person:jean-louis debré

  • Jean-Louis Debré : « Sarkozy n’a aucun sens de l’État. Pour lui, c’est fini »

    http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/citations/2016/04/14/25002-20160414ARTFIG00265-jean-louis-debre-sarkozy-n-a-aucun-sens-de-l-etat

    Avec le franc-parler de ceux qui n’ont plus rien à perdre, l’ancien président du Conseil constitutionnel carbonise Nicolas Sarkozy dans Ce que je ne pouvais pas dire, son carnet de bord dont Le Point publie des extraits.

    Depuis 1995 et la guerre Balladur-Chirac, Jean-Louis Debré et Nicolas Sarkozy ne s’apprécient guère. Si bien que lorsque l’ex-président du Conseil constitutionnel, libéré de son devoir de réserve, prend la plume, il ne mâche pas ses mots : « Rien ne m’étonne plus de Sarkozy. Il n’a aucun sens de l’Etat. C’est un chef de clan auquel il est interdit de résister, surtout au nom du droit », écrit-il dans Ce que je ne pouvais pas dire,(Robert Laffont, 400 p., 21 euros, parution le 21 avril), son carnet de bord dont Le Point publie des extraits.

    Debré fait étalage des pressions exercées par le président de la République d’alors : « Peu avant la décision du Conseil concernant la loi sur la rétention de sûreté, Nicolas Sarkozy m’appelle pour me redire qu’il faut à tout prix que le Conseil la valide. “C’est moi qui l’ai voulue, s’exclame-t-il, je m’y suis engagé. Tu ne dois pas y toucher.” (…) Il me fait comprendre sans ambiguïté qu’il me le fera “payer” si nous nous risquons à annuler cette loi ».

  • Les énormités de Jean-Louis Debré
    https://www.mediapart.fr/journal/france/220816/les-enormites-de-jean-louis-debre

    Jean-Louis Debré. © Reuters L’ancien président du #conseil_constitutionnel débarque à la télé, porté par le succès de ses mémoires de « Sage ». Depuis son livre, Jean-Louis Debré incarnerait presque le « parler vrai » et l’indépendance d’esprit. À bien y regarder, ses confidences révèlent des pratiques inquiétantes pour l’institution et son indépendance.

    #France #Jean-Louis_Debré #lobbying #politique #Transparence

  • Mon ami @julien1 me parle beaucoup de Jacques Drillon en ce moment notamment son Traité de la ponctuation française qu’il faut absolument que je lise et qu’il avait déjà mentionné dans je ne sais plus quel fil. Toujours est-il qu’au cours de notre discussion, il me fait découvrir cette très belle tribune du même Jacques Drillon dans Libération et qui date d’il y a presque vingt ans. C’est d’une clarté sans âge hélas tant ce texte me paraît tellement d’actualité, surtout en regard de la place que nous refusons de faire aux réfugiés. Les faits auxquels se rapporte cette tribune sont assez flous dans mon esprit, ils me rappellent vaguement quelque chose, à l’époque je vivais en Angleterre, je suis suivais l’actualité française de façon plus que lâche.

    Libération
    Vendredi 26 décembre 1997, page 5

    REBONDS
    Qui a « mérité » la France ?

    DRILLON Jacques

    Alors qu’à l’Assemblée on décidait d’accorder automatiquement la nationalité française à tout enfant d’étranger né sur le sol national, la droite défilait, le 6 décembre à Nice, sous une banderole, sur laquelle une main, sans doute blanche, avait écrit : « La France se mérite. »

    Cela ne manque pas de piquant ; car, enfin, qu’ont-ils fait, ce coiffeur, cet avocat, ce chauffeur de taxi marchant côte à côte pour « mériter » la France ? Leur a-t-on fait passer un examen ? Leur a-t-on imposé des épreuves, un parcours initiatique ? En quoi la droite niçoise a-t-elle « mérité » la France ? Les fils d’étrangers auraient - à la rigueur - une supériorité sur eux : leurs parents sont venus en France, eux ! Ils se sont déplacés ! Volontairement ! Tandis que le père de Jean-Louis Debré est resté où on l’a posé.

    Cette banderole manque d’autant moins de piquant que toute l’idéologie de la droite repose sur l’idée d’héritage, c’est-à-dire de l’immérité absolu ! Dès lors qu’il apparaît au milieu du cercle de famille le petit de bourgeois se trouve riche sans avoir déclaré sa volonté expresse de le devenir (ni levé le petit doigt pour l’être). On s’empresse de le baptiser, sans qu’il l’ait demandé non plus. Il porte le nom de son père parce que c’est l’habitude, bien avant de savoir ce que c’est, un nom, voire une particule. Surtout, il est français, automatiquement. Sous l’Ancien Régime, on appelait cela des privilèges. Ne nous étonnons pas que la droite ne veuille pas les céder à des fils de bougnoules, et pour rien, par-dessus le marché !

