person:jan jambon

  • En Belgique, une #répression de plus en plus brutale contre les collectifs d’accueil des migrants

    Perquisitions musclées, détention préventive pendant de longues semaines, poursuites judiciaires... Depuis plusieurs mois, les autorités belges se montrent particulièrement sévères envers les personnes qui viennent en aide aux migrants. Un premier procès en correctionnelle s’est tenu début novembre à Bruxelles. Plusieurs citoyens belges y sont accusés d’avoir participé à un trafic d’êtres humains après avoir aidé et hébergé des migrants, eux-mêmes inculpés et désignés comme étant des passeurs. Face à ces politiques de plus en plus répressives, un collectif s’est créé pour rappeler que la « solidarité n’est pas un crime ».

    Onze personnes étaient sur le banc des accusés les 7, 8 et 9 novembre derniers devant le tribunal correctionnel de Bruxelles. Parmi eux, plusieurs jeunes hommes, la plupart d’origine égyptienne ou soudanaise – des migrants venus en Belgique après des séjours plus ou moins longs passés à Calais, qui évoquent tous leur intention de se rendre au Royaume-Uni. A leurs côtés, trois femmes, des citoyennes belges mères de famille, et un Tunisien établi en Belgique depuis longtemps. « Je n’avais jamais vu ces personnes, avant de les rencontrer au tribunal », assure Anouk van Gestel, l’une des prévenues, qui n’avait été en contact qu’avec deux d’entre elles. Pourtant, le groupe a été présenté à la justice comme faisant partie... d’un réseau organisé de passeurs. Huit personnes, dont deux « hébergeurs », ont déjà effectué de deux à dix mois de détention préventive.
    Premier procès, d’autres affaires à suivre

    Pendant les trois jours de l’audience, les avocats des prévenus ont réussi à faire reconnaître à la procureure du Roi que l’enquête de police, menée par une juridiction flamande à partir d’écoutes téléphoniques, avait été dirigée dans le but de présenter l’affaire comme une organisation criminelle qui, en réalité, n’existait pas. Le Parquet, dans son réquisitoire, a demandé l’acquittement pour deux des quatre « hébergeurs ». Des peines de prison de un à trois ans ont été requises pour les neuf autre personnes. Le verdict, qui sera rendu le 12 décembre prochain, ne sera que le premier d’une série d’affaires où se disputent les notions d’aide « humanitaire » et d’aide à l’immigration illégale.
    Plusieurs associations de défense des droits humains et d’aide aux exilés ont dénoncé une volonté de la part des autorités belges de « faire peur » aux personnes apportant leur soutien aux quelques milliers de migrants et « transmigrants » - qui transitent par le pays pour gagner le Royaume-Uni. Jusqu’à présent, aucun citoyen solidaire n’a été puni pour trafic d’êtres humains. Avant la tenue de ce procès – largement médiatisé –, le récit de plusieurs perquisitions policières brutales chez des « hébergeurs » a particulièrement secoué les membres de la plateforme citoyenne de soutien aux réfugiés de Bruxelles.

    Créée il y a trois ans, par des volontaires, cette plateforme est un réseau qui compte près de 50 000 soutiens sur Facebook et 7000 bénévoles actifs. Ils proposent des repas, des trajets en voiture et surtout des hébergements chez l’habitant, aux centaines de migrants venus d’Afrique et du Moyen-Orient, qui se sont établis en campements sommaires dans le Parc Maximilien et aux alentours de la gare du Nord, à Bruxelles. La plateforme a reçu mi-octobre un prix de la fondation Henri Lafontaine (prix Nobel de la paix 2013) en récompense de l’engagement de tous ces volontaires...
    Deux mois de prison pour une jeune mère de famille

    La répression s’est pourtant vite abattue sur les premiers bénévoles. En octobre 2017, la police a fait irruption à l’aube dans l’appartement de Zakia S., une assistante sociale belgo-marocaine, où dormait son bébé de 2 ans. La jeune femme est ensuite incarcérée deux mois, à Gand en Flandres, une situation particulièrement traumatisante pour la mère de famille, qui ne parle d’ailleurs quasiment pas néerlandais. Elle faisait partie, selon son avocate, des premières bénévoles du parc, où elle s’est très vite impliquée dans l’aide quotidienne aux migrants.

    « Elle y venait car les autorités ne faisaient rien, parce qu’elle voulait sauver l’honneur de la Belgique, et parce qu’elle n’est pas indifférente à la souffrance d’autrui », a plaidé sa défense. Grâce à sa connaissance de la langue arabe, elle s’était notamment impliquée dans la recherche d’informations pour retrouver l’identité d’un jeune migrant, décédé en voulant passer Outre-Manche, afin que celui-ci n’ait pas une sépulture anonyme. La police lui reproche d’avoir donné des renseignements à de jeunes hommes qu’elle hébergeait, sur l’emplacement de parkings de poids lourds et leur destination. Ce qui serait, selon l’accusation, une aide active à l’immigration illégale.

    Une autre bénévole, Anouk van Gestel, qui a hébergé plusieurs mois un jeune mineur soudanais particulièrement vulnérable, a subi à la même époque une « descente de police affreuse », et un interrogatoire de près de sept heures. Journaliste de profession, elle avait découvert la réalité des conditions de vie des migrants lors d’un reportage à Calais, avec son amie et consœur Myriam Berghe, co-accusée dans le même procès. « Ils ont mobilisé une vingtaine de policiers, une débauche de moyens, tout ça pour faire peur aux gens de la plateforme et pêcher des voix à l’extrême droite. C’est un procès politique ! », a dénoncé à plusieurs reprises celle qui est devenue, malgré elle, porte-parole de la cause. Il lui est reproché d’avoir voulu faire passer la frontière à son protégé. Elle nie toute contrepartie financière et affirme avoir simplement voulu prendre des renseignements avant de renoncer à ce projet.

    Actions de solidarité, nouvelles descentes de police

    Début septembre, les deux journalistes avait adressé une lettre ouverte au premier ministre Charles Michel, pointant notamment les « agissements du secrétaire d’État à l’Asile et à la Migration » [Theo Francken, du parti nationaliste flamand N-Va, ndr], qui « poussent la justice à poursuivre les personnes aidantes. » C’est aussi l’avis du collectif « Solidarity is not a crime », créée suite à plusieurs affaires. Celui-ci, en plus de défendre les « hébergeurs », dénonce les « rafles » et les arrestations des migrants eux-mêmes, comme celle qui a eu lieu en février dans un centre culturel bruxellois, le Globe aroma, ou les poursuites engagées contre six passagers d’un vol Bruxelles-Douala qui s’étaient opposés à l’expulsion d’un migrant en 2016. « L’État belge cherche à donner une vision négative à la fois des exilés et des personnes qui leur viennent en aide », peut-on lire dans leur manifeste.

    Le collectif a organisé, quelques jours avant le procès, une action devant 25 commissariats belges. Des affiches, avec le slogan « Les rafles et les visites domiciliaires ne nous protègent pas », ont été collées à l’attention des forces de l’ordre. Car les actions policières se poursuivent, et de nouveaux citoyens ont été perquisitionnés à leur domicile le mois dernier. La Plateforme citoyenne s’en est alarmée dans un communiqué : « Des ménages belges ont été ciblés comme s’ils étaient devenus les repères de narcotrafiquants. Portes et serrures forcées, plaquages au sol, mandats d’amener, citoyens menottés. Si la lutte contre le trafic d’êtres humains est indéniablement nécessaire, nous ne comprenons pas que des hébergeurs puissent de la sorte être traités comme des criminels pour avoir été solidaires envers un public plus souvent victime de traite d’êtres humains que coupable de trafic d’êtres humains. »

    Les nationalistes flamands opposés au pacte mondial sur les migrations

    Parmi ces personnes se trouve Dounia D., une comédienne et chanteuse belge qui a pris la parole devant 500 personnes lors d’un rassemblement, le premier jour du procès, pour raconter comment la police est venue chez elle l’arrêter, ainsi que deux migrants qu’elle hébergeait. « Les migrants aussi sont victimes, autant que les citoyens belges », rappelle l’une des membres du collectif. « La différence de traitement qu’ils subissent dans cette affaire est flagrante. Ce sont tous des gens vulnérables. Ils ont peut-être participé à "fermer la porte du camion", contre quelques euros, mais nous, nous les soutenons. »

    Les plaidoiries décrivent en effet des parcours de migrations faits de misère et d’errance, où la Libye et Calais reviennent souvent. Pendant de longues heures, le Parquet insiste pour faire avouer à ces hommes, las des mois passés en prison et déboussolés par les menottes et la traduction, qu’ils ont touché ici 800 euros, là 2000 euros. « Vous voyez bien, Madame la Présidente, que nous n’avons pas à faire à de gros poissons », lancent à plusieurs reprises les avocats à une juge pas toujours à l’aise avec un dossier transmis in extremis par ses collègues de Flandre, pour des raisons linguistiques. Les hébergeurs sont en effet francophones, et les migrants arabophones avaient pour la plupart des notions de français.

    « C’est une bonne chose pour nous que le procès ait été transféré dans une juridiction francophone, car les pressions politiques sont plus fortes en Flandre », estime Anouk van Gestel, qui craignait la sévérité des juges de Termonde, principale ville de la région qui abrite le tribunal. Pendant le procès, les avocats ont pointé le fait que les policiers flamands avaient un biais anti-migrants dans leur enquête, voir raciste puisque les deux hébergeurs avec un prénom arabe (Walid et Zakia) ont été plus malmenés que deux autres femmes. Par ailleurs, le ministre de l’Intérieur Jan Jambon, et le ministre de l’immigration Theo Franken, tous deux membres du parti nationaliste N-Va tentent actuellement de s’opposer à la signature par le gouvernement du pacte mondial sur les migrations de l’Onu (lire notre article : que propose vraiment le Pacte mondial sur les migrations de l’Onu, qui fait tant peur aux partis xénophobes ?). Face aux questions migratoires, la Belgique reste, comme sur beaucoup de sujets, très divisée.


    https://www.bastamag.net/En-Belgique-une-repression-de-plus-en-plus-brutale-contre-les-collectifs-d
    #aide #solidarité #réfugiés #asile #migrations #Belgique #criminalisation

    via @isskein

  • Belgique : Des stages rémunérés pour jeunes à la police, pour susciter des vocations Belga - 26 Novembre 2018 - RTBF
    https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_des-stages-remuneres-pour-jeunes-a-la-police-pour-susciter-des-vocations

    Il sera bientôt possible pour les jeunes d’effectuer un stage rémunéré au sein de la police ou d’autres services de sécurité. Les autorités espèrent ainsi donner envie aux moins de 25 ans de prendre la voie d’un travail dans la police, selon le cabinet du ministre de l’Intérieur Jan Jambon (N-VA). On espère via cette mesure attirer notamment des jeunes aux profils spécifiques, comme par exemple des spécialistes IT.

