person:jawad bendaoud

  • Jawad Bendaoud propose une hausse des salaires de 3,1% et une prime de 1500 euros.
    Total condamné pour « menaces de mort » contre une victime des attentats du 13 novembre

    Amiante : vingt-deux enquêtes ouvertes par l’IGPN après les dernières manifestations
    Violences policières : la cour de cassation annule les mises en examen pour homicides et blessures involontaires.

    Prison à perpétuité pour Sarkozy après les violences de Charlottesville
    Un néonazi américain conseiller de l’ombre de Macron

    Smic et prime d’activité, des parents en détresse se forment à la non violence
    Face aux enfants tyrans : les annonces d’Emmanuel Macron en huit questions

    Affaire Fillon, le moteur de recherche Yandex révèle plus que ce qu’il veut cacher
    En floutant ses images satellites, Ladreit de Lacharrière condamné à huit mois de prison avec sursis.

    Brexit : il faut engager une révolution morale
    #UrgenceClimat : tout comprendre aux différents scénarios de validation de l’accord de sortie de l’UE.

    #de_la_dyslexie_créative

  • Ces droits communs pris dans les filets antiterroristes : « Mon client me dit toujours : "Ce costume est trop grand pour moi !" » - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2018/07/31/ces-droits-communs-pris-dans-les-filets-antiterroristes-mon-client-me-dit

    Dans les dossiers terroristes, combien de mis en cause ont une implication secondaire ? Si l’approche chiffrée est délicate, « Libé » a recensé quelques cas emblématiques dans les affaires les plus récentes, de Charlie à l’attentat de Nice.

    Dans les dossiers terroristes, combien de mis en cause relèvent en réalité du simple droit commun, et se voient appliquer des règles réservées aux détenus les plus dangereux ? L’approche chiffrée est délicate, tant l’appréciation relève du contenu même des investigations. Et évidemment de l’avis des magistrats instructeurs. Toutefois, Libération a pu recenser quelques cas emblématiques, ressemblant en tout point à la sombre destinée carcérale d’Aleksander H. : absence de radicalisation, implication très périphérique dans les projets terroristes, mais traitement tout aussi sévère que les auteurs directs, tant au plan des poursuites pénales que du régime de détention. « Effectivement, la justice antiterroriste semble souvent peu encline à distinguer les profils, observe l’avocate Clémence Witt. A fortiori dans les dossiers médiatiques, où sortir un client de prison, même quand il présente des garanties, tient du sacerdoce. La plupart du temps, la détention provisoire est prolongée artificiellement pour satisfaire le besoin de fermeté insatiable de l’opinion publique. »

    « Justice irrationnelle »

    En ceci, l’instruction sur l’attentat de #Nice – 86 morts et 458 blessés le 14 Juillet 2016 sur la promenade des Anglais – est éloquente. Les investigations distinguent en effet nettement deux cercles parmi les complices présumés du tueur, Mohamed Lahouaiej-Bouhlel. Celui des proches radicalisés et celui de ceux ayant contribué à la fourniture des armes. Parmi ces derniers, plusieurs membres de la diaspora albanaise des Alpes-Maritimes, ainsi que des petits délinquants. Brahim T. en fait partie. Comme Aleksander H. (Libé du 1er août), il a été incarcéré lors du coup de filet de décembre 2016 pour des faits mineurs. Et comme Aleksander H., il n’a rien à voir, de près ou de loin, avec l’Etat islamique. Concrètement, la justice lui reproche à lui aussi d’avoir participé indirectement à la fourniture d’un pistolet, en mettant en relation deux maillons de la chaîne de revente via ses réseaux de cocaïne.

    Pourtant, un an et demi après son arrestation, Brahim T. est toujours en détention, à la maison d’arrêt de Nanterre. Son état psychologique se dégrade et son corps est couvert par les piqûres d’insectes. « Dans ces dossiers, on a parfois l’impression de faire face à une justice irrationnelle. On attend d’un système aussi élaboré que le nôtre qu’il individualise et fasse bien la part des choses entre les personnes poursuivies. Au lieu de ça, on se heurte à des décisions de maintien en détention quasi automatiques, à revers du contenu des enquêtes, invoquant invariablement les risques de fuite et le trouble à l’ordre public. C’est au mieux décourageant, au pire révoltant », regrette l’avocate de Brahim T., Margot Pugliese.

