person:jean-marie collin

  • « La communauté internationale risque d’être confrontée à une nouvelle vague de prolifération #Nucléaire »
    https://www.bastamag.net/La-communaute-internationale-risque-d-etre-confrontee-a-une-nouvelle-vague

    Le président des États-Unis Donald Trump a annoncé le mardi 8 mai que son pays se retirait de l’accord sur le nucléaire iranien, signé en 2015. Pour la Campagne internationale pour abolir les armes nucléaires (ICAN), qui a reçu le prix Nobel de la paix en 2017, il s’agit là d’une décision aux conséquences dangereuses pour la stabilité mondiale. Basta ! publie une tribune de Jean-Marie Collin, porte-parole de le branche française de l’ICAN. Le 15 juillet 2015, c’est avec un grand soulagement que la (...)

    #Débattre

    / A la une, #Eviter_le_dépôt_de_bilan_planétaire, #Guerres_et_résolution_des_conflits, Nucléaire

  • Loi de programmation militaire : le Parlement atomisé ?
    https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/loi-de-programmation-militaire-le-parlement-atomise-767710.html

    Les parlementaires doivent en prendre conscience : déni de démocratie, relance de la course aux armements (nucléaires) et donc de l’instabilité internationale... voilà ce qu’il résultera de l’adoption en l’état de cette 14e Loi de programmation militaire (LPM), qui va couvrir deux mandats présidentiels (2019-2025), et qui sera présentée en conseil des ministres ce jeudi 8 février. Par Jean-Marie Collin, vice-président de Initiatives pour le Désarmement Nucléaire.
    […]
    En novembre 2013, devant la volonté du pouvoir en place de refuser toute discussion sincère sur la dissuasion dans le cadre du vote de la 13e LPM, le député François de Rugy et l’ancien Premier ministre Michel Rocard ont publié une tribune sous le titre « La dissuasion nucléaire mérite un débat » (Libération, 26 novembre 2013) pour pointer « cette confiscation démocratique ». Depuis, rien n’a changé. Comme dans le Livre Blanc de 2013, la dissuasion nucléaire « cœur de la politique de défense » a été absente de toute réflexion dans la rédaction de la Revue stratégique de défense et de sécurité nationale de 2017 ; le président Macron ayant « décidé le maintien » de l’arme nucléaire comme indispensable à la sécurité de la France

    D’ailleurs, il a clos le débat (avant même de l’avoir ouvert) dans ses vœux aux armées indiquant vouloir lancer « au cours de ce quinquennat, les travaux de renouvellement » des composantes.

  • Désarmement nucléaire : la France va-t-elle s’opposer à la majorité du monde ? - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/11/desarmement-nucleaire-la-france-va-t-elle-s-opposer-a-la-majorite-
    http://www.bastamag.net/IMG/arton5903.jpg?1479371725

    Cela fait 71 ans que l’humanité vit avec la capacité de détruire la planète par la pression d‘un simple bouton. Fin octobre, grâce à l’action de la société civile et d’États courageux, l’Onu a franchi une étape historique vers la négociation d’un traité d’interdiction complète de l’arme atomique, voté par 123 États. Malheureusement, sans le soutien de la France, malgré les engagements de François Hollande en faveur de l’élimination totale des armes nucléaires. Celles-ci « sont les dernières armes de destruction massive à ne pas être soumises à une interdiction », rappelle Jean-Marie Collin, membre de la Campagne internationale pour abolir les armes nucléaires. Tribune.

    Les armes nucléaires sont des armes dites de destruction massive. L’histoire de leur utilisation, au Japon en 1945, mais aussi au fil de plus 2000 essais nucléaires à travers le monde, a montré leurs effets dévastateurs immédiats et sur le long terme, tant sur les populations que sur l’environnement.

    Nous savons que même un conflit nucléaire limité engendrerait des conséquences mondiales sur les productions alimentaires et le développement socio-économique. C’est en rappelant cette évidence que la société civile, principalement regroupée au sein de la Campagne internationale pour abolir les armes nucléaires (ICAN), est parvenue à mobiliser des États à travers le monde. Un grand nombre de pays ont ainsi compris que leur sécurité économique, humanitaire, culturelle… était mise en danger du fait de l’absence d’actions concrètes et réelles par les États détenteurs d’armes atomiques.

