person:jean radvanyi

  • Extraits et trailer du film « Alexandra » d’Aleksandr Sokurov

    #Alexandra est une babouchka, une de ces grand-mères généreuses dont la littérature et le cinéma russes ont toujours exalté le bon sens et la raison populaire. Dans le camp militaire de Tchétchénie où elle s’en vient rendre visite à son petit-fils, Sokourov la fait arriver sur un char d’assaut qui n’a rien d’héroïque. Il ressemblerait plutôt au radeau de la Méduse, sur lequel flotteraient des militaires fantômes...

    https://www.youtube.com/watch?v=9fM4dIpulP8

    http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=18730909&cfilm=112225.html

    https://www.youtube.com/watch?v=2Xg465lKEHA

    #russie #cinéma #tchétchénie

  • #CartOrient : #Asie_occidentale - #Caucase - #Asie_centrale

    CartOrient est un #portail de diffusion d’études cartographiques portant sur l’Asie occidentale, le Caucase et l’Asie centrale. Son but est de :
    – assurer la mise en commun de données
    – développer des outils de production et d’analyse cartographique
    – diffuser des connaissances cartographiques à destination de la communauté scientifique et d’un public plus large
    – développer des collaborations entre collègues de disciplines et de pays différents

    CartOrient est un projet pluridisciplinaire : il intègre des travaux relevant de l’ensemble des sciences humaines et sociales (géographie, histoire, archéologie, etc.) et portant sur toutes les périodes historiques, de l’antiquité à la période contemporaine.

    CartOrient comprend trois modules de visualisation de cartes :
    – un atlas interactif
    – des atlas thématiques
    – une bibliothèque d’atlas et de cartes numérisés


    http://cartorient.cnrs.fr
    #cartographie #visualisation
    cc @reka

  • Les Cafés Géo » Quand Vladimir Poutine se fait géographe

    http://cafe-geo.net/quand-vladimir-poutine-se-fait-geographe

    Une approche très originale.

    Pourquoi faire un parallèle entre Vladimir Poutine et la géographie ? En 2009, le pouvoir organise une OPA sur la Société de Géographie russe, siégeant à Saint-Pétersbourg. Vladimir Poutine, alors Premier Ministre, organise la reprise en main de cette vieille institution : il fait nommer un proche Sergueï Choïgou, alors ministre des situations d’urgence, au poste de Président de la Société russe de géographie. De son côté, le dirigeant russe prend la tête d’un Comité de parrainage composé des principaux oligarques russes. L’État russe redonne vie à cette vieille institution en conférant à la géographie une place enviable dans la mobilisation patriotique de l’opinion et en impulsant de nouveaux projets de recherches et d’expéditions, façon de remettre le territoire au centre de la politique.

    Les instruments de la puissance

    Pour « sortir des idées préconçues et ignorances respectives », Jean Radvanyi revient sur les débuts du dirigeant russe, car cette volonté de grandeur n’est pas nouvelle. Dès 1999, Vladimir Poutine énonce ses idées dans un programme clair. Constatant qu’il a hérité d’une Russie affaiblie sur tous les plans, au bord de l’éclatement, le Président souhaite redonner tous les instruments de puissance à son pays, par une remobilisation des populations, et une réorganisation structurelle (économique principalement). Cette même année, Boris Eltsine quitte le pouvoir et laisse entre les mains de Vladimir Poutine un pays au bord de l’éclatement. L’actuel Président a transformé la gestion, l’organisation du territoire et les rapports entre la Russie et ses voisins en quelques années seulement. Pour ce faire, Vladimir Poutine n’a hésité devant aucun « levier », afin de remobiliser la société russe autour d’un nouveau consensus patriotique.

    #russie #poutine #géographie #pays_baltes

  • Lacs et mers intérieures (1/4) : Mers Noire, Baltique et Caspienne : cœur battant de l’expansionnisme russe

    https://www.franceculture.fr/emissions/cultures-monde/cultures-monde-lundi-23-octobre-2017

    De la mer Baltique à la mer Caspienne, les exercices militaires russes se multiplient dans ces zones stratégiques. Pourquoi Moscou effectue des manœuvres militaires dans ces régions ? Quels sont les enjeux géopolitiques de ces démonstrations de force ?

    #mer_noire #mer_baltique #mer_caspienne #mer

  • Dernier numéro de la Revue Défense Nationale intitulé « L’ambivalence de la puissance russe »
    http://www.defense.gouv.fr/irsem/page-d-accueil/nos-chercheurs2/dernier-numero-de-la-revue-defense-nationale-intitule-l-ambivalence-de-

    Le dernier numéro de la Revue Défense Nationale intitulé "L’ambivalence de la puissance russe" a été coordonné par Céline Marangé (chercheur Russie, Ukraine et Asie Centrale à l’IRSEM) et Isabelle Facon (FRS - Fondation pour la recherche stratégique).

