person:jean-luc mélenchon

  • « Baron Noir » saison 2 : cinquante nuances moins claires
    https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/120218/baron-noir-saison-2-cinquante-nuances-moins-claires

    François Morel est Michel " Mélenchon " Vidal dans la deuxième saison de " #Baron_Noir " La diffusion sur Canal + de la seconde saison de « Baron Noir » s’achève lundi soir. Toujours passionnante, la série d’Éric Benzekri et de #Jean-Baptiste_Delafon, où #François_Morel interprète cette fois un double de Jean-Luc Mélenchon aux côtés de #Kad_Merad, peine à trouver le bon rapport entre fiction, politique et politique-fiction.

    #Culture-Idées #Anna_Mouglalis #Canal_+ #Eric_Benzekri #Ziad_Doueiri

  • Jean-Luc Mélenchon et la tyrannie libérale
    http://www.dedefensa.org/article/jean-luc-melenchon-et-la-tyrannie-liberale

    Jean-Luc Mélenchon et la tyrannie libérale

    « Nous pensons que la liberté c’est son exercice. »

    On ne peut que regretter que Jean-Luc Mélenchon n’ait pas été présent au second tour face à Macron, en lieu et place de la nullité Marine conseillée par le clan Philippot. Mais le FN aura jusqu’au bout été l’allié du pouvoir et des socialistes, en parfait idiot utile depuis quarante ans. On se doute qu’il sera décongelé par le pouvoir et ses sbires pour les prochaines élections.

    Restons sur Mélenchon. Face à un as pareil, Macron aurait eu du mal à s’en sortir. Au lieu que là il est en train de nous étrangler avec le soutien dictatorial de tous les médias et l’indifférence d’une opinion distraite, hébétée (disait Baudrillard). Je cite des extraits du dernier texte de Mélenchon, bon par sa qualité philosophique, humaine (...)

  • Démission fracassante à la Commission nationale des comptes de campagne - Le Parisien
    http://www.leparisien.fr/politique/demission-fracassante-a-la-commission-nationale-des-comptes-de-campagne-0

    Le 20 novembre, les portes ont claqué dans le huis clos du 36, rue du Louvre, siège de la discrète Commission nationale des comptes de #campagne et des #financements_politiques (#CNCCFP). Une séance « longue, houleuse et difficile », au dire de notre témoin, qui s’est résigné à démissionner, la mort dans l’âme.

    […] Pendant cinq mois, il a été l’un des deux rapporteurs chargés d’éplucher les 52 cartons de factures d’un grand candidat à la présidentielle. Or, il dit avoir déniché nombre de dépenses litigieuses qui ne pouvaient pas, selon lui, ouvrir droit à un remboursement par l’Etat, donc par le contribuable, mais pas à même toutefois d’entraîner un rejet du compte de campagne. Le tout portait sur près de 1,5 millions d’euros, sur un total de 10,7 millions d’euros de dépenses.

    […] Ce candidat, c’était Jean-Luc Mélenchon. Mais si Jean-Guy de Chalvron a accepté de témoigner, ce n’est pas pour mettre à l’index le patron de la #France_insoumise. N’ayant pas eu accès aux comptes des autres candidats, il ignore en effet s’ils ont donné lieu à des difficultés. Or, selon nos informations, deux voire trois autres rapporteurs auraient aussi claqué la porte. Non, ce qu’il souhaite, c’est alerter sur de « graves dysfonctionnements » au sein de la CNCCFP, dont il juge le système opaque et fort peu démocratique.

    #démocratie #élections #comptabilité

    • L’année reprend pour nous avec une série de petits bashings qui favorisent le trafic des pompes à clics. Cette fois-ci, ce sont mes comptes de campagne présidentielle qui permettent de jeter un peu de fiel et de doutes sur moi. Pourtant, mes comptes ont été rendus à l’heure. Et ils ont été validés par la Commission, je veux le souligner. Pour cela, j’ai dû répondre par écrit à des centaines de questions qui arrivaient par paquets au fil des semaines pendant trois mois. Je dis bien des centaines. Celui qui rapporte sur mes comptes est payé pour poser des questions sans reculer devant aucun détail. Il trouve sa paye insuffisante. C’est son droit. Personne autour de moi n’est payé par la Commission pour répondre, quel que soit le temps que prend la recherche de la réponse précise demandée.

      Mes comptes ont été validés, je le répète. Mais le rapporteur de mon dossier a démissionné. Il aurait souhaité qu’on me rembourse un million et demi de moins. Une paille ! Je ne sais pas de quelle dépense il est question et, d’ailleurs, ce n’est pas mon affaire. Peut-être d’autres rapporteur ont-ils démissionné de même ? On ne nous le dit pas. J’ignore absolument quelles dépenses ce rapporteur jugeait non remboursables et, dans ces conditions, je ne peux donner mon avis sur ses impressions. En tous cas, les échelons au-dessus de lui ont jugé comme c’est leur rôle. Et il n’a pas été suivi. Ce n’est pas de ma responsabilité. J’ai déclaré toutes mes dépenses sans exception car c’est une obligation de le faire. Le but de telles déclarations est certes le remboursement des frais jusqu’au plafond de 9 millions. Mais c’est surtout de montrer qu’on n’a pas dépassé le maximum de dépenses permises qui est fixé à 16,851 millions d’euros pour le premier tour de l’élection présidentielle.

      J’ai donc déclaré absolument tout, tout jusqu’au détail, de ce que j’ai dépensé dans cette campagne, non dans l’espoir de voir tout remboursé mais pour prouver que j’ai respecté la loi. Mais c’est à la Commission de savoir ce qu’elle décide de rembourser ou non, je n’ai aucune part à ce type de décision. C’est une affaire qui concerne la Commission, ses normes, son fonctionnement et peut être les préférences politiques des rapporteurs (le mien a été directeur de cabinet du ministre PS Louis Mexandeau). Je ne suis nullement personnellement concerné. Mais Le Parisien m’a placé comme cerise sur un gâteau pour le reste totalement indigeste et assez ténébreux. Pour amorcer la pompe à clics, rien de mieux que mon nom. Aussitôt, la meute s’est mise en mouvement et on finirait par croire que la sincérité de mes comptes est en cause, que je suis concerné personnellement par le différend entre ce rapporteur et ses supérieurs dans cette Commission. Je le rappelle : mes comptes ont été validés. Et personne ne les met en cause. Nous allons donc maintenant éplucher chaque parution sur le sujet conformément à notre stratégie pour faire sanctionner la diffamation et tâcher de le faire payer aussi cher (au propre et au figuré) que possible à ceux qui auront participé si peu que ce soit à de la diffamation sur ce sujet. Je demande donc aux lecteurs de relever tout ce qu’ils voient passer sur ce sujet sur les réseaux, que cela vienne aussi bien de sites que des personnes privées, car la loi permet de punir les personnes privées qui prennent l’initiative de colporter de fausses nouvelles, diffamations et ainsi de suite, comme nous l’avons prouvé dans le passé en obtenant la condamnation de gugusses de ce type. À bon entendeur, salut !