    Les clampins de la manifestation niçoise n’ont donc pas « mérité » la France. Ils en auraient même démérité, avec leur désespérante incurie, leur individualisme furieux (payer l’impôt les rend malades : ils n’ont toujours pas compris à quoi cela servait), leur inculture crasse, leur haine des oeuvres et des hommes... Ceux qui défilaient à Nice sont ceux qui se ruent sur l’huile, la farine et l’essence dès que les camionneurs et les cheminots se mettent en grève. Ils disent que la France se mérite, mais ils mettent leurs enfants à l’anglais obligatoire dès les premiers pots de Blédine. Ils disent que la France se mérite, mais ils passent leurs soirées devant la télévision. Ils privatisent, ils gagnent de l’argent en plaçant celui qu’ils ont déjà, ils enverraient bien les chômeurs aux travaux forcés, s’ils pouvaient. Mériter la France, pensent-ils, cela consiste probablement à construire des milliers d’immeubles sur le littoral méditerranéen. Ils vont à l’Opéra-Bastille (pour voir quoi ?), lisent (ou offrent) le dernier Goncourt, mais voudraient bien supprimer le CNRS. Ils se plaignent de ce que les jeunes ne sachent plus l’orthographe, mais trouvent qu’il y a trop de monde à l’université. La droite française est absolument foutrale, et le manifestant niçois plus stupide encore.

    Et pourtant, tous ces pauvres gens, on les garde avec nous. La France n’est leur pays que par hasard, ils ne l’ont pas méritée, et on ne va pas la leur donner. Mais soyons magnanimes : on la leur prête.

    Jacques Drillon est journaliste et écrivain ; dernier livre paru : « Children’s Corner », 1997, Gallimard.

  • J.-L. Debré récite une prière satanique antichrétienne avant de quitter son poste !
    http://www.brujitafr.fr/2016/03/j-l-debre-recite-une-priere-satanique-antichretienne-avant-de-quitter-son-

    Jean-Louis Debré est un petit-fils de rabbin qui doit certainement appartenir à la secte sabbatao-frankiste ! (.....) Jean-Louis Debré termine son mandat de président du Conseil Constitutionnel. Les médias dominants se sont évidemment rués sur cet événement...

  • FRANCE : La loi sur la destitution d’un chef de l’Etat validée
    http://www.brujitafr.fr/2014/11/france-la-loi-sur-la-destitution-d-un-chef-de-l-etat-validee.html

    Les sages du Palais-Royal, présidés par Jean-Louis Debré, ont annoncé dans un communiqué avoir jugé conforme à la constitution la loi organique prévoyant les conditions dans lesquelles un chef de l’Etat peut être destitué par la Haute cour (Assemblée + Sénat).

    Un texte retouché

    Ils ont apporté deux retouches : le texte originel limitait à une seule fois par mandat présidentiel la possibilité pour un parlementaire de signer une proposition de résolution visant à destituer le président. Le mécanisme doit être en effet enclenché par 10% des sénateurs ou 10% des députés qui signent une résolution. Limiter à une fois par mandat est une restriction excessive, selon les juges constitutionnels. Ils ont aussi demandé un règlement pour l’organisation des débats de la Haute Cour.

    Une réforme qui remonte à 2007 (...)

  • Séjour irrégulier : le « circulez, y a rien à voir » du Conseil constitutionnel | Mediapart
    http://www.mediapart.fr/journal/france/030212/sejour-irregulier-le-circulez-y-rien-voir-du-conseil-constitutionnel

    Présidé par Jean-Louis Debré, ministre de l’intérieur à la manœuvre lors de l’expulsion des sans-papiers de l’église Saint-Bernard en 1996, le Conseil constitutionnel a rendu, ce vendredi 3 février, une décision cruciale pour les sans-papiers et attendue par les magistrats confrontés depuis plusieurs mois à une jurisprudence hésitante en matière de placement en garde à vue des étrangers en situation irrégulière (la lire dans son intégralité).

    La haute juridiction a jugé conforme à la Constitution un article du Code l’entrée et du séjour des étrangers, l’article L.621-1, qui permet de punir d’un emprisonnement d’un an et d’une amende de 3.750 euros les personnes ayant pénétré ou séjourné sans en être autorisées sur le territoire.

    #sans_papiers #Conseil_Constitutionnel #circulaire_retour