person:jean-jacques bourdin

  • Blanquer confirme son intention de sanctionner financièrement les familles d’enfants violents
    https://etudiant.lefigaro.fr/article/blanquer-confirme-son-intention-de-sanctionner-financierement-les-

    Invité de l’émission « Boudin Direct » ce vendredi matin, le ministre de l’Éducation nationale a de nouveau affirmé son intention de responsabiliser les familles d’enfants violents à travers une sanction pécuniaire.

    Jean-Michel Blanquer souhaite que les familles se sentent davantage responsables des actes de leurs enfants. Lorsqu’un enfant a un comportement violent à l’école, cela pourrait donc se traduire « par des conssssséquences de toutes sssssortes pour les familles , par exemple pécuniaires », a affirmé le ministre de l’Éducation nationale ce jeudi matin sur RMC et BFMTV.

    D’abord envisagée sous la forme d’une suppression des allocations familiales pour les parents d’élèves violents, cette mesure de responsabilisation des familles pourrait aussi s’appliquer autrement. Sur RMC, le ministre s’est contenté de répondre « pourquoi pas ? » lorsque Jean-Jacques Bourdin lui demandait si cela pourrait se traduire par des amendes infligées aux familles, et a pris soin de rappeler que rien n’était encore « pleinement tranché ».

     » LIRE AUSSI - Le plan pour les violences à l’école s’appliquera dès septembre


    Privilégier le dialogue

    Jean-Michel Blanquer a cependant reconnu que la violence d’un enfant n’était « pas nésssssessssssairement de la faute de sa famille », et a confirmé son intention de privilégier le dialogue dans l’application de ces sanctions. « Ssssssi vous êtes une jeune mère débordée, cela n’a aucun ssssenssss de vous pénaliser. Il faut voir comment vous apporter une aide, par exemple un ssssssoutiens(-gorge) à la parentalité. En revanche, sssssi vous êtes quelqu’un qui encourage ces comportements et qui ne réagit pas après plusieurs rappels de la polissssse, il faut qu’il y ait une ressssssponsssssabilisssssation », a-t-il expliqué.

    Promis par le gouvernement au mois d’octobre après l’émoi suscité par la vidéo montrant un élève ( le petit Alexandre Benalla) en train de menacer son enseignante avec une arme factice dans un lycée de Créteil, le plan interministériel contre les violences scolaires devait être présenté fin janvier avant d’être reporté en mars. Il a finalement une nouvelle fois été reporté à une date ultérieure, qui n’a pas encore été définie. Il devrait pourtant s’appliquer dès la prochaine rentrée.

    #Blanquer #ParcourSupPositoire

  • Interrogé par Jean-Jacques Bourdin sur BFM TV, le ministre de la Transition écologique #Nicolas_Hulot a affirmé qu’il allait s’interroger cet été sur un possible départ du gouvernement.
    « On aura un moment de vérité avec le Premier ministre et le président de la République, on fera le point et on prendra ensemble une décision sur l’avenir ».
    « Pour l’instant, je suis en pleine action, mais je ferai une évaluation de celle-ci cette été, j’aurai alors suffisamment d’éléments pour savoir si je participe à cette transformation sociétale », a déclaré Nicolas Hulot.
    Dessin de #Cambon pour #Urtikan.net


    http://www.urtikan.net/dessin-du-jour/hulot-decidera-cet-ete-sil-reste-ou-non-au-gouvernement

    Le vrai scandale Hulot
    https://seenthis.net/messages/680441

    Sur la crise de transformation l’écrivain de science-fiction Norman #Spinrad a écrit un texte essentiel beaucoup plus lucide et radical que ce ministre et ex VRP en shampoing.
    http://generationsf.ucoz.com/index/0-29

  • Syrie : Asselineau appelle à la destitution de Macron par l’article 68 de la constitution (version intégrale)
    https://www.crashdebug.fr/diversifion/14780-syrie-asselineau-appelle-a-la-destitution-de-macron-par-l-article-6

    Le seul point positif c’est qu’il reste UN parti politique pour dire la vérité au Français, ce parti c’est l’UPR (Union Populaire Républicaine) si vous ne le connaissez pas encore je vous invite à le découvrir avec les articles en « Informations complémentaires » en bas d’écran.

    Sachez que L’UPR manifestera physiquement lors du la mobilisation du 5 juin à Paris, aussi si vous aussi vous ne vous reconnaissez pas dans la politique de notre gouvernement, nous vous demandons d’être présent à cette manifestation, car à l’occasion les médias ne pourrons cacher plus longtemps l’existence de l’UPR aux Français(e)s.

    Malgré la gravité de la situation, il y a de l’espoir et cet espoir c’est vous toutes et tous qui l’incarnez...

    Amicalement,

    L’Amourfou. (...)

  • Emmanuel Macron : Je suis l’égal de Poutine ! huffingtonpost.- Jean jacques Bourdin - 18 Mars 2018
    https://www.huffingtonpost.fr/2018/04/16/jean-jacques-bourdin-et-edwy-plenel-racontent-lapres-interview-avec-emmanuel-macron_a_23412010/?ncid=fcbklnkfrhpmg00000001

    Après avoir passé 2h39 en compagnie du locataire de l’Elysée et « bu un verre » avec lui, le journaliste Jean-Jacques Bourdin a évoqué à l’antenne sur RMC ce que le Président français penserait au sujet de la Russie et de la Syrie.
    Selon le journaliste, son épouse se serait vue confier par Emmanuel Macron que celui-ci considère être « l’égal de Poutine ».
    « Je suis l’égal de Poutine. D’ailleurs, Poutine me comprend », aurait dit M.Macron.
    Le chef de l’Etat français aurait en outre poursuivi : « si j’ai décidé de frapper la Syrie, c’est pour faire comprendre à Poutine que nous sommes là. Et lui, comprend ce discours. C’est une solution pour ramener la paix en Syrie ».

    https://www.youtube.com/watch?v=IuiwEZR4BwE


    Ravage de l’ #alcool #président-de-la-république #emmanuel_macron #poutine #psychiatrie #Syrie

  • Les mensonges sanglants de M. Macron
    16 avril 2018 / Hervé Kempf (Reporterre)
    https://reporterre.net/Les-mensonges-sanglants-de-M-Macron

    M. Macron a exprimé dimanche 15 avril une position sans concession sur la Zad de Notre-Dame-des-Landes. S’appuyant sur un apparent bon sens et sur de fausses évidences, son discours est viscéralement mensonger. Et dangereux.

