person:jean-paul chagnollaud

  • Palestine et Cour pénale internationale
    Jeudi 10 janvier 2019
    http://iremmo.org/rencontres/controverses/palestine-et-cour-penale-internationale

    Rencontre avec :

    Sarah Daoud, doctorante au Centre de recherches internationales de Sciences Po, auteure de L’adhésion de la Palestine à la Cour pénale internationale : une stratégie en vue de la reconnaissance (Bibliothèque de l’iReMMO, l’Harmattan, 2018).

    Rafaëlle Maison, agrégée des Facultés de droit, professeur à l’Université Paris Sud , spécialiste de droit international, membre de l’iReMMO, auteur de La responsabilité individuelle pour crime d’Etat en droit international public (Emile Bruylant, 2004).

    Modération : Jean-Paul Chagnollaud, professeur émérite des Universités, président de l’iReMMO et directeur de la revue Confluences Méditerranée.

    https://www.youtube.com/watch?time_continue=542&v=bZxYhbUbDMQ

  • Israël : l’Etat français muet sur le cas Hamouri
    29 sept. 2017 Par Les invités de Mediapart
    https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/290917/israel-letat-francais-muet-sur-le-cas-hamouri

    Plusieurs spécialistes en géopolitique considèrent que le silence du gouvernement français sur l’incarcération de Salah Hamouri, franco-palestinien de 32 ans, arrêté le 23 août dernier à Jérusalem, « n’est qu’un exemple parmi bien d’autres du deux poids deux mesures qui est de mise quand c’est l’Etat d’Israël qui viole les droits de l’Homme et ceux des peuples ».
    Les signataires :

    Monique Cerisier ben Guiga, sénatrice honoraire,

    Dominique Vidal, historien et journaliste,

    Géraud de la Pradelle, professeur émérite des Universités,

    René Backman, journaliste,

    Giovanna Tanzarella, militante associative,

    Pierre Blanc, universitaire,

    Agnès Levallois, consultante,

    Jean-Paul Chagnollaud, professeur émérite des Universités.

    #Salah_Hamouri

  • INTERVIEW – J-P Chagnollaud : « La victoire de la force ne peut que conduire à la défaite d’Israël »
    Elodie Farge | 30 juin 2017 | Dernière mise à jour : 02 juillet 2017
    http://www.middleeasteye.net/fr/reportages/interview-j-p-chagnollaud-les-palestiniens-n-accepteront-jamais-une-t

    Jean-Paul Chagnollaud revient pour Middle East Eye sur son analyse du conflit israélo-palestinien, et sur ce qui constitue selon lui la seule solution à terme : œuvrer pour la victoire du droit, « la seule qui importe parce qu’elle est la seule à fonder une paix juste et équilibrée. Toutes les autres ne sont, à l’échelle de l’histoire, que des défaites différées. »

    Middle East Eye : Vous citez en ouverture de votre ouvrage le général chinois Sun Tzu, auteur de L’Art de la guerre, qui écrivit : « Jamais guerre prolongée ne profita à un pays ». En quoi le vainqueur du conflit israélo-palestinien est-il, selon vous, condamné à essuyer une défaite ?

    J ean-Paul Chagnollaud : Depuis de nombreuses années, et tout particulièrement depuis 2001, les gouvernements israéliens se sont lancés dans une vaste entreprise de colonisation en Cisjordanie et à Jérusalem-Est. Aujourd’hui, il y a près de 650 000 colons israéliens en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, soit près d’un habitant sur quatre.

    Une adolescente palestinienne blessée par balle après avoir tenté de poignarder un soldat, selon l’armée. Elle périra plusieurs heures plus tard. Une vidéo montrant des colons l’insulter alors qu’elle gît à terre à suscité l’indignation (capture d’écran)

    Cela n’est rendu possible qu’en raison de l’occupation militaire israélienne, avec tout ce que cela implique pour les Palestiniens : domination arbitraire, absence totale de toutes les libertés même les plus simples comme celle d’aller et venir... Ils subissent donc une oppression de tous les jours, dans tous les domaines de leur vie.

    Continuer comme cela revient à consolider un système d’apartheid. C’est une victoire de la force qui, à l’échelle de l’histoire, ne peut durer. Elle ne peut que conduire à des catastrophes politiques et humanitaires et donc à la défaite d’Israël...

  • Les Enjeux Internationaux de Thierry Garcin avec Jean-Paul Chagnollaud
    Israël-#Palestine. Tragique anniversaire : cinquante ans de territoires occupés
    https://www.franceculture.fr/emissions/les-enjeux-internationaux/israel-palestine-tragique-anniversaire-cinquante-ans-de


    Il y a environ une dizaine de territoires occupés dans le monde, sans parler des grands précédents historiques. L’occupation des territoires palestiniens et syrien (le Golan) par Israël est l’une des plus archaïques dans son principe, des plus médiatisées et des plus tragiques.

  • François Burgat : « C’est la victoire usurpée d’une minorité soutenue par des régimes autoritaires »
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2016/12/13/francois-burgat-c-est-la-victoire-usurpee-d-une-minorite-soutenue-par-des-re

    Je sélectionne dans la partie en accès libre de la "libre opinion" de Burgat ces passages. Adopte-t-il ici le discours délirant d’une (grosse) partie de l’opposition qui consiste à déligitimer le gouvernement syrien du seul fait qu’il serait minoritaire ? Les crimes de ce régime ne sont donc pas un argument suffisant ? Il faut aussi lui reprocher de ne pas être la majorité légitime ? Les sunnites sont-ils "humiliés" de ne pas être au pouvoir bien que religieusement majoritaires ? Quant à la dénonciation de l’occupation russe d’Alep, c’est tout de même une grosse ficelle rhétorique, pas vraiment digne de son auteur.

    François Burgat : « C’est la victoire usurpée d’une minorité soutenue par des régimes autoritaires » (...) En Syrie, quelle que soit la teneur de l’actualité des jours prochains, une page de notre histoire contemporaine, aussi noire qu’importante, est en train de se tourner. Ce ne sont point les Russes qui vont quitter Alep mais bien ses habitants les plus légitimes. Car cette fausse « victoire » est celle d’une minorité politique déchue, très artificiellement perfusée par une double ingérence étatique, sur une majorité abandonnée de tous.

    Toujours dans ce bref extrait accessible, l’opposition qui est construite ferait sourire si la question n’était pas si tragique. On lit ainsi qu’il y a d’un côté une minorité (le régime syrien) soutenue par des régimes autoritaires, les Iraniens et les Russes avec leurs soutiens chiites et, de l’autre, une majorité abandonnée par "les prétendus défenseurs de la démocratie"... Je passe sous silence les pays occidentaux pour ne pas être inutilement polémique, mais la Turquie, les Saoudiens, les Qataris, des "défenseurs de la démocratie" ? Pourquoi faut-il que l’engagement aux côtés d’une partie du soulèvement syrien s’accompagne d’un tel parti-pris, voire même d’une telle mauvaise foi ?

    Ce faux triomphe n’est pas celui d’une partie de la société syrienne sur une autre. Seule l’a rendu possible la conjonction de la passivité irresponsable des Occidentaux face à une intervention étrangère directe – iranienne et plus largement chiite puis russe – hors de proportion avec celles des soutiens, arabes ou autres, de l’opposition. C’est donc la victoire d’une minorité perfusée par des autoritarismes étrangers sur une majorité abandonnée par les prétendus défenseurs de la démocratie. C’est une victoire des armes de l’hiver autoritaire sur les espoirs du printemps démocratique.

  • Jean-Paul Chagnollaud - Hollande en Palestine - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=MuWC10gKniU

    Ajoutée le 7 déc. 2016

    Jean-Paul Chagnollaud est spécialiste du monde arabe, directeur de l’institut de recherche et d’études Méditerranée et Moyen-Orient (Iremmo). Pour lui les politiques occidentales qui, depuis les accords Sykes-Picot dans les années 20, en passant par la guerre en Irak dans les années 90, ont conduit au désastre actuel.

  • Les Palestiniens auteurs des récentes attaques influencés par l’EI ?
    Antoine AJOURY | OLJ | 15/07/2016
    http://www.lorientlejour.com/article/996422/les-palestiniens-auteurs-des-recentes-attaques-influences-par-lei-.ht

    Rumeurs ou réalité ? Un nouvel acteur vient d’entrer en scène dans le conflit israélo-palestinien : le groupe jihadiste État islamique (EI). Le Shin Beth, le service de sécurité intérieure israélien, a révélé la semaine dernière que deux Palestiniens auteurs d’un attentat meurtrier dans un quartier animé de Tel-Aviv, durant le mois du ramadan, ont été inspirés par l’EI.
    Les assaillants, les cousins Makhamrah, « ont commis l’attaque en étant inspirés par l’EI, sans pour autant rejoindre formellement ce groupe ou recevoir de l’aide ou des instructions de sa part », a ainsi déclaré dans un communiqué le Shin Beth, ajoutant que les deux jeunes avaient pris des photos d’eux-mêmes avec le drapeau de l’EI en arrière-plan.
    (…) Résistance vs terrorisme
    « Les responsables israéliens se sont toujours efforcés d’associer la violence palestinienne au terrorisme mondialisé afin de délégitimer la lutte du peuple palestinien pour ses droits nationaux. Le discours actuel d’Israël sur les Palestiniens jihadistes ne diffère pas fondamentalement des assimilations de Yasser Arafat à Oussama Ben Laden exprimées par le Premier ministre Ariel Sharon en septembre 2001 », affirme Jean-Pierre Filiu, professeur à l’université Sciences Po à Paris et spécialiste du jihadisme.
    Pour Jean-Paul Chagnollaud, spécialiste de la question palestinienne, « il n’y a pas de lien structurel entre les attaques palestiniennes et l’appel de l’EI. Qu’il y ait quelques Palestiniens qui s’inspirent de la propagande de l’EI est possible. Il est aussi évident que l’EI cherche à instrumentaliser ces actes en sa faveur ». Selon lui, « nous sommes dans une situation comme nous en avons bien connu auparavant, des moments de violence, faits par de très jeunes Palestiniens qui n’appartiennent à aucun mouvement politique, encore moins à l’EI. Ce n’est même pas une intifada, puisqu’il s’agit de jeunes désespérés qui prennent eux-mêmes une initiative individuelle ».

  • « LE MONDE ARABE ENTRE RUPTURE ET RENAISSANCE ? » Colloque demain à Paris

    MERCREDI 3 FÉVRIER 2016

    9h30 – 19h

    Collège des Bernardins – 20 rue de Poissy – 75005 Paris

    LE PROGRAMME

    INTRODUCTION HISTORIQUE

    CREATION DES ETATS AU MOYEN ORIENT DANS LES ANNEES 1920

    Par Jean-Paul Chagnollaud, professeur des Universités et directeur de l’iReMMO.

    VERS UNE RECOMPOSITION DES ETATS ?

    Animée par Pierre-Jean Luizard, chercheur au CNRS, historien spécialiste du Moyen-Orient.

    Laurent Bonnefoy, chargé de recherche au CNRS, Ceri/Sciences Po Paris ;

    Virginie Collombier, chercheure au Centre Robert Schuman d’études avancées de l’Institut Universitaire Européen de Florence ;

    Xavier Guignard, doctorant associé à l’IFPO (Institut Français du Proche Orient) ;

    Bassma Kodmani, directrice de l’Arab Reform Initiative ;

    Ziad Majed, professeur à l’Université américaine de Paris.

    LES SOCIETES ARABES. COMMUNAUTARISATION ET CITOYENNETE

    Animée par Jacques Huntzinger, ancien ambassadeur de France, co-responsable du séminaire, Dialogue méditerranéen sur la

    modernité et le religieux, au Collège des Bernardins.

    Hamit Bozarslan, directeur d’études à l’EHESS (Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales) ;

    Mohamed Janjar, directeur adjoint de la Fondation du Roi Abdul Aziz au Maroc ;

    Stéphane Lacroix, professeur associé à l’Ecole des Affaires internationales de Sciences Po, (PSIA), chercheur au CERI (Centre de

    Recherches Internationales).

    LES MINORITES RELIGIEUSES DANS LE MONDE ARABE

    Animée par Monseigneur Pascal Gollnisch, directeur général de l’Oeuvre d’Orient.

    Avec : Pierre Blanc, enseignant chercheur à Bordeaux Sciences agro et à Sciences Po Bordeaux (LAM), consultant pour le Centre

    international des hautes études agronomiques méditerranéennes (CIHEAM) et rédacteur en chef de la revue Confluences

    Jean-François Colosimo, président du directoire des éditions du CERF ;

    Monseigneur Maroun Elias-Lahham*, archevêque, vicaire patriarcal en Jordanie.

    Jean-Paul Chagnollaud, Pierre-Jean Luizard, Jacques Huntzinger

  • Israël-Palestine : « La France pourrait faire beaucoup, elle ne fait pas grand-chose » - | Mediapart |
    17 octobre 2015 | Par Lénaïg Bredoux et Joseph Confavreux
    http://www.mediapart.fr/journal/international/171015/israel-palestine-la-france-pourrait-faire-beaucoup-elle-ne-fait-pas-grand-

    Jean-Paul Chagnollaud, directeur de l’iReMMO et spécialiste de la Palestine, analyse les raisons des violences de ces deux dernières semaines en Israël et dans les Territoires occupés. Il critique également l’inaction de la France. « Depuis 2012, la France est dans une forme de pusillanimité et de renoncement », explique-t-il.

    https://www.youtube.com/watch?time_continue=64&v=EywzjcmUifo

    • qui veulent un « Etat juif », on est dans l’ethnicisation de la notion d’état et ça c’est très grave.

      Très importante déclaration à la fin de l’interview.
      Je n’ai pas entendu ça souvent dans les médias.

      Et il me semble que les responsables politiques occidentaux n’ont jamais récusé ce principe « d’état juif » ...

      L’écrasante responsabilité des Etats-Unis est effleurée, mais pas vraiment analysée.

  • Après « Charlie », revenir au Moyen-Orient - Tribune de Jean-Paul Chagnollaud directeur de l’iReMMO http://www.liberation.fr/monde/2015/04/28/apres-charlie-revenir-au-moyen-orient_1274526

    Pour réfléchir aux causes profondes des actes criminels dont nos concitoyens ont été victimes à Paris, au mois de janvier, l’analyse des déficits d’intégration de notre République est essentielle, mais insuffisante tant les profils des jihadistes sont multiples. Il faut aussi essayer de saisir ce qui se passe vraiment au Moyen-Orient.
    L’ampleur des tragédies qui s’y déroulent est énorme. Des pans entiers de sociétés s’effondrent. Ces catastrophes ensevelissent des millions d’hommes et de femmes qui sont en train de tout perdre.

  • « 5 heures pour comprendre » le conflit israélo-palestinien : formation à l’iReMMO

    Samedi 21 mars de 14h à 19h

    Jean-Paul Chagnollaud, professeur des Universités, directeur de l’iReMMO et de la revue Confluence Méditerranée.

    Dominique Vidal, journaliste et historien, ancien rédacteur en chef adjoint du Monde Diplomatique, il a également été directeur international du Centre de formation et de perfectionnement des journalistes (CFPJ).

    Présentation :

    Cet atelier a pour but de permettre aux participants d’acquérir les éléments de compréhension fondamentaux pour appréhender le conflit israélo-palestinien.

    D’une durée de 5 heures, il comprendra des exposés par les animateurs, un travail sur documents et cartes, ainsi que des débats.

    Les participants recevront également un dossier constitué de textes essentiels et d’une bibliographie précise.

    Déroulement :
    1) les principales étapes, des années 1920 jusqu’à Oslo et la seconde Intifada.
    2) Les acteurs en présence et les rapports de force actuels en Israël et en Palestine.
    3) Les processus de colonisation et d’appropriation territoriale.
    4) Le jeu des acteurs internationaux (Etats-Unis, Union européenne, Nations-unies).

    http://www.iremmo.org/spip/spip.php?article571

  • Répression en Cisjordanie : le « déni de réalité » de Netanyahu - moyen orient - RFI
    http://www.rfi.fr/moyen-orient/20141119-israel-palestine-tensions-cisjordanie-chagnollaud-repression-effets-neg

    Est-ce que justement, réprimer en quelque sorte ceux qui ne sont pas responsables de cette violence, ce n’est pas de la part de l’Etat hébreu un aveu d’impuissance ?

    Jean-Paul Chagnollaud :Je crois qu’on est dans une impasse totale ! Parce que la question fondamentale c’est qu’on ne peut pas contrôler une ville par l’occupation comme si de rien n’était. C’est-à-dire qu’on ne peut pas s’attendre de la part des 300 000 Palestiniens à ce qu’ils acceptent – et la judaïsation de Jérusalem-Est – et la colonisation à outrance – et l’occupation. Donc bien entendu il y a une question politique.

    Or le gouvernement nationaliste, très nationaliste de Netanyahu, veut rester dans ce déni de réalité. Il impose l’idée que Jérusalem est la capitale initiée d’Israël, ce qui n’est reconnu par aucun Etat au monde ! Pas même les Etats-Unis ! Donc il y a une question politique. Et tant que ce gouvernement israélien refuser de débattre du statut de Jérusalem pour laisser une place à un Etat palestinien à côté d’Etat d’Israël, on aura très régulièrement ce type de tension, de frustration, et par conséquent de violence.

  • De la (dé)construction des États-nations depuis les accords de Sykes-Picot... - Anthony SAMRANI - L’Orient-Le Jour

    http://www.lorientlejour.com/article/894240/de-la-deconstruction-des-etats-nations-depuis-les-accords-de-sykes-pi

    État islamique, guerre en Syrie, indépendance kurde : Henry Laurens et Jean-Paul Chagnollaud répondent aux questions de « L’Orient-Le Jour ».

    Sykes-Picot. Voilà un nom hautement symbolique qui suscite de nombreux fantasmes dans le monde arabe depuis bientôt un siècle. Voilà un nom qui a la particularité d’être automatiquement assimilé à une histoire qui dépasse pourtant très largement son ampleur initiale. Voilà un nom qui matérialise une période de rupture dans la région du Proche-Orient, entre des siècles de domination ottomane et une entrée brutale et instrumentalisée dans l’ère de modernité. Une entrée des plus difficile pour le Proche-Orient arabe qui devait, et doit toujours, porter le poids d’un double héritage extérieur : celui du tracé des frontières par les puissances coloniales européennes et celui du système communautaire organisé par la puissance coloniale ottomane.

    La question de la construction des identités nationales a été au cœur de la pensée politique dans le monde arabe depuis la chute de l’Empire ottoman. Ne reconnaissant pas d’identités nationales à part celle de l’Empire, la Grande Porte établissait pourtant un système communautaire pour organiser la vie sociale qui prenait le nom de millet. Cela encourageait donc le sentiment d’appartenance à une communauté, bien que les tendances minoritaires de l’islam, à savoir les chiites, les alaouites, les druzes, demeuraient sous la tutelle sunnite. La chute de l’Empire a donc entraîné un choc traumatique qui remit en question le fonctionnement de l’ensemble de ces sociétés et les a poussées dans la modernité après plusieurs siècles de léthargie politique. Il serait incorrect de nier le fait que ces sociétés ont très largement évolué depuis le début du siècle, mais pourtant la question de la construction des identités nationales reste centrale et pourtant malheureusement irrésolue.

    #is #isis #Irak #syrie

  • Formation Continue : Comprendre la Méditerranée et le Moyen-Orient - Vendredi 10 octobre - iReMMO

    Séminaires pluridisciplinaires
    sur la Méditerranée et le Moyen-Orient

    – Géopolitique du Moyen-Orient, vendredi de 9h à 11h
    animé par Jean-Paul Chagnollaud, professeur des Universités et directeur de l’iReMMO.

    L’idée de ce séminaire est de donner les éléments de base à une compréhension des principaux enjeux de cette région. Même si les problèmes y sont d’une grande complexité, on peut essayer de retrouver de manière relativement simple quelques-unes des grandes questions fondamentales qui constituent la trame des contradictions et des conflits qui y sont à l’oeuvre.

    – L’impact du droit international en Méditerranée et au Moyen-Orient, vendredi de 11h à 13h
    animé par Géraud De la Pradelle, juriste, professeur émérite à l’université Paris X-Nanterre.

    Cette formation vise à présenter, à propos de cas d’espèce, les notions juridiques de base et l’utilisation qui en est faite en pratique. De la sorte, on s’efforcera de développer une vision « critique » du droit, et d’informer le plus objectivement possible sur la réalité des phénomènes juridiques tragiques dans cette région du monde.

    – L’insertion des pays du Maghreb dans la mondialisation, vendredi de 14h à 16h
    animé par Xavier Richet, professeur des Universités, chaire Jean Monnet d’économie.

    Ce séminaire vise à présenter les performances et les stratégies économiques de trois pays du Maghreb (Maroc, Algérie et Tunisie) suite aux crises qui les ont récemment affectés. Il sera aussi l’occasion d’apprécier, dans le cadre de l’ouverture, les potentiels de croissance et les risques de la région.

    – Sociologie des migrations en Méditerranée, vendredi de 16h à 18h
    animé par Catherine Withol de Wenden, directrice de recherche au CNRS (CERI - Sciences Po).

    Ce séminaire vise à offrir une vision d’ensemble des problématiques migratoires en Méditerranée et au Moyen-Orient. S’appuyant sur une approche comparatiste, il proposera ainsi une mise en perspective théorique de la question des migrations, passant notamment par un questionnement sur les règlementations en vigueur.

    Inscription : formation-continue@iremmo.org / 01 43 29 05 65

  • Situation au Proche-Orient : « Les organisations politiques sont dépassées » Itw Jean-Paul Chagnollaud (iReMMO) | France info

    http://www.franceinfo.fr/emission/l-invite-de-19h15/2013-2014/triple-assassinat-en-israel-le-hamas-n-pas-interet-mener-des-actions-comm

    Lire sur @OrientXXI Dossier Violences à Gaza et impasse palestinienne avec un article de Jean-Paul Chagnollaud « Palestine, des assassinats ciblés contre la paix » http://orientxxi.info/magazine/violences-a-gaza-et-impasse,0540

  • Coup d’Etat et révolution en Egypte, par Jean-Paul Chagnollaud (juin 2014)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2014/06/CHAGNOLLAUD/50497

    La nouvelle livraison de Manière de voir permet d’inscrire le « printemps » de 2011 dans l’histoire de ce pays, depuis la prise de pouvoir par les Officiers libres, le 23 juillet 1952, et l’instauration de la république.

    Cf. http://seenthis.net/messages/258271

  • Université populaire - Les Etats-Unis face à l’islam politique
    Samedi 8 mars à l’iReMMO

    http://www.iremmo.org/spip/spip.php?article425

    Programme :

    Séance 1 (10h30-12h30)

    Dialogue introductif, avec Jean-Paul Chagnollaud, professeur des Universités, directeur de l’iReMMO et de la revue Confluence Méditerranée, et Alain Gresh, journaliste au Monde diplomatique, animateur du blog Nouvelles d’Orient.

    Séance 2 (14h-16h)

    Le tournant de la guerre en Afghanistan, avec Gilles Donrrosoro, professeur en science politique à l’Université Paris I.

    Séance 3 (16h15-18h)

    Positionnement politique des Etats-Unis face aux gouvernements post révoltes arabes, avec Karim Emile Bitar, directeur de recherche à l’IRIS.

  • Les Etats-Unis face à l’islam politique : Université populaire iReMMO/Nouvelles d’Orient - Samedi 8 mars

    http://www.iremmo.org/spip/spip.php?article425

    - Séance 1 (10h30-12h30)

    Dialogue introductif, avec Jean-Paul Chagnollaud, professeur des Universités, directeur de l’iReMMO et de la revue Confluence Méditerranée, et Alain Gresh, journaliste au Monde diplomatique, animateur du blog Nouvelles d’Orient.

    – Séance 2 (14h-16h)

    Le tournant de la guerre en Afghanistan, avec Gilles Donrrosoro, professeur en science politique à l’Université Paris I.

    – Séance 3 (16h15-18h)

    Positionnement politique des Etats-Unis face aux gouvernements post révoltes arabes, avec Karim Emile Bitar, directeur de recherche à l’IRIS.