person:jacques mandelbaum

  • « Le grand bain » | Geneviève Sellier
    http://www.genre-ecran.net/?Le-grand-bain

    Pourquoi le dernier film de Gilles Lellouche (le même qui a « commis » avec son copain Dujardin Les Infidèles, sommet de machisme assumé) a-t-il fait l’objet d’une critique dithyrambique dans Le Monde (de Jacques Mandelbaum), peu accessible habituellement aux charmes de la comédie à la française ? Source : Le genre et l’écran

  • Dunkerque : Nolan, l’art au détriment de l’histoire - Le Vent Se Lève
    http://lvsl.fr/dunkerque-nolan-grandiose-detriment-de-lhistoire

    A part un personnage de resquilleur qui tente de prendre le large, à l’anglaise, avec un uniforme volé de la British Army, les Frenchies ne sont là qu’au début et à la fin. Une présence en forme d’alibi. « Je suis innocent puisque vous voyez bien qu’on les aperçoit, là, les grenouilles, à 3 minutes 40. » Perverse dédicace, quota indigne. Ultime et honteux retournement, c’est même l’amiral anglais qui décide finalement de rester sur la jetée pour aller récupérer encore d’autres Français. On croit rêver, quand on sait que 16 000 soldats français sont morts pour défendre la ville, que 123 navires français ont été coulés, que Dunkerque a été détruite à 90% !3 Accueillant avec les honneurs les 140 000 soldats français et belges évacués, le peuple anglais avait été en son temps moins ingrat. Un journaliste du Monde a parlé de « cinglante impolitesse » pour qualifier cet oubli.4 Indélicatesse impardonnable, pourrait-on ajouter.

    • Lors d’une interview à la radio le 15/07, la veille de la projection à Dunkerque, Nolan disait (en gros, je n’arrive pas à trouver un podcast, je ne sais même pas sur quelle radio c’était, mais je suis sure de l’avoir entendu) « "Dunkerque", c’est une histoire anglaise, qui se passe en France et qui a nécessité un budget Hollywoodien. » Pas surprenant donc que l’on parle peu des français dans le film.

    • The Dunkirk spirit: how cinema is shaping Britain’s identity in the Brexit era | Film | The Guardian
      https://www.theguardian.com/film/2017/jul/20/dunkirk-spirit-british-film-brexit-national-identity-christopher-nolan

      You can’t blame Christopher Nolan for Brexit. The director was halfway through making Dunkirk, his new war epic, when the EU referendum took place last June. But if the leave campaign had wanted to make a rousing propaganda movie to stir the nation, it couldn’t have picked a better subject matter. Dunkirk has got it all: Britain standing alone against the world, our manufacturing superiority prevailing, the nation coming together – all in a literal effort to get out of Europe. If he had got the film together a little earlier, perhaps Nigel Farage wouldn’t have needed to cite Independence Day in his morning-after victory speech.

      The Dunkirk analogy has already been trotted out by leave campaigners, of course. Last February, for example, three months before she (wrongly) claimed that Britain would be powerless to prevent Turkey joining the EU, Tory minister Penny Mordaunt wrote an opinion piece for the Daily Telegraph titled “The spirit of Dunkirk will see us thrive outside the EU”. “In our long island history, there have been many times when Britain has not been well-served by alignment with Europe,” she wrote. “When Britain stood alone in 1940 after the defeat at Dunkirk, we were cut off and ridiculed. True leadership sometimes does feel isolating. Yet we have never suffered for it. We are resourceful; we are well connected; our brand is strong in the world.

      Never mind that Britain didn’t actually stand alone at that precise point during the war. Or that Winston Churchill favoured “indissoluble” union with an as-yet undefeated France. Or that by standing together with our European neighbours over the past 40 years, we have avoided another Dunkirk. This is the Brexiter version of British identity in a nutshell: proudly isolated, independent, not European, and “strong in the world”. And to be clear, this is primarily English identity we are talking about, given that a majority in Scotland and Northern Ireland voted to remain.

  • A Cannes, sous la Palme d’or, la plaie de l’argent
    de Jacques Mandelbaum

    http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/05/27/a-cannes-sous-la-palme-d-or-la-plaie-de-l-argent_3417848_3232.html

    On sait depuis belle lurette, contrairement à ce que certains utopistes rêvèrent en d’autres temps, que le cinéma ne transforme pas le monde d’un iota. En revanche, sa force de témoignage reste intacte, comme sa capacité à pressentir, parfois, le monde qui vient. Si l’on en croit le bon cru des films sélectionnés au Festival de Cannes cette année, c’est une sorte d’Apocalypse qui se lève à l’horizon. Une juste rétribution à l’injustice triomphante, à la morgue insultante, au malheur écrasant. La raison de cette nausée ? Un mot y suffit : l’argent. Plus explicitement, Aura sacra fames, l’exécrable faim de l’or, pour citer l’antique Virgile.

    On ressort de ces films terrifié. Car on sent bien que l’espoir d’un monde meilleur, la ressource d’une action collective, les ont désertés. Le recours à la violence n’est plus l’appel rationnel au renversement d’un rapport de force. Il est un geste de lassitude et de rage, de dignité bafouée, de vengeance assouvie. Un pur acte de rétorsion à la violence continue qui s’exerce, au su et au vu de tous, sur les plus faibles. « Seule la violence aide où la violence règne », écrivait Brecht dans Sainte Jeanne des abattoirs, remarquable pièce rédigée durant la crise de 1929. On en est toujours là.

  • LM sous ecsta ? chute de l’article de Jacques Mandelbaum sur la dernière klapischerie
    http://www.lemonde.fr/cinema/article/2011/03/15/ma-part-du-gateau-le-trader-et-la-proletaire-face-a-l-utopie-de-la-mixite-so

    Dans une société où les intérêts d’une minorité piétinent à ce point la dignité du plus grand nombre, l’hypothèse de l’émeute devient à ce point naturelle qu’elle unit Cédric Klapisch à Julien Coupat.

    Oh.My.God. Qui prévient Alliot-Marie ?