    Dimanche soir 15 avril, le président de la République, Emmanuel Macron, a répondu longuement aux questions de Jean-Jacques Bourdin, de BFM, et d’Edwy Plenel, de Mediapart. Quelques minutes de ce long échange ont été consacrées à Notre-Dame-des-Landes. Vous pouvez en lire le décryptage complet ici. Ses propos, loin de contribuer à un apaisement nécessaire, annoncent une volonté de recourir encore davantage à la force. Mais les arguments de M. Macron sont très mal fondés, pour ne pas dire mensongers. Décryptage.

  • Sur la #ZAD, les mensonges d’Emmanuel Macron
    https://www.mediapart.fr/journal/france/170418/sur-la-zad-les-mensonges-d-emmanuel-macron

    Le « Gourbi » reconstruit par la ZAD dimanche 15 avril et détruit par les gendarmes le 16 (@ZAD_NDDL). Le chef de l’État a menti à six reprises au sujet de la ZAD de #Notre-Dame-des-Landes lors de son entretien télé avec BFM et Mediapart dimanche soir. Voici de quoi rétablir quelques faits.

    #France #agriculture #autonomie #Emmanuel_Macron

    • https://reporterre.net/Les-mensonges-sanglants-de-M-Macron

      M. Macron a exprimé dimanche 15 avril une position sans concession sur la Zad de Notre-Dame-des-Landes. S’appuyant sur un apparent bon sens et sur de fausses évidences, son discours est viscéralement mensonger. Et dangereux.

      Dimanche soir 15 avril, le président de la République, Emmanuel Macron, a répondu longuement aux questions de Jean-Jacques Bourdin, de BFM, et d’Edwy Plenel, de Mediapart. Quelques minutes de ce long échange ont été consacrées à Notre-Dame-des-Landes. Vous pouvez en lire le décryptage complet ici. Ses propos, loin de contribuer à un apaisement nécessaire, annoncent une volonté de recourir encore davantage à la force. Mais les arguments de M. Macron sont très mal fondés, pour ne pas dire mensongers. Décryptage.

      « Alors que le projet a été abandonné, les gens continuent à protester. » Non, les zadistes ne protestaient pas après l’abandon du projet d’aéroport en janvier. Au contraire, ils s’en sont réjouis, et depuis, se tournaient vers l’avenir en développant les projets de toutes natures, à base agricole, qui ont été lancés tant bien que mal depuis des années. Ce contre quoi ils se défendent maintenant, c’est contre l’opération militaire qui crée le désordre sur ce territoire.

      « On a voté un référendum local ». Non, il n’y a pas eu de référendum, et le président de la République, gardien des institutions, devrait le savoir mieux que quiconque. Il y a eu consultation. La différence ? Un référendum est une convocation du peuple souverain, dont la décision, exprimée par le vote, s’impose avec la force de la loi. Une consultation, eh bien, c’est une consultation : on prend l’avis des gens, mais sans que cela ait de conséquence juridique. De surcroît, cette consultation sur le projet d’aéroport était biaisée dans son principe, puisqu’elle ne concernait que les habitants de la Loire-Atlantique, alors que l’aéroport, dit « du Grand ouest » concernait les régions de Pays-de-Loire et de Bretagne, dont les habitants auraient dû participer à la consultation. Si cela n’a pas été fait, c’est parce que les dirigeants de l’époque sentaient bien que le résultat serait négatif.

      « Pourquoi les gens qui étaient à la ferme des Cent Noms depuis dix ans, ils n’ont jamais voulu créer une de ces formes là ? » [forme collective d’exploitation agricole]. Mais parce que c’était impossible ! Pendant toutes ces années, le territoire et ses habitants étaient en lutte contre le projet d’aéroport et devaient faire face à des menaces récurrentes d’opérations policières. Cela n’aurait eu aucun sens de former un dossier officiel qui aurait été évidemment refusé puisque les terres devaient être occupées par un aéroport.

      « Je vais avoir moi un projet alternatif, je vais aller m’installer dans votre salon… » Cet apparent bon sens est foncièrement malhonnête, puisque les habitants de la Zad occupent des terres publiques, qui n’ont aucune destination précise depuis plusieurs mois. Il n’y a pas ici d’atteinte à la propriété privée.

      Le point d’orgue de la supposée démonstration mérite d’être cité en long : « Et pour nos concitoyens les plus modestes, le retraité, la personne qui paye ses impôts, qui paye pour avoir une maison, qui paye son loyer, paye dignement ses impôts, et l’agriculteur qui paye ses terres… vous pensez que je peux maintenant aller lui expliquer : “Il y a des gens qui ont une idée formidable, une idée fumeuse, ils payent pas les terres, se conforment à aucune règle, produisent du lait sans aucune règle… Les règles de santé publique, c’est pas les leurs, ils ont un projet alternatif, c’est formidable, on paye plus rien, il n’y a plus de règles". Je peux les regarder en face ? »
      La ficelle est trop grosse : diviser les gens, les petits, qu’ils se jalousent, qu’ils se haïssent entre eux. De la part de celui qui a encore allégé l’impôt sur les grandes fortunes, invoquer l’égalité devant l’impôt est d’un cynisme achevé. Mais ne doutons pas que cela puisse marcher. Il faut donc démonter cet argument.
      D’abord, il est fort probable que vu la façon de vivre très sobre des habitants de la Zad et leurs faibles revenus monétaires (c’est un choix pour beaucoup d’entre elles et d’entre eux), ils ne sont pas assujettis à l’impôt sur le revenu.
      Ensuite, s’il s’agit de faire payer les impôts, pourquoi ne pas avoir envoyé 2.500 gendarmes contre la multinationale Amazon — entre autres — qui a longtemps pratiqué une évasion fiscale faramineuse ? Ce n’est que récemment qu’un compromis a été trouvé avec l’administration fiscale, qui reste d’ailleurs secret, et ne nous dit pas ce qu’a effectivement payé Amazon. On attend donc la même férocité de M. Macron à l’encontre de tous ceux qui pratiquent l’évasion fiscale pour un montant évalué par les experts à 60 milliards d’euros par an.

      « La République, c’est permettre des projets alternatifs, nous en avons sur le terrain avec des gens sérieux. » Ah bon ? De quoi s’agit-il ? En matière agricole, la situation empire au contraire, avec des difficultés énormes à l’installation des jeunes paysans, avec un système verrouillé par les chambres d’agriculture et la FNSEA, qui privilégient l’agrandissement des exploitations existantes, avec une politique par exemple contraire au pastoralisme ou remettant en cause les aides aux territoires défavorisés.