      JLM

      L’ère du Peuple

  • Le problème avec Johnny – L’image sociale
    http://imagesociale.fr/5322

    Le problème avec Johnny
    André Gunthert 9 décembre 2017 - 8 h 51 min

    Phénomène de saturation de l’ensemble des canaux médiatiques, la mort de Johnny présente la rare particularité d’avoir été anticipée par deux chansons (Eric la Blanche, La Mort à Johnny, 2006 ; les Fatals Picards, Le jour de la mort de Johnny, 2009), qui soulignent le caractère prévisible d’une exploitation opportuniste de l’émotion populaire, sous la forme d’un deuil collectif imposé à la nation toute entière.

    Peu après le mouvement de dénonciation des violences faites aux femmes, qui a magistralement incarné la puissance de mobilisation du débat public, imposant à chacun de prendre parti dans un espace fortement polarisé par l’exercice de la controverse, le deuil médiatique, construit lui aussi par la multiplication des témoignages et des signes de la participation, illustre la dynamique opposée d’un consensus qui éteint toute polémique, comparable à la gestion de l’émotion collective après les attentats terroristes de 2015.

    Dans le cas de Johnny, l’imposition d’une communion étendue à toute la nation pose pourtant problème. Car Johnny a été une vedette paradoxale, représentant précoce de l’adaptation française du vaste mouvement anglo-américain visant à incarner une culture alternative de la jeunesse par le biais des musiques populaires, qui culminera dans la contestation de la guerre du Vietnam en 1968-1969. Pays de forte tradition chansonnière, la France n’a jamais réussi à produire que de pâles copies de la légende pop-rock, et la carrière toute entière de Johnny, écartelée entre des références vestimentaires, musicales ou vocales made in USA et son insuccès dans l’univers anglophone, illustre jusqu’à la caricature le destin folklorique d’une imitation impulsée par le commerce.

    Celui qui n’était plus depuis longtemps l’idole des jeunes, et qui n’avait plus qu’un rapport de façade avec le rock, depuis son retour dans le giron de la variété française, a également la particularité d’être nettement marqué à droite. Entre ses déclarations, ses amitiés affichées avec Chirac ou Giscard, ou encore son soutien à Nicolas Sarkozy en 2007, la prise de parti de la star, qui tranche avec l’héritage contre-culturel de la pop, fait de Johnny une personnalité clivante, comme le confirme un sondage récent selon lequel, si le chanteur n’est apprécié que par 25% des sympathisants de gauche, il totalise en revanche 58% d’adhésion des sympathisants de droite.

    Un marquage que l’on retrouve dans l’éventail des hommages, et jusque dans la dénonciation par le journaliste conservateur Jean-Michel Aphatie du défaut de sensibilité du responsable de gauche Jean-Luc Mélenchon : « Sur Johnny Hallyday, Jean-Luc Mélenchon a dit : “Je n’ai rien à dire”. Comment un leader politique peut-il à ce point passer à côté d’une émotion collective, sincère d’un peuple que l’on prétend incarner ? Dans son cas, on peut parler d’une faute professionnelle ».

    La circonstance du décès du chanteur rend évidemment inaudible une réception moins enthousiaste de la caricature vocale, expressive et scénique à quoi se limitait l’art de Johnny Hallyday, réduit à une série de stéréotypes figés du mâle alpha, magnifié par la théâtralité narcissique du spectacle pop. Le deuil impose la communauté de l’hommage. Bien anticipée dans la chanson d’Eric la Blanche (« il n’y a que les mauvais Français qui n’aiment pas Johnny »), l’injonction républicaine en forme de chantage à l’émotion ressemble comme deux gouttes d’eau à la communion forcée de l’après-Charlie. Dans un pays qui penche tellement à droite qu’on a pu lui faire croire que Macron était de gauche, l’imposition médiatique d’un deuil faussement consensuel et la métamorphose de Johnny en symbole national n’est finalement qu’un signe de plus de la longue glissade de la France sur la pente du conservatisme et de la réaction.

    #Johnny_Hallyday

  • Jean-Luc Mélenchon s’en prend vivement à la Suisse à l’Assemblée RTS - boi - 19 Décembre 2017
    http://www.rts.ch/info/suisse/9187286-jean-luc-melenchon-s-en-prend-vivement-a-la-suisse-a-l-assemblee.html

    Jean-Luc Mélenchon a parlé de la Suisse en termes peu élogieux durant 10 minutes lundi à la tribune de l’Assemblée nationale, évoquant sa fiscalité « inadmissible », sa « moralité suspecte » et une « zone de non droit ».

    S’exprimant lors d’un débat concernant l’accord relatif à l’aéroport de Bâle-Mulhouse, le député de la France insoumise (FI) a longuement détaillé les pratiques fiscales helvétiques particulièrement défavorables à la France à ses yeux, certes devant une audience très clairsemée.

    Selon Jean-Luc Mélenchon, « personne n’est dupe de ce qu’est la Suisse dans l’univers de l’évasion fiscale, de la fraude et des trafics ». « Le 4e paradis fiscal au monde », a-t-il ajouté.

    https://www.youtube.com/watch?v=HPHwDAHKGD0

    « Qualité de l’air particulière »
    Le député FI a en outre évoqué « la qualité de l’air particulière » de la Suisse « puisque la moitié des #milliardaires-français y sont installés » pour éviter de payer des impôts.

    « La relation fiscale avec la Suisse doit changer, puissent les dirigeants suisses entendre la voix des Français tant qu’elle est énoncée avec bonhomie, tranquillité et patience », a encore tonné le politicien.
    « Nous avons le devoir de demander des comptes aux Suisses », a-il conclu, interpellant le gouvernement français.
    boi

    « Centre international du blanchiment »
    Jean-Luc Mélenchon a encore qualifié la Suisse de « centre international du blanchiment » avec ses 245 entrepôts douaniers et 20 ports francs qui sont des « zones de non droit ».

    Le député a notamment insisté sur le port franc de Genève, qui est à ses yeux une « sorte d’équivalent de la caverne d’Ali Baba ». Il assure que des milliers d’oeuvres d’art volées en Irak et en Syrie y dorment sans que personne ne s’en préoccupe.

    #Suisse #paradis-fiscaux #non-droit #évasion-fiscale #fraude #trafics #Qualité-de-l’air #blanchiment #trafic

  • Emmanuel Macron, ou l’oligarchie au pouvoir (2) - Le blog de Bernard Gensane
    http://bernard-gensane.over-blog.com/2017/10/emmanuel-macron-ou-l-oligarchie-au-pouvoir-2.html

    Au diable la flexi-sécurité à la sauce danoise ! Le peuple français va plonger vers une véritable #flexi-pauvreté, un peu comme celle qu’avait connue l’Allemagne après les « réformes » du marché du travail de 2003 à 2005 qui avaient, certes, fait reculer le taux de chômage, mais qui avaient également créé treize millions de nouveaux pauvres avant de produire des millions de retraités à 1 200 euros par mois. Les lobbies financiers vont donc prendre directement le pouvoir économique, avec l’aide des grands médias, propriétés de ce que le communiste Georges Marchais appelait en son temps « le grand capital ». Economique, le projet de Macron est également civilisationnel. La République française doit devenir une start-up nation, sa vie politique étant complètement managérialisée, à l’image du développement de son parti En Marche, la formation la moins démocratique depuis l’après Deuxième Guerre mondiale. Il faudra faire vite car l’adhésion des Français au macronisme ne concerne guère plus de 10% de l’électorat. Selon un sondage Opinionway, Macron (dont la cote de popularité personnelle ne cesse de chuter depuis trois mois) n’a recueilli que 55% d’adhésion directe parmi ses électeurs, 45% l’ayant choisi comme « vote utile » pour éviter un second tour Le Pen-Fillon.