    Ce numéro a pour ambition d’examiner plusieurs facettes marquantes de la puissance russe afin d’en évaluer les forces et les faiblesses. Il cherche aussi, à travers l’exemple russe, à faire réfléchir à « l’impuissance de la puissance ». Pour la Russie comme pour tout autre acteur majeur, l’affirmation de la puissance comporte des risques et peut engendrer de nouveaux défis. Ainsi, le renforcement de l’outil militaire et la quête de reconnaissance n’ont pas toujours eu les effets escomptés par Moscou.

    AVANT PROPOS

    Russie : La confiance retrouvée (Hélène Carrère d’Encausse)

    INTRODUCTION

    L’ambivalence de la puissance russe (Isabelle Facon et Céline Marangé)

    PERSPECTIVE STRATÉGIQUE

    La projection de la puissance

    Les Nations Unies, un multiplicateur d’influence pour la Russie (Anne de Tinguy)

    La relation russo-chinoise à l’ombre de la nouvelle administration américaine (Valérie Niquet)

    L’intervention de la Russie dans le conflit syrien (Eugène Berg)

    La stratégie maritime russe en mer Noire (Igor Delanoë)

    L’évolution de la présence des forces armées russes en Crimée depuis 2014 (Robert Hazemann)

    Le nucléaire russe : un instrument de dissuasion et d’intimidation (Céline Marangé)

    « Qui s’y frotte s’y pique » : la Russie et le déni d’accès (A2/AD) (Guillaume Lasconjarias)

    Russia’s arms exports : successes and challenges (Tomas Malmlöf)

    L’éducation patriotique et militaire, un avatar de l’époque soviétique ? (Tatiana Jean)

    Les forces et faiblesses stratégiques

    La politique gazière de la Russie en Europe et Asie (Catherine Locatelli)

    Adapter les réseaux de transport eurasiens : réussites et défis (Jean Radvanyi)

    La Russie à la reconquête de sa puissance spatiale (Isabelle Sourbès-Verger)

    La Russie et le cyberespace, mythes et réalités d’une stratégie d’Etat (Nicolas Mazzucchi)

    Finding the ’golden mean’ : Russia’s resource commitment to defence (Julian M. Cooper)

    Vieillissement et renouvellement des forces navales russes (Alexandre Sheldon-Duplaix)

    L’aéronautique militaire russe face à de nouvelles incertitudes (Konstantin Makienko)

    Le renouvellement de la flotte de blindés : un investissement essentiel pour moderniser l’armée russe (Marc Chassillan)

    Le dilemme de sécurité

    Les réponses de la Russie aux politiques de l’Union européenne, sources d’insécurité dans leur voisinage commun ? (Laure Delcour)

    Les pays nordiques face aux actions de la Russie en mer Baltique et à Kaliningrad (Barbara Kunz)

    La Russie vue de Pologne : entre crainte, concurrence et poids de l’histoire (Amélie Zima)

    Le positionnement stratégique des pays baltes face à la Russie (Zivile Kalibataite)

    L’Organisation du Traité de Sécurité Collective : une réaffirmation du leadership russe en Eurasie postsoviétique ? (David Teurtrie)

    Les relations militaires de la Russie avec le Bélarus : une alliance qui laisse Moscou sur sa faim (Anaïs Marin)

    La présence militaire russe dans le Caucase du Sud (Gaïdz Minassian)

    La Tchétchénie de Kadyrov, atout ou menace pour l’État russe ? (Anne Le Huérou et Aude Merlin)

    MÉMOIRE STRATÉGIQUE

    Hélène Carrère d’Encausse, « La pénétration soviétique au Moyen-Orient », Revue de Défense nationale, mai 1957.

    Marie-Alix Paris, « Aspects de la politique intérieure soviétique », Revue de Défense nationale, octobre 1977.

    Victor-Yves Ghebali, « La conférence sur la sécurité et la coopération en Europe à l’ère Gorbatchev », Revue de Défense nationale, octobre 1987

    COMPTES RENDUS DE LECTURE

    Igor Delanoë. Russie. Les enjeux du retour au Moyen-Orient, Paris, L’Inventaire, 2016, 126 p. (par David Teurtrie)

    Jean-Robert Raviot (dir.), Russie : vers une nouvelle Guerre froide ?, La Documentation française, collection Doc’ en poche – Place au débat, 2016, avec les contributions de Taline Ter Minassian, Sophie Lambroschini, Kevin Limonier, Maxime Audinet, 184 p. (par Isabelle Facon)

    Jean Radvanyi, Marlène Laruelle, La Russie entre peurs et défis, Armand Colin, collection Perspectives stratégiques, 2016, 236 p. (par Isabelle Facon)

