person:jair bolsonaro

  • Brésil : l’impartialité du juge Moro fortement remise en cause, Bolsonaro dans la nasse
    https://www.mediapart.fr/journal/international/110619/bresil-l-impartialite-du-juge-moro-fortement-remise-en-cause-bolsonaro-dan

    Mis en cause par les révélations du journal The Intercept, qui en annoncent d’autres, le président brésilien Jair Bolsonaro voit l’une des pièces maîtresses de son régime de fer, le ministre de la justice Sérgio Moro, accusé d’avoir instrumentalisé l’affaire de corruption Lava Jato pour nuire à l’ancien chef d’État Lula, toujours en prison.

    #International #Jair_Bolsonaro,_the_Intercept,_Brésil,_Sergio_Moro,_Lava_Jato,_Lula

  • Je viens seulement de réaliser la présence d’un bandeau sur toutes les vidéos provenant de RT :

    RT est financée entièrement ou partiellement par le gouvernement russe.

    avec lien vers la page Wikipédia.

    À l’initiative de qui ?

    Va-t-on bientôt voir les vidéos de Guillaume Meurice, ornées d’un bandeau ?

    France Inter est financée entièrement ou partiellement par le gouvernement français.

    • C’est juste la mise en place du « code de bonne conduite » annoncé par Zuzu contre les #fakenews. Je m’en suis rendue compte y’a quelques jour avec un bandeau sous un des flux d’infos locales qui alimentent ma page « karacole » : @indymedianantes : ça montrait la traduction automatique du résumé Wikipedia anglais... qui met l’accent sur les raids judiciaires qui ont attaqué plusieurs collectifs...

    • L’outil de lutte contre les fakes news de Youtube fait un lien entre Notre-Dame et le 11 Septembre — RT en français
      https://francais.rt.com/france/61089-outil-lutte-contre-fakes-news-youtube-lien-notre-dame-11-septembr

      YouTube, qui appartient à Google, a introduit cette fonction l’année dernière dans l’optique de lutter contre la propagation des théories dites complotistes, notamment celles qui remettent en cause la version officielle des attentats du 11 septembre. « Ces bandeaux sont générés de manière algorithmique et nos systèmes peuvent parfois se tromper », s’est justifié un porte-parole de la plateforme de partage, cité par l’AFP. Cette nouvelle fonctionnalité est pour l’instant « uniquement disponible aux Etats-Unis et en Corée du Sud », a-t-il ajouté, précisant que le bandeau en question avait été enlevé.

      Présent donc depuis l’année dernière aux États-Unis et en Corée du Sud et maintenant « ouvert » en France depuis peu (article du 16 avril où ce n’était visiblement pas le cas).

      le tweet cité :
      @BenjaminNorton, 15 avril 2019
      https://twitter.com/BenjaminNorton/status/1117875121656619013

    • L’audiovisuel public français irrité par une nouvelle fonctionnalité de YouTube (02/05/2019)
      https://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2019/05/02/l-audiovisuel-public-francais-irrite-par-une-nouvelle-fonctionnalite-de-yout

      Pour prévenir tout risque de propagande, la plate-forme américaine avertira l’utilisateur quand un média est doté d’un financement public. Le service public craint d’être assimilé à des chaînes proches du pouvoir.

      A moins d’un mois des élections européennes, les grandes plates-formes en ligne multiplient les garde-fous pour empêcher que des campagnes de manipulation de l’opinion puissent altérer le résultat du scrutin. Facebook, Google et Twitter sont attendus au tournant, après les interférences russes dans l’élection présidentielle américaine de 2016 sur les réseaux sociaux, ou la diffusion massive de fausses informations sur la messagerie WhatsApp, propriété de Facebook, par des partisans du candidat élu Jair Bolsonaro pendant la dernière campagne présidentielle au Brésil.

      Après Facebook et Twitter, Google vient, lui aussi, de dévoiler son arsenal pour déjouer les opérations de désinformation et les tentatives d’ingérence étrangères. En France et dans plusieurs pays d’Europe, les utilisateurs de son service vidéo YouTube verront bientôt s’afficher un bandeau sous les vidéos des médias publics ou gouvernementaux. Ce « label de transparence », qui précise le financement de l’éditeur et renvoie vers sa page Wikipédia, doit permettre aux internautes de « mieux comprendre les sources des actualités qu’ils regardent », a expliqué Google sur son blog, le 24 avril. En clair, de les aider à repérer les campagnes de propagande, même si le géant américain tient à préciser qu’il « ne s’agit pas d’un commentaire de YouTube sur la ligne éditoriale de l’éditeur ou de la vidéo, ni sur l’influence du gouvernement sur le contenu éditorial ».

      Si cette mesure existe déjà depuis un an aux Etats-Unis, en Irlande, au Royaume-Uni et en Inde – où elle s’applique aux chaînes YouTube de Franceinfo, d’Arte ou de Radio France –, son arrivée en France suscite l’embarras de l’audiovisuel public. « On assimile des médias du service public dans des démocraties à des médias d’Etat dans des régimes autoritaires », se désole un cadre de France Télévisions, sous couvert d’anonymat, en citant sans détour les déclinaisons françaises de Russia Today (RT) et Sputnik, deux médias financés par le gouvernement russe et régulièrement soupçonnés d’être sous son influence.

      Dans les pays où cette fonctionnalité est déjà active, YouTube distingue bien les « services audiovisuels publics » des « médias financés entièrement ou en partie par un gouvernement ». Mais, pour un autre dirigeant de France Télévisions, « ce n’est pas suffisant ». Selon lui, le simple fait que cette démarche « englobe » ces deux types d’acteurs risque « d’induire en erreur » le public, pour qui « la subtilité institutionnelle du service public à la française n’est pas forcément très claire ».

      De son côté, la présidente de RT France, Xenia Fedorova, dénonce, au contraire, cette « hiérarchie ». « Nous avons toujours été transparents sur le fait que RT France est financé par la Russie, tout comme France 24 est financé par l’Etat français ou la BBC par l’Etat britannique. »

      France Médias Monde (France 24, RFI, Monte Carlo Doualiya), juge « essentiel » que son « indépendance par rapport au pouvoir politique soit prise en compte dans les dénominations utilisées dans toutes les langues ». Le groupe, dont une large partie de l’audience est réalisée sur YouTube à l’étranger, n’était pas concerné par le dispositif dans les premiers pays où il a été lancé, de même que TV5 Monde. Contacté par Le Monde, Google explique que cela devrait désormais être le cas pour ces deux chaînes, sans détailler la liste définitive des médias ciblés.

      Plusieurs acteurs concernés déplorent, par ailleurs, le manque de concertation avec l’entreprise californienne. « C’est nous qui nous sommes rapprochés de Google après avoir découvert cette annonce dans une dépêche, fustige-t-on au sein de France Télévisions. Tout ce qui permet davantage de transparence va dans le bon sens, mais cela ne peut pas se faire dans le dos des éditeurs. »

      Les critères retenus suscitent aussi l’incompréhension. « Pourquoi ne pas afficher le même message quand un média est détenu par un actionnaire privé ? », interroge un cadre du groupe public, qui regrette une « transparence à géométrie variable ».

      Parmi les mesures prévues par Google à l’approche des élections européennes, YouTube va également « renforcer la visibilité » des éditeurs « faisant autorité », lorsqu’un événement important se produit. Reste à savoir si cette mesure, en bénéficiant aux grands médias publics, suffira à apaiser leur mécontentement.

    • Deux poids, deux mesures : YouTube instaure une nouvelle fonctionnalité discriminant RT — RT en français (article du 17/05/2019, jour de l’entrée en fonction du dispositif)
      https://francais.rt.com/france/62164-deux-poids-deux-mesures-youtube-instaure-nouvelles-fonctionnalite

      YouTube labellise désormais les médias d’Etat sous leurs vidéos, mais avec une différence sémantique notable : RT France est ainsi « financée par le gouvernement russe », quand France 24 ou la BBC sont des « chaînes de service public ».

      Le 17 mai, YouTube a introduit une nouvelle fonctionnalité, en ajoutant un bandeau sous les vidéos des médias publics ou gouvernementaux. Ce « label de transparence », selon les termes de Google (à qui YouTube appartient), indique le financement de l’éditeur de la vidéo, et renvoie à la page Wikipédia qui lui est consacrée. Selon Google, le but est de permettre aux internautes de « mieux comprendre les sources des actualités qu’ils regardent ».

      Et Google de préciser qu’il ne s’agit en rien d’un commentaire de la part de YouTube sur la ligne éditoriale de l’éditeur ou de la vidéo, ni sur l’influence du gouvernement en question sur le contenu éditorial. En d’autres termes, il ne s’agirait que d’une information à caractère purement objectif.

      Pourtant à y regarder de plus près, tout le monde n’est pas logé à la même enseigne, suivant le pays d’origine de son financement. Ainsi, RT, qui n’a jamais caché être financé par la Russie, dispose désormais d’un bandeau indiquant qu’elle est « entièrement ou partiellement financée par le gouvernement russe ».

      Or la différence sémantique est notable concernant France 24 ou encore la BBC, dont le financement dépend respectivement de la France et du Royaume-Uni, qui sont elles qualifiées de « chaînes de service public » française et britannique.

