Affaire Geneviève Legay : les maladresses en série de Jean-Michel Prêtre, procureur de Nice
▻https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/04/12/les-maladresses-en-serie-du-procureur-de-nice_5449244_3224.html
Affaire Geneviève Legay : les maladresses en série de Jean-Michel Prêtre, procureur de Nice
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Arié Alimi Avocats sur Twitter :
▻https://twitter.com/aa_avocats/status/1111676483729264640
Le procureur de la République de Nice vient de reconnaitre que contrairement à ses déclarations et à celles de @EmmanuelMacron @cestrosi @prefet06 #GenevieveLegay a été poussée par un fonctionnaire de police. La vérité est établie. Une instruction est ouverte.
Repris par RT.com à 18h59
Gilets jaunes : Geneviève Legay a bien été poussée par un policier, selon le procureur de Nice — RT en français
▻https://francais.rt.com/france/60513-gilets-jaunes-genevieve-legay-a-bien-ete-poussee-par-policier
Après avoir affirmé, dans un premier temps, le 25 mars, qu’il n’y avait eu « aucun contact » entre Geneviève Legay, la manifestante de 73 ans blessée à Nice lors de l’acte 19 de la mobilisation des Gilets jaunes, et un policier, le procureur de Nice Jean-Michel Prêtre est revenu sur ses déclarations dans un communiqué, ce 29 mars. La poursuite des investigations et le témoignage « rectifié » d’un policier, qui a admis avoir repoussé du bras une femme, et non un homme comme il l’avait dit initialement, ont finalement permis d’établir que la chute de Geneviève Legay avait bien été causée par un membre des forces de l’ordre, a-t-il ainsi précisé dans son communiqué.
« Comme je l’avais indiqué [le 25 mars], les images alors disponibles qui avaient été visionnées et les témoignages recueillis me conduisaient à conclure qu’il n’y avait pas eu de contact direct entre la victime et les policiers », a déclaré Jean-Michel Prêtre. Mais les investigations se sont poursuivies, notamment avec la saisie de nouvelles images et l’audition de nouveaux témoins, a-t-il précisé. « Les résultats finalisés [...] de l’exploitation de très nombreuses autres images [...] et la mise en cohérence de l’ensemble de ces éléments de preuve, m’ont conduit avec les enquêteurs à constater qu’avant l’arrivée du cordon de ses collègues au niveau où se trouvait Mme Legay, un fonctionnaire de police isolé et dépourvu de bouclier avait écarté du bras vers sa droite Mme Legay, provoquant ainsi [sa] chute », a reconnu le magistrat.
Le policier concerné, qui avait déjà été entendu, a rectifié son témoignage, d’après le procureur de Nice, « en admettant que la personne qu’il avait écartée de son chemin n’était pas un homme comme il l’avait déclaré initialement ».
témoignage « rectifié » : quand on n’est pas policier, ça s’appelle un faux témoignage.
La manifestante blessée à Nice, Geneviève Legay, a été poussée par un policier
▻https://www.lemonde.fr/police-justice/article/2019/03/29/chute-de-genevieve-legay-le-procureur-reconnait-l-implication-d-un-fonctionn
« C’est bien le geste d’un policier qui est à l’origine de la chute de Mme Legay », a reconnu vendredi Jean-Michel Prêtre lors d’une conférence de presse, revenant ainsi sur ses premières déclarations.
Le procureur de la République de Nice, Jean-Michel Prêtre, a reconnu, vendredi 29 mars, l’implication d’un fonctionnaire de police dans la chute de Geneviève Legay, une manifestante de 73 ans grièvement blessée à la tête à la suite d’une charge policière lors d’une manifestation interdite à Nice, le samedi 23 mars. « C’est bien le geste d’un policier qui est à l’origine de la chute de Mme Legay », a-t-il affirmé dans une volte-face surprenante, lors d’une conférence de presse tenue vendredi soir.
« Acculé, le procureur de la République admet finalement que c’est bien un policier qui a provoqué la chute de #GenevieveLegay_ », a salué l’association altermondialiste Attac, pour laquelle Geneviève est porte-parole, sur Twitter.
