person:jean-marc ayrault

  • Jean-Marc Ayrault dévoile le plan franco-allemand pour la paix en Ukraine
    http://www.lecourrierderussie.com/international/2016/09/jean-marc-ayrault-plan-franco-allemand-ukraine

    Kiev, de son côté, déclare ne pas être prête à accorder de l’autonomie au Donbass tant qu’elle n’aura pas le contrôle total de la frontière. Cet article Jean-Marc Ayrault dévoile le plan franco-allemand pour la paix en Ukraine a été publié en premier sur Le Courrier de Russie.

  • Lettre ouverte à Jean-Marc Ayrault, ministre des Affaires étrangères
    http://survie.org/francafrique/gabon/article/lettre-ouverte-a-jean-marc-ayrault-5146

    Paris, le 18 août 2016 Monsieur le Ministre, Le 30 mars 2016, en réponse à notre interpellation sur les élections en cours dans différents pays d’Afrique et la politique de la France dans ces pays, vous nous avez écrit que c’est au quotidien « que notre diplomatie s’emploie à soutenir les acteurs de la société civile et de la classe politique pouvant être entravés dans leurs activités ou menacés ». Depuis plusieurs semaines, dans un contexte pré-électoral extrêmement tendu, de nombreux opposants (...)

    #Gabon

    / #Gabon, #Élections

  • La confrontation est désormais ouverte entre Riyad et Téhéran - Scarlett HADDAD - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/996405/la-confrontation-est-desormais-ouverte-entre-riyad-et-teheran.html

    Riyad a ainsi franchi un nouveau pas dans sa confrontation avec l’Iran, en soutenant publiquement un groupe iranien armé, les « Moudjahidine du peuple » et en appelant clairement à la chute du régime de Téhéran. Autrement dit, l’affrontement ne se fait plus par alliés interposés et sur des scènes extérieures, il se veut désormais direct et frontal. Même lors de la guerre irako-iranienne, qui a commencé en 1980 et a duré jusqu’en 1988, la confrontation n’était pas directe entre Téhéran et Riyad.

    Aujourd’hui, la guerre est ouverte et Riyad veut se doter de bras armés ou en tout cas d’instruments de lutte dans toutes les scènes ouvertes, y compris à l’intérieur même de l’Iran.
    Dans cette atmosphère de plus en plus tendue, aucune détente n’est envisagée, en tout cas pour l’instant. On voit mal, dans ce contexte, comment un déblocage politique pourrait se produire au Liban, sachant qu’en dépit des appels aux Libanais à s’entendre, nul n’ignore que le vrai problème est entre Téhéran et Riyad. Ce n’est d’ailleurs pas par hasard si au moment où le ministre français des Affaires étrangères était à Beyrouth, le numéro 2 du Hezbollah, le cheikh Naïm Kassem, déclarait que le blocage présidentiel vient de l’Arabie saoudite alors que dans le cadre de sa rencontre avec Jean-Marc Ayrault, le chef du courant du Futur accusait l’Iran d’entraver l’élection d’un président. Les déclarations se multiplient, les échéances se suivent et la situation politique continue de faire du surplace...

  • Déclarations officielles de politique étrangère du 28 juin 2016
    http://basedoc.diplomatie.gouv.fr/vues/Kiosque/FranceDiplomatie/kiosque.php?fichier=bafr2016-06-28.html#Chapitre8

    8. Israël - Territoires palestiniens - Point de presse conjoint de M. Jean-Marc Ayrault, ministre des affaires étrangères et du développement international, avec M. Adel al-Jubeir, ministre des affaires étrangères de l’Arabie Saoudite - Propos de M. Jean-Marc Ayrault (Paris, 28/06/2016)

    (...)

    Nous avons eu un long échange sur l’initiative française de paix au Proche-Orient. Adel al-Jubeir a confirmé le soutien de son pays à la démarche française. J’ai d’ailleurs salué le rôle particulier que l’Arabie Saoudite a joué le 3 juin, lorsque nous étions réunis ici à Paris, rôle particulièrement utile et constructif pour rapprocher les points de vue et affirmer la volonté commune de relancer un processus de paix, recréer les conditions d’une négociation entre les parties en réaffirmant très fortement la perspective de deux États, et pour redonner de l’espoir, en particulier aux Palestiniens.

    (...)

    Q - Depuis la conférence de Paris, les Égyptiens ont fait une offre pour aider de manière directe. J’aimerais comprendre ce qu’est cette offre exactement, fait-elle partie de l’offre française ou est-ce en concurrence ?

    R - Il n’y a pas de concurrence, il y a une complémentarité. Ce que nous souhaitons, c’est qu’il y ait une vraie sincérité pour changer la situation de blocage dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui. Le gouvernement israélien, qui n’est pas favorable à cette approche de la communauté internationale pour recréer un climat favorable au processus de paix, propose des négociations directes. Mais nous savons bien que les conditions ne sont absolument pas réunies pour que ces négociations aient lieu. C’est la raison pour laquelle il y a une attitude de blocage. Tout ce qui peut aider à faire bouger le point de vue israélien sera utile.

    L’Égypte a proposé d’aider et ce n’est pas contradictoire avec la démarche que nous avons entreprise et qui se poursuit. En effet, depuis le 3 juin, nous avons préparé une nouvelle étape avec des groupes de travail qui vont se réunir juste après le Ramadan. J’ai écrit à tous les participants pour leur faire une proposition de méthode, une proposition thématique. Par ailleurs, le rapport du Quartet devrait enfin être rendu public et je pense qu’il montrera à quel point la situation est bloquée sur le terrain et notamment à cause de la colonisation. Il faut donc que les choses changent.

    Et puis nous aurons, c’est une proposition que j’ai faite, une autre rencontre après celle du 3 juin, à l’occasion et en marge de l’assemblée générale des Nations unies, au cours de laquelle nous pourrons réunir tous les participants du 3 juin pour faire un nouveau point d’étape. (...)./.

  • Bettencourt, Arnault, Guerlain... le Canard enchaîné publie la liste des milliardaires qui contournent l’ISF
    Mercredi 08 Juin 2016
    http://www.marianne.net/bettencourt-arnault-guerlain-canard-enchaine-publie-liste-milliardaires-qu

    (...) Le « Palmipède » publie en effet une liste, concoctée par les bons soins de Bercy, des 50 contribuables qui ont bénéficié en 2015, en toute légalité, d’un abattement massif sur leur Impôt de solidarité sur la fortune (ISF). En moyenne 90 %. Soit un manque à gagner pour l’Etat, pour ces 50 contribuables, d’un peu plus de 199 millions d’euros cette année-là...