    Guillaume Serina, Reykjavik, 1986 : Le sommet de tous les espoirs, Paris, L’Archipel, 2017, 264 p. (par Eugène Berg)

    General Sir Richard Shirreff, War With Russia. An Urgent Warning from Senior Military Command. A Novel, New York, Quercus, 2016, 412 p. (par Guillaume Lasconjarias)

    Andreï Kozovoï, Russie, réformes et dictatures, Paris, Perrin, collection Tempus, 700 p. (par Eugène Berg)

    Nicolas Werth, Les Révolutions russes, Paris, PUF, collection QSJ, 126 p. (par le colonel Jérôme Pellistrandi)

    Jean Lopez, Lasha Otkhmezuri, Joukov, Perrin, Paris, 2013, 736 p. (par Yves Boyer et Nicolas Haupais)

    Yves Gauthier, Gagarine ou le rêve russe de l’espace, Paris, Ginkgo éditeur, 2015, 374 p. (par Eugène Berg)

    Le sommaire est disponible à cette adresse :

    http://fr.calameo.com/books/000558115999b7287110d

    Le numéro peut être commandé au format papier ou pdf en ligne sur le site de la revue :

    http://www.defnat.com/revue-defense-nationale.php

    Il peut être acheté dans ces librairies :

    http://www.defnat.com/boutique/points-de-vente.php

    Droits : IRSEM

    #russie #géopolitique

  • Duisi Derby 2010. Pankisi Valley. Georgia-SD on Vimeo

    https://vimeo.com/200639020

    signalé par Jean Radvanyi qui écrit :

    « Course de chevaux des Kistes (cousins des Tchétchènes) de la vallée de Pankisi, ça vaut le détour !! Un des endroits les plus passionnants de Géorgie. A la fin du film, tout le pb est de savoir qui a réellement gagné car il n’y a ni ligne de départ, ni ligne d’arrivée... »

    Enjoy le derby de Douisi ; filmé en 2006 par Vladimir Lozinsky, journaliste australien.

    Duisi Derby 2010. Pankisi Valley. Georgia-SD

    #géorgie #pankisi

  • Base navale en Syrie : la Russie signe son grand retour en Méditerranée | Actualités russes

    http://fr.rbth.com/defense/2017/01/23/base-navale-en-syrie-la-russie-signe-son-grand-retour-en-mediterranee_68674

    aussi pour @radva (Jean Radvanyi) dont nous saluons l’arrivée sur seenthis

    Les Russes en MLéditerranée. Il semble d’après Jean, que quelque chose de similaire se prépare en Libye, donc, à suivre attentivement.

    Le 20 janvier, Moscou et Damas ont signé un accord portant sur la modernisation de la base logistique située dans la ville syrienne de Tartous.

    L’accord, d’une durée de 49 ans, prévoit la possibilité d’être reconduit automatiquement par périodes de 25 ans si l’une des parties ne prévient pas l’autre de sa volonté de mettre fin au contrat un an avant la date limite.

    #russie #méditerranée #armée #géostratégie

  • Il est temps de refonder une école française de pensée stratégique sur la #Russie

    http://abonnes.lemonde.fr/idees/article/2015/06/02/il-est-temps-de-refonder-une-ecole-francaise-de-pensee-strategique-s

    C’était il y a un peu plus d’un an ...

    Il est temps de refonder une école française de pensée stratégique sur la Russie

    Le Monde.fr | 02.06.2015 à 12h37 • Mis à jour le 02.06.2015 à 12h45

    Depuis plus d’un an et demi, la crise ukrainienne a mis en lumière le dynamisme des recompositions (géo)politiques dans l’espace postsoviétique : cette région du monde est en mouvement, et ce mouvement impacte directement l’espace européen. L’enjeu est loin d’être limité à l’avenir des marges orientales de l’Europe. La Russie et l’Europe partagent un même continent, et ne peuvent avoir des trajectoires historiques cloisonnées.

    La crise ukrainienne – de la Crimée au Donbass – a également révélé à quel point le paysage stratégique français était polarisé sur la question. Non qu’il faille viser l’unanimité des points de vue. Mais on ne peut qu’être inquiet de la pauvreté relative du débat stratégique. Comme souvent concernant l’espace postsoviétique, seules les positions radicales aux deux extrêmes du spectre – la simple reproduction du discours du Kremlin, ou le renouveau d’une russophobie viscérale – se sont exprimées. Diabolisation et dénonciations ont laissé l’opinion publique, les médias et les cercles de décision politiques et économiques dans l’impasse intellectuelle et stratégique.