    Le dossier des tueries de Charlie Hebdo et de l’Hyper Cacher comporte la même équation. Les terroristes étant tous morts – les frères Kouachi pour le journal satirique, Amedy Coulibaly pour le magasin situé à la porte de Vincennes –, une quinzaine de complices présumés demeurent poursuivis. Comme pour l’attentat de Nice, les enquêteurs se sont essentiellement concentrés sur la chaîne d’approvisionnement des armes, les commanditaires demeurant mystérieux. Si certains mis en cause sont très impliqués dans cette logistique, d’autres le sont à l’évidence moins, et ne connaissaient pas les terroristes. Pourtant, la majeure partie est toujours en détention provisoire, plus de trois ans et demi après les faits. Leurs différents conseils craignent qu’ils y restent jusqu’au procès, au nom d’un principe de précaution qui ne dit pas son nom.

    « Petit voyou »

    « On se heurte à une question de politique pénale. Le sort de ces individus-là entre en opposition avec le principe fondamental de la personnalisation », abonde l’avocate Léa Dordilly, dont l’un des clients, Mohamed A., est soupçonné d’avoir fourni un pistolet à grenaille à l’auteur de l’attaque d’une militaire à Orly, le 18 mars 2017. Plus précisément, l’homme de 32 ans a conservé à son domicile, durant quelques jours, l’arme de Ziyed Ben Belgacem avec lequel il avait été mis en relation via un ami. Depuis, Mohamed A. est toujours en détention provisoire – une mesure qui, en matière criminelle, ne peut excéder un an, sans être réexaminée tous les six mois. Si le trentenaire possède à son casier judiciaire moult mentions, du délit routier aux stups, celui que ses proches décrivent comme un « petit voyou » totalement désintéressé de la religion n’a rien d’un terroriste. Les premiers éléments de l’instruction ont montré que le mis en cause n’était pas radicalisé, n’avait ni de lien avec l’Etat islamique ni de contact fiché S. Et encore moins de connaissance préalable du projet terroriste de Ziyed Ben Belgacem, ancien braqueur au profil trouble dont l’attaque a été qualifiée de « fuite en avant » par François Molins.

    « Mon client me dit toujours : "Ce costume est trop grand pour moi !" » poursuit Me Dordilly, qui a demandé en mars dernier un placement sous surveillance électronique assorti d’une assignation à résidence. Invoquant le risque de troubles à l’ordre public et de réitération des faits, la chambre de l’instruction a refusé cette libération conditionnelle. « On m’oppose aussi les nécessités de l’instruction, alors même qu’il n’a pas été entendu pendant une année entière », déplore le conseil. Depuis la prolongation de sa détention, Mohamed A. a maigri et peine à se projeter vers l’avenir… Dans son rapport 2015-2016, la commission de suivi de la détention provisoire, s’interrogeant sur les conséquences du contexte des attentats et de l’état d’urgence sur les pratiques judiciaires, notait : « L’idéologie du principe de précaution, de l’aversion au risque et du "zéro défaut" vient forcément colorer l’exercice du juge, de plus en plus tétanisé par les dénonciations en laxisme et en irresponsabilité : on ne saurait dès lors s’étonner de la raréfaction des mesures de remise en liberté et de la répugnance à recourir aux mesures alternatives à la détention. »

    « Démarches d’insertion »

    Sur cette question, le cas d’Adel #Kermiche est sans doute le plus emblématique. L’homme de 19 ans était sous contrôle judiciaire lorsqu’il a tué, avec Abdel-Malik Petitjean, le père Jacques Hamel en pleine messe dominicale à l’église de Saint-Etienne-du-Rouvray (Seine-Maritime), le 26 juillet 2016. Incarcéré à Fleury-Mérogis au printemps 2015 après une deuxième tentative de départ en Syrie, il faisait l’objet depuis quelques mois d’une libération conditionnelle assortie d’un placement sous bracelet électronique. Dans son ordonnance, dont le Monde avait dévoilé des extraits, la juge d’instruction motivait sa décision par le fait qu’Adel Kermiche disait avoir « pris conscience de ses erreurs » et se montrait « déterminé à entamer des démarches d’insertion ». Loin d’être convaincu, le parquet antiterroriste avait alors fait appel, mais la chambre de l’instruction n’avait pas suivi.