    • Lorsqu’il a pensé ses équipes de direction, son management de la France, Emmanuel Macron a joliment brouillé les cartes en s’adjoignant des personnalités du secteur public et surtout de l’entreprise privée, sans vraiment s’embarrasser de conflits d’intérêts. L’assureur et financier Gilles de Margerie a été nommé directeur de cabinet de la ministre de la Santé. Il saura « réformer » les retraites dans le bon sens et articuler le rôle de l’Assurance-maladie et des assureurs privés. Dans cette optique, le profil de la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, ne manque pas d’intérêt. Brillante professeur de médecine âgée de 55 ans, belle-fille de Simone Veil, elle est proche de grands laboratoires pharmaceutiques qui l’ont rémunérée. Comme par hasard, elle a décidé d’augmenter de trois à onze le nombre de vaccins obligatoires pour les enfants. Son mari dirige l’INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale), dont la cotutelle politique est le ministère de la Santé. Le gouvernement du Premier ministre Edouard Philippe compte de nombreuses personnalités issues de ce qu’on appelle désormais la « société civile » (on disait autrefois « la population active »). Parmi elles, le très médiatisé militant écologiste et animateur de télévision Nicolas Hulot – qui avait flirté un temps avec les équipes de Jean-Luc Mélenchon avant de voter Hamon au premier tour de la Présidentielle – comme ministre de la Transition écologique et solidaire. Le ministre de l’Education nationale est Jean-Michel Blanquer, ancien directeur de l’Ecole supérieure des sciences économiques et commerciales (ESSEC), première école de commerce française à s’associer aux grandes entreprises pour créer des chaires d’entreprise. Le jeune entrepreneur Mounir Mahjoubi (exemple remarquable de l’intégration réussie d’un immigré de deuxième génération) est nommé secrétaire d’Etat chargé du numérique. Il a rejoint le mouvement de Macron en janvier 2017 après avoir été proche de Ségolène Royal puis de François Hollande. Antoine Foucher symbolise, à lui seul, la pénétration du ministère du Travail par les patrons : il fut directeur général adjoint du Medef, avant de rejoindre Schneider Electric. Il est désormais directeur de cabinet de la ministre du Travail Muriel Pénicaud. Il lui reviendra la tâche de piloter les contre-réformes hostiles aux travailleurs. Muriel Pénicaud, fut elle-même directrice des ressources humaines de Danone puis de Dassault Systèmes. Chez Danone, elle organisa, malgré des bénéfices pour l’entreprise de près de deux milliards d’euros, un licenciement massif qui fit grimper le cours de ses propres stock-options. Dans les milieux patronaux et syndicaux, elle est connue comme une spécialiste du lean management, la gestion sans graisse, au plus juste, qui vise à accroître les marges au détriment de l’emploi et des conditions de travail.

      Macron rime avec clarification

      Quoi qu’il lui arrive, Macron aura été très utile à la France. En précipitant la fin d’un parti socialiste acquis depuis des décennies aux lois d’airain du capitalisme financiarisé, il aura opéré une vraie clarification du spectre politique français. Il aura ouvert, peut-être pas un boulevard, mais en tout cas une belle avenue à la gauche de gauche : la France insoumise, les communistes, et tous ceux pour qui le combat écologique est forcément articulé à une vraie transformation économique et sociale. Et il aura offert la preuve que les banques dirigent effectivement le pays, sans la caution, sans l’intermédiaire, des deux grandes formations politiques traditionnelles.

  • Revue de presse du jour comprenant l’actualité nationale et internationale de ce mercredi 6 décembre 2017
    https://www.crashdebug.fr/revue-de-presse/14270-revue-de-presse-du-jour-comprenant-l-actualite-nationale-et-interna

    Bonjour à toutes et a tous, nous sommes le mercredi 6 décembre 2017, et voici les nouvelles du jour, comme d’habitude en complément, la Defcon Room, se tient à votre disposition..

    Bonne lecture, bonne journée, et merci de votre confiance.

    Amitiés,

    L’Amourfou / Contributeur anonyme / Chalouette

    Actualités françaises :

    06.12.2017

    BANQUES : le grand racket sur les découverts à 5 milliards (Agoravox.fr)

    Abandon de l’écotaxe, la fin d’un fiasco à 1 milliard d’euros (France24.com)

    05.12.2017

    Jean-Luc Mélenchon règle ses comptes avec "L’Emission politique"… à la sulfateuse (Marianne.net)

    Corse : pourquoi le "raz-de-marée" nationaliste n’annonce pas l’indépendance (L’Express.fr)

    Ecole : les compétences en lecture déclinent depuis près de 20 ans (étude) (...)

  • Face à Mélenchon dans « L’Emission politique », des Français pas vraiment « lambda »... mais présentés comme tels !
    https://www.marianne.net/politique/face-melenchon-dans-l-emission-politique-des-francais-pas-vraiment-lambda-

    Après le passage de son chef de file à « L’Emission politique » du 30 novembre, la France insoumise a accusé France 2 d’être biaisé dans son choix d’invités issus de la société civile. Le problème est récurrent : les citoyens présentés comme « lambda » par la chaîne publique sont souvent loin de porter une parole neutre.

    A un téléspectateur non averti, Pauligne Laigneau ferait presque de la peine. Présentée comme une « cheffe d’entreprise », « patronne de PME », la jeune entrepreneuse interroge Jean-Luc Mélenchon dans L’Emission politique ce jeudi 30 novembre. La séquence est censée confronter l’invité politique à des Français « lambda », issus de la société civile et pas engagés de manière partisane...

    http://www.huffingtonpost.fr/2017/12/04/melenchon-veut-un-tribunal-professionnel-de-la-presse-comment-ca-marc

    #service_public #désinformation #spectacle

    • ÉMISSION POLITIQUE : JEAN-LUC MÉLENCHON INVITÉ OU ACCUSÉ?
      https://www.youtube.com/watch?v=fKGXzmv186k


      publiée par Michelle Tirone le 3/12/1017
      http://michelle-tirone.over-blog.com/2017/12/l-emission-politique-melenchon-invite-ou-accuse.html

