person:jean nouvel

  • Casbah d’Alger : lettre ouverte à Jean Nouvel | L’Humanité
    https://www.humanite.fr/casbah-dalger-lettre-ouverte-jean-nouvel-665443

    Cher Jean Nouvel,

    Le 6 mars 1999, il y a bientôt vingt ans, vous titriez “Boulogne assassine Billancourt” dans les colonnes du Monde ; un texte courageux s’indignant avec force de la destruction programmée (et désormais réalisée) du patrimoine historique ouvrier que représentait “le paquebot” de l’Île Seguin dans la proche banlieue de Paris.

    Nous débutons cette lettre ouverte en mentionnant ce texte car c’est à la personne qui a écrit celui-ci que nous souhaitons nous adresser. Ce lundi 17 décembre, nous sommes beaucoup à avoir été choqué·e·s en apprenant qu’une convention tripartite avait été signée entre la Wilaya d’Alger, la région Île-de-France et vos ateliers afin de, nous dit-on, “revitaliser” la Casbah d’Alger — étymologiquement, “revitaliser” implique redonner de la vie, ce qui nous permet de nous demander si la vie, pourtant vibrante, qui caractérise aujourd’hui les rues sinueuses de ce quartier n’est pas digne d’être considérée comme telle.

    La Casbah d’Alger, pour nous, bien avant d’appartenir à l’humanité — celle dont on nous dit qu’elle possède un patrimoine mondial — appartient d’abord à ses habitant.e.s, qu’iels possèdent un titre de propriété ou non, ensuite aux Algérien·ne·s dont la lutte révolutionnaire contre le colonialisme français a régulièrement pris appui sur sa capitale et en particulier, sa Casbah, et enfin aux militant·e·s anti-coloniaux·ales de l’Afrique, du Sud Global, mais aussi du Nord, tant la Casbah par son urbanisme et son architecture incarne un symbole puissant des luttes de ceux et celles qui ne peuvent mettre à profit que leur passion et leur environnement face aux forces asymétriques que leur opposent les armées et polices coloniales.

    La Casbah, les français l’ont déjà partiellement détruite trois fois. Suivant l’invasion de la Régence d’Alger en 1830, les officiers coloniaux avaient déjà bien compris le danger potentiel de son urbanisme insurrectionnel ; ils ont ainsi ordonné la destruction de toute la partie basse de la ville, privant ainsi la Casbah de son accès à la mer. Plus tard, les autorités coloniales y construiront des immeubles haussmanniens, reprenant les tactiques urbanistes contre-insurrectionnelles déjà appliquées à Paris et Marseille. A la fin des années 1930, lorsque les autorités coloniales ont fait “la guerre aux taudis” et ont ainsi détruit le quartier de la Marine. Entre 1956 et 1957, c’est toujours au sein de la Casbah que la fameuse “bataille d’Alger” trouve son paroxysme. Dans la nuit du 10 août 1956, des terroristes français y placent une bombe rue de Thèbes qui détruit plusieurs immeubles et tue 80 habitant·e·s. Le 8 octobre 1957, ce sont les parachutistes français qui, après avoir étouffé ce quartier de la ville pendant un an, dynamitent la maison où se sont réfugié·e·s les dernier·e·s survivant·e·s du FLN à Alger : Hassiba Ben Bouali, Mahmoud Bouhamidi, Ali Ammar dit Ali la Pointe et Petit Omar. Comme vous l’avez peut-être vue durant votre courte visite, cette maison a été laissée telle quelle ces six dernières décennies afin d’en faire un mémorial, un mémorial sans architecte.