    A posteriori, la décision n’avait pas manqué de susciter l’ire de l’opinion publique et de certains politiques. « Question : que ressent la juge qui a ordonné – contre l’avis du parquet – la remise en liberté d’Adel Kermiche, le bourreau du père Jacques ? » avait tweeté Roselyne Bachelot, parmi d’autres. L’événement a-t-il suscité une certaine réticence chez les magistrats quant à remettre en liberté des profils impliqués, même à des niveaux périphériques, dans des dossiers terroristes ? Ou incité à jouer la carte de la prudence, en allongeant plus systématiquement la détention provisoire ? Si le cas Kermiche « a secoué » la galerie Saint-Eloi, « on essaie toujours d’individualiser les problématiques », assure un juge antiterroriste, qui précise : « Nous passons notre vie avec eux ! Nous menons des heures d’interrogatoires, qui donnent lieu à des échanges très aboutis. Ce sont des indications qui nous permettent d’apprécier chaque cas. Sur des faits d’attentats, d’une gravité particulière, il est absolument essentiel que tout l’environnement des auteurs présumés soit mis en évidence. Cette problématique du personnage périphérique va être remise en question au gré des investigations. C’est le principe même de l’instruction : on cherche. A charge ou à décharge. Si on s’aperçoit qu’il n’y a pas d’élément objectif, on peut retomber dans une qualification de droit commun. »

    Sorte de Jawad Bendaoud

    « Le prévenu se trouve pris dans les mailles d’un filet global qui ne recherche pas la responsabilité pénale individuelle », considère à l’inverse l’avocat Patrick Baudouin, pour qui la logique pénale actuelle, forte d’un puissant arsenal législatif antiterroriste, ne permet que très peu d’échapper à un traitement judiciaire indifférencié. Mais l’affaire ne serait pas nouvelle. Le président d’honneur de la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) juge que « le vers est dans le fruit » depuis l’introduction dans le code pénal, en 1996, de la notion d’« association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste », l’AMT. « Une incrimination fourre-tout permettant d’emblée de mettre en examen très facilement et en bloc. »

    En 2004, le conseil avait défendu Samir Korchi, un Marocain soupçonné d’avoir apporté un soutien logistique indirect à des terroristes : il avait hébergé dans sa chambre de bonne des Algériens et des Tchétchènes fomentant un projet d’attentat (déjoué) contre la cathédrale de Strasbourg. L’homme de 30 ans avait été condamné à quatre ans de prison. « En terme intentionnel, c’était extrêmement discutable », se souvient Patrick Baudouin (FIDH). Une sorte de Jawad Bendaoud anté-13 Novembre ? « La logique est similaire, le tort est le même : celui d’avoir hébergé des terroristes. » Mais le médiatique « logeur de Daech » a été relaxé, lui. « C’est très rare, surtout dans une affaire de cette importance », souligne Patrick Baudouin. Le trentenaire ayant d’abord fait l’objet d’une mise en examen pour « AMT », avait vu celle-ci requalifiée en « recel de malfaiteurs ».

    Traitement rude

    Toujours est-il qu’en attendant d’être jugés, les mis en examen pour « AMT » font l’objet d’un traitement particulièrement rude en détention. Fouilles à corps abusives, fouilles de cellule fréquentes, absence d’activités ou de promenade… « On constate que les détenus impliqués dans des affaires de terrorisme ou suspectés de radicalisation font souvent l’objet d’une restriction de l’accès au travail ou à une formation professionnelle », rapporte la contrôleure générale des lieux de privation et de liberté (CGPL), Adeline Hazan, qui a d’ailleurs saisi le directeur de l’administration pénitentiaire en décembre 2017 après que des « consignes générales » visant ce type de détenus ont été émises à la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis. Or, rappelle Adeline Hazan, « tous les détenus qui le demandent devraient avoir accès à un travail ». Mais dans les faits, c’est plus compliqué : la décision revient à une commission pluridisciplinaire unique. « Il y a forcément une forme d’arbitraire », s’inquiète la CGPL qui dit rester « hypervigilante » : « Il faut veiller à respecter un équilibre entre les droits fondamentaux et les impératifs de sécurité. Encore plus dans ces dossiers. »
    Chloé Pilorget-Rezzouk