    _ « Nous voulons donner à ces jeunes l’occasion de goûter au secteur de la sécurité . Nous remarquons en effet qu’il y a actuellement de nombreux jeunes que nous ne parvenons pas à atteindre, alors que la police a besoin de ces jeunes talents » _ , indique Olivier Van Raemdonck, porte-parole du ministre.

    "Une des raisons pour lesquelles ils décrochent est qu’ils doivent parfois attendre 7 à 8 mois avant de débuter leur formation à l’école de police", ajoute-t-il. En leur proposant un stage rémunéré, il sera possible de les plonger plus rapidement dans le bain.

    Le recrutement se fera lors d’une bourse aux jobs dans le cadre d’une campagne plus large, les 19 et 20 décembre à Bruxelles. Les jeunes jusqu’à 25 ans pourront alors se porter candidat pour un tel stage rémunéré, par exemple dans la police, à l’OCAM ou au Centre de crise. Tous les services de la police devraient proposer des places, mais les stagiaires ne seront bien sûr pas amenés à effectuer des interpellations ou à utiliser une arme.

    #police #stage #Belgique #sécurité #formation

  • Belgique, effet #macron : Deuxième nuit violente du côté de la raffinerie Feluy RTBF - 22 Novembre 2018 _
    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_gilet-jaune-deuxieme-nuit-violente-du-cote-de-feluy?id=10079105

    Il y a donc à nouveau eu des incidents très violents cette nuit du côté de Feluy. Et cela, tout près de la raffinerie, un endroit que des gilets jaunes bloquent depuis plusieurs jours. Pour la deuxième nuit consécutive, de violents incidents ont eu lieu.

    Cette fois, peu de gilets jaunes, mais des personnes encagoulées venues pour en découdre avec les forces de l’ordre. Très organisées, elles ont même, à l’aide de lasers, fait rebrousser chemin l’hélicoptère de la gendarmerie. On peut voir ici l’atmosphère qui régnait à Feluy, cette nuit. https://www.facebook.com/583949091740112/videos/362228504328324

    À l’heure la plus chaude, à peu près 400 personnes recensées
    Le gouverneur de la province du Hainaut, Tommy Leclercq a dressé un bilan de la nuit à trois heures et demie ce matin : « À l’heure la plus chaude, à peu près 400 personnes recensées. 120 policiers ont été dépêchés, essentiellement issus des principales zones de police qui ont par solidarité affecté des hommes à la manœuvre, en plus de la fédérale. Et au sortir de l’opération, il y a un peu moins d’une heure, on a procédé — parce que ce n’est pas le dernier bilan, on verra demain les chiffres affinés — à peu près à une trentaine d’arrestations, plusieurs véhicules saisis, des portables, des mobiles, des GSM en d’autres termes. On va voir à qui on a affaire, quel taux de récidive, est-ce que ces gens sont connus. On a dénombré déjà cinq personnes qui étaient connues des services ».

    Rappelons qu’un caméraman de la RTBF a été blessé. Notre collègue a été pris à partie par des casseurs et la voiture RTBF a été caillassée. Dans une scène de confusion, notre caméraman s’est ensuite fait mordre par un chien policier.

    Actuellement, l’autoroute E19 Mons-Bruxelles est toujours fermée dans les deux sens et pour l’instant, elle est fermée au niveau de Feluy. Pompiers et policiers sont actuellement sur place pour évaluer la situation et voir s’ils peuvent la rouvrir à la circulation avant l’heure de pointe. Notons encore cette autre action des gilets jaunes : 250 camions sont bloqués à hauteur du poste frontière de Bois-Bourdon, entre Maubeuge et Mons.

    Plus d’une vingtaine d’arrestations et des véhicules saisis
    Les forces de police ont procédé à plus d’une vingtaine d’arrestations dans la nuit de mercredi à jeudi dans la province de Hainaut où un plan provincial d’urgence était en place, a confirmé le ministre des Affaires intérieures Jan Jambon. "La police a dû à nouveau intervenir hier soir contre les blocages en Hainaut. Plus d’une vingtaine d’arrestations, et des véhicules ont été saisis", a-t-il déclaré.

    #giletsjaunes #En_vedette #Actualités_internationales

  • Terrorisme : Jambon envisage une version belge de la plateforme anversoise Shield
    http://www.lalibre.be/actu/belgique/terrorisme-jambon-envisage-une-version-belge-de-la-plateforme-anversoise-shi

    Le ministre de l’Intérieur Jan Jambon (N-VA) envisage le programme anversois « Shield » sur les cas suspects de terrorisme comme un projet pilote pour l’ensemble de la Belgique, a-t-il indiqué lundi lors d’un débat sur la sécurité qui se tenait à la Foire du livre d’Anvers. Il prendra une décision d’ici à la fin de cette législature, a-t-il précisé. Jan Jambon participait lundi à un débat à la Foire du livre d’Anvers en lien avec la sortie du livre « Pas de panique » du CEO de l’entreprise de gardiennage Seris, (...)

    #anti-terrorisme #délation

  • Projet de centre pour migrants : utile pour qui ?

    Un #centre_administratif_national_pour_les_migrants_en_transit sera prochainement installé au centre 127bis à Steenokkerzeel, annoncaient ce lundi le ministre de l’Intérieur, Jan Jambon (N-VA), et le Secrétaire d’Etat à la migration, Theo Francken (N-VA). Toutes les personnes qui pénètrent illégalement en Belgique dans l’optique de se rendre au Royaume-Uni y seront emmenées.

    https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_projet-de-centre-pour-migrants-utile-pour-la-police-ou-pour-les-migrants
    de la #novlangue... pour masquer la réalité, la multiplication de structures carcérales pour migrants !

    #mots #terminologie #vocabulaire
    #enfermement #détention_administrative #rétention #centres #asile #migrations #réfugiés #Belgique

    cc @reka

  • La Belgique veut enfermer tous les migrants de passage en centre de détention

    Enfermement de tous les migrants en transit, doublement des places dans les centres fermés, intensification des contrôles policiers… Bruxelles a annoncé lundi 10 septembre un vaste plan pour lutter contre la migration clandestine.

    La Belgique continue de durcir sa politique migratoire. Après la signature en août d’un arrêté royal prévoyant l’enfermement des familles avec enfants, le gouvernement belge a dévoilé lundi 10 septembre ses nouvelles mesures pour lutter contre la migration illégale.

    Le ministre belge de l’Intérieur, Jan Jambon, a notamment annoncé l’ouverture d’un « centre administratif national pour la transmigration », installé au 127bis à Steenokkerzeel (en banlieue bruxelloise) – là où sont déjà détenues les familles avant leur expulsion. Concrètement, toutes les personnes qui pénètrent illégalement en Belgique y seront enfermées. Comme dans un centre de détention classique.

    « Dans la première phase, les groupes de transmigrants [les migrants en transit, NDLR] interceptés lors de grandes actions seront concernés. Mais l’objectif est qu’à court terme tous les transmigrants interceptés par les polices locales et fédérales – où que ce soit dans le pays – seront aussi emmenés », indique à l’agence de presse belge Belga le cabinet du ministre de l’Intérieur.

    Au sein du centre, la police traitera les dossiers administratifs des migrants (demande d’asile, demande de protection, ‘dublinés’…), prendra leurs empreintes et pourra mener des recherches dans la banque de données belge. L’Office des étrangers aura 24 heures pour prendre une décision : soit le migrant est libéré, soit il est maintenu en détention en vue de son expulsion vers son pays d’origine ou vers le premier pays d’arrivée en Europe.

    En théorie, les demandeurs d’asile risquent d’être privés de liberté pendant l’instruction de leur demande d’asile.

    « Les autorités veulent se débarrasser des migrants »

    Les autorités belges prévoient d’ailleurs de doubler le nombre de places dans ces centres fermés, passant de 70 à 160.

    Autre mesure annoncée par le gouvernement, l’intensification des contrôles policiers sur les routes empruntées par les migrants (trains, parkings, aire d’autoroute…). Des véhicules de la police fédérale seront mis à disposition et l’armée déploiera également chaque jour un bus entre Bruxelles et Zeebrugge. C’est depuis cette ville côtière du nord de la Belgique que les migrants tentent de rejoindre l’Angleterre.