    Tout droit sorti de la Direction des finances publiques, ce document révèle le côté ubuesque de notre système fiscal avec un impôt, l’ISF, censé ramener un peu de justice fiscale... et neutralisé par la notion « d’impôt confiscatoire » développé par le Conseil Constitutionnel depuis 2005. Impossible en France de prélever au-delà des 75 % des revenus. Selon l’hebdo, Jean-Marc Ayrault y aurait aussi participé involontairement. Dès 2012, alors Premier ministre, il se lance dans sa grande réforme fiscale qui comprend, entre autres, la taxation à 75 % des revenus supérieurs à 1 million d’euros et l’intégration dans le calcul de l’ISF des revenus ou bénéfices capitalisés, c’est-à-dire disponibles mais pas encore perçus. Les sages du Conseil constitutionnel retoquent ces deux dispositions. Conséquence, la réforme tronquée serait devenue plus avantageuse que le « bouclier fiscal » de Sarko !
    Liliane Bettencourt, 1ère fortune française, ne paye pas d’ISF

    Résultat, tout en haut de cette liste, on retrouve, ô surprise, Liliane Bettencourt. L’héritière paye en tout et pour tout à l’Etat, au nom de l’ISF la modique somme de... 0 euros. Malgré une fortune estimée à 32 milliards d’euros, Madame Bettencourt qui devrait théoriquement débourser 61 millions au nom de cet impôt, voit son ardoise effacée. Ils sont onze à ne s’acquitter d’aucun impôt sur la fortune, dont la veuve d’Edouard Leclerc, le fondateur des supermarchés du même nom.

    Autres noms présents dans la liste de Bercy : Bernard Arnault, feu Jean-Claude Decaux, Hélène Darty ou encore Christiane Guerlain, héritière du fondateur des parfums qui ont, eux, bénéficié d’une sacrée ristourne.

    Sur les un peu plus de 219 millions d’euros d’ISF supposés aller dans les caisses de l’Etat, seuls 21 millions arrivent à bon port. Soit un taux de recouvrement de 9,66 %... Quelle efficacité !

  • « Affaire Unesco-Jérusalem » : mensonges et harcèlement
    Guillaume Weill Raynal, Médiapart, le 15 mai 2016
    https://blogs.mediapart.fr/guillaume-weill-raynal/blog/150516/affaire-unesco-jerusalem-mensonges-et-harcelement

    La polémique sur la résolution votée par l’Unesco à propos de Jérusalem a connu, cette semaine, un tour nouveau. Le CRIF et ses amis ont déployé une stratégie d’interpellations acharnées du gouvernement français. En totale disproportion avec la réalité de l’affaire. Et au prix de quelques gros mensonges, validés par Valls et Cazeneuve ! Du jamais vu sous la cinquième république. Récit détaillé.

    Il n’était pas dans mes intentions d’ajouter une suite au précédent billet que j’ai consacré à cette affaire, mais les développements de ces derniers jours m’y obligent un peu. Pour mémoire, rappelons donc que le 16 avril dernier, l’Unesco avait voté, une résolution proposée par différents pays arabes, reprochant à Israël de multiples violations du statu quo qui avait normalement prévalu dans la vieille ville de Jérusalem, de 1967 à 2000, par lequel les Israéliens et le Waqf jordanien s’étaient partagé la gestion et l’administration des lieux saints juifs et musulmans. Cette résolution critiquait notamment divers travaux effectués par les Israéliens sur et aux alentours d’une passerelle reliant le mur des lamentations - le lieu le plus saint du judaïsme - à l’esplanade des mosquées, troisième lieu saint de l’islam. Deux lieux dont la contigüité est d’autant plus source d’affrontements, réels ou fantasmés, que la tradition juive désigne l’esplanade des mosquées sous l’appellation de « Mont du temple ». Depuis quelques années, des groupes juifs religieux intégristes militent pour la reconstruction d’un troisième temple, réplique de celui qui fut détruit par les Romains en 70 après JC en lieu et place des mosquées qui datent du 7ème siècle… La résolution de l’Unesco critiquait donc Israël pour toutes une série d’actions alléguées par les pays arabes (et pas toujours vérifiables dans la mesure où Israël se refuse à autoriser des experts indépendants à se rendre sur place) et appelait de ses vœux au retour du statu quo qui avait fonctionné à peu près normalement jusqu’en 2000. Enfin, cette résolution réitérait les termes d’une précédente décision de novembre 2015 relative aux « tombeaux des patriarches », lieux saints communs au judaïsme, au christianisme et à l’islam situés en Cisjordanie mais qu’Israël avait décidé d’inscrire à son patrimoine national : l’Unesco avait alors estimé que ces tombeaux devaient être considérés comme faisant « partie intégrante des territoires palestiniens occupés ».

    Colère du gouvernement Israélien, et de ses relais habituels en France. Certes, cette résolution critique beaucoup Israël, peut-être parfois à tort. Mais on l’a dit, le gouvernement israélien refuse le moindre contrôle sur ses fouilles archéologiques et ses travaux d’aménagement de la vieille ville. Certes, la résolution qualifie à chaque ligne Israël de « puissance occupante ». Mais, contrairement à ce que prétendent certains, ce qualificatif n’implique aucune intention péjorative : il désigne un statut juridique qui, en droit international, implique un certains nombre d’obligations, celles-là mêmes dont le non-respect est, à tort ou à raison, reproché, à Israël. Certes, les lieux litigieux sont désignés sous leur nom arabe. Rien d’étonnant puisque le projet a été écrit… dans la langue des pays requérants. Mais le texte de la résolution soumis au vote final a ajouté à certains d’entre eux l’appellation habituellement utilisée par les israéliens : ainsi le mur des lamentations appelée par les Arabes « Place al Buraq » est également appelée « Mur occidental ». Quant à l’esplanade des mosquées, il ne saurait être question de l’appeler « Mont du temple », précisément en raison du statu quo de 1967 par lequel Israéliens et Jordaniens était tombés d’accord pour qu’elle demeurât un lieu de culte musulman.

    Mais surtout, horresco referens … la France a voté en faveur de cette résolution !

    Il n’en fallait pas plus pour que le ressentiment contre l’Unesco se transforme aussitôt en une série d’attaques très ciblées contre la diplomatie française. Un french bashing dont certains milieux pro-israéliens sont coutumiers, qui se manifeste habituellement par la voie d’insinuations, que relayent divers médias, radios, journaux ou sites Internet. Cette fois-ci, l’affaire devait être grave puisque les attaques ont pris la forme de mises en demeures adressées tous azimuts aux plus hautes autorités de l’Etat, de manière officielle, solennelle, grandiloquente et… mensongère.

