person:jean-pierre raffarin

  • Cet article derrière paywall ayant suscité ma curiosité :
    http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2017/09/23/ces-senateurs-globe-trotteurs-aux-frais-des-entreprises-et-des-etats_5190256
    j’ai cherché un peu la source :
    Invitations déclarées par des membres du Sénat effectuant des déplacements financés par des organismes extérieurs (à compter du 1
    er octobre 2014)

    https://www.senat.fr/fileadmin/Fichiers/Images/sgp/Liste2014-2016_en_ligne.pdf

    • J’ai parlé trop vite… En fait, pas si bien que ça.
      Le copier ne prend pas tout, Aperçu se met à ramer et l’arrivée dans Excel s’est interrompue :-(

      Il y a certainement des caractères spéciaux qui perturbent le flux, sans parler (pour après) le bazar des cellules fusionnées !

      D’où, deuxième angle d’attaque, je vais tenter un passage préalable par un éditeur de texte. Mais, plus tard, parce que ça risque d’être chronophage et que je suis pris ce soir…

    • Depuis octobre 2014, 91 élus ont bénéficié de voyages à l’étranger financés par des organismes extérieurs.

      C’est une liste en forme d’inventaire à la Prévert, discrètement publiée sur le site du Sénat : des régimes autoritaires, riches en hydrocarbures, comme l’Azerbaïdjan ou le Qatar, y côtoient la SNCF ou Eco-Emballages, une entreprise privée chargée de recueillir pour les collectivités les financements nécessaires au recyclage. Le point commun de toutes ces entités ? Elles ont invité à plusieurs reprises des sénateurs en « voyages d’études » à l’étranger.

      Depuis le 1er octobre 2014, pas moins de 91 d’entre eux (le quart) ont bénéficié de ces voyages, au demeurant tout à fait légaux. Quatre sénateurs se distinguent : Jean-Marie Bockel, Nathalie Goulet, Yves Pozzo di Borgo, Union des démocrates et indépendants (UDI), élus respectivement du Haut-Rhin, de l’Orne et de Paris, ainsi que Jean-Pierre Raffarin, Les Républicains, élu de la Vienne. A eux quatre, ils ont effectué plus d’un déplacement offert sur quatre.

      Diplomatie parlementaire ou lobbying, le grand flou

      « Impossible de faire de la diplomatie parlementaire le cul devant la télé à regarder “Ushuaia” », assure au Monde la vice-présidente de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées au Sénat, Nathalie Goulet (dix-huit voyages offerts à son actif depuis le 1er octobre 2014).

      Représenter la France auprès des parlements étrangers fait partie des prérogatives des sénateurs. L’Assemblée dispose de groupes d’amitié, qui permettent d’organiser, de financer et surtout d’encadrer ce type de voyages. Leur règlement insiste sur le respect du « principe d’indépendance à l’égard de toute puissance étrangère », mais aussi sur le caractère très ponctuel que doivent prendre ces visites à l’étranger :

      « Un sénateur ne peut pas effectuer plus de deux déplacements par an au titre des groupes d’amitié, dont un seul hors du territoire européen. »
      Insuffisant pour certains, qui acceptent donc, en sus, les invitations d’organismes extérieurs. Mme Goulet, présidente du groupe d’amitié France-pays du Golfe, s’est ainsi rendue cinq fois dans cette région depuis octobre 2014, en plus des voyages parlementaires organisés par son groupe.

      Des excursions, explique-t-elle, principalement à l’invitation des pouvoirs en place, notamment pour « aider à nouer des contacts entre les pays du Golfe et Tracfin », le service de renseignement rattaché au ministère des finances, chargé de la lutte contre les circuits financiers clandestins et le blanchiment d’argent :

      « Je ne vois pas comment on peut avancer si on ne rencontre pas les autorités locales. Comme le Sénat n’a plus de budget pour les voyages officiels, on est obligés d’accepter les invitations. »
      La mission des parlementaires peut aussi être d’ordre commercial. Pour aider à la signature de contrats. « Dans les pays où la politique importe, la SNCF se fait toujours accompagner. Leurs interlocuteurs apprécient la présence d’officiels et les retours d’expérience qu’ils peuvent leur apporter », explique Jean-Marie Bockel, vingt voyages depuis octobre 2014, dont deux avec la SNCF en Iran et à Singapour.

      Entreprises publiques et organismes parapublics qui invitent régulièrement les sénateurs en voyages d’étude

      Nombre de voyages individuels payés aux sénateurs depuis septembre 2014. Passez la souris sur les barres pour en savoir plus sur les organismes invitant.
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      Compagnie européenned’intelligence stratégique
      SNCF
      Eco-Emballages
      Fondation Prospective etInnovation
      Elnet Dialogue stratégiqueFrance Israël (ex-aequo)
      Fondation russe pour la paix (ex aequo)
      SOURCE : SÉNAT, LE MONDE
      Autre enjeu de ces voyages sénatoriaux : « Explorer des relations un peu tendues » avec des pays pas toujours en odeur de sainteté auprès du Quai d’Orsay, explique le constitutionnaliste Didier Maus.

      « Les sénateurs ont un double statut à l’étranger, à la fois officiel et officieux. Ils représentent la France, mais les discussions qu’ils ont avec les responsables du pays d’accueil sont différentes, moins engageantes, que celles que ces derniers ont avec les diplomates ou l’exécutif français. »
      C’est la stratégie employée par Taïwan, qui n’a pas de relation diplomatique officielle avec la France, qui a organisé, depuis octobre 2014, douze voyages pour des sénateurs français, dont M. Bockel. « Nous espérons que Taïwan soit mieux connu et soutenu », explique-t-on au sein du bureau de représentation en France de ce pays.

      Si les constitutionnalistes s’accordent sur la justification de ces trois ingrédients de la « diplomatie parlementaire » (classique, commerciale et parallèle), certains voyages effectués par les sénateurs semblent sortir de ce cadre. L’observation d’élections à l’étranger notamment. « Ce n’est pas de la diplomatie parlementaire, explique Didier Maus. C’est un exercice compliqué qui nécessite de rester longtemps sur place, ce que les parlementaires n’ont pas le temps de faire. »

      Les voyages offerts aux sénateurs durent en moyenne quatre jours. Ceux dont l’objet est d’« observer la bonne tenue des élections » ne font pas exception. L’Azerbaïdjan avait invité Mme Goulet et d’autres parlementaires trois jours en septembre 2016, à l’occasion d’un référendum visant à étendre les pouvoirs du président Aliev. Depuis octobre 2014, les pouvoirs ouzbek et kazakh ont proposé par trois fois à Yves Pozzo di Borgo d’attester du bon déroulement de leurs élections, durant des excursions de quatre à six jours.

      L’enjeu pour ces Etats autoritaires est d’obtenir des officiels européens invités des prises de parole positives à l’issue des scrutins. Yves Pozzo di Borgo, cité par l’agence de presse Ouzbékistan Today en avril 2015, avait déclaré : « Les élections se sont tenues conformément à la loi, elles étaient libres et démocratiques. »

      Dans le même temps, l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), chargée d’encadrer les missions officielles d’observation d’élections par des élus européens, avait déclaré : « Malgré des améliorations par rapport à la dernière campagne présidentielle, il est impossible d’être un candidat indépendant à la présidence. »

      A écouter Yves Pozzo di Borgo, il faudrait distinguer ces observations réglementées de celles faites à l’invitation des pays concernés :

      « C’est un signe d’amitié, on n’est pas dans une logique critique quand on est président de groupe [France-Asie Centrale]. (…) Mais cela ne veut pas dire qu’on est instrumentalisé. On est dans une logique diplomatique, on les encourage à faire évoluer les choses. »
      Reste que ces différents cadres de voyages finissent par perdre les intéressés eux-mêmes. Le sénateur de Paris souligne au Monde que ces observations d’élections ont été faites – et financées – dans le cadre de son groupe d’amitié parlementaire, alors qu’il avait déclaré au Sénat les avoir effectuées aux frais de la « partie ouzbèke ».

      L’Azerbaïdjan est le pays offrant le plus de voyages aux sénateurs, devant le Qatar et Taïwan

      Nombre de voyages individuels payés aux sénateurs depuis septembre 2014
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      10
      20
      5
      15
      25
      Azerbaïdjan
      Qatar
      Taïwan
      Chine
      Egypte
      SOURCE : SÉNAT, LE MONDE
      Autre problème soulevé par ces voyages financés par des organismes extérieurs ou des entreprises : s’ils aident les élus à « développer leur expertise sur le terrain », selon les mots d’Yves Pozzo di Borgo, ils sont un moyen pour l’organisme invitant de faire passer des messages. Jusque dans l’hémicycle.

      Le Monde a relevé plus d’une dizaine de questions au gouvernement posées par des parlementaires contenant les mêmes éléments de langage à propos de la mise en concurrence d’Eco-Emballages. Tous ces parlementaires avaient été invités à Vienne, en Guyane ou à Mayotte par l’organisme qui pilote le dispositif national de tri et de recyclage des emballages ménagers.

      La direction de ce dernier estime que « ces voyages s’inscrivent pleinement dans le cadre des missions confiées à Eco-Emballages et de sa demande d’agrément ».

      « Dans le cadre d’un groupe d’amitié, on est bien dans un échange de réflexions sur des thèmes choisis par des parlementaires des deux pays. Mais dans le cadre d’un voyage payé par un Etat, on est dans des opérations de communication, de relation publique, de lobbying », relève René Dosière, ancien député apparenté socialiste de l’Aisne et spécialiste de la gestion des finances publiques.

      « Je ne suis pas née de la dernière averse, on voit bien si on doit se faire instrumentaliser. On sait bien quand on doit dire non », se défend Mme Goulet.

      Six voyages sur dix effectués pendant les sessions ordinaires

      Au-delà des débats suscités par ces voyages, ni tout à fait privés ni tout à fait publics, entre diplomatie parlementaire et lobbying, se pose la question du temps qu’y passent les sénateurs. Dans six cas sur dix ils ont lieu pendant les périodes de travaux parlementaires. Contrairement à ceux des groupes d’amitié, qui s’arrangent pour voyager pendant les « vacances » qui ponctuent les sessions.

      Jean-Pierre Raffarin a effectué près de 8 voyages sur 10 durant les sessions ordinaires du Sénat

      Part des voyages payés par des tiers ayant eu lieu durant les sessions ordinaires du Sénat
      0 %
      20 %
      40 %
      60 %
      80 %
      100 %
      Jean-PierreRaffarin
      Yves Pozzo diBorgo
      NathalieGoulet
      Sénateurmoyen
      Jean-MarieBockel
      SOURCE : SÉNAT, LE MONDE
      Jean-Pierre Raffarin, président de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées, s’est ainsi rendu dix-huit fois à l’étranger grâce à des organismes extérieurs, dont treize fois en Chine. Il a consacré plus de 12 % de son temps à ces voyages durant les sessions ordinaires du Sénat. Une proportion proche de celle des autres « globe-trotteurs » et bien loin des 2 % consacrés par le sénateur moyen. « Présenté en Asie comme l’un des Français parmi les plus connus, j’ai assumé plusieurs responsabilités, bénévolement », explique-t-il au Monde.

      Les sénateurs globe-trotteurs ont consacré plus de 11 % de leur temps de session ordinaire aux voyages payés par des tiers

      Part de leur temps consacré aux voyages payés par des tiers, durant les séances plénières du Sénat, depuis septembre 2014
      0 %
      2 %
      4 %
      6 %
      8 %
      10 %
      12 %
      14 %
      Jean-PierreRaffarin
      Yves Pozzo diBorgo
      Jean-MarieBockel
      Nathalie Goulet
      Sénateur moyen
      SOURCE : SÉNAT, LE MONDE
      Parmi les organismes l’ayant invité en Chine, on trouve le Boao Forum for Asia, le « Davos de l’Asie », dont il est membre du conseil, mais aussi le comité France-Chine et la Fondation Prospective et Innovation, deux organisations dont il est président. Sur les dix-huit voyages payés par un tiers, dix l’ont été par ces organisations, où le sénateur de la Vienne a des responsabilités, dont huit par celles qu’il préside.

      Une manière de préparer l’avenir, puisqu’il renonce à poursuivre son mandat à partir d’octobre ? « Je n’ai pas encore organisé cette “nouvelle vie”. Je me consacre pour l’instant à la mise en place de l’ONG Leaders pour la paix. Pour le reste j’entends bien poursuivre ma connaissance de la Chine. »

    • Un premier essai en diagramme de flux (Sankey, avec un outil gratuit en ligne).

      J’ai enlevé les parlementaires qui avaient une seule mission déclarée.

      Note : il y a pas de boulot, les libellés des pays/villes ne sont pas standardisés
      et il faudrait (mais dans cet outil, c’est manuel) optimiser le placement des sources et des destinations

    • @grommeleur, en général, mon premier réflexe c’est de tout sélectionner et copier (dans mon lecteur de pdf, Aperçu sur Mac, il y a les commandes et raccourcis ad hoc, ce doit être le cas pour les autres lecteurs basiques. Quand tu ne peux pas le faire, c’est que l’auteur du pdf a explicitement interdit la chose en modifiant une propriété du pdf ; ça ne dépend pas (ne devrait pas dépendre) de ton lecteur.

      Après, je colle ça dans mon tableur. Il peut arriver qu’il soit plus simple de retravailler le résultat dans un éditeur de texte avant de terminer dans le tableur.

      Dans ton cas, Tabula plante parce qu’il y a des caractères « spéciaux » dans le pdf (c’est toujours un peu bizarroïde, notamment quand il y a de l’Unicode). Quand ils arrivent dans le texte ils font sauter l’importation. C’est la même chose qui s’est produite dans ma tentative.

    • Il y a une grande variété de payeurs, mais pour l’Azerbaïdjan ou le Qatar, il ne s’agit que d’institutions de l’état (à l’exception d’un financement par l’Association des amis de l’Azerbaïdjan, ce qui ne doit pas changer grand chose à l’origine initiale des fonds…)

  • François Ruffin chez Bourdin : « Je sais pourquoi je suis là » - Chroniques du Yéti
    http://yetiblog.org/index.php?post/2532

    « Je sais pourquoi je suis là. Je suis là parce que samedi dernier je me trouvais à Abbeville, où j’ai croisé la famille d’un ex Goodyear qui risque l’expulsion à la fin du mois de juillet. Je suis là parce que je vois un vigile qui vient sur Paris pour surveiller des concerts et qui termine sa nuit à deux heures matin sur les bancs de la gare du Nord pour reprendre le train le lendemain parce qu’il n’a pas de quoi se payer l’hôtel. Je sais que je suis là pour ces gens-là, et je ne suis pas là pour discuter de Manuel Valls, de Jean-Pierre Raffarin, du Smic, de cravate et ainsi de suite. »

  • Rafle du Vél’ d’Hiv : la faute de Le Pen
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2017/04/10/rafle-du-vel-d-hiv-la-faute-de-le-pen_5108861_3232.html

    Un « roman national » nauséabond

    Il a fallu attendre un peu plus d’un demi-siècle, attendre que le temps et les historiens fassent leur œuvre. En déclarant, lors de la commémoration de 1995, que « la France, ce jour-là, commettait l’irréparable », Jacques Chirac, président de la République, a tiré un trait définitif sur cette lecture de la déportation des juifs. Le moment était venu de reconnaître clairement la faute de l’Etat français collaborateur, et plus aucun dirigeant ne devait la contester. Les premiers ministres Lionel Jospin et Jean-Pierre Raffarin ont confirmé ce jugement. Le président Nicolas Sarkozy a estimé qu’il n’avait « rien à retrancher et rien à rajouter au très beau discours » de son prédécesseur ; plus tard, le président François Hollande a, à son tour, dénoncé « un crime commis en France par la France ».

    En rejetant cette interprétation aujourd’hui consensuelle, Marine Le Pen, candidate du Front national à l’élection présidentielle, prétend se placer dans les pas du général de Gaulle. Dimanche, pour justifier son propos, elle s’est référée à l’ordonnance du 9 août 1944, publiée à Alger par le gouvernement provisoire du général de Gaulle et destinée à ôter toute légalité au régime de Vichy. Mais nous ne sommes plus en 1944, ni même en 1981, et Marine Le Pen n’est pas Charles de Gaulle, dont Jacques Chirac incarne l’héritage beaucoup mieux qu’elle. Nous sommes en 2017. Près de trois quarts de siècle se sont écoulés depuis la Libération, au moins trois générations sont passées, des dizaines de milliers de pages d’histoire ont été écrites, débattues, analysées et enseignées.

    #Linfiltré #PhoneStories #FN

  • #islam Le cri d’alarme de #Gilles_Kepel avant la guerre civile
    http://abonnes.lemonde.fr/idees/article/2016/11/05/le-cri-d-alarme-de-gilles-kepel-avant-la-guerre-civile_5025817_3232.

    Au-delà des ressentiments de l’auteur et de quelques excès, l’analyse convainc quand elle démontre que la spécificité du djihadisme « troisième génération » tient à sa structure non pas « pyramidale », comme celle d’Al-Qaida, mais « réticulaire » (en réseau). Plus difficile à percevoir, elle laisse aussi plus d’initiative aux acteurs locaux mais n’en traduit pas moins une organisation et une logistique complexes que l’ouvrage excelle à démonter en détail.

    Gilles Kepel voit quand même émerger quelques contre-feux quand des « élites musulmanes issues de la méritocratie républicaine » et « sociologiquement musulmane » veulent prendre en main la lutte contre le djihadisme en réorganisant l’islam de France sous leur houlette, sur le modèle de l’appel lancé en juillet par la sénatrice socialiste Bariza Khiari et le banquier Hakim El Karoui, ancien conseiller de Jean-Pierre Raffarin. En dépit de quelques réserves, cette initiative indiquerait la marche à suivre « pour détruire Daech en ruinant son influence ».

    Le contre-exemple, lui, s’incarne dans la figure montante de l’ancien tradeur Marwan Muhammad, directeur exécutif du Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF). Cette association, que Gilles Kepel rapproche de la mouvance de l’intellectuel islamiste Tariq Ramadan, a repris de l’allant à l’occasion de la bataille juridique autour du « burkini ». Elle entendrait en réalité, avec l’aide d’universitaires et de journalistes qualifiés d’« islamo-gauchistes », exercer une mainmise sur l’islam de France par la création d’« une communauté musulmane définie par la victimisation », notamment des femmes voilées, et en faisant taire toute critique de l’univers musulman en la taxant d’islamophobe.

    • Sarkozy l’avait déjà dit :
      Latran (20 déc. 07) : “Dans la transmission des valeurs et dans l’apprentissage de la différence entre le bien et le mal, l’intellectuel ne pourra jamais remplacer le politique ou le banquier, même s’il est important qu’il s’en approche, parce qu’il lui manquera toujours la radicalité du sacrifice de sa vie et le charisme d’un engagement porté par l’espérance.
      Je mesure les sacrifices que représente une vie toute entière consacrée au service des autres. Je sais que votre quotidien est ou sera parfois traversé par le découragement, la solitude, le doute. Je sais aussi que la qualité de votre formation, le soutien de vos communautés, la fidélité, vous permettent de surmonter ces épreuves.
      Je comprends que vous vous soyez sentis appelés par une force irrépressible qui venait de l’intérieur, parce que moi-même je ne me suis jamais assis pour me demander si j’allais faire ce que j’ai fait, je l’ai fait. Je comprends les sacrifices que vous faites pour répondre à votre vocation parce que moi-même je sais ceux que j’ai faits pour réaliser la mienne.”

  • Les départements, les grands oubliés ? - Localtis.info - Caisse des Dépôts
    http://www.localtis.info/cs/ContentServer?pagename=Localtis/LOCActu/ArticleActualite&jid=1250271461815&cid=1250271461666

    Jean-Pierre Raffarin a lui aussi fustigé les excès de zèle des chantres de la #métropolisation. « Le fait métropolitain est un fait de recentralisation. Les métropoles ne sont pas décentralisatrices, c’est une forme de recentralisation dans la décentralisation », analyse-t-il. Et l’ancien chef de gouvernement de craindre des métropoles qui, en s’étendant, absorbent « la ruralité connectée » mais laissent forcément de côté « la ruralité éloignée », créant une nouvelles fracture entre les territoires ruraux eux-mêmes alors que jusqu’ici, les uns « tiraient » le développement des autres. Pour Jean-Pierre Raffarin, le département reste bien le lieu de « l’attachement, l’enracinement, l’identité, facteur de mobilisation et donc de développement ».

  • Grand moment de sociologie des élites françaises, Bourdieu aurait adoré

    "Le lundi 3 octobre, dans sa chronique mensuelle désormais publiée par Le Figaro, Jacques Julliard a éreinté la gauche. Pas celle du peuple, écrivait-il, mais « les bobos du centre-gauche, les intellos de l’extrême gauche très influents dans les médias », coupables à ses yeux d’avoir laissé en déshérence ces « marqueurs » que sont la laïcité, l’école et la nation. Dans la salle des fêtes de l’Elysée, le matin même, l’historien attend pourtant que François Hollande lui remette la cravate de commandeur de la Légion d’honneur. Tous les invités ont lu sa charge. Le président aussi. « Mais vous voyez, il n’est pas rancunier », souffle un de ses conseillers.
    Le chef de l’Etat a embrassé en un regard l’assemblée. Il en connaît chaque visage. Il a tout de suite vu les anciens compagnons de route. Quelques dernières grandes figures de la deuxième gauche. D’autres qui n’ont jamais abordé ses rivages. Là, dans un angle discret, voici le profil de l’ancien patron de la CFDT, Edmond Maire, sous une chevelure de neige. Au centre, Jack Lang. Et puis, les historiens Pierre Nora, Jean-Noël Jeanneney et Mona Ozouf. Les patrons de Libération et de Marianne devisent avec celui du Figaro. Jean d’Ormesson fait des baisemains. Le romancier Olivier Rolin observe un brin goguenard cette petite société, droite et gauche mêlées.
    Le premier ministre Manuel Valls a traversé la Seine. Mais Najat Vallaud-Belkacem manque à l’appel, elle qui a pourtant accepté, à la demande de François Hollande, de placer sur son contingent de l’éducation nationale le nouveau décoré, malgré les critiques répétées de Julliard contre cette école « abandonnée par la gauche au nom d’un alignement égalitaire sur les plus médiocres ». Au premier rang des convives, le philosophe Alain Finkielkraut en rirait presque : « Quand je pense que Julliard prône sur l’école le contraire de ce que fait Hollande, je pourrais faire un bel esclandre et crier au milieu de la cérémonie “arrêtons l’hypocrisie !” »
    Mais le président de la République est désarmant de bonne humeur. En retraçant le parcours de Julliard dans les journaux, Le Nouvel Observateur, Marianne, Le Figaro, ses combats d’éditorialistes engagé, il dessine une évolution qu’il connaît bien : « Vous avez été dans les années 70 contre l’étatisme, dans les années 80 contre la tentation néo-libérale. Dix ans plus tard, pour le droit d’inventaire et à l’aube des années 2000 en faveur de la démocratie participative. Aujourd’hui, ajoute-t-il en souriant, je ne sais pas à quelle gauche vous vous adressez. Il y en a tellement… » Parmi les convives, l’ancien ministre de Jean-Pierre Raffarin, le philosophe Luc Ferry, qui moquait tout à l’heure le président, admire maintenant sa courtoise ironie : « Cet Hollande gagne à être connu ! »
    Jacques Julliard a préparé sa réponse. « Dans mon conseil d’administration intérieur, assure-t-il, il y a 24 % pour la pensée contre-révolutionnaire, 24 % pour la pensée libertaire et anarchiste et 52 % pour la social-démocratie : une majorité absolue (…). Certains estimeront que tout cela est contradictoire. Mais c’est la réalité qui l’est. » Puis, il offre enfin au chef de l’Etat le baume tant attendu : « Aujourd’hui, la France est social-démocrate. Or, j’ai beau regarder autour de moi, parmi les candidats déclarés ou “en marche”, explique-t-il en une allusion à Emmanuel Macron, je vois des libéraux purs, je vois des protectionnistes, des indignés, des insoumis. Je ne vois pas encore de social-démocrate. » Et, devant le président rose de contentement, il assure « cette élection serait profondément déséquilibrée et, en quelque sorte atrophiée, si le grand parti de la social-démocratie n’y était pas dignement représenté. » Après les applaudissements, François Hollande, qui n’en attendait peut-être pas tant, passe de groupe en groupe en répétant : « Vous avez bien entendu, la social-démocratie est majoritaire… Elle peut faire 52 %… »."

    http://www.lemonde.fr/politique/article/2016/10/04/julliard-a-hollande-parmi-les-candidats-declares-je-ne-vois-pas-de-social-de

  • #49-3 etc. Rendre la démocratie immanente à la vie sociale.
    http://www.humanite.fr/une-loi-adoptee-sans-debat-est-elle-une-offense-la-democratie-607698

    Depuis 1958, l’article 49-3 a été utilisé à 86 reprises, sur 51 textes. 50 motions de censure ont été déposées. Michel Rocard a engagé à 28 reprises la responsabilité de son gouvernement. Édouard Balladur en a usé concernant le projet de loi sur les privatisations d’entreprises publiques. Jean-Pierre Raffarin s’est, lui, saisi deux fois de l’article 49-3

    C’est bien de cela qu’il s’agit : ce n’est pas seulement que nos institutions politiques sont démocratiquement limitées, mais que la forme politiquement instituée de la #démocratie constitue en elle-même une limitation. Une limitation en quel sens ? Au sens de ce que pourrait être la démocratie si elle n’était pas seulement un régime politique et si elle devenait un régime social de vie. La norme ici n’est plus la démocratie telle qu’instituée comme régime politique, mais la démocratie telle qu’elle pourrait être si elle devenait immanente à la #vie sociale, au lieu d’en être séparée, et si nous introduisions l’exigence de démocratie dans l’ensemble de nos rapports sociaux. (…) la loi El Khomri a précisément trait au lieu même où la démocratie s’accomplirait comme forme sociale de vie si elle y était introduite et étendue, à savoir le travail. Dans quels buts travailler, au service de quelles fins, comment travailler, comment diviser le #travail, comment répartir les fruits du travail, qu’est-ce qui est du travail socialement utile et qu’est-ce qui n’en est pas ?

    Or ce qui est ici terrifiant, ce n’est pas seulement le passage en force, mais à nouveau un passage en force après délibération nationale inédite. Nous sommes un peu comme dans la période qui a précédé le référendum en vue d’une constitution pour l’Europe. Au moment où le pays se fait expert des lois qu’on veut lui imposer, le gouvernement fait passer à la trappe le débat parlementaire qui devrait à ce moment-là en être le relais. Mais ça ne le trouble plus car lui sait bien qu’il ne fait pas des lois mais qu’il organise une légalité tyrannique.

    Plus cette #professionnalisation politique s’accentue, plus on s’élève dans la carrière : sur 577 députés, 339 cumulent mandat exécutif local et activité parlementaire ; 82 % sont cadres ou professions intellectuelles supérieures. Les employés et les ouvriers ? Juste 3 % des députés. Si bien qu’il est très difficile pour les élus, notamment PS, d’éprouver à quel point les services publics qui ferment, les droits et la protection sociale qui reculent, ce sont des vies interdites, des vies empêchées

  • LaPrimaire.org discute renouvellement politique avec Jean-Pierre Raffarin

    https://www.youtube.com/watch?v=7Dg1eiTGoIw

    #présidentielles_2017 #démocratie #partis_politiques #buzz

    Commentaire lu sur une liste :

    « Cette primaire n est qu un produit de plus qui s inscrit dans la logique neoliberale.Ils n’ont ni intention de partage réel des valeurs et des richesses, ni aucun objectif, sauf celui de faire le buzz.Pas de temps à perdre. »

    Dans la presse :

    Présidentielle : ces mouvements citoyens qui veulent s’inviter en 2017

    http://tempsreel.nouvelobs.com/signatures/20160124.OBS3277/presidentielle-ces-mouvements-citoyens-qui-veulent-s-inviter-en

  • La percée du #FN : « Un vote contre le chômage et non contre les étrangers »
    http://www.lemonde.fr/elections-regionales-2015/article/2015/12/12/la-percee-du-fn-un-vote-contre-le-chomage-et-non-contre-les-etrangers_483023

    A rebours du discours déployé par la gauche et Les Républicains, une analyse statistique du vote Front national au premier tour des élections régionales atteste de la prévalence de la question sociale, et en particulier du #chômage, comme un des principaux motifs du vote FN.

    Les réalités migratoires et sécuritaires ont en effet beaucoup moins œuvré dans ce sens. Ce fait acte le triomphe de la stratégie d’élargissement du discours frontiste depuis l’ascension de Marine Le Pen à la tête du parti qui tend à mordre davantage sur les considérations économiques.

    L’abandon des #classes_populaires, Louis Maurin
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/12/08/l-abandon-des-classes-populaires_4827388_3232.html

    « Si j’étais #chômeur, je n’attendrais pas tout de l’autre, j’essaierais de me battre d’abord. » L’extrême violence des propos du ministre de l’#économie Emmanuel Macron n’a pas échappé aux cinq millions de demandeurs d’emploi, dimanche 6 décembre, au moment de voter. Que se passe-t-il dans la tête d’une caissière quand elle entend qu’un ministre du travail estime que le contrat de travail n’établit pas de lien de subordination (François Rebsamen) ? Ou quand elle voit que sa suivante, Myriam El Khomri, ne sait dire combien de fois son contrat à durée déterminée peut être renouvelé ? Une boule de haine qui monte face à l’humiliation.
    La #gauche « moderne » ignore les #classes_laborieuses ; elles lui rendent dans les urnes la monnaie de sa pièce. Voilà qui permet de comprendre la poussée du Front national, bien plus que la peur des étrangers dont la part dans la population (6,4 %), est inférieure à ce qu’elle était en 1982. L’incrédulité des dirigeants socialistes devant leur impuissance à endiguer le phénomène a une raison simple : ils ne comprennent rien à la société française.
    Certes, la gauche n’a pas abandonné les inégalités, elle n’a que ce mot à la bouche. Inégalités d’âge, de sexe, de couleur de peau ou entre les territoires nourrissent la communication politique, les colloques et les discours. Tant que celles-ci demeurent compatibles avec une très forte hiérarchie entre les exécutants et ceux qui décident, tout va bien.

    Et Maurin de conclure son papier sous #paywall par un plaidoyer pour la sociale démocratie, disparue (le NPA n’y suffit pas...).

    #CDD #précaires

    Mais il n’y a pas de percée du FN, tout au plus un maintien persistant rendu possible par la désaffection pour les autres partis
    http://seenthis.net/messages/438720

    • Tiens, je viens de laisser ce commentaire sur FB :

      Très juste, tout cela : depuis l’abandon en rase campagne des classes populaires par le PS (ref. le rapport de Terra Nova), il ne reste plus beaucoup de monde qui propose une politique en direction des prolétaires, même dans le sens élargi. Les classes populaires (pourtant démographiquement majoritaires… mais ça se verra mieux quand on en finira avec le concept sociologiquement foireux des classes moyennes) sont devenues des classes dangereuses et mal aimées : dans les villes gentrifiées, elles sont reléguées toujours plus loin des centres-ville et des services publics, les cambrousses ne se mobilisent que pour accueillir des CSP+, les banques proposent la gratuité de leurs services pour les plus aisés tout en enfonçant les gens modestes avec des frais toujours plus importants, en fait, c’est toute la société civile, politique, intellectuelle, médiatique qui ignore et méprise cette immense population, ses espoirs, ses besoins, ses problèmes.
      Et après, quand certains cyniques viennent vendanger les raisins de la colère pour accéder au pouvoir, tout le monde se la joue vierge effarouchée…

    • « Un vote contre le chômage et non contre les étrangers »

      En effet, comme le notait Jean-Pierre Le Goff, l’émergence du #chômage_de_masse produit « de puissants effets de déstructuration anthropologique et sociale ». Alors que la #valeur_travail demeure un référent individuel et collectif cardinal de la société française, l’enlisement dans la #précarité produit des effets délétères dans de nombreux pans de la société. Pour l’auteur de La fin du village (Gallimard, 2012), le chômage, en particulier des jeunes, milite pour saper « l’ethos collectif » en érodant la confiance dans l’avenir des familles.

      Peur, plus que des expériences réellement subies

      De cette défiance dans l’avenir naîtrait le creuset du vote frontiste. Elle serait également nourrie par la stagnation sociale confirmée par l’enquête de Camille Peugny sur « La dynamique générationnelle de la mobilité sociale » (2014), dans laquelle la sociologue notait une relative stagnation des positions sociales intergénérationnelles entre 1986 et 2009. En 1986, 36 % des individus (hommes et femmes) appartenaient à la même catégorie sociale que leur père contre 34 % en 2009.

      (...) Pour simplifier, on peut donc dire que moins il y a eu de crimes et délits rapportés localement, moins il y a d’étrangers établis, et plus on a voté FN dimanche 6 décembre. Ainsi, la défiance vis-à-vis de la figure de l’étranger et la peur de l’insécurité semblent davantage relever d’un sentiment et d’une crainte. C’est donc bien la perception déformée d’un environnement conçu et appréhendé comme anxiogène qui nourrit le vote FN, plutôt que des expériences réellement subies par les individus au niveau local.

      #insécurité_sociale

    • Après les annonces de Valls, pour Fillon, « réduire le chômage » est le seul moyen d’enrayer la montée du Front national
      http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/12/16/pour-francois-fillon-reduire-le-chomage-est-le-seul-moyen-d-enrayer-la-monte

      rupture radicale, qui prévoit notamment l’abrogation des 35 heures, une réduction de la dépense publique de 110 milliards d’euros en cinq ans, la retraite à 65 ans, la mise en place d’un contrat de travail unique…(...)« Tous ceux qui pensent qu’il y a d’abord un problème d’immigration et d’identité, c’est pour contourner l’obstacle de la difficulté à faire baisser le chômage. Cela ne veut pas dire que ces problèmes n’existent pas, mais tant que l’on n’aura pas résolu cette question fondamentale du mal de vivre des Français, le FN continuera de progresser.

      #comme_un_paysan_sarthois_avec_sa_charrue a-t-il dit.

      La lutte contre le chômage, ce sera une lutte contre les chômeurs et l’ensemble des salariés/travailleurs, depuis le temps, ça commence à se savoir.

    • Gérard Longuet : les Français « ont des poils dans la main »
      http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/citations/2015/12/16/25002-20151216ARTFIG00047-pour-gerard-longuet-les-francais-ont-des-poils-da

      « Ce qui compte le plus, c’est la motivation professionnelle. Nous avons des Français qui ont des poils dans la main, il faut le savoir. C’est-à-dire que “c’est trop dur”, “c’est trop loin”, “c’est pas ce que je veux”, “vous comprenez moi j’ai été formé pour faire du théâtre et on me propose de faire du commercial”. Ben non... », martèle-t-il.

      L’apport d’un des fondateurs du GUD ; le pluralisme de la grande coalition, voilà sa force.
      #Offre_raisonnable_d'emploi

      Raffarin : "faisons baisser le chômage, on fera baisser le FN"
      http://www.europe1.fr/politique/j-p-raffarin-faisons-baisser-le-chomage-on-fera-baisser-le-fn-2636971

      La racine du mal, c’est le chômage. (...) Un « pacte républicain » contre le chômage... pas question d’aller au-delà d’une coopération de circonstance. « Nous sommes définitivement rivaux du PS, nous le combattrons à l’élection présidentielle », a rappelé Jean-Pierre Raffarin.

  • Bientôt un groupe d’amitié France-Qatar au Sénat
    http://www.brujitafr.fr/2015/01/bientot-un-groupe-d-amitie-france-qatar-au-senat.html

    L’émir du Qatar, lors d’une visite officielle en France, en juin 2014 Crédits photo : Jean-Christophe MARMARA / Le Figar

    LE SCAN POLITIQUE - Le sénateur UMP Pierre Charon et l’ex-premier ministre Jean-Pierre Raffarin sont à la manœuvre pour lancer cette structure déjà existante à l’Assemblée nationale.

    Le Qatar renforce son influence dans la sphère politique française. Selon Le Canard enchaîné, le Sénat doit examiner le 27 janvier prochain la création en son sein d’un groupe d’amitié entre l’Hexagone et le petit mais richissime pays du Golfe. De tels groupes existent déjà à l’Assemblée nationale et au Sénat pour la plupart des pays. Le Qatar a déjà le sien au palais Bourbon, présidé par l’ex-ministre UDI Maurice Leroy.

    Au Sénat, Jean-Pierre Raffarin, actuel président de (...)

  • Décédés en 2008, les RG refont subtilement surface - L’Obs
    http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20141231.OBS9102/decedes-en-2008-les-rg-refont-subtilement-surface.html

    Les « grandes oreilles » ont vite repoussé. Supprimés en 2008, les Renseignements généraux, chargés d’informer le gouvernement sur l’état de l’opinion et les mouvements sociaux, ont été subtilement recrées, révèle BFMTV mercredi 31 décembre. Les #RG ont même un nouveau nom, beaucoup moins séduisant : le « Service central de renseignement territorial ».

    C’est en se plongeant dans le rapport de la délégation parlementaire au renseignement, co-présidée par le sénateur UMP Jean-Pierre Raffarin, que BFMTV a repéré la résurrection des Renseignements généraux, supprimés à l’occasion d’une réforme du ministère de l’Intérieur.

    #police

  • Bianco et Renault aux relations franco-algériennes
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article2341

    M. Jean-Pierre Raffarin a souhaité se consacrer entièrement à ses nouvelles fonctions de Président de la Commission du Sénat français chargée des Affaires Etrangères, de la Défense et Des Forces Armées. Il a demandé de se dessaisir des fonctions de missionnaire spécial de la France pour l’Algérie. Il était dans le même rôle pour la Chine. Officiellement, Jean-Pierre Raffarin quitte donc la fonction de représentant spécial des relations de la France avec l’Algérie. Alors qu’il était dans la même tâche pour (...)

    Internet et entreprises qui soumettent des articles pour des liens retours.

    / #diplomatie,_sécurité,_commerce,_économie_mondiale, #France,_immigration,_marche,_beurs,_discrimination,_racisme,_intégration, Afrique, Monde Arabe, islam, Maghreb, Proche-Orient,, Maghreb, Algérie, Tunisie, Maroc, Libye, (...)

    #Internet_et_entreprises_qui_soumettent_des_articles_pour_des_liens_retours. #Afrique,Monde_Arabe,_islam,_Maghreb,_Proche-Orient, #Maghreb,_Algérie,_Tunisie,_Maroc,_Libye,_Africa,_population,_société

  • FRANCE : « Dernière étape avant le chaos !… »
    http://www.brujitafr.fr/article-france-derniere-etape-avant-le-chaos-124507228.html

    Je dois vous avouer que je n’en ai pas cru mes chastes oreilles, moi qui pensais naïvement que la reprise était là, que la « crôassance » allait revenir, ou encore que la courbe des « chômistes » allait s’inverser, et ne voilà pas que l’ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin nous fait une sortie digne d’un Fillon en pleine verve qui avait osé dire qu’il « était à la tête d’un État en faillite », ce qui fut à l’époque très mal pris et tout le monde lui demanda de se taire. Que vient de dire Raffarin ? Oh rien de bien grave, juste que « ce gouvernement est la dernière étape avant le chaos ». Il se reprend d’ailleurs aussitôt en disant en substance qu’il y aura nécessairement une grande crise politique nécessitant une dissolution, mais en réalité, (...)

  • Les entreprises ne créent pas l’emploi, par Frédéric Lordon
    Les blogs du Diplo, 26 février 2014
    http://blog.mondediplo.net/2014-02-26-Les-entreprises-ne-creent-pas-l-emploi

    Il faut avoir sérieusement forcé sur les boissons fermentées, et se trouver victime de leur propension à faire paraître toutes les routes sinueuses, pour voir, comme s’y emploie le commentariat quasi-unanime, un tournant néolibéral dans les annonces récentes de François Hollande. Sans porter trop hauts les standards de la sobriété, la vérité appelle plutôt une de ces formulations dont Jean-Pierre Raffarin nous avait enchantés en son temps : la route est droite et la pente est forte — mais très descendante (et les freins viennent de lâcher).

    Ce texte est la version longue de l’article paru dans Le Monde diplomatique de mars 2014.
    http://www.monde-diplomatique.fr/2014/03/LORDON/50233

  • L’imbroglio de la TVA appliquée aux parcs de loisirs n’amuse pas tout le monde
    http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20131011trib000790164/l-imbroglio-de-la-tva-appliquee-aux-parcs-de-loisirs-n-amuse-pas-tout-le-m

    Mais [le] principe général de simplicité [de la TVA] souffre, bien sûr, des exceptions. On l’a vu avec le passage de certains produits du taux réduit de TVA de 5,5% à un nouveau taux intermédiaire de 7%, le premier janvier 2012. Le fisc s’est alors évertué à distinguer, par exemple, la vente de crèmes glacées à emporter, assortie d’une TVA à 5,5%, de la vente de glaces à consommer immédiatement, avec un taux à 7%, la différence se jouant sur la fourniture d’une #cuillère_en_plastique

    Mais les enjeux sont plus importants sur les parcs…

    François Fillon avait programmé de faire passer leur taxation à 19,6%, mais Disney et Astérix avaient réussi à faire reculer le gouvernement, soutenus notamment par Jean-Pierre Raffarin (grand défenseur du Futuroscope) qui avait eu la primeur de l’annonce de ce recul. Et nul n’ose plus leur contester le bénéfice de ce taux réduit.

    Mais les petits parcs d’attraction (généralement couverts), qui se sont multipliés en France ces dernières années -on en compte près de 300- n’ont pas le même poids. A leurs débuts, il y a quelques années, le fisc a admis qu’ils bénéficient d’une TVA à taux réduit. Il y avait deux motifs à cela : les décors sont souvent animés, avec un thème, et, comme les manèges forains, qui bénéficiaient tous d’un taux réduit de TVA, ils sont démontables.

    C’est ainsi que de nombreux parcs ont appliqué une TVA réduite (5,5%, puis 7% depuis janvier 2012).

    Mais, récemment, le fisc a commencé à contester sa première position, se fondant sur le fait que tous les parcs ne sont pas vraiment « à thème » et en révisant son appréciation concernant les manèges forains : en fait, ceux-ci n’auraient pas droit à un taux réduit parce que leurs installations sont mobiles, mais en raison de « l’exploitation à caractère itinérant » des manèges.

    Bref, les parcs n’avaient pas droit, en fait, à une TVA réduite, il fallait appliquer le taux de 19,6%, ont décidé certains contrôleurs fiscaux. D’où des mises en demeure de retenir désormais ce taux, mais surtout, des redressements fiscaux sur les trois dernières années : de quoi faire couler de nombreux parcs, dont les marges ne sont pas élevées. Cela a été le cas pour une vingtaine d’entre eux en 2012.

    En outre, cette rigueur de la loi ne s’est pas appliquée partout : dans certaines régions, l’administration est intransigeante -dans le Nord, par exemple-, dans d’autres, certains exploitants continuent tranquillement d’appliquer le taux réduit. Dans d’autres cas, ils appliquent différents taux de TVA selon la nature des activités (mobile ou non, avec thème ou pas). De quoi simplifier la gestion.

    • Ce n’est pas agréable à regarder, mais je crois que les chiffres de la police ne sont en général pas trop délirants.

      Fillon pourra se consoler en voyant qu’il a tenu tête à plus de monde avec sa réforme que Raffarin en 2003 et même Juppé en 1995 (mais bon c’était en hiver et il faisait froid)

      Et nous, on ne peut que pleurer que de constater qu’en France on se mobilise plus pour empêcher les homos de se marier que pour préserver notre système de retraites...

    • Pour 2010 il n’y a aucun doute sur l’existence d’au moins 2 manifestations à plus d’un million de manifestants selon la police.

      Pour le CPE, je laisse parler un article du Monde de l’époque :

      La mobilisation contre le contrat première embauche (CPE) faisait l’effet d’un raz-de-marée, mardi 28 mars. Environ 1 055 000 manifestants ont défilé dans toute la France, selon la police, plus de trois millions selon FO et la CGT. Quelques soient les chiffres, ils sont plus de deux fois supérieurs à ceux du samedi 18 mars.

      La mobilisation contre le CPE atteint une ampleur inégalée
      Le Monde.fr avec AFP et Reuters | 27.03.2006 à 21h34 • Mis à jour le 28.03.2006 à 21h36
      http://www.lemonde.fr/international/article/2006/03/27/la-mobilisation-contre-le-cpe-atteint-une-ampleur-inegalee_755248_3210.html

    • @petit_ecran_de_fumee Oui c’est effectivement cela, c’est indiqué dans le chapô, mais c’est d’une mesquinerie incroyable. Tout le monde n’a pas les moyens des cathos pour affréter des milliers d’autocar et 2 à 3 enfants par adulte.

      Voici les chiffres donnés par Les Echos :
      http://www.lesechos.fr/economie-politique/politique/actu/0202493951838-emploi-retraites-ecole-retour-sur-les-manifestations-les-plus

      – 19 mars 2009 : 3 millions de personnes, selon les syndicats, 1,2 million selon la police, défilent pour la défense de l’emploi et des salaires sous la présidence de Nicolas Sarkozy.

      – 28 mars 2006 : 3 millions de manifestants, selon les syndicats, réclament le retrait du contrat première embauche (CPE) prôné par le Premier ministre Dominique de Villepin, sous Jacques Chirac. Le ministère de l’Intérieur avait décompté plus d’un million de personnes.

      – 7 septembre 2010 : entre 2,5 et 3 millions de personnes selon les syndicats, 1,12 million selon la police, se mobilisent contre la réforme des retraites proposée par Nicolas Sarkozy et François Fillon.

      – 29 janvier 2009 : 2,5 millions de personnes (syndicats), plus de 1 million (police), descendent dans la rue pour la défense de l’emploi et du pouvoir d’achat.

      – 12 décembre 1995 : 2,2 millions de manifestants selon les organisateurs, 1 million selon la police, défilent contre le plan d’Alain Juppé pour la réforme du financement de la Sécurité sociale et des régimes spéciaux de retraite.

      – 13 mai 2003 : 2 millions de personnes selon les syndicats, 1,13 million selon la police, disent « non » à la réforme des retraites pilotée par François Fillon sous le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin.

      – 24 juin 2010 : la réforme des retraites du gouvernement Fillon, qui prévoit notamment le report de l’âge légal de cessation d’activité de 60 à 62 ans, attire dans la rue 2 millions de manifestants, 797.000 selon la police.

      – 24 juin 1984 : plus de 1,5 million de personnes (850.000, selon le ministère de l’Intérieur) battent le pavé pour la défense de l’école privée alors que le pouvoir socialiste propose un projet de loi sur l’école laïque.

      – 1er mai 2002 : 1,3 million de personnes manifestent contre l’extrême droite après la qualification surprise de Jean-Marie Le Pen au second tour de l’élection présidentielle contre Jacques Chirac.

      – Janvier 1994 : 1 million de personnes, selon les organisateurs, défilent pour la défense de la laïcité, contre la révision de la loi Falloux sur le financement de l’école privée.