    Ce plan de lutte contre la migration illégale scandalise les associations belges d’aide aux migrants qui déplorent que le gouvernement mène « une politique de dissuasion et d’expulsion plutôt qu’une politique de protection », écrivent plusieurs associations dans un communiqué. « Tout ce que veulent les autorités c’est se débarrasser des migrants qui sont perçus comme des fraudeurs. Or, la majorité des personnes présentes en Belgique sont originaires du Soudan et d’Érythrée, des pays dont les ressortissants obtiennent plus facilement l’asile », déclare à InfoMigrants Sotieta Ngo, directrice du Ciré Belgique (coordination et initiatives pour réfugiés et étrangers).

    http://www.infomigrants.net/fr/post/11917/la-belgique-veut-enfermer-tous-les-migrants-de-passage-en-centre-de-de
    #détention_administrative #rétention #asile #migrations #réfugiés #Belgique #enfermement

  • Jusqu’à 3.000 caméras intelligentes pour surveiller le trafic routier
    http://www.lalibre.be/actu/belgique/jusqu-a-3-000-cameras-intelligentes-pour-surveiller-le-trafic-routier-5b7b9d

    Jusqu’à 3.000 caméras intelligentes vont être placées sur les autoroutes du pays afin de contrôler les immatriculations des véhicules, a indiqué le ministre de l’Intérieur Jan Jambon (N-VA) dans une réponse au député MR Philippe Pivin relayée mardi par L’Echo, De Tijd et Sudpresse. Bien plus que les 1.000 caméras qui sont en train d’être installées par la police fédérale. Ces caméras ANPR pour Automatic Number Plate Recognition permettent d’identifier les plaques d’immatriculation en continu. Elles peuvent être (...)

    #immatriculation #CCTV #automobile #surveillance #vidéo-surveillance #anti-terrorisme

  • Bruxelles va accueillir une cinquième école européenne Belga - 28 Juillet 2018 - RTBF
    https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_bruxelles-va-accueillir-une-cinquieme-ecole-europeenne?id=9982921

    Le gouvernement fédéral va libérer 50 à 70 millions euros pour la construction d’une nouvelle école européenne, qui s’installerait sur l’ancien terrain de l’OTAN à Evere, rapporte De Morgen samedi.

    Au total, 2.500 élèves pourraient suivre des cours dans cette institution, confirme le cabinet du ministre de l’Intérieur Jan Jambon (N-VA), responsable de la Régie des bâtiments. L’initiative fait partie du pacte pour l’investissement stratégique.

    Quatorze écoles européennes existent déjà dans l’UE, dont cinq en Belgique (quatre à Bruxelles). Les publics cibles sont les enfants de fonctionnaires européens, qui peuvent bénéficier de l’inscription gratuite et de la priorité. En théorie, les enfants « locaux » ou de parents expatriés sont les bienvenus, mais la politique d’inscription de l’Autorité centrale des inscriptions est assez stricte.

    Le cabinet du ministre Jambon vise la rentrée 2019 pour l’ouverture de l’école européenne. 

    #école #privilégiés #privilège #inégalités #europe #UE #union_européenne #oligarchie #oligarchies #multinationales #entre_soi

  • La police pourra consulter les images des caméras privées pour résoudre des affaires
    http://www.lesoir.be/161009/article/2018-06-06/la-police-pourra-consulter-les-images-des-cameras-privees-pour-resoudre-des

    Les propriétaires de caméras de surveillance doivent désormais s’enregistrer auprès du SPF Affaires intérieures. Les personnes qui disposent de caméras de surveillance dans leur magasin, leur entreprise ou à leur domicile sont dès ce mercredi obligées de les enregistrer auprès du SPF Affaires intérieures, indiquent Het Laatste Nieuws et De Morgen. Le cabinet du ministre compétent, Jan Jambon (N-VA), a confirmé l’information. À l’avenir, la police pourra notamment utiliser les images de ces appareils pour (...)

    #CCTV #vidéo-surveillance

  • Belgian authorities admit two-year-old girl was shot after police chase

    Prosecutors confirm child found dead after police opened fire on van carrying refugees was killed by a gunshot wound.

    The authorities in Belgium have admitted that a two-year-old girl who died after police opened fire on a van carrying migrants near #Mons on Thursday was shot in the face.

    Prosecutors had initially denied the account given to the Guardian by relatives of the girl, called #Mawda, suggesting instead that she had been taken ill or died as a result of erratic driving.

    The child was killed after a police patrol followed and intercepted a van containing 26 adults and four children, including Mawda, on a highway near the city of Mons in the early hours of Thursday morning.

    She was travelling with her Kurdish-Iraqi parents and three-year-old brother. A source told the Guardian that police opened fire in an effort to stop the vehicle, which was being driven by alleged people smugglers to a lorry park on the coast. From there, the refugees were to be smuggled onboard lorries destined for the UK.

    However, a source had told the Guardian that police opened fire on the van in an effort to force it to stop. A bullet is alleged to have penetrated the vehicle and hit the girl in the cheek.

    Following the gunfire, it is understood that officers surrounded the vehicle in a 45-minute standoff as they assessed the situation. Upon opening the doors of the van, the child’s mother screamed for help. An ambulance was called and took the child to a Mons hospital, where she was pronounced dead. It is believed, however, that Mawda died at the scene.

    Frédéric Bariseau, a spokesman for the Tournai prosecutor’s office, confirmed on Friday afternoon that Mawda died as a result of a gunshot injury, but said he could not confirm the provenance of the bullet.

    “The autopsy determined that the cause of death was a bullet that entered the cheek,” said Bariseau.

    “I want to be careful about saying that the bullet could be of police origin. We have to assess the evidence.

    “Police have opened an internal investigation to determine the circumstances of the girl’s death.

    In a statement released on Thursday, Bariseau had denied reports that the girl had been shot. “The little girl did not die as a result of police gunfire,” he said, suggesting several possible causes including illness, an accident inside the van caused by the driver’s behaviour, or a blow to the head.

    Jan Jambon, Belgium’s interior minister, wrote on Twitter: “[a] tragic event with dramatic consequences. The investigation is ongoing.”

    A source close to the family told the Guardian: “The family are worried that their daughter’s death will be covered up with no one being held to account. They have been told by the authorities that Mawda will be buried on Tuesday.

    “Her family have been placed in accommodation in Belgium. However, they have been told that they have to decide whether they are seeking asylum in Belgium. They have until tomorrow to make up their minds, failing which they have to leave and might possibly be deported back to Germany, but this is unclear.

    “Either way, authorities have stated that once they have ‘legally settled in a country’ they can claim Mawda’s body and have it transferred.”

    The source alleged that the family had previously been smuggled to the UK but was deported to Germany last year by UK authorities since Mawda was born there, and is therefore a German national.

    Zakia Khattabi, co-leader of the Belgian Green party, Mawda’s death was the result of an “increasingly repressive” migration policy. “I want to extend our sympathy to the victim and the victim’s family,” she said. “But after emotion comes anger. We demand that the spotlight is put on this case and that political responsibilities are taken.”

    Belgium’s federal government has been criticised for its increasingly tough stance on migrants. Theo Francken, the country’s immigration minister, said last year that Europe must turn back boats carrying would-be migrants across the Mediterranean.

    “Taking a ticket on a smuggler boat does not give you free entrance into the European continent,” said Francken, a member of the Flemish separatist N-VA, the largest party in the governing coalition.

    Earlier this year, Francken drew criticism for deporting Sudanese migrants, several of whom later said they were tortured after being returned home.


    https://www.theguardian.com/global-development/2018/may/18/belgian-authorities-admit-two-year-old-girl-was-shot-after-police-chase

    #mourir_aux_frontières #frontières #asile #migrations #réfugiés #mourir_dans_la_forteresse_Europe #Belgique #violences_policières #police #Borders_kill

    The source alleged that the family had previously been smuggled to the UK but was deported to Germany last year by UK authorities since Mawda was born there, and is therefore a German national.

    –-> #migrerrance

    • Commentaire de Andrea Segre sur FB :

      P.S. altra notizia che è necessario non dare in queste ore. Sapevate che tre giorni fa una bambina curda di 3 anni è stata uccisa dalla polizia belga? Nel senso che le hanno sparato mentre cercava di attraversare una frontiera interna europea, una di quelle che per gli europei è libera, priva di controllo, simbolo della nostra libertà di viaggiare, della nostra convivenza civile e pacifica, quella tra Francia e Belgio. L’hanno colpita in testa ed è morta. Per 24 ore la polizia ha provato a coprire dicendo che aveva sbattuto la testa sul furgone. Poi le hanno trovato una pallottola nel cervello. Domanda: cosa succede se una bambina italiana o belga viene uccisa da un poliziotto di qualsiasi paese africano o musulmano?

    • Grande-Synthe : Mawda, 2 ans, migrante, tuée par balle

      Une course-poursuite entre une camionnette de migrants et la police belge a provoqué, jeudi 16 mai, la mort d’une fillette kurde hébergée dans un camp à Grande-Synthe. L’enfant a été tuée par balle. Après avoir démenti une première fois l’information jeudi, le parquet de Mons a admis vendredi que l’enfant avait été tuée par une balle. Dans le camp de Grande-Synthe où sont réunis plus de 400 exilés, la douleur est vive et les langues se délient quant aux conditions de passage.

      https://www.mediapart.fr/journal/france/190518/grande-synthe-mawda-2-ans-migrante-tuee-par-balle

    • Belgique : les parents de la fillette tuée après une course poursuite police-migrants veulent une enquête indépendante

      Les parents d’une fillette kurde tuée par balle après une course poursuite police-migrants en Belgique ont réclamé lundi une enquête indépendante sur la mort de leur fille.

      Lors d’une conférence de presse à Bruxelles, Olivier Stein, avocat des parents de la petite Mawda Shawri, âgée de deux ans, a indiqué que ces derniers voulaient une enquête indépendante, éventuellement sous la forme d’une commission parlementaire.

      « Pour la famille de Mawda Shawri, il n’y a aucun doute, c’est un policier qui a tué leur enfant », a dit M. Stein.

      La mère se trouvait avec sa fille juste derrière le conducteur de la camionnette qui transportait 30 migrants kurdes (26 adultes et 4 enfants) pris en chasse dans la nuit de jeudi à vendredi par la police belge, alors qu’ils comptaient se rendre en Grande-Bretagne.

      « Une question de confiance se pose : le récit des parents de l’enfant est totalement différent de celui de la police et du parquet », a déclaré à l’AFP Alexis Deswaef, président de la Ligue des Droits de l’Homme en Belgique.

      « Nous souhaitons les résultats de l’enquête ainsi qu’une arrestation » (du coupable, ndlr), a dit M. Stein.