    La France « négationniste »

    C’est le président du CRIF Roger Cukierman qui ouvre le ban par un courrier adressé à François Hollande le 18 avril, soit deux jours après le vote controversé, dans lequel il déplore que la France ait voté « en faveur d’une résolution qui dénie le lien historique entre les Juifs, le Mur des Lamentations et le Mont du Temple à Jérusalem ». Ce faisant, dès cette première phrase, le président du CRIF entretient en fait une confusion entre le lien historique (c’est-à-dire mémoriel, émotionnel et subjectif) qui peut s’attacher à tel ou tel lieu et la destination de ce lieu qui, dans une réalité présente, actuelle, objective, et en vertu d’accords juridiques explicites ou implicites, le constitue comme un lieu de culte pour une religion particulière. Une confusion qui permet ainsi, à Roger Cukierman de mettre dans le même sac le mur des lamentations et le mont du temple (là où, précisément, la résolution de l’Unesco, attachée au statu quo de 1967, se fonde sur le fait que l’esplanade des mosquées est effectivement un lieu de culte musulman). Et qui permet au président du CRIF de poursuivre, à la phrase suivante : « Cette décision est une négation délibérée [qui] ignore le lien historique du judaïsme avec Jérusalem, capitale du peuple juif ». Il n’est donc plus seulement question du mur des lamentations et du mont du temple, mais de Jérusalem tout entière, dont le simple fait de rappeler qu’elle abrite des lieux saints des trois religions monothéistes s’apparenterait donc à une « négation »… Moyennant quoi Roger Cukierman peut asséner sa conclusion : « L’Unesco tente de réécrire une partie de l’histoire de l’humanité et prouve encore une fois que la mauvaise foi et la haine d’Israël ne connaissent aucune limite ». Rien que ça.

    La campagne est lancée. Le 25 avril, Gilles-William Goldnadel, président de l’association France-Israël, écrit dans Le Figaro que « cette résolution insensée fait du Mur des lamentations à Jérusalem, un monument exclusivement musulman ». Trois jours plus tard, c’est Meyer Habib, député (UDI) des Français de l’étranger (il possède la double nationalité franco-israélienne et fait partie des intimes du premier ministre israélien Netanyahu) qui écrit sur le Huffington Post que « la France s’est déshonorée » en votant une « résolution négationniste », et qu’elle se rend complice d’une tentative de rendre Jérusalem « judenrei » (une expression allemande empruntée à la phraséologie nazie qui signifie « vide de juifs »). Dans la foulée, Meyer Habib, prétend (en se référant à une autre résolution, mais citée elle aussi de manière grossièrement inexacte) que l’Unesco aurait fait des tombeaux des patriarches un site « exclusivement musulman ». Affirmation reprise quelques jours plus tard, toujours dans le Figaro, par le Grand rabbin de France Haïm Korsia, ainsi que par un grand nombre de sites et blogs de la communauté juive. Le monde à l’envers ! Car bien au contraire, dans sa résolution du 16 avril comme dans les précédentes, l’Unesco s’appuyait sur « l’importance religieuse » revêtue par les tombeaux des patriarches aux yeux « du judaïsme, du christianisme et de l’Islam » pour affirmer qu’ils ne pouvaient en conséquence être inscrits sur le patrimoine national israélien, étant de surcroit « partie intégrante des territoires palestiniens ». Ou comment faire dire à autrui l’exact contraire de ce qu’il a réellement dit.

    L’affaire aurait pu en rester là, ce qui aurait déjà été beaucoup de bruit pour rien.

    Mais le 6 mai, François Hollande adresse à Roger Cukierman une lettre en réponse à son courrier du 18 avril. La missive présidentielle est courte, formelle, mais le ton est courtois ; ni sec, ni laconique, avec quelques mentions manuscrites amicales. Le président de la république admet que des incompréhensions ont pu naitre de certaines formulations du texte de la résolution (ce qui est le cas de 99% des textes émanant des organisations internationales, rédigés dans un jargon onusien indigeste censé représenter un consensus très relatif, obtenu au prix de laborieuses négociations, à travers des traductions en plusieurs langues…), mais affirme que la France garde une position claire, fondée sur le respect du statu quo et de la garantie d’accès aux lieux saints pour les trois grandes religions.

    Ces mots, certes convenus mais qui se veulent apaisants, déclenchent la tempête. Chose inouïe dans l’histoire de la cinquième république, les plus hautes autorités de l’Etat vont alors accepter de venir se justifier – et pour certains s’excuser – d’une faute imaginaire commise à l’occasion de ce qui constitue un non-évènement absolu.

    Cazeneuve et Valls désavouent Hollande et Ayrault

    C’est d’abord une nouvelle lettre que Cukierman adresse le 10 mai à François Hollande, mise en ligne sur le site du CRIF. Il s’y déclare « blessé » par la réponse du président de la république en ce quelle ne reconnait pas « le caractère négationniste » du vote de la France. Pas moins !

    Le même jour, le député LR Claude Goasguen interpelle le ministre des affaires étrangères Jean-Marc Ayrault lors de la séance des questions au gouvernement. Les mensonges du CRIF et de ses amis font leur entrée à l’assemblée nationale : « Ainsi, depuis le 16 avril, le mont du temple à Jérusalem et d’autres édifices religieux juifs situés également à Jérusalem doivent être considérés comme des lieux saints exclusivement musulmans ! (…) la France s’est déshonorée en participant à une opération de négationnisme culturel, qui n’implique pas seulement Israël mais l’ensemble de l’humanité ! ». Car, ajoute Goasguen : « le Mont du temple n’est pas seulement un des fondements de la culture juive, mais c’est aussi un des fondements de la culture chrétienne ». On se croirait revenu au temps de Christine Boutin brandissant sa bible. La réponse d’Ayrault reprend les termes de la lettre adressée par Hollande à Cukierman : la France n’a fait que marquer son attachement au statu quo afin que soit garantie pour tous l’accès aux lieux saints.

    Mais le soir même, le ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve est invité à une conférence organisée par Les amis du CRIF, et il désavoue la diplomatie française en déclarant – après avoir beaucoup tourné autour du pot – « qu’il ne fallait pas adopter » la résolution de l’Unesco. Reste à savoir quelle sont les compétences d’attribution en matière de politique extérieure du locataire de la place Beauvau. Mais la salle, chauffée à blanc par les semaines qui viennent de s’écouler n’en reste pas là et réclame… des excuses publiques de François Hollande ! Réponse particulièrement emberlificotée – et totalement surréaliste ! - de Cazeneuve qui, benoitement, semble admettre la légitimité d’une telle demande : « Si [François Hollande] me demande ce que j’en pense, je lui dirai des choses qui sont de nature à lui permettre de faire la déclaration que vous avez envie d’entendre. Je ne peux pas être plus clair… » [1].Un ministre de l’intérieur désavouant publiquement le président de la république sur un sujet de politique étrangère et anticipant sur ses excuses souhaitables… Une grande première sous la cinquième !