      Les Jeunes Agriculteurs et le glyphosate

      On arrive aux agriculteurs. C’est ce sujet-là que je vais le plus développer parce que c’est celui sur lequel j’ai vu le moins de critiques et de réflexions.
      Le jeune agriculteur que devait rencontrer Jean-Luc Mélenchon s’appelle Laurent Foirien. Il a une exploitation céréalière doublée d’une pension pour chevaux (ce n’est pas dit dans le reportage).
      Les organisateurs de la rencontre ont dû penser qu’un seul agriculteur ne ferait pas le poids face à Mélenchon, ils lui en ont collé cinq, ce dont il n’avait pas été prévenu. Les 5 représentants des 5 exploitations céréalières actuellement à Gazeran, dans les Yvelines.
      Cinq « Jeunes Agriculteurs ». Alors, ça ne veut pas dire que ce sont des agriculteurs jeunes, ce qu’ils étaient aussi. Les Jeunes Agriculteurs sont un syndicat proche de la FNSEA, leur vision est celle d’une agriculture libérale. Ce sont eux que Marine Le Pen caresse dans le sens du poil quand elle parle aux agriculteurs, elle trouve parmi eux un large électorat. Ils sont favorables aux fermes intensives de 1000 veaux, comme celle de la Creuse. Nous trouvons toujours les Jeunes Agriculteurs comme opposants dans nos manifestations contre la ferme-usine des 1000 veaux mais nous les trouvons aussi en opposants violents quand nous manifestons contre les conditions d’abattage.
      Voici donc pour les situer.

      L’agriculteur nous montre 30 litres de fuel dont, dit-il, il se servirait pour désherber la valeur d’un terrain de football. C’est-à-dire 1 hectare. Les exploitations céréalières de ce département sont d’en moyenne de 94 hectares. Il lui faudrait donc 2820 litres, ce qui lui coûterait pas loin de 4000€. Infaisable donc.
      Quant à la charrue, Mélenchon a raison, la charrue du grand-père n’était pas aussi grande que celle que l’on a vue. Nous avons vu une charrue moderne, les charrues anciennes n’étaient pas peintes et si elle est dans leur hangar, c’est qu’ils l’utilisent actuellement.
      Jean-Luc Mélenchon a bien fait de ne pas entrer dans leur jeu. Il a bien vu à qui il avait à faire et a préféré se limiter aux données dont il était sûr, que le glyphosate occasionne des malformations chez les enfants et que 100% des urines humaines en contiennent.
      Une approche honnête aurait été d’inviter aussi un membre de la Confédération Paysanne, par exemple.

    • Pourquoi j’ai signé la pétition pour un Conseil de déontologie du journalisme par Olivier Tonneau
      https://blogs.mediapart.fr/olivier-tonneau/blog/051217/pourquoi-jai-signe-la-petition-pour-un-conseil-de-deontologie-du-jou

      « Le besoin de vérité est plus sacré qu’aucun autre », affirmait Simone Weil. C’est pour que ce besoin soit satisfait que la création d’un Conseil de déontologie du journalisme est de nécessité publique.

      https://blogs.mediapart.fr/olivier-tonneau/blog/011217/c-est-notre-choix-editorial-les-suggestions-d-europe-insoumise-lea-s

    • Venezuela : l’analyse de Maurice Lemoine
      https://www.les-crises.fr/venezuela-lanalyse-de-maurice-lemoine

      Maurice Lemoine est un journaliste et voyageur engagé, rédacteur en chef de La Chronique d’Amnesty International de 1993 à 1996, avant de rejoindre le Monde diplomatique dont il a également été le rédacteur en chef.
      Spécialiste de l’Amérique latine, il s’exprime sur la crise politique et économique majeure que traverse le Venezuela à la Radio Télévision Suisse, le vendredi 07 juillet 2017.

  • Revue de presse du jour comprenant l’actualité nationale et internationale de ce mardi 5 décembre 2017
    https://www.crashdebug.fr/revue-de-presse/14266-revue-de-presse-du-jour-comprenant-l-actualite-nationale-et-interna

    Bonjour chèr(e)s ami(e)s, nous sommes le mardi 5 décembre 2017, beaucoup plus d’actualité aujourd’hui, enfin le cap est le même, comme d’habitude en complément, la Defcon Room, se tient à votre disposition..

    Bonne lecture, bonne journée, et merci de votre confiance.

    Amitiés,

    L’Amourfou / Contributeur anonyme / Chalouette

    Actualités françaises :

    05.12.2017

    Jean-Luc Mélenchon règle ses comptes avec "L’Emission politique"… à la sulfateuse (Marianne.net)

    Corse : pourquoi le "raz-de-marée" nationaliste n’annonce pas l’indépendance (L’Express.fr)

    Ecole : les compétences en lecture déclinent depuis près de 20 ans (étude) (L’Express.fr)

    Délocalisations : les salariés de Castorama et Brico Dépôt nouvelles victimes de l’Union Européenne (Agoravox.fr)

    La prime (...)

  • Europe Écologie : le fantôme que tout le monde s’arrache
    https://www.mediapart.fr/journal/france/041217/europe-ecologie-le-fantome-que-tout-le-monde-s-arrache

    Hulot en couverture de L’Obs, le retour de #Cécile_Duflot à la convention du mouvement de Benoît Hamon, la présence centrale de l’écologie dans le discours de Jean-Luc Mélenchon, et pour finir Barack Obama qui a parlé du changement climatique ce samedi à Paris. Les écolos n’existent plus, mais ils existent encore.

    #France #EELV #Europe_écologie #François_de_Rugy #Les_Verts #Nicolas_Hulot #Yannick_Jadot

  • Sur France 2, Mélenchon fait preuve de courage politique par Pauline Graulle | Politis
    https://www.politis.fr/articles/2017/12/sur-france-2-melenchon-fait-preuve-de-courage-politique-38039

    Lors de son « Émission Politique », le leader de la France insoumise, questionné sur la « laïcité », a clairement pris position contre le discours douteux de Philippe Val, ancien patron de Charlie Hebdo.

    C’était attendu. Évidemment, Jean-Luc Mélenchon allait bien devoir en passer par là. Éclaircir ses positions sur « la laïcité » – entendez, l’islam. Après un mois de polémiques nauséabondes lancées par Charlie Hebdo suite à « l’affaire Ramadan », l’équipe de « L’Émission politique » n’avait rien trouvé de mieux que de lui opposer, hier soir, un ancien patron de… Charlie Hebdo. Histoire d’obliger le leader de la France insoumise à prendre position sur un débat potentiellement explosif pour l’unité de son mouvement et qu’il avait jusque-là pris soin de ne surtout pas ouvrir (lire ici).