[…]
Contacté par le Monde jeudi dans la journée, Jean-Michel Prêtre avait affirmé « _qu’il restait sur sa position de lundi » et avait assuré que la justice détenait « des images de très près qui ne laissent aucun doute ».
Interpellé sur les interrogations qu’avaient émises plusieurs médias sur cette version des faits lors du même entretien, il avait rétorqué « qu’il répondait à la justice et non à la justice médiatique », avant de conclure que les faits étaient « indiscutables ». Il avait néanmoins précisé que ce n’était pas les images de vidéosurveillance qui provenaient de trois caméras sur la place qui permettaient aux enquêteurs de travailler, celles-ci étant « trop loin » pour être exploitables. Pourtant, lors de sa deuxième conférence de presse, vendredi, le magistrat a assuré que c’était « l’analyse fine, pixel par pixel des images de vidéosurveillance de la ville de Nice » qui avait permis de montrer qu’« un fonctionnaire de police en tenue qui ne se trouvait pas dans la ligne de cordon qui allait procéder à l’action d’évacuation est passé devant ce cordon avec le bras droit ».
Un policier « rectifie » son témoignage
Le procureur a par ailleurs expliqué aux journalistes vendredi que l’agent en question, entendu mardi par les enquêteurs, avait initialement reconnu avoir « poussé » une personne « qu’il pensait être un homme », puis avait ensuite « rectifié » son témoignage et admis avoir repoussé du bras une femme. Une information judiciaire a été ouverte pour « violences volontaires ayant entraîné une incapacité de travail de plus de huit jours », commises par un détenteur de l’autorité publique. Il risque une peine pouvant aller jusqu’à sept ans de prison.
Me Arié Alimi, l’avocat de la famille de Mme Legay, avait déclaré au Monde dès lundi qu’il « réclamait la démission du procureur de Nice » à la vue des nouvelles images. L’avocat, qui a déposé plainte contre X au nom des trois filles de la manifestante pour « violences volontaires commises en réunion par personne dépositaire de l’autorité publique, avec usage d’une arme, et sur personne vulnérable » et « #subornation_de_témoin », a par ailleurs sollicité le dépaysement du dossier, justifié selon lui par un manque d’objectivité du parquet de Nice dans ce dossier « particulièrement sensible ».
Nice : Un curé soupçonné d’agressions sexuelles sur mineurs
▻https://www.20minutes.fr/faits_divers/2267587-20180507-nice-cure-soupconne-agressions-sexuelles-mineurs
Un curé de Nice est visé par une information judiciaire pour « agressions sexuelles sur mineurs par personne ayant autorité », a annoncé ce lundi le procureur de Nice, évoquant de nouvelles plaintes et de nouveaux témoignages dans cette affaire révélée en février.
Depuis les années 1980 et jusqu’à sa suspension administrative en février, ce curé s’occupait entre autres d’aumôneries de jeunes, notamment dans un très réputé collège catholique de Nice, le collège Stanislas. Selon le procureur Jean-Michel Prêtre, une partie des faits qui lui sont reprochés pourraient ne pas être prescrits.
« Très grand nombre de victimes potentielles »
« C’est quelqu’un qui était en fonction depuis de très longues années, 30 ans grosso modo, cela peut donc concerner un très grand nombre de victimes potentielles », avait déjà précisé en février Jean-Michel Prêtre. Après le collège Stanislas et un passage à Antibes, ce prêtre avait été « référent de l’enseignement catholique pour les écoles [niçoises] St Joseph et St Vincent, sur le territoire de sa paroisse », avait de son côté précisé le diocèse en février, et ce n’est qu’à la rentrée scolaire 2017 qu’il avait été écarté du dernier établissement où il travaillait encore, l’école Saint-Joseph, avait vérifié l’AFP.
L’enquête visant l’ecclésiastique avait été révélée par France 3 Côte d’Azur, qui avait interviewé l’une des victimes ayant porté plainte pour faits présumés d’attouchements sexuels remontant à un camp de vacances des années 1990.