      « Je crois à l’égalité. » Une croyance radicalement contredite par sa politique fiscale. 46 % des gains liés aux baisses d’impôts engagées par Emmanuel Macron et son équipe iront vers les 10 % les plus riches, a relevé l’OFCE (Observatoire français des conjonctures économiques).

      « Une soixantaine de gendarmes ont été blessés lors des évacuations. » C’est exact. Les plus gravement atteints l’ont été par l’explosion d’une grenade explosive dans leurs propres pieds, à la suite d’une mauvaise manipulation, le lundi 9 avril — une information sur laquelle les autorités maintiennent un secret pesant. De même qu’elles laissent utiliser des grenades dangereuses et à la composition toujours inconnue, alors que de nombreux signes laissent penser que leur dangerosité est accrue. Tant pour la santé des civils que pour celle des militaires, il est indispensable que la transparence soit faite sur ces armes.

      « L’ordre républicain. » L’expression est répétée quatre fois dans ce passage. Mais l’ordre républicain est un pur effet de style, qui n’a aucun contenu juridique précis (à la différence, par exemple, du concept d’« État de droit »). En fait, cette expression répétée comme une incantation a un rôle idéologique précis : faire accepter une politique « d’ordre », c’est-à-dire autoritaire et répressive, en l’habillant de la valeur positive que représente la République.

      La démarche idéologique de M. Macron apparaît encore mieux dans la phrase suivante : « On n’unira pas le pays par l’inaction [face] à la tyrannie de certaines minorités, habituées à ce qu’on leur cède en refusant de transformer le pays. [Transformer le pays,] c’est le mandat pour lequel j’ai été élu. » Les zadistes — comme les cheminots, les étudiants, les salariés des Ephad, les éboueurs, etc. — seraient des minorités qui exercent des tyrannies. L’inversion du langage est une ruse du pouvoir : le tyran accuse les rebelles de son propre vice. Quant à l’enjeu essentiel, il est de « transformer le pays » : en imposant sa façon de transformer le pays qui est, on le sait, le néolibéralisme à plein, et donc en refusant, en écrasant, en récusant toute possibilité alternative, coopérative, collective. Précisément ce que représente la Zad. Et c’est pourquoi il faut l’écraser. Par la force, par la tyrannie, par la brutalité. Les mensonges de M. Macron poussent au désordre, au rapport de forces, à l’affrontement. À la violence. Ce sont des mensonges sanglants.

  • Frappes en Syrie : les fanfaronnades de Macron démenties par Washington et la Turquie
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/14769-frappes-en-syrie-les-fanfaronnades-de-macron-dementies-par-washingt

    Le chef de guerre a des progrès à faire en diplomatie… - FRANCOIS GUILLOT / AFP / POOL

    Au cours de son interview dimanche soir, Emmanuel Macron s’est vanté d’avoir "convaincu" Donald Trump et "séparé" Russes et Turcs sur la question syrienne. Mais Ankara et Washington se sont empressé de contredire ces affirmations.

    Emmanuel Macron en aurait-il trop fait ? Au début de son interview par Jean-Jacques Bourdin et Edwy Plenel ce dimanche 15 avril, le président de la République a livré sa version des coulisses et des conséquences des frappes aériennes ayant ciblé le programme d’armement chimique de la Syrie, se targuant d’avoir "séparé" la Turquie et la Russie ainsi que d’avoir "convaincu" Donald Trump de maintenir ses troupes sur le terrain. Deux (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • Emmanuel Macron, le pouvoir et l’argent
    https://www.politis.fr/articles/2018/04/emmanuel-macron-le-pouvoir-et-largent-38688

    En cherchant à déminer les risques de convergence des « colères » qui colorent la tension sociale, le chef de l’État a justifié sa politique par un discours libéral souvent repris du... vieux monde.

    Pas sûr qu’il soit parvenu à convaincre et à renouer le dialogue… notamment lorsqu’il livre son diagnostic. Ainsi par exemple quand il énonce que la crise dans les hôpitaux est d’abord la faute des citoyens « qui se rendent trop facilement aux urgences pour se faire soigner » (alors même qu’il reconnaît la grande difficulté à trouver des médecins dans certains territoires). Ou encore lorsqu’il refuse de concéder à Edwy Plenel la responsabilité des actuels dirigeants de la SNCF dans la situation des salariés. Sa persévérance à ne pas répondre à Jean-Jacques Bourdin qui a invoqué avec insistance le contraste saisissant entre ceux qui, depuis un an, s’enrichissent toujours plus et tous les autres ne l’aura pas aidé…

    Pas une seule fois, il n’aura évoqué l’écologie ou le climat. Il n’aura rien dit sur l’Europe, sauf pour en décrire lui-même les mécanismes d’évasion fiscale organisée de l’Irlande à Malte en passant par les Pays-Bas et le Luxembourg, parfois au profit de grandes fortunes françaises. Mais pas question de « donner des instructions à Bercy » contre le groupe Pinault qui aurait selon Mediapart « évadé » 2,5 milliards d’euros. Macron préfère affirmer platement qu’il entend œuvrer pour la « convergence sociale et fiscale » entre les pays
    membres de l’Union. Velléitaire quand ça l’arrange, le président de la République, a affirmé « s ‘en remettre aux parlementaires », faisant ainsi mine de respecter un Parlement qu’il n’avait pourtant pas hésité à contourner lors des ordonnances sur la loi Travail notamment.