    Cette situation est le résultat des nombreuses années durant lesquelles la Russie et les pays de l’ex-URSS ont été considérés comme les parents pauvres du débat stratégique français. L’État s’est largement désinvesti de son soutien à la production d’un savoir sur la région, accélérant la chute des études russes et eurasiennes dans les universités françaises, et siphonnant les fonds alloués à la connaissance des langues et contextes locaux. Dans les centres d’analyse stratégique, la zone Russie-Eurasie est devenue un secteur marginal, les jeunes esprits brillants étant invités à s’investir dans des sujets plus porteurs, ou n’arrivaient pas à accéder aux lieux de visibilité. Bien sûr, dans ce climat morose de désintérêt pour la région, quelques exceptions ont tenu bon et ont appris à gérer au mieux la rareté des fonds, de ressources humaines et de soutien administratif.

    Il manque toutefois à la France une école de pensée globale structurée autour de trois grands enjeux :
    – Faire dialoguer les spécialistes des questions de politique intérieure, d’identité et de culture avec ceux qui s’occupent du secteur économique et des politiques étrangères et de défense. On a vu à quel point la crise ukrainienne était au carrefour des questions intérieures et des questions internationales – et les guerres de mémoire en cours n’en sont qu’à leurs débuts.
    – Favoriser le dialogue, courant dans le monde anglo-saxon mais absent en France, entre les think tanks et la recherche universitaire.
    – Replacer les enjeux liés à la Russie dans un contexte global qui touche l’Europe de plein fouet : viennent à l’esprit, parmi bien d’autres, flux migratoires, désespérance sociale qui pousse à la radicalisation, nouvelles infrastructures transcontinentales chinoises, etc.

    Sur la base d’un tel constat, il est temps de refonder une école française de pensée stratégique sur la Russie. Temps de faire tomber les clichés sur une Russie qui ne serait qu’un monstre froid avide d’expansion territoriale, ou à l’autre extrême, d’une Russie seule en mesure de sauver l’Europe de ses démons libéraux et transatlantiques. Temps d’avoir une vision proactive vis-à-vis de la Russie et de mettre en place de nouvelles plateformes où la recherche sur ce pays puisse s’élaborer en prenant en compte la profondeur historique, la dimension économique, les contextes locaux ou encore l’expression du pluralisme qui existe en Russie même. Temps que tous ceux qui contribuent à la prise de décision puissent s’appuyer sur des analyses objectives – qui intègrent aussi bien le long passé des relations franco-russes que les tensions et rivalités contemporaines – et soient libérés des différents lobbies qui se sont multipliés ces dernières années, et qui cherchent à influencer nos perceptions.

    L’Allemagne vient de décider, en janvier 2015, de financer un nouvel institut d’étude entièrement dédié à la Russie et l’espace eurasiatique, doté d’un budget de 2,5 millions d’euros. La France aurait avantage à suivre cet exemple. Il ne s’agit pas de mettre en place une nouvelle institution qui viendrait s’ajouter aux autres mais de créer des synergies nouvelles dépassant les traditionnels blocages franco-français et les concurrences institutionnelles, ainsi que de générer des analyses collectives libérées de concepts trop chargés idéologiquement.

    Il serait dommageable que Paris reste silencieux sur des enjeux qui touchent à l’avenir de l’Europe. De plus, une nouvelle école de pensée stratégique sur la Russie servira également de relais de la politique française d’influence globale au sein de l’Union européenne et dans le dialogue avec les États-Unis.
    Une certitude demeure : la Russie sera encore là dans les prochaines décennies. Mieux la comprendre doit nous permettre d’anticiper les trajectoires stratégiques pour affirmer les intérêts de la France et de l’Europe dans cette aire géopolitique essentielle.

    Mathieu Boulègue, associé pour le cabinet de conseil AESMA, Pôle Eurasie
    Isabelle Facon, chercheur, Fondation pour la Recherche Stratégique (FRS)
    Kevin Limonier, chercheur, Institut Français de Géopolitique, Université Paris VIII
    Marlène Laruelle, professeur, Elliott School of International Affairs, George Washington University
    Jérôme Pasinetti, président du cabinet de conseil AESMA
    Anaïs Marin, Marie Curie Fellow, Collegium Civitas, Varsovie
    Jean Radvanyi, professeur des universités, INALCO
    Jean-Robert Raviot, professeur, études russes et post-soviétiques, Université Paris Ouest Nanterre
    David Teurtrie, chercheur associé au Centre de recherches Europe-Eurasie (CREE), INALCO
    Julien Vercueil, maître de conférences de sciences économiques, INALCO
    Henry Zipper de Fabiani, ancien ambassadeur de France

    #ex-urss #soviétisme

  • Conflits et tensions politiques dans le Caucase en 2012
    http://visionscarto.net/caucase-conflits-et-tensions-politiques

    Titre : Conflits et tensions politiques dans le Caucase en 2012 Mots-clés : #Caucase #Caucase-Sud #Caucase-Nord #Guerres #Conflits #Russie #Énergie Apparition(s) : Atlas géopolitique du Caucase, Jean Radvanyi et Nicolas Beroutchachvili, Autrement, 2010. Auteur(s) : Philippe Rekacewicz, sur la base de diverses esquisses élaborées avec Manana Kurtubadze et Jean Radvanyi Date : Janvier 2012. Esquisse préparatoire pour la carte des conflits dans le Caucase. Philippe Rekacewicz, 2010 et (...)