    Toute modification de la Casbah qui ne viendrait pas directement de ses habitant·e·s doit ainsi faire preuve d’une connaissance et d’un respect sans faille de son passé et de son présent, bien au delà des instructions que la Wilaya d’Alger puisse elle-même fournir ou comprendre. Des projets qui n’auraient pas à coeur de servir en premier lieu ses habitant·e·s ainsi que le legs historique, politique et culturel de cette ville dans la ville, et qui leur préféreraient des ambitions touristiques ou financières ne sont pas dignes de ce lieu de vie et d’histoire. L’annonce de projets culturels notamment, alors que de nombreuses habitations ne sont pas étanches et que l’évacuation d’eau du quartier constitue aujourd’hui l’un des problèmes majeurs du quartier, nous semble par exemple particulièrement problématique et là encore, déconnectée des préoccupations quotidiennes des habitant·e·s. De même, le déblocage d’un budget stupéfiant pour financer cette étude ne peut que contraster avec le peu de moyens criant que le tissu associatif de la Casbah affronte au jour le jour dans ses initiatives.

    #algérie #jean_nouvel #architecture

  • CASBAH D’ALGER : DES PERSONNALITÉS DE PLUSIEURS PAYS CONTESTENT LA DÉSIGNATION DE JEAN NOUVEL – Salimsellami’s Blog
    https://salimsellami.wordpress.com/2018/12/21/casbah-dalger-des-personnalites-de-plusieurs-pays-contestent
    https://encrypted-tbn0.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcQNH7YPrV1ociwJUzChmTAPwgjrul6HcvyvWnLToTo

    La désignation de l’architecte français Jean Nouvel pour restaurer la Casbah d’Alger suscite une vive polémique. Plus de 400 personnalités algériennes, françaises, américaines, canadiennes, européennes et arabes ont envoyé une lettre l’invitant à se retirer du projet.

    « Ce lundi 17 décembre, nous sommes beaucoup à avoir été choqués en apprenant qu’une convention tripartite avait été signée entre la Wilaya d’Alger, la région Île-de-France et vos ateliers afin de, nous dit-on, « revitaliser » la Casbah d’Alger, étymologiquement, « revitaliser » implique redonner de la vie, ce qui nous permet de nous demander si la vie, pourtant vibrante, qui caractérise aujourd’hui les rues sinueuses de ce quartier n’est pas digne d’être considérée comme telle », ont-elles écrit dans la lettre rendue publique ce jeudi 20 décembre.

    « La Casbah d’Alger, pour nous, bien avant d’appartenir à l’humanité -celle dont on nous dit qu’elle possède un patrimoine mondial- appartient d’abord à ses habitants, qu’ils possèdent un titre de propriété ou non, ensuite aux Algériens dont la lutte révolutionnaire contre le colonialisme français a régulièrement pris appui sur sa capitale et en particulier, sa Casbah, et enfin aux militants anticoloniaux de l’Afrique, du Sud Global, mais aussi du Nord, tant la Casbah par son urbanisme et son architecture incarne un symbole puissant des luttes de ceux et celles qui ne peuvent mettre à profit que leur passion et leur environnement face aux forces asymétriques que leur opposent les armées et polices coloniales », ont-elles souligné.

    LA CASBAH D’ALGER DÉTRUITE PAR LE PASSÉ
    Les personnalités signataires rappellent que les Français ont détruit trois fois la Casbah d’Alger à partir de 1830. La partie basse de la ville a été effacée pour être remplacée par une place (la Place des Martyrs actuellement). La Casbah n’a plus accès à la mer depuis.

    « Plus tard, les autorités coloniales y construiront des immeubles haussmanniens, reprenant les tactiques urbanistes contre-insurrectionnelles déjà appliquées à Paris et Marseille. À la fin des années 1930, lorsque les autorités coloniales ont fait « la guerre aux taudis » et ont ainsi détruit le quartier de la Marine. Entre 1956 et 1957, c’est toujours au sein de la Casbah que la fameuse « bataille d’Alger » trouve son paroxysme. Dans la nuit du 10 août 1956, des terroristes français y placent une bombe à rue de Thèbes qui détruit plusieurs immeubles et tue 80 habitants. Le 8 octobre 1957, ce sont les parachutistes français qui, après avoir étouffé ce quartier de la ville pendant un an, dynamitent la maison où se sont réfugiés les derniers survivants du FLN à Alger : Hassiba Ben Bouali, Zohra Drif, Ali Ammar dit Ali la Pointe, Petit Omar et Yacef Saâdi », ont rappelé les signataires de la lettre.