    #En_Force

    Macron, pas à la fête pour son anniversaire
    https://www.humanite.fr/macron-pas-la-fete-pour-son-anniversaire-653780

    • Le ton goguenard du pouvoir et des médias dominants à l’égard du mouvement étudiant témoigne d’une cécité volontaire qui confine au mépris vis à vis d’une jeunesse populaire dépossédée de la possibilité même de définir son propre avenir. A travers la sélection socialement déterminée du système Parcoursup, le pouvoir ne dit pas autre chose que son incapacité à répondre au formidable défi de la démocratisation de l’enseignement supérieur. Toute une classe d’âge pourrait pourtant accéder à une formation élevée et l’université devenir un modèle de creuset social qui tirerait l’ensemble de la société vers le haut au lieu d’être le sas d’entrée d’un « marché » du travail répondant aux objectifs étriqués d’un grand patronat de plus en plus indexé sur les rendements financiers. C’est bien ce monde sans âme que refuse massivement la jeunesse. Traiter ses aspirations par la condescendance ou, pire, par le déploiement de gendarmes mobiles, témoigne d’un autoritarisme aveugle qui pourrait se retourner contre le gouvernement plus vite qu’il ne le croit. Surtout quand il s’additionne au mépris affiché vis à vis des cheminots confrontés aux fins de non-recevoir gouvernementales dont celle du Premier Ministre. Ce refus de négocier le moindre point d’un projet aussi déterminant pour l’avenir du pays, qui redéfinit en profondeur la place du rail pour la vie des territoires et l’environnement et, qui plus est, n’a jamais été présenté au suffrage des électeurs, est le symptôme de cette « a-démocratie » confiscatoire de la parole populaire qui définit si bien les gouvernements néolibéraux.

      https://www.humanite.fr/un-1er-mai-des-convergences-654550

  • #Emmanuel_Macron. Un résumé en 14 minutes
    https://www.mediapart.fr/journal/france/160418/emmanuel-macron-un-resume-en-14-minutes

    © Mediapart Des frappes en Syrie aux inégalités entre les femmes et les hommes, en passant par la réforme de la SNCF, la ZAD et les hôpitaux... Au terme de la première année de son quinquennat, Emmanuel Macron a répondu dimanche 15 avril aux questions de Jean-Jacques Bourdin et Edwy Plenel.

    #France

  • #Emmanuel_Macron. Un an, l’entretien bilan
    https://www.mediapart.fr/journal/france/160418/emmanuel-macron-un-l-entretien-bilan

    © Mediapart Des frappes en Syrie aux inégalités entre les femmes et les hommes, en passant par la réforme de la SNCF, la ZAD et les hôpitaux... Au terme de la première année de son quinquennat, Emmanuel Macron a répondu dimanche 15 avril aux questions de Jean-Jacques Bourdin et Edwy Plenel.

    #France

  • [On a besoin de vous !] Questions pour Un Macron
    https://www.les-crises.fr/on-a-besoin-de-vous-questions-pour-un-macron

    Ce soir Emmanuel Macron sera interviewé par Jean-Jacques Bourdin et Edwy Plénel. Gageons que, ayant fait venir de vrais journalistes, le niveau d’impertinence sera un peu supérieur à celui des précédents entretiens avec Pernaut et Delahousse. Mais comme on aime bien aider ici ? , nous nous permettons de leur soumettre quelques questions à poser […]

    #Géopolitique #Syrie

  • Caroline Galactéros face à Jean-Jacques Bourdin en direct
    https://www.crashdebug.fr/diversifion/14753-caroline-galacteros-face-a-jean-jacques-bourdin-en-direct

    Caroline Galactéros Docteur en Science politique, colonel au sein de la réserve opérationnelle des armées, expose en dehors de la pensée unique le conflit Syrien face à Bourdin

    Ndlr. et on est particulièrement heureux et fier de voir que les Français(es) se rappel ceraines leçons de l’histoire comme la guerre en Irak, et ne sont pas une nation belilciste, comme voudrais nous le faire croire la presse... (je pense notament au journal Libération propriété d’Edouard de Rothschild...)

    Source : Youtube.com

    Informations complémentaires :

    Crashdebug.fr : Ambassadeur russe à l’ONU : Washington, Londres et Paris vont vers la 3e guerre mondiale

    Crashdebug.fr : La nouvelle carte américaine du Proche-Orient

    Crashdebug.fr : John Perkins : Les confessions d’un assassin financier Crashdebug.fr : Libye - (...)

  • Macron sur #TF1 : effort tout de suite et réconfort demain
    https://www.mediapart.fr/journal/france/120418/macron-sur-tf1-effort-tout-de-suite-et-reconfort-demain

    Sur TF1, c’était sans doute un tour de chauffe en attendant l’entretien dimanche avec Edwy Plenel et Jean-Jacques Bourdin... #Emmanuel_Macron n’a quasiment rien apporté de nouveau dans l’échange qu’il a eu avec Jean-Pierre Pernaut. L’événement essentiel était le cadre, une classe d’école primaire. Pour le reste le président a passé en revue les dossiers du moment en répétant, une fois encore, qu’il irait « au bout des réformes ».

    #France #crise_sociale #Hôpitaux #SNCF

  • Robert Bourgi face à Jean-Jacques Bourdin en direct
    https://www.crashdebug.fr/diversifion/14451-robert-bourgi-face-a-jean-jacques-bourdin-en-direct

    Chalouette a vu l’interview en direct et l’a trouvée intéressante, aussi on vous la passe. Apparemment, d’après les recherches de Chalouette, Robert Bourgi semble informé de beaucoup de choses...

    Jean-Jacques Bourdin reçoit Robert Bourgi, avocat, dans "Bourdin Direct" sur BFMTV et RMC, ce lundi 29 janvier 2018.

    A partir de 6h, Jean-Jacques Bourdin prend les commandes de RMC. Avec Charles Magnien et Matthieu Belliard, il offre un show unique radio/télé en direct sur RMC et sur RMC Découverte jusqu’à 8h30, puis sur BFMTV ! Pendant quatre heures, Jean-Jacques Bourdin s’applique à partager l’actualité au plus près du quotidien des Français. "L’homme libre" de la radio a l’exigence de ses auditeurs et capte comme eux ce qu’il faut retenir et (...)

    #En_vedette #Divers

  • Johnny Hallyday, l’inventeur du macronisme (sur BFMTV)
    http://www.telerama.fr/television/johnny-hallyday,-linventeur-du-macronisme-(sur-bfmtv),n5391392.php

    Si Jean-Jacques Bourdin s’emploie à établir la vérité, rien que la vérité sur la famille de Johnny et les sanglots de Michel Drucker, les experts s’accordent à comparer les obsèques du “héros national” à celles de Victor Hugo, avec des bikers en plus. Selon les éditorialistes, par sa capacité à transcender le clivage gauche-droite et les classes sociales, Johnny Hallyday est d’ailleurs le précurseur d’Emmanuel Macron.

    Ici, je tiens à insérer une parenthèse à propos de cet ignare de Donald Trump qui ne semble pas mieux connaître Johnny Hallyday que Victor Hugo. Je veux m’élever solennellement contre sa décision de reconnaître Jérusalem comme capitale de l’Etat d’Israël. Quelle indécence ! Faire cette annonce le jour de la mort de Johnny ! Et à 18 heures, en plus, au moment même où Brigitte Macron, la Première Dame, se rend chez la défunte idole pour se recueillir sur la dépouille du héros national à peine refroidie ! Ne pouvait-il attendre avant d’allumer le feu au Proche-Orient ? Si Johnny doit beaucoup à Elvis, a-t-il oublié ce que les Etats-Unis doivent à La Fayette ? Son atteinte au deuil national risque de refroidir nos relations transatlantiques.