      « Une fois la camionnette immobilisée, les parents n’ont pas pu aller à l’hôpital avec leur enfant qui avait été touchée par balle », a-t-il ajouté. « Il s’est passé toute une journée avant que les parents n’apprennent que leur enfant était décédée », a-t-il poursuivi.

      Vendredi, le parquet de Mons avait convenu que la fillette avait été tuée par une balle, sans toutefois confirmer qu’elle provenait de l’arme d’un policier.

      Jeudi, il avait d’abord totalement exclu l’hypothèse d’un décès par balle évoquant trois causes possibles : une maladie, un accident lié au comportement du chauffeur de la camionnette -la tête de l’enfant aurait pu par exemple heurter une paroi du véhicule- ou un coup porté à l’enfant.

      Ce décès avait provoqué des remous à Grande-Synthe, près de Dunkerque dans le département français du Nord, la fillette étant membre d’« une famille de migrants actuellement hébergée dans un gymnase de Grande-Synthe », selon la préfecture du Nord.

      Par ailleurs, une rencontre a été organisée lundi matin avec le Premier ministre belge Charles Michel et la famille de la petite kurde décédée, au cours de laquel il a présenté ses condoléances, a indiqué le porte-parole du Premier ministre, Frédéric Cauderlier à l’AFP.

      « Nous ne faisons aucun commentaire sur le contenu des discussions », a-t-il ajouté.


      http://www.liberation.fr/societe/2018/05/21/belgique-les-parents-de-la-fillette-tuee-apres-une-course-poursuite-polic

    • « Balle perdue »

      On sait que pour les réfugiés arrivés en Europe, le parcours est semé d’embûches. Pour Mawda, fillette de 2 ans, ce parcours a été brutalement interrompu vendredi dernier à la hauteur de Mons, en Belgique, d’une balle dans la tête. Pardon, « dans la joue », comme l’expliquait le parquet à la suite du drame, évoquant une « balle perdue » tirée en direction du chauffeur. Qu’importe, le résultat est le même. Mawda se trouvait à bord d’une camionnette qui emmenait une trentaine de Kurdes en France et qui a été poursuivie sur des dizaines de kilomètres par plusieurs voitures de police. Ses parents étaient également à bord mais n’ont pas été autorisés à accompagner leur fille dans l’ambulance et ont été informés de son décès alors qu’ils étaient détenus en cellule.

      La fillette née en Allemagne de parents originaires du Kurdistan irakien a été enterrée hier près de Mons. Triste parcours européen, à la hauteur des tragédies quotidiennes sur notre continent soumis aux accords de Schengen-Dublin. En 2015, le monde s’offusquait du décès du petit Aylan sur une plage de la Méditerranée. Combien d’enfants sont, depuis, morts des suites de la politique migratoire européenne ? Nos frontières tuent, et des centaines de personnes à travers la Belgique ont manifesté mercredi leur indignation, exposant des vêtements d’enfants en signe de deuil. Sur les réseaux sociaux, le mot-clé #Justice4Mawda rassemble les appels à tirer toutes les leçons du drame, à rendre des comptes. Première visée : la rhétorique déshumanisante, dénigrant les réfugiés et les assimilant à des criminels. Face à une camionnette remplie de migrants, les forces de l’ordre se sentent légitimes à ouvrir le feu. Et même sans tirs, des drames surviennent : le 17 avril, quatorze migrants ont été blessés – dont cinq grièvement – dans une course-poursuite avec la police belge, vers Nivelles.

      Le ministre belge de l’Intérieur, le nationaliste Jan Jambon, a pourtant rejeté la faute du décès de Mawda sur les passeurs, déplorant que « le trafic d’êtres humains prospère ». En omettant soigneusement de rappeler que ce trafic prospère d’autant mieux que les barbelés se hérissent. L’« incident » de vendredi s’ajoute aux 636 décès de migrants en mer répertoriés depuis le début de l’année. Justice pour Mawda. Et pour les autres ?

      https://lecourrier.ch/2018/05/23/balle-perdue

    • Et en #Croatie...
      Croatie: 2 enfants migrants blessés par des tirs de la police

      Deux migrants de douze ans, un Afghan et un Irakien, ont été grièvement blessés hier par la police croate qui a ouvert le feu sur le véhicule qui les transportait, a annoncé un porte-parole policier.

      Hier vers 22H00 locales (20H00 GMT), une camionnette a refusé de s’arrêter à un contrôle près de la frontière avec la Bosnie, a raconté à l’AFP Elis Zodan. La police a alors ouvert le feu avant de découvrir que deux enfants avaient été blessés, parmi les 29 migrants qui y étaient embarqués. Ils ont été hospitalisés à Zadar (sud) dans un état grave mais leurs jours ne sont pas en danger.

      http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2018/05/31/97001-20180531FILWWW00132-croatie-2-migrants-mineurs-blesses-par-des-tirs-d

      cc @isskein

    • Mawda : #symbole d’une politique anti-migrants

      Dans « À l’air libre », retour sur la mort de Mawda, une fillette kurde de 2 ans tuée par la police belge en 2018, illustration de la tragédie des migrants en Europe. Également au sommaire : les violences sexuelles dans l’industrie du porno et les 10 ans de la révolution tunisienne.

      https://www.youtube.com/watch?v=HyLmB7GF6ik&feature=emb_logo

      https://www.mediapart.fr/journal/france/171220/mawda-symbole-d-une-politique-anti-migrants

    • Mawda, 2 ans, tuée par la police

      La nuit du 17 mai 2018, la police belge prend en chasse une camionnette de migrants traversant le pays : un policier tire, une enfant kurde de 2 ans meurt d’une balle dans la tête. Deux ans et demi plus tard, le verdict du procès tombe. L’affaire du meurtre de la petite Mawda illustre bien des aspects des politiques migratoires et sécuritaires actuelles. En Belgique, les faits de violence policière ne cessent de faire parler d’eux — ils sont devenus hebdomadaires. Face à quoi, les protestations populaires se développent. Le 8 mars dernier, une femme noire, après avoir voulu porter assistance à une personne ayant fait un malaise dans la rue, a été violemment plaquée au sol par la police liégeoise, provoquant une nouvelle fois des émeutes. Un récit du verdict.

      11 h 17, gare de Bruxelles-Central, train en direction de Mons. Nous sommes le 12 février 2021, jour de verdict pour le procès relatif à l’affaire Mawda. Un froid polaire règne sur le pays ; la neige tombée il y a cinq jours ne fond pas. La température indique ‑7 °C. La presse nationale a jugé bon de sortir, ce matin-là, l’information sur la régularisation définitive des parents de Mawda : le fait date pourtant de décembre dernier. La dépêche est publiée dès 5 heures, comme une actualité brûlante, une info de dernière minute. De mauvaise augure. Je retrouve dans le train trois des avocates de la famille de Mawda, ainsi qu’une quinzaine d’activistes du comité de soutien.

      13 h 10. La juge déclare l’audience ouverte. Nous sommes dans la salle aux pas perdus, où un écran a été installé pour que la trentaine de personnes que nous sommes — ayant été autorisées à entrer dans l’enceinte du tribunal — puissions suivre le verdict. Seules dix personnes ont pu accéder à la grande salle d’audience. On y aperçoit Shamden et Prhst Shawri, les parents de Mawda, assis légèrement en hauteur derrière les quatre avocats qui les représentent. Face à eux, sur l’autre flanc de la salle, les deux hommes irakiens accusés pour l’un d’être le chauffeur du véhicule pris en course par la police et pour l’autre le passeur. Deux hommes forcés sur les routes de l’exil qui contestent ces accusations, avançant qu’ils ont été choisis au hasard des occupants de la camionnette. Cette nuit-là, ils étaient en tout 26. Au centre de la salle, en hauteur, les trois juges. En bas, face à eux, dos à la salle, le policier qui a tiré le coup de feu.

      7 mai 2018.

      Lamine Bangoura voit arriver à son domicile huissier et police, pour un arriéré de loyer de 1 500 euros. Comme il refuse d’être expulsé de chez lui, des patrouilles de renfort sont appelées : leurs véhicules, nombreux, bloquent la rue en bas de l’immeuble. Très vite ce sont huit policiers qui entrent, lui menottent pieds et mains et s’en vont pratiquer un plaquage ventral meurtrier, à quatre sur son torse, sous prétexte qu’ils se seraient sentis en danger. Depuis ces déclarations de la police, faites plus d’un mois après les événements, des images circulent sur les réseaux. On y entend Lamine pousser des cris rauques, glaçants : il étouffe. À l’arrivée de l’ambulance, il est déjà trop tard. Cela fait trois ans, et son corps est toujours à la morgue. La première année, il était retenu par ordre du juge, le temps de l’enquête, qui a fini par prononcer un non-lieu. Il n’y aurait pas de charges suffisantes pour ouvrir un procès1. Une somme de 8 000 euros avait alors été exigée de la famille afin de récupérer le corps de leur fils, somme impossible à rassembler. La facture s’élève aujourd’hui à 30 000 euros. Lamine n’a toujours pas été enterré et la famille Bangoura poursuit son combat.

      Avant de démarrer la lecture des 50 pages du prononcé, la juge annonce : « Ce tribunal constate que les conseils des parties civiles ont largement plaidé lors du procès et dans les conclusions sur le traitement inhumain et dégradant qu’ont subi les victimes. » Les parents et le frère de Mawda, alors âgé de 4 ans, avaient été empêchés de monter dans l’ambulance qui allait amener la petite fille — elle mourra avant d’arriver aux urgences. Ils ont été humiliés et détenus. « Aussi légitimes que les interrogations des parties civiles puissent être, il n’appartient pas à ce tribunal de se prononcer sur des éléments qui dépassent largement le cadre de sa saisine […] et qui ne concernent que le comportement des trois prévenus lors de la course poursuite du 17 mai 2018. »

      Les avocats de la famille avaient dès le départ dénoncé l’atomisation absurde d’une affaire hautement politique vers diverses juridictions, empêchant également toute enquête sur les responsabilités des politiques migratoires actuelles, tout comme sur les nombreux mensonges policiers et judiciaires qui ont marqué les heures et jours suivants les événements. Parmi ceux-là : rumeurs propagées sur l’utilisation d’un enfant bélier, enfant jeté par la camionnette, succession de versions contradictoires et mensongères du parquet aux médias, première analyse d’un médecin légiste qui réfute la cause de la mort par balle, etc2. Un seul journaliste de grande antenne a relevé la dignité d’une profession, ayant fait une enquête approfondie et édifiante sur les faits et la succession des mensonges officiels.