« Ma liberté ne s’arrêtera pas aux barreaux de vos prison » : la lettre de Cédric Herrou au procureur de Nice
▻http://www.bfmtv.com/societe/ma-liberte-ne-s-arretera-pas-aux-barreaux-de-vos-prison-la-lettre-de-cedric-h
« Ma liberté ne s’arrêtera pas aux barreaux de vos prison » : la lettre de Cédric Herrou au procureur de Nice
21/01/2017 à 20h12
Cédric Herrou devant le palais de justice de Nice le 4 janvier 2017.
Cédric Herrou devant le palais de justice de Nice le 4 janvier 2017. - Valéry Hache-AFP
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Cédirc Herrou, qui risque une condamnation pour avoir aidé des migrants, a été placé en garde à vue mercredi après avoir été interpellé près de Nice avec trois Erythréens. Libéré vendredi, il ne sera pas poursuivi mais dénonce un « acharnement » de la justice.
Il a dénoncé « un acharnement infondé contre des actions humanitaires ». Cédric Herrou, placé en garde à vue mercredi dernier après avoir été interpellé avec trois Erythréens, a été libéré vendredi et ne sera pas poursuivi. Mais l’agriculteur a écrit une lettre au procureur de Nice pour rappeler son combat et sa solidarité en faveur des migrants.
« Vous savez que ma liberté ne s’arrêtera pas aux barreaux de vos prisons et vous tapez là où ça fait mal », a-t-il dénoncé dans un courrier adressé à Jean-Michel Prêtre.
L’aide aux migrants en procès à Nice
Le tribunal de Nice juge, mercredi 23 novembre, un universitaire et un agriculteur poursuivis pour « aide à l’entrée sur le territoire national » d’étrangers en situation irrégulière.
#procès #délit_de_solidarité #asile #migrations #France #réfugiés #solidarité #Cédric_Herrou #La_Roya #frontières #Vallée_de_la_Roya #frontière_sud-alpine
La répression de la solidarité doit cesser !
Le tribunal de grande instance (TGI) de Nice juge aujourd’hui Pierre-Alain Mannoni pour avoir porté assistance à trois réfugiées érythréennes dans la vallée de la Roya. Il les a prises en stop le 17 octobre dernier alors qu’elles souhaitaient consulter un médecin. Pierre-Alain a simplement porté assistance à des personnes vulnérables en danger.
▻https://blogs.mediapart.fr/la-cimade/blog/231116/la-repression-de-la-solidarite-doit-cesser
Solidaires mais hors-la-loi
Il y a un peu plus d’un an, nous commencions un projet sur les soutiens bénévoles qui se créaient autour des migrants pour faire face à la crise migratoire et pallier à l’absence des institutions. Aujourd’hui, nous réalisons que notre projet #Justes_Solidaires n’a jamais aussi bien porté son nom. Les solidarités citoyennes font l’objet, ces derniers mois, de pressions politiques, policières et judiciaires croissantes. A Paris, début novembre, Aubépine Dahan et Houssam El Assimi ont du répondre devant la justice de leurs actions en faveur des migrants. A Nice et dans la vallée de la Roya, les interpellations, les gardes à vue, les convocations devant la justice et les condamnations se multiplient depuis un mois. Cédric Herrou, Pierre-Alain Mannoni, Francesca Peirotti, pour ne citer qu’eux, risquent de la prison pour avoir héberger ou aider des migrants à circuler sur le territoire. Ces quelques images rappellent la nature de leur engagement et les raisons pour lesquelles des citoyens ordinaires et solidaires se mobilisent à la frontière franco-italienne.
▻http://www.collectifitem.com/work/2016/11/22/solidaires-mais-hors-la-loi
signalé par @daphne (twitter)
Il risque six mois de prison pour des « gestes d’humanité » envers des migrants
#Pierre-Alain_Mannoni comparaissait mercredi devant le tribunal correctionnel de Nice pour aide au séjour et à la circulation de migrants ayant franchi la frontière franco-italienne. Il affirme n’avoir fait que son devoir.
▻http://www.liberation.fr/france/2016/11/24/il-risque-six-mois-de-prison-pour-des-gestes-d-humanite-envers-des-migran
Prison avec sursis requise contre un chercheur pour avoir aidé des migrants
Six mois de prison avec sursis ont été requis mercredi soir contre un enseignant-chercheur du CNRS poursuivi à Nice pour avoir convoyé des Erythréennes venues d’Italie, « un geste humanitaire ne méritant aucune sanction » pour son avocate qui avait plaidé la relaxe.
