person:jacques rosselin

    • Je ne retrouve pas de version complète du dossier en ligne, juste une version archivée mais très incomplète :
      http://bat8.inria.fr/~lang/ecrits/libe/www.liberation.fr/multi/trombinet/index.html

      Seule la partie « Les activistes » affiche encore la liste des heureux sélectionnés (hommes, blancs, pas trop de femmes s’il vous plaît) :
      http://bat8.inria.fr/~lang/ecrits/libe/www.liberation.fr/multi/trombinet/pop_acti.html

      Le seul élément qui permet de se faire une idée des autres heureux élus, c’est un récapitulatif dans la version 2002, évoquant ce que sont devenus ceux de 2001. Où l’on se souviendra qu’à cette époque, pour les médias, le Web commençait à sérieusement se limiter aux formidables entreprenautes de la nouvelle économie.

      Ils étaient dans le trombi. net en 2001...
      https://www.liberation.fr/cahier-special/2002/03/22/ils-etaient-dans-le-trombi-net-en-2001_397933

      ... ils sont en place

      Thierry Ehrmann, président du groupe Serveur, poursuit l’aventure d’Artprice. Anne-Sophie Pastel, PDG d’Aufeminin, le premier portail féminin français. Laurent Alexandre, président de Medcost, a réorienté sa société vers l’ingénierie informatique. Patrick Chêne, président du portail Sporever qui s’est spécialisé dans la fourniture de contenus sportifs à des sites et chaînes de télévision. Isabelle Bordry, toujours à la tête de Yahoo France. Patrice Legrand, PDG de Boursorama, toujours bénéficiaire. Gauthier Picquart, directeur général de Rueducommerce, proche de l’équilibre. Roland Coutas, toujours chez Travelprice où il a fait venir Marc Rochet, ex-président d’AOM-Air Liberté, qui est appelé à devenir président du directoire. Jacques Rosselin, à la tête de Canalweb, devenu prestataire de solutions pour la diffusion de programmes audiovisuels sur le Net, en redressement judiciaire.

      ... ils ont revendu leur société

      Jean-Pierre Arbon travaille dans la maison d’édition en ligne 00h00.com revendue à Gemstar TV Guide, le leader des technologies de livre électronique Ebook. Pierre-François Grimaldi a revendu le site d’enchères en ligne iBazar à Ebay. Christophe Agnus a revendu le mensuel Transfert au groupe l’Ile des Médias mais reste directeur de la rédaction. Laurent Edel a revendu sa participation dans l’incubateur Republic Alley. Il a fondé un cabinet de conseil aux contours encore flous mais au nom optimiste : Good Futur...

      ... ils ont bougé

      Marie-Christine Levet a quitté la direction générale de Lycos France pour prendre la tête de Club-Internet. Jean Ferré n’est plus président de l’association des start-up parisiennes Silicon Sentier, aujourd’hui disparue, et a aussi quitté la direction de l’éditeur de logiciels Arisem, revendu. Anne Sinclair, « virée » (selon-elle) de la vice-présidence de e-TF1, travaille pour Netgem (décodeurs pour la télé interactive) en tant que conseillère du Président.

  • Bientôt un Wired à la française ?

    http://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise/bientot-un-wired-a-la-francaise-954338.html

    Quinze ans plus tard, de nouvelles vocations apparaissent, mais plus prudemment. L’éditeur américain Condé Nast réfléchit depuis longtemps à une version française de Wired, magazine mythique qu’il a racheté il y a dix ans, puis décliné dans quatre pays (Japon, Grande Bretagne, Allemagne, Italie). En novembre, la filiale française de Condé Nast envisageait d’investir « plusieurs millions d’euros » dans un lancement « au second semestre 2016 ». Aujourd’hui, l’éditeur indique qu’une décision sera prise « avant ou après l’été » après la réalisation d’un numéro zéro.
    Transfert, Owni et Actuel pour références