    A cause de ce goujat, les télés sont contraintes mercredi d’interrompre leurs éditions spéciales pendant quelquefois de longues minutes (jusqu’à cinq d’affilée, j’ai compté). Heureusement, la rédaction de BFMTV sait faire preuve de discernement. Ruth Elkrief attend 19h55 pour annoncer en moins d’une minute l’inopportune déclaration du malappris de la Maison Blanche aux fans, pardon, aux téléspectateurs de la chaîne. Aucun extrait n’en est diffusé, seul Emmanuel Macron a droit à la retransmission de sa réaction car « il s’inquiète ». Je le comprends. Il a autre chose à faire que d’empêcher la Troisième Guerre mondiale. Il a un hommage national à organiser.

  • les députés n’ont pas de prime de Noel
    Vidéo : https://www.dailymotion.com/video/x6b13b2


    C’est un moment de flottement particulièrement gênant qu’a dû vivre le députe Hervé Berville ce 4 décembre au matin sur le plateau de RMC. Interrogé par Jean-Jacques Bourdin au sujet de la reconduction de la prime de Noël, le porte-parole de La République en marche (LREM) à l’Assemblée nationale n’en connaissait tout simplement pas l’existence.

    « La prime de Noël ? », s’étonne le député des Côtes-d’Armor. « Oui, vous savez ce qu’est la prime de Noël ? », lui demande alors Jean-Jacques Bourdin. Après une légère hésitation, Hervé Berville tente une réponse, semblant visiblement croire qu’il s’agit d’une prime destinée aux élus : « Alors moi je n’ai pas de prime de Noël en tant que député. »

    Le journaliste rappelle alors au député qu’il ne s’agit pas de lui mais des Français. « Peut-être que vous me donnez des informations... », bredouille Hervé Berville, qui semble désormais penser qu’il s’agit d’une nouvelle mesure dont il n’aurait pas pris connaissance. Jean-Jacques Bourdin lui explique alors que la prime de Noël est une aide exceptionnelle destinée aux familles les plus fragiles.

    Hervé Berville, qui tente alors une ultime parade en assurant avoir mal compris la question qui lui était posée tout en martelant qu’il sait ce qu’est la prime de Noël, se trouve alors piégé lorsque Jean-Jacques Bourdin lui demande si celle-ci sera reconduite. « Beh... Qui c’est qui fournit la prime de Noël ? », demande le député, qui s’enlise alors face à la perplexité du journaliste.

    #autisme #incompétence #LREM #hervé-berville #guerre-aux-pauvres #invisibilité #en-marche #député-des-riches

    • D’après wikipédia, Monsieur Berville est un spécialiste en économie.

      Dans un premier temps, je propose que l’on retire le montant de cette aumône de Noël des émoluments des députés, ça les aiderai à apprendre ce que c’est.

  • Mais qu’est donc ce si fier monsieur Mélenchon ? (première partie) | Planète sans visa
    http://fabrice-nicolino.com/?p=2648

    *

    Mais qu’est donc ce si fier monsieur Mélenchon ? (première partie)*
    29 mai 2017Morale, Mouvement écologiste, Politique, Pouvoir et démocratie

    Je sais bien que les mélenchonistes les plus mélenchoniens me détestent, mais cela ne m’a jamais empêché d’écrire sur leur héros ce que je voulais. Et je compte bien continuer ici, malgré leurs inévitables protestations. Je compte rappeler ici quelques points déjà abordés, puis ajouter une pincée de poudre noire dans la (si petite) blessure que je leur ai infligée. Avis à l’univers : il faut, il faudrait lire le texte qui suit en compagnie de celui qui le suivra. Où l’on verra, peut-être, les raisons profondes, les racines politiques, historiques et personnelles qui sont au commencement de mes lourdes critiques contre Mélenchon. Avis donc : il n’y a pas un article sur lui, mais deux.

    Et ça commence par un préambule. Je comprends en partie l’engouement de tant de gens pour La France Insoumise. Les proclamations de ce regroupement contiennent quelques belles idées qu’il serait pénible – et même stupide – de rejeter. Il est vrai que, et tout à mes critiques, je ne l’ai pas assez fait, grâce à ce mouvement et à Mélenchon, certaines questions sont sorties du réduit mental où elles étaient. Grâce à Mélenchon ? Vous avez bien lu : grâce à lui. Malgré tout ce que je peux lui reprocher, il a ouvert une porte, libérant des énergies qui s’épuisaient en vain à défendre des causes subalternes. Je me permets de faire un rapprochement avec le grand texte du pape François, Laudato Si, même si cela n’est pas de même nature, ni de signification et de puissance comparables. Je précise que François m’impressionne.

    Les si tristes funérailles d’Hugo Rafael Chávez Frías

    Je salue donc ceux des Insoumis qui ont placé la question écologique au centre de leur monde, même si c’est d’une manière qui ne me convient pas vraiment. Et Mélenchon itou, qui est parvenu à secouer sa tête chenue pour y faire entrer un peu d’air et de lumière. Sommes-nous d’accord ? Je l’espère, car cela ne va pas durer. D’abord, Mélenchon nous a bassinés je ne sais combien de dizaines de fois avec ce géant qui n’était qu’un nain, Hugo Rafael Chávez Frías, défunt président du Venezuela. L’apothéose de cette séquence a été la veillée funèbre, à l’annonce de la mort del Jefe au début de l’année 2013. Citation de Mélenchon : « Ce qu’est Chavez ne meurt jamais. C’est l’idéal inépuisable de l’espérance humaniste, de la révolution ». Autre citation : « Il n’a pas seulement fait progresser la condition humaine des Vénézuéliens, il a fait progresser d’une manière considérable la démocratie ». On sentait le pleur tout près de sortir.

