person:james wilson

  • The doctor responsible for gene therapy’s greatest setback is sounding a new alarm - MIT Technology Review
    https://www.technologyreview.com/s/610141/the-doctor-responsible-for-gene-therapys-greatest-setback-is-sound

    James Wilson of the University of Pennsylvania reported this week that monkeys and pigs given super-high doses of gene therapy died or suffered disturbing behavioral changes.

    “What is remarkable is we have not seen it before,” says Wilson. “We were surprised but shouldn’t have been. If you push the dose of anything high enough, you are going to see toxicity.”

    The warning comes amidst a scramble by three companies—Sarepta Therapeutics, Pfizer, and Solid Biosciences—to be the first to use the technique to cure muscular dystrophy. That disease strikes young boys, destroys their muscles, and kills them by their 20s.

    To attack the disease, researchers replace patients’ damaged copies of a gene called dystrophin by introducing viral particles that carry a correct copy. Reaching the countless muscle cells in a boy’s body requires extremely high doses of these particles—400 trillion or more per pound of body weight.

    R. Jude Samulski, who studies viral gene therapy at the University of North Carolina and is involved with Pfizer’s project, says that because Wilson’s viruses were slightly different from those being used in trials, it is not known whether his findings apply to the studies under way.

    However, Samulski says the mixture of scientific ambition, technological advances, desperate patients, and potential financial windfalls could be combustible.

    “It would be very naïve for our community to assume we won’t have toxic effects,” he says. “People get comfortable, saying, ‘Hey, let’s do it—there is nothing lose.’ Well, it’s out there waiting. But when it’s going to happen, why it’s going to happen—nobody knows.“

    #Médecine #Gene_therapy #Thérapie_génique #Néolibéralisme

  • The Troubling Reason the Electoral College Exists | TIME
    http://time.com/4558510/electoral-college-history-slavery
    https://timedotcom.files.wordpress.com/2016/11/constitution.jpeg?quality=85&w=1012

    The Founding Fathers had something particular in mind when they set up the U.S. presidential election system: slavery

    As Americans await the quadrennial running of the presidential obstacle course now known as the Electoral College, it’s worth remembering why we have this odd political contraption in the first place. After all, state governors in all 50 states are elected by popular vote; why not do the same for the governor of all states, a.k.a. the president? The quirks of the Electoral College system were exposed this week when Donald Trump secured the presidency with an Electoral College majority, even as Hillary Clinton took a narrow lead in the popular vote.

    #états-unis #trump #collège_électoral #élections #système_électoral

    • Akhil Reed Amar teaches constitutional law at Yale University. This essay borrows from his recently published book, The Constitution Today.

      At the Philadelphia convention, the visionary Pennsylvanian James Wilson proposed direct national election of the president. But the savvy Virginian James Madison responded that such a system would prove unacceptable to the South: “The right of suffrage was much more diffusive [i.e., extensive] in the Northern than the Southern States; and the latter could have no influence in the election on the score of Negroes.” In other words, in a direct election system, the North would outnumber the South, whose many slaves (more than half a million in all) of course could not vote. But the Electoral College—a prototype of which Madison proposed in this same speech—instead let each southern state count its slaves, albeit with a two-fifths discount, in computing its share of the overall count.

      (...) If the system’s pro-slavery tilt was not overwhelmingly obvious when the Constitution was ratified, it quickly became so. For 32 of the Constitution’s first 36 years, a white slaveholding Virginian occupied the presidency.

      #pouvoir_de_vote #États-Unis #histoire #esclavage

  • Génétique : le mirage du bébé parfait

    http://www.lemonde.fr/series-d-ete/article/2016/08/22/le-mirage-du-bebe-parfait_4986291_3451060.html

    J’étais terrorisée, mais je suis rentrée dans cette pièce où Hitler se trouvait. Il avait un visage de cochon. (…) Il a dit : “Je veux comprendre les utilisations et les implications de cette formidable technologie.” Je me suis réveillée, couverte d’une sueur froide. » Jennifer Doudna a raconté, en novembre 2015, ce cauchemar au New Yorker, qui enquêtait sur Crispr-Cas9, un puissant outil d’édition du génome que la chercheuse à l’université Berkeley a contribué à mettre au point. Un dictateur pourrait-il aujourd’hui ressusciter les délires eugénistes des nazis, produire des lignées de « bébés parfaits » grâce à ces nouveaux outils ? Le « meilleur des mondes » est-il à notre porte ?