    #Collection_cartographique

  • Conflits et tensions politiques dans le Caucase en 2009
    http://visionscarto.net/conflits-et-tensions-politiques

    Titre : Conflits et tensions politiques dans le Caucase en 2009 Mots-clés : #Caucase #Caucase-Sud #Caucase-Nord #Guerres #Conflits #Russie Apparition(s) : Atlas géopolitique du Caucase, Jean Radvanyi et Nicolas Beroutchachvili, Autrement, 2010. Auteur(s) : Philippe Rekacewicz, sur la base de diverses esquisses élaborées avec Manana Kurtubadze et Jean Radvanyi Date : Janvier 2009. Esquisse préparatoire pour la carte des conflits dans le Caucase. Philippe Rekacewicz, 2007 et (...)

    #Collection_cartographique

  • Une journée pour parler de la Russie

    Pour ceux qui peuvent, cette intéressante journée russe à l’Inalco avec des intervenants de grande qualité

    A l’occasion de la sortie de la nouvelle édition de l’Annuaire RUSSIE 2015, Regards de l’Observatoire franco-russe sous la direction d’Arnaud Dubien (Le Cherche Midi 2015), Le CREE (Centre de recherches Europes Eurasie) de l’INALCO et l’Observatoire franco-russe auprès de la Chambre de commerce franco-russe de Moscou

    vous invite à un débat sur le thème « Où va la Russie » le

    mardi 24 novembre 2015 de 14h30 à 17h00 , dans l’Auditorium de l’INALCO, 65, rue des Grands Moulins 75013 Paris

    intervenants :
    Igor Delanoë, adjoint au directeur de l’Observatoire franco-russe de Moscou : les relations Russie-Israel
    Arnaud Dubien, Directeur de l’Observatoire : La Russie face au conflit ukrainien
    Isabelle Facon, chercheur à la Fondation pour la recherche stratégique : La « nouvelle » relation Russie-Chine et ses implications globales et régionales
    Julien Nocetti, chercheur à l’IFRI : les enjeux d’internet en Russie
    Jean Radvanyi, enseignant à l’INALCO : Tensions et politiques régionales en Russie
    Julien Vercueil, enseignant à l’INALCO : L’économie russe en 2015 : quelle résilience face à la crise ?

    #russie #géopolitique

  • Dmitri Chostakovitch a composé une oeuvre tragique et merveilleuse : le Quatuor n°8 en do mineur op. 110

    C’est l’ami Jean Radvanyi qui vient de nous écrire en nous narguant parce qu’on avait pas assisté au concert à la Philarmonie de Paris « Résistances et exil » :

    Résistance et Exil | Philharmonie de Paris

    http://philharmoniedeparis.fr/fr/activite/musique-de-chambre/15127-resistance-et-exil

    De la série des quinze quatuors de Chostakovitch, le Huitième, composé en 1960, est à la fois le plus célèbre et le plus violent, d’une ampleur dépassant largement le cadre chambriste.

    Alors voilà, il nous signale ce lien pour écouter cette merveille, ici interprétée par le Quatuor Zemlinsky :

    https://www.youtube.com/watch?v=v-cjnnlF1Xc

    Cette oeuvre date de 1960, et on a souvent dit qu’elle était dédicacée « aux victimes de la guerre et du fascisme ». Mais Wikipedia nous apprend que Chostakovitch, sans ses mémoires écrivait à propos de la partition :

    « on la qualifia d’office de dénonciation du fascisme. Pour dire cela il faut être à la fois sourd et aveugle : j’y cite Lady Macbeth, la Première symphonie, la cinquième... Qu’est-ce que le fascisme a à voir avec cela ? Dans ce même quatuor je reprends un thème juif du 2e trio... »

    Il en existe une version pour orchestre de Chambre qui renforce le côté tragique de la pièce.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Quatuor_%C3%A0_cordes_n%C2%BA_8_de_Chostakovitch

    En tout cas, vous pouvez tout arrêter pendant 22 minutes pour l’écouter. Je suis presque sur qu’après, votre vie sera différente :)

    #musique #chostakovitch #résistance #exil #musique_politique #urss #ex_urss

    • Pour compléter cette évocation à ce grand compositeur qu"tait Chostakovitch, t pour lier l’agréable à l’agréable en écoutant une superbe pianiste (Martha Argerich), payez-vous le luxe d’écouter aussi ceci :

      Martha Argerich, Menahem Pressler, Nikolaï Lugansky, Gautier Capuçon, Daniel Harding | Medici

      http://fr.medici.tv/#!/argerich-pressler-lugansky-capucon-harding

      Commençant avec fougue et virtuosité, Martha Argerich et David Guerrier révèlent l’humour et l’ironie grinçant du Concerto pour piano et trompette de Chostakovitch, alors que Nikolaï Lugansky, en compagnie de Gautier Capuçon ou Daniel Hope, sublime les thèmes yiddish des Variations hébraïques de Prokofiev.