    Si le volume des armes nucléaires a bel et bien diminué depuis la fin de la Guerre froide (de 70 000 ogives nucléaires à 15 000 en 2016), les puissances nucléaires (États-Unis, Russie, Royaume Uni, France, Chine, Israël, Inde, Pakistan, Corée du Nord) se sont toutes lancées dans de vastes programmes de modernisation de leurs arsenaux. À titre d’exemple, la France a lancé des études pour renouveler ses sous-marins nucléaires lanceurs d’engins, ses missiles balistiques, et a débuté l’augmentation annuelle de son budget “dissuasion” dans le but d’arriver à un doublement – plus de 6 milliards d’euros – à l’horizon 2022.

    123 États en faveur d’un traité d’interdiction…

    Devant cette lenteur et cette mauvaise volonté, des États comme l’Autriche, le Mexique, le Costa Rica, la Malaisie, l’Afrique du Sud… accompagnés par ICAN, ont développé une stratégie pour parvenir à changer les règles du jeu. Fini le temps où les détenteurs d’armes atomiques maîtrisaient seuls le calendrier du désarmement nucléaire. Désormais, celui-ci est dicté par la majorité des États et des populations.

    Parvenir au désarmement nucléaire est un processus long et complexe. Toute initiative allant dans ce sens est positive, comme les négociations bilatérales américano-russes. Mais l’une d’elle n’a jamais encore été mise en œuvre, celle qui mettrait en place une interdiction globale et complète des armes nucléaires. Interdire, puis éliminer. C’est le processus qui a été suivi pour les armes biologiques (interdites par une convention de 1972) et chimiques (convention de 1993). Le futur traité d’interdiction des armes nucléaires est donc l’étape indispensable avant leur élimination. À ce jour, les armes atomiques sont en effet les dernières armes de destruction massive à ne pas être soumises à une interdiction.

    Pendant près d’une année entière de débats pour faire avancer les négociations multilatérales sur le désarmement nucléaire à l’ONU, les puissances nucléaires ont pratiqué le jeu de la chaise vide. Malgré tout, les discussions ont abouti le 27 octobre dernier au vote de la résolution L41. Celle-ci demande que les Nations unies organisent en 2017 une conférence pour négocier un instrument juridiquement contraignant interdisant les armes nucléaires, en vue de leur élimination complète. C’est une première.

    Malgré les pressions exercées à l’encontre notamment d’États africains (par la France) et d’Amérique latine et du Pacifique (par les États-Unis) pour qu’ils ne votent pas cette résolution, et en dépit de l’utilisation d’arguments sans fondement (selon lesquels ce traité pourrait remettre en cause le régime actuel de non-prolifération), le résultat du vote à l’ONU a été sans appel. Les trois-quarts des États de la planète (123 exactement) ont voté « oui » devant un refus de seulement 38 États (des puissances nucléaires et des États qui bénéficient d’une dissuasion élargie) et de 16 abstentionnistes, parmi lesquels se trouvent les Pays-Bas. Le premier pas pour l’interdiction est donc franchi. Rendez-vous est donné pour mars 2017.

    …Mais la France s’y est opposée

    Parmi les États qui ont voté non, on trouve la France. Dans son discours, le représentant français a affirmé que Paris était pour un monde sans armes nucléaires. Dans les faits, il en est autrement. La France s’est farouchement opposée à cette résolution, prétextant qu’un tel traité serait « inefficace et déstabilisateur » et qu’il valait mieux suivre la politique mise en œuvre depuis plus de 20 ans… Nous en voyons les résultats puisque la Conférence du désarmement, organe central de l’ONU censé travailler sur ce sujet, est en état de mort cérébrale depuis 1996. Par ailleurs, le ministère des Affaires étrangères français est allé jusqu’à faire pression sur les eurodéputés français afin qu’ils votent « non » à une résolution de soutien au processus de l’ONU proposée au Parlement européen !

    Cette posture va à l’encontre du discours sur la dissuasion que le François Hollande a tenu en avril 2015. Celui-ci appelait alors de ses vœux la naissance d’un contexte stratégique qui permettrait à terme l’élimination totale des armes nucléaires.

    La France peut et doit se rattraper. En décembre prochain, un vote de confirmation de cette résolution se déroulera à l’Assemblée générale de l’ONU. Pour que la France ne vote pas contre cette résolution en faveur de la paix et de la sécurité mondiale et qu’elle adopte une posture qui corresponde à son image de pays de la défense des libertés et des droits humains, les organisations Initiatives pour le désarmement nucléaire (IDN) et ICAN France ont lancé une pétition adressée au président de la République.