▻http://www.liberation.fr/societe/2016/11/23/prison-avec-sursis-requise-contre-un-chercheur-pour-avoir-aide-des-migran
Alpes-Maritimes : #Ciotti porte plainte contre des citoyens de la Roya, solidaires des migrants
Alors que des citoyens sont déjà poursuivis, #Eric_Ciotti, président du conseil départemental, les assimile à une filière d’immigration.
Une bénévole condamnée pour avoir aidé deux Erythréens en situation irrégulière
Le tribunal de #Grasse a condamné une militante de 72 ans à 1 500 euros d’#amende pour avoir permis à deux migrants d’éviter un contrôle policier dans la gare de #Nice.
▻http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2015/12/18/une-benevole-condamnee-pour-avoir-aide-deux-erythreens-en-situation-irreguli
France Inter, Le Billet de Nicole Ferroni | Les nouvelles Maries, mères de Jésus
« Cédric Herrou, agriculteur, et Pierre-Alain Mannonis, enseignant, comparaîtront tous les deux la semaine prochaine pour avoir accueilli sur leur temps et leur denier des réfugiés et devant se justifier auprès du Prêtre… Prêtre étant bien sûr le nom du procureur de la République qui les poursuit : Jean-Michel Prêtre. Et moi, ça me fait de la peine, pas tellement pour les traînées en justice, mais pour Monsieur Ciotti, président du conseil départemental, parce que je me suis dit : ‘Mince, mais voilà un député qui est très attaché aux racines chrétiennes de son pays, qu point qu’il voulait cette année les inscrire dans la constitution, mais qui ne voit pas que si aujourd’hui il avait la chance de se retrouver avec Jésus il serait capable de le renvoyer dans son pays. Il ne voit pas que si Jésus de Nazareth avait eu le malheur de naître 2016 ans après lui-même, et avait eu l’occasion de se reposer dans une étable niçoise, alors qu’il est M. Ciotti il aurait renvoyé le boeuf au tribunal, l’âne en garde à vue et les Rois Mages au poste pour avoir été complices de son accueil.
Alors voilà une drôle de chose, de prôner le sens chrétien et de ne pas le faire. Ma grande-mère paternelle, elle aussi, quand elle avait mis la place du pauvre à la table de Noël, et que son fils, mon père, à l’âge de 8 ans, lui avait ramené un vrai pauvre à la maison, bien sûr, elle avait fait une drôle de tête. Oui, c’est pas facile, mais c’est pour cela que M. Ciotti devrait être très content : il existe des gens qui défendent à sa place ses valeurs chrétiennes qu’il prétend semer et qu’il sabote pourtant. Il devrait être heureux que ce qu’il prône dans l’hémicycle, d’autres le fassent pousser dans des champs, car l’amour du prochain n’a pas beaucoup de valeur tant que l’idée dans le vent n’est pas suivie d’une main à la pâte ».
▻http://asile.ch/2016/12/28/billet-de-nicole-ferroni-nouvelles-maries-mere-de-jesus
Assister des migrants en danger de mort est-il condamnable?
Le 23 novembre 2016, Pierre-Alain Mannoni était convoqué au tribunal de Nice, tout comme Cédric Herrou. L’Etat français leur reprochait d’avoir secouru des migrant.e.s en situation irrégulière. Compte-rendu dessiné de l’audience, devant le tribunal... Par Ben et Mo de l’Observatoire de l’enfermement des étrangers de la Cimade-Marseille.
▻https://blogs.mediapart.fr/539070/blog/030117/assister-des-migrants-en-danger-de-mort-est-il-condamnable
Quatre militants arrêtés pour aide aux migrants dans la vallée de la Roya
Les militants, arrêtés vendredi dans la vallée de la Roya suite à une dénonciation, comparaîtront au tribunal correctionnel en mai.