    Et là-dessus, silence total. Aucune explication n’est fournie de l’abominable descente aux enfers de ce grand pays. Le successeur, Maduro, fait endurer à son propre peuple la pire crise sociale qu’a connue le pays depuis son indépendance pour le coup bolivarienne de 1811. La camarilla militaire chaviste a copieusement pillé le pays et son immense rente pétrolière, distribuant des prébendes qui n’auront servi qu’à doper une consommation de biens importés. Rien de fondamental n’aura changé, alors que le chavisme au pouvoir a vingt ans d’âge. Les corrompus du sommet ont eu le temps de planquer les trésors volés à Miami, et je suis bien certain qu’ils ne paieront pas le prix de leur vilenie. Il ne restera bientôt plus rien du chavisme. Cela, une révolution ? J’aimerais presque croire que c’est une blague. Sur le sujet, j’ai écrit ici même, en 2009, un article qui peut se relire. On y découvre celui que Chávez décrivait comme un grand ami. Norberto Ceresole, fasciste et négationniste argentin, car c’est de lui qu’il s’agit, a fort contribué à la formation politique de Chávez, qui s’appuie comme chacun devrait le savoir sur le triptyque El Caudillo (Jefe), el ejército, el pueblo. Le chef, l’armée, le peuple. Une insupportable vision verticaliste du pouvoir, revendiquée pourtant. On peut aussi lire ceci ou encore cela.

    L’économie chinoise, chance pour l’humanité

    J’ai entendu Mélenchon oser face à Jean-Jacques Bourdin une phrase du genre : « Mais enfin, vous savez que Castro et Chávez sont morts ? », sous-entendant par là qu’il n’y avait pas lieu d’y revenir. Mais quelle audace ! Venant d’un homme qui se croit incarner l’Histoire en marche, et ne cesse de vanter telle ou telle figure de la Révolution française, c’est réellement gonflé. Et surtout ridicule pour qui se réclame encore du matérialisme et du marxisme. On pourrait donc faire parler les morts, mais pas tous. Seulement ceux qui arrangent la ligne politique du moment. Comme c’est commode.

    En 2012, j’ai remis le couvert et abordé une dimension proprement infâme du personnage Mélenchon en évoquant le sort fait au journaliste d’origine argentine Paulo Paranagua : c’est là. Un peu plus tard, toujours cette année 2012, j’ai commencé à parler d’autres pays de cette Amérique latine que j’ai bien connue, et pour lesquels Mélenchon avait les yeux de Chimène. Ainsi de l’Équateur et de sa si fameuse « révolution citoyenne ». Vous verrez ici le sort fait aux Indiens de Sarayaku, et l’ode de Mélenchon à la destruction du monde par l’économie chinoise (« Je considère que le développement de la Chine est une chance pour l’humanité », octobre 2012). Ainsi du Pérou, ici cette fois. Et encore deux fois sur l’Équateur : en septembre 2013 et en novembre 2016.

    Quant au Mélenchon « écologiste », il y a pléthore d’articles sur Planète sans visa. Je me permets d’en citer celui-ci, cet autre, celui-là et deux derniers, ici et là. Ils ont au moins trois ans, et depuis, je n’ai pas changé d’avis. Un seul exemple éclairera mon propos : le fameux meeting de l’hologramme, en février 2017. Lui à Lyon, son ombre portée à Auber. Eh bien, la totalité de la prestation était un show profondément anti-écologiste, articulé autour de trois frontières humaines à repousser plus loin : la mer, l’espace, le numérique. Rendez-vous compte un peu ! Si l’écologie a un sens, c’est bien celui d’avoir découvert puis admis les limites de l’action humaine. Simplement parce qu’un mur physique infranchissable empêche d’aller au-delà. Quand il n’y a plus de sol, on ne cultive plus rien. Quand il n’y a plus de poissons, on n’en pêche plus. Quand l’eau vient à manquer parce que nappes et rivières ont été surexploitées, les êtres vivants meurent un à un.

    Or à Lyon, il s’agissait d’aller encore plus loin. La mer ? Il faudrait lancer un vaste programme d’industrialisation à coup d’hydroliennes géantes, d’éoliennes off shore, d’usines aquacoles destinées à fabriquer des algues. Je n’invente rien. Et voyez comme Mélenchon parlait de nos pauvres océans sur son propre blog, le 26 mars 2012 : « Ne sommes-nous pas la nation d’Europe qui a su s’immiscer dans l’espace et qui occupe aujourd’hui la moitié du marché mondial des tirs de satellites ? N’avons-nous pas mis au point le navire de transport spatial le plus abouti pour alimenter la station internationale de l’espace ? Rien n’est hors de portée pour nous, sitôt que l’État et le collectif s’en mêlent ! La mer est notre nouvel espace de réussite et d’exploits scientifiques et techniques ! C’est ma proposition ! ».

    La si fabuleuse chienne Laïka

    Vous avez noté : « Rien n’est hors de portée ». Ou encore, dans une interview pathétique donnée à Match : « L’idée de l’expansion humaine en mer s’est présentée à moi comme une espèce d’antidote à la déprime générale. Et comme un fait d’évidence totalement occulté ! (…) Quand j’étais gamin, je découpais et je collectionnais les articles sur la conquête de l’espace. Je crois que j’ai encore dans ma cave un cahier où j’avais collé fiévreusement les exploits de la chienne Laïka et de Youri Gagarine ». L’expansion humaine, comme si elle n’avait pas assez détruit comme cela sur terre ! Et cette imagerie de pacotille sur l’espace, qui lui a fait acclamer à Lyon le savoir-faire des ingénieurs et l’excellence de la base de Kourou, oubliant l’essentiel, qui est de conquête, de conquête militaire, même si elle est pour l’heure pacifique encore. Dieu ! mais un écologiste commencerait évidemment, parlant de la mer, par parler de la dévastation des océans. Et réclamerait, c’est en tout cas mon point de vue, l’interdiction de la pêche industrielle. Or non, je le répète : aller plus loin encore, et ouvrir fatalement, compte tenu de ce qu’est l’économie réelle, la voie aux industries transnationales, seules à même d’investir massivement. Et je n’insiste pas, non, faute de place, sur le ridicule et plein accord avec le déferlement du numérique (et des jeux vidéos), qui pose pourtant des problèmes politiques de fond. Car quoi ? Qui ne sait que la démocratie est synonyme de lenteur, indispensable à la parole, à l’échange, à la coopération, à l’élaboration, à la décision ? La numérisation du monde pose des problèmes neufs, et graves. Mais pas pour Mélenchon.