      La présidente de RT France, Xenia Federova s’inquiète : « Nous sommes plus préoccupés par le deux poids, deux mesures qu’induit cette procédure. Nous avons constaté une inéquité dans l’application de ces bandeaux. Certains médias étant ainsi labellisés, tandis que d’autres, avec le même mode de financement, ne le sont pas. De plus, même parmi ceux qui sont labellisés, une hiérarchie persiste. Par exemple, le fait que BBC News soit qualifié de "service public", et non pas "financé par le gouvermenent", même s’il reçoit un financement substantiel directement du Royaume-Uni. »

      Elle rappelle également que « RT France n’a jamais caché la source de son financement ». Avant d’ajouter : « Nous étions, dès le début, très clairs et transparents sur le fait que RT France est financée par la Russie. Tout comme France 24 est financée par l’Etat français ou la BBC l’Etat britannique. Dans le même temps, le lancement de cette initiative en France juste avant les élections européennes pourrait semer la confusion pour le public en créant une opinion erronée selon laquelle les sources de financement provenant du secteur privé ou de grands groupes sont meilleures – plus légitimes, crédibles ou objectives – que d’autres, publiques. Le critère pour juger un média étant alors uniquement la source de financement et non la réalité de son travail ou la qualité des contenus. »

      Une inquiétude d’autant plus légitime que les bandeaux en question renvoient vers la fiche Wikipédia des médias concernés. Or, le moins que l’on puisse dire, c’est que l’objectivité de l’encyclopédie en ligne sur le sujet prête à débat. Concernant RT, Wikipédia donne en effet une définition générale qui fait froid dans le dos : « RT est généralement considéré par les médias et experts occidentaux comme un instrument de propagande au service du gouvernement russe et de sa politique étrangère, se livrant à la désinformation, proche de l’extrême droite sur internet, complotiste et antisémite. »

      On notera que l’avis repose donc sur les médias, qui par définition sont les concurrents de RT, et celui d’obscurs « experts occidentaux ». Le son de cloche est tout autre quand on s’intéresse à la fiche Wikipédia de la BBC qui dispose selon l’encyclopédie, « d’une réputation d’excellence culturelle ».

      Si l’intention de YouTube est louable – comprendre qui tient les cordons de la bourse dans le paysage médiatique permet effectivement d’en avoir une lecture plus avisée –, les mesures prises à l’heure actuelle par la plateforme risquent d’avoir l’effet opposé de celui recherché.

    • Open Letter from U.S. and Global Sociologists in Support of Brazilian Sociology Departments

      On April 25th, Brazilian President Jair Bolsonaro, along with his Minister of Education, Abraham Weintraub, declared the government’s intent to “decentralize investments in philosophy and sociology” within public universities, and to shift financial support to “areas that give immediate returns to taxpayers, such as veterinary science, engineering, and medicine.”

      As professors, lecturers, graduate students, post-doctoral fellows, and other scholars in sociology and related disciplines at colleges and universities in the United States and worldwide, we write to declare our unwavering support for continued funding for sociology programs at Brazilian universities. We oppose President Bolsonaro’s attempt to disinvest in sociology, or any other program in the humanities or social sciences.

      As historical and contemporary sociologists, we understand that the decades-long marketization of higher education has convinced many politicians - in Brazil, in the United States, and globally - that a university education is valuable only insofar as it is immediately profitable. We reject this premise.

      The purpose of higher education is not to produce “immediate returns” on investments. The purpose of higher education must always be to produce an educated, enriched society that benefits from the collective endeavor to create human knowledge. Higher education is a purpose in and of itself.

      An education in the full range of the arts and sciences is the cornerstone of a liberal arts education. This is as true in Brazil as it is in the United States as it is in any country in the world.

      Brazilian sociology departments produce socially engaged and critical thinkers, both in Brazil and worldwide. Brazilian sociologists contribute to the global production of sociological knowledge. They are our colleagues within the discipline and within our shared departments and institutions. When sociologists from abroad conduct research or other academic work in Brazil, we are welcomed by Brazilian sociologists and by their departments. Many of our own students receive world-class training in sociology at Brazilian universities.

      President Bolsonaro’s intent to defund sociology programs is an affront to the discipline, to the academy, and, most broadly, to the human pursuit of knowledge. This proposal is ill-conceived, and violates principles of academic freedom that ought to be integral to systems of higher education in Brazil, in the United States, and across the globe. We urge the Brazilian government to reconsider its proposition.

      https://sites.google.com/g.harvard.edu/brazil-solidarity

    • Brazilian Government To Defund Philosophy in Public Universities

      Jair M. Bolsonaro, the current president of Brazil, has announced on Twitter his plans to stop government funding of philosophy and sociology in the nation’s public universities.

      A rough translation is: “The Minister of Education, Abraham Weintraub, is studying how to decentralize investment in philosophy and sociology at universities. Students who have already enrolled will not be affected. The objective is to focus on areas that generate immediate return to the taxpayer, such as: veterinary, engineering, and medicine.”

      By way of explanation, he added:

      Again, roughly translated, this says: “The role of the Government is to respect the taxpayer’s money, teaching young people to read, write, and learn job skills that generates income for the person and well-being for the family, which improves the society around them.”

      Those with more knowledge of the situation are encouraged to share what they know in the comments here, or by email to dailynouseditor@gmail.com.

      http://dailynous.com/2019/04/26/brazilian-government-defund-philosophy-public-universities

    • Le post de Rodrigo (reçu par email de @isskein):

      Some friends have written to ask about the Brazilian government’s announcement of an attack on the humanities (http://tiny.cc/d10t5y) –– and, very kindly, how/whether that affected me personally. As I thought other people might be interested, here’s a couple of things.
      Secondary things first: the decision, whatever it is, does not affect me directly, as PUC-Rio is thankfully under the jurisdiction of a rather more stable authority, the Vatican. (Well, the Jesuits, technically –– and let me tell you, one really comes to appreciate the charms of actual warrior priests when faced with the Holy Crusade LARPers we currently have in power.) Indirectly, however, this decision, whatever it is, can have effects across the board.

      “Whatever it is” is the main thing at this point. There is no decision as such yet, and the announcement is quite vague, possibly because, not having much of a clue how the state machine works, they still don’t know how to implement it. “Decentralising funds” doesn’t really mean anything, and public universities have autonomy to employ their resources, so “defunding the humanities” is not something Brasília can decide like that. What this can mean in the long run, however, is two things. One is something that has already been happening for a while and was already expected to get worse: a substantial cut in research funding across the board, but especially for the humanities. This does have an impact on non-public universities as well, or at least the few like PUC that do research, since the vast majority of research in Brazil is publicly funded, particularly in the humanities. The other thing, which was also expected to some extent, is that the new chancellors the government will pick for federal universities will be politically and ideologically aligned with it, and will implement this policy.

      It is worth pointing out that, because of the notoriously perverse way HE recruitment works in Brazil, the humanities tend to be the courses of choice for the students who went to the worst schools (read poor, black, brown, indigenous), as they’re easier to get into. So defunding the humanities is indirectly also a policy of restricting access to HE, reverting the positive trend of expansion established in the last two decades. With the economic crisis, of course, that reversal had already begun.

      Now, as for the context. This government’s ideological core is not just anti-intellectual, but made up of wannabe alt-right ideologues, conspiracy nuts and a bunch of ressentis who managed to square their belief in free competition with their utter failure in life by constructing the fantasy of a communist-globalist plot against the(ir) world. Less charmingly, they are historical revisionists (regarding the dictatorship, the Nazis, slavery...) and climate denialists. It is therefore in their interest to eliminate anything that refers to a reality other than the one they have fabricated or deals with the development of critical tools for analysing evidence. This extends to the war they are already waging against the state departments that deal with the census, statistics and applied research. The more they can make the world inaccessible by either fact or interpretation, the freer they are from the resistance imposed by reality –– including from the very possibility of statistically assessing the impact that their actions will have.

      Why now, though? Bolsonaro is too divisive and politically inept, his programme potentially too harmful, to build a stable majority. It’s still unclear whether he can deliver a pension reform, which is essential to ensure the continuing support of big capital, and his popularity rates have taken a considerable fall since January, especially among the poor. (See: https://tinyurl.com/yyl2kff7). He knows, on the other hand, that his greatest asset is a very engaged core base of true believers. US friends will be familiar with this behaviour from Trump: whenever the boat rocks, he will throw his base a bait, and this is mostly what this announcement is.

      Unlike Trump, Bolsonaro doesn’t even have economic recovery going for him, so if things remain as they are, we should expect him to become more divisive, and his support to become more unstable (in every sense). But there’s another political rationale to this attack specifically. As more poor people were making it into university, especially in the humanities, the left was also losing most of its direct presence in the peripheries and favelas. This means that this layer of the university-educated poor, who have increasingly taken on a protagonist role, have become central to any future left strategy in the country. This was the background from which hailed Marielle Franco, an object of especially vicious hate for Bolsonarismo, and in relation to whose death they still have serious questions to answer (https://tinyurl.com/y3btg54d).

      If you’re worried and you’d like to help, stay tuned to this story, stay in touch with colleagues in Brazil or in your countries/institutions who are doing stuff on Brazil, keep an eye on the news and be ready to call out reporting in your countries that normalises the absurdity of so much that’s going on. It might be a tad premature right now, but motions from union branch and professional association motions might be in a good order at some point; every little bit helps. It is likely that there’ll be opportunities in the future for putting pressure on foreign governments to get them to put pressure on Brazil to curb the worst impulses of this government. Several measures announced in these early months were retracted once there was some pushback, so that does not seem a far-fetched possibility. In the meantime, you might consider circulating this manifesto by 600 scientists from all over the world demanding that the EU hold Brazilian trade to minimal indigenous rights and environmental standards: https://science.sciencemag.org/content/364/6438/341.1. This is the kind of thing we’ll probably be seeing more of in the near future.

    • MEC bloqueia 30% do orçamento de três universidades federais; outras unidades também são atingidas

      Mãos de tesoura Entidades que monitoram o investimento no ensino superior detectaram novo bloqueio de verbas de instituições federais no fim de abril, após Abraham Weintraub assumir o Ministério da Educação. Cerca de R$ 230 milhões foram contingenciados.

      Mãos de tesoura 2 Várias unidades do país sofreram com o congelamento de valores previstos no orçamento de investimentos e outras despesas correntes, mas o volume da tesourada em três universidades chamou a atenção: a Federal da Bahia, a de Brasília e a Federal Fluminense.

      Mãos de tesoura 3 De acordo com números preliminares, o valor bloqueado nas três entidades corresponde a mais da metade do contingenciamento imposto a todas as universidades. Procurado, o MEC informou que UFBA, UnB e UFF tiveram 30% das dotações orçamentárias bloqueadas.

      Mãos de tesoura 4 Em nota, a pasta disse que “estuda os bloqueios de forma que nenhum programa seja prejudicado e que os recursos sejam utilizados da forma mais eficaz. O Programa de Assistência Estudantil não sofreu impacto em seu orçamento.”

      Verão passado Em 2018, a UFF foi palco de um rumoroso “ato contra o fascismo”, na reta final da eleição presidencial. Já a UnB foi palco recentemente de debates com Fernando Haddad (PT) e Guilherme Boulos (PSOL).

      https://outline.com/NwUD9a

    • British Philosophical Association Defends Philosophy in Brazil

      The Executive Committee of the British Philosophical Association (BPA) has issued a statement responding to Brazil’s president, Jair Bolsonaro, who last week proposed that federal funding for the study and teaching of philosophy and sociology be ended.


      The statement reads:
      The British Philosophical Association is highly alarmed by President Bolsonaro’s plans to remove funding from Philosophy and Sociology in Brazilian Universities. Such a move is not in Brazil’s interests – having well-funded, vibrant, internationally-connected philosophy and sociology departments is crucial to healthy universities and, by extension, to healthy societies. Philosophers, alongside colleagues in the humanities, arts and social sciences, have a crucial role in helping us to understand, question, invent and reinvent the communities, towns, cities, societies and economies in which we exist. They help us understand what is valuable and why. They help us understand the results and implications of the fruits of science and technology.

      The proposal to defund philosophy departments in Brazil is bad for philosophy as a worldwide discipline; philosophy directly benefits from the diversity of experiences of the people that contribute to it. Brazil has been home to generations of distinguished philosophy scholars: Paulo Freire, Oswaldo Chateaubriand, Newton da Costa, Walter Carnielli, Itala D’ottaviano, Vladimir Safatle, Ana Paula Cavalcanti Simioni to name but a few. Brazil’s philosophy departments attract visiting philosophers from all over the world to study alongside leading figures. Brazil’s universities have produced philosophers who have gone on to work at leading universities around the world; for example, Roberto Mangabeira Unger is Professor at Harvard Law School, and two of the three Editors-in-Chief of Synthese, one of the world’s top ranking philosophy journals, are Brazilian and trained at the University of Sao Paulo – Catarina Dutilh Novaes and Otavio Bueno.

      This move strikes a blow against academic freedom and freedom more broadly; while President Bolsonaro’s statements have been framed as an attempt to channel investment towards programmes of study which might provide shorter-term benefits to Brazil’s economy, the BPA note that authoritarian governments often attempt to silence philosophers and sociologists as a move to make it more difficult for people to express views critical of those in power. The British Philosophical Association calls on leaders around the world to urge President Bolsonaro to reconsider this move.

      http://dailynous.com/2019/05/01/british-philosophical-association-defends-philosophy-brazil

    • La direction du président Jair Bolsonaro (PSL) a bloqué les dernières heures de bourses d’études et de doctorat offertes par Capes (Coordination pour l’amélioration du personnel de l’enseignement supérieur).
      Selon les informations communiquées par les coordonnateurs de programme, les fonds inutilisés temporairement auraient été retirés du système d’agence de développement rattaché au ministère de l’Éducation.

      Les bourses ont été accordées à des étudiants ayant déjà défendu leur travail récemment et seraient destinées à des étudiants approuvés dans le cadre de processus de sélection terminés ou en cours.

      La coupure a pris les universités par surprise a touché non seulement les domaines de l’homme, mais la direction du ministre Abraham Weintraub a déclaré que ce n’était pas la priorité des investissements publics, mais également de la science.

      À l’Institute of Biosciences of USP, 38 bourses d’études ont été coupées - 17 masters, 19 doctorats et deux postdoctoraux.
      voir plus :

      https://www.tudosobreposgraduacao.com/post/gest%C3%A3o-bolsonaro-faz-corte-generalizado-em-bolsas-de-pes

  • Brésil : les fantômes du nazisme hantent le gouvernement de Bolsonaro
    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/02/14/les-fantomes-du-nazisme-hantent-le-bresil-de-bolsonaro_5423173_3210.html

    A l’heure où des membres du gouvernement brésilien ne cachent pas un alignement idéologique avec le nationalisme des années 1930, un article évoque la protection accordée à d’anciens nazis par le père de l’actuel ministre des affaires étrangères.

    Les opposants au gouvernement de Jair Bolsonaro parlent d’une « dynastie du mal », les autres s’offusquent qu’on exhume les péchés d’un père pour attaquer le fils. Reste la gêne, au lendemain de la publication de l’article du quotidien Folha de Sao Paulo, mardi 12 février, révélant qu’Henrique Araujo, père du ministre brésilien des affaires étrangères Ernesto Araujo, a contribué à empêcher l’extradition du criminel nazi Gustav Franz Wagner dans les années 1970 à l’époque de la dictature militaire (1964-1985).

    L’ancien sous-commandant du camp d’extermination de Sobibor en Pologne était, à l’instar de divers ex-SS, parvenu à fuir l’Europe, trouvant refuge au Brésil après un passage par la Syrie. Devenu gardien d’une propriété dans l’Etat de Sao Paulo, celui dont le sadisme et la brutalité lui valurent le surnom de « la bête », tentait alors d’y faire oublier son passé.

    Né à Vienne en 1911, Gustav Wagner adhère au parti nazi à vingt ans et s’illustre tout d’abord, en 1940, pour sa participation au génocide des malades mentaux dans le centre de mise à mort de Hartheim en Autriche. Loué dans les rangs SS pour son efficacité et son expertise dans l’usage criminel du monoxyde de carbone il est, deux ans plus tard, affecté au camp de Sobibor où, bras droit de Franz Stangl, il est chargé du tri des déportés, destinés tantôt à la chambre à gaz tantôt au travail forcé.

    Décrit comme une brute prompte à fouetter les prisonniers sans raison il aurait, entre autres barbaries, frappé à mort deux détenus qui ne parlaient pas allemand, sous prétexte qu’ils n’obéissaient pas à ses ordres, tiré une balle dans la tête du jeune Abraham âgé d’une quinzaine d’années, sous les yeux de ses frères, car l’adolescent s’était montré incapable de se lever de sa paillasse, et abattu un nouveau-né dans les bras de sa mère.

    Démasqué par le chasseur de nazis Simon Wiesenthal

    La scène a été immortalisée dans le film Les Rescapés de Sobibor, de Jack Golf, sorti en 1987, qui relate également la mutinerie de 1943 et la fuite de près de 300 détenus, dont une centaine seront repris. A Sobibor, partie intégrante de l’« opération Reinhard » – l’extermination systématique des juifs de Pologne – quelque 250 000 personnes ont été assassinées.

    Le bourreau de Sobibor est démasqué en 1978 par le chasseur de nazis Simon Wiesenthal, qui assure au journaliste de Jornal do Brasil Mario Chimanovitch avoir reconnu Gustav Wagner sur la photo d’une fête tenue à l’hôtel Tyll, à Itatiaia dans l’Etat de Rio de Janeiro pour célébrer l’anniversaire d’Hitler. Onze ans après l’extradition de son compère Franz Stangl, en 1967, qui s’était aussi réfugié au Brésil, Wagner, affolé à l’idée d’être rattrapé par le Mossad, les services secrets israéliens, se rend de lui-même à la police brésilienne.

    Les demandes d’extradition formulées alors par Israël, la Pologne, l’Autriche sont déclinées une à une par le procureur général de l’époque : Henrique Araujo. Le père du ministre de Jair Bolsonaro récuse la demande de l’Etat hébreu, arguant que celui-ci n’existait pas au moment des crimes. Pour la Pologne et l’Autriche, il retient la prescription des faits d’homicide (vingt ans), qu’il se garde de qualifier de crime contre l’humanité.

    Ce dernier argument ne vaut pas « en théorie », écrit-il pour la demande formulée par l’Allemagne qui, en 1967, avait déjà réclamé l’arrestation du nazi. Mais Henrique Araujo exige davantage de preuves dans un dossier épais d’un millier de pages. Un an plus tard les juges de la Cour suprême appelés à se prononcer refusent l’extradition. Le 3 octobre 1980, Gustav Wagner est retrouvé mort, un couteau planté dans la poitrine. On parle de suicide.

    Failles mémorielles

    Henrique Araujo, connu pour son appui à la censure, a eu un rôle-clé mais pas définitif dans la protection du criminel. « S’il a manqué de sensibilité et de volonté, son analyse est techniquement correcte vu les lois de l’époque », constate Bruno Leal professeur d’histoire contemporaine à l’Université de Brasilia.
    Serge Klarsfeld, interrogé par téléphone, rappelle aussi qu’« à l’époque en Amérique latine, dans les dictatures comme dans les démocraties, les demandes étaient la plupart du temps refusées ». L’historien et avocat de la cause des déportés avait, de fait, réclamé en vain sous la présidence du socialiste Salvador Allende l’extradition de Walter Rauff du Chili.

    Il n’empêche. « Les régimes militaires en Amérique latine ont fait preuve de complaisance avec les crimes nazis. Ce n’est pas un mystère. Mais à une époque où le Brésil semble perdre la mémoire, il n’est pas inutile de le rappeler », note Géraldine Schwarz, auteure de Les Amnésiques (éd. Flammarion, 2017), livre fondé sur l’histoire de sa famille, qui souligne les failles mémorielles de l’époque nazie dans lesquelles s’engouffre l’extrême droite.
    Le rafraîchissement des esprits est d’autant plus salutaire que « le discours de membres de l’actuel gouvernement laisse poindre un alignement idéologique avec certaines idées sombres des années 1930 », souligne l’historien Michel Gherman.

    La Folha de Sao Paulo rappelle à ce titre les écrits du ministre des affaires étrangères en 2017, qualifiant le régime nazi, le national-socialisme, « de gauche » tout en faisant l’éloge du « sentiment national authentique » qu’il contenait.

    Jair Bolsonaro est encore plus explicite. En 2012 lors de l’émission de télévision « CQC Sem Saída », sorte de jeu de la vérité, l’actuel chef de l’Etat, alors député, avait confié (après avoir qualifié la dictature militaire d’« excellente » et confessé sans honte avoir frappé sa femme) considérer Hitler comme « un grand stratège ». Dans une partie coupée lors de la diffusion mais encore visible sur Youtube, il compare la Shoah au « génocide » provoqué par les détournements de fonds dédiés à la santé, tout en laissant entendre que les juifs seraient, pendant la guerre, morts de faim et de froid.

  • Israël vote pour l’apartheid (Gidéon Levy)
    Gideon Levy 7 avril 2019 | Haaretz | Traduction SM pour l’Agence Média Palestine
    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2019/04/09/gideon-levy-israel-vote-pour-lapartheid

    L’élection de mardi entraînera à coup sûr un résultat : une centaine de membres de la prochaine Knesset seront des partisans de l’apartheid. Ce fait est sans précédent dans les États démocratiques. Cent législateurs sur 120, une majorité archi-absolue qui soutient la continuation de la situation actuelle, à savoir l’apartheid.

    Avec une majorité pareille, il sera possible pour la prochaine Knesset de déclarer officiellement Israël comme État d’apartheid. Face à un tel soutien à l’apartheid et compte tenu du caractère durable de l’occupation, aucune propagande ne pourra réfuter cette vérité toute simple : presque tous les Israéliens souhaitent que l’apartheid continue. Leur culot – ce qu’on appelle chutzpahen yiddish – atteignant des sommets, ils qualifient cela de démocratie, alors même que plus de 4 millions de personnes qui vivent près d’eux et sous leur domination n’ont pas le droit de voter pour cette élection. (...)

  • Netanyahu recevra Bolsonaro juste avant le scrutin du 9 avril
    28 février 2019 Par Agence Reuters
    https://www.mediapart.fr/journal/international/280219/netanyahu-recevra-bolsonaro-juste-avant-le-scrutin-du-9-avril?onglet=full

    JERUSALEM (Reuters) - Le président brésilien Jair Bolsonaro se rendra en Israël peu avant les élections législatives israéliennes du 9 avril qui verront le Premier ministre Benjamin Netanyahu briguer un cinquième mandat, a annoncé jeudi le gouvernement israélien.

    La visite du président d’extrême droite brésilien est susceptible de constituer un soutien pour le chef du gouvernement israélien.

    Jair Bolsonaro, qui a pris ses fonctions en janvier et avait auparavant reçu Benjamin Netanyahu, a affiché sa proximité avec la droite israélienne. A l’instar des Etats-Unis, il a évoqué un déplacement de l’ambassade brésilienne à Jérusalem, mais n’a pas pour autant fixé de date.

    La perspective d’un transfert de l’ambassade de Tel Aviv à Jérusalem inquiète les exportateurs brésiliens qui craignent de perdre l’accès à de grands marchés dans les pays arabes, notamment pour la viande halal.

    La visite du chef de l’Etat brésilien est prévue du 31 mars au 4 avril, précise le ministère israélien des Affaires étrangères sans autres détails.

    Ancien capitaine de l’armée, Jair Bolsonaro a accédé au pouvoir en promettant de s’attaquer au crime et la corruption, mais il a du mal à stabiliser son gouvernement de coalition sur fond d’affaires de corruption et des luttes intestines qui ont entaché son premier mois de mandat.

    #IsraelBresil

  • Has the Jewish state forgotten to fight the anti-Semitic far right? - Israel News - Haaretz.com

    When Israel’s government and major Jewish groups cosy up to the global far right, it is a fundamental betrayal of Jewish history, Zionism and the Jewish values we believe in
    Hannah Rose and Benjamin Guttmann Feb 28, 2019

    https://www.haaretz.com/israel-news/.premium-has-the-jewish-state-forgotten-to-fight-the-anti-semitic-far-right

    We, Jewish student leaders in the UK and Austria, were raised in and by the Jewish community, which embedded in us a fierce set of values. We were taught that every individual is deserving of equal respect and rights, regardless of race, religion, ethnicity, sexuality or gender.

    These are not values we take lightly; these are the very foundations of our Jewish identity. The injunction to “treat the stranger justly” appears 36 times in the Torah, more often than any other commandment. Those qualities of justice and solidarity distinguished Abraham, who cared for the strangers who visited his tent, from the people of Sodom, who attacked them, and faced divine punishment.

    The Shoah survivor, author and Nobel Peace Prize laureate Elie Wiesel famously declared: “We must take sides. Neutrality helps the oppressor, never the victim. Silence encourages the tormentor, never the tormented. Sometimes we must interfere. When human lives are endangered, when human dignity is in jeopardy, national borders and sensitivities become irrelevant. Wherever men and women are persecuted because of their race, religion, or political views, that place must - at that moment - become the centre of the universe.”

    It is therefore not only with shock, but with great disappointment, that we see the current government of our Jewish state, and some of our Jewish institutions, giving succour to those who discriminate against other vulnerable communities.

    In Europe, it is a fearful reality that the far-right is gaining power and popularity and that the survival of liberal democracy is no longer self-evident. Jewish experience teaches us that political intolerance usually ends with blame falling on Jews.

    Yet Israel, the place to which we, as Zionists, are deeply connected, has a government which not only tolerates these views, but invites their most prominent representatives to summits, not least the Visegrad Group, whose aspiration is a Europe of “illiberal democracies.”

    As a sign of the moral jeopardy this opens up, the formal summit was scuppered (despite bilateral meetings going ahead) not because of a principled move by courageous Israeli leaders, but because the Polish government took WWII historical revisionism more seriously than its relationship with Israel.
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    Israel’s prime minister lauded the election of Brazil’s far-right president Jair Bolsonaro who, among many other comments exposing his weak allegiance to democratic values, and endorsement of torture and racism repeatedly told a congresswoman: “I wouldn’t rape you because you don’t deserve it.”

    On Holocaust Memorial Day, the World Jewish Congress, one of the major Jewish organisations posted a video of Jair Bolsonaro claiming to support Holocaust remembrance. It is a struggle to believe that the same person who said he would be “incapable of loving a gay son” and they’d prefer his child to die in a car crash rathe than come out as gay, would respectfully and sincerely commemorate the WWII persecution of LGBT+ people in their thousands.
    Netanyahu and Bolsonaro in Brazil.
    Netanyahu and Bolsonaro in Brazil.Leo Correa/אי־פי

    Meaningful Holocaust remembrance looks at the lessons we can learn, and how we can take action to stamp out analogous hateful ideologies. If we take these responsibilities seriously, we can never embrace someone fundamentally opposed to the values behind Holocaust remembrance out of timidity and short-term political gain.

    The recent co-option of the racist Arab-baiting Kahanist political tradition into the Knesset is nothing less than an endorsement of the subjugation of the rights of others to the rights of Jewish people. Having struggled for thousands of years against those seeking to remove our rights, getting into bed with the far right in our own state is nothing short of an insult to our history and our Zionism as well as hypocrisy of the highest level.

    We understand states seek to protect their interests through realpolitik and pragmatism. But support for, or tolerance of the far-right, is alarmingly short-sighted. Not only is it strategically ill-advised for Israel to align itself with the global far right, it endangers local Jewish communities.

    Morally speaking, this is inexcusable. Sacrificing the rights of other vulnerable groups because the far-right are supposedly “good for Israel” is an outrageous contravention of everything Judaism teaches.
    Anti-Semitic tags reading “Dirty Jew, get out” and a swastika graffitied on a door on Rue d’Alesia in Paris’ 14th arrondissement. February 21, 2019.
    Anti-Semitic tags reading “Dirty Jew, get out” and a swastika graffitied on a door on Rue d’Alesia in Paris’ 14th arrondissement. February 21, 2019.AFP

    Israel thus becomes partner to the legitimization of the far right’s whitewashing of their hateful ideology, not least their anti-Semitism, through a façade of skin-deep support for Israel.

    Human rights are Jewish rights and Jewish rights are human rights. We must be robust and we must be outspoken; any homophobe, any misogynist or any Islamophobe is no friend of the Jewish community.

    If there is any chance of eliminating discrimination against Jews and non-Jews alike, we must first look at ourselves. As Israel’s President Reuven Rivlin eloquently articulated: “You cannot say ‘we admire Israel and want relations with your country, but we are neo-fascists. Neo-fascism is incompatible with the principles and values on which the State of Israel was founded.”

    This is a cross-party political issue; no matter one’s views on border control or economic systems, as a people who have faced antisemitism for thousands of years, we must all be able to acknowledge that no individual should be discriminated against simply because of who they are.

    As Jews, we should know better than that.

    Benjamin (Bini) Guttmann is President of the Austrian Union of Jewish Students (JöH. Twitter: @bin_gut and @joehwien

    Hannah Rose is President of the UK Union of Jewish Students. Twitter: @hannah1_rose and @UJS_PRES

  • Venezuela : articles du Monde sur les événements du week-end.
    (notez que dans les deux premiers « factuels », l’incendie des camions provoqué par les cocktails Molotov n’est pas même mentionné alors qu’il saute aux yeux sur la photo d’ouverture qui laisse même penser à un pillage en règle…)

    Aux frontières du Venezuela, scènes de confusion et de violences
    25/02, 15h28-15h35
    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/02/25/aux-frontieres-du-venezuela-scenes-de-confusion-et-de-violences_5428069_3210


    A 15 km au nord [du pont international Simon Bolívar], un camion d’aide humanitaire a été bloqué puis vidé sur le pont Francisco-de-Paula-Santander, qui relie la Colombie et le Venezuela.
    FERNANDO VERGARA / AP

    Des centaines de Vénézuéliens se sont mobilisés ce week-end aux frontières brésilienne et colombienne, mais les camions d’aide humanitaire sont restés bloqués par les forces de sécurité. Les anti-Maduro attendent, eux, qu’une directive d’action soit donnée.
    […]
    Il s’agit des fameux colectivos (« collectifs ») mis en place par Hugo Chavez et développés par Nicolas Maduro. Ces groupes de civils armés ont fait régner la terreur pendant plusieurs heures, samedi, à la frontière avec la Colombie. Mais il n’y a pas eu de mort.

    Les services migratoires colombiens ont par ailleurs confirmé, dimanche, que 156 membres des forces armées vénézuéliennes avaient déserté en quarante-huit heures. Une victoire à relativiser pour l’opposition, alors que les forces de sécurité vénézuéliennes comptent plus de 350 000 membres.

    Note : El Nacional (d’opposition) n’a mentionné nulle part l’intervention de collectivos, mais parle d’affrontements avec la police et la garde nationale (bien présentes sur les photos).

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    Escalade de violence aux frontières du Venezuela
    25/02, 17h57 (intégralité de l’article accompagnant une vidéo)
    https://www.lemonde.fr/international/video/2019/02/25/escalade-de-violence-aux-frontieres-du-venezuela_5428134_3210.html

    Depuis le samedi 23 février, la situation est toujours tendue aux frontières vénézuéliennes. Les violences ont fait au moins quatre morts et plus de 300 blessés.

    De l’aide humanitaire bloquée aux frontières vénézuéliennes : la situation dure depuis plusieurs jours et samedi 23 février la situation s’est tendue. Le président autoproclamé, Juan Guaido, avait donné au président officiel, Nicolas Maduro, jusqu’à cette date pour laisser entrer au Venezuela des camions de vivres et de médicaments. Refus catégorique du président en place. Les partisans de Guaido ont ainsi été violemment repoussés par les forces de sécurité, toujours fidèles à Nicolas Maduro.

    Gaz lacrymogènes, incendies, jets de projectiles, barricades… les violences ont fait au moins quatre morts et plus de 300 blessés, selon l’ONU. Du côté des forces de sécurité, les désertions se sont malgré tout multipliées. Face à une dangereuse escalade, Juan Guaido a demandé à la communauté internationale de considérer « toutes les options » pour résoudre la crise qui touche le pays.

    • Devant l’échec manifeste de l’effondrement du gouvernement Maduro que le buzz pré-23F laissait espérer, les appuis internationaux de Guaidó prennent un peu de marge…

      Après les bravades, le Brésil tente de calmer le jeu au Venezuela
      25/02, 11h21
      https://www.lemonde.fr/international/article/2019/02/25/apres-les-bravades-le-bresil-tente-de-calmer-le-jeu-au-venezuela_5427950_321


      Le vice-président brésilien Hamilton Mourao, à Brasilia le 21 février 2019.
      SERGIO LIMA / AFP

      La présidence brésilienne appelé la « communauté internationale » à reconnaître massivement le président autoproclamé du Venezuela, Juan Guaido.

      Après les violents heurts du samedi 23 février, le président brésilien, Jair Bolsonaro, a fait l’effort d’écrire un Tweet en espagnol pour soutenir les Vénézuéliens, qui se sont battus parfois au prix de leur vie afin de déstabiliser un Nicolas Maduro basculant chaque jour un peu plus dans l’autoritarisme. « Courage à nos frères vénézuéliens. Dieu est aux commandes », a déclaré le leader de l’extrême droite brésilienne.
      […]
      De la part du chef d’Etat brésilien comme de son ministre des affaires étrangères, Ernesto Araujo, habituellement prompt aux envolées belliqueuses envers le Venezuela de Maduro, ce ton diplomatique détonne.

      Marquant l’embarras du président brésilien, le propos atteste du changement de position du pays face à une crise à l’issue incertaine. Hier prêt à jouer les protagonistes alliés à « 100 % » avec les Etats-Unis pour en finir avec un chavisme honni, le géant d’Amérique

      #paywall

      =======================

      Venezuela : même s’il est anti-Maduro, le « groupe de Lima » ne veut pas d’usage de la force
      25/02, 22h12, mis à jour 26/92, 06h54
      https://www.lemonde.fr/international/article/2019/02/25/venezuela-les-etats-unis-soutiennent-guaido-a-100-et-n-ecartent-aucune-optio


      Le président autoproclamé du Venezuela, Juan Guaido, accompagné du président guatémaltèque, Jimmy Morales, du président colombien, Ivan Duque, et du président panaméen, Juan Carlos Varela, lors d’une réunion du groupe de Lima, en Colombie, lundi 25 février 2019.
      Martin Mejia / AP

      Cette alliance de quatorze Etats a répété que « la transition vers la démocratie doit être menée pacifiquement » et regretté la « grave situation humanitaire ».

      Le groupe de Lima, cette alliance de quatorze Etats majoritairement hostiles au président chaviste , a plaidé, lundi 25 février, pour une transition démocratique au Venezuela. Insistant sur la « grave situation humanitaire » dans le pays, ses membres ont cependant écarté l’usage de la force envisagé par Washington, allié de l’opposant Juan Guaido.

      Les Etats qui composent cette alliance ont ainsi réitéré :
      « leur conviction que la transition vers la démocratie doit être menée par les Vénézuéliens eux-mêmes pacifiquement, dans le cadre de la Constitution et du droit international, et soutenue par des moyens politiques et diplomatiques, sans usage de la force ».

    • Deux tribunes, datées du 26/03
      (également d’un côté, également de l’autre,…)

      Venezuela : « Le régime de Maduro se targuait d’agir au nom du peuple, aujourd’hui il le laisse mourir »
      https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/02/26/venezuela-le-regime-de-maduro-se-targuait-d-agir-au-nom-du-peuple-aujourd-hu

      Alors que le gouvernement vénézuélien bloque l’arrivée de l’aide humanitaire et face à une tragédie de dimension internationale, les pays voisins du Venezuela et les puissances occidentales « ont été contraints de réagir », soulignent deux universitaires et une journaliste, dans une tribune au « Monde ».

      Fini le déni, c’est peut-être la chance pour un peuple de renaître demain. L’aide humanitaire, dernier épisode en date de la crise vénézuélienne, agit comme un puissant révélateur sur la nature du projet chaviste, dont Nicolas Maduro est l’héritier. En refusant à sa population son libre accès, l’Etat vénézuélien montre jusqu’où il peut aller dans la course à la fatalité.

      #paywall

      ===================

      Venezuela : « Pourquoi ces ultimatums typiques des époques impériales ? »
      https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/02/26/venezuela-pourquoi-ces-ultimatums-typiques-des-epoques-imperiales_5428317_32

      Selon Boaventura de Sousa Santos, figure du Forum social mondial, le Venezuela est à la veille d’une intervention militaire américaine appuyée par l’Europe, alors même que les démocrates de ce pays réclament une solution négociée.

      Ce qui se passe au Venezuela est une tragédie annoncée, qui va entraîner la mort de beaucoup d’innocents. Le pays est à la veille d’une intervention militaire étrangère et le bain de sang pourrait atteindre des proportions dramatiques. Celui qui l’affirme sait de quoi il parle : c’est le plus connu des leaders de l’opposition à Nicolas Maduro, Henrique Capriles. Il assure que le président fantoche Juan Guaidó est en train de faire des Vénézuéliens de la « chair à canon ». Il sait qu’Hugo Chávez [président de 1999 à 2013] avait pris très au sérieux le précédent Salvador Allende [renversé par un coup d’Etat soutenu par les Etats-Unis en 1973] au Chili, et qu’il avait armé la population civile.

      Les milices, bien sûr, peuvent être désarmées, mais cela ne se fera pas sans résistance. Capriles sait aussi que malgré l’immense souffrance à laquelle est soumis le pays par le mélange des fautes politiques internes et des pressions externes, notamment l’embargo (condamné par l’ONU), un sentiment d’orgueil nationaliste reste chevillé au corps du peuple vénézuélien, qui n’acceptera pas d’intervention étrangère.

  • Rony Brauman : les déclarations d’Emmanuel Macron « nourrissent et amplifient l’antisémitisme »
    By Hassina Mechaï - in PARIS, France - Vendredi 22 février 2019
    https://www.middleeasteye.net/fr/news/rony-brauman-les-declarations-demmanuel-macron-nourrissent-et-amplifi

    (...) MEE : Dans le contexte social français actuel, cette décision prise par Emmanuel Macron de lier sionisme et antisémitisme n’est-elle pas dangereuse d’abord pour les Français de confession juive ?

    RB : Il y a là une instrumentalisation perverse de l’antisémitisme qui sert en l’occurrence à disqualifier un mouvement social, celui des Gilets jaunes. Cette instrumentalisation a pour effet pervers de placer les juifs dans le cercle fantasmé des puissants, des dominants, de ceux qui maîtrisent les discours et les médias. Ils seraient ceux qui imposent leur vérité et leur description des situations au détriment de tout le reste. C’est là un jeu extrêmement dangereux.

    À titre personnel, en tant que juif comme en tant que citoyen français, je suis extrêmement choqué par les déclarations d’Emmanuel Macron.

    MEE : En Israël, les élections d’avril se préparent à coup d’alliances entre, par exemple, Benjamin Netanyahou et le mouvement raciste kahaniste. Une autre alliance, contre lui cette fois, s’est faite entre ses principaux rivaux, dont Benny Gantz et Yaïr Lapid. Selon la presse israélienne, Emmanuel Macron a confirmé personnellement à Benyamin Netanyahou sa décision de lier antisémitisme et antisionisme, juste avant de faire son discours devant le CRIF. Est-ce là une ingérence dans la politique israélienne, et vice versa ?

    RB : Ces circonstances aggravent encore plus l’indécence de cette situation. Benyamin Netanyahou avait déjà été invité à la commémoration de la rafle du Vel d’Hiv l’an passé. Il l’avait auparavant été par Manuel Valls alors Premier ministre.

    Il y a là une instrumentalisation perverse de l’antisémitisme qui sert en l’occurrence à disqualifier un mouvement social, celui des Gilets jaunes

    Or, il n’y avait pourtant aucune raison à cette invitation. Sinon à créer un amalgame dangereux entre juif, sioniste et politique israélienne. C’est là une confusion qui ne peut être que renforcée par ce genre de pratiques et de déclarations.

    J’y vois même une sorte de « double blind » ou d’injonctions contradictoires constantes : il ne faut pas confondre les juifs et Israël, donc ne pas utiliser la politique israélienne contre les juifs. Mais d’un autre côté, les juifs et Israël sont constamment confondus puisque quand sont commémorées des atrocités commises contre les juifs, on le fait aux côtés du Premier ministre israélien.

    MEE : Plutôt qu’antisionisme = antisémitisme, n’observe-t-on pas une autre équation qui poserait que désormais, de nombreux partis politiques ou dirigeants d’extrême droite ouvertement sionistes le sont sur la base d’une vision antisémite des juifs ?

    RB : Benjamin Netanyahou s’est effectivement acoquiné avec la pire racaille d’extrême droite, du Brésilien Jair Bolsonaro à l’Autrichien Heinz-Christian Strache, du président philippin à d’autres dirigeants ouvertement racistes. Quand on observe les alliances internes que le Premier ministre noue avec des mouvements explicitement racistes et violents, cela ajoute à ce sentiment de dépit et d’outrage qu’on ne peut que ressentir après la déclaration d’Emmanuel Macron.

    L’antisémitisme n’a attendu ni le sionisme ni la création d’Israël pour s’alimenter. Mais on ne peut que constater que de tels comportements et déclarations le nourrissent, l’amplifient, en élargissent la portée. Tout cela est très dangereux.

  • Au Brésil, l’affaire qui embarrasse Jair Bolsonaro et inquiète son entourage
    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/02/20/au-bresil-l-affaire-qui-embarrasse-jair-bolsonaro-et-inquiete-son-entourage_


    Jair Bolsonaro et Gustavo Bebianno, alors nouveau secrétaire général de la présidence brésilienne, à Brasilia, le 2 janvier.
    ADRIANO MACHADO / REUTERS

    Le secrétaire général de la présidence, accusé d’avoir eu recours à des candidats fantômes quand il était à la tête du parti au pouvoir, a été destitué par le chef de l’Etat.

    Quelques heures après avoir été sèchement démis de ses fonctions de secrétaire général de la présidence de Jair Bolsonaro à la suite de soupçons de détournements de fonds, Gustavo Bebianno a pris soin, mardi 19 février, d’ôter de son profil Instagram la photo le montrant aux côtés du chef d’Etat brésilien, son « capitaine » auquel il promettait soutien et fidélité.

    A la place, l’éconduit a placé sur le réseau social un cliché un peu flou le montrant une mitraillette à la main. Ce message de l’ex-président du Parti social libéral (PSL), dénué de toute subtilité, semble confirmer le propos qu’il aurait, selon les médias brésiliens, lâché à ses proches avant sa démission fracassante : « Si je tombe, Bolsonaro tombe avec moi. »

    En vingt-quatre heures, Brasilia a pris des allures de telenovela où se mêlent haine, vengeance et trahison. Une affaire d’Etat qui vient déstabiliser le chef de l’extrême droite, ancien capitaine d’infanterie, moins de deux mois après sa prise de fonctions à la présidence.
    Au coeur de l’affaire, un scandale qui implique le PSL, la formation de Jair Bolsonaro, révélé par le quotidien Folha de Sao Paulo, le 4 février. Le recours à des candidats fantômes aurait permis au parti de toucher des subventions de plusieurs centaines de milliers de reais lors de la campagne de 2018. L’affaire, embarrassante, s’ajoute au discrédit lié à une enquête sur de possibles détournements de fonds et de blanchiment d’argent impliquant l’aîné des Bolsonaro, le sénateur Flavio.

    Après avoir nié toute malversation, Gustavo Bebianno avait assuré que de crise il n’y avait point. Et que Jair Bolsonaro lui maintenait sa confiance. « Nous nous sommes parlé trois fois aujourd’hui », avait-il assuré au quotidien O Globo. Jusqu’à ce que Carlos Bolsonaro, le deuxième fils du président, exaspéré par les propos de M. Bebianno, publie sur les réseaux sociaux l’extrait d’une conversation avec son père où celui-ci affirme qu’il ne s’est pas entretenu avec Bebianno. Le président donne raison à son fils.
    Quelques jours plus tard, M. Bebianno est démis sans ménagement.

    #paywall

  • Le #Brésil, un mois après l’arrivée au pouvoir de Jaïr Bolsonaro
    https://www.cetri.be/Le-Bresil-un-mois-apres-l-arrivee

    En un mois de présidence d’extrême droite, Jaïr Bolsonaro a déjà multiplié les décisions effrayantes : suppression des ministères de la Culture et de l’Environnement, autorisation du port de 4 armes par famille, attaques contre les indigènes et les réserves naturelles,… Que réserve le mandat de ce président sexiste, raciste, homophobe, ennemi des défenseurs des droits humains et de l’environnement et des syndicats, nostalgique de la dictature militaire ? Émission présentée par Jean-Guillaume DeMailly, avec (...)

    #Le_regard_du_CETRI

    / #Le_regard_du_CETRI, Brésil, #Election, #Mouvements_réactionnaires, #Audio, #RCF, Le Sud en (...)

    #Le_Sud_en_mouvement

  • Guaidó se juramentó como presidente interino de Venezuela
    http://www.el-nacional.com/noticias/politica/guaido-juramento-como-presidente-interino-venezuela_267699

    Juan Guaidó, presidente de la Asamblea Nacional, se juramentó esta tarde como presidente interino de Venezuela con base en el artículo 233 de la Constitución.

  • Famille Bolsonaro : petits arrangements entre amis au Brésil ?
    https://www.latribune.fr/economie/international/famille-bolsonaro-petits-arrangements-entre-amis-au-bresil-804425.html


    Flavio Bolsonaro, l’un des fils du président brésilien aurait reçu sur son compte bancaire, en juin et juillet 2017, 48 dépôts d’une valeur totale de 96.000 réais (environ 30.000 dollars au taux de change actuel)
    Crédits : Adriano Machado

    C’est une affaire qui tombe mal pour le président brésilien Jair Bolsonaro, champion de la lutte anticorruption. Son fils aîné Flavio et son chauffeur auraient bénéficié de virements suspects.
    L’agence gouvernementale chargée de surveiller les transactions financières (COAF) a découvert des dépôts de sommes d’argent « suspects » sur un compte bancaire de Flavio Bolsonaro, l’un des fils du président Jair Bolsonaro, a affirmé vendredi la chaîne Globo. Flavio Bolsonaro, fils aîné du chef de l’Etat, aurait reçu sur son compte bancaire, en juin et juillet 2017, 48 dépôts d’une valeur totale de 96.000 réais (environ 30.000 dollars au taux de change actuel), selon Globo dévoilant un rapport de la COAF. Selon ce rapport, l’institution n’a pas été en mesure d’établir l’origine de ces dépôts.

    Il s’agit de 48 dépôts d’un montant de 2.000 réais chacun auprès d’une agence bancaire de l’Etat de Rio, et les dépôts jugés suspects ont été effectués sur une période de cinq jours, toujours selon Globo. Après avoir été député de l’Etat de Rio, Flavio Bolsonaro a été élu sénateur fédéral lors des élections générales d’octobre et doit débuter son mandat en février.

    Les informations de Globo sont publiées au lendemain d’une décision de la Cour suprême du Brésil de suspendre l’enquête sur des mouvements financiers suspects de Fabricio José de Queiroz, chauffeur de Flavio Bolsonaro, portant sur un montant de 1,2 million de réais en 2016 et 2017. Ces mouvements financiers étaient apparemment incompatibles avec les revenus de José de Queiroz. Aucune précision officielle n’ayant été fournie sur les motivations de la suspension décidée mercredi par le juge Luiz Fux, la presse a évoqué la possibilité qu’elle corresponde à une demande de Flavio Bolsonaro. Celui-ci a nié toute irrégularité lors d’une interview vendredi à la chaîne de télévision Record TV.

    Convoqué plusieurs fois par la justice à Rio de Janeiro, José de Queiroz ne s’est pas présenté, invoquant des problèmes de santé. Il a assuré que les mouvements sur son compte provenaient de ses affaires. « Je suis un homme d’affaires. Je fais de l’argent, j’achète des voitures, je les revends », a-t-il assuré à la télévision SBT. L’un des mouvements suspects est un versement de 24.000 réais (environ 5.500 euros) sur le compte de Michelle Bolsonaro, aujourd’hui Première dame. Jair Bolsonaro, alors président élu, a expliqué qu’il s’agissait du remboursement d’un prêt non déclaré.

    Cette affaire tombe mal pour Jair Bolsonaro, dont la lutte anticorruption a été l’un des grands thèmes de campagne et qui est l’un des rares hommes politiques brésiliens à ne pas avoir été éclaboussé à ce jour par un scandale. « Si une erreur a été commise, que ce soit par moi, mon fils ou (son assistant) Queiroz, nous paierons pour cette erreur, parce que nous ne pouvons pas montrer la moindre connivence avec quelque erreur que ce soit », avait-il déclaré.

  • Brazil Dissolves Its Ministry of Culture | Smart News | Smithsonian
    https://www.smithsonianmag.com/smart-news/brazils-new-government-has-dissolved-countrys-culture-ministry-18097

    In the ten days since he was sworn into office, Brazil’s president Jair Bolsonaro has already enacted a rash of measures that have sparked concerns across the globe.

    Among his first orders of business, reports Gabriella Angeleti of the Art Newspaper, was dissolving the country’s ministry of culture, along with the ministries of sports and social development.

    All three ministries have been merged into a single department fronted by Osmar Terra, who served as the minister of social development under the previous government. By his own admission, Terra has little experience in cultural policy. According to Angeleti, he “was criticised by Brazilian arts leaders when he said his only cultural expertise is that he knows ‘how to play the berimbau,’ a single-string instrument played to accompany capoeira.”

    News about the dismantled culture ministry has fallen somewhat quietly amid Bolsonaro’s other reforms.

    #brésil #catastrophe #fascisme

  • Brésil en sol mineur
    http://www.zite.fr/amapa

    Le 30 octobre 2018, Jair Bolsonaro, candidat d’extrême-droite, accédait à la présidence du Brésil. Vécu sur le mode de la surprise, cette poussée d’autoritarisme paraît en réalité plus profonde et plus prévisible quand elle est vue depuis l’Amazonie. En effet, l’économie d’exportation de matières premières, fondée sur le maintien des oligarchies régionales et la corruption généralisée, n’est pas sans rapport avec les désillusions démocratiques.

    #Brésil #Bolsonaro #extrême_droite

  • Amazon Rainforest Deforestation Hits Highest Rate in 10 Years
    https://www.ecowatch.com/amazon-rainforest-deforestation-2621547166.html

    About 7,900 square kilometers (3,050 square miles) of forest was cleared in the Brazilian Amazon between August 2017 and July 2018, the worst annual deforestation rate in a decade, according to government data. That’s a 13.7 percent jump from the same period last year.

    As Greenpeace Brazil noted, approximately 1.185 billion trees cut down in an area equivalent to the size of 987,500 soccer fields.

    The disturbing news comes amid fears that Brazil’s new far-right president Jair Bolsonaro could make the situation worse due to his promise to open more of the Amazon to development.

    Brésil #déforestation #forêt

  • Le Brésil perd 8300 médecins cubains pour des raisons purement politiques Céline Tzaud/afp/oang - 23 Novembre 2018 - RTS
    https://www.rts.ch/info/monde/10017945-le-bresil-perd-8300-medecins-cubains-pour-des-raisons-purement-politiqu

    Les premiers des quelque 8300 médecins cubains exerçant au Brésil sont arrivés vendredi à La Havane. Leur départ, qui risque de provoquer des déserts médicaux, fait suite aux menaces du président brésilien élu Jair Bolsonaro.


    Les milliers de praticiens cubains concernés avaient été envoyés au Brésil depuis 2013 dans le cadre du programme « Mais Médicos » (Plus de médecins) initié par l’ancienne présidente de gauche Dilma Roussef pour remédier à la pénurie de médecins.

    Les premiers d’entre eux - partis jeudi du Brésil - ont été reçus avec les honneurs vendredi à La Havane. En blouses blanches et portant des drapeaux cubains et brésiliens, ils ont été accueillis à leur descente d’avion par le président Miguel Diaz-Canel.

    Hostilités déclenchées par le président élu brésilien
    Leur rapatriement, qui doit être achevé d’ici le 12 décembre, a été décidé par les autorités cubaines en réaction à des propos tenus par le président brésilien élu Jair Bolsonaro.

    Ce dernier avait prévenu qu’il allait conditionner la poursuite de ce programme à la mise en place d’un examen de compétences pour ces médecins et au versement de leur salaire intégral.

    L’accord conclu à l’époque prévoit en effet le versement, par le Brésil, d’un salaire mensuel de plusieurs milliers de francs à Cuba pour chaque médecin. Mais La Havane ne reverse que moins d’un tiers de ce montant aux praticiens. Farouche anticommuniste, Jair Bolsonaro a laissé entendre que ce système finançait la « dictature socialiste » cubaine.
    . . . . .
    Le programme continue toutefois dans une soixantaine de pays, principalement au Venezuela qui vient de renforcer sa collaboration.
    . . . . . .
    Les Noirs et les indigènes particulièrement touchés
    L’Affaire fait la Une des médias au Brésil, où de nombreuses régions périphériques défavorisées ou des zones rurales risquent de se transformer en déserts médicaux.

    Dans des Etats comme Bahia, on parle d’une perte de la moitié des médecins dans certaines villes.

    L’association nationale des maires du Brésil (FNP) a tiré la sonnette d’alarme, rappelant dans un communiqué que près de 80% des municipalités du pays « dépendent exclusivement du programme pour les soins médicaux et que 90% de la population indigène est traitée par des professionnels cubains ».

    De nombreuses populations risquent donc de n’avoir plus accès à des services médicaux. "Bolsonaro a provoqué cet acte raciste car ce sont principalement les Noirs qui en pâtiront, a dénoncé pour sa part l’ancienne superviseuse du programme Mais Médicos à Rio.

    #jair_bolsonaro #Brésil #Santé #Cuba #guerre_aux_pauvres

  • Ultra-libéral, pro-pesticides et climatosceptique : le nouveau gouvernement brésilien de Bolsonaro
    https://www.bastamag.net/Ultra-liberal-pro-pesticides-et-climatosceptique-le-nouveau-gouvernement

    Élu avec 55 % des voix le 28 octobre, le nouveau président du Brésil, Jair Bolsonaro entrera officiellement en fonction le 1er janvier prochain. Il a commencé à composer son gouvernement. Des généraux s’occuperont des ministères de la Défense et de l’Intérieur, un ultra-libéral, issu des « Chicago boys », siègera à l’Economie, une pro-pesticide, liée aux intérêts de l’agro-business, héritera de l’agriculture, un climato-sceptique pro-Trump dirigera la diplomatie… Panorama du futur gouvernement d’extrême-droite. (...)

    #Décrypter

    / #Droites_extrêmes, #Amériques, #Climat, #Oligarchies, #Droits_fondamentaux, A la (...)

  • La FMV rechaza llegada de otros 500 especialistas cubanos al país
    http://www.el-nacional.com/noticias/sociedad/fmv-rechaza-llegada-otros-500-especialistas-cubanos-pais_259491


    Médicos cubanos vuelven a Venezuela, indica el diario cubano
    Cortesía La Verdad de Monagas

    Un nuevo contingente de 500 médicos integrales fue enviado por Cuba a Venezuela “para reforzar la colaboración” que mantiene con el país, en el cual han trabajado más de 140.000 especialistas y técnicos, informó ayer el medio oficialista de la isla. 2 primeros grupos de cubanos llegaron a Caracas y otros vendrán posteriormente para sumar 21.700 personas en diciembre, destacó en su portada el periódico Granma.

    El presidente de la Federación Médica de Venezuela, Douglas León Natera, rechazó que se persista en “el montaje de un sistema paralelo en el que solo nos consta que son cubanos y no médicos”, expresó al enterarse de la información divulgada ayer.

    Fundamentó su opinión en que en el año 2003, la organización revisó 67 carpetas de unas 205, con el objeto de chequear las credenciales de los integrales cubanos como parte de un convenio de la Alcaldía Libertador con el Colegio del Distrito Capital: “Ninguna de las 67 personas era médico, y en adelante no nos dejaron ver más recaudos”.

    Natera señaló que el envío de personal cubano a Venezuela puede tener relación con la salida de los médicos de Brasil, de acuerdo con la posición asumida por el electo presidente Jair Bolsonaro. “Como el grupo equivalente a Barrio Adentro debe salir del país nos lo envían a nosotros”, dijo.

  • Brésil en sol mineur
    http://www.zite.fr/amapa

    Le 30 octobre 2018, Jair Bolsonaro, candidat d’extrême-droite, accédait à la présidence du Brésil. Vécu sur le mode de la surprise, cette poussée d’autoritarisme paraît en réalité plus profonde et plus prévisible quand elle est vue depuis l’Amazonie. En effet, l’économie d’exportation de matières premières, fondée sur le maintien des oligarchies régionales et la corruption généralisée, n’est pas sans rapport avec les désillusions démocratiques.

    Texte : Théo Jacob et Noémie Wojtowicz Photos : Noémie Wojtowicz

    Cet article est directement inspiré du film documentaire No meio do mundo (« Au milieu du monde »), tourné en 2015 par Noémie Wojtowicz et Théo Jacob. Calé entre la Guyane française et l’estuaire de l’Amazone, le petit État brésilien de l’Amapá s’apprête, nous dit-on, à vivre des jours paisibles. Sur le port (...)

    #Article_à_la_Une #reportage-analyse #Z12

  • With Brazil’s Bolsonaro, Israel finds another natural partner on the far-
    right

    https://mondoweiss.net/2018/11/brazils-bolsonaro-another

    The victory of Jair Bolsonaro in Brazil’s presidential election last week has won Israel a passionate new friend on the international stage. The world’s fifth-most populous nation will now be “coloured in blue and white”, an Israeli official said, referring to the colours of Israel’s flag.

    The Israeli prime minister Benjamin Netanyahu immediately called to congratulate Bolsonaro, a former army officer with a pronounced nostalgia for his country’s 20-year military dictatorship. Critics describe him as a neo-fascist.

    According to Israeli media reports, it is “highly probable” that Netanyahu will attend Bolsonaro’s inauguration on January 1.

    The Brazilian president-elect has already promised that his country will be the third to relocate its embassy to Jerusalem, after the United States and Guatemala. That will further undermine Palestinian hopes for an eventual state with East Jerusalem as its capital.

    Bolsonaro has told Israel that it can count on Brazil’s vote at the United Nations, and has threatened to close the Palestinian embassy in Brasilia.

    One might imagine that Netanyahu is simply being pragmatic in cosying up to Bolsonaro, given Brazil’s importance. But that would be to ignore an unmistakable trend: Israel has relished the recent emergence of far-right leaders across the Americas and Europe, often to the horror of local Jewish communities.

    Bolsonaro has divided Brazil’s 100,000 Jews. Some have been impressed by the frequent appearance of Israeli flags at his rallies and his anti-Palestinian stance. But others point out that he regularly expresses hostility to minorities.

  • #Brésil : crise démocratique, dérive réactionnaire et menace fasciste
    https://www.cetri.be/Bresil-crise-democratique-derive

    « Je n’ai jamais été seul, j’ai toujours senti la présence de Dieu ». Voici les premiers mots prononcés par le nouveau président du Brésil à l’annonce de sa victoire électorale, le 28 octobre, après avoir prié devant les caméras aux côtés d’un pasteur évangéliste. Une ascension fascisante fulgurante Le désastre annoncé a donc eu lieu : pour cette huitième élection depuis la fin de la dictature, en 1985, l’ex-capitaine Jair Bolsonaro vient de conquérir l’exécutif du plus grand pays latino-américain et de la 7ème (...)

    #Le_Sud_en_mouvement

    / #Le_Sud_en_mouvement, Brésil, #Election, #L'école_émancipée

  • Brazil new President will open Amazon indigenous reserves to mining and farming

    Indigenous People Bolsonaro has vowed that no more indigenous reserves will be demarcated and existing reserves will be opened up to mining, raising the alarm among indigenous leaders. “We are in a state of alert,” said Beto Marubo, an indigenous leader from the Javari Valley reserve.