    Cette perspective est suffisamment inquiétante pour que Jennifer Doudna et ses pairs, mais aussi de nombreuses sociétés savantes – et même la CIA –, se soient emparés du brûlant sujet Crispr-Cas9, sur son versant éthique. Jamais l’humanité n’a semblé aussi proche de modifier sa propre lignée, son génome et celui des générations à venir.
    Il ne s’agirait plus de science-fiction, d’un scénario dystopique, mais d’une possibilité qui a émergé avec force en avril 2015 : une équipe chinoise publie alors les résultats d’une expérience sur des embryons humains visant à modifier le gène responsable de la bêta-thalassémie, une forme d’anémie d’origine génétique. L’étude fait grand bruit. Certains jugent qu’une barrière éthique a été transgressée. Les chercheurs chinois pensent avoir pris les précautions idoines : ils n’ont utilisé que des cellules dites triploïdes, incapables de se développer pour donner un être viable – ils ont stoppé leurs observations lorsque les embryons ne comptaient que huit cellules.

    De plus, leur étude suggère que Crispr-Cas9 n’est pas l’outil à la précision chirurgicale tant vantée : seul un faible nombre d’embryons ­modifiés porte les mutations souhaitées, et des modifications « hors cibles » ont été mises en évidence. Même constat un an plus tard, lors de la parution d’une nouvelle étude chinoise où Crispr-Cas9 est cette fois utilisé pour offrir une protection contre le VIH : le succès n’a été que partiel, avec de nombreuses mutations non voulues et des ratés dans l’édition des ­embryons, détruits après quelques divisions cellulaires. Les chercheurs chinois voulaient voir si l’on pourrait créer des humains naturellement immunisés contre le sida. Ils ont prouvé qu’on était loin du compte. Le bébé « sur mesure » n’est finalement pas pour demain.

    « Evaluer les aspects éthiques »

    Dans l’intervalle, une équipe de l’Institut Francis-Crick, à Londres, a reçu l’autorisation de procéder, elle aussi, à des manipulations sur des embryons humains. Il s’agit de désactiver de façon sélective certains gènes considérés comme cruciaux dans la différenciation des premières cellules en divers tissus. A Stockholm aussi, une équipe pourra procéder à de tels essais. Comme en Chine, pas question d’implanter ces embryons dans un utérus. Le but est de mieux comprendre certaines formes d’infertilité.

    Ces expérimentations sur l’embryon sont conformes au consensus qui a émergé au fil des réunions internationales et des réflexions conduites par les sociétés savantes nationales, de l’usage sur l’homme des nouvelles techniques d’édition du génome. « Crispr fonctionne si bien et rencontre un tel succès qu’il serait important d’évaluer les aspects éthiques de son utilisation », avait prévenu, dès juin 2014, la Française Emmanuelle Charpentier, co-inventrice de l’outil.

    Au printemps 2015, Nature et Science publient des mises en garde contre la modification des cellules germinales (sexuelles) qui passerait d’une génération à l’autre. Une de ces tribunes est cosignée par le Nobel de chimie, en 1980, Paul Berg. Ce dernier avait organisé, en 1975, la conférence d’Asilomar (Californie), qui avait abouti à la mise en place de protections contre les fuites dans l’environnement des premières bactéries génétiquement modifiées.

    Mais, cette fois, il s’agit de changer le patrimoine héréditaire de la lignée humaine elle-même. Jusqu’où peut-on aller ? Une réunion internationale est organisée, début décembre 2015, à Washington. Après des débats ­enflammés, la déclaration finale juge que la ­recherche fondamentale et préclinique sur l’édition des gènes est nécessaire et doit être poursuivie, ainsi que sur les bénéfices et risques potentiels de leur usage clinique. Mais, « si, dans ce processus de recherche, des ­embryons humains et des cellules germinales subissent des éditions de gènes, les cellules ­modifiées ne devront pas être utilisées pour lancer une grossesse », préviennent les organisateurs. L’usage clinique de ces techniques sur les cellules somatiques (non transmises d’une génération à l’autre) doit s’inscrire dans les dispositifs « existants et évolutifs » qui encadrent les thérapies géniques.

    Convention d’Oviedo

    Cette position est rejointe peu ou prou par diverses sociétés savantes et organismes de recherche, avec des nuances selon les législations nationales. La France, comme la plupart des pays d’Europe, est signataire de la convention d’Oviedo (1997), dont l’article 13 stipule qu’« une intervention ayant pour objet de ­modifier le génome humain ne peut être entreprise que pour des raisons préventives, diagnostiques ou thérapeutiques, et seulement si elle n’a pas pour but d’introduire une modification dans le génome de la descendance ». Une interprétation maximaliste du texte pourrait interdire toute utilisation de Crispr sur les cellules germinales.

    Si les tycoons de la Silicon Valley et l’empire du Milieu s’en mêlent, qui sait jusqu’où ira Crispr ?