    Le lendemain, 11 mai, nouvelle interpellation au Palais Bourbon. Et c’est à nouveau Meyer Habib qui interpelle le premier ministre, car, dit-il, la réponse de Jean-Marc Ayrault, la veille, ne l’a pas convaincu. Le refrain est maintenant bien rodé : la France s’est « déshonorée » et s’est « fourvoyée dans une entreprise négationniste ». Valls prend la parole et admet que « ce vote n’aurait pas du avoir lieu ». Le chef du gouvernement vient à cet instant précis de valider devant la représentation nationale les mensonges du CRIF, en désavouant son ministre des affaires étrangères ainsi que le… président de la république.

    La réaction israélienne ne se fait pas attendre. Dès le lendemain, la classe politique et les médias exultent. Une lettre adressée par Netanyahu à Hollande est rendue publique. La France se serait disqualifiée en tant qu’organisateur de la réunion internationale censée relancer le processus de paix au Proche-Orient, qui doit se tenir à Paris à partir du 30 mai prochain, et qu’Israël a de toute façon annoncé, de longue date, rejeter par avance. C’était donc ça…

    Ce dimanche 15 mai, la chaîne Israélienne francophone I24, a mis en ligne un article intitulé « France : " le soutien à la résolution de l’Unesco est un malentendu (Hollande) ». Hollande n’a jamais dit ça. Dans sa lettre à Cukierman il évoquait un « malentendu », non pour parler du soutien de la France à la résolution de l’Unesco mais de l’interprétation qui en était faite par certains… Mais déjà, hier, samedi, le journal Haaretz mettait en ligne un article expliquant que dans sa lettre à Cukierman, Hollande s’était « engagé à ne plus soutenir, à l’avenir, de pareilles résolutions ».

    Deux petits mensonges de plus. Au point où on en est…

    [1] http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/citations/2016/05/10/25002-20160510ARTFIG00001-israel-cazeneuve-critique-la-resolution-de-l-unes

    #Palestine #France #UNESCO #Valls #Cazeneuve #Hollande #Habib #Cukierman #Goldnadel

  • Le projet français de conférence entre Israël et la Palestine ajourné indéfiniment | Middle East Eye | MEE et agence | 17 mai 2016
    http://www.middleeasteye.net/fr/reportages/le-projet-fran-ais-de-conf-rence-entre-isra-l-et-la-palestine-ajourn-

    Une conférence sur le processus de paix entre Israéliens et Palestiniens, qui devait se tenir le 30 mai prochain à Paris, a été reportée, a déclaré le président français François Hollande ce mardi.

    « [Le secrétaire d’État américain] John Kerry ne peut pas venir le 30 mai donc elle est retardée. Elle aura lieu dans l’été », a-t-il déclaré sur une station de radio française.

    François Hollande a affirmé qu’il était vital pour la France de prendre « une initiative forte » dans ce conflit.

    « [Sinon], qu’est-ce qui va se passer ? La colonisation, les attaques », a-t-il avancé.

    La date originellement prévue pour la conférence tombe le même jour que le Memorial Day, un jour férié américain en hommage aux membres des forces armées qui sont morts au combat.

    « Nous sommes actuellement en discussion avec la France pour trouver une autre date possible qui puisse mieux convenir au secrétaire d’État », a annoncé lundi John Kirby, porte-parole du département de la Défense des États-Unis, ajoutant toutefois que l’agenda de John Kerry était actuellement « plein à craquer ».

    Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, se trouvait dimanche à Jérusalem et Ramallah pour présenter l’initiative française de paix au Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou et au président palestinien Mahmoud Abbas.

    “““““““““““““““““““““““““““““““““““““““““““““
    La conférence de Paris sur le Proche-Orient reportée à l’été
    Par RFI Publié le 17-05-2016
    http://www.rfi.fr/moyen-orient/20160517-israel-territoires-palestiniens-conference-paris-report-kerry-absence-d

    La conférence de Paris consacrée à la relance du processus de paix entre Israël et les Territoires palestiniens n’aura pas lieu le 30 mai, mais au début du mois de juillet. C’est ce que le président François Hollande a déclaré ce mardi 17 mai. Lors de son voyage au Proche-Orient, le ministre français des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault avait défendu dimanche dernier la proposition de la France, une initiative rejetée par le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu, qui plaide pour des négociations bilatérales avec les Palestiniens. Pour justifier ce report, le président de la République française a invoqué l’absence du secrétaire d’Etat américain John Kerry le 30 mai.

    #Pas_conférence_ris

    • Israël-Palestine. Initiative française : un coup d’épée dans l’eau ?
      http://www.courrierinternational.com/article/israel-palestine-initiative-francaise-un-coup-depee-dans-leau

      Outre-Atlantique, on reconnaît la pression de l’Etat hébreu pour que les Américains refroidissent toute velléité française, note The Washington Post.

      Et pourtant, comme le fait remarquer Ha’Aretz, “les reportages sur le rejet de l’initiative française par le gouvernement israélien vont de nouveau faire tourner ces mots dans le monde entier. Israël. Rejette. La paix.”

    • La France peut-elle jouer un rôle dans le processus de paix israélo-palestinien ?
      Par Anne Soetemondt | Diffusion : lundi 16 mai 2016
      http://www.rfi.fr/emission/20160516-france-peut-elle-jouer-role-central-relance-processus-paix-po
      La France veut débloquer la situation au Proche-Orient. Le chef de la Diplomatie française, Jean-Marc Ayrault, était le 15 mai 2016 à Jérusalem et Ramallah pour présenter son projet français. Une réunion ministérielle le 30 mai 2016, puis une conférence de paix à l’automne. Paris veut donc remobiliser la Communauté internationale pour résoudre un conflit passé au second plan dans la région, depuis l’éclosion du conflit syrien. Le projet français est-il crédible ?
      La France peut-elle jouer un rôle dans le processus de paix israélo-palestinien ?
      Pour en débattre :
      – Gilles Pargneaux, député européen, vice-président de la Délégation du Parlement européen pour les relations avec les pays du Machrek.
      – Julien Salingue, chercheur en Sciences politiques, auteur du livre La Palestine des ONG, éditions La Fabrique, et auteur du blog « A la recherche de la Palestine ».

      https://www.youtube.com/watch?v=tCsO5WL3dbY

  • EAU, DECENTRALISATION ET “GRAND PARIS”
    http://www.eauxglacees.com/EAU-DECENTRALISATION-ET-GRAND

    Pour comprendre comment la question de l’eau va resurgir dans le débat politique à l’approche d’échéances cruciales, il faut se replonger dans une “fabrique du politique”, aujourd’hui totalement incompréhensible pour le commun des mortels… Quand le gouvernement de M. Jean-Marc Ayrault reprend le flambeau du “Grand Paris” en lançant en 2012 son “Acte 3 de la décentralisation”, l’imbroglio institutionnel de l’Ile-de-France augure de temps difficiles. Comment “rationaliser” un territoire où coexistent, et (...)