    #terrorisme #prison #justice

    • Lui, il dit être venu afin de pouvoir regarder les accusés dans les yeux et leur demander s’ils savaient qu’ils hébergeaient des terroristes. Son témoignage a suscité un échange surréaliste avec les prévenus qui avait jusque là gardé le silence face aux récits des victimes. Aux questions de Billal, Jawad Bendaoud répond : « Même si je vais en prison, je veux que tu saches que je savais pas ». Youssef Aït Boulhacen, recroquevillé derrière sa capuche pour ne pas qu’on le dessine, crie « On ne choisi pas sa famille ! Je ne savais pas. » Billal est presque le seul à s’adresser directement aux accusés. Pendant quelques minutes, c’est tout le dispositif et le rituel du tribunal qui a semblé s’effacer pour laisser place à une confrontation sans médiation, entre personnes égales. Billal, fût d’ailleurs la seule victime à demander la relaxe de Jawad Bendaoud, convaincu que ce dernier ne savait pas qu’il hébergeait les tueurs du Bataclan.

  • Revue de presse du jour comprenant l’actualité nationale et internationale de ce jeudi 15 février 2018
    https://www.crashdebug.fr/revue-de-presse/14516-revue-de-presse-du-jour-comprenant-l-actualite-nationale-et-interna

    Bonjour à toutes et à tous, nous sommes le jeudi 15 février 2018, ça commence à fleurer bon le week end ; ), ce matin peut de news dans l’actualité, mais voici les nouvelles du jour.

    Bonne lecture, bonne journée, et merci de votre confiance.

    Amitiés,

    L’Amourfou / Contributeur anonyme / Chalouette

    Actualités françaises :

    15.02.2018

    Le bénéfice net de SoLocal Group bondi de plus de 500 % en 2017 (Le Monde.fr)

    13 Novembre : Jawad Bendaoud a été relaxé (Libération.fr)

    Affaire Darmanin : le ministre visé par une deuxième plainte (FranceTvInfo.fr)

    Trou d’air pour Macron, en baisse de 5 points (L’Express.fr)

    Les parlementaires poursuivent leur offensive contre le « verrou de Bercy » (Le Monde.fr)

    14.02.2018

    SoLocal (ex-PagesJaunes) va supprimer 1000 postes sur 4500 en deux ans (Le Monde.fr) (...)

  • Procès de Jawad Bendaoud : la version du « logeur de Daech » s’effondre
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/14475-proces-de-jawad-bendaoud-la-version-du-logeur-de-daech-s-effondre

    Tout est lié et le terrorimse (et ses idiots utiles) sont une des facettes du système... (Informations complémentaires)

    Jawad Bendaoud. Photo (c) Capture d’écran BFMTV

    Justice. Au septième jour de procès, la plaidoirie de maître Holleaux, principal avocat des parties civiles, a fait voler en éclat la défense de “Jawad ».

    Le mythe du petit délinquant naïf et bêta, entretenu par Jawad Bendaoud depuis le début de son procès, s’est écroulé comme un château de cartes à l’audience de jeudi. Assis dans le box des accusés, l’homme qui a hébergé les terroristes du 13 novembre, d’ordinaire si agité, a écouté froidement les avocats des parties civiles mettre en pièce sa défense. Comme si le masque était tombé.

    S’appuyant sur ses relevés téléphoniques, les avocats démontrent méthodiquement que (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • Revue de presse du jour comprenant l’actualité nationale et internationale de ce samedi 2 février 2018
    https://www.crashdebug.fr/revue-de-presse/14473-revue-de-presse-du-jour-comprenant-l-actualite-nationale-et-interna

    Bonjour à toutes et à tous, j’espère que vous allez bien. Enfin samedi, je vais retrouver ma moitié pour 48H ; ))), En ce qui nous concerne plus immediatement, on ne perd pas de temps, je vous avoue c’est assez Rock’n’Roll ce matin... Veuillez donc trouver ci-dessous notre Revue de presse quotidienne. Comme d’habitude en complément, la Defcon Room (toute relookée) se tient à votre disposition 24h/24 et 7j/7 ; )))

    Bonne lecture, bonne journée, et merci de votre confiance.

