person:jean-marc berlière

  • Pour l’emploi de l’armée en maintien de l’ordre, M. Macron va bientôt pouvoir disposer des futurs volontaires du SNU. Brassage social garanti…

    Qu’est-ce que le Service National Universel ? | Gouvernement.fr
    https://www.gouvernement.fr/qu-est-ce-que-le-service-national-universel

    Dans un second temps, chaque jeune sera encouragé, notamment par des mesures d’attractivité variées et ciblées, à poursuivre volontairement une période d’engagement d’une durée d’au moins trois mois, liée à la défense et la sécurité (engagement volontaire dans les armées, la police, la gendarmerie, les pompiers, la sécurité́ civile), à l’accompagnement des personnes, à la préservation du patrimoine ou de l’environnement ou encore au tutorat, sans que cette liste soit limitative. L’offre des différentes opportunités d’engagements, civils ou militaires, intégrera les volontariats existants et des propositions nouvelles, y compris celles qui émaneront des jeunes eux-mêmes. À titre d’exemple, l’actuel service civique sera l’un des moyens d’accomplir cette seconde phase du SNU.

    (initialement, c’était un commentaire à un billet éphémère de @zorba, d’où le triangle plein qui ne débouche que… sur une seule occurrence du lien)

  • Classer les choses, penser les hommes (3/4)
    Tous fichés ?

    LSD, La série documentaire par Perrine Kervran – 17/01/2018
    https://www.franceculture.fr/emissions/lsd-la-serie-documentaire/classer-les-choses-penser-les-hommes-34-tous-fiches

    http://rf.proxycast.org/1390971409584365568/10177-17.01.2018-ITEMA_21558541-0.mp3

    Des vies dans des serveurs et des noms sur des fiches

    Aujourd’hui nos vies ont des reproductions sous forme de données ou de traces dans des serveurs et sont répliquées partout dans le monde. De quoi sont faites ces données, comment sont-elles utilisées, qu’est-ce qu’elles racontent de notre identité ?

    2,5 millions de fiches et 600 000 dossiers constituent le fichier central de la sureté nationale, un incroyable « fossil archivistique » conservé aux archives nationales datant du 19ème siècle et qui raconte de manière administrative le destin de millions de personnes.

    Classer les signes visibles, marquer les gens, le fichage des êtres humains que ce soit économique ou politique suscite toujours des inquiétudes légitimes. Des serveurs de Pantin aux fichiers administratifs, réflexion autour du fichage et de l’identification.

    "Qu’est ce qui fait mon identité, la vôtre, qu’est ce qui fait que je suis différent de vous, qu’est ce qui fait que vous êtes unique et que personne ne vous ressemble ?

    Nous sommes à la fois là et dans le serveur.

    On a été des catégories maintenant nous sommes des comportements.

    Imaginons une situation où vous observez que chaque nuit la lumière chez telle personne s’allume et s’éteint 4 ou 5 fois, qu’est-ce que ça peut vouloir dire ?

    J’ai besoin de vivre dans une société dans laquelle des gens cachent des choses.

    Ces fichiers sont la seule trace de l’existence de millions de gens."

    AVEC

    Arnaud Laroche, directeur associé de la société EY
    Mokrane Lamari, directeur des opérations clients chez Equinix France
    Dominique Cardon, sociologue et directeur du laboratoire de recherche MédiaLab de Science Po
    Jean-Marc Berlière, professeur émérite d’histoire contemporaine à l’université de Bourgogne et chercheur au CNRS
    Marion Veyssière, conservateur du patrimoine aux Archives Nationales et responsable du département de la justice et de l’intérieur
    Violaine Challeat-Fonck, conservateur aux Archives Nationales en charge des fonds du ministère de l’intérieur

    Une série documentaire de Laëtitia Druart, réalisée par Doria Zénine

    BIBLIOGRAPHIE

    A quoi rêvent les algorithmes ? Nos vies à l’heure des big data - Dominique Cardon, éditions du Seuil

    Histoire de l’identification des personnes - Ilsen About et Vincent Denis, éditions de La Découverte

    Fichés ? Photographie et identification du second empire aux années 60 - Catalogue de l’exposition sous la direction de Jean-Marc Berlière et Pierre Fournié

    EXTRAITS DES FILMS

    « Le prisonnier » de George Markstein et Patrick McGoohan (1967)

    « Alphaville » de Jean Luc Godard (1965)

    « Brazil » de Terry Gilliam (1985)

    EN PARTENARIAT

    Cette semaine, LSD, La série documentaire est en partenariat avec Tënk, la plateforme du documentaire d’auteur, qui vous permet de visionner le film de Philippe Ayme, intitulé Brigitte Senut, la dame aux fossiles.