▻http://www.liberation.fr/france/2017/01/08/quatre-militants-arretes-pour-aide-aux-migrants-dans-la-vallee-de-la-roya
Francia, il contadino a processo per aver aiutato i migranti: «Pronto a farlo ancora»
Ha aiutato centinaia di persone, dato loro da mangiare e facilitato il loro passaggio di frontiera dall’Italia alla Francia. Un contadino francese rischia fino a cinque anni di carcere per aver aiutato i migranti africani a passare il confine e trovare un riparo.
▻https://www.left.it/2017/01/05/francia-il-contadino-a-processo-per-aver-aiutato-i-migranti-pronto-a-farlo-anco
Migrants: La Roya, vallée rebelle
Près de la frontière italienne, dans les Alpes-Maritimes, les habitants de l’enclave de la Roya ont fait de l’aide aux étrangers une tradition. Et se retrouvent, pour certains, devant la justice ce mercredi. Récit en images de cette vallée de la désobéissance.
▻http://www.liberation.fr/france/2016/11/22/migrants-la-roya-vallee-rebelle_1529973
Frontière franco-italienne : des contrôles aux frontières du droit
Notre récente enquête à la frontière entre la France et l’Italie révèle que les contrôles sur place portent atteinte au droit d’asile et ne respectent pas la législation française. Des révélations accablantes alors que la justice française doit se prononcer sur la situation de Cédric Herrou pour « délit de solidarité ».
►https://www.amnesty.fr/refugies-et-migrants/actualites/frontiere-franco-italienne-des-controles-aux-frontieres
Reportage. À la frontière franco-italienne avec Cédric Herrou
Le 10 février, le tribunal correctionnel de Nice a condamné à une amende de 3 000 euros avec sursis Cédric Herrou, un agriculteur français qui héberge des réfugiés et les aide à franchir la frontière entre la France et l’Italie. En octobre, le New York Times l’avait suivi dans son combat quotidien.
▻http://www.courrierinternational.com/article/reportage-la-frontiere-franco-italienne-avec-cedric-herrou
Hommage à Cédric Herrou
Cédric Herrou, agriculteur jugé pour avoir aidé des migrants dans la vallée franco-italienne de la Roya, vient d’être condamné à 3000 euros d’amende avec sursis. Le parquet lui reprochait d’avoir détourné la loi de 2012 censée supprimer le délit de solidarité. Pendant ce temps, les reconduites illégales de mineurs isolés vers l’Italie continuent. Aujourd’hui en France, qui contourne la loi ?
▻https://blogs.mediapart.fr/eric-fassin/blog/100217/hommage-cedric-herrou
Cédric Herrou assolto. Ha agito esclusivamente a fini umanitari.
Per questo motivo il giudice del tribunale di Nizza ha condannato Cédric Herrou al pagamento di una multa di tremila euro (con la condizionale), per aver aiutato alcuni profughi ad attraversare il confine tra Italia e Francia senza essersi accertato se avessero i documenti in regola o meno. Il giudice ha invece lasciato cadere le accuse più gravi, che avrebbero potuto costargli otto mesi di carcere per aver ospitato un gruppo di minori all’interno di un edificio occupato della SNCF (la società ferroviaria francese) a Tenda e di aver favorito il soggiorno e la circolazione di migranti irregolari in Francia.
Meurtre de Ghislaine Marchal : L’expertise ADN livre un autre nom que celui d’Omar Raddad
▻http://www.20minutes.fr/societe/1946255-20161020-meurtre-ghislaine-marchal-expertise-adn-livre-autre-nom-c
Meurtre de Ghislaine Marchal : L’expertise ADN livre un autre nom que celui d’Omar Raddad
EXCLUSIF Une correspondance a été établie entre un ADN retrouvé sur la scène du crime de Ghislaine Marchal et le Fichier national des empreintes génétiques mais il faut encore faire preuve de prudence…
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Paris, le 1er décembre 2008. Omar Raddad réclame la révision de son procès pour le « meurtre » de Ghislaine Marchal sur la base de nouvelles expertises ADN - MEHDI FEDOUACH / AFP
Vincent Vantighem
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Publié le 20.10.2016 à 11:29
Mis à jour le 20.10.2016 à 11:43
Il y a dix jours, la justice annonçait que quatre empreintes génétiques différentes de celle d’Omar Raddad avaient été isolées sur les pièces à conviction conservées dans le cadre de l’enquête sur le meurtre de Ghislaine Marchal commis en 1991. Il s’agit des fameuses portes sur lesquelles la riche veuve de Mougins (Alpes-Maritimes) aurait tracé « Omar m’a tuer » en lettres de sang, juste avant de mourir.
