En Italie, la prostitution et la drogue vont gonfler le PIB. L’INSEE résiste. - Jean Gadrey, Alternatives économiques
▻http://alternatives-economiques.fr/blogs/gadrey/2014/05/27/en-italie-la-prostitution-et-la-drogue-vont-gonfler-le-pib-
En Italie, la prostitution et la drogue vont gonfler le PIB. L’INSEE résiste. - Jean Gadrey, Alternatives économiques
▻http://alternatives-economiques.fr/blogs/gadrey/2014/05/27/en-italie-la-prostitution-et-la-drogue-vont-gonfler-le-pib-
Je termine par une note d’humour noir. Ainsi, le PIB devrait, selon certains, intégrer la prostitution, mais il ne doit en aucun cas tenir compte du travail domestique, des soins familiaux aux enfants ou aux personnes âgées. Je n’ose évoquer les « services sexuels » gratuits entre personnes mutuellement consentantes.
(...)
Plus sérieusement, je reste effaré ou « atterré » quand je lis que cette révision maffieuse est considérée comme « une aubaine » par le gouvernement italien, ce que commente ainsi Giuseppe Di Taranto, économiste et professeur à l’université de Rome : “Matteo Renzi aura une plus grande marge de manœuvre budgétaire.” Il ajoute : ” il est certain que ça aura un impact positif sur la croissance”, pouvant même faire de l’Italie l’un des moteurs de la croissance de la zone euro !
Grandeur et #décadence de l’empire occidental..
sur ce sujet
▻http://seenthis.net/messages/263585
►http://seenthis.net/messages/263310
Devraient intégrer la #corruption dans le #PIB... on serait riches à crever et on comprendrait enfin où disparait notre argent !
La Belgique intègre drogue et prostitution au calcul de son PIB
►http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2014/06/04/doper-leconomie-la-belgique-integre-drogue-et-prostitution-au-calcul-de-son-pib/#xtor=RSS-3208
Après l’Italie et le Royaume-Uni, c’est maintenant au tour de la Belgique de prendre en compte les chiffres du trafic de drogues et de la prostitution dans le calcul de ses indicateurs économiques, notamment de son produit intérieur brut (PIB), rapporte le site belge 7sur7.be.
Un premier pas vers la prise de conscience qui mène à la légalisation.
Ces marchés sont lucratifs parce qu’ils sont illégaux...
Jean Gadrey : « S’affranchir du mythe de la croissance et reprendre la main »
▻http://www.bastamag.net/Jean-Gadrey-S-affranchir-du-mythe
Les politiques actuelles ne marchent plus. Il faut en finir avec cette idée que sans croissance rien n’est possible, affirme l’économiste Jean Gadrey, membre du comité de soutien du parti Nouvelle Donne. Nul besoin d’attendre une hypothétique croissance pour partager le travail, réduire la pauvreté et la précarité, ou taxer les transactions financières. Il est temps d’en finir avec cette idée du candidat François Hollande en 2012, reprise sans cesse par le Président, selon laquelle « sans croissance, il (...)
/ #Redistribution_des_richesses, #Les_enjeux_de_l'élection_européenne
Jean Gadrey : « S’affranchir du mythe de la croissance et reprendre la main »
▻http://www.bastamag.net/S-affranchir-du-mythe-de-la
Les politiques actuelles ne marchent plus. Il faut en finir avec cette idée que sans croissance rien n’est possible, affirme l’économiste Jean Gadrey, membre du comité de soutien du parti Nouvelle Donne. Nul besoin d’attendre une hypothétique croissance pour partager le travail, réduire la pauvreté et la précarité, ou taxer les transactions financières. Il est temps d’en finir avec cette idée du candidat François Hollande en 2012, reprise sans cesse par le Président, selon laquelle « sans croissance, il (...)
/ #Redistribution_des_richesses, #Les_enjeux_de_l'élection_européenne
La croissance d’abord ? « C’est la plus forte des croyances économiques. » (2)
▻http://www.fakirpresse.info/La-croissance-d-abord-C-est-la.html
La croissance, l’économiste Jean Gadrey, hier « productiviste », ne l’attend plus. Il lui a dit « adieu », même. Et d’après lui, c’est tant mieux. « Là, tous les travaux, les bulldozers, c’est pour le grand stade du grand foot lillois. » Jean Gadrey nous accueille à la sortie du métro Cité (...) Source : Fakir
Jean GADREY » Blog Archive » Faut-il diviser nos émissions de gaz à effet de serre par 4 ou… par 20 ?