  • Documentaire : Les gangsters et la Republique - Planetes360
    https://planetes360.fr/documentaire-gangsters-republique

    ← ← ← LE LIVRE EN VENTE ICI

    Les voyous traqués par la République, c’est la version officielle. Les gangsters connaissent la face cachée de cette Histoire de France. Une suite de services rendus et de compromissions. De 1945 à nos jours, les liaisons dangereuses qui unissent caïds, police et politiques ont marqué l’histoire nationale et continuent de façonner le banditisme français. William Le Grand, Tony l’Anguille, Michel Le Gros, Dodo La Saumure, Sakho, … Ils sont braqueurs de banque, as du chalumeau, proxénètes, dealers, inventeurs du go-fast ou banquiers de cercle de jeu,… Si dans le Milieu la parole est rare, ces témoins privilégiés ont décidé de se lâcher. Ils livrent la version officieuse depuis l’âge d’or de la voyoucratie pendant la Seconde Guerre mondiale, en passant par le SAC, la guerre d’Algérie, les années Defferre à Marseille jusqu’à l’arrivée de la drogue et la prise du pouvoir des caïds dans les banlieues. Face à eux, les témoignages exclusifs de politiques : l’ancien directeur du SAC, Charles Pasqua, la sénatrice de Marseille Samia Ghali, l’adjoint au maire marseillais Renaud Muselier ; de policiers et procureurs, Lucien Aimé Blanc, ancien de la Mondaine, Bernard Squarcini, ex patron des RG, Jacques Dallest, procureur de la République ; mais aussi d’historiens, Jean-Marc Berlière, Charles Diaz, et de professeur de criminologie, Alain Bauer.

    Episode 1 : AU NOM DU DRAPEAU
    La France a toujours eu besoin des voyous pour effectuer les basses besognes, mais jusqu’à quel point les politiques sont-ils prêts à aller pour l’amour de la patrie ? Joe Attia, Georges Boucheseiche, Henri Lafont, comment les grands noms de la Carlingue reprendront-ils du service pendant les années De Gaulle pour jouer les barbouzes pour l’Etat ? De l’affaire Ben Barka pendant la guerre d’Algérie, aux affaires des indépendantistes corses de Bastelica et l’assassinat d’Orsoni, à chaque fois que l’intégrité de la nation s’est trouvée menacée les politiques ont eu recours aux caïds. Les voyous racontent ces liaisons dangereuses solidement tissées pendant le Seconde Guerre mondiale, ses risques, ses réussites et ses dérapages. Petits arrangements entre amis

    Episode 2 : PETITS ARRANGEMENTS ENTRE AMIS
    Proxénétisme, braquage et jeux : les trois grands secteurs de la voyoucratie française. De la grande époque des maisons closes, quand la Mondaine fermait les yeux en échange de précieux renseignements, à celle des cercles de jeu parisiens, généreusement octroyées au Milieu corse par l’Etat au lendemain de la Libération, en passant par le Marseille Defferre-Guérini, comment flics, voyous et politiques se croisent, se servent, sans jamais oublier de se renvoyer l’ascenseur ? Par le menu, les caïds décryptent l’organisation de la société du crime, ses règles, son code de l’honneur, son aristocratie.

    Episode 3 : LA LOI DE LA DROGUE
    Cannabis, cocaïne, héroïne : la drogue a inondé le marché imposant sa loi et ses méthodes. De l’ancienne garde des barons de la French Connection, à la nouvelle génération des dealers de cités, en passant par l’inventeur des go-fast entre Marbella et Paris, ils racontent. Comment le trafic s’est-il épanoui aux Etats-Unis avant de s’emparer de l’Espagne sous couvert des autorités espagnoles, à l’époque de l’ETA ? Aujourd’hui, avec plus d’un milliard de bénéfice par an rien qu’en Seine-Saint-Denis, comment cette machine à cash est devenu un contre-pouvoir, quand les caïds de quartiers échangent la paix sociale contre la mainmise sur leurs territoires ?

  • Une autre approche de l’histoire de l’épuration ou un grand bond en arrière ? A propos de : Jean-Marc Berlière, Franck Liaigre, Ainsi finissent les salauds. Séquestrations et exécutions clandestines dans Paris libéré, Paris, Éditions Robert Laffont, 2012, 432 pages, 22 €.

    19 juin 2013
    Par dissidences

    I – Préambule

    Avec cet ouvrage, Ainsi finissent les salauds, Jean-Marc Berlière et Franck Liaigre exhument un cas de justice expéditive, l’exécution de 38 personnes en septembre 1944 par des résistants communistes appartenant aux Francs-tireurs et partisans (FTP), installés à l’Institut dentaire à Paris, une « affaire particulièrement macabre » selon l’accroche éditoriale de la 4e de couverture. L’histoire d’un certain nombre de ces victimes, avec force détails, constitue une première partie (la plus longue) d’un récit mis en scène soi-disant « comme un roman noir », dixit toujours la 4e de couverture. Les chapitres suivants restituent l’atmosphère « dantesque » (p. 148 ) de ce « troisième cercle de l’enfer »[1] qu’est selon eux l’Institut dentaire (ID), essentiellement à partir des témoignages de deux collaborateurs notoires (Louis L’Hévéder et René Château) qui y ont séjourné, tandis que la dernière partie dresse un portrait à charge des FTP rattachés à cet Institut, toujours d’après les souvenirs des mêmes épurés. Ces FTP sont qualifiés, dans le sous-titre, de « bourreaux ordinaires », ce qui vaut réminiscence pour le moins douteuse, ou provocatrice (les deux ?) du titre du livre de Christopher R. Browning, Des hommes ordinaires[2], sur les tristement célèbres policiers allemands responsables à l’été 1942 du massacre de milliers de juifs polonais. Un abus de langage qui frise l’inconvenance …

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