    Mais le neurobiologiste Hervé Chneiweiss, président du comité d’éthique de l’Inserm, n’en fait pas la même lecture : « Il faut établir une distinction entre la recherche fondamentale autorisée et le transfert vers les applications humaines. » Au-delà, quand la technologie sera éprouvée, s’interroge-t-il, « en quoi cela serait-il une atteinte à l’humanité d’éradiquer des maladies d’une particulière gravité, comme celle de Huntington, en modifiant les embryons ? »
    George Church (Harvard) ne se satisfait pas du consensus actuel. Pour lui, la focalisation sur l’embryon a fait passer au second plan l’édition des cellules sexuelles masculines : « En partant de cellules souches, vous pouvez les modifier ex vivo, en faire des clones, et vérifier celles qui ont les bonnes modifications. On peut s’assurer qu’elles sont parfaites. » Et les utiliser pour éviter d’éliminer des embryons.

    Pour Alain Fischer (Imagine-Necker), « père » des bébés-bulles soignés par thérapie génique, cette vision relève de la « science-fiction délirante ». Crispr constitue un outil de recherche « incontournable » et prometteur pour les cellules somatiques (adultes), mais modifier les cellules germinales revient in fine « à toucher au patrimoine de l’humanité, ce qui n’est pas raisonnable et doit rester interdit ». Le biologiste de la reproduction Pierre Jouannet, qui a corédigé plusieurs rapports de sociétés savantes françaises sur Crispr, estime que George Church a raison d’insister sur le ­potentiel des cellules germinales, même s’« il ne faut pas être naïf » et que les défis à relever sont immenses.

    Obstacles parfois sous-estimés

    Ils le sont aussi pour les thérapies géniques imaginées sur les cellules adultes, moins problématiques d’un point de vue éthique. Là ­encore, la « magie Crispr » se heurte à des obstacles parfois sous-estimés, comme les mutations hors cibles. Keith Joung, du Massachusetts General Hospital, a mis les pieds dans le plat, début juillet, devant la Société américaine d’hématologie, en projetant une diapositive montrant un individu la tête dans le sable. Comme le raconte la revue en ligne Stat, il a souligné les carences des logiciels utilisés pour déterminer les zones du génome susceptibles d’être modifiées par inadvertance par Crispr – ce qui a douché l’enthousiasme général.
    L’autre grand défi, c’est la faculté de faire s’exprimer les cellules mutées par Crispr dans les bons tissus.

    La société Editas cible par exemple des maladies de l’œil, un organe qui se prête à l’injection de virus vecteurs de Crispr. Crispr Therapeutics mise sur une stratégie assez ­similaire. Intellia Therapeutics parie sur des nanoparticules lipidiques pour transporter Crispr jusqu’au foie, où il permettrait de lutter contre diverses maladies comme l’hémophilie. D’autres, comme David Bikard à l’Institut Pasteur, espèrent retourner Crispr contre les bactéries qui l’ont inventé, pour lutter contre les souches résistantes aux antibiotiques – là encore la question du vecteur sera essentielle.
    La pédiatre Marina Cavazzana (Imagine - Necker), qui a vécu les hauts et les bas de la thérapie génique des bébés-bulles, est très enthousiaste sur le potentiel de Crispr. « Je suis amenée à relire les résultats précliniques d’autres groupes dans le monde, encore non ­publiés, qui sont très impressionnants », dit-elle. Mais, de l’animal à l’homme, les embûches peuvent être nombreuses, prévient-elle : « Les chercheurs ne perçoivent pas toujours que l’application clinique est un très long chemin. »

    Conflit d’intérêts

    Les start-up pionnières, basées à Boston, ­espéraient être les premières à passer à ces ­essais cliniques. Elles viennent de se faire ­dépasser par une équipe de l’université de Pennsylvanie, qui a reçu, fin juin, un feu vert des Instituts nationaux de la santé (NIH) américains pour tester une thérapie ex vivo qui ­viserait simultanément trois gènes. L’idée ­reprend avec Crispr la stratégie dite des cellules CAR-T déjà mise en œuvre avec succès avec des outils plus anciens d’édition des gènes. L’un d’eux, développé par la société française Cellectis, a permis de sauver une petite Londonienne d’une leucémie, fin 2015. Cette thérapie consistera à prélever des lymphocytes T, des cellules immunitaires, et de les modifier pour qu’elles s’attaquent à des cellules tumorales une fois réinjectées à des patients souffrant de mélanome, sarcome ou myélome résistants aux traitements classiques.

    Certains se sont émus que la Penn State se ­retrouve aux avant-postes. En 1999, Jesse Gelsinger, un jeune homme de 18 ans, était mort lors d’un essai clinique de thérapie génique conduit dans cette université. On avait ensuite découvert que le directeur de l’étude, James Wilson, possédait des parts dans Genovo, une compagnie qui avait un intérêt direct à hâter sa réussite. Et que le patient, qui n’avait pas été correctement informé des risques, avait reçu des doses plus fortes que prévu. Carl June, le conseiller scientifique de la nouvelle étude, possède des brevets sur la technologie testée, mais il assure que des mesures seront prises pour surmonter ce conflit d’intérêts.

    « Hacker le cancer »

    L’essai sera financé par un institut créé, en avril, par le milliardaire Sean Parker, cofondateur de Napster et associé de Facebook, qui a injecté 250 millions de dollars (223 millions d’euros) dans un vaste programme d’immunothérapie. Cet ancien petit génie de l’informatique, âgé de 36 ans, s’est mis en tête de « hacker le cancer ».
    Mais, encore une fois, la Chine double tout le monde : le 6 juillet, une équipe de l’université du Sichuan a reçu l’autorisation de procéder à un essai clinique du même type, ciblant le cancer du poumon. Il pourrait débuter dès ce mois d’août.

    Si les tycoons de la Silicon Valley et l’empire du Milieu s’en mêlent, qui sait jusqu’où ira Crispr ? Inventé par les bactéries il y a des milliards d’années pour se défendre contre des ­virus, transformé en outil révolutionnaire d’édition des gènes par des chercheurs venus d’horizons aussi divers que l’étude du yaourt, de la peste ou des structures cellulaires, souvent mus par la pure curiosité, mais prêts à en découdre sur les brevets et le Nobel, il est aussi un formidable révélateur : son histoire est celle de la science d’aujourd’hui.

  • Après le « Financial Times », Pearson veut se séparer de « The Economist »
    http://www.lefigaro.fr/medias/2015/07/27/20004-20150727ARTFIG00062-apres-le-financial-times-pearson-veut-se-separer-

    L’éditeur britannique, spécialiste des contenus éducatifs, a confirmé samedi être en discussion pour vendre sa part dans le groupe The Economist, qui détient le magazine économique éponyme, dont Pearson est le copropriétaire. Sa participation, de 50 %, est estimée à plus de 400 millions de livres (environ 565 millions d’euros), portant la valorisation totale de The Economist à 800 millions de livres, soit 1,13 milliard d’euros. « Il n’y a pas de garantie que ce processus mène à une transaction », a tout de même commenté Pearson dans un communiqué. Plusieurs noms d’éventuels repreneurs ont déjà circulé dans la presse, dont les familles Schroder, Cadbury ou Rothschild.

    Lire « The Economist », le journal le plus influent du monde, par Alexander Zevin (août 2012)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2012/08/ZEVIN/48061

    (…) Les médias américains tendent à accréditer l’image que The Economist donne de lui-même, celle d’un partisan de l’« extrême centre » et du bon sens économique. Dans un récent éditorial publié en soutien aux conservateurs britanniques, l’hebdomadaire affirmait ne s’être « jamais inféodé à aucun parti », tout en revendiquant son « attachement de longue date au libéralisme » — une position jamais trahie depuis sa création en 1843, quand la Grande-Bretagne était encore la première puissance économique mondiale.

    Fondé par un fabricant de chapeaux, James Wilson, pour obtenir l’abrogation d’une législation protectionniste sur le blé (les corn laws), The Economist a toujours milité avec ferveur pour le libre-échange. A l’époque, il s’agissait de défendre les intérêts des manufacturiers de Manchester contre les taxes douanières instaurées par le Parlement en 1815, après l’effondrement du prix des céréales. Le jeune lobby industriel britannique s’inquiétait à la fois pour ses exportations — frappées par des mesures de rétorsion — et pour le coût de sa main-d’œuvre, qui allait réclamer une compensation salariale pour l’enchérissement du prix du pain. La contre-offensive aboutit en 1846 à l’annulation des lois honnies. James Wilson pouvait se frotter les mains : première campagne de presse, première victoire. [#st]

    http://zinc.mondediplo.net/messages/5328 via Le Monde diplomatique

  • Les Gadgets que l’on porte transforment la manière dont les entreprises travaillent - WSJ.com
    http://online.wsj.com/news/articles/SB10001424052702303796404579099203059125112

    Les outils de mesure de soi que l’on porte sur soi sont en train de trouver leurs premières applications pratiques... dans le monde de l’entreprise et du sport, explique James Wilson pour le Wall Street Journal. Les équipes de foot équipent leurs joueurs de capteurs sous leurs maillots pour mesurer leur fatigue et leurs déplacements. Dans les bureaux, les employés sont équipés de badges qui surveillent leur niveau d’engagement ou de stress. Bien sûr, ces dispositifs sont loin d’être appréciés par (...)

    #technologie #technoculture #travail&tic #digiwork #quantifiedself