    Je suis extrêmement long, mais je m’en excuse pas. Il s’agit en effet d’une affaire sérieuse. Sur un plan politique général, je reste stupéfait par la facilité avec laquelle des millions de gens semblent avoir oublié Mitterrand, à qui Mélenchon, ce n’est pas exagéré, voue un culte. L’ancien président a promis ce qu’on voulait bien croire, de manière à être élu, et puis s’est détourné sans explication de son plantureux programme. Certes, il ne fut coupable que de l’extrême faiblesse de ses suivants, croyants et courtisans. Mais tout de même ! Mélenchon ne se cache aucunement d’admirer au plus haut point un homme de droite qui a fait entrer le fric et le capitalisme le plus infect – Tapie, Berlusconi – dans l’imaginaire de la gauche française. Et cela n’aurait aucune signification particulière. Hier, des foules compactes ont acclamé les crapules staliniennes Thorez, Marty, Duclos, Aragon, Marchais. Et d’autres des politiciens « de gauche » soutenant les pires aventures coloniales, comme Guy Mollet, Robert Lacoste, Mitterrand déjà ou Gaston Defferre. Que veux-je dire ? Qu’il est au moins possible que la France dite insoumise repose sur le même rapport malsain à la politique et à l’autorité.

    Et si on parlait un peu de l’Internationale ?

    De vous à moi, ne voyez-vous pas que cette manière verticaliste – lui là-haut, nous en bas – tourne le dos aux rêves les plus anciens de l’émancipation ? Bien qu’ayant rompu avec beaucoup de l’imaginaire de ma jeunesse, je continue d’entendre L’Internationale avec davantage qu’un pincement au cœur. On y entend ces mots, que je revendiquerai pour ma part jusqu’à la fin : « Il n’est pas de sauveur suprême. Ni Dieu, ni César, ni Tribun ». Je crois sincèrement que Mélenchon se prend pour les trois.

    Avant d’achever ce qui, je vous le rappelle, est le premier volet d’une série de deux, je me sens contraint d’évoquer de graves mensonges de Mélenchon, qui n’ont attiré l’attention de personne. De personne en tout cas qui en ait parlé sur la place. Cela tombe donc sur moi, et je l’accepte comme le reste. Dans un livre d’entretiens paru il y a un an au Seuil (avec Marc Endeweld, Le Choix de l’Insoumission), Mélenchon y réécrit son histoire politique d’une manière qui m’a sidéré. Et offensé, car je continue à croire dans la vérité et la rectitude.

    Je n’en ferai pas la critique complète, qui serait pourtant méritée. Mais laissez-moi insister sur le Mélenchon lambertiste, dirigeant à Besançon de la secte appelée Organisation communiste internationaliste (OCI), celle-là même qui a fait de Jospin un espion de choix, membre du parti socialiste, jusqu’au poste de Premier secrétaire du PS après 1981, tandis qu’il était membre clandestin de l’OCI. Cette organisation a une histoire profondément noire, faite de graves violences contre les individus, et qui aura eu la grande originalité de soutenir des concurrents du FLN algérien – le MNA – manipulés par l’armée française ; puis de combattre toute participation aux luttes de la jeunesse contre la guerre américaine au Vietnam ; de refuser publiquement de participer aux barricades de mai 68 ; d’insulter sur tous les tons les combattants du Larzac, les antinucléaires des années 70, les militantes féministes, etc.

    Quand il soutenait Lip à l’insu de son plein gré

    Vous me direz qu’on s’en fout, mais vous me lisez, et je ne m’en fous pas. Mélenchon a été donc le chef – et chez eux, ce mot n’était pas à prendre à la légère – de l’OCI à Besançon pendant plusieurs années de l’après-68. Or dans son livre, il raconte de telles calembredaines qu’on ne peut les appeler autrement que des mensonges. Il raconte par exemple que la grève des travailleurs de Lip – elle débute au printemps 1973 – aurait suscité chez lui un énorme enthousiasme, ce qui est nécessairement faux. Toute personne ayant vécu cette époque sait que le courant lambertiste vomissait chaque semaine, dans sa feuille honteuse Informations ouvrières, les gens de Lip, au motif qu’ils avaient partie liée avec la CFDT honnie, très majoritaire dans l’entreprise. Et voilà que Mélenchon en rajoute, vantant le formidable curé de Lip, Jean Raguénès, que son mouvement, donc lui fatalement, exécrait publiquement et constamment.

    De même, il invente « une immense compassion » pour les Vietnamiens, qui aurait été la base de son engagement contre l’impérialisme américain. Pure bullshit. Les lambertistes comme lui maudissaient à ce point le Vietcong et le Nord-Vietnam qu’ils pourchassaient à coups de bâton ceux qui, dans les rues de Paris, défilaient pour la victoire du FNL vietnamien. J’en ai été le témoin direct, mais ce point ne saurait, de toute façon, être discuté.

    Enfin – il y a bien plus, mais je m’arrête là -, Mélenchon ose évoquer un soutien aux guérillas d’Amérique latine – cela cadre si bien avec son affection pour les nouveaux caudillos comme Chávez ou Correa – des années 70. On est là dans le grotesque, un grotesque nauséabond, car il y a derrière tout cela des morts. Je suis un témoin vivant de ces événements, et de cette époque, et quand Mélenchon affirme son adhésion à une « ligne d’action révolutionnaire de type insurrectionnel », j’ai un début de nausée. Ainsi que le clamait chaque semaine le journal de Mélenchon Informations Ouvrières, les lambertistes étaient VISCÉRALEMENT opposés à ces groupes, tels le MIR chilien, les Tupas d’Uruguay, le FSLN nicaraguayen qui avaient choisi l’affrontement armé.

    Je sais d’avance ce que diront certains lecteurs : il s’agit de vieilleries. Soit. Mais elles sont exprimées en 2016 par quelqu’un qui dit vénérer l’histoire des hommes, et qui combat officiellement toutes les cliques au nom d’un impérieux devoir d’honnêteté. La falsification, si elle n’est pas née avec le stalinisme, a atteint avec lui des sommets que nul n’est encore arrivé à dépasser. L’OCI et le passé de Mélenchon ont officiellement été antistaliniens, mais ils ont repris des méthodes qui étaient celles de leurs supposés adversaires. Je n’ai pas le temps de vous raconter l’affaire Michel Varga, très bien documentée. Et cela, figurez-vous, ne passe pas. Pour mieux comprendre pourquoi, il faudra attendre mon prochain rendez-vous, ici même. J’y parlerai de personnages beaucoup, beaucoup plus intéressants, comme par exemple Charles Fourier, Henry David Thoreau ou encore Nestor Ivanovitch Makhno et Élisée Reclus. Croyez-moi, l’air qu’ils ont bu ferait encore éclater plus d’un poumon.

