)
]]>Les Journées Européennes du Patrimoine, un réel succès européen ?
▻http://www.taurillon.org/les-journees-europeennes-du-patrimoine-un-reel-succes-europeen
Manifestations européennes instaurées en 1991 par le Conseil de l’Europe sous impulsion de Jack Lang et organisées dans les 50 Etats signataires de la Convention culturelle européenne, les Journées Européennes du Patrimoine (JEP) permettent de découvrir des trésors de notre patrimoine culturel, parfois de manière inédite par une ouverture exceptionnelle au public. Mettant en lumière autant les savoir-faire, les traditions locales que patrimoine matériel et culturel de nos territoires, les JEP ont pour objectif de faire vivre l’unité et la diversité du patrimoine culturel européen.
/ #Culture
]]>La pénalisation politique du rap en France
▻http://lmsi.net/La-penalisation-politique-du-rap
Jack Lang, ministre de la Culture de 1988 à 1993, accordait au hip-hop en général et au rap en particulier une reconnaissance ostentatoire. Ses premiers successeurs, de Jacques Toubon à Catherine Trautmann, ont adopté une position publique plus indifférente. Après la réélection de Jacques Chirac à la présidence de la République, en mai 2002, un nouveau chapitre des relations entre le genre rap et les plus hauts échelons de l’État s’ouvre. Le ministre de l’Intérieur de l’époque, Nicolas Sarkozy, y tient un rôle de premier plan. Accusés de porter atteinte aux fondements moraux de la communauté politique, des groupes de rap font l’objet d’un nombre croissant de procédures judiciaires et de menaces législatives. Source : Les mots sont (...)
]]>Le président de l’Institut du monde arabe célèbre la fête nationale d’Israël
▻http://www.brujitafr.fr/article-le-president-de-l-institut-du-monde-arabe-celebre-la-fete-national
Jack Lang, président de l’IMA, s’est joint à la récente fête nationale organisée par l’ambassade israélienne. La preuve en images. Le mardi 13 mai, de nombreuses personnalités étaient réunies au Pavillon Dauphine pour commémorer le 66ème anniversaire de la « déclaration d’indépendance » de l’État d’Israël. Panamza avait révélé la présence exceptionnelle du Premier ministre Manuel Valls. Autre figure éminente de la vie publique également conviée : Jack Lang. Président de l’Institut du monde arabe depuis janvier 2013, l’ancien ministre de la Culture apparaît dans une vidéo aujourd’hui mise en ligne par le site Cool Israël. (...)
]]>Jack Lang sur l’affaire D. : « La décision du Conseil d’Etat est une profonde régression »
▻http://www.lemonde.fr/politique/article/2014/01/13/jack-lang-la-decision-du-conseil-d-etat-est-une-profonde-regression_4346841_
J. Lang s’exprime dans son domaine de compétence.
Est-ce à dire qu’il ne faut pas interdire ceux qui promeuvent le racisme et l’antisémitisme ?
La justice administrative n’a pas à se substituer à l’institution judiciaire. Ce n’est pas par des interdits mal fondés juridiquement qu’on s’attaque à la racine du mal. Certes, on met provisoirement fin au spectacle de Dieudonné, mais ça ne change rien à la gravité du fléau raciste. C’est sur le terreau social, scolaire et territorial qu’il faut agir. Je ne pense pas que l’on s’attaque au racisme en tordant le droit.
À une question précédente, il répondait
Par rapport à l’histoire du Conseil d’Etat qui a toujours été un gardien vigilant des libertés, c’est un vrai bouleversement, une profonde régression qui tend à instaurer une sorte de régime préventif, voire de censure morale préalable à la liberté d’expression. La boîte de Pandore aux dérives et aux abus est ouverte.
]]>Pantouflage :
« Institut du monde arabe : Jack Lang n’est pas gratuit »
►http://www.jeuneafrique.com/Article/JA2758p008.xml9
La République vertueuse chère à François Hollande est décidément à géométrie variable. En janvier dernier, Jack Lang a pris la tête de l’Institut du monde arabe (IMA). Mais alors que ses prédécesseurs (en l’occurrence Dominique Baudis puis Bruno Levallois) avaient été simplement défrayés compte tenu des difficultés économiques de l’IMA, Jack Lang a, lui, exigé un salaire. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’il s’est aperçu, tardivement, que ce n’était pas prévu ! Appel à Laurent Fabius pour lui expliquer que, dans ces conditions, le poste ne l’intéressait plus ; embarras du ministre des Affaires étrangères... Résultat : Lang, qui a obtenu gain de cause, touche 10 000 euros par mois. Les économies attendront.
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