    À l’heure des commémorations du centenaire de la Première Guerre mondiale, un conflit marqué par l’usage massif de gaz chimiques aujourd’hui interdits, il serait des plus choquants que la France vote une deuxième fois contre cette résolution de l’ONU qui vise pourtant à interdire des armes de destruction massive.

    Jean-Marie Collin, membre de ICAN France - Campagne internationale pour abolir les armes nucléaires et vice-président de l’ONG Initiatives pour le désarmement nucléaire.

    Voir la pétition ici.

    Photo : cliché numérisé d’un essai nucléaire en Polynésie française en 1970.

    http://www.bastamag.net

  • « La France doit cesser son double jeu et interdire les #Armes_nucléaires »
    http://obsarm.org/spip.php?article278

    À l’occasion de la 6e Journée internationale contre les #Essais_nucléaires, le 29 août, la France doit être cohérente avec l’objectif affiché d’un monde dénucléarisé, préviennent Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France, Jean-Marie Collin, directeur des Parlementaires pour la non-prolifération et le désarmement nucléaire et Patrice Bouveret, directeur de l’Observatoire des armements dans une tribune publiée par Le Monde.fr La France a mis un terme définitif en 1996 à la réalisation (...)

    Actualités

    / Armes nucléaires, Essais nucléaires

  • La bombe juridique des îles Marshall contre les puissances nucléaires, par Jean-Marie Collin (juin 2016)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2016/06/COLLIN/55801 #st

    La petite République des îles Marshall a décidé de s’attaquer aux puissances nucléaires, accusées de ne pas respecter leurs obligations juridiques de désarmement. Voilà un combat qui pourrait donner une impulsion forte à la bataille pour éliminer les arsenaux nucléaires. Une bombe juridique.

    http://zinc.mondediplo.net/messages/28685 via Le Monde diplomatique

  • Jean-Marie Collin » Blog Archive » Questions sur le Mali à Bérangère Rouppert, chercheur au GRIP
    http://alternatives-economiques.fr/blogs/collin/2013/01/16/questions-sur-le-mali-a-berangere-rouppert-chercheur-au-gri

    Question : Connaissez vous la réaction de la Chine et de la Russie devant cette action militaire française ?

    Berangère Rouppert : Par la voix de son envoyé spécial pour l’Afrique, la Russie a rappelé, au lendemain de l’intervention française, que « toute opération militaire en Afrique peut et doit être menée sous la direction des Nations unies et l’Union africaine » . Une manière de condamner l’intervention française et de dire qu’elle se situe hors cadre onusien. Pourtant, l’ambassadeur russe à l’Onu a annoncé en début de semaine que « les actions sont conformes aux normes du droit international, elles s’inscrivent dans le cadre la résolution 2085 et sont conformes au droit international, ce recours à la force militaire ayant été décrété à la demande du gouvernement malien » . Quant à la Chine, elle met elle aussi l’accent sur la nécessité de voir se déployer rapidement la mission internationale prévue dans le cadre onusien.

    La Russie et la Chine ont des intérêts énergétiques dans la zone sahélienne et privilégient la non-déstabilisation de la zone sahélienne. L’arrivée de la Chine au Sahel s’inscrit dans le cadre de sa politique destinée à sécuriser ses approvisionnements énergétiques d’une part, et, d’autre part, dans le cadre du développement du nucléaire civil. La China National Petroleum Corporation, la Chinese National Off-shore Oil Company et Sinopec sont présentes dans les pays sahéliens, notamment au Niger, en Mauritanie et au Tchad, et mènent également des prospections au Mali. Quant à la compagnie russe Gazprom , elle a commencé sa pénétration au Sahel par l’Algérie et le Nigeria. Via Gazprombank NGS , filière de Gazprom , la Russie a fini par obtenir du Niger en 2011 un accord de concession minière pour la recherche et l’exploitation de gisements d’uranium.

  • Nucléaire : et si on s’intéressait aux installations militaires secrètes ? | Jean-Marie Collin (Basta !)
    http://www.bastamag.net/article2084.html

    La France abrite une vingtaine d’installations nucléaires militaires. Qui surveille le respect des procédures de sécurité par l’armée ? De Brest à Toulon, riverains et citoyens ont-ils un droit de regard sur ce qui se passe au sein de ces bases ? Sont-elles soumises à une obligation de « transparence » ? Enquête sur l’opacité qui entoure les « INBS » : les installations nucléaires de base secrètes. (...) Source : Basta !