    Amitiés,

    L’Amourfou / Contributeur anonyme / Chalouette

    Actualités françaises :

    03.02.2018

    Procès de Jawad Bendaoud : la version du “logeur de Daech” mythomane s’effondre (Fawkes.fr)

    Amitié inventée : l’association Soeur Emmanuelle rabroue encore Laurent Wauquiez (Marianne.net)

    Violences à Calais : (...)


  • http://www.urtikan.net/dessin-du-jour/proces-de-jawad-bendaoud-one-man-show

    Depuis mercredi 24 janvier, date de début du #procès de Jawad Bendaoud, le Palais de justice s’est transformé en théâtre de boulevard. Le prévenu, qui a hébergé deux des terroristes du 13-Novembre deux jours après les attaques, est accusé de « recel de malfaiteurs terroristes » et risque six ans de prison.
    Dessin de Deligne pour #Urtikan.net

    http://www.sudouest.fr/2018/01/27/les-9-moments-les-plus-surrealistes-du-proces-de-jawad-bendaoud-4149361-469

    • https://twitter.com/ChPiret/status/958333868016365569

      Bilal : « j’ai grandi dans les quartiers et ces jeunes ne peuvent pas me raconter n’importe quoi. C’est pour ça que j’ai voulu venir. Pour qu’ils me regardent dans les yeux. »

      Bilal : « #Jawad Bendaoud, j’ai l’impression que c’est mon petit-frère dont j’ai raté l’éducation. Moi j’ai perdu mon cousin aux terrasses, mon fils a failli être tué. Oui, on a pris cher ce jour-là. »

      Bilal : « je vous dis la vérité : j’ai acheté un pistolet plein de balles pour me suicider parce que j’en pouvais plus d’être dans cet état et aussi pour me défendre. »

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      ilal : « j’ai dit au gendarme de se mettre à côté de moi parce que je ne sais pas de quoi je suis capable ; J’ai plus de filtre parce que j’ai plus peur. »

      Bilal : « je le dis à toutes les personnes qui sont ici : #Jawad m’a convaincu qu’il n’était pas au courant. Je suis venu chercher une information dont je sais maintenant que j’ai la réponse. »

      Bilal : « javais besoin de savoir s’ils étaient des terroristes ou des imbéciles. #Jawad est un imbécile. »
      Dans le box, les deux prévenus se sont levés pour écouter.

      Dans le box, #Jawad qui s’est levé pour écouter Bilal : « je te jure sur ma tête, tout ce que je dis depuis le début est la stricte vérité. Les mecs ils étaient suspects mais j’ai pensé à de la voyoucratie. Je te remercie d’avoir été correct. »

      Mohamed Soumah : « Bilal, sur la tombe de ma mère, comment t’as parlé, franchement ça m’a touché. J’ai fait l’imbécile, Bilal Je suis pas un assassin. J’ai une famille comme toi. J’ai mal analysé la situation. »

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      Mohamed Soumah : « je suis vraiment désolé de ce qui t’es arrivé, Bilal, et à toutes les familles. Je dis pas ça pour prendre une peine plus basse, je vais la prendre la peine. »

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      Youssef Aït Boulahcen à Bilal, qui témoigne en ce moment :’t’as toute ma compassion, mon amour. On ne choisit pas sa famille. On ne choisit pas l’utérus duquel on est sorti."

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      Bilal énumère ses blessures « à la hanche, à l’épaule, à l’oreille » : « ma santé se dégrade de jour en jour. J’ai envie de me remettre debout et le seul moyen de me remettre debout c’est d’être là »

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      Bilal : « la décision que vous prendrez, elle peut être douloureuse pour nous. Moi, je ’y attends. On ne peut pas retenir des personnes pour rien. »

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      Bilal : « je compte sur vous, j’ai confiance en vous. Je vous demande de nous protéger parce que des fous, il y en a partout. »
      Deux prévenus applaudissent.

  • Quelques jours avant les attentats, Hasna Ait Boulahcen cherchait du travail - L’Obs
    http://tempsreel.nouvelobs.com/attentats-terroristes-a-paris/20151120.OBS9942/quelques-jours-avant-les-attentats-hasna-ait-boulahcen-cherchai

    Inscrite à #Pôle_Emploi, la jeune femme avait été contactée par une association de réinsertion. Elle insistait pour obtenir le poste proposé.

