person:jean-sébastien bach

  • Victor Serge, terriblement humain
    http://www.radiopanik.org/emissions/et-la-poesie-alors-/victor-serge

    Sur les pas de Victor Serge, du Caucase au Michoacán...

    Textes lus :

    Vieille femme, Résistance, poèmes, éd. Héros Limite, 2016.

    Pourquoi écrire un nom ? Résistance, poèmes.

    Le métier de vaincu, extrait des Carnets, éd. Actes Sud, 1985.

    Le besoin d’écrire, extrait des Carnets.

    Le journal de Daria, extrait du roman Les années sans pardon, éd. Agone, 2011.

    Le Michoacan, extrait des Carnets.

    Un vieil Indio, extrait des Carnets.

    Programmation musicale : Leonid Derbeniov, Есть только миг | Il n’y a qu’un instant, interprété par Oleg Dal — Sergueï Prokofiev, Symphonie n°1, quatrième mouvement, Orchestre philharmonique de Berlin, dirigé par Tugan Sokhiev — Jean-Sébastien Bach, Variations Goldberg n°26, Glenn Gould — Piotr Viazemski, Друзьям | Aux amis, interprété par Andreï Mironov — Nikolaï Nekrassov, Было (...)

    http://www.radiopanik.org/media/sounds/et-la-poesie-alors-/victor-serge_06197__1.mp3

  • Mon Oncle Michel s’est remis à la peinture
    Il peint sur du papier photo
    Des vues en contre-plongée

    Je réchappe de justesse
    A l’écrasement par un tramway
    Devant lequel j’avais traversé imprudemment

    Je rejoins une communauté de clochards
    Qui vivent sous un échangeur d’autoroute
    Je joue de la musique avec l’un d’eux

    Je discute avec un autre
    Qui de sa blague à tabac
    Sort un lézard et me le jette

    Le lézard se faufile dans mon col
    Et grossit et enfle sous ma chemise
    J’ai de plus en plus peur, on se moque

    Je tente de me réveiller
    Pour m’extraire de ce cauchemar
    Mais je ne m’en sors pas comme ça

    Je dois finalement
    Saisir mon courage à deux mains
    Et saisir le lézard qui s’agrippe à mon dos

    Je dépasse ma peur
    Je survis
    Je me réveille en tremblant

    Oh bah ce rêve-là
    Je serais content de le partager
    Avec McEnroe !

    Petit
    Déjeuner
    Pantagruélique

    Je remonte dans l’atelier
    Pour reprendre les notes de mon rêve
    Le téléphone vibre, c’est McEnroe

    « - Je ne vous dérange pas ?
    – Non pensez, je suis en train de noter
    Mon rêve de cette nuit pour mardi »

    Petites courses pour les repas
    De ces deux prochains jours
    Abondance de chefs ne nuit pas

    Œuf mollé
    Epinards aux écorces d’orange
    Conté

    Sieste dans une cathédrale
    Repu, allongé, mon regard
    Vagabonde dans l’atelier de Martin

    Je m’octroie le plaisir d’un peu de lecture
    L’affaire de Tarnac dans Lundi matin papier
    Mon admiration pour leur courage aux neuf

    Mon admiration pour leur courage
    Leur intelligence, leur analyse fine
    Et leur talent rédactionnel

    Je finis par verticaliser ma position
    Quel indécