person:james scott

  • Collapsologie : comment vivre avec la fin du monde ?
    https://www.franceculture.fr/emissions/linvite-des-matins/collapsologie-comment-vivre-avec-la-fin-du-monde


    Et si la menace de fin du monde, désignait le fin d’un monde ? Peut-on transformer ce potentiel #cataclysme en opportunité ? Comment nos sociétés peuvent-elles se préparer à ce changement ? Nous en discutons avec #Pablo_Servigne,ingénieur agronome de formation, essayiste et théoricien.

    #collapsologie #fin_du_monde #it_has_begun #capitalocène #anthropocène pour @sinehebdo

    (je suis en train de lire Homo domesticus, pour James Scott le grand virage est la maîtrise du feu par les homidés)

  • #iot Cyber Threats: Are We Safe From Attack?
    https://hackernoon.com/iot-cyber-threats-are-we-safe-from-attack-79324b032f31?source=rss----3a8

    “A vulnerability in an organization’s IoT microcosm is a ‘taunt’ to exploit by malicious hackers.” — James Scott, Senior Fellow, Institute for Critical Infrastructure TechnologyThe Internet of Things (IoT) is already improving many aspects of our personal and professional lives. From smart homes to connected cars and advanced manufacturing processes, IoT offers massive savings in time and money while making the world more convenient and enjoyable for us all.But what about #security risks? As IoT continues to expand rapidly, will we be safe from cyber attacks or will hackers discover an increasing number of security vulnerabilities to exploit?Although the Internet of Things is advancing a broad range of magnificent opportunities, security must remain at the forefront of our minds as we continue (...)

    #smart-home #internet-of-things #cybersecurity

  • N’être pas gouvernés - Ballast
    https://www.revue-ballast.fr/netre-pas-gouvernes

    « La #Zomia est la dernière région du monde dont les peuples n’ont pas été intégrés à des États-nations6 ». Zone de deux millions et demi de kilomètres carrés en Asie du Sud-Est, la Zomia est avant tout une construction géographique dont les caractéristiques politiques et culturelles s’opposent fondamentalement à tout type d’État — en l’occurrence celui fondé sur la riziculture sédentaire autour des collines et montagnes de cette partie de l’Asie. « Zone refuge » formée de multiples « zones de morcellement7 », la Zomia n’obéit pas à des frontières fixes ; plus précisément, elle s’inscrit contre ces dernières, les fuyant à mesure qu’elles se sont étendues. Bien que la ZAD (Zone à défendre) de Notre-Dame-des-Landes se soit inscrite dans la délimitation stricte d’une ZAD (Zone d’aménagement différé) créée dans les années 1970, c’est sa pluralité d’identités, fédérées contre un projet et le monde qui le porte, qui la caractérise. Si l’on remplace dans le texte de James C. Scott le terme de « #colline », propre à son terrain d’étude, par celui de « #bocage », la #ZAD apparaît comme un lieu exemplaire illustrant ce qu’est une Zomia. « Les collines ne sont pas seulement un espace de #résistance_politique : elles sont une zone de refus culturel8 ». C’est justement cet ajout que ne veulent pas voir les pourfendeurs de la ZAD, et qui les empêche d’en comprendre la portée.

    Et Zomia référencé ici
    https://seenthis.net/messages/185210

    Cela me fait penser (en beaucoup plus modeste) au livre de Vidalou, « Être #forêts » qui décrit (entre autre) l’acharnement de l’état français, à travers son bras militaire et son armée d’ingénieurs – militaires et ingénieurs comme aménageurs du territoire– à soumettre les Cévennes (coucou @philippe_de_jonckheere) et imposer un parc géré par les mêmes ingénieurs militaires.
    https://seenthis.net/messages/666956

  • Du #Yémen au #Liban, les offensives douteuses de l’#Arabie_saoudite
    https://orientxxi.info/magazine/du-yemen-au-liban-les-offensives-douteuses-de-l-arabie-saoudite,2430
    https://orientxxi.info/local/cache-vignettes/L800xH399/017dbf5474aeecac510dbd1a216915-966de.jpg?1525419051

    Quelle était la légitimité constitutionnelle de Hadi en mars 2015 ? S’il a réellement demandé aux Saoudiens d’intervenir en son nom dans un conflit local, cette demande aurait été faite après l’expiration, le 21 février 2015, du prolongement de son mandat pour un an. Ce prolongement, en outre, avait été accordé dans le cadre de la Conférence de dialogue national (CDN), un organe non législatif, et n’avait pas été ratifié par le Parlement. Hadi n’aurait pas été autorisé à demander à une puissance étrangère de rétablir son gouvernement par la force sans consulter le Parlement yéménite, comme l’exige la Constitution. Il semblerait que dans le cadre de la résolution 2216 du Conseil de sécurité des Nations unies, publiée le 14 avril 2015 alors que l’Arabie saoudite avait déjà commencé à attaquer le Yémen le 25 mars, la communauté internationale était prête à reconnaître la présidence de Hadi aussi longtemps que nécessaire pour installer un nouveau gouvernement3.
    Pour légitimer son intervention au Yémen, l’Arabie saoudite avait besoin de l’aval de Hadi, ce qui lui a permis par la suite de demander au Conseil de sécurité de l’ONU d’invoquer l’article 51 de la Charte des Nations unies (droit de légitime défense collective).

    L’obtention de la signature de Hadi et la pétition au Conseil de sécurité de l’ONU étaient des exercices d’autorité bureaucratique de style wébérien. Étudiant la documentation des généalogies saoudiennes dans le processus de consolidation de l’État, Nadav Samin4 affirme que le texte est devenu « le pivot autoritaire autour duquel tournait auparavant une vie culturelle orale ». Ce que Samin dit de la signification généalogique objectivée est également vrai pour la fétichisation des signatures et des scripts pré-écrits qui forment la base des autodéclarations. « Agissant comme un État », selon l’analyse de James Scott sur les États modernes (2002), l’Arabie saoudite utilise désormais des documents non seulement pour donner une existence écrite à ses citoyens-sujets, mais aussi pour remodeler l’ordre politique dans la région.

    #ONU « #communauté_internationale » #violations

  • « L’Etat, monstre froid face aux zadistes »
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2018/04/14/l-etat-monstre-froid-face-aux-zadistes_5285480_3232.html

    De passage à Paris, un universitaire israélien regarde à la télévision les images de l’intervention des forces de l’ordre, à Notre-Dame-des-Landes. « Tout ça pour quelques gars qui veulent monter un kibboutz… », dit-il, goguenard. Plus votre adversaire est minuscule, plus son écrasement doit être spectaculaire. Dans le bocage nantais, 2 500 gendarmes mobiles, bottés et casqués, équipés de toutes sortes de grenades et d’armes de jet, appuyés de bulldozers et de pelleteuses, de véhicules blindés et d’hélicoptères, ont offert le spectacle d’une certaine forme de faiblesse – celle qui vous fait rouler des épaules devant les plus petits que vous. Nul ne songerait à nier qu’il y avait, cette semaine dans la « zone à défendre » (ZAD), agrégée aux agriculteurs et à la majorité paisible des zadistes qui vivent là, une population avide d’en découdre. Nul ne songerait non plus à nier que les affrontements furent violents et que, de part et d’autre, plusieurs dizaines de blessés sont à déplorer.

    Mais, finalement, de quoi s’est-il agi ? Il s’est agi, pour l’Etat, de déloger d’une petite zone humide quelque deux cents personnes désireuses de liberté et d’autonomie. La majorité n’est pas constituée de forcenés radicalisés et « ultraviolents », comme on l’a lu et entendu ici ou là, mais plutôt de femmes et d’hommes engagés dans des projets, formels ou informels, d’agriculture, d’artisanat, etc. Comme l’ont montré les reportages de notre confrère Rémi Barroux, ce qui se joue là-bas est une expérience sociale et politique, la recherche et l’invention de nouvelles formes d’organisation et de vie collectives, d’une autre relation à l’environnement, d’une autre façon d’habiter et d’utiliser le monde.
    Le bénéfice de la marge

    Dans un livre magnifique (Zomia, ou l’art de ne pas être -gouverné, Seuil, 2013), l’anthropologue américain James Scott a raconté l’histoire des peuples -nichés dans la Zomia – du nom de cette longue chaîne montagneuse qui traverse l’Asie du Sud-Est – et qui tentent, depuis deux millénaires, d’échapper au joug des « Etats rizières » installés dans les plaines. James Scott montre comment cette âpre et opiniâtre volonté de se soustraire à l’autorité des Etats a forgé la culture et les modes de vie de ces peuples, mais il montre aussi comment ces gens des marges ont apporté un bénéfice à ceux du centre. Par l’entretien et la connaissance de leur environnement, par le savoir-faire qui leur permettait de l’exploiter, ces montagnards ont parfois offert aux plaines étatisées des biens rares qui ont fait leur richesse (calambac, ébène, ambre, poivrier long, bois de sapan, santal, gomme-gutte, graines de -krabao…).

    L’Etat est un monstre froid, disait Nietzsche, il est aussi un monstre idiot. Il cherche sans répit l’assujettissement de ses périphéries, leur domination, leur mise en coupe réglée, et enfin leur destruction par le nivellement, quand celles-ci peuvent lui apporter bien plus lorsqu’elles demeurent libres. Cela valait pour la Zomia comme cela vaut pour -Notre-Dame-des-Landes. En l’occurrence, il ne s’agit pas d’une source de matières premières, bien sûr, mais d’une source d’inspiration et d’invention. Car il est probable qu’au moins en germe l’expérience de la ZAD contienne des éléments de solutions à nombre de grands problèmes auxquels nous sommes confrontés.

    Un collectif d’une centaine d’architectes et de paysagistes le dit avec force dans un texte publié le 6 avril sur Mediapart. « La ZAD, c’est aussi l’aventure de ses constructions. Ce sont des corps de ferme rénovés lors de grands chantiers collectifs, de nouveaux hangars agricoles aux charpentes impressionnantes ; c’est aussi la force poétique des nombreuses cabanes dans les arbres, au milieu d’un lac, au coin d’une friche, ou d’un champ (…), écrivent-ils. Hors norme, multiples, divers, poétiques, adaptés, bidouillés, légers, sobres, précaires, faits de matériaux locaux ou de réemploi, en terre, en bois, en paille ou en récup, ces constructions répondent à leur échelle aux enjeux écologiques et énergétiques, à rebours du monde que l’industrie du béton et de l’acier est en train de construire partout sur la planète. » Ce sont ces maisons, faites d’imagination, d’huile de coude, et de bric et de broc, que, pour flatter la part de son électorat qui n’aime que le bitume et les angles droits, le gouvernement a fait raser.

    Nous pouvons mépriser, déplorer ou moquer ce qui se passe à Notre-Dame-des-Landes, mais pourquoi vouloir à tout prix que cesse cette expérience en cours ? Pourquoi ne pas attendre, par simple curiosité, d’observer toute l’étendue de ce qui peut en sortir ? « Des jeunes qui veulent vivre sans Etat, ça ne me choque pas, a confié Daniel Cohn-Bendit à Rémi Barroux. La question que l’on doit se poser, c’est pourquoi n’y a-t-il pas des espaces où l’on puisse vivre autrement ? »

    Pour le gouvernement, vider l’abcès de Notre-Dame-des-Landes a donc consisté à donner raison aux défenseurs de l’environnement en opposant un coup d’arrêt au projet d’aéroport, mais à engager ensuite une normalisation de la zone épargnée par le béton. Or, pour tous ceux qui doutaient de l’intérêt du projet aéroportuaire, l’important est autant la nature préservée du bocage que l’expérimentation que ses occupants y mènent. Le gouvernement ne l’a pas compris. Il veut garder l’écrin et jeter le joyau.

    par Stéphane Foucart

    • M’est avis que si l’état fait preuve d’une telle pugnacité pour déloger « quelque deux cents personnes désireuses de liberté et d’autonomie », c’est qu’il y a (depuis un moment) un « beau » projet d’aménagement de cette zone (humide) dans les cartons des bétonneurs assermentés.

    • On apprend que le régime de Macron a bombardé sa population à l’arme chimique (2-chlorobenzylidène malonitrile) dans la région de Nantes où l’opération serait toujours en cours. D’après des milieux autorisés (Colucci International Agency), la communauté internationale ne devrait pas rester sans réagir suite aux exactions du boucher de Notre-Dame-Des-Landes.

    • @sombre j’ai aussi un peu en tête des stratégies de guerre psychologique avec le livre à côté du chevet as mitterrand avec le jeu de go médiatico symbolique. Finalement on le fait pas cet aéroport, tout le monde s’en va, ceux qui restent sont illégitimes mettons les dehors, une fois dehors, oh désolé, le contrat avec vinci nous oblige bien à construire l’aéroport … et vous voyez qu’il n’y a pas de contestataires.
      Et puis cette idée de territoire nation défendu par la flicaille de l’état moral, le colonialisme insitu qui envoie des pères taper sur leur enfants, j’sais pas mais ça résonne ridicule tandis que de l’autre côté ils lâchent leurs bombes en syrie.

  • Repenser la critique du capitalisme à partir de la domination sociale du temps et du travail. Entretien de Moishe Postone avec Stephen Bouquin et Anselm Jappe
    http://www.palim-psao.fr/article-repenser-la-critique-du-capitalisme-a-partir-de-la-domination-soc

    S.B. : Est-ce que la domination sociale inclut ou exclut une opposition ou des formes de résistances ?

    M. P. : Tout d’abord, je n’aime pas trop la notion de « résistance » car elle semble suggérer que la société est une totalité unie et qu’il y aurait des zones résiduelles qui ne seraient pas totalement dominées par le capital. Je pense que ce n’est pas une bonne interprétation de ce qu’est la société moderne. Cette notion de « résistance », surtout quand elle est utilisée à la manière foucaldienne, nous conduit à étudier les hôpitaux psychiatriques et les prisons en y cherchant à y retrouver des modes de refus, des « résistances ». La même chose vaut pour le « tiers monde » et ainsi de suite, avec l’idée qu’il s’agirait d’espaces qui ne seraient pas subsumés [par le capital]. A l’inverse de cette manière de voir, je pense que le capitalisme a en lui-même généré des possibilités qu’il ne peut réaliser et c’est cet écart entre ce que le capitalisme génère et ce qu’il satisfait réellement qui ouvre un espace d’opposition (discontent). Au lieu de se fonder sur ce qui n’existe plus, il s’agit alors d’une opposition basée sur ce qui pourrait être mais qui n’advient pas. La notion de résistance est, à mon avis, complètement non dialectique. En plus, elle implique aussi de distinguer les bonnes et les mauvaises formes de résistance, mais sur quelle base ? Comment dire que le fondamentalisme chrétien est une « mauvaise résistance » et qu’autre chose serait une « bonne résistance » ?

    S. B. : Quel mot préférez-vous alors ?

    M. P. : Opposition, « discontent » et aussi désir d’un changement fondamental. La notion de résistance n’implique pas la transformation, il s’agit juste de tenir à distance, de nager sous la glace si vous voulez. Cette notion devient d’autant plus populaire que les résistances se font rares.

    S.B. : Je ne suis pas d’accord avec vous. Il y a plusieurs acceptions et si certaines tendent à mélanger toutes sortes de conduites sociales, y compris fonctionnelles ou indispensables à la reproduction sociale, on ne doit pas mépriser l’action qui consiste à mettre des grains de sable dans les rouages, qui expriment une dissidence, même de manière clandestine. Je pense ici aux travaux de l’anthropologue James Scott… C’est aussi une manière de dire que la domination n’est jamais absolue ni définitive. Ce n’est pas rien de penser cela car beaucoup ne voient que les machineries de contrôle et la force des automatismes sociaux.

    M. P. : C’est vrai, mais cet usage du mot est plutôt marginal. Pour ma part, j’essaie de pousser la réflexion en avant. Je pense que le capital génère aussi des possibilités et l’idée de résistance ne permet pas de penser dans ce sens-là. Surtout, aux Etats-Unis, on la voit partout et certains écrivent même que tel ou tel show télévisé, c’est de la résistance. C’est ridicule. Tout ce qui n’est pas robotisé serait de la résistance ? Quand on se promène avec son froc sur les chevilles, ce serait alors de la résistance ?

    S. B. : Mais quid du sabotage, du freinage ? Ce sont quand-même des conduites qui s’opposent pratiquement à l’exploitation, à l’extorsion de la survaleur ? Ce sont-là des expériences et une ressource possible pour l’action collective.

    M. P. : D’accord, mais le freinage ou le sabotage ne sont pas des propositions gagnantes (winning proposition), elles n’offrent que la possibilité d’atténuer ce qui existe. Personne ne nie la capacité d’agir, enfin aux USA en tout cas, rares sont ceux qui défendent cette idée. Le problème fondamental est celui des représentations unidimensionnelles de la réalité sociale, incapables de saisir les possibilités émancipatoires de la société elle-même, à partir de ce que le capitalisme génère, en tant que mouvement permanent de destruction créatrice. C’est bien le problème de Foucault qui est allé le plus loin dans cette acception des résistances comme mode d’actualisation du pouvoir, comme conduites auto-défaillantes. Je pense que Marx va plus loin et qu’il est bien meilleur [rire].

    #Moishe_Postone #Marx #critique_de_la_valeur #temps #travail #critique_du_travail #capitalisme #philosophie

  • Modelling and benchmarking of borders

    http://belgeo.revues.org/10531

    Grégory Hamez, Anne-Laure Amilhat-Szary, Didier Paris, Bernard Reitel et Olivier Walther
    Modèles de frontières [Texte intégral]

    Vladimir Kolossov et James Scott
    Questions conceptuelles dans les recherches sur les frontières

    Remigio Ratti et Martin Schuler
    Typologie des espaces-frontières à l’heure de la globalisation [Texte intégral]

    Grégory Hamez
    Vers un modèle multiscalaire des territoires frontaliers intérieurs à l’Union européenne [Texte intégral]

    Valérie Biot
    Les systèmes de gouvernance des territoires transfrontaliers : la mise en œuvre du règlement européen sur les GECT (Groupements Européens de Coopération Territoriale) [Texte intégral]

    Estelle Evrard
    L’espace frontalier, région en construction [Texte intégral]

    Sarolta Németh, Ágnes Németh et Virpi Kaisto
    Méthodologie de recherche sur le développement des zones frontalières : les études de cas peuvent-elles déboucher sur une vision globale ?

    Adenane Djigo
    La coopération transpyrénéenne : un modèle de gouvernance de proximité ? [Texte intégral]

    Heidi Fichter-Wolf
    Assessing cultural-spatial change in European border areas [Texte intégral]
    Theory-based considerations in developing an understanding of social (re)constructions of space

    François Moullé
    La frontière et son double. Un modèle à partir de l’expérience européenne [Texte intégral]

    Sophie de Ruffray
    Vers une typologie des formes spatiales des limites de l’Europe [Texte intégral]
    L’apport des cartes mentales interprétatives d’étudiants

    Nora Mareï et Nacima Baron Yellès
    Penser le détroit de Gibraltar pour figurer l’entre-deux [Texte intégral]

    Antoine Laporte
    L’empreinte spatiale de l’ancienne frontière interallemande dans le Berlin d’aujourd’hui [Texte intégral]

    #frontières #murs #géographie

  • Zomia, là où l’État n’est pas
    http://links.homlett.net/post/45844211077

    Zomia, là où l’État n’est pas : ― #www.laviedesidees.fr ‒ March 20, 2013 at 07:30AM.

    Pendant deux millénaires, les hautes terres de la Zomia furent, selon James Scott, une zone-refuge pour les populations d’Asie du Sud-Est. Haut lieu de la résistance à l’État, elles seraient le miroir de notre civilisation destructrice et sûre d’elle-même. Une histoire anarchiste qui fascine et intrigue. - Livres & études / anarchisme, résistance, démocratie, Asie, utopie Lire la suite →

    Intéressant et assez beau. Et si (...)

  • Zomia, là où l’État n’est pas - La Vie des idées
    http://www.laviedesidees.fr/Zomia-la-ou-l-Etat-n-est-pas.html

    Pendant deux millénaires, les hautes terres de la Zomia furent, selon James Scott, une zone-refuge pour les populations d’Asie du Sud-Est. Haut lieu de la résistance à l’État, elles seraient le miroir de notre civilisation destructrice et sûre d’elle-même. Une histoire anarchiste qui fascine et intrigue.

    http://www.laviedesidees.fr/local/cache-vignettes/L200xH314/arton2238-04ee7.jpg
    #anarchisme #résistance #démocratie #Asie #utopie

  • Quand la #numérisation et l’#open-data se retournent contre les pauvres : Seeing Like a Geek — Crooked Timber
    http://crookedtimber.org/2012/06/25/seeing-like-a-geek

    the Dalit claim was sideswiped by a Tamil Nadu government program to standardize, digitize and centralize land records. The program, promoted by the World Bank as a pro-poor, pro-transparency initiative, was undertaken to capitalize on the boom in nearby Chennai. The absence of clear land titles made extensive land purchases time consuming and expensive, and this was a bottleneck to large-scale development projects. As part of the program, the Tamil Nadu government declared that the #digitized records would be the only evidence admissable in court for land claims, so the older records and less precise data that formed the basis of the Dalit claims lost any legal footing they had, and their claim was sunk.2

    A new generation of land developers grew up alongside the digitized records: firms with the skills and information to make efficient use of this new resource. These developers lobbied effectively for records and spatial data to be made open, and then used their advantages to displace smaller firms who, as Raman writes, “relied on their knowledge of local histories and relationships to assemble land for development”. The effects went far beyond the three-acre plot near Marakkanan: newly visible master plans became used as “the reference point to label legal and illegal spaces and as a justification for evicting the poor from their economic and residential spaces.” The “pro-poor” initiative turned out to be anything but.

    #pauvreté #développement #propriété #profit #informatique #cdp

    Development studies scholar Kevin Donovan12 sees similarities between open data efforts and the demands of the state as described in James Scott’s “Seeing Like a State”.13 Open standards and structured, machine-readable data are key parts of the open data programme.14 For Donovan this formalization and standardization is “far more value-laden than typically considered”. Open data programmes, like the state, seek to “make society legible through simplification”. Standardized data, like the state, “operate[s] over a multitude of communities and attempt[s] to eliminate cultural norms through standardization”. He writes:

    Eliminating illegibilty in this way reduces the public’s political autonomy because it enables powerful entities to act on a greater scale. Scott argued, ‘A thoroughly legible society eliminates local monopolies of information and creates a kind of national transparency through the uniformity of codes, identities, statistics, regulations and measures. At the same time it is likely to create new positional advantages for those at the apex who have the knowledge and access to easily decipher the new state-created format’

    Open data undermines the power of those who benefit from “the idiosyncracies and complexities of communities… Local residents [who] understand the complexity of their community due to prolonged exposure.”

    et en conclusion :

    Unfortunately the Open Data Movement demands that data be provided without borders and in a uniform way: machine processable, available to anyone, and license-free.21 It mandates non-discriminatory licensing, focuses on standards-based formats, and generally insists that data be accessible to rich and poor alike, like justice and the Ritz. It insists that any measures governments would like to take to favour—-for example—-non-commercial users or local users, be taken off the table. It strikes me as bizarre that this logic has gained such a significant hold among left-leaning digital enthusiasts that it has become orthodoxy.

    #geek_power