  • La veille de son voyage en Israël, Jean-Marc Ayrault passera par la case CRIF
    http://www.brujitafr.fr/2016/05/la-veille-de-son-voyage-en-israel-jean-marc-ayrault-passera-par-la-case-cr

    Alors que le ministre français des Affaires étrangères doit se rendre les 14 et 15 mai en Israël pour discuter du processus de paix, le président du CRIF, Roger Cukierman, le rencontrera le 13 mai. Et il a deux mots à lui dire… Comme il l’a expliqué à...

  • #Nantes : l’université d’été du PS promet...
    https://nantes.indymedia.org/articles/34496

    Le bruit court qu’à la demande express de M. Jean-Marc Ayrault, ministre des Affaires étrangères et de M. Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense et des Bretons Cumulés, Mme Brigitte Lamy serait l’invitée d’honneur de l’université d’été du PS, qui aura lieu cette année à NANTES (la ville où la police a le droit de crever les yeux des manifestants), dont la mascotte serait (utilisons le conditionnel) une matraque de CRS.

  • Visite officielle en Israël et dans les Territoires palestiniens | Gouvernement.fr
    http://www.gouvernement.fr/partage/7084-visite-officielle-en-israel-et-dans-les-territoires-palestiniens

    Manuel VALLS, Premier ministre, se rendra en Israël et dans les Territoires palestiniens, du samedi 21 mai 2016 au mardi 24 mai 2016,
    En présence d’Audrey AZOULAY, ministre de la Culture et de la Communication, Jean-Marie LE GUEN, secrétaire d’État chargé des Relations avec le Parlement, Thierry MANDON, secrétaire d’État chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, et Axelle LEMAIRE, secrétaire d’État chargée du Numérique.

    Le Premier ministre se rendra en visite officielle en Israël puis dans les Territoires palestiniens. Ce déplacement vise à trois objectifs : politique d’abord, dans un contexte de relance des efforts de la France pour parvenir à un accord de paix fondé sur une solution à deux États, avec des entretriens avec les responsables politiques palestiniens et israéliens ; économique et de coopération ensuite, en rencontrant les acteurs des relations qui nous lient dans ces domaines à Israël et aux Palestiniens ; culturel et de mémoire enfin, par des déplacements sur des lieux symboliques et des rencontres avec des personnalités culturelles, religieuses ou civiles engagées.

    • Déclarations officielles de politique étrangère du 10 mai 2016
      http://basedoc.diplomatie.gouv.fr/vues/Kiosque/FranceDiplomatie/kiosque.php?fichier=bafr2016-05-10.html#Chapitre7

      7. Israël - Territoires palestiniens - Résolution UNESCO - Réponse de M. Jean-Marc Ayrault, ministre des affaires étrangères et du développement international, à une question à l’Assemblée nationale (Paris, 10/05/2016)

      Monsieur le Président,

      Mesdames et Messieurs les Députés,

      Monsieur le Député,

      Je vous remercie de m’avoir posé cette question, vous l’avez fait avec le ton qui vous convient.

      Je voudrais vous rappeler, mais vous le savez fort bien, que tous les ans l’UNESCO examine et approuve une résolution de ce type, et ce depuis plusieurs années. Je vous invite d’ailleurs à regarder attentivement les textes et à les comparer.

      Vous me donnez donc l’occasion de préciser la position de la France et je vais le faire. Rien dans le vote de la France ne doit être interprété comme une remise en cause de la présence et de l’histoire juives à Jérusalem. S’il y a une incompréhension du fait de certaines formulations dans cette résolution, je le regrette car la position de la France sur la question de Jérusalem est claire, elle ne varie pas et ne variera pas. C’est la défense de la liberté d’accès et de culte à Jérusalem, ville fondamentale pour les trois grandes religions monothéistes et qui appartient à tous les croyants, juifs, chrétiens et musulmans.

      Comme elle l’a déjà fait par le passé, la France a voté ce texte avec d’autres pays européens pour marquer son attachement au statu quo des lieux saints à Jérusalem, et cette position est essentielle dans le contexte actuel de la montée des tensions que vous connaissez - et que nous regrettons - et du blocage des négociations entre les Israéliens et les Palestiniens.

      C’est la raison pour laquelle d’ailleurs, la France a pris une initiative politique qui est difficile : organiser le 30 mai prochain une réunion ministérielle où nous nous efforcerons de trouver des solutions pour rapprocher les différentes positions et retrouver les voies du dialogue, et je vous invite à approuver la démarche de la France./.

    • Manuel Valls regrette le vote d’une résolution pro-palestinienne à l’Unesco
      11 mai 2016,
      https://francais.rt.com/international/20404-manuel-valls-regrette-vote-unesco

      « Il y a dans cette résolution de l’Unesco des formulations malheureuses, maladroites, qui heurtent et qui auraient dû être incontestablement évitées, comme ce vote. » Voici une réponse de la part de Manuel Valls qui a dû donner satisfaction à Meyer Habib. Le député franco-israélien de l’UDI a interpellé le Premier ministre mercredi dans l’hémicycle. Il s’est indigné du vote français en faveur d’une résolution de l’Unesco.

    • @Reka
      Je ne pense pas une seconde qu’Habib soit crétin.

      Meyer Habib est seulement islamophobe comme l’est l’état qu’il représente, Israël. C’est un représentant très efficace du dirigeant d’extrême droite, Netanyahu.

      Pourquoi personne ne conteste la qualité de député de Meyer Habib alors qu’il a été élu par seulement 4.767 voix, soit 4,27% des inscrits de sa circonscription ?
      C’est le Figaro qui le dit ...
      http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/06/11/97001-20130611FILWWW00250-m-habib-candidat-le-plus-mal-elu.php

      Habib est le député de moins de 5% des inscrit dans sa circonscription des Français de l’étranger créée sur mesure par Sarkozy pour qu’Israël fasse rentrer un Israélien proche de Netanyahu à l’Assemblée nationale française :
      http://blogs.mediapart.fr/blog/berjac/131211/letat-disrael-disposera-t-il-dun-siege-de-depute-francais

  • Législative partielle. Très faible participation et nette hausse du vote blanc | Presse Océan
    http://www.presseocean.fr/actualite/legislative-partielle-karine-daniel-ps-en-tete-selon-les-premiers-result

    21 h 30 : à l’issue du dépouillement des bureaux de vote nantais, Karine Daniel (PS) est élue députée avec 55,43 % face à Matthieu Annereau (LR), qui réunit 44,56 %. La participation atteint 25, 77 % sur l’ensemble de la circonscription. Karine Daniel, adjointe au maire de Nantes et vice-présidente de la métropole, succède donc à Jean-Marc Ayrault (PS) à l’Assemblée nationale.