    Sur le plateau de Léa Salamé, voilà donc Jean-Luc Mélenchon contraint et forcé de s’engager sur ce terrain glissant. La tâche n’est pas commode face à un Philippe Val venu dialoguer « en mémoire de nos amis assassinés » – une vache sacrée, donc. Il commence par un terrible lapsus sur Danièle Obono (« une militante antiraciste et antisémite – euh… »). S’excuse platement. Puis défend, clairement, et tout du long, sa camarade de l’Assemblée nationale, laquelle est accusée d’avoir jugé « islamophobes » certaines caricatures de Charlie et, plus récemment, de trouver utiles des réunions « non mixtes ». Danièle Obono, dit-il, « aborde [la question] par la solidarité des opprimés. Je ne suis pas procureur, c’est une amie, je la respecte, elle sait sur quoi nous sommes d’accord et sur quoi nous ne sommes pas d’accord ».
    « Ça va Val ! »

    Lui, « l’homme qu’on traitait de laïcard, de bouffeur de curé », n’en revient pas de cette « situation cocasse » de passer pour l’islamogauchiste de la soirée. Il faut dire que face à Philippe Val... Jean-Luc Mélenchon répète :

    La laïcité, c’est la séparation de l’Église et de l’État, c’est pas la guerre contre telle ou telle religion.

    Rien de bien nouveau en vérité. Mais, en cette période d’affrontement entre les pro-Charlie et les pro-Mediapart, la phrase résonne clairement. Et fortement.

    « Les musulmans font l’objet d’un ‘‘montré du doigt’’ permanent dont l’origine est le FN », lance ensuite l’insoumis, en référence à Manuel Valls. « Valls n’est pas d’extrême droite », rétorque, un peu gêné quand même, Philippe Val. Lequel ajoute : « Les actes terroristes ont baissé, les actes antimusulmans ont baissé, je vous l’accorde [sic]. Un Français juif a 20 fois plus de chances de se faire agresser. Pourquoi vous ne défendez jamais les juifs dans vos meetings ? » Mélenchon : « Dans tous mes meetings, je ne parle jamais des communautarismes, je défends l’universalité de la condition humaine. Je ne flatte pas de clientèle. »

    Comme à son habitude, Philippe Val manie l’amalgame sans pudeur de gazelle : « Le chanoine de Latran (lui) n’a tué personne. » « Dans votre mouvement, vous êtes l’arbre républicain qui cache la forêt communautariste. » « L’islamisme se réclame de l’islam et peut-être qu’un jour, il faudra le dire. » Visiblement, Jean-Luc Mélenchon n’en peut plus. Lance un « ça va, Val ! » salutaire.

    Quelques dizaines de minutes plus tôt, le député des Bouches-du-Rhône s’est prononcé pour la régularisation des travailleurs sans papiers, 400 000 selon un chiffre avancé par Adrien Quatennens : « Je suis pour qu’on traite humainement les gens. [D’autant plus quand ils sont] réfugiés de nos guerres, de notre économie, de notre perturbation climatique. » Contraste subtile, mais marquant, avec la campagne présidentielle, lorsqu’il s’en prenait « au travailleur détaché qui vole son pain aux travailleurs qui sont sur place ». Ce soir, sur France 2, il s’est passé quelque chose : Jean-Luc Mélenchon est redevenu banalement de gauche.

    • La France insoumise n’a pas de temps à perdre avec Valls et Bouteldja par Thomas Guénolé

      La France insoumise défend le républicanisme. Certes, les autres grandes formations politiques du pays s’en revendiquent toutes. Mais c’est sous forme de slogans publicitaires creux : ces « valeurs républicaines » sans cesse évoquées mais jamais définies. Ou pour dénaturer ces valeurs : par exemple la « laïcité » à géométrie variable du FN et d’une partie de LR, ce masque pour diaboliser les Français d’origine maghrébine. La France insoumise, elle, est la seule grande force politique à défendre le républicanisme pour ce qu’il est vraiment : un projet politique concret.

      La liberté républicaine , c’est abolir le pouvoir de la caste. C’est refuser la loi du plus fort qui usurpe le mot « liberté ». C’est refuser que quiconque soit enfermé à vie dans une identité collective qu’il le veuille ou non, au seul motif de sa religion présumée, de son orientation sexuelle, de ses origines ou de sa couleur de peau. C’est donner à chacun les moyens et les droits nécessaires pour s’épanouir, s’émanciper, s’éduquer, se cultiver. C’est garantir à tous le droit de croire ou de ne pas croire grâce à la neutralité spirituelle de l’Etat et des services publics, c’est-à-dire la laïcité.

      L’égalité républicaine , c’est abolir les privilèges. C’est refuser que le mot « égalité » soit usurpé sous la forme d’une charité publique au compte-gouttes. C’est abolir le culte des inégalités croissantes et « ruisselantes ». C’est assurer à tous des services publics de qualité. C’est ne voir dans notre population que des citoyens à égalité politique de droits et de devoirs. C’est ne connaître qu’une seule communauté : la communauté nationale, cadre d’expression et de concrétisation de la souveraineté du peuple.

      La fraternité républicaine , c’est abolir le chacun pour-soi. C’est refuser le mensonge d’un égoïsme généralisé qui conduirait miraculeusement au bien-être de tous. C’est refuser à la fois le séparatisme social des riches et le communautarisme raciste d’où qu’il provienne. C’est redistribuer les richesses, de chacun selon sa prospérité à chacun selon ses besoins, parce que « société » du latin socius signifie « l’alliance ». C’est se rappeler que l’universalisme républicain donne à la France le devoir de défendre la fraternité des peuples.

      Entre autres incompatibilités évidentes, l’antisémitisme, le communautarisme, le racisme, sont donc incompatibles avec la France insoumise, puisque rien de tout cela n’est républicain. Jean-Luc Mélenchon l’a expliqué clairement dans un récent courrier à la Licra.

      Donc lorsque Manuel Valls accuse en boucle La France insoumise de complaisance avec le communautarisme, il ment. Et lorsque dans une tribune à Libération, une poignée de partisans de Houria Bouteldja reprochent à Jean-Luc Mélenchon de ne pas la soutenir, ils devraient plutôt ne pas s’en étonner.

      Manuel Valls et les rares partisans de Houria Bouteldja doivent surtout s’attendre à se heurter au silence de La France insoumise. A cela une raison simple : le manque de temps. La victoire complète du projet de société républicain, on le voit bien, reste à atteindre. Y parvenir tout en sauvant l’écosystème indispensable à la vie humaine : telle est la mission que la France insoumise, de facto première force d’opposition du pays, s’est fixée. C’est un labeur énorme, auquel travaillent chaque jour des milliers de militants. Donc le temps manque pour réagir aux provocations de personnalités marginales, de groupuscules marginaux, qui ont en commun d’être en mal désespéré de publicité.

      Les grands médias doivent d’ailleurs s’interroger. Quand un groupuscule aux thèses racistes ne pèse rien dans la population réelle, ne sont-ils pas irresponsables de lui donner une si vaste publicité ? Quand Manuel Valls est réduit à une place objectivement marginale dans le paysage politique, n’est-il pas anormal de lui donner une exposition médiatique aussi massive ?

      source : débats libération

  • CASH INVESTIGATION - COTON D’OUZBÉKISTAN : MÉLENCHON AVAIT RAISON - Le Bon Sens
    https://www.youtube.com/watch?v=Q38l4pBkrX4

    Dans son édition du mardi 28 novembre 2017, l’émission Cash Investigation enquêtait sur le coton produit en Ouzbékistan dans des conditions humaines insupportables qui incluent notamment le travail forcé des adultes organisé par l’État. L’émission revenait également sur un accord européen de 2016 facilitant les importation de cette matière première de l’Ouzbékistan vers l’Union européenne. Or, déjà, à l’époque, tous les faits étaient connus. Et Jean-Luc Mélenchon les dénonçait. C’est donc en pleine conscience de la situation des travailleurs en Ouzbékistan que certains élus du Parlement européen ont décidé de valider quand même un partenariat économique avec ce pays.