  • Ce billet d’opinion très intéressant et qui tranche avec les discours (primaires) ambiants - Dans le Monde co-signé par Jean Radvanyi entre autre :

    Il est temps de refonder une école française de pensée stratégique sur la Russie

    Depuis plus d’un an et demi, la crise ukrainienne a mis en lumière le dynamisme des recompositions (géo)politiques dans l’espace postsoviétique : cette région du monde est en mouvement, et ce mouvement impacte directement l’espace européen. L’enjeu est loin d’être limité à l’avenir des marges orientales de l’Europe. La Russie et l’Europe partagent un même continent, et ne peuvent avoir des trajectoires historiques cloisonnées.

    La crise ukrainienne – de la Crimée au Donbass – a également révélé à quel point le paysage stratégique français était polarisé sur la question. Non qu’il faille viser l’unanimité des points de vue. Mais on ne peut qu’être inquiet de la pauvreté relative du débat stratégique. Comme souvent concernant l’espace postsoviétique, seules les positions radicales aux deux extrêmes du spectre – la simple reproduction du discours du Kremlin, ou le renouveau d’une russophobie viscérale – se sont exprimées. Diabolisation et dénonciations ont laissé l’opinion publique, les médias et les cercles de décision politiques et économiques dans l’impasse intellectuelle et stratégique.

    Cette situation est le résultat des nombreuses années durant lesquelles la Russie et les pays de l’ex-URSS ont été considérés comme les parents pauvres du débat stratégique français. L’État s’est largement désinvesti de son soutien à la production d’un savoir sur la région, accélérant la chute des études russes et eurasiennes dans les universités françaises, et siphonnant les fonds alloués à la connaissance des langues et contextes locaux. Dans les centres d’analyse stratégique, la zone Russie-Eurasie est devenue un secteur marginal, les jeunes esprits brillants étant invités à s’investir dans des sujets plus porteurs, ou n’arrivaient pas à accéder aux lieux de visibilité. Bien sûr, dans ce climat morose de désintérêt pour la région, quelques exceptions ont tenu bon et ont appris à gérer au mieux la rareté des fonds, de ressources humaines et de soutien administratif.

    Il manque toutefois à la France une école de pensée globale structurée autour de trois grands enjeux :

    1/ Faire dialoguer les spécialistes des questions de politique intérieure, d’identité et de culture avec ceux qui s’occupent du secteur économique et des politiques étrangères et de défense. On a vu à quel point la crise ukrainienne était au carrefour des questions intérieures et des questions internationales – et les guerres de mémoire en cours n’en sont qu’à leurs débuts ;

    2/ Favoriser le dialogue, courant dans le monde anglo-saxon mais absent en France, entre les think tanks et la recherche universitaire ;

    3/ Replacer les enjeux liés à la Russie dans un contexte global qui touche l’Europe de plein fouet : viennent à l’esprit, parmi bien d’autres, flux migratoires, désespérance sociale qui pousse à la radicalisation, nouvelles infrastructures transcontinentales chinoises, etc.

    Sur la base d’un tel constat, il est temps de refonder une école française de pensée stratégique sur la Russie. Temps de faire tomber les clichés sur une Russie qui ne serait qu’un monstre froid avide d’expansion territoriale, ou à l’autre extrême, d’une Russie seule en mesure de sauver l’Europe de ses démons libéraux et transatlantiques. Temps d’avoir une vision proactive vis-à-vis de la Russie et de mettre en place de nouvelles plateformes où la recherche sur ce pays puisse s’élaborer en prenant en compte la profondeur historique, la dimension économique, les contextes locaux ou encore l’expression du pluralisme qui existe en Russie même. Temps que tous ceux qui contribuent à la prise de décision puissent s’appuyer sur des analyses objectives – qui intègrent aussi bien le long passé des relations franco-russes que les tensions et rivalités contemporaines – et soient libérés des différents lobbies qui se sont multipliés ces dernières années, et qui cherchent à influencer nos perceptions.