>> Les faits : Des ADN différents d’Omar Raddad retrouvés sur les scellés
Selon nos informations, les enquêteurs sont parvenus à mettre un nom sur l’un de ces quatre ADN. Une correspondance a été établie avec un individu figurant sur le Fichier national automatisé des empreintes génétiques (Fnaeg) qui regroupent les traces des personnes condamnées ou mises en cause dans des affaires de justice au fil du temps.
Image extraite du film « Omar m’a tuer » de Roschdy Zem, sorti en 2011. - Capture du film
La correspondance doit encore être établie « scientifiquement »
Il faut encore faire preuve de prudence. Comme le prévoit la procédure en cours, les éléments ont été renvoyés à l’Institut génétique Nantes Atlantique pour que la correspondance « soit établie scientifiquement à 100 % », selon une source proche du dossier. Cette correspondance devrait être confirmée, ou infirmée, dans les prochains jours.
>> Kulik, Petit Grégory : Ces autres affaires que l’ADN tente de réveiller
Si, à l’issue de l’expertise, la comparaison des traces renvoie toujours au même individu, cela n’en fait pas, pour autant, l’assassin de Ghislaine Marchal. « Cette affaire remonte à plus de vingt ans, indiquait, le 10 octobre à 20 Minutes, Jean-Michel Prêtre, le procureur de Nice (Alpes-Maritimes) chargé de l’enquête. Les pièces à conviction ont été manipulées par de nombreuses personnes. Elles ont même été exposées durant le procès devant les assises… »
Recontacté par 20 Minutes mercredi, Jean-Michel Prêtre a refusé de donner des précisions sur l’identité de la personne identifiée sur le Fnaeg et même sur son profil avant que la correspondance ne soit « définitivement » établie par les experts scientifiques nantais.
Jean-Michel Prêtre, l’actuel procureur de Nice. (Photo prise en 2009) - DOMINIQUE CHOMEREAU-LAMOTTE / AFP
« Cela fait 25 ans qu’Omar Raddad attend »
L’avocate d’Omar Raddad, Sylvie Noachovitch, attend, elle aussi que les choses avancent. « Cette information conforte ma position depuis le départ, indique-t-elle à 20 Minutes. J’attends le résultat définitif pour qu’enfin cette affaire puisse faire l’objet d’un procès en révision. Cela fait 25 ans que mon client attend de voir son innocence reconnue. »
>> Rappel : Comment Omar Raddad compte faire établir son innocence
Condamné en 1994 à dix-huit ans de prison pour « meurtre » avant d’être gracié partiellement en 1996 par Jacques Chirac, Omar Raddad, le « petit jardinier marocain », demeure toujours aujourd’hui coupable aux yeux de la justice.
« Un serpent de mer » pour l’avocat des proches de Ghislaine Marchal
S’appuyant sur la loi du 20 juin 2014 qui assouplit les critères pour obtenir la révision d’un procès pénal, son avocate avait obtenu que de nouvelles expertises ADN soient ordonnées pour tenter de faire établir l’innocence de son client. « Je ne regrette pas de m’être battue pour exiger la réouverture de ce dossier », lâche-t-elle ce jeudi.
Interrogé en février, par 20 Minutes, à ce sujet, Georges Kiejman, l’avocat des proches de Ghislaine Marchal se montrait, lui, beaucoup plus dubitatif. Il déplorait alors que « de nouvelles pièces surgissent périodiquement comme un serpent de mer » et, surtout, « qu’elles n’ajoutent rien au débat et sont dénuées de toute pertinence. »
C’est désormais à la justice d’en décider. Vingt-cinq ans après, l’enquête sur le meurtre de Ghislaine Marchal ne fait peut-être que (re) commencer.
MOTS-CLÉS : ADN, meurtre, fichier, justice, Nice