person:jason stverak

  • les nouveaux limiers de la presse américaine

    Malgré la crise de la presse, le journalisme d’investigation a de l’avenir. La preuve vient d’Amérique avec l’émergence de ce qu’on appelle le « non-profit journalism ». Des fondations, des donateurs de toutes sortes ont choisi de soutenir de nouvelles entreprises journalistiques qui ne pourraient pas tenir seules commercialement.

    http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/enquete/0201472643500-les-nouveaux-limiers-de-la-presse-americaine-189206.php

    • "Mais l’abondance de sites d’information ne se traduit pas par un surplus de couverture journalistique. Au contraire, l’essentiel de la charge de l’investigation locale repose désormais presque entièrement sur les grands journaux, qui ont encore des équipes rédactionnelles étoffées. En réaction, Jason Stverak, président du Franklin Center for Government and Public Integrity, a créé tout un réseau pour mieux éduquer les « localiers », mais aussi les blogueurs, aux techniques de l’enquête. "
      Si on remplace "localiers" ou "blogueurs" par militant-e-s...
      #journalisme #médias_alternatifs

    • En « non-profit journalism », nous avons @owni, sauf que par chez nous, il ne reste plus grand monde pour le journalisme d’investigation, soi-disant jugé trop cher par les grandes rédactions, lesquelles, par contre, n’ont jamais de problème pour financer le « journalisme de façade ».
      Juste comme ça, l’histoire d’un copain du bled, qui, l’autre jour, se fait réveiller de sa sieste par une équipe de reportage de TF1 au complet (nous sommes à 800 km de Paris, sans accès autoroutier) :
      – Oui, bonjour, c’est vous qui vendez de l’eau bénite sur Internet ?
      – Heu, non.
      – On est bien à telle adresse ?
      – Oui, mais on est là depuis un an.
      – Et vous avez reçu du courrier pour de l’eau bénite sur Internet, vous connaissez celui qui fait ça ?
      – Non, non, jamais entendu parler.

      Je vous la fait courte : mon pote est un ancien réalisateur de documentaire, en roue libre, parce que le documentaire, ça coûte trop cher à faire, l’équipe de tournage, elle est descendue de Paris juste après avoir vu un site qui vend de l’eau bénite : hop, en voiture Simone !
      C’est sûr que les gens d’#owni, ils ont vachement envie de prendre des cours de journalisme de ceux qui savent aller sur le terrain.

      D’ailleurs, Owni finance des reportages et des enquêtes, à l’occasion.
      Voilà, voilà !

    • Le financement d’owni est différent de ceux cités dans l’article.

      Owni est financé par une société de design/développement Web, 22 Mars, qui est à la fois la maison mère et fille... Puisqu’Owni sert de vitrine à... 22 Mars.

      Le système ici expliqué est celui des fondations — un système typiquement nord américain.