▻http://alternatives-economiques.fr/blogs/gadrey/2014/01/29/faut-il-diviser-nos-emissions-de-gaz-a-effet-de-serre-par-4-ou%e2%80%a6-par-20/#more-649
Il s’agit d’un billet de profane, comme beaucoup d’autres sur mon blog… Par quel « facteur » faut-il diviser les émissions françaises pour être « dans les clous » d’une lutte efficace contre le réchauffement/dérèglement climatique ?
Euh ... billet de profane, je veux bien ... Il n’empêche que le dernier graphique me paraît bien obscur. Si quelqu’un ayant quelque compétence en économie pouvait éclairer notre lanterne ...
Jean Gadrey poursuit sur sa lancée en portant son regard (de profane) sur le scénario de #négaWatt, association d’experts, de praticiens des questions énergétiques et de citoyens non experts :
▻http://alternatives-economiques.fr/blogs/gadrey/2014/02/03/le-scenario-negawatt-14-les-grandes-lignes
Le site de l’association : ►http://www.negawatt.org
Celui-ci ?
Sur cette figure on peut voir au niveau global la difference entre les emissions dues a la production et celles dues a la consommation.
Voir aussi ▻http://seenthis.net/messages/219209
Les biens communs : une notion au service des projets de l’ESS ? (v @CCESETTI )
▻http://alternatives-economiques.fr/blogs/gadrey/2013/11/24/les-biens-communs-une-notion-au-service-des-projets-de-l%E2
Raffa
Les biens communs : une notion au service des projets de l’ESS ? (v @CCESETTI ) - ▻http://alternatives-economiques.fr/blogs...
12 minutes ago
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chouette caractérisation des #biens_communs par Jean Gadrey, qui me rappelle un peu (notamment le point 5) la conclusion de ce dont je parlais ici ►http://seenthis.net/messages/190256
1) Les biens communs désignent des qualités (j’insiste : on est dans une socio-économie de la qualité) de ressources ou patrimoines collectifs jugés fondamentaux, aujourd’hui et pour le futur (biens communs naturels, cultures populaires, connaissances…) et, par extension, des qualités sociétales et des droits universels car ce sont également des ressources collectives dont la qualité doit être gérée en commun (l’égalité des femmes et des hommes dans de nombreux domaines, la sécurité professionnelle des travailleurs, la santé publique…).
2) La qualification d’un enjeu comme bien commun n’a rien de naturel. Les biens communs sont des construits sociaux. Ils doivent être institués. Et c’est un combat, qui met en cause des régimes de propriété, d’appropriation et de responsabilité.
Les biens communs envisageables sont certes très hétérogènes et très nombreux à première vue. Mais leur mobilisation devient plus circonscrite et plus gérable dans des projets précis. Si par exemple on se pose la question, sur un territoire, de la conversion écologique et sociale de l’agriculture, ou de celle des logements, alors les acteurs concernés pourront aller plus vite à l’essentiel et identifier, après débat, un nombre limité de biens communs à préserver, instituer et gérer. Il en ira de même pour un projet associatif (partie II).
3) L’appellation de biens communs contient à la fois l’exigence d’intérêt commun, d’accessibilité pour tous, et l’idée que la gestion des biens communs est « commune », qu’elle passe par la coopération d’acteurs multiples. L’adjectif « public » tend à renvoyer à « pouvoirs publics ». L’adjectif « commun » renvoie à un pouvoir mis en commun. Voir l’annexe de la version longue de ce billet.
4) Les biens communs ne s’opposent pas aux biens privés. L’objectif par exemple d’une transition écologique et sociale bien menée devrait être non seulement de prendre soin de biens communs en tant que tels, comme la qualité de l’eau, de l’air, de la biodiversité ou de la protection sociale, mais surtout d’enrichir la production des biens privés en biens communs écologiques et sociaux via notamment des normes plus exigeantes (haute qualité sociale et environnementale).
Il s’agit même probablement de ce qui importe le plus pour l’emploi conçu comme un droit, autre bien commun. Car enrichir toutes les productions en biens communs, c’est-à-dire produire « plus propre, plus vert et plus social », exige en général plus de travail à quantités identiques que de prolonger les tendances productivistes actuelles, destructrices justement de biens communs.