    #coton_des_esclaves

  • La France Insoumise face à son destin | Lenny Benbara
    http://lvsl.fr/la-france-insoumise-face-a-son-destin

    Après un peu plus d’un an d’existence et une histoire déjà riche, La France Insoumise, forte du score de son candidat Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle et de la visibilité de son groupe parlementaire, va devoir préciser sa stratégie dans la guerre de position à venir. Les défis auxquels le mouvement va se confronter sont nombreux.

    Nous venons de sortir d’un long cycle électoral et, outre La République En Marche, le mouvement La France Insoumise (LFI) s’est imposé comme une nouvelle force incontournable de l’échiquier politique. Alors que quelques mois auparavant il semblait probable que ce soit le FN qui se dote d’une forte présence à l’Assemblée Nationale, la visibilité du groupe de LFI a permis au mouvement de s’installer comme le principal opposant à la politique d’Emmanuel Macron dans l’esprit des Français. Ce résultat est en grande partie le fruit d’une stratégie populiste, telle qu’elle a été théorisée par Ernesto Laclau et Chantal Mouffe, et mise en pratique par Podemos, mais aussi de l’explosion du PS. Ce progrès est considérable puisqu’il permet à l’antilibéralisme progressiste de sortir de la culture de la défaite. Les insoumis ont mené une vraie guerre de mouvement, ont donné tout son sens à la fonction tribunicienne via Jean-luc Mélenchon, et ne sont pas passés loin d’arriver au second tour de l’élection présidentielle. Après une séquence parlementaire agitée qui a duré un mois, il est nécessaire d’effectuer un petit bilan de ce qui s’est passé, et d’esquisser les défis auxquels le mouvement va devoir se confronter, alors que nous entrons dans une nouvelle phase qui appelle une stratégie de guerre de position.[1]

    [1] La distinction entre guerre de mouvement et guerre de position nous vient de Gramsci. Pour faire simple, la guerre de mouvement renvoie aux périodes politiques chaudes, où les rapports de forces peuvent basculer spectaculairement et dans de grandes largeurs. La seconde renvoie aux périodes plus froides, où l’enjeu est de conquérir des bastions dans la société civile et la société politique, de développer une vision du monde, et de construire une hégémonie culturelle à même de permettre la naissance d’un nouveau bloc historique du changement .

    https://www.youtube.com/watch?v=Vq8Bp2rOD4Y

  • CheckNews | Le 20h de France 2 du 25 novembre a-t-il coupé une phrase de Jean-Luc Mélenchon pour lui donner un sens différent ?
    https://liberation.checknews.fr/question/22441

    Le JT de France 2 a consacré le 25 novembre 2017 un sujet à la convention des Insoumis à Clermont-Ferrand. L’angle choisi était celui de la déprime du mouvement et de son leader : « moral en berne », « moment difficile » dit le journaliste évoquant l’échec des mobilisations contre la réforme du code du travail, avant d’introduire cet extrait de l’intervention de Jean-Luc Mélenchon à Clermont-Ferrand : « Nous venons de subir un revers. Il paraît que si je le dis, je démoralise. Non. Je le dis, parce qu’on est démoralisé ».

    Bref, une citation étayant la thèse, en vogue depuis quelques semaines, d’une "déprime" de Jean-Luc Mélenchon.

    Sur les réseaux sociaux, les insoumis se sont empressés de dénoncer un montage de France 2.

    Car voici ce que dit la citation en version intégrale : « Nous venons de subir un revers. Il paraît que si je le dis, je démoralise. Non ! Je le dis, parce qu’on est démoralisé dans certains secteurs de la société ».

    Là où l’extrait sélectionné par France 2 suggère un aveu de déprime chez les insoumis, l’extrait complet montre que Mélenchon déplore la déprime d’autres acteurs que la FI : en l’espèce les syndicats, comme on le comprend en écoutant l’ensemble du passage. (A partir de 1h7mn2s sur la vidéo)

  • Joey Starr, courageux, mais pas téméraire LGS - Théophraste R. - 24 novembre 2017
    https://www.legrandsoir.info/joey-starr-courageux-mais-pas-temeraire.html

    Un matin de novembre 1998, Lucie Mustel, hôtesse de l’air, est attablée dans un hôtel de Montpellier, non loin de Joey Starr qui tient à trop haute voix des propos graveleux sur l’anatomie intime de ses consoeurs. Elle lui demande d’arrêter. Il lui crache au visage, l’insulte et lui casse le nez.


    Il est condamné par la justice à lui verser 40 000 euros d’amende au titre de dommages et intérêts. Or, la victime n’a reçu, selon son avocat, qu’une part infime de cette somme. Le rappeur, en délicatesse avec le fisc, débiteur prioritaire, doit d’abord payer ses impôts.

    L’hôtesse aurait alors déposé plainte « pour organisation d’insolvabilité » sans tenir compte de la fragilité de son agresseur, artiste partageux, mais craintif. En effet, il a avoué sur France Inter : « Jean-Luc Mélenchon, il me fait peur » (à 6 mn 06)
    https://www.youtube.com/watch?v=wxETVBIY_wU


    et il a ajouté « parce que c’est quelqu’un qui ne pense qu’à sa gueule » .

    Distraite, Léa Salamé n’a pas abordé la question de l’égalité homme/femme, ni celle du harcèlement par poings baladeurs sur le visage d’une importune.

    Théophraste R. (Chef du lobby pour la nomination de Joey Starr ministre de la culture ou des droits de la femme).

    #culture #femme #violence #journulliste (un mot qui ne semble pas exister pour google) #medias #merdias #sexisme #politique

  • #Jean-Luc_Mélenchon et les limites du #populisme « gazeux »
    https://www.mediapart.fr/journal/france/251117/jean-luc-melenchon-et-les-limites-du-populisme-gazeux

    Jean-Luc Mélenchon © Reuters La #France insoumise se réunit en convention ce week-end à Clermont-Ferrand pour définir, entre autres, ses principes d’organisation. La grille de lecture « populiste » est souvent convoquée pour analyser l’action de cette force politique et de son leader Jean-Luc Mélenchon, qui a défini son mouvement comme « ni vertical ni horizontal [mais] gazeux ». État des lieux des apports et limites d’une telle approche.

    #La_France_insoumise

  • Revue de presse du jour comprenant l’actualité nationale et internationale de ce samedi 25 novembre 2017
    https://www.crashdebug.fr/revue-de-presse/14233-revue-de-presse-du-jour-comprenant-l-actualite-nationale-et-interna

    Bonjour à toutes et à tous, on se retrouve pour ce samedi 25 novembre 2017, pas grand chose dans l’actualité ce matin, pour notre part on vas passer en stand-by pour 48h

    En attendant, voici la synthèse de l’actualité du jour, et comme d’habitude en complément, la Defcon Room, se tient à votre disposition... (Pour info j’ai repayé, l’abonnement à Rss Include pour un an pour la somme de 69 u$d).