  • François Asselineau détaille son programme chez Polony TV
    https://www.crashdebug.fr/diversifion/13528-francois-asselineau-detaille-son-programme-chez-polony-tv

    Pour information vous trouverez les vidéos La France face au désastre en 2017 et le jour d’après en informations complémentaires, et bien d’autres... ; ))))

    f.

    Cliquez sur l’image pour lancer la vidéo

    Invité de Polony.Tv, François Asselineau, candidat à l’élection présidentielle, détaille son programme et ses idées avec Natacha Polony et Benjamin Masse-Stamberger.

    Source : UPR.fr

    Informations complémentaires :

    Crashdebug.fr : François Asselineau face à Jean-Jacques Bourdin dans l’entretien d’embauche présidentielle le 11 avril 2017 sur BFMTV

    Crashdebug.fr : F. Asselineau, mécontent, s’exprime sur les frappes de Donald Trump (LCI)

    Crashdebug.fr : L’Union Européenne, une Dictature démasquée...

    Crashdebug.fr : François Asselineau la France face au désastre en 2017

    Crashdebug.fr : « Le jour (...)

    #En_vedette #Divers

  • François Asselineau invité d’Yves Calvi sur LCI - 17 avril 2017
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/13518-francois-asselineau-invite-d-yves-calvi-sur-lci-17-avril-2017

    On le sait à moins d’une grosse surprise (ce qui vut le contexte n’est pas totalement à écarté) François Asselineau ne sera hélas pas au second tour, mais il faut lui rendre la légitimité à laquelle il a droit, votez pour l’UPR dimanche prochain, permettez leur d’avoir au moins 5% de votre pour rentrer dans leurs frais et s’imposer lors des législatives, afin de se préparer à l’élection présidentielle de 2022. (pour informations vous trouverez la conférence « le jour d’après » en informations complémentaires)

    Source(s) : Youtube.fr via Contributeur anonyme

    Informations complémentaires :

    Crashdebug.fr : François Asselineau face à Jean-Jacques Bourdin dans l’entretien d’embauche présidentielle le 11 avril 2017 sur BFMTV

    Crashdebug.fr : F. Asselineau, mécontent, s’exprime sur (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • Fillon à propos de l’annulation de l’interview au « Monde » : « C’est pas les médias qui décident des questions »

    Invité de RTL, jeudi 20 avril, François Fillon est revenu sur l’annulation d’une interview dans Le Monde, et son refus de se voir poser des questions sur les affaires qui lui valent d’être mis en examen, notamment pour détournement de fonds publics.

    http://www.lemonde.fr/affaire-penelope-fillon/article/2017/03/14/soupcons-d-emplois-fictifs-francois-fillon-mis-en-examen-notamment-pour-deto

    « C’est moi qui choisis comment j’organise ma campagne, c’est pas Le Monde », a-t-il affirmé, précisant ne pas avoir souhaité répondre « aux questions sur les affaires à huit jours de la fin de la campagne ».

    Luc Bronner, directeur de la rédaction du Monde, a annoncé mercredi avoir annulé un entretien avec le candidat de droite et du centre. Ce dernier avait posé « comme condition de ne pas avoir à répondre à des questions portant sur les affaires pour lesquelles il a été mis en examen ». La rédaction du Monde, qui a interviewé tous les autres principaux candidats, considère que « les hommes et femmes politiques n’ont pas à décider des questions qui leur sont posées » et « regrette vivement cette attitude ».
    Mais pour #Fraude_François, « il y a une chose qui est très importante pour moi, c’est que c’est pas les médias qui décident du tempo, qui décident des questions, qui décident de la campagne ». « Chacun pose les questions qu’il veut, mais moi, je réponds à qui j’ai envie de répondre », a-t-il poursuivi sur RTL, jeudi matin.

    Le candidat Les Républicains avait également refusé de se rendre mardi sur BFM-TV pour répondre aux questions de Jean-Jacques Bourdin. Il avait alors été remplacé par François Baroin.

    Le Monde 20/04/2017
    #Fillon

  • François Asselineau face à Jean-Jacques Bourdin dans l’entretien d’embauche présidentielle le 11 avril 2017 sur BFMTV
    https://www.crashdebug.fr/diversifion/13483-francois-asselineau-face-a-jean-jacques-bourdin-dans-l-entretient-d

    J’ai trouvé l’émission excellente, décidément Jean-Jacques Bourdin rattrape son retard, et on ne peut que l’en féliciter.

    Source : Youtube.com

    Informations complémentaires :

    Crashdebug.fr : Pierre Jovanovic : Les Élections présidentielles sont manipulées (Planètes 360)

    Crashdebug.fr : Asselineau enfin reconnu par les médias après le Débat Présidentielle (Cnews)

    Crashdebug.fr : F. Asselineau, mécontent, s’exprime sur les frappes de Donald Trump (LCI)

    Crashdebug.fr : Jacques Sapir : Décryptage du programme économique de François Asselineau (Radio Sputnik)

    Crashdebug.fr : François Asselineau la France face au désastre en 2017

    Crashdebug.fr : « Liberté, égalité, informés » : cinq mesures pour protéger la liberté et l’indépendance de l’information

    Crashdebug.fr : Je ne sais pas pour qui voter (...)

    #En_vedette #Divers

  • François Asselineau face à Jean-Jacques Bourdin le 28 mars 2017 sur BFMTV
    https://www.crashdebug.fr/diversifion/13430-francois-asselineau-face-a-jean-jacques-bourdin-le-28-mars-2017-sur

    La malveillance dont fait preuve Jean-Jacques Bourdin est quand même assez exceptionnelle, il a refusé d’inviter Asselineau pendant 10 ans, et la il le reçois coup sur coup à 15 jours d’intervale.

    Pour mieux tenter de le discréditer... Ne soyez pas dupes, ce sont les soubres sauts d’une caste voué à la disparition à moyen terme.

    Source : Youtube.com

    Informations complémentaires :

    Crashdebug.fr : Entretien avec François Asselineau – Questions d’actualité n° 42 du 1er mars 2017 (UPR)

    Crashdebug.fr : UPR et François Asselineau : Les Preuves accablantes de la Censure du système…

    Crashdebug.fr : François Asselineau : Présidentielle 2017 sans filtre ? (Thinkerview)

    Crashdebug.fr : Jacques Sapir : Décryptage du programme économique de François Asselineau (Radio Sputnik)

    Crashdebug.fr : Étienne (...)

    #En_vedette #Divers