    Selon eux, toute modification de la Casbah « qui ne viendrait pas directement de ses habitants » doit faire preuve d’une connaissance et d’un respect sans faille de son passé et de son présent, « bien au-delà des instructions que la Wilaya d’Alger puisse elle-même fournir ou comprendre ».

    REMETTRE LE PROJET AUX ARCHITECTES ALGÉRIENS
    « Des projets qui n’auraient pas à cœur de servir en premier lieu ses habitants ainsi que le legs historique, politique et culturel de cette ville dans la ville, et qui leur préféreraient des ambitions touristiques ou financières ne sont pas dignes de ce lieu de vie et d’Histoire. L’annonce de projets culturels notamment, alors que de nombreuses habitations ne sont pas étanches et que l’évacuation d’eau du quartier constitue aujourd’hui l’un des problèmes majeurs du quartier, nous semble par exemple particulièrement problématique et là encore, déconnectée des préoccupations quotidiennes des habitants », ont-ils observé.

    Les signataires conseillent à Jean Nouvel de ne pas accepter d’être complice « d’une quatrième vague de transformation brutale française de la Casbah ». Et, ils ont suggéré à ce que le projet de sauvegarde de la Casbah d’Alger soit remis à des architectes algériens en dénonçant « le budget stupéfiant » retenu pour financer l’étude de Jean Nouvel. La liste des signataires comprend des artistes, des architectes, des urbanistes, des chercheurs, des enseignants universitaires, des historiens, des photographes, des journalistes, des sociologues, des designers, des avocats, des étudiants et des militants anticoloniaux.

    Par : Fayçal Metaoui 20 Déc. 2018

    TSA

    http://lequotidienalgerie.org/2018/12/21/casbah-dalger-des-personnalites-de-plusieurs-pays-contestent-la-

  • #Architecture_contemporaine à #Montpellier : la nouvelle mairie, par Jean Nouvel et François Fontès

    https://fr.wikipedia.org/wiki/H%C3%B4tel_de_ville_de_Montpellier

    Le 12 novembre 2011, la mairie emménage dans un nouvel hôtel de ville, dont le coût total s’élève à 107 millions d’euros. Il est situé dans le quartier de Port Marianne, au sud de Montpellier. Le bâtiment permet le regroupement de la plupart des services municipaux sur un seul site, même si l’édifice n’accueille que 960 agents. La construction du nouveau bâtiment a entraîné la création de 650 emplois par an sur 3 ans dans les entreprises de construction.

    […]

    Parallélépipède haut de 40 mètres, il est posé sur un plan d’eau, tourné vers le Lez, dominant au nord un parvis de 120 mètres. Les architectes Jean Nouvel et François Fontès l’ont voulu ouvert et transparent, évidé verticalement par deux patios et percé horizontalement par des vides ménageant des vues traversantes sur le parc, le parvis et le Lez. Bâtiment durable et contemporain, le nouvel hôtel de ville accueille une centrale photovoltaïque de production d’électricité sur 1 400 m2, l’une des plus importantes en France. Les panneaux photovoltaïques sont implantés sur le toit de l’édifice, mais aussi intégrés aux brise-soleil qui protègent les façades. la structure en acier est habillée de façades aluminium et verre, révélant un dégradé de bleu. Chacune d’elle est traitée de manière spécifique par des brise-soleil. Ce nouveau bâtiment permet un regroupement fonctionnel des services municipaux de la ville de Montpellier.

  • J’ai pas encore commencé à documenter l’#architecture_contemporaine à #Montpellier, faudrait.