    A Nantes, la candidate socialiste réunit 59,74 % des voix sur ce second tour, mais avec une abstention record. La participation n’est que de 22,72 %.
    […]
    Le vote blanc en nette hausse. Le nombre de votes blancs a fortement progressé dans toutes les villes de la circonscription, selon les premiers résultats. 311 votes blancs à Couëron au premier tour, 637 au second tour. 18 à Cordemais au premier tour, 68 au second. 33 à Indre, contre 89 ce dimanche. 38 à Saint-Etienne-de-Montluc au premier tour, 134 ce dimanche. A Vigneux, le nombre de votes blancs progresse aussi fortement : 118 au second tour, contre 28 dimanche dernier, pour le même nombre de votants (environ 1 200). Dans cette commune voisine de Notre-Dame-des-Landes, Jean-François Tallio (EELV) était arrivé en tête au premier tour (33,53 %) devant Matthieu Annereau (LR) (27,54%) et Karine Daniel (PS) (12,81 %) .

    Participation particulièrement faible. A Saint-Herblain, 8 036 personnes avaient voté au premier tour, pour 30 088 inscrits. 8 200 électeurs se sont rendus aux urnes ce dimanche. La participation y atteint 27,25 %. A Couëron, elle a même reculé : 4 052 votants au premier tour, 3 911 ce dimanche. Même situation à Cordemais, Indre, Le Temple et Vigneux. Selon les résultats patiels à 20 h 30, la participation atteignait 27,10 %, contre 25,49 % au premier tour dimanche dernier.

  • #Israël-Palestine : la reculade de #Jean-Marc_Ayrault
    https://www.mediapart.fr/journal/international/120416/israel-palestine-la-reculade-de-jean-marc-ayrault

    Si la conférence proposée par la #France pour relancer le dialogue israélo-palestinien échoue, Paris reconnaîtra l’État palestinien, avait averti #Laurent_Fabius. Face aux tirs de barrage israéliens, son successeur, estimant qu’un tel préalable est trop favorable aux Palestiniens, en a décidé autrement.

    #International #Barack_Obama #diplomatie #Mahmoud_Abbas #Palestine #Proche-Orient

    • Israël-Palestine : la reculade de Jean-Marc Ayrault
      12 avril 2016 | Par René Backmann

      Le président palestinien Mahmoud Abbas sera à Paris vendredi 15 et samedi 16 avril pour rencontrer François Hollande et discuter de l’initiative française en vue de relancer le dialogue israélo-palestinien. Il risque fort de repartir déçu. Car cette initiative dont le pilotage a été confié à un diplomate très aguerri, Pierre Vimont, ancien ambassadeur français aux États-Unis et ex-secrétaire général exécutif du Service européen pour l’action extérieure, est aujourd’hui combattue et menacée sur plusieurs fronts. Saluée par les Palestiniens, à la recherche d’une solution pour sortir du statu quo destructeur imposé par Israël, elle n’a pas connu le même accueil, il s’en faut de beaucoup, auprès du gouvernement israélien qui la juge inutile, voire dangereuse. Depuis des mois, il a lancé une vigoureuse offensive diplomatique pour la contrer.

  • Ayrault : la France ne reconnaîtra pas automatiquement un Etat palestinien
    09 Mars 2016, 20h11
    http://www.leparisien.fr/international/ayrault-la-france-ne-reconnaitra-pas-automatiquement-un-etat-palestinien-

    La France ne reconnaîtra pas « automatiquement » un Etat palestinien si son initiative pour relancer le processus de paix avec Israël échoue, a assuré mercredi au Caire (Egypte) le chef de la diplomatie française Jean-Marc Ayrault. Fin janvier, son prédécesseur Laurent Fabius avait provoqué une vive réaction de l’Etat hébreu en proposant d’organiser une conférence internationale pour relancer un processus de paix au point mort, ajoutant qu’en cas d’échec, la France reconnaîtrait l’Etat palestinien.
    (...)
    « Notre objectif est simple, mobiliser la communauté internationale autour de la seule solution possible, celle de deux États », a cependant ajouté Jean-Marc Ayrault. « Il ne faut rien exclure, mais je ne veux pas mettre cela (la reconnaissance) en préalable », avait-il auparavant confié à des journalistes dans l’avion qui l’emmenait au Caire. « Sinon, on va bloquer tout le monde », avait-il ajouté en relevant les réserves de plusieurs pays européens sur la question, dont l’Allemagne.

    #processus

  • La France serait-elle devenue sunnite ? — RT en français
    5 mars 2016
    https://francais.rt.com/opinions/16708-france-sunnite

    La rencontre entre le prince saoudien Mohammed ben Nayef Al Saoud et François Hollande a été ignorée par les médias parce que ce dernier ne veut pas faire plonger sa cote de popularité déjà très basse, estime le chercheur Frédéric Pichon.

    RT : Comment voyez-vous les relations franco-saoudiennes ?

    Frédéric Pichon (F. P.) : Je pense qu’elles sont à l’image de la visite du prince héritier saoudien Nayef, c’est-à-dire un peu discrètes puisque si on regarde l’agenda du président de la République François Hollande, cette visite a été à peine annoncée.

    Elle se produit à un moment où l’Arabie saoudite connaît une situation économique très tendue. Et du point de vue politique aussi puisque l’Arabie saoudite a décidé de suspendre le crédit de 3 milliards de dollars qu’elle avait accordé à l’armée libanaise. L’Arabie saoudite a de gros problèmes en ce moment, d’autant plus qu’il y a toujours cette offensive qu’elle mène au Yémen qui, en France, est passée sous un silence assourdissant. Pour François Hollande essayer de resserrer les relations avec ce partenaire, c’est quand même assez compliqué.

    RT : Il n’y a eu quasiment aucun article consacré à cette rencontre. Pourquoi autant de discrétion est-elle de mise ?