    Mais Wired fait aussi partie des inspirations d’un autre projet, porté par Jacques Rosselin. Le créateur de Courrier international, Canal Web et Vendredi Hebdo envisage un lancement à « l’automne 2016 ». Son média sera à la fois papier et numérique, avec une partie payante et une partie gratuite. Objectifs : « Lever un à deux millions d’euros » et conquérir « 20 à 25.000 abonnés » pour faire vivre « une équipe de moins de 10 personnes ». Outre Wired, les références sont Transfert, Owni et Actuel. Jacques Rosselin compte d’ailleurs s’appuyer sur plusieurs anciens de ces journaux, comme Jean-Marc Manach, Grégory Fabre ou Ariel Kirou.


    #presse #france #technos

  • Transformer les journalistes en intermittents de l’info, Jacques Rosselin - Rue89 - L’Obs
    http://rue89.nouvelobs.com/2015/07/01/transformer-les-journalistes-intermittents-linfo-260051

    Sans changement radical de l’environnement économique de l’information et de ses règles, les médias, les journalistes et les pouvoirs publics auront beau se décarcasser, rien n’avancera. Oui, un changement radical. La mécanique est trop usée pour se contenter d’un rafistolage.

    Et si on finançait directement les journalistes ?

    Un #revenu_de_base individuel suffisant pour être en mesure de... produire accessible aux titulaires d’une #carte_professionnelle ?

    Jacques Attali : « Le statut de demain, c’est celui d’intermittent du spectacle »
    http://www.marianne.net/jacques-attali-statut-demain-c-est-celui-intermittent-du-spectacle-1002348

    ...nous convaincre et prend l’exemple du secteur de la musique où se côtoient le musicien indépendant, le musicien d’orchestre aux contrats de courtes durées et le musicien affilié « à vie » auprès d’une grande structure. Ainsi, le #salariat et ses avantages ne concerneraient que cette dernière catégorie où se concentreraient les « grands talents. » Aux yeux d’Attali, une société basée sur un tel système « ne [serait] pas précaire, dans la mesure où chacun pourra réaliser son talent. » Et tant pis pour les moins inspirés : « Evidemment, pour ceux qui n’auront pas de talent, ce sera plus difficile » concède-t-il.

    La #méritocratie perpétuellement recyclée...

    • Il y a un léger problème de sélection non ? La carte professionnelle s’obtient si ton revenu est d’au moins 50% <del>du journalisme</del> des médias.

    • Et au moins le SMIC... et en fait, c’est moins d’être journaliste que d’être payé par un média qui compte.
      Comme je le disais à Jacques, si c’est pour continuer à nourrir les Zemmour and co qui ont une carte de journalistes, ça reste à chier.

      Par contre, comme le problème se pose aussi pour les artistes, les intermittents et des tas d’autres personnes, un bon revenu universel serait quand même une bonne solution.

    • Tu as raison, je corrige ; perso cette année je n’ai pas pu (pas cherché à) renouveler ma carte de presse, car la dénomination de ce que je fais n’est plus « du journalisme ». Même si avec @visionscarto on n’en est quand même pas très éloignés.

      Pour la question du revenu universel je crois qu’elle se pose pour tout le monde ; et ce n’est pas parce qu’elle est portée par les « intellectuels précaires » qu’elle devrait se limiter à ce secteur.

  • Quand les journalistes deviennent des #médias_indépendants

    J’ai découvert aujourd’hui une initiative assez incroyable du journaliste #Nafeez_Ahmed, journaliste d’investigation depuis 12 ans, passé entre autre par le Guardian, qui a écrit un article dans Medium intitulé : “Manifeste pour une #révolution des médias”. Je n’ai pas pu rester insensible à cet appel !

    https://medium.com/medialab-session/quand-les-journalistes-deviennent-des-medias-independants-7aaae39843a6
    #journalisme #presse

    • La démarche est intéressante mais pose question sur l’information a destination d’une communauté définie.
      Le paywall aussi.
      Il existe depuis 2008 aux Etats Unis"un organisme sans but lucratif basé à New York ProPublica. De type pure player, l’organisme se décrit comme une salle de nouvelles indépendante spécialisée en journalisme d’enquête d’intérêt public." Wikipedia.