    Elle lui avait semblé désespérée, elle voulait absolument ce #travail. La directrice d’une association de réinsertion, à Aulnay-Sous-Bois, a eu deux discussions téléphoniques avec #Hasna_Ait_Boulahcen fin octobre. C’était quelques jours avant les #attentats de Paris, et l’assaut final rue de la République à Saint-Denis, pendant lequel la jeune femme a été tuée.

    Fatou, qui ne souhaite pas donner son vrai nom, « pour ne pas nuire au travail de terrain de son association », cherchait alors un candidat à former pour un #job dans la #restauration, à partir du 3 novembre. « L’agence Pôle Emploi d’Aulnay-Sous-Bois m’avait le 29 octobre transmis plusieurs CV dont les profils correspondaient ». Parmi ces documents, celui « bien rempli » d’Hasna Ait Boulahcen, 26 ans, qui était assidue à ses rendez-vous Pôle Emploi.

    La jeune femme « présentait de nombreuses expériences dans la restauration rapide, elle avait déjà travaillé dans la région parisienne, chez KFC et à la Brioche Dorée notamment ». Quand Fatou l’a jointe le lundi 2 novembre en fin de journée, elle lui a expliqué qu’elle voulait « la faire venir pour un #entretien_d’embauche, Hasna Aït Boulahcen m’a répondu : ’Je suis à un anniversaire à Clichy. Est-ce que vous pouvez me rappeler plus tard ?’ ».

    Elle insistait pour travailler

    Du coup, Fatou a examiné les autres CV, « je suis passée à autre chose ». Mais quelques jours plus tard, Hasna a insisté :

    Au téléphone, elle semblait déterminée, elle voulait cet #emploi. Elle m’a demandé très poliment pourquoi je n’avais pas donné suite, en répétant que c’était important pour elle, elle avait vraiment besoin décrocher cette #formation pour travailler". 

    La jeune femme proche du djihadiste belge Abdelhamid Abaaoud, commanditaire présumé des attentats de Paris, a même ajouté : "En plus, c’est juste à côté de chez ma mère", laquelle vit rue Edgar Degas, à Aulnay-Sous-Bois. En réalité, l’association privilégie les jeunes en rupture professionnelle : "Pour nous, elle n’était pas prioritaire parmi les #candidats en demande de réinsertion".

    Après ce deuxième contact, Fatou a jeté le CV, et oublié Hasna. Jusqu’au mercredi 18 novembre, où elle a vu partout à la télé s’afficher le nom d’Hasna Ait Boulahcen collé à celui des terroristes, auteurs des attentats du 13 novembre. Fatou en pleure : 

    Elle n’avait apparemment pas du tout le profil de quelqu’un qui veut mourir. Je me sens coupable, je n’arrête pas de me dire que si je l’avais recrutée, son destin aurait peut-être été différent." 

    Elle en était donc, comme tant d’autres, à briguer une formation dans un domaine dont elle avait fait l’#expérience, ces services à la personnes de la restauration. Sa trajectoire (maltraitance, famille d’accueil) a été documentée par les média au moyen de divers témoignages. Par exemple
    http://www.lemonde.fr/attaques-a-paris/article/2015/11/21/hasna-ait-boulahcen-entre-vodka-et-niqab_4814800_4809495.html
    La panne de « l’#intégration » est patente. La fascination/haine pour l’intégration et la réussite (celle des terrasses, de l’#individualisme cool) est ce qui parait le plus décisif dans l’adhésion à cette communauté imaginaire. La même buveuse de vodka (...) avait, nous dit-on, envisagé d’intégrer l’armée française. #mektoub

    • Assaut de Saint-Denis : la famille d’Hasna Aït Boulahcen porte plainte contre X, Le Monde, Police.
      http://www.lemonde.fr/attaques-a-paris/article/2016/01/20/la-famille-d-hasna-ait-boulahcen-porte-plainte-contre-x_4850465_4809495.html