    Je viens de découvrir que le bâtiment du RBC Design Center (un magasin qui distribue du mobilier ultra-chic et du magnifique fauteuil d’architecte à watmille euros, et organise des expositions pas inintéressantes), c’est du Jean Nouvel.
    http://www.jeannouvel.com/projets/rbc-design-center

    (Je sens le frisson admiratif parcourir Seenthis, là, hein. Non ?)

  • Checkpoint Charlie,qui va là ? - Libération
    http://www.liberation.fr/cahier-special/2004/07/27/checkpoint-charliequi-va-la_487601


    Wat die andern so über uns erzählen. Diesmal: Frankreusch. Scheckpoingscharlie.

    A Berlin, l’ancien poste frontière entre l’Est et l’Ouest est toujours un no man’s land.
    Checkpoint Charlie,qui va là ?
    Après 18 heures, c’est le désert. Les Berlinois ont fui les bureaux modernes de la Friedrichstrasse qui fut, avant-guerre, l’une des rues les plus vivantes de la capitale prussienne. Avant de tomber à Berlin-Est. Depuis la chute du Mur, la rue est à nouveau très fréquentée. Les Galeries Lafayette construites par l’architecte Jean Nouvel, « le quartier 207 » de la haute couture et le showroom de Volkswagen attirent du monde. Mais plus on s’éloigne de Unter den Linden (les Champs-Elysées berlinois), plus les trottoirs se vident. Juste avant le croisement avec la Kochstrasse, deux terrains vagues sont envahis par des étals où l’on trouve des petits bouts de Mur, des casquettes de militaire russe, des Trabant (voitures est-allemandes) en plastique ou des matriochkas. Encore cinq mètres et « on passe à l’ouest ». Sur le sol, l’ancien emplacement du Mur est marqué par une rangée de pavés. Une baraque en bois blanche est posée au milieu d’un terre-plein. Deux énormes photos de soldats, un Russe et un Américain (une installation signée Frank Thiel), signalent aux passants que c’est bien là : Checkpoint Charlie, le plus célèbre de tous les points de passage entre Berlin-Ouest et Berlin-Est.

    Alphabet. Après la capitulation de l’Allemagne, Berlin avait été divisée en quatre zones d’occupation. A l’est, les Russes, et à l’ouest les forces alliées (France, Grande-Bretagne et Etats-Unis). Dès 1952, le régime communiste est-allemand commença à échafauder l’« opération muraille de Chine ». Le soulèvement ouvrier du 17 juin 1953 avait convaincu les dirigeants de l’ex-RDA de la nécessité de soustraire ses concitoyens aux mauvaises influences capitalistes. Le 13 août 1961, à minuit, la construction du mur de Berlin démarra. Séparée du nord au sud par ce « rideau de fer » de quatre mètres de haut, les deux parties de la ville étaient accessibles en sept postes frontières. Selon l’alphabet britannique, le troisième check point devait s’appeler Charlie (pour C), après Alpha (pour A) et Bravo (pour B). Situé dans la zone américaine, à la frontière des quartiers de Kreuzberg (Ouest) et Mitte (Est), Checkpoint Charlie est rapidement devenu le symbole de la confrontation entre les deux superpuissances.

    Le 17 août 1962, il fut le théâtre d’une tragédie qui a glacé toute une génération. Peter Fechter, un maçon de 18 ans, qui tentait de s’enfuir, a été laissé à l’agonie pendant des heures après avoir été criblé de vingt et une balles par les gardes-frontières de l’Est. Un an plus tôt, « certains pensaient vraiment qu’il y avait un danger de Troisième Guerre mondiale », racontent Werner Sikorski et Rainer Laabs, auteurs d’un livre sur l’histoire de Checkpoint Charlie (1). Le 22 octobre 1961, le ministre plénipotentiaire américain, Allan Lightner, s’apprêtait à traverser en voiture Checkpoint Charlie avec son épouse pour se rendre à l’opéra à Berlin-Est, quand un soldat de la NVA (Nationale Volksarmee) lui réclama ses papiers. Ce qui était totalement contraire aux règles en vigueur. Seuls les diplomates et les soldats alliés étaient autorisés à traverser librement Checkpoint Charlie. Les Allemands devaient choisir un autre poste frontière. Redoutant une modification des contrôles d’accès aux autoroutes reliant l’Allemagne de l’Ouest à Berlin, le gouvernement américain autorisa le général Clay à déployer des chars de protection. Une heure plus tard, les Soviétiques expédiaient trente chars T 54. Le 28 octobre, après quatre jours d’angoisse, la raison l’emporta. Checkpoint Charlie était entré dans l’histoire.