      "Avec un Pulitzer 2010 à ProPublica, c’est la première fois qu’un média explicitement “non-profit” monte au sommet du journalisme mondial. Le message qu’a voulu envoyer le jury cette année est sans équivoque : en période de crise des vieux modèles économiques, le journalisme d’investigation ne peut se baser seulement sur des logiques de profit et de recherche de l’audience à tout prix.

      Les médias financés par des mécènes font désormais officiellement jeu égal avec les entreprises traditionnelles. Philippe Couve le rappelait la semaine dernière, l’information n’a jamais été un produit commercialement viable. Jacques Rosselin, fondateur de Courrier International, en rajoute une couche. Citant Alain Minc, il compare le journalisme à de la haute-couture, “activité non rentable financée par les parfums et produit dérivés”.

      Dans leur expérience du for-profit, les médias ont déjà exploré plusieurs pistes, des services Minitel à l’organisation de conférences pour la presse professionnelle. Rosselin cite l’exemple de CityzenTV, une télé locale caennaise financée par les recettes du bar dans lequel elle était implantée. Sans que ça le choque pour autant : “Après tout, un bistro, un site local, une télé local ou un journal local jouent tous le même rôle de lien social non ?”"

      D’après les documents fiscaux de ProPublica, les journalistes sont payés un peu plus de 60 000 dollars par an. Un peu moins de 3 700 euros bruts par mois. Un salaire relativement correct en temps de crise du journalisme. Pas étonnant qu’ils soient en mesure de sortir plus de Pulitzer que leurs homologues de Seed, le programme de sauvetage du journalisme d’AOL. Là bas, les piges sont payées 50 dollars. "

      http://owni.fr/2010/04/13/propublica-remporte-un-pulitzer-la-fin-de-lhypocrisie-dune-linformation-for-pro

      *What we do
      http://www.propublica.org/about
      "In the best traditions of American journalism in the public service, we seek to stimulate positive change. We uncover unsavory practices in order to stimulate reform. We do this in an entirely non-partisan and non-ideological manner, adhering to the strictest standards of journalistic impartiality. We won’t lobby. We won’t ally with politicians or advocacy groups. We look hard at the critical functions of business and of government, the two biggest centers of power, in areas ranging from product safety to securities fraud, from flaws in our system of criminal justice to practices that undermine fair elections. But we also focus on such institutions as unions, universities, hospitals, foundations and on the media when they constitute the strong exploiting or oppressing the weak, or when they are abusing the public trust."

      How We Do It

      "We have a newsroom of about 40 working journalists, all of them dedicated to investigative reporting on stories with significant potential for major impact.

      Each story we publish is distributed in a manner designed to maximize its impact. Many of our “deep dive” stories are offered exclusively to a traditional news organization, free of charge, for publication or broadcast. We have had 104 publishing partners in our five and half years. Many are augmented with data rich “news applications” which, in turn, permit the localization of stories on the same subject by other news organizations. Almost all our stories are available for reprint under a Creative Commons license."

      C’est à mon sens retrouver une idéologie du métier et de son rôle dans une société démocratique et non pas la création d’une marque. L’information n’est pas une marchandise.

  • L’équipe de « Libération » doit reprendre son journal
    http://www.bastamag.net/L-equipe-de-Liberation-doit

    Libération est en crise. Où va le journal ? Qui pourrait souhaiter investir aujourd’hui les millions nécessaires à l’avenir de Libération ? Ses salariés, estime Jacques Rosselin, fondateur de Courrier International et ancien directeur de la rédaction de La Tribune : « Qui d’autre peut porter le projet d’une refondation politique et éditoriale ? Qui d’autre est capable de revenir aux fondamentaux de ce journal subversif, combatif, participatif et innovant ? » Libération est confronté à une crise grave. (...)

    #Chroniques

    / #Médias_libres