    F. P. : Effectivement, je crois que la « sainte guerre » qui est menée au Yémen en ce moment, essentiellement par l’Arabie saoudite, est quelque chose qui commence à sortir dans les médias français. Certaines personnalités commencent à s’y intéresser, alors que cela fait six mois qu’elle est fortement engagée. Je crois donc que François Hollande n’a pas envie de rajouter ce facteur aggravant à sa côte de popularité déjà très basse.

    http://seenthis.net/messages/467194
    http://seenthis.net/messages/467012

  • Des élections dans l’est de l’Ukraine avant fin juillet
    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2016/03/03/97001-20160303FILWWW00415-ukraine-elections-dans-l-est-avant-fin-juillet.ph

    La Russie, l’Ukraine, l’Allemagne et la France souhaitent la tenue d’élections dans le Donbass avant la fin du premier semestre 2016, a annoncé Jean-Marc Ayrault à l’issue d’une réunion en format Normandie sur le conflit en Ukraine à Paris. Les ministres des Affaires étrangères des quatre pays ont souligné au cours de cette réunion l’importance de l’adoption d’une loi électorale par le parlement ukrainien, comme le prévoient les accords de Minsk conclus l’an dernier. « Nous avons souligné l’importance de l’adoption d’une loi électorale pour la tenue d’élections locales avant la fin du premier semestre 2016 », a déclaré Jean-Marc Ayrault à la presse.

    Bien qu’apaisée, la situation demeure volatile en Ukraine un an après la conclusion des accords de Minsk dont la plupart des dispositions sont restées lettre morte. Le gouvernement ukrainien peine à faire adopter par le parlement une loi électorale pour les régions séparatistes de l’est du pays et les violations de plus en plus fréquentes du cessez-le-feu font craindre une reprise du conflit.

    • version russe… http://seenthis.net/messages/466944

      Sergueï Lavrov a également admis que les négociations sur la préparation des élections dans le Donbass n’avaient pas permis de trouver une issue. Le ministre russe a critiqué Kiev pour son refus de dialoguer directement avec les représentants du Donbass, et expliqué que la partie ukrainienne n’avait pas soutenu la proposition d’organiser ces élections locales avant la fin du premier semestre 2016. « Mes collègues allemand et français ont émis une proposition aujourd’hui. Nous étions prêts à la soutenir, mais la partie ukrainienne a demandé de ne pas insister dessus, et finalement, nous avons échoué à obtenir un consensus », a précisé le chef de la diplomatie russe.

  • En pleine vague de répression au #Tchad, Ayrault se compromet avec Déby
    http://survie.org/francafrique/tchad/article/en-pleine-vague-de-repression-au-5087

    L’association Survie, qui avait interpellé Jean-Marc Ayrault sur la situation au #Tchad à l’occasion de sa participation à une session du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU ce lundi 29 février , a appris avec stupéfaction que le nouveau ministre des Affaires étrangères avait rendu visite le jour même au président tchadien dans un hôtel de luxe de Paris, le Bristol . Pour Fabrice Tarrit, président de Survie, « Outre le fait de poursuivre la longue tradition francafricaine des visiteurs du soir des (...)

    Tchad

    / Tchad, #Idriss_Déby, #Communiqués_de_presse, Une

  • De Notre-Dame-des-Landes à Roybon, des grands projets créateurs d’emplois ou fauteurs de chômage ? Par Thomas Clerget

    À Notre-Dame-des-Landes, un impact incertain sur l’économie locale

    Le projet d’installation d’un nouvel aéroport à Notre-Dame-des-Landes (NDDL), en Loire-Atlantique, est un cas emblématique. Aéroports du Grand Ouest (AGO), la filiale de Vinci censée construire et exploiter l’aéroport, avance le chiffre de 5,4 millions d’heures de travail mobilisées pour réaliser le chantier. Présenté de cette manière, cela paraît beaucoup. Les opposants ont traduit les chiffres de Vinci en équivalent temps plein : 750 emplois, si l’on estime la durée des travaux à quatre ans. Des emplois provisoires, puisque limités à la durée du chantier, potentiellement précaires et mal rémunérés, d’autant plus si le recours à la sous-traitance ou au travail détaché s’avère important.

    Autre facette du débat : l’impact de l’aéroport sur le dynamisme économique de la région. Un argument largement spéculatif, difficile voire impossible à démontrer, comme le reconnaît à demi-mot le rapport de la « commission du dialogue », remis le 9 avril 2013 à Jean-Marc Ayrault, alors Premier ministre [1]. Ce qui est certain, en revanche, c’est que la construction de l’aéroport en plein bocage, sur 1 220 hectares, condamnerait des emplois agricoles. D’après la commission, qui relativise cet impact, 40 exploitations seraient touchées. Le nouvel aéroport aurait également un impact sur l’activité de ceux de Rennes et d’Angers, déjà bien à la peine.

    Un aéroport low-cost ?

    L’argument des emplois directement créés sur le site du nouvel aéroport peine également à convaincre. « Chaque million de passagers supplémentaire génère en moyenne 600 nouveaux emplois directs », explique volontiers AGO. Ce ratio est calculé à partir du fonctionnement de l’actuel aéroport de Nantes-Atlantique, qui devra donc fermer. Or, « si le trafic progresse, le nombre d’emplois augmentera, que ce soit à Notre-Dame-des-Landes ou à Nantes-Atlantique », relèvent les opposants. Comme alternative au projet, ces derniers réclament, études à l’appui, une modernisation de l’actuel aéroport, opération selon eux plus adaptée et bien moins coûteuse.

    Surtout, les opposants mettent le doigt sur une contradiction épineuse. Censée générer des emplois, la dernière mouture du projet d’aérogare s’avère en fait sous-dimensionnée par rapport à l’infrastructure actuelle. Exemple : tandis que les halls d’arrivées et de départs occupent 4 200 mètres carrés à Nantes-Atlantique, ils s’étaleront sur 2 600 mètres carrés sur le nouvel emplacement. « L’aéroport a été pensé pour réduire le nombre d’emplois, avec moins de passerelles d’embarquement, moins de guichets d’enregistrement, relèvent les opposants. Sa conception le rapproche d’un aéroport low cost. » Pour eux, le nombre d’emplois créés par million de passagers y serait plus proche des 250 que des 600 avancé. Autant d’arguments qui pèseront dans le débat en cas de référendum sur le projet.

    Jean Baudrillard – La société de consommation (Éd. Gallimard, coll. Idées) – 1974 [1970]

    « Les indigènes mélanésiens étaient ravis par les avions qui passaient dans le ciel. Mais jamais ces objets ne descendaient vers eux. Les Blancs, eux, réussissaient à les capter. Et cela parce qu’ils disposaient au sol, sur certains espaces, d’objets semblables qui attiraient les avions volants.

    Sur quoi les indigènes se mirent à construire un simulacre d’avion avec des branches et des lianes, délimitèrent un terrain qu’ils éclairaient soigneusement de nuit et se mirent à attendre patiemment que les vrais avions s’y posent.

    Sans taxer de primitivisme (et pourquoi pas ?) les chasseurs collecteurs anthropoïdes errant de nos jours dans la jungle des villes, on pourrait voir là un apologue sur la société de consommation.