    1 008 morts. En 1963, on y vit s’y promener tour à tour le chef du Parti communiste soviétique Nikita Khrouchtchev (le 17 janvier) et le président américain John Kennedy (26 juin). Le poste frontière était désormais une station pour les visites officielles. Au même titre que la porte de Brandebourg.

    « ACHTUNG ! You are leaving the american sector » (Attention ! Vous quittez le secteur américain), indique encore un panneau d’époque. « Quand j’entends parler d’÷stalgie (nostalgie de l’Est), cela me révulse, s’exaspère Alexandra Hildebrandt, directrice du Musée du Mur baptisé Maison Checkpoint Charlie. 1 008 personnes sont mortes en tentant de s’évader d’Allemagne de l’Est. 270 000 personnes ont été emprisonnées pour des motifs politiques. La RDA était une dictature. Il ne faudrait pas l’oublier ! » Anticommuniste viscéral, Rainer Hildebrandt, son époux, mort l’été dernier, a ouvert ses premières salles d’exposition en 1963. Au fil du temps, il a pris possession de tous les bâtiments de la Friedrichstrasse, du numéro 43 au numéro 45. Son obsession : être le plus près possible du Mur.

    Pour pouvoir mieux observer le poste frontière, Rainer Hildebrandt avait même fini par prendre un appartement au-dessus du café Adler, le vieux café situé juste au coin de Checkpoint Charlie. « Souvent les photographes venaient dans le musée ou chez nous pour prendre des photos, raconte Alexandra. Après la guerre, tout n’était que ruines à Berlin, et l’un de leurs collègues avait eu un accident mortel en voulant prendre des clichés depuis un immeuble branlant. » Chaque année, 700 000 visiteurs arpentent l’exposition un brin poussiéreuse, consacrée aux diverses tentatives de fuite des Allemands de l’Est. Voiture-bélier, ballon, sac de courses... tout est là. Parfois, les réfugiés viennent raconter in vivo leurs histoires incroyables.

    « Foire ». En mai, la directrice du musée a eu un coup au coeur lorsqu’elle a vu deux personnages, déguisés en gardes-frontières de l’ex-RDA, s’installer devant la baraque de l’US Army. Se prétendant acteurs, ils proposent aux touristes de se faire photographier avec eux pour 1 euro. « Une atteinte insupportable à la mémoire des victimes du Mur », s’écrie Alexandra Hildebrandt qui rêvait de transformer cette place en « un lieu de recueillement » et non pas de « foire ». Les visiteurs, eux, sont enchantés. C’est la seule animation du quartier. Ici tout est gris, triste et moche. Comme si, le 9 novembre 1989, des milliers d’Est-Allemands n’étaient pas passés par là en hurlant de joie. Comme si Checkpoint Charlie avait gardé son côté no man’s land.