    Dinamam Tuxá, the executive coordinator of the Indigenous People of Brazil Liaison, said indigenous people did not want mining and farming on their reserves, which are some of the best protected areas in the Amazon. “He does not respect the indigenous peoples’ traditions” he said.

    The Amazon and the environment Bolsonaro campaigned on a pledge to combine Brazil’s environment ministry with the agriculture ministry – under control of allies from the agribusiness lobby. He has attacked environmental agencies for running a “fines industry” and argued for simplifying environmental licences for development projects. His chief of staff, Onyx Lorenzoni, and other allies have challenged global warming science.

    “He intends that Amazon stays Brazilian and the source of our progress and our riches,” said Ribeiro Souto in an interview. Ferreira has also said Bolsonaro wants to restart discussions over controversial hydroelectric dams in the Amazon, which were stalled over environmental concerns.

    Bolsonaro’s announcement last week that he would no longer seek to withdraw Brazil from the Paris climate agreement has done little to assuage environmentalists’ fears.

    http://www.whitewolfpack.com/2018/10/brazil-new-president-will-open-amazon.html
    #réserves #Amazonie #Brésil #extractivisme #mines #agriculture #forêt #déforestation (probablement pour amener ENFIN la #modernité et le #progrès, n’est-ce pas ?) #aires_protégées #peuples_autochtones #barrages_hydroélectriques

    • Un leader paysan assassiné dans l’Amazonie brésilienne

      Le leader paysan, #Aluisio_Samper, dit #Alenquer, a été assassiné jeudi après-midi 11 octobre 2018 chez lui, à #Castelo_de_Sonhos, une ville située le long de la route BR-163 qui relie le nord de l’État de #Mato_Grosso, la principale région productrice de #soja du Brésil, aux deux fleuves Tapajós et Amazone.

      Il défendait des paysans qui s’accrochaient à des lopins de terre qu’ils cultivaient pour survivre, alors que le gouvernement les avaient inclues dans un projet de #réforme_agraire et allait les attribuer à des associations de gros producteurs.


      https://reporterre.net/Un-leader-paysan-assassine-dans-l-Amazonie-bresilienne
      #assassinat #terres #meurtre

    • As Brazil’s Far Right Leader Threatens the Amazon, One Tribe Pushes Back

      “Where there is indigenous land,” newly elected President Jair Bolsonaro has said, “there is wealth underneath it.”

      The Times traveled hundreds of miles into the Brazilian Amazon, staying with a tribe in the #Munduruku Indigenous Territory as it struggled with the shrinking rain forest.

      The miners had to go.

      Their bulldozers, dredges and high-pressure hoses tore into miles of land along the river, polluting the water, poisoning the fish and threatening the way life had been lived in this stretch of the Amazon for thousands of years.

      So one morning in March, leaders of the Munduruku tribe readied their bows and arrows, stashed a bit of food into plastic bags and crammed inside four boats to drive the miners away.

      “It has been decided,” said Maria Leusa Kabá, one of the women in the tribe who helped lead the revolt.

      https://www.nytimes.com/2018/11/10/world/americas/brazil-indigenous-mining-bolsonaro.html

    • Indigenous People, the First Victims of Brazil’s New Far-Right Government

      “We have already been decimated and subjected, and we have been victims of the integrationist policy of governments and the national state,” said indigenous leaders, as they rejected the new Brazilian government’s proposals and measures focusing on indigenous peoples.

      In an open letter to President Jair Bolsonaro, leaders of the Aruak, Baniwa and Apurinã peoples, who live in the watersheds of the Negro and Purus rivers in Brazil’s northwestern Amazon jungle region, protested against the decree that now puts indigenous lands under the Ministry of Agriculture, which manages interests that run counter to those of native peoples.

      Indigenous people are likely to present the strongest resistance to the offensive of Brazil’s new far-right government, which took office on Jan. 1 and whose first measures roll back progress made over the past three decades in favor of the 305 indigenous peoples registered in this country.

      Native peoples are protected by article 231 of the Brazilian constitution, in force since 1988, which guarantees them “original rights over the lands they traditionally occupy,” in addition to recognising their “social organisation, customs, languages, beliefs and traditions.”

      To this are added international regulations ratified by the country, such as Convention 169 on Indigenous and Tribal Peoples of the International Labor Organisation, which defends indigenous rights, such as the right to prior, free and informed consultation in relation to mining or other projects that affect their communities.

      It was indigenous people who mounted the stiffest resistance to the construction of hydroelectric dams on large rivers in the Amazon rainforest, especially Belo Monte, built on the Xingu River between 2011 and 2016 and whose turbines are expected to be completed this year.

      Transferring the responsibility of identifying and demarcating indigenous reservations from the National Indigenous Foundation (Funai) to the Ministry of Agriculture will hinder the demarcation of new areas and endanger existing ones.

      There will be a review of the demarcations of Indigenous Lands carried out over the past 10 years, announced Luiz Nabhan García, the ministry’s new secretary of land affairs, who is now responsible for the issue.

      García is the leader of the Democratic Ruralist Union, a collective of landowners, especially cattle ranchers, involved in frequent and violent conflicts over land.

      Bolsonaro himself has already announced the intention to review Raposa Serra do Sol, an Indigenous Land legalised in 2005, amid legal battles brought to an end by a 2009 Supreme Court ruling, which recognised the validity of the demarcation.

      This indigenous territory covers 17,474 square kilometers and is home to some 20,000 members of five different native groups in the northern state of Roraima, on the border with Guyana and Venezuela.

      In Brazil there are currently 486 Indigenous Lands whose demarcation process is complete, and 235 awaiting demarcation, including 118 in the identification phase, 43 already identified and 74 “declared”.

      “The political leaders talk, but revising the Indigenous Lands would require a constitutional amendment or proof that there has been fraud or wrongdoing in the identification and demarcation process, which is not apparently frequent,” said Adriana Ramos, director of the Socio-environmental Institute, a highly respected non-governmental organisation involved in indigenous and environmental issues.

      “The first decisions taken by the government have already brought setbacks, with the weakening of the indigenous affairs office and its responsibilities. The Ministry of Health also announced changes in the policy toward the indigenous population, without presenting proposals, threatening to worsen an already bad situation,” she told IPS from Brasilia.

      “The process of land demarcation, which was already very slow in previous governments, is going to be even slower now,” and the worst thing is that the declarations against rights “operate as a trigger for violations that aggravate conflicts, generating insecurity among indigenous peoples,” warned Ramos.

      In the first few days of the new year, and of the Bolsonaro administration, loggers already invaded the Indigenous Land of the Arara people, near Belo Monte, posing a risk of armed clashes, she said.

      The indigenous Guaraní people, the second largest indigenous group in the country, after the Tikuna, who live in the north, are the most vulnerable to the situation, especially their communities in the central-eastern state of Mato Grosso do Sul.

      They are fighting for the demarcation of several lands and the expansion of too-small areas that are already demarcated, and dozens of their leaders have been murdered in that struggle, while they endure increasingly precarious living conditions that threaten their very survival.

      “The grave situation is getting worse under the new government. They are strangling us by dividing Funai and handing the demarcation process to the Ministry of Agriculture, led by ruralists – the number one enemies of indigenous people,” said Inaye Gomes Lopes, a young indigenous teacher who lives in the village of Ñanderu Marangatu in Mato Grosso do Sul, near the Paraguayan border.

      Funai has kept its welfare and rights defence functions but is now subordinate to the new Ministry of Women, Family and Human Rights, led by Damares Alves, a controversial lawyer and evangelical pastor.

      “We only have eight Indigenous Lands demarcated in the state and one was annulled (in December). What we have is due to the many people who have died, whose murderers have never been put in prison,” said Lopes, who teaches at a school that pays tribute in indigenous language to Marçal de Souza, a Guarani leader murdered in 1982.

      “We look for ways to resist and we look for ‘supporters’, at an international level as well. I’m worried, I don’t sleep at night,” she told IPS in a dialogue from her village, referring to the new government, whose expressions regarding indigenous people she called “an injustice to us.”

      Bolsonaro advocates “integration” of indigenous people, referring to assimilation into the mainstream “white” society – an outdated idea of the white elites.

      He complained that indigenous people continue to live “like in zoos,” occupying “15 percent of the national territory,” when, according to his data, they number less than a million people in a country of 209 million inhabitants.

      “It’s not us who have a large part of Brazil’s territory, but the big landowners, the ruralists, agribusiness and others who own more than 60 percent of the national territory,” countered the public letter from the the Aruak, Baniwa and Apurinã peoples.

      Actually, Indigenous Lands make up 13 percent of Brazilian territory, and 90 percent are located in the Amazon rainforest, the signatories of the open letter said.

      “We are not manipulated by NGOs,” they replied to another accusation which they said arose from the president’s “prejudices.”

      A worry shared by some military leaders, like the minister of the Institutional Security Cabinet, retired General Augusto Heleno Pereira, is that the inhabitants of Indigenous Lands under the influence of NGOs will declare the independence of their territories, to separate from Brazil.

      They are mainly worried about border areas and, especially, those occupied by people living on both sides of the border, such as the Yanomami, who live in Brazil and Venezuela.

      But in Ramos’ view, it is not the members of the military forming part of the Bolsonaro government, like the generals occupying five ministries, the vice presidency, and other important posts, who pose the greatest threat to indigenous rights.

      Many military officers have indigenous people among their troops and recognise that they share in the task of defending the borders, she argued.

      It is the ruralists, who want to get their hands on indigenous lands, and the leaders of evangelical churches, with their aggressive preaching, who represent the most violent threats, she said.

      The new government spells trouble for other sectors as well, such as the quilombolas (Afro-descendant communities), landless rural workers and NGOs.

      Bolsonaro announced that his administration would not give “a centimeter of land” to either indigenous communities or quilombolas, and said it would those who invade estates or other properties as “terrorists.”

      And the government has threatened to “supervise and monitor” NGOs. But “the laws are clear about their rights to organise,” as well as about the autonomy of those who do not receive financial support from the state, Ramos said.

      http://www.ipsnews.net/2019/01/indigenous-people-first-victims-brazils-new-far-right-government