person:jean-philippe simonnet

  • Insoumis avant l’heure, Jean-Philippe Simonnet n’est pas né dans la rue, mais à Nogent en 1966. Vous le connaissez mieux sous le nom de #Moolinex, tant il écume depuis le début des années 90 la scène artistique française ; du circuit alternatif aux lieux institutionnels les plus exigeants. Plasticien iconoclaste, il se frotte avec un humour revendicatif à toutes les matières, à toutes les formes, se remettant perpétuellement en question pour déverrouiller les portes qui cloisonnent bande dessinée, culture populaire et art contemporain. Réunissant un impressionnant ensemble de #peintures récentes autour d’une sélection d’oeuvres emblématiques, Inculte Futur explore ainsi 25 ans de créativité sans filtre, au service d’une propagande maison. Entre regard désabusé sur les modèles de pensée dominants et la misère sociale qui en découle inévitablement, Moolinex ne nous promet clairement pas des lendemains qui chantent. Avec un sens bienveillant de la provocation, son programme à base de slogans définitifs nous prépare néanmoins à affronter - sourire (jaune) au bord des lèvres - l’inéluctable effondrement d’un système à bout de souffle.

    http://artsfactory.net/index.php/moolinex

  • Accessibilité, c’est quoi le problème ? – Retour sur mon informelle à Paris Web 2014 | Accessiblog.fr
    http://accessiblog.fr/2014/10/accessibilite-cest-quoi-le-probleme-retour-sur-mon-informelle-a-paris-we

    Une informelle à Paris-Web proposée par Olivier Nourry. Je n’y étais pas et je suis contente qu’Olivier ait trouvé le temps d’en faire une restitution.

    Pas très surprise de me retrouver sur la même longueur d’ondes que Jean-Philippe et Aurélien :

    Le second axe englobe la façon dont nous avons tendance à présenter l’accessibilité. Quelque soit la motivation des techniciens, on ne peut agir qu’à la marge des projets s’il n’y a pas adhésion et volonté politique de la part des décideurs, comme l’a rappelé Aurélien Lévy. Les anglo-saxons appellent cela le « management buy-in« . Le fait qu’il n’y ait pas d’équivalent clair dans notre langue est peut-être l’indice d’un problème culturel plus profond… Il a aussi été suggéré que le côté « niche » de l’accessibilité pouvait la desservir : plus difficile de motiver un décideur sur un sujet perçu comme limité (et limitant ?), que sur d’autres, comme le référencement, pour lesquels les arguments sont plus évidents. Jean-Philippe Simonnet a estimé que c’était peut-être une erreur d’envisager l’accessibilité comme un sujet à part. Le fait de l’isoler, dans les devis comme dans les processus, tendrait selon lui à faciliter la possibilité de ne pas la prendre en compte. Idéalement, on ne devrait pas avoir à en parler, et juste le faire, en « noyant » le coût dans le coût global du projet. Tout comme il est implicite qu’un site doit avoir des temps de réaction supportables, il est (ou devrait être) implicite qu’il doit avoir un niveau d’accessibilité minimal.

    Je ne comprends pas que les travaux d’évolution du RGAA présentés non seulement comme une mise à jour du référentiel mais également comme une relance volontariste du sujet pour les sites publics n’ait pas été assortie d’une solide enquête en bonne et due forme sur les raisons qui ont conduit certaines (rares) entités à entreprendre la mise en accessibilité de leurs sites et d’autres non.

    #rgaa #a11y #parisweb