    #DDR #Geschichte #USA #Berlin #Mitte #Kreuzberg #Friedrichstraße #Kochstraße #Tourismus

  • Juste pour l’amour de l’art, petite recherche de photos dans lesquelles Pierre Soulages n’est pas habillé intégralement en noir. Pas évident…

    – Ici, grosse ambiance festive pour l’ouverture du musée de Rodez, avec un écharpe colorée :

    Confirmation ici : c’est une demi-écharpe colorée, ou une écharpe à demi colorée (point trop n’en faut) :

    – Dans son atelier, sans doute un casual friday : un pantalon blanc ou crème

    – Attention, carrément une veste blanche, là…

    Chez Getty, la veste claire totalement assumée (un mythe s’effondre) dans les années 80 :
    https://www.gettyimages.fr/detail/photo-d'actualité/portrait-of-french-artist-pierre-soulages-paris-photo-dactualité/156933166

    Veste qu’il porte encore au début des années 90 à la Biennale de Lyon :
    http://fresques.ina.fr/soulages/fiche-media/Soulag00019/pierre-soulages-a-la-premiere-biennale-d-art-contemporain-de-lyon.html

    – Dans son atelier, encore une fois très casual, avec une chemise noire qui a dû déteindre (et devenir blanche) :

  • Les Séoudiens veulent faire construire une piscine olympique. Trois entreprises de BTP viennent proposer leurs services : une chinoise, une française et une libano-séoudienne.

    Les Chinois proposent un devis à 100 millions de dollars. « Rapide, efficace, pas cher, on peut commencer à couler le béton dès aujourd’hui. »

    Les Français ont un devis à 200 millions de dollars. « Ah oui, mais on te met Jean Nouvel sur le coup. Ça va être moderne, classieux, le french-chic, ça va être le Versailles de la piscine olympique, votre truc. »

    Les Libanais arrivent, et proposent un devis à 250 millions de dollars. Le client s’étonne : « mais vous êtes encore plus chers que les Français ! ». Le type explique : « Oui mais si on fait le business ensemble, c’est 75 millions pour toi, 75 millions pour moi, et le reste on le fait faire par les Chinois. »

  • Behind Four Walls : Barcelona’s Lost Utopia

    Surrounding the borders of Barcelona’s old city, the #Eixample district is an unmistakable grid of some 900 seemingly similar city blocks master planned by Ildefon Cerda. Characterized by its unique 45 degree cut corners and home to Antoni Gaudi’s Sagrada Familia, Casa Mila and Casa Battlo, the area stretches from Mies Van der Rohe’s reconstructed Barcelona Pavilion at the base of Mont Juic to Jean Nouvel’s Torre Agbar at Placa Glories Catalanes. From above, the density and magnitude of the city-block morphology is an unimaginable exercise in master planning and replication. From within, the uniqueness of each city block is a disorienting yet atmospheric pedestrian experience. The area however, did not develop as Cerda had originally planned. What began as a utopian master plan championing publicly accessible green space has today become an enclosed and privatized neighborhood specifically lacking this publicly accessible green space. While recent efforts have been made to revitalize the neighborhood more in line with Cerda’s initial intentions, the entire implementation of Cerda’s vision is these days wholly impracticable.


    http://www.failedarchitecture.com/behind-four-walls-barcelonas-lost-utopia
    #architecture #Barcelone #utopie #urban_matters #aménagement #urbanisme
    signalé par @franz42 sur twitter
    cc @albertocampiphoto @reka

  • Les cubes noirs
    http://www.brujitafr.fr/2015/01/les-cubes-noirs.html

    Quelle énergie ou symbolique particulière dégagent le cube noir pour que le premier mariage gay (l’acte instaurant la théorie du « Gender » comme idéologie politique obligatoire) en France ait été célébré dedans ?

    Si l’on part du principe que tout a une signification pour celui qui sait observer les temps et les rites, on est en droit de s’interroger… Voyez ci dessous une photo de la nouvelle mairie de Montpellier, un véritable parallélépipède aux sombres couleurs, l’hôtel de ville dessiné par Jean Nouvel, un des plus célèbres architectes français, associé à François Fontès.

    A Montpellier, ville où la Franc Maçonnerie a ses réseaux la symbolique architecturale a son importance et le bâtiment imposant et sombre semble taillé sur mesure pour assoir son pouvoir au milieu des communautarismes. « Le cube est (...)