      Août 2019.

      Mehdi Bouda est percuté en plein centre ville, sur un passage piéton, par un véhicule de police roulant à plus de 98 km/h. Ce n’est que le lendemain que la famille sera avertie de la mort de ce jeune de 17 ans, par des agents de police venus à sa porte lui présenter la photo de son corps ensanglanté, sans égard, sans aucune explication. Quelques heures plus tôt, un ancien voisin, sollicité par un journaliste sur le sujet, avait appelé la famille, sans que cette dernière ne comprenne de quoi il s’agissait. Car la presse ne manquera pas de relayer aussitôt les communiqués de police, avec son lot de discours, devenus classiques. Ici, une parmi tant d’autres : « un jeune dealer qui aurait couru en voyant la police arriver ». C’est par elle-même, au travers de ses recherches pour comprendre les faits, que la famille découvrira que c’est un véhicule de police qui a fauché leur fils. Son grand frère Ayoub et tous les proches de Mehdi poursuivent leur combat pour la vérité, la justice et la dignité.

      Les présumés chauffeur et passeur écoutent la traduction — à travers des casques, le visage caché par des masques — de la longue et détaillée lecture chronologique de la course-poursuite. Seul le regard de l’un est rendu visible par l’angle choisi par une caméra qui s’attarde longuement sur eux : l’épuisement s’y lit. Le visage du policier, lui, ne sera jamais filmé. Les deux hommes contestent ces accusations. Voici deux ans et demi qu’ils sont en prison. Pour une même nuit de faits, ils subiront deux procès. L’un à Mons, pour « entrave méchante à la circulation ayant entraîné la mort » et « rébellion » ; l’autre à Liège, pour « trafic d’êtres humains ». Deux procès pour une même affaire.

      La juge poursuit sa lecture. Arrive le moment de l’impact. On entend qu’il est 2 heures du matin passées de quelques minutes, lorsque « la vitre sur le côté [conducteur] de la camionnette explose », que la camionnette quitte l’autoroute et s’arrête sur un parking deux minutes plus tard, qu’un appel au secours est lancé… Dans la salle, la caméra se tourne vers les les parents et filme les larmes de la mère. Elle n’a pas le casque de traduction sur les oreilles. S’ensuit tout un détail des communications radio sur l’usage fait d’une arme ; le médecin légiste qui, vers 4 heures du matin, assure que la mort n’est pas due à un tir d’arme à feu. Pendant sa lecture de l’état du corps de l’enfant établi dans le rapport de la police, la juge regarde, comme soucieuse, les parents. Une des avocates est allée s’installer à côté de la mère ; elle lui parle. Le père est tourné vers l’interprète assis juste à sa gauche et l’écoute attentivement.

      L’écrasante majorité du récit des « faits établis » provient des sources policières : les nombreuses communications radio, les analyses techniques de leur matériel, les rapports établis au moment des faits, sur le parking de cette aire d’autoroute ou à l’hôpital. La famille, elle, n’a que sa parole, recueillie lors d’interrogatoires et d’auditions. À peine quelques secondes du déroulé des faits sont passées dans le récit chronologique. Nous entendons à présent la version des parents. Alors que sont reprises les déclarations du père, qui confirment celles de la mère — jamais, tout au long de la course-poursuite, elle n’a perdu l’enfant de ses bras —, cette dernière quitte la salle. Elle gagne celle aux pas perdus pour s’occuper un moment de son troisième enfant, gardé par des personnes du comité de soutien : un petit garçon qui ne doit pas avoir plus de 2 ans et dont les traits ressemblent fortement à ceux de Mawda.

      10 avril 2020.

      La police prend en chasse deux jeunes pour « non respect des règles de distanciation sociale ». Nous sommes à Anderlecht, commune où les actes policiers violents et racistes font régulièrement la chronique. Adil est sur son scooter, il prend la fuite. Passant par des zones où le véhicule de police ne peut le suivre, les agents à son bord appellent des renforts. Quelques minutes plus tard, alors qu’Adil roule et est presque arrivé chez lui, il est percuté de plein fouet par un autre véhicule de police qui vient le coincer, d’en face, roulant à 70 km/h. Son corps est projeté à 20 mètres de là. Adil meurt. Aucune trace de freinage ne sera trouvée sur le sol, indiquant que la voiture lui a bien foncé dessus. Alors que le Comité Justice pour Adil et ses proches attendent qu’une enquête et un procès public se tiennent, le Parquet demande, via les médias, qu’un non-lieu soit déclaré. Le combat continue.

      Les différents services de police à l’œuvre ce jour-là auraient eu des problèmes de communication, influençant ainsi le déroulé des événements. Pourquoi la course-poursuite a‑t-elle même démarré ? Pourquoi un tel dispositif policier est-il déployé pour prendre en chasse un véhicule avec des migrants à son bord, dont des enfants, sur plus de 70 kilomètres, au milieu de la nuit ? La police belge demande à la police française — dont la frontière approche — de « dresser un barrage profond ». La frontière, voici donc la raison ?

      14 h 50. Le Tribunal retient que le tir du policier a tué l’enfant parce que la camionnette aurait voulu percuter le véhicule de police, ce qui aurait dévié ce dernier dans sa tentative d’éviter le choc. Pas le fait qu’il tenait une arme, bras tendu, vers une camionnette emplie de 26 personnes, sans aucun doute en panique après des kilomètres de course-poursuite. Une arme braquée à hauteur de l’avant du véhicule, à la vue du conducteur de cette nuit-là. « Tous les éléments du dossier permettent de déterminer avec certitude que… »

      9 janvier 2021.

      La ville vit sous un couvre-feu qui démarre à 22 heures. Ibrahima filme une intervention policière qu’il croise sur son chemin. La police le voit et lui intime d’arrêter, en se dirigeant vers lui. Il part. Une course-poursuite s’ensuit, jusqu’à ce qu’il soit intercepté. Il est presque 19 heures. Ibrahima meurt à 20 h 22, au commissariat de police. La cause ? « Un malaise ». Les policiers se rendront au domicile familial pour annoncer le décès de ce fils, à 2 h 30 du matin. Ils diront à la famille qu’ils l’avaient arrêté pour non respect du couvre-feu, alors que sa mort est déclarée bien avant celui-ci. Un rassemblement pour réclamer justice et vérité se tient le 13 janvier 2021. Il se retrouvera face à un dispositif policier de très grande envergure. C’est l’étincelle. Plus d’une centaine d’arrestations administratives, des jeunes arrêtés tout au long de la nuit, mis à genou et maintenus mains derrière la tête, comme nous le relatera une voisine ayant suivi ces scènes depuis sa fenêtre.

      14 h 52. La seconde juge prend la parole. Cette fois, lecture est faite de l’autre aspect du jour : « entrave méchante à la circulation » — l’accusation envers le présumé chauffeur dans la salle. « Méchante veut dire être conscient de la prise de danger », peu importe l’intention. Il est accusé d’avoir rendu la circulation dangereuse, de par sa « conduite intempestive », et d’avoir commis « de graves infractions au code de la route » pouvant créer un accident3. La caméra est fixe sur les deux hommes irakiens, le même regard de l’un, la même concentration sérieuse de l’autre.

      15 h 22. La juge interrompt sa lecture et réagit, disant qu’elle ne laissera pas cela se produire dans sa salle d’audience. Que se passe-t-il ? Le présumé chauffeur parle, il refuse de s’arrêter. On ne l’entend pas d’ici, il n’a pas de micro. Seule nous parvient la voix de la juge. « Je comprends que cela soit difficile pour vous mais vous avez pu parler pendant le procès, maintenant ce n’est plus le temps de parler. Vous devez écouter le verdict de ce tribunal. » L’homme ne semble pas s’arrêter pour autant. Des applaudissements de soutien éclatent de la salle aux pas perdus. Cet homme a déjà été interrompu lors des jours d’audience de novembre et décembre, alors qu’il relatait son histoire, les raisons qui l’avaient poussé à fuir son pays, les conditions dans lesquelles tout s’était déroulé. Une pause avait alors été décidée, lui coupant la parole. Il n’avait pas repris après la pause. Aujourd’hui aussi, la juge interrompt la séance.

      Le 24 janvier 2021 se tient un rassemblement à Bruxelles : « Stop à la justice de classe, stop à la justice raciste ». Initialement prévu le 5 décembre 2020, il avait été interdit. Plus encore, un arrêté officiel du bourgmestre de la ville avait été placardé devant le Palais de Justice, aux relents de chasse aux sorcières, calomniant, amalgamant pêle-mêle tous les collectifs organisateurs et allant jusqu’à attaquer nommément des militants. Pas plus autorisé ce jour de janvier, de nombreuses familles de victimes et de Comité Vérité et Justice annuleront, à contre-cœur, leur présence. Alors qu’un rassemblement de 150 personnes et d’une heure était dit toléré par la police au pied du Monts des Arts, un dispositif massif encercle rapidement les personnes présentes. Ce jour-là, alors que la presse officielle parle de 150 manifestants, la police procédera à l’arrestation de plus de 230 personnes, dont 86 mineurs, prises dans les mailles de cette nasse géante et aveugle aux abords de la gare centrale, en plein centre ville, lieu hautement fréquenté en fin de semaine. Dès le lendemain, des témoignages révèleront des séances d’humiliation, de brutalité et de violence collective dans la caserne où ont été parquées toutes les personnes arrêtées. Le bourgmestre de la ville, questionné sur les faits, défendra sa police. L’affaire, malgré son ampleur et sa gravité, n’aura fait que peu de bruit ; plusieurs actions collectives se préparent, dont une plainte de parents de mineurs arrêtés. Chose rare : même un syndicat policier dénonce les brutalités policières commises ce jour.