5) Avec les biens communs comme qualités d’ordre collectif, on n’est plus dans une économie traditionnelle de « production », mais dans une économie du « prendre soin », y compris comme condition de la production de biens privés.
– PRENDRE SOIN DES PERSONNES et du travail ;
– PRENDRE SOIN DU LIEN SOCIAL et de droits universels ;
– PRENDRE SOIN DES CHOSES et des objets ;
– PRENDRE SOIN DE LA NATURE ;
– PRENDRE SOIN DE LA DÉMOCRATIE. C’est peut-être le premier des biens communs, ou le plus transversal.
Dub Incorporation est un groupe de reggae français qui se signale par sa notoriété relativement importante dans le public — qui se constate dans les festivals par exemple — et leur médiatisation quasi nulle. Je découvre un documentaire diffusé l’an dernier, Rude Boy Story , qui met en avance le fonctionnement au quotidien de Dub Inc, indépendant des majors et oublié des médias.
À l’époque de sa sortie, Le Monde n’y avait rien appris, et se contentait de justifier le silence des ses confrères :
▻http://www.lemonde.fr/culture/article/2012/12/11/rude-boy-story-un-documentaire-sans-relief-sur-un-groupe-de-reggae-de-saint-
L’absence de couverture médiatique s’explique largement par la nature de la musique du groupe, certes sympathique et festive, mais qui n’apporte rien de nouveau dans le domaine du reggae.
De son côté, Jean Gadrey relevait plusieurs points intéressants :
▻http://alternatives-economiques.fr/blogs/gadrey/2012/09/11/propos-altermondialistes-sur-%C2%AB-rude-boy-story-%C2%BB-d
Ou comment on peut se faire connaître et reconnaître sans se coucher devant les multinationales des musiques actuelles et les « majors » de la musique.
[...]
– Le choix de la démocratie interne totale (pas de leader, décisions collégiales sur tout) et de l’égalité totale des rémunérations des membres.
– Le refus de l’embrigadement dans la société du marketing et le choix de l’indépendance et de l’autonomie des créateurs. Avec comme conséquences ce qui suit.
– Le choix de la polyvalence presque intégrale, condition de l’indépendance par l’autoproduction. Du coup, ils se sont mis eux-mêmes à créer leur label, à gérer leurs problèmes pratiques, de gros sous, juridiques, et bien entendu musicaux, le choix de leurs concerts et déplacements, etc. Avec juste un « tourneur », lui aussi indépendant des majors, pour faciliter les tournées. Ils me font penser à ces agriculteurs qui, eux aussi, veillent à tout sur leurs terres, font les marchés, et refusent de se plier aux lois des « majors » de l’agro-alimentaire et de la grande distribution. Quant au réalisateur, Kamir Meridja, lui aussi Stéphanois, il a adopté la même démarche, assurant lui-même, en collaboration avec le groupe, la réalisation, le tournage et le montage.
[...]
Qui aurait parié il y a quelques années sur leur succès et leur inscription dans la durée compte tenu de leur « modèle » alternatif ? Qui aurait parié sur les 310 000 spectateurs en deux ans pour leur tournée « Hors contrôle » (titre de leur album de 2010) ? Mais qui aurait parié sur les 250 000 exemplaires vendus du livre de Serge Halimi « Les nouveaux chiens de garde », sans aucun recours aux médias de masse ? Sur les plus de 200 000 entrées du film du même titre de Gilles Balbastre et ses amis, sans recours non plus à ces médias, peu enclins à inviter ceux qui dénoncent leur collusion avec les milieux d’affaires ? Qui aurait parié sur le succès d’initiatives « indépendantes » (du système dominant) comme celles des AMAP ou de la finance solidaire ?
[...]
À noter qu’un autre article du Monde en début d’année se montre moins hermétique à Dub Inc et Rude Boy Story : ▻http://www.lemonde.fr/culture/article/2013/01/11/reggae-silence-radio-succes-public_1815239_3246.html
Plus d’infos :
– le site officiel de Dub Inc : ▻http://www.dub-inc.com
– le site officiel de Rude Boy Story : ▻http://www.rudeboystory.com
Le scientiste Jeremy Rifkin et la TRI (Troisième révolution Industrielle) : fausse route ou comment séduire l’oligarchie en alliant subtilement technophilie, industrialisme et #greenwashing (un article de Jean Gadrey).
Non, Jeremy Rifkin n’est pas le sauveur de la planète - Reporterre
▻http://www.reporterre.net/spip.php?article4350
La "troisième révolution industrielle" de Jeremy Rifkin est bien séduisante. Mais son projet est centré sur la seule technologie et évacue les questions d’inégalités et de pouvoir ... /...