    Bonne lecture, bonne journée, et merci de votre confiance.

    Amitiés,

    L’Amourfou / Contributeur anonyme / Chalouette

    Actualités françaises :

    25.11.2017

    Quand le nouveau secrétaire d’Etat Olivier Dussopt traitait Macron de "connard" (Marianne.net)

    Abdelhakim Dekhar, le « tireur de “Libération” », condamné à 25 ans de réclusion (Le Monde.fr)

    Jean-Luc Mélenchon est de moins en (...)

  • « Islamo-gauchisme » : Un mot pour interdire le débat

    Dans son savoureux manuel L’Art d’avoir toujours raison, le philosophe Arthur Schopenhauer conseille, au « stratagème n° 32 », d’utiliser « le principe de l’association dégradante » : « Lorsque l’on est confronté à une assertion de l’adversaire, écrit-il, [il suffit de la placer] dans une catégorie péjorative […]. [Dire] par exemple que c’est du manichéisme, ou de l’arianisme, du pélagianisme, de l’idéalisme, du spinosisme, du panthéisme… »

    Schopenhauer aurait vécu à notre époque, il aurait ajouté « islamo-gauchisme » à sa drôle de liste en « isme ». À peine proféré, le qualificatif a pour effet de stopper net tout dialogue. Interrogez-vous sur la loi sur le voile, avancez l’idée que l’« islamisation rampante » de la France n’est peut-être qu’un fantasme, proposez une lecture sociale de l’embrigadement jihadiste… Instantanément, un procès en « islamo-gauchisme » vous sera intenté.

    Récemment, Politis, mais aussi Mediapart et même Jean-Luc Mélenchon ont encore fait les frais de cette insulte polie. En réalité, comme nous le rappelons dans ce dossier, cette guerre entre les pseudo-« islamo-gauchistes » et les soi-disant « réalistes » ne date pas d’hier. La voilà violemment réactivée par un air du temps poisseux, où des réactionnaires de droite comme de gauche trouvent dans le terrorisme islamiste la toile de fond idéale pour remuer les peurs et exister médiatiquement. D’urgence, il faut donc que les mauvais polémistes d’aujourd’hui se remettent à réfléchir en se fondant sur des données claires et incontestables. Ayons l’outrecuidance de vouloir les y aider avec ce dossier.

    https://www.politis.fr/articles/2017/11/islamo-gauchisme-un-mot-pour-interdire-le-debat-37941

  • « L’Insoumis » : la campagne présidentielle de Jean-Luc Mélenchon filmée par Gilles Perret
    https://www.francebleu.fr/infos/culture-loisirs/cinema-l-insoumis-la-campagne-presidentielle-de-jean-luc-melenchon-filmee

    Le candidat de la France Insoumise est au centre du dernier film de Gilles Perret. Durant trois mois, il s’est immiscé dans l’équipe de campagne de Jean-Luc Mélenchon. Le réalisateur et documentariste haut-savoyard présentera « L’Insoumis » en avant-première, ce vendredi soir à Taninges.

    Gilles Perret, vous avez suivi les trois derniers mois de la campagne de Jean-Luc Mélenchon. Comment avez-vous réussi à faire oublier votre caméra et à créer un climat de confiance avec le candidat et son équipe ?

    Ce film n’est pas un chronique de campagne, c’est un portrait avec une grosse partie intimiste. Il a accepté que je le suive notamment parce qu’il avait vu mes films précédents ("La sociale" et « Les jours heureux »). Les questions environnementales et sociales étaient au centre de sa campagne électorale et ce sont aussi des thèmes que j’ai abordé dans mes films, il y avait donc une filiation un peu normale. Il a quand même essayé de me mettre en garde en me disant « cela va être compliqué parce » et puis finalement quand il m’a accepté à l’intérieur de l’équipe cela a été une liberté totale, même au-delà de mes espérances. C’est quelqu’un qui marche beaucoup à l’affect et une fois qu’on est copain, qu’on est passé de l’autre côté de la barrière médiatique, c’est quelqu’un de très direct et de très sincère. Cela donne des moments de tournage intenses et agréables.

    Et est-ce que l’on découvre un autre Jean-Luc Mélenchon ?

    Cet homme est tellement caricaturé dans les médias et les gens qui vont venir voir le film vont découvrir un nouveau visage de ce personnage. Il ne s’agit pas de faire une hagiographie ou un film de propagande. J’ai essayé d’être sincère dans ce qu’on a vécu dans la proximité. Il y a de l’intimité et il y a surtout un personnage très intéressant. On a le droit de ne pas aimer Jean-Luc Mélenchon mais dans ce cas, il faut que cela soit pour de bonnes raisons. C’est-à-dire qu’il faut d’abord écouter son argumentaire et après on discute, et non pas le haïr sur la base d’attaques lancées pour le déstabiliser.

    Vous vous défendez de ne pas avoir voulu réaliser un film à la gloire de Jean-Luc Mélenchon mais certains pourront regretter l’absence d’opposants au candidat de la France Insoumise...

    Oui c’est vrai. Mais le lendemain de l’élection d’Emmanuel Macron, il y a eu la diffusion d’un film sans aucun recul et personne n’a critiqué le réalisateur. J’espère que j’aurai le droit au même traitement.

    Vous avez filmé la soirée du 23 avril 2017, celle des résultats du 1er tour de la présidentielle. Jean-Luc Mélenchon n’est arrivé qu’en quatrième position avec 19,58% des voix, comment a-t-il réagi ?

    Son équipe avait loué une chambre dans une auberge de jeunesse avec des lits superposés et le moment était intense et triste. Il était triste parce qu’il s’était convaincu, avec tous ces jeunes qui se greffaient à son mouvement lors des derniers jours de campagne, que cela allait le faire. Oui c’était tendu et triste, cela fait partie intense des moments de sa vie et de sa campagne.

    Votre film doit sortir en février 2018. Comment se déroule sa distribution auprès des propriétaires de cinéma ?

    Je ne me suis pas rendu compte à quel point Jean-Luc Mélenchon était clivant. Il y a même de la haine chez certaines personnes, y compris des gens de gauche. Et donc on a des oppositions de principe, c’est-à-dire des directeurs de cinéma qui ne veulent même pas voir le film. Qu’ils ne souhaitent pas le programmer après l’avoir vu et trouvé qu’il n’était pas bon, d’accord, mais ils ne veulent même pas le regarder ! On marche sur la tête, je ne m’attendais pas à ça. Bon, je suis persuadé qu’il y a quand même pas mal de spectateurs, qui aiment ou qui n’aiment pas Jean-Luc Mélenchon, qui viendront le voir. Le bouche à oreille fonctionnera.