    Le miraculé de la consommation lui aussi met en place tout un dispositif d’objets simulacres, de signes caractéristiques du bonheur, et attend ensuite (désespérément, dirait un moraliste) que le bonheur se pose. »

    #bastamag #Thomas_Clerget #Notre_dame_des_landes #Loire-Atlantique #Pays_de_la_loire #NDDL #gouvernement_Hollande #infrastructures #aéroport #Jean_Baudrillard #société_de_consommation @bastamag

  • Lettre ouverte au ministre des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault
    http://survie.org/francafrique/article/lettre-ouverte-au-ministre-des-5086

    Lettre ouverte à Monsieur Jean-Marc Ayrault, ministre des Affaires étrangères, au sujet de sa position sur la coopération sécuritaire de la France à l’occasion de la 31ème session du Conseil des droits de l’Homme, le 29 février 2016. Paris, le 28 février 2016 Monsieur le Ministre, Vous participerez ce lundi 29 février à la 31ème session du Conseil des droits de l’Homme et indiquez qu’à cette occasion vous souhaitez « renouveler l’engagement déterminé de la France en faveur de l’universalité (...)

    #Françafrique

    / #Tchad, #Congo_Brazzaville, #Djibouti, #Coopération_militaire, #Coopération_policière, Une

  • Notre-Dame-des-Landes : un référendum local sur des enjeux mondiaux
    http://www.bastamag.net/Notre-Dame-des-Landes-referendum-local-ou-injonction-globale

    Le 11 février dernier, lors de son interview télévisée, François Hollande a annoncé la tenue « d’un référendum local » sur le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Depuis, élus locaux, ministres et militants pro ou anti aéroport ferraillent pour en déterminer le périmètre. Le numéro deux du gouvernement, Jean-Marc Ayrault, souhaite « que ce soit le périmètre le plus proche du territoire impacté » et limiter le référendum au département Loire-Atlantique. Ségolène Royal, numéro trois du gouvernement, veut (...)

    #Débattre

    / Des grands projets... inutiles ?, #Climat, Biodiversité

    #Des_grands_projets..._inutiles_ ? #Biodiversité

  • 20160108_204340_JM-Ayrault_Nantes_w1024_par_ValK
    https://www.flickr.com/photos/valkphotos/24337153463

    Flickr

    ValK. a posté une photo :

    Nantes, le 8 janvier 2016 : Jean-Marc Ayrault au cinéma le Concorde lors de la projection du film Je lutte donc je suis de Yannis Youlountas. Les militant-e-s anti-aéroport présent-e-s le questionnent sur ses responsabilités. Il esquive d’un sourire...

  • El Blanco s’organise pour dézinguer Hollande
    http://lesactualitesdudroit.20minutes-blogs.fr/archive/2016/01/29/el-blanco-s-organise-pour-dezinguer-hollande-92

    Alors que Martine Aubry était première secrétaire du parti, El Blanco défendait toutes les positions de Sarkozy, des 35 heures à la maladie sécuritaire, avec une obstination telle que Martine Aubry lui avait adressé une lettre publique pour lui demander de quitter le parti, ou d’en respecter la ligne. El Blanco était parti faire du boudin, puis on l’avait retrouvé, excité comme une puce, pour faire croire que Ségolène avait gagné le congrès du Mans, et il avait annoncé un recours en justice, ce qui revenait à remettre au juge les fichiers du Parti socialiste et à paralyser la vie du Parti le temps du procès... Ce prétentieux infini s’était ensuite présenté aux primaires, où il avait pris une raclée remarquable, avec 5,63%…

    La plaisanterie El Blanco aurait dû en rester là, mais Hollande, qui n’a ni souffle ni idée, passe son temps dans des combines inter-relationnelles qu’il prétend contrôler, et il a fait d’El Blanco un des rouages de sa campagne présidentielle puis, sans gêne, l’a nommé sinistre de l’Intérieur. Bien sûr, « pour mieux le contrôler ».

    El Blanco s’est aussitôt allié avec la jeune garde des ambitieux – Montebourpif, Hamon, Peillon – pour saboter le travail de Jean-Marc Ayrault, jusqu’à le discréditer et obtenir son départ. Les trois petits couillons Montebourpif, Hamon, Peillon ont poussé à la nomination d’El Blanco à Matignon « pour mieux le contrôler », ce qu’a approuvé Hollande. Bien sûr, « pour mieux le contrôler ».

    Depuis, El Blanco a une seule stratégie : rester à Matignon le plus longtemps possible pour se donner un statut, et s’en servir pour dézinguer le Parti socialiste et Hollande. De manière très claire, El Blanco joue la défaite Hollande en 2017, pour être un recours pour 2022 et la suite. A ce tire, il se réjouit des défaites électorales du Parti socialiste, car il lui faut impérativement fragiliser le parti pour le refaire à sa main, et dans l’immédiat, il a besoin d’éliminer tout ce qui représente la Gauche dans le gouvernement. A ce titre, son bilan est remarquable.

    En juin 2012, les petits malins avaient convaincu Hollande de choisir Jean-Marc Ayrault et d’écarter Martine Aubry, qu’ils redoutaient. Dès le lendemain, ils ont entrepris la démolition d’Ayrault. El Blanco a pris ensuite les choses en main, pour éliminer les Verts, puis Montebourpif, Hamon, Peillon et Filipetti. Dernier épisode en faisant dégager Taubira, et nommer à sa place Urvoas, qui est son clone.

    Dans les temps qui viennent, il va rapidement s’occuper de régler le compte de Jean-Louis Bianco, président de l’Observatoire de la Laïcité, manifestement trop à gauche, et trop indépendant.

    Ce sera ensuite le nouveau gouvernement pour gérer le départ de Fafa à la présidence du Conseil constitutionnel. Ici, la seule question à suivre sera le sort réservé à Macron, plus instruit et connaisseur qu’El Blanco, et qui est donc une ombre,... sur la Droite cette fois-ci.

    Hollande est cuit : sur la Gauche, de fortes personnalités qu’il a évincées, et qui ne lui feront aucun cadeau ; sur la Droite, le clan d’El Blanco qui contrôle tout. Toute une classe politique dont l’avenir passe par sa défaite. Cette fois-ci, ça sent vraiment le sapin politique.

    L’ambiance va être âpre. Hollande n’aura aucun résultat crédible sur le chômage, et la gauche du parti va se libérer, car le problème n’est plus Hollande, mais la bataille contre El Blanco et la destruction du PS. Si Hollande se liquéfie totalement, El Blanco se posera en recours, mais l’hypothèse la plus crédible est qu’El Blanco va poursuivre ses provocations tout en obligeant la candidature Hollande, pour le laisser se fracasser sur le premier tour. Il prendra alors sa mine triste le dimanche soir, et le lundi matin il sera tout sourire pour s’organiser un avenir de leader d’une Gauche « sociale-libérale-sécuritaire », avec la perspective de 2022.