Cet auteur prolifique a beaucoup d’atouts. Il a un exceptionnel talent de conteur, de « storytelling » à très large spectre, et d’ailleurs il le revendique au nom du fait que nous avons absolument besoin de « grands récits ». Il a raison, sous réserve qu’il ne s’agisse pas de contes de fées .../...
POURQUOI LE GOUROU DU GOTHA ? UNE PREMIÈRE CONTRADICTION
Il me faut justifier le titre de ces billets. Ce n’est pas difficile. Car en fait de grand récit, ce livre multiplie surtout de petits récits mettant en scène de façon avantageuse « l’homme qui parle à l’oreille des grands de ce monde », grands politiques et grands patrons. Rifkin n’a pas toujours été comme ça. Il s’adressait d’abord, dans le passé, à des lecteurs citoyens ou militants ...
Discussion:Centre lillois d’études et de recherches sociologiques et économiques/Suppression - Wikipédia
▻http://fr.wikipedia.org/wiki/Discussion:Centre_lillois_d'études_et_de_recherches_sociologiques_et_économiques/Suppression
Une série de demandes concernant des centres de recherche de keynésiens, socio-économistes, régulationnistes.
#wikipédia #censure #Page_à_Supprimer
« Là-bas si j’y suis » : juin 2012
►http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2012-06-14-La-bas-si-j-y-suis
Lundi 11 juin, dans « Là-bas si j’y suis », à 15 heures, sur France Inter, Daniel Mermet s’entretenait avec l’équipe du Monde diplomatique autour du numéro de juin. Frédéric Lemaire explique comment le Collectif pour un audit citoyen de la dette française — sur lequel Jean Gadrey a enquêté veut (...) / #Capitalisme, #Dette, Santé, #Sport, #Technologie - La valise diplomatique
Des biens publics aux biens communs (Jean Gadrey)
►http://alternatives-economiques.fr/blogs/gadrey/2012/04/24/des-biens-publics-aux-biens-communs
Les économistes ont en effet une définition des biens publics, mais ils n’ont pas de conception claire des biens communs, une notion qui gagne en influence dans le monde, notamment du côté des réseaux de la société civile, mais pas uniquement. Il est d’ailleurs sain que les économistes ne contribuent à cette élaboration que pour une part modeste, car elle fait intervenir bien d’autres savoirs, spécialisés ou non, des savoirs à… mettre en commun. (...) Source : Jean Gadrey
Politique familiale : Pour l’égalité des chances de tous les enfants | Denis Clerc (Jean Gadrey)
►http://alternatives-economiques.fr/blogs/gadrey/2012/02/03/denis-clerc-repond-a-henri-sterdyniak
le quotient familial est un bien mauvais instrument pour instaurer une équité horizontale. Il est d’abord très mal calibré. Un couple avec trois enfants bénéficie d’un quotient de 4, alors que, d’après les enquêtes de consommation, cette famille, pour bénéficier du même niveau de vie qu’un(e) célibataire, n’est amenée à dépenser que 2,4 à 3 fois plus que ce(tte) dernier(e). Affaire de convention, dira-t-on. Pas du tout : compte tenu de la progressivité de l’impôt sur le revenu, diviser les revenus imposables du premier ménage par 4 ou par 2,4 donnera un revenu par part bien différent, donc un impôt final bien moindre dans le premier cas que dans le second. (...) Source : Jean Gadrey
Chiffres de la pauvreté : la campagne présidentielle commence par une arnaque grossière (Jean Gadrey)
►http://www.alternatives-economiques.fr/blogs/gadrey/2011/10/19/chiffres-de-la-pauvrete-la-campagne-presidentielle-commence
« Libération » a aujourd’hui rendu publiques les principales conclusions d’un rapport du gouvernement sur l’évolution de la pauvreté de 2006 à 2009. Un entretien avec Roselyne Bachelot accompagne l’article. Le rapport lui-même n’est pas disponible à ma connaissance. Mais on en connaît assez pour, au choix, rire franchement ou s’indigner. Les deux pour ma part. Le principal résultat de ces chiffres truqués est une nette réduction du taux de pauvreté et du nombre de pauvres de 2006 (ou 2007 selon les cas) à 2009 : le taux de pauvreté « gouvernemental » passe de 13,1 % en 2006 à 11,8 % en 2009, et le nombre de pauvres de 7,5 millions en 2007 à 7,1 millions en 2009. Je n’en sais pas plus pour l’instant. (...) Source : Jean Gadrey