      La famille d’Hasna Aït Boulahcen, cousine du djihadiste Abdelhamid Abaaoud, morte lors de l’assaut du RAID à Saint-Denis le 18 novembre 2015, entend prouver son statut de « victime de terrorisme ». L’avocat de la famille, Me Fabien Ndoumou, a porté plainte contre X le 13 janvier avec constitution de partie civile auprès du juge anti-terroriste Christophe Tessier.
      Selon M. Ndoumou, interrogé par FranceTV info, « Hasna Aït Boulahcen est morte à la suite d’un attentat terroriste, comme les autres victimes du Bataclan. Elle n’est ni une terroriste ni une complice. Elle a donc le statut de victime. Elle n’a jamais joué un rôle actif dans cette affaire. Elle n’a jamais eu de contact avec la Syrie. »
      Aide matérielle
      L’enquête sur les attentats du 13 novembre, qui ont fait 130 morts dans la région parisienne, a montré l’implication d’Hasna Aït Boulahcen. Les policiers ont pu établir avec certitude que la jeune femme, qui affichait sur sa page Facebook son soutien à l’Etat islamique, savait que son cousin, Abdelhamid Abaaoud, était l’auteur des attentats du 13, et qu’il en préparait d’autres visant un centre commercial de la Défense et dans un commissariat.
      Lire aussi : Hasna Aït Boulahcen, entre vodka et niqab
      A plusieurs reprises, Hasna Aït Boulahcen a également fourni une aide matérielle au djihadiste de l’Etat islamique. Elle a notamment reçu une somme d’argent pour lui acheter des vêtements dans sa cavale. C’est également elle qui lui a trouvé un logement à Saint-Denis, par l’intermédiaire du logeur Jawad Bendaoud, et qui est allée le chercher en voiture à Aubervilliers pour le ramener dans sa nouvelle planque, rue du Corbillon. C’est là que tous deux ont été tués dans l’assaut donné par le RAID le 18 novembre.
      Morte asphyxiée dans l’appartement de Saint-Denis
      A la suite de l’assaut de Saint-Denis, il a été établi qu’Hasna Aït Boulahcen n’avait pas été abattue par la police, mais qu’elle est morte asphyxiée, sans doute à cause de l’explosion de la ceinture du kamikaze Chakib Akrouh, un Belgo-Marocain de 25 ans, qui se trouvait avec les deux cousins dans l’appartement.
      Selon l’avocat de la famille d’Hasna Aït Boulahcen, la jeune femme était sous l’influence d’Abdelhamid Abaaoud et n’aurait jamais voulu mourir en martyre. « Il lui a dit : “Si tu ne viens pas je vais tuer les membres de ta famille et les enfants de tes amis” », explique l’avocat. Selon des sons amateurs consultés par Le Monde, Hasna Aït Boulahcen a effectivement demandé à deux reprises à pouvoir sortir du bâtiment.
      Difficile, au regard des éléments de l’enquête qui accablent la jeune femme, de dire si la plainte, qui est aussi une manière pour la famille d’avoir accès au dossier, sera recevable. Le parquet quant à lui n’a pas encore eu la confirmation que la plainte a été déposée.

    • Abdelhamid Abaaoud lui affirme aussi qu’il n’est pas entré seul sur le territoire français : « on est rentré sans documents officiels », et avec lui « il y a des Syriens, des Irakiens, des Français, des Allemands, des Anglais ». « Il me dit qu’ils sont rentrés à 90, et qu’ils sont un peu partout en Île-de-France ».

      là tu peux sortir ton aman, aman (à manne, à manne) rébétike #brrr #aïe_aïe_aïe

    • Ouais, enfin le baratin du type pour impressionner des gens qu’il oblige plus ou moins à le servir, c’est pas du très crédible. 90 cela devient pas discret, surtout avec leur manie de la com en clair et leur manque de logistique hexagonnale.
      Et puis si c’était vrai, ils auraient probablement déjà tapé à nouveau (état d’urgence ou pas).
      De plus, la nana qui a prévenu les keufs ayant pas déposé sous X (son nom est dans la procédure, donc semi publique), et n’étant pas une balance impliqué et repentie (ce qui aurait pu lui permetre d’avoir droit à une nouvelle identité), faut quelle elle aussi intérêt à grossir le trait pour obtenir une protection qui lui fait actuellement totalement défaut.
      Suite à sa sortie publique, ils disent qu’il lui ont filé de la caillasse, pour le reste...