    L’Allemagne vient de décider, en janvier 2015, de financer un nouvel institut d’étude entièrement dédié à la Russie et l’espace eurasiatique, doté d’un budget de 2,5 millions d’euros. La France aurait avantage à suivre cet exemple. Il ne s’agit pas de mettre en place une nouvelle institution qui viendrait s’ajouter aux autres mais de créer des synergies nouvelles dépassant les traditionnels blocages franco-français et les concurrences institutionnelles, ainsi que de générer des analyses collectives libérées de concepts trop chargés idéologiquement.

    Il serait dommageable que Paris reste silencieux sur des enjeux qui touchent à l’avenir de l’Europe. De plus, une nouvelle école de pensée stratégique sur la Russie servira également de relais de la politique française d’influence globale au sein de l’Union européenne et dans le dialogue avec les États-Unis.

    Une certitude demeure : la Russie sera encore là dans les prochaines décennies. Mieux la comprendre doit nous permettre d’anticiper les trajectoires stratégiques pour affirmer les intérêts de la France et de l’Europe dans cette aire géopolitique essentielle.

    Signataires, par ordre alphabétique :

    Mathieu Boulègue, Associé pour le cabinet de conseil AESMA, Pôle Eurasie
    Isabelle Facon, Chercheur, Fondation pour la Recherche Stratégique (FRS)
    Kevin Limonier, Chercheur, Institut Français de Géopolitique, Université Paris VIII
    Marlène Laruelle, Professeur, Elliott School of International Affairs, George Washington University
    Jérôme Pasinetti, Président du cabinet de conseil AESMA
    Anaïs Marin, Marie Curie Fellow, Collegium Civitas, Varsovie
    Jean Radvanyi, Professeur des universités, INALCO
    Jean-Robert Raviot, Professeur, Etudes russes et post-soviétiques, Université Paris Ouest Nanterre
    David Teurtrie, Chercheur associé au Centre de recherches Europe-Eurasie (CREE), INALCO
    Julien Vercueil, Maître de conférences de sciences économiques, INALCO
    Henry Zipper de Fabiani, ancien Ambassadeur de France
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/06/02/il-est-temps-de-refonder-une-ecole-francaise-de-pensee-strategique-sur-la-ru

    #russie

  • Moscou entre jeux d’influence et démonstration de force, par Jean Radvanyi (mai 2014)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2014/05/RADVANYI/50420

    Le retour de la Russie sur la scène diplomatique ne va pas sans grands écarts. Pressée par le basculement de l’Ukraine vers l’orbite occidentale, elle improvise une brusque reconquête de la Crimée. L’affirmation balourde d’intérêts légitimes révèle les limites de son pouvoir d’attraction, pourtant soigneusement entretenu depuis la chute de l’URSS au travers de coopérations à géométrie variable.

  • Une carte des conflits dans l’ex-URSS produite en 2003

    Je suis en plein sur le thème de la guerre, et le hasard de mes recherches dans les archives ont fait apparaître cette carte. Il y a dix ans, nous avons publié au Diplo le premier atlas géopolitique dans lequel nous avions fait, avec Jean Radvanyi, une carte des conflits de l’ex-URSS... Dans laquelle la Crimée est classée dans la catégorie des « conflits apaisés ».

    On ne le dira jamais assez, il ne faut pas se fier à l’histoire (la paix signée n’est jamais la paix, il faut - comme la rose - la cultiver en permanence). Vous pourrez réécouter la chanson « Yalta, where the roses never die » ...

    https://dl.dropbox.com/s/leu6jzlu72qf1qt/russie-conflits-2003.jpg

    #ex-urss #conflits #russie #histoire #roses

  • Vladimir Bukovsky compare l’Union européenne avec l’Union soviétique...

    L’UE, la nouvelle union soviétique - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=sajB7st4eR8

    Signalé par Jean Radvanyi

    Vladimir Bukovsky, né en 1942, est un ancien dissident soviétique qui a passé 12 ans de sa vie emprisonné (camp, prison, hôpital psychiatrique). Il est le premier à avoir dénoncé l’utilisation de l’emprisonnement psychiatrique contre les prisonniers politiques en Union soviétique.

    #ex-urrs #ue #union_européenne #bukovsky

  • Pour tous ceux qui s’intéressent à la Russie, je recommande particulièrement ce séminaire mis en place par Jean Radvanyi de l’Inalco. Il vient de passer trois ans à Moscou où il a dirigé le Centre franco-russe de recherches en sciences humaines et sociales.

    Le séminaire s’intitule : "symptôme de crise en Russie" et est ouvert à tous.

    Il est organisé par l’Observatoire des Etats Postsoviétiques, CREE (Centre de recherches Europes-Eurasie) de l’INALCO

    Voilà la présentation de Jean Radvanyi :

    Chaque séance prendra comme point d’appui un événement récent qui défraya la chronique en Russie et constitue, à mon sens, un élément symptomatique de la crise systémique profonde qui agite ce pays à un moment névralgique de son évolution.