À partir de quel niveau de revenu est-on riche ? (Jean Gadrey)
►http://alternatives-economiques.fr/blogs/gadrey/2011/10/07/a-partir-de-quel-niveau-de-revenu-est-on-riche
J’ai parlé ces derniers temps de seuils et de taux de pauvreté des revenus, passons aux seuils de richesse ! À partir de quel niveau de revenus mensuels (tout compris) est-on riche en France aujourd’hui ? Manifestement, cette question autrefois peu évoquée devient d’actualité, avec une floraison de sondages récents, dont certains sont plus que douteux. (...) Source : Jean Gadrey
Préserver la nature en lui donnant un prix ? (Jean Gadrey)
►http://alternatives-economiques.fr/blogs/gadrey/2011/09/22/preserver-la-nature-en-lui-donnant-un-prix
Parce que les pollutions et dommages à l’environnement ne sont pas des quasi-marchandises mais des « délits » ou des « dégradations de biens publics » relevant de la morale et de la politique, parce que les services environnementaux sont des dons de la nature et ont bien d’autres fonctions écosystémiques que de nous fournir certaines ressources ou « aménités », toutes les évaluation monétaires sont, dans le meilleur des cas, réductrices et fragiles, et, dans le pire des cas, des armes de destruction des valeurs non économiques les plus importantes. Elles ont souvent un autre défaut : elles risquent d’induire des politiques « pollueur/payeur » socialement injustes. (...) Source : Jean Gadrey
Faut-il toujours plus de croissance ? (Regards.fr)
►http://www.regards.fr/economie/faut-il-toujours-plus-de
S’appuyant sur la crise financière et celle de la dette actuelles, le chercheur Philippe Askenazy et le professeur Jean Gadrey démystifient l’idée que croissance égale bonne santé économique d’un pays. Ils nous expliquent en quoi elle est un danger écologique et économique et proposent des alternatives possibles . (...) Source : Regards.fr
L’espérance de vie peut-elle stagner en France à l’avenir ? (Jean Gadrey)
►http://alternatives-economiques.fr/blogs/gadrey/2011/04/27/l%E2%80%99esperance-de-vie-peut-elle-stagner-en-france-a-l%
Je n’ai pas la réponse, mais je crois – depuis peu - que cette éventualité ne peut plus être écartée. Et cela non pas pour les siècles à venir, mais pour les prochaines décennies. Notre croyance en la croissance économique infinie a toujours été liée à la croyance en une autre croissance éternelle : celle de l’espérance de vie à la naissance (EV). Une progression 1) résultant de progrès techniques, sanitaires et sociaux qui repousseraient sans cesse les frontières de la mort, et 2) qui serait hautement désirable.
Cette croyance n’est pas étrangère à la conception de l’homme « maître et possesseur de la nature », celle qui nous a menés tout droit à la crise écologique. (...)
Je pense qu’elle va reculer, pour les raisons invoquées dans l’article : détérioration sanitaire, environnementale et surtout sociale. La retraite, c’est à dire la possibilité de ne pas se tuer au travail avait beaucoup contribué à augmenter l’espérance de vie, de même que l’éducation, qui apprend à mieux manger, mieux se soigner, la sécu qui permet la prévention, c’est-à-dire de se soigner avant que ça ne devienne trop grave. Tout cela est remis en cause.
Reporterre.net - L’écologie, c’est l’emploi
►http://reporterre.net/spip.php?article1360
Dans le numéro marquant le trentième anniversaire d’Alternatives économiques, le deuxième magazine économique français, son fondateur, Denis Clerc, fait part d’un regret : « Il y a un point sur lequel je m’interroge : l’ambiguïté entretenue sur la question de la croissance depuis le début du journal » (1). Certes attentif aux questions d’environnement, Alternatives économiques juge pourtant trop souvent le bien-fondé d’une mesure ou d’une donnée à son effet sur la croissance du produit intérieur brut (PIB). « Il nous faut cesser d’être chauves-souris, mammifères à certains moments, mais animaux volants quand ça nous arrange. Le dernier livre de Jean Gadrey m’a convaincu qu’il faudra finir par trancher. On ne peut plus être favorable à la croissance à court terme et réservé ou critique dans le long terme. »