person:jean rolin

    • Liste, non exhaustive, des livres que j’ai lus, ou relus, ces derniers temps (deux ou trois dernières années) que je n’aurais sans doute jamais lus s’ils ne m’étaient pas tombés dans les mains via internet (s’ils ne m’avaient pas été recommandés via internet)

      La guerre du cameroun de Thomas Delthombe, Jacob Tatsitsa et Manuel Domergue
      Marcher droit tourner en rond et Rien d’Emmanuel Venet (merci @julien1)
      Biographie de Céline par Henri Godard
      La France sous Vichy de Robert Paxton
      Le vertige danois de Paul Gauguin de Bertrand Leclere
      L’imposteur de Javier Cercas (merci @fil)
      Le journal de la crise de Laurent Grisel (les deux tomes pour le moment, mais j’ai bien l’intention de lire la suite)
      Je paie d’Emmanuel Addely, certes offert par mon éditeur, j’aime bien dire mon éditeur , mais c’est quand il m’a vu prendre le livre d’une de ses étagères pendant que nous attendions l’arrivée d’un tiers et la raison pour laquelle j’ai regardé ce livre c’est aprce que j’en ai entendu parler sur internet, je me demande même si ce n’est pas sur seenthis )
      Le sentiment d’imposture de Belinda Canone (spécial dédicace @mona)
      La tyranie de la réalité , Beauté fatale , et Chez soi d’une certaine @mona
      Une île une forteresse de Hélène Gaudy, par ricochet Plein hiver de la même auteure
      Capitalisme désir et servitude de Frédéric Lordon
      L’invisible de Clément Rosset
      Face à l’insoutenable d’Yves Citton
      L’insurrection qui vient et A nos amis du Comité invisible
      Communist club anonyme
      Dynamiques de la révolte de Eric Hazan
      Les assassins de la mémoire de Pierre Vidal-Nacquet

      Pour ce qui de la littérature ce qui est le gros de mes lectures tout de même, là, j’avoue, c’est souvent en commençant les livres chez le libraire que cela se passe pour moi à quelques exception près, par exemple, le Tort du soldat d’Erri de Luca, et le lendemain, j’allais à la librairie acheter tout ce qu’ils avaient de cet auteur.

      Ensuite on peut aussi dire que c’est pas internet que j’ai été invité au festival de littérature de Solothurn, où je me suis ennuyé ferme pendant trois jours (ce qui a beaucoup diverti @mona par procuration) et où j’ai rencontré et découvert Jean Rolin (dont j’ai lu une bonne partie des livres l’été suivant) et Julien Burri (complètement inconnu en France et c’est un grand tort).

      De toute ma vie, même quand je lisais sans doute davantage que je ne lis aujourd’hui, je n’ai jamais lu 200 livres par an, je crois qu’au plus haut de ma lecture de livres, j’ai du culminer à une cinquantaine de livres entre 1993 et 1998.

      Bref tout ça pour dire que c’est quand même des grosses conneries.

  • http://www.desordre.net/bloc/ursula/2015/index.htm

    Du 152 au 181 février, j’ai revu Blue Velvet de David Lynch avec Madeleine, punaise !, je me suis lamenté sur mon sort et sur le fait que l’animation cela prenait beaucoup de temps à faire, punaise !, j’ai lu avec ravissement le Ravissement de Britney Spears de Jean Rolin, punaise !, j’ai vitupéré contre la représentation photographique, punaise !, j’ai bien diverti le fantôme du garage, punaise !, je suis allé visiter l’exposition de Velazquez, punaise !, je me suis imaginé que Dieu était parmi mes lecteurs, punaise !, je me suis interrogé à propos du sentiment d’imposture, punaise !, je suis allé écouter un concert de Jean-Luc Guionnet et Seijiro Murayama, punaise !, je suis allé à une lecture rencontre avec @mona à la librairie Mille pages de Vincennes !, Adèle a eu un petit accident de vélo, plus de peur que de mal, punaise !, je suis allé voir la Loi du marché de Stéphane Brizet, punaise !, j’ai fait un tour d’avion avec Nathan, punaise !, j’ai lu l’Organisation de Jean Rolin et j’ai fait et réussi un clafoutis aux abricots, punaise !, j’ai lu le texte intitulé Bye-bye Saint Eloi des inculpés de l’affaire de Tarnac, punaise !, j’ai vu Trois souvenirs de ma jeunesse d’Arnaud Desplechin, punaise !, j’ai fait venir l’exterminateur chez moi parce que j’avais des punaises de lit, j’ai revu Requiem pour un massacre d’Elem Chlimov grâce aux discussions d’après ciné-club au Kosmos avec Nicolas, j’ai relu l’Explosion de la durite de Jean Rolin, j’ai fait 40.075 kilomètres avec ma voiture, soit le tour de la terre, j’ai fait une photographie de groupe de plusieurs centaines de personnes très indisciplinées à la chambre pour les 70 ans de l’école Decroly, R., le père de L., est mort, j’ai lu les lettres de Neal Cassidy, j’ai fait un acte manqué très réussi en arrivant en retard à la mise en bière de R., je suis parti prématurément dans les Cévennes, je suis allé passer un week end à Bruxelles avec Adèle chez Anne et Bastien, c’était merveilleux, j’ai prêté mon appareil-photo à Adèle pour ses observations, en lisant le journal je me suis interrogé à propos du capitalisme.

  • Le Prix de la langue française pour Jean Rolin - Bibliobs avec Le Nouvel Observateur
    http://bibliobs.nouvelobs.com/sur-le-sentier-des-prix/20131009.OBS0354/le-prix-de-la-langue-francaise-pour-jean-rolin.html?xtor=RSS-15

    La Foire du livre de Brive ne sert pas seulement à doper le taux de cholestérol des écrivains qui s’y rendent. C’est aussi l’occasion de remettre un prix doté de 10.000 euros qui s’appelle le Prix de la langue française. Il se présente comme ça :

    Créé en 1986 par la Ville de Brive, le Prix de la langue française récompense l’œuvre d’une personnalité du monde littéraire, artistique ou scientifique qui a contribué, de façon importante, par le style de ses ouvrages ou son action, à illustrer la qualité et la beauté de la langue française. »

    Dans le passé, il a récompensé aussi bien Jean Tardieu que Bernard Pivot, Hector Bianciotti, Emmanuel Carrère, Vassilis Alexakis, et même Dominique de Villepin. Cette année, le vendredi 8 novembre, il sera remis à Jean Rolin.

    Il paraît qu’il a fallu trois tours de scrutin pour le désigner. Pourtant, compte-tenu de sa vocation, ce Prix de la langue française pouvait difficilement trouver un meilleur lauréat. Car même si les grands jurys d’automne ont bizarrement tendance à l’oublier, l’auteur de « l’Homme qui a vu l’ours » et de l’hilarante « Organisation », auquel on doit encore « le Ravissement de Britney Spears », « Campagne » et « Terminal Frigo », est de façon peu contestable l’un de nos plus fins stylistes en activité.

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