  • 19 juin 2014 « Pense-bête
    http://www.archyves.net/html/Blog/?p=5920

    Réclamer de « nouveaux droits sociaux », ça avait de la gueule dans ce haut-lieu symbolique de la gabegie culturelle. En l’occurrence, un projet mégalo de salle de concert, conçu par Jean Nouvel, à 118 millions d’euros lors de sa signature en 2006 et qui, au final, va coûter plus du triple, au bénéfice de son opérateur BTP, l’empire Bouygues. Comme quoi, de l’argent il y en a, et l’on sait où en trouver dès qu’il s’agit de construire des Mausolées, c’est-à-dire dépenser le fric public pour financer à fonds perdu le secteur du Bâtiment, même si ce genre de lubie totalement disproportionnée (dixit les équipes bossant à la Cité de la Musique, juste à côté, qui ont déjà du mal à remplir leur jauge) va assécher pour des années le budget culture de la Ville et sert déjà de prétexte (avec le CentQuatre et la Gaité Lyrique) à la réduction drastique des micro-subventions aux associations, compagnies, festivals & espaces jouant dans la cour des trop-petits, quantité négligeable. Désormais, le « soupoudrage » auprès des initiatives locales (souvent à but non-lucratif) c’est de « l’Assistanat bas-de-gamme », tandis que là, au Philharmonie, c’est du « bétonnage avec retour sur investissement global » qui aide à relancer l’usine à gaz (et à Gattaz) économique. D’où l’idée vertigineusement édifiante d’investir quelques heures durant un de ces gouffres financiers (près de 400 millions) dont le montant dépasse justement celui du prétendu déficit annuel du régime (encore un peu mutualisé) des intermittents. La suite en photos in situ et brèves de mémoire.

  • Les tribulations d’un architecte en Chine : Jean Nouvel, l’Occident, le Namoc

    http://sco.lt/8ZN3fF

    Le plus grand musée d’art moderne au monde est situé près du Nid d’Oiseau construit par Herzog et de Meuron pour les Jeux olympiques de Pékin en 2008. Jean Nouvel a convié le paysagiste Gilles Clément et a remporté le concours face à Zaha Hadid ou encore Franck Gehri.
    « Il m’a fallu faire comme si j’étais chinois, en me plongeant dans la culture ancestrale de ce pays ». Cette affirmation de Jean Nouvel peut amener à réflexion : pourquoi faut la Chine confie-t-elle à des architectes étrangers le soin de constructions qu’elle veut reflet de sa culture ? Au-delà des "starchitectes" (surnom donné une fois à Zaha Hadid), pourquoi Wang Shu, premier Prix Pritzker chinois (2012) ne s’est-il pas vu confié un tel projet ? On sait sa position sur l’archtiecture de la Chine contemporaine, qui selon lui fait fausse route en voulant "singer l’Occident" et rejette ses savoirs faire ancestraux. Nul doute qu’avec le Namoc, l’Occident a encore une fois gagné la partie...

    #architecture #Jean_Nouvel #Gilles_Clément #Chine #Namoc

  • « Vers une urbanité sécuritaire » (CQFD)
    http://www.cqfd-journal.org/Vers-une-urbanite-securitaire

    Jusqu’alors, seules certaines zones urbaines bien spécifiques – celles dites « sensibles » – étaient étudiées et aménagées pour « prévenir le crime ». Cela n’est plus suffisant. Pour les pouvoirs publics, et leurs sous-fifres architectes et urbanistes, l’insécurité ne se limite plus aux quartiers malfamés. Elle est imprévisible, peut toucher n’importe qui et, surtout, apparaître n’importe où. L’aménagement actuel des villes a donc pour mission de trier, filtrer, canaliser et séparer les publics, le tout en utilisant moult « ruses » afin de ne point inquiéter le citoyen consommateur. Jean-Pierre Garnier, sociologue et urbaniste [1], décrypte cette évolution à travers les travaux de l’archistar Jean Nouvel et les dires de l’idéologue de l’urbanisme sécuritaire Paul Landauer Source : CQFD