    Certes, le retour de Vladimir Poutine à la présidence de la Fédération russe se traduit par une remise en ordre sans précédant dans le pays, pressions sur les opposants, mesures d’intimidation sur les journaux et ONG « agents de l’étranger », législations visant à contrôler au plus près le retour à l’élection des gouverneurs de régions, concession imposée par le mouvement de manifestations de l’hiver dernier. Mais dans le même temps, on ne mesure sans doute pas encore, ni l’étendue des critiques qui perdurent au sein de la société russe, ni la nature de leurs effets. Au-delà du rejet massif des fraudes électorales et de la corruption endémique, c’est bien l’ensemble des piliers du système politique et social mis en place par V. Poutine qui est ébranlé : la « verticale du pouvoir » ; le MVD (Ministère de l’intérieur) ; l’armée ; le système judiciaire ; le système scolaire ; le clergé lui-même…

    Ce séminaire se proposera d’analyser ces remises en cause en explorant, à partir d’exemples précis, les sources disponibles pour leur étude. On tentera de cerner la façon dont les autorités en place réagissent à la multiplication de ces signaux qui sont, pour elles, autant de défis face à la modernisation indispensable de la société russe. Le séminaire privilégiera l’approche de chacun de ces thèmes à partir de points de vue disciplinaires multiples.

    Sauf exception, le séminaire se tiendra le samedi matin, dans les salons d’honneur de l’INALCO, 2 rue de Lille (75007, Paris) de 10h à 12h 30.

    Programme des premières séances (des modifications éventuelles seront signalées)

    Samedi 19 janvier : Le syndrome Kouchtchevskaïa et la remise en cause de la verticale du pouvoir. Introduction de Jean Radvanyi et Charles Urjewicz. Discutante, Françoise Daucé, Maître de conférences à l’Université Blaise-Pascal, Clermont-Ferrand, CERCEC

    Lundi 18 février : Séminaire le lundi, même lieu, de 16h30 à 19h00 : L’affaire du commissariat de police « Dalnyi » de Kazan et la remise en cause du MVD (Ministère de l’intérieur) de Russie et de sa réforme. Introduction de Jean Radvanyi et Anne Le Huerou, Maitre de conférences à l’Université Paris Ouest Nanterre, CRPM (EA4418) / CERCEC (EHESS/CNRS). Discutant, Gilles Favarel-Garrigue, chercheur au CNRS, Sciences Po-CERI

    Samedi 2 mars « Des interventions du groupe Voïna à l’interdiction de l’exposition ICONS de Marat Guelman, l’art contemporain et le système politique dans la Russie de Poutine ». Introduction de Jean Radvanyi et Blanche Grinbaum-Salgas, Conservateur en chef du patrimoine, Bureau des musées nationaux, Direction générale des patrimoines

    Samedi 23 mars : le scandale des Pussy Riot et l’image du Patriarcat dans la Russie contemporaine. Introduction d’Andreï Zoubov, historien, Professeur au MGIMO et à l’Institut orthodoxe Saint Jean Bogoslov de Moscou. Discutants, Kathy Rousselet et Jean Radvanyi

    Samedi 13 avril : Une fenêtre sur l’Asie ou Le pont vers nulle-part ? Les leçons de l’organisation du sommet de l’APEC à Vladivostok. Introduction de Jean Radvanyi et Julien Vercueil, Maître de conférences à l’INALCO.

    Contact : Jean Radvanyi
    Professeur à l’INALCO
    65, rue des Grands Moulins
    75013 Paris
    +33 6 20 37 42 92

  • Continuité de façade en #Russie | Jean Radvanyi
    http://www.monde-diplomatique.fr/2012/04/RADVANYI/47574

    Si M. Vladimir Poutine a été réélu président de la Russie, le 4 mars dernier, avec 63,6 % des voix, sa légitimité est fragilisée jusque dans son propre camp. / Russie, Élections, Mouvement de contestation, Parti politique, #Politique, #Autoritarisme, #Corruption - (...) / Russie, Élections, Mouvement de contestation, Parti politique, Politique, Autoritarisme, Corruption - 2012/04

    #Élections #Mouvement_de_contestation #Parti_politique #2012/04

  • Consternation cartographique | Rumor
    http://rumor.hypotheses.org/2480

    Rarement aura-t-on lu vu un atlas géographique et géopolitique aussi médiocre. C’est une chance qu’en France, les éditeurs se soient lancés sur le marché des atlas (cf. article de Jean Radvanyi), et que les succès rencontrés les confortent dans la production d’une iconographie de qualité (et tout simplement en couleur). Une autre chance est que les géographes et les cartographes, bien formés aux règles théorisées de la graphique théorisées par Jacques Bertin et ses successeurs, aient globalement réussi à imposer aux éditeurs leur reconnaissance

    #cartographie