    "L’Insoumis" de Gilles Perret sera présenté en avant-première à Taninges le vendredi 17 novembre à 18h et à 20h30 puis à Cran-Gevrier à La Turbine le samedi 18 novembre à 20h30 .

    • Un « sommet social » européen… contre nos droits !

      Vendredi 17 novembre, les dirigeants européens tenaient à Göteborg en Suède un « sommet social ». L’occasion pour l’Union européenne de tenter une opération de communication, et l’occasion pour Emmanuel Macron de nous vendre plus de protections au niveau supranational. Évidemment, il n’en est rien. Le point d’orgue de la journée était la signature du « socle européen des droits sociaux » par Jean-Claude Juncker, le président de la commission européenne, Donald Tusk, celui du Conseil européen et le premier ministre de l’Estonie, qui assure la présidence tournante de l’UE.

      Ce type de déclaration de principes sans effet contraignant ne sont pas nouvelles. Déjà en 1989, les dirigeants avaient écrit une « charte des droits fondamentaux des travailleurs ». Que des régressions 18 ans plus tard !

      Cette fois, le procédé est encore plus mensonger. Le contenu du document signé à Göteborg est inférieur des droits garantis par la plupart des traités internationaux et des Constitutions nationales. Ainsi, par exemple, la charte sociale du Conseil de l’Europe (institution distincte de l’Union européenne) demande que les gains de productivité s’accompagnent d’une réduction du temps de travail, le droit à un jour de repos hebdomadaire identique pour tous ou de la protection des syndicalistes. Rien de tout ça ne figure dans le nouveau texte de l’Union. De nombreux experts à l’ONU, à l’OIT, au Conseil de l’Europe pointent que le droit européen s’oppose souvent aux droits humains, et oblige les Etats membres à violer leurs engagements internationaux !

      Les 20 principes énoncés sont vagues et en contradiction totale avec les politiques que la Commission recommande chaque année de mettre en œuvre au niveau national. Ainsi le point 5 : « les relations de travail qui conduisent à des conditions de travail précaires doivent être évitées » alors que la commission se félicitait en 2017 de la mise en œuvre de la loi El Khomri en France, et applaudit les ordonnances Macron ! De même, alors que le point 19 affirme qu’« un accès au logement social ou à une aide à un logement de qualité doit être fourni aux personnes dans le besoin », le respect des règles budgétaires européennes conduit le gouvernement à couper en 2018 près de 2 milliards d’euros au logement social !

      Pire, au milieu des hypocrisies, on trouve de véritables attaques contre nos droits. Ainsi, le texte garantit « la flexibilité nécessaire aux employeurs pour s’adapter rapidement aux changements du contexte économique ». Par un incroyable renversement, au nom de nos droits, les dirigeants européens autorisent les employeurs à licencier plus facilement, augmenter le temps de travail ou réduire les salaires sous prétexte de « changements du contexte économique ». De plus, par deux fois, le texte accrédite la folie macronienne des chômeurs « multi-récidivistes du refus » qui « partent en vacances aux Bahamas » en affirmant que les indemnités auraient « un effet dissuasif pour un retour rapide à l’emploi » : en réalité, ils espèrent que la baisse des allocations chômage contraigne les chômeurs à prendre des emplois mal payés, à temps partiel, en intérim ou en durée déterminée.

      Jean-Claude Juncker a affirmé son intention d’intégrer cette déclaration au « semestre européen » – c’est le nom de la procédure de surveillance des politiques nationales par la commission. Malheureusement, vu le contenu du texte, cette « Europe sociale » ressemble drôlement à une macronite généralisée sur tout le continent européen !

      https://lafranceinsoumise.fr/2017/11/20/sommet-social-europeen-contre-nos-droits

  • Pendant qu’Airbus décroche la plus grosse commande de son histoire, les suppressions d’emplois continuent !
    http://www.revolutionpermanente.fr/Pendant-qu-Airbus-decroche-la-plus-grosse-commande-de-son-histo


    Mais alors, qui va fabriquer les avions ?

    Jamais les nouvelles n’ont été aussi bonnes pour Airbus. Indigo Partners, une société d’investissement spécialisée dans la location d’avions, a acheté un total de 49,5 milliards de dollars de commandes. Pendant que les dirigeants se remplissent les poches, les travailleurs eux ont fait face à un plan de suppression d’emplois de 1164 postes en Europe, dont 639 en France.

    • Mais alors, qui va fabriquer les avions ?

      Des machines. Y compris (et surtout de plus en plus), la grande machinerie des systèmes d’information et de communication numérique. La bonne vieille « organisation scientifique du travail ». Rien de nouveau sous le soleil du capitalisme, juste que le même élan qui l’a propulsé est en train de nous expulser après avoir longtemps créer l’illusion d’une intégration sans limite.

    • Question écrite à l’assemblée nationale

      M. Jean-Luc Mélenchon attire l’attention de M. le ministre de l’économie et des finances sur la sauvegarde des intérêts stratégiques dans l’entreprise Airbus. Récemment nous apprenions dans le communiqué de résultat semestriel d’Airbus que la justice américaine avait ouvert une enquête pour corruption sur le groupe européen. Cela fait suite aux enquêtes ouvertes par le Serious fraud office britannique et le parquet national financier français. Toutes ces enquêtes ont été ouvertes depuis le démarrage d’un audit interne dont les États français et allemand, qui sont pourtant les premiers actionnaires d’Airbus, n’ont pas été prévenus.

      Le choix des prestataires choisis par les dirigeants d’Airbus pour conduire cet audit est problématique. En effet, il s’agit du cabinet d’avocat américain Hubbard et Reed et de l’entreprise américaine d’intelligence économique Forensic Risk Alliance. Ces deux entreprises ont accès à tous les dossiers du groupe sur ses clients, ses contrats etc. Elles sont dans l’obligation légale de transmettre au département de la justice américaine toutes les informations qui pourraient concerner sa juridiction. Cette vulnérabilité d’informations sensibles d’Airbus aux intérêts des États-Unis s’est encore renforcée en juin 2017 puisque l’entreprise a choisi de s’adjoindre les services de l’entreprise de traitement de données Palantir, dont le financement provient du fond d’investissement de la CIA, In-Q-Tel.

      Airbus est une entreprise dont le contrôle est d’importance stratégique pour l’intérêt national. Son poids positif dans la balance commerciale est très important. Il produit non seulement des avions civils mais aussi des transporteurs militaires. Le retard pris récemment dans la livraison de l’A400M contraint d’ailleurs les armées à recourir à la location de matériel américain pour l’envoi de troupes. C’est au titre de la sauvegarde de la souveraineté que nous pouvons nous inquiéter de l’infiltration progressive des intérêts américains dans Airbus. Les menaces de la justice des États-Unis ont joué un rôle clef dans la cession des fleurons industriels français Alcatel, Technip ou Alstom à des entreprises américaines. L’État français est le premier actionnaire d’Airbus groupe puisqu’il détient 11,11 % du capital. À ce titre, il voudrait lui demander quelles mesures sont prises par l’État français pour s’assurer de la sauvegarde des intérêts stratégique dans Airbus.