      15 h 37. La séance reprend. Quand il lui sera demandé s’il souhaite encore parler, l’homme accusé d’être le chauffeur répondra que non.

      Verdict. Le policier est reconnu coupable d’homicide involontaire et est condamné à 1 an de prison avec sursis et une amende de 400 euros. L’homme désigné comme étant le chauffeur est reconnu coupable d’entrave méchante à la circulation ayant entraîné la mort et condamné à 4 ans de prison ferme4. Le troisième prévenu est acquitté — dans ce procès seulement, car celui de Liège est toujours en cours. En dépit des demandes de son avocat, il ne sera pas libéré non plus.

      Une commission d’enquête parlementaire, demandée par certaines voix pour mettre à jour les responsabilités politiques en jeu, aura-t-elle finalement lieu ?

      Le 10 mars, on apprend que le policier a décidé de faire appel de cette décision de justice.

      https://www.revue-ballast.fr/mawda-2-ans-tuee-par-la-police

  • La surveillance des données des passagers est opérationnelle en Belgique
    http://www.lesoir.be/151436/article/2018-04-16/la-surveillance-des-donnees-des-passagers-est-operationnelle-en-belgique

    Au lendemain des attentats de Paris en 2015, le gouvernement fédéral avait fait de l’aboutissement d’un système PNR (Passenger Name Record) une de ses priorités. La surveillance des données des passagers est opérationnelle en Belgique. Tel est le message qu’a fait passer lundi le ministre de l’Intérieur, Jan Jambon, entouré des dirigeants de la police fédérale, des services de renseignement et des douanes ainsi que du commissaire européen à l’union de la sécurité, Julian King. Au lendemain des (...)

    #législation #voyageurs #surveillance #PNR

    ##voyageurs

  • Loi sur les caméras : « Les honnêtes citoyens n’ont rien à craindre »
    http://www.levif.be/actualite/belgique/loi-sur-les-cameras-les-honnetes-citoyens-n-ont-rien-a-craindre/article-normal-812035.html

    La semaine dernière, le parlement a approuvé la loi sur les caméras du ministre de l’Intérieur Jan Jambon (N-VA). La loi sur les caméras, considérée par le nationaliste flamand comme l’un des principaux accomplissements de son mandat, détermine l’utilisation des caméras de surveillance. Comme l’explique le quotidien Het Laatste Nieuws, les entreprises et les citoyens ne doivent plus signaler leurs caméras de surveillance à la Commission de la protection de la vie privée. Par contre, ils sont tenus de (...)

    #CCTV #surveillance #vidéo-surveillance #législation

  • Belgique : Nucléaire : les pastilles d’iode disponibles gratuitement dès ce mardi RTBF - Belga - 5 Mars 2018
    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_nucleaire-les-pastilles-d-iode-disponibles-gratuitement-des-ce-mardi?id=

    C’est dès ce mardi que les pharmacies du pays pourront distribuer gratuitement des pastilles d’iode à tout client qui en demandera, conformément au nouveau plan de sécurité nucléaire du ministre de l’Intérieur Jan Jambon. L’information, diffusée lundi par divers médias, a été confirmée au cabinet du ministre.

    Les pastilles d’iode permettent de limiter le risque de développer un cancer de la thyroïde après une catastrophe nucléaire.

    Les habitants d’une zone à risque doivent déjà en avoir chez eux, mais pour le reste du pays, la recommandation ne vaut que pour les enfants, les femmes enceintes, celles qui allaitent et les responsables de crèches, d’écoles et autres.

    Campagne dès mardi
    Mais dès mardi, les pharmaciens pourront aussi distribuer gratuitement les tablettes aux personnes qui n’appartiennent pas à ces groupes-cibles et en font la demande. C’est en effet ce mardi que paraît au Moniteur le nouveau plan de sécurité nucléaire, qui a étendu le rayon de distribution à 100 kilomètres autour des centrales nucléaires, ce qui revient à couvrir l’ensemble du territoire.

    M. Jambon et la ministre de la Santé Maggie De Block présenteront mardi une campagne d’information à ce propos. Les pharmaciens de cette zone seront notamment amenés à informer la population que la pilule d’iode n’a pas d’utilité si l’on n’appartient pas à un groupe à risque.

    #nucléaire #santé #Belgique

  • BRUXELLES Grosse opération policière ce dimanche au parc Maximilien : une chaîne humaine organisée

    Une grosse opération de la police fédérale est prévue ce dimanche à 20h00 pour interpeller des migrants dans la zone de la gare du Nord et du parc Maximilien, a-t-on appris à bonne source. L’intervention est prévue après la distribution des repas qui a lieu sur l’esplanade de la gare du Nord.

    Chaîne humaine
    La plate-forme citoyenne qui gère l’hébergement et le covoiturage des migrants a annoncé sur Facebook l’organisation à partir de 19h00 d’une chaîne humaine au départ des marches de la gare du Nord, rebaptisées « place de le peur » , jusqu’au parc Maximilien, devenu désormais à ses yeux « carrefour de la solidarité ».
    A 20h30, le président de la Ligue des Droits de l’Homme Alexis Deswaef prendra la parole afin de donner aux hébergeurs une formation sur leurs « droits face à la police ».

    « Après l’élan de solidarité envers les migrants, il est remarquable de constater qu’au sein même de l’appareil de l’Etat, la résistance s’organise également contre l’action du ministre de la Sécurité Jan Jambon, son collègue Theo Francken, et plus globalement celle de l’ensemble du gouvernement », a indiqué dimanche Alexis Deswaef à l’agence Belga.

    Des actions prévues au moins une fois par semaine
    Un responsable de l’opération a appelé vendredi le président de la Ligue des droits de l’Homme à l’issue d’une réunion au cabinet du ministre de l’Intérieur Jan Jambon planifiant une grosse action de la police fédérale - les polices locales ne veulent plus coopérer - dimanche soir au parc Maximilien.
    D’autres actions sont prévues au moins une fois par semaine dans la zone de la gare du Nord, en fonction de la capacité policière régulièrement accaparée par l’organisation des Sommets européens, des matches de football ou d’autres événements.

    #Belgique #violences-policiéres à venir #migrants

    • Parc Maximilien : 100 migrants évacués dès 15h ce dimanche par la Plateforme citoyenne
      https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_parc-maximilien-100-migrants-evacues-des-15h-ce-dimanche-par-la-platefor

      Dans la perspective d’une action policière imminente au parc Maximilien et à la gare du nord, prévue à 15h ce dimanche, la plateforme citoyenne a entamé l’évacuation d’une centaine de migrants, explique Mehdi Kassou, porte-parole de la plateforme, à la RTBF.


      300 autres migrants sont restés auprès des familles qui les hébergent depuis plusieurs jours, les familles ont été averties par la plateforme citoyenne.

    • Bruxelles Migrants : une chaîne humaine de plusieurs milliers de personnes pour protester contre les arrestations
      Lien + Vidéo RTBF https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_migrants-une-centaine-de-personnes-devant-la-gare-du-nord-pour-la-chaine

      Entre 2000 et 2500 personnes, selon les organisateurs, ont réalisé une chaîne humaine depuis la gare du Nord en réaction aux possibles arrestations des migrants au Parc Maximilien et à la gare du Nord. Ils ont tenu à montrer leur opposition à la politique menée par le secrétaire d’Etat à l’Asile et la Migration Theo Francken et par le gouvernement fédéral.


      La plateforme citoyenne qui gère l’hébergement et le covoiturage des migrants avait annoncé sur Facebook l’organisation de cette chaîne à partir de 19h00, au départ des marches de la gare du Nord, rebaptisées « place de le peur », jusqu’au parc Maximilien, devenu désormais à ses yeux « carrefour de la solidarité ».

      Montrer la solidarité
      « Ça fait partie de notre culture la solidarité et puis la résistance aussi contre les frappes de police. On ne doit pas se laisser faire. J’ai envie de montrer la solidarité et puis j’ai envie de dire que ce n’est pas parce qu’on est mieux installé ou qu’on vit mieux, qu’on est pas solidaire avec ce qu’il se passe dans le monde », explique une participante.

      « Je suis très fâchée contre le gouvernement belge qui ne fait rien et que les citoyens doivent prendre la relève pour aider les autres et les gens dans le besoin. Le fait qu’il y ai tant de monde aujourd’hui, ça prouve qu’on est pas d’accord », insiste une autre dame.

      « C’est le témoin d’une grande mobilisation citoyenne sur cette problématique. Je pense que c’est important que l’on puisse témoigner de son désaccord avec les politiques du gouvernement fédéral », ajoute un autre manifestant.

      « Un ras-le-bol »
      « On a littéralement, à travers la Belgique, des personnes qui nous informent. Et pour cette seule intervention, on a 4 sources différentes de différents niveaux de pouvoir, de différents organes étatiques, qui nous on prévenu de ce qu’il allait se produire. Donc c’est cette dynamique globale qui est extrêmement satisfaisante », précise Mehdi Kassou, porte-parole de la Plateforme citoyenne de soutien aux réfugiés.

      « On retrouve ce ras-le-bol partout, dans le corps de police, chez les citoyens et c’est très intéressant de voir que parmi les citoyens qui hébergent il y a des gens de tout bords, de tout bords politiques, de tout niveau social », conclu-t’il.

      Départ vers 19h15
      La chaîne humaine est partie vers 19h15 de la gare du Nord en direction du Parc Maximilien.
      Aucun demandeur d’asile ou migrant n’est présent ce dimanche dans le parc. Des volontaires se sont en effet mobilisés afin qu’ils soient accueillis chez des citoyens-hébergeurs. 

    • Parc Maximilien : 2500 personnes forment une chaîne humaine en soutien aux migrants

      Des centaines de personnes se sont rassemblées, dimanche en début de soirée, à la gare du Nord à Bruxelles, en signe de protestation contre l’opération de la police fédérale qui était planifiée au parc Maximilien.

      http://www.lalibre.be/actu/belgique/parc-maximilien-2500-personnes-forment-une-chaine-humaine-en-soutien-aux-mig
      #résistance #chaîne_humaine
      via @isskein

    • Lettre ouverte au Premier Ministre Pierre Galand

      Non, M. Charles Michel, votre politique n’est pas humaniste. Il n’y a pas de « bons » et de « mauvais » réfugiés. Les « bons », seraient ceux que l’on accepte dans le cadre de la politique d’externalisation de l’Union européenne, ce qui signifie le refoulement de tous, au-delà de nos frontières, même de ceux qui sont en droit de revendiquer l’asile chez nous.

      Vous empêchez une politique d’octroi de visas qui permettrait aux « bons » réfugiés de venir chez nous sans risquer leur vie sur les routes ou les mers et sans être dépouillés par des passeurs mafieux. En réalité, c’est vous qui aidez les mafieux à sévir dans les camps de refoulement et aux frontières lointaines de l’Europe.

      Les vrais humanistes sont ces citoyens qui, eux, appliquent le droit - en plus des valeurs de solidarité humaine - en accueillant chez eux des demandeurs d’asile et des migrants en détresse. Et vous voulez les traquer par des visites domiciliaires.

      Nous vous demandons de veiller à ce que l’histoire ne se répète pas. A ce sujet, nous vous conseillons la lecture du Monde Diplomatique de janvier 2018 où, sous la plume d’Anne Mathieu, on se plonge dans les années 30 en France où des lois étaient votées pour refouler les étrangers « indésirables » : réfugiés, espagnols, italiens, juifs qui fuyaient la répression dans leurs pays. Déjà, des voix s’élevaient contre ces mesures qualifiées de fascistes prises par des responsables politiques dans la « patrie des droits humains ». Les mêmes mesures sont aujourd’hui reproduites chez nous, en Europe.

      Cette année, nous célébrons les 70 ans de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (DUDH). Une vaste campagne est lancée à cette occasion parmi les jeunes, dans les écoles, les organisations de jeunesse, les universités. Nous vous conseillons de relire l’article 10 : « Toute personne a droit, en pleine égalité,à ce que sa cause soit entendue équitablement et publiquement par un tribunal indépendant et impartial qui décidera, soit de ses droits et obligations, soit du bien-fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle » ; l’article 13 : « Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays. » ; l’article 14 : « Devant la persécution, toute personne a le droit de chercher asile et de bénéficier de l’asile en d’autres pays ». Et l’article 28 : « Toute personne a droit à ce que règne sur le plan social et sur le plan international, un ordre tel que les droits et libertés énoncées dans la présente Déclaration puissent y trouver plein effet. » Or, M. le Premier ministre, outre le fait que les budgets de la coopération au développement sont en partie détournés pour financer le refoulement des immigrés indésirables, cette coopération a, en outre, souvent pour effet de priver les travailleurs des pays les plus pauvres d’accéder à des emplois et des revenus leur permettant de vivre dignement, eux et leur famille. Les accords de libre-échange imposés à ces pays par l’Union Européenne et le Fond monétaire auxquels la Belgique contribue, creusent encore le gouffre entre l’infime minorité des plus riches et la grande masse des plus pauvres.

      M. le Premier ministre, ne vous associez pas à l’argumentaire des responsables politiques de droite extrême comme M. Viktor Orban et d’autres qui conduisent l’Europe vers la dénégation du sens même de la démocratie et des valeurs qu’elle est censée partager.

      Déjà, demain, vous serez obligé de côtoyer les ministres autrichiens d’extrême-droite, une tendance politique que vote père avait eu le courage de condamner.

      Pourquoi, alors, ne pas vous associer à la campagne de boycott de l’Autriche, lancée par le Mouvement antiraciste européen et relayée chez nous par les Territoires de la Mémoire ?

      Pierre Galand
      Président de l’APNU, de l’OMCT-Europe, past-président du CAL et de la Fédération Humaniste européenne, ancien secrétaire général d’Oxfam

      http://70ansdudh.be

      http://www.territoires-memoire.be/root/accueil/derniers-articles/1436-autriche-l-extreme-droite-est-toujours-inacceptable

  • La Ligue des Droits de l’Homme | Le rapatriement des Soudanais est un acte illégal
    https://asile.ch/2017/12/10/ligue-droits-de-lhomme-rapatriement-soudanais-acte-illegal-2

    Le Tribunal de Première Instance de Liège confirme qu’en organisant le rapatriement de ces ressortissants Soudanais, le Secrétaire d’Etat à l’asile et aux migrations a bien commis un acte illégal.

  • Vie privée : le coffre-fort des Belges bientôt percé
    http://www.levif.be/actualite/belgique/vie-privee-le-coffre-fort-des-belges-bientot-perce/article-normal-601547.html

    Ouvrir le Registre national aux banques, assurances, opérateurs télécom, sociétés d’énergie. Jan Jambon (N-VA), ministre de l’Intérieur, veut leur offrir cette faveur d’encore mieux pister leur clientèle. Vers un « Etat-indic » du privé. Nom, prénoms, éventuel pseudo ; lieu et date de naissance ; sexe ; nationalité ; résidence principale ; profession ; état civil ; composition de ménage ; situation de séjour des étrangers ; lieu et date du décès... Au total, dix-sept informations en apparence anodines, (...)

    #données_privées #données #gestion_des_données

  • L’échange en ligne d’images de surveillance « pas évident sur le plan légal »
    http://www.dhnet.be/dernieres-depeches/belga/l-echange-en-ligne-d-images-de-surveillance-pas-evident-sur-le-plan-legal-5840

    Deux entrepreneurs belges ont développé un site internet permettant aux magasins d’échanger les images de leurs caméras de surveillance, l’objectif étant de mieux traquer les voleurs. Mais pour le ministre de l’Intérieur Jan Jambon (N-VA), une telle initiative n’est pas évidente au regard de la loi sur les caméras de surveillance et de la loi sur la sécurité privée.Le secrétaire d’Etat à la Protection de la vie privée Philippe De Backer est du même avis. Comme Jan Jambon, il rappelle que la loi sur les (...)

    #CCTV #vidéo-surveillance

  • Arabie Saoudite : Une athée belgo-saoudienne tue 32 personnes dans un attentat suicide Gabriel BOULNOIS ,14 septembre 2016, Nordpresse.be
    http://nordpresse.be/arabie-saoudite-athee-belgo-saoudienne-tue-32-personnes-attentat-suicide

    Quels sont les faits ?
    13h51 – Les caméras de surveillance montrent une forme vaguement humaine dissimulée sous un niqab, entrer dans le centre commercial du Granada Center à #Riyadh. A ce moment, rien ne laisse présager de la suite des évènements.

    13h52,5 – Elle lance sa première attaque et retire violemment son niqab. L’un des témoins, encore traumatisé, nous raconte « C’était horrible, elle portait un T-Shirt avec la photo de Lara Fabian et un pantalon patte d’eph. Vous vous rendez compte, un pantalon ! » Cette seule agression visuelle fera 18 victimes dont 17 hommes et 1 femme qui succomberont de crises cardiaques résultant d’un désire sexuel incontrôlé. Face à cette horreur, la plus part ferment les yeux. Des dizaines se mettent à prier tandis que des centaines tentent de se ruer vers les sorties de secours. Dans le chaos ceux qui prient sont piétinés par ceux qui courent les yeux fermés, 3 décèderont suite à leurs blessures.

    13h54 – Elle se dirige vers un groupe de quinze d’adolescents qui étaient restés figés face à cette scène, et lance sa deuxième attaque en criant « Allah n’existe pas ». Envahit par le doute, dix des adolescents commencent à s’interroger sur l’islam, sur le sens de la vie, sur les dogmes qui les empêchent de vivre. Trois d’entre eux décèderont d’une hyperactivité cérébrale tandis que les sept autres tomberont dans la mécréance.

    13h56 – Heureusement, les cinq pieux adolescents restants, grâce à la force que leur procure l’ignorance de leur religion d’amour se jettent sur la mécréante et la tabasse à mort avant qu’elle n’ait eu le temps de faire plus de victimes.

    14h05 – La BAAA (Brigade Anti Athées et Apostats) encerclent le bâtiment, fait évacuer le quartier et abat les sept adolescents contaminés par la mécréance avant qu’ils ne deviennent raisonnables.

    15h30 – La foi de toutes les personnes présentes a été contrôlée par la police religieuse et aucun autre terroriste mécréant n’a été détecté. Le bilan final fait état de 33 morts dont l’attaquante, de dizaines de blessés et de centaines personnes traumatisées.
     
    Que savons-nous de la terroriste ?
    Il s’agit d’une athée belgo-saoudienne de 23 ans. Née d’un père belge et d’une mère saoudienne.

    Les images de vidéosurveillance n’ont pour le moment pas permis de déterminer si la terroriste était déjà armée d’un esprit critique ou si elle se l’est procuré sur place. Toutefois, des livres non islamiques auraient été retrouvés chez la terroriste. Parmi ces livres, certains feraient l’apologie de la libre pensée ou encore de la laïcité selon des sources proches de la police religieuse.

    Les premiers éléments de l’enquête laissent à penser qu’elle se serait radicalisée au contact d’organisations athées francophones via les réseaux sociaux. Aucunes de ces organisations athéistes n’a encore revendiqué l’attentat ce qui pourrait laisser croire qu’elle aurait pensé par elle-même.

    Ses parents la décrivent comme une femme insolente et déséquilibrée, qui passait son temps à s’interroger et à remettre en question les affirmations les plus absurdes du Coran. Son propre père nous raconte qu’une fois elle a même osé demander « Pourquoi on ne doit pas boire d’alcool maintenant, si on y aura droit plus tard et pour l’éternité ? »

    Réactions à l’international :
    Le CCIB (Collectif Contre l’Islamophobie en Belgique) a fermement condamné cet « acte barbare qui démontre l’incapacité de tous les athées à tolérer l’obscurantisme ».

    Jan Jambon, ministre de l’intérieur belge a tenu à exprimer, dans une brève intervention de 56 minutes, son soutien à tous les musulmans dans leur lutte pieuse contre la réalité.

    Lara Fabian a de son côté déploré que son image soit associée à un évènement aussi terrible, et plus particulièrement à un pantalon patte d’eph.
    Dieu lui-même s’est désolidarisé de l’action de la jeune femme lors d’une déclaration laconique : « Sur ce coup là, j’y suis pour rien. »

    Et maintenant ?
    Cet attentat est le plus meurtrier jamais commis par des athéistes. Certains savants de l’islam affirment que le coran a prédit que cela n’était que le début, d’autres affirment que le coran avait prédit cet acte isolé. Tous s’accordent sur le fait qu’il faut faire des amalgames et durcir la loi islamique qui est trop laxiste envers les athées. Ainsi, l’athéisme étant seulement puni par la peine de mort en Arabie Saoudite, les grand sages du wahhabisme ont décrété qu’à partir de maintenant les athées seraient tués puis maudits.

    Du côté des victimes, des imams sont déjà sur place afin de renforcer leur foi et leur haine des athées. Le grand conseil des imams wahhabites a déjà promis que les cinq héros bénéficieront d’une bourse d’étude afin de devenir imams et a lancé la construction de cinq nouvelles mosquées en Belgique afin de les accueillir.

    #athéisme #Arabie_Saoudite #attentat #Belgique #humour
    NDR : Je me demande si le site de Nord Presse n’est pas un cousin du #Gorafi

    Il y a aussi cet article :
    Le Vatican autorise la naissance d’homosexuels.
    http://nordpresse.be/vatican-autorise-naissance-dhomosexuels

    La décision vient de tomber, les bébés homosexuels ne seront plus interdits par l’église catholique.
     
    Le pape François a transmis l’information lors des Journées Mondiales de la Jeunesse. En effet, lors de ces événements, une grande majorité des jeunes présents font partie de la communauté gay et il était important pour le pape d’éclaircir certains points.

  • Jambon et De Croo misent sur l’intelligence artificielle au sein de la police
    http://www.lalibre.be/actu/belgique/jambon-et-de-croo-misent-sur-l-intelligence-artificielle-au-sein-de-la-polic

    De puissants systèmes de recherche et des algorithmes mathématiques doivent prochainement aider la police à mieux évaluer les risques, à mieux détecter les réseaux criminels et à mieux déployer ses moyens. Les vice-Premiers ministres Jan Jambon (N-VA) et Alexander De Croo (Open Vld) ont préparé un plan d’un montant de 110 millions d’euros destiné à intégrer ces technologies au sein de police qu’ils présenteront vendredi au gouvernement, a appris l’agence Belga. L’utilisation d’internet et des réseaux sociaux (...)

    #algorithme #surveillance #iPolice

  • Comment des supporters de foot ont été manipulés par l’extrême-droite ? | Solidaire
    http://solidaire.org/articles/comment-des-supporters-de-foot-ont-ete-manipules-par-l-extreme-droite

    Les images de [le] dimanche [27 mars] place de la Bourse à #bruxelles ont choqué. Des « supporters » de foot viennent troubler le rassemblement de citoyens en mémoire des victimes des attentats. Qui sont-ils ? Pourquoi les a-t-on laisser faire ? Le bourgmestre de Bruxelles contrôle-t-il sa police ?

    (...) Le bourgmestre de Bruxelles, Yvan Mayeur (PS), déclare pourtant ne pas avoir eu connaissance [que se préparait cette "manifestation" malgré l’interdiction.]

    Au lieu d’examiner les failles dans sa propre police, Yvan Mayeur accuse le ministre N-VA de l’Intérieur, Jan Jambon, et le bourgmestre sp.a, Hans Bonte, qui n’ont pas pris leur responsabilité. (...)

    Il est évident [qu’ils] étaient également au courant et ont laissé ces hooligans se rassembler et venir à Bruxelles. Les incidents survenus (...)

    #racisme #terrorisme

  • Jan Jambon lance le débat d’une carte d’identité comportant les empreintes digitales
    http://www.lalibre.be/actu/belgique/jan-jambon-lance-le-debat-d-une-carte-d-identite-comportant-les-empreintes-d

    Le ministre de l’Intérieur, Jan Jambon, demandera à la Commission de protection de la vie privée de se pencher sur la question de l’enregistrement des empreintes digitales des citoyens sur leur carte d’identité, a-t-il indiqué mardi à l’occasion d’une visite à Rabat de la Direction des Systèmes d’Information de Télécommunication et d’identification (DSITI). Le Maroc impose depuis 1975 à ses ressortissants de plus de 18 ans de déposer leurs empreintes. Depuis 2008, ces données sont numérisées et accessibles (...) #Passeport #biométrie #Ligue_des_Droits_de_l'Homme_(Belgique) #empreintes #surveillance

    ##Ligue_des_Droits_de_l'Homme__Belgique_

  • Léopold Lippens, bourgmestre de Knokke, sur les migrants : "Les Français sont dégoûtants comme d’habitude"
    L’article de la RTBF

    Suite à l’annonce du prochain démontage des camps de migrants en France et la réintroduction des contrôles aux frontières avec la France annoncée par le ministre de l’Intérieur Jan Jambon (N-VA), le comte Léopold Lippens (CD&V) se lâchait dans Sudpresse à propos des migrants illégaux :  » Qu’on fasse un camp comme à Guantanamo. Sans les torturer. Et qu’on les envoie dans leur pays".

    Vidéo : http://www.rtbf.be/video/detail_les-migrants-a-knokke-intervention-de-lippens?id=2086522

    Interviewé ce mercredi midi par la RTBF, le bourgmestre de la station balnéaire estime que ses propos ont été sortis de leur contexte dans Sudpresse. Il affirme avoir dit qu ’ » illégal c’est illégal et quand on est illégal, il ne faut pas pouvoir retrouver immédiatement la liberté comme on le fait aujourd’hui" , en allant à Bruges où ils retrouvent la liberté avec un simple ordre de quitter le territoire dans les 5 jours.
     » Il faudrait donc les mettre dans un endroit encerclé pas comme Guantanamo, poursuit-il, avec des infrastructures cohérentes et après 3 jours qu’on les renvoie dans le pays."
    "Heureusement qu’on a de grands ministres comme Jambon et Francken qui font un boulot formidable parce que sans eux cela n’ira en tout cas pas."

    Léopold Lippens critique la France

    À propos du démantèlement des camps de réfugiés en France, Léopold Lippens estime que  » les Français sont dégoûtants comme d’habitude, ils renvoient tous leurs réfugiés, ils ferment Calais parce que le Front national a gagné. Ils ont peur des répercussions politiques et ils envoient les gens par bus en Belgique. Mais ça suffit comme plaisanterie ! Les réfugiés font des dégâts monstres aux camions. Il faut que ça cesse. S’ils viennent ici et sont illégaux, on les arrêtera". 

    Source : http://www.rtbf.be/info/dossier/drames-de-la-migration-les-candidats-refugies-meurent-aux-portes-de-l-europe/detail_leopold-lippens-bourgmestre-de-knokke-souhaite-un-camp-pour-migrants-com

    La famille lippens : http://www.frerealbert.be/fortunes/lippens/le-guide-du-richard-1-maurice-lippens

  • Jungle de Calais : La #Belgique rétablit des contrôles à la frontière française « aussi longtemps que nécessaire »

    « On a informé la Commission européenne qu’on va temporairement déroger à Schengen », a indiqué lors d’une conférence de presse le ministre belge de l’Intérieur, Jan Jambon, en référence aux règles de l’espace Schengen de libre-circulation. La Belgique a annoncé mardi le rétablissement temporaire de contrôles à sa frontière avec la France, pour faire face à un éventuel afflux de migrants quittant la « jungle » de Calais, vaste camp situé près de l’entrée française du Tunnel sous la Manche.

    http://www.lalibre.be/actu/international/jungle-de-calais-la-belgique-retablit-des-controles-a-la-frontiere-francaise
    #frontières #Schengen (fin de -) #fermeture_des_frontières #asile #migrations #réfugiés

  • Les caméras pour lutter contre le terrorisme aussi employées contre les chauffards
    http://www.lalibre.be/actu/belgique/les-cameras-pour-lutter-contre-le-terrorisme-aussi-employees-contre-les-chau

    La surveillance des autoroutes belges va être renforcée dans le cadre du plan fédéral contre le terrorisme avec l’installation de 260 caméras équipées du système d’identification des plaques minéralogiques. Certaines de ces caméras pourront également servir pour contrôler la vitesse des automobilistes sur une distance donnée, a indiqué le ministre de l’Intérieur, Jan Jambon (N-VA), dans les colonnes des journaux de Mediahuis. "Si nous disposons des caméras, pourquoi ne le ferions nous pas. Il s’agit d’une (...) #CCTV #vidéo-surveillance #lecteur_de_plaque_d'immatriculation #anti-terrorisme #surveillance

  • Lutte contre le terrorisme : la commission vie privée tacle la banque de données dynamique
    http://www.lalibre.be/actu/belgique/lutte-contre-le-terrorisme-la-commission-vie-privee-tacle-la-banque-de-donne

    La commission de protection de la vie privée a formulé d’importantes critiques à l’égard de la banque de données dynamique voulue par le gouvernement fédéral dans le cadre de la lutte antiterroriste, rapportent De Tijd et L’Echo samedi. Les ministres de l’Intérieur Jan Jambon et de la Justice Koen Geens ont sollicité l’avis de la commission sur le projet de loi. #données_bancaires #Commission_de_la_Protection_de_la_Vie_privée_(Belgique) #anti-terrorisme

    ##Commission_de_la_Protection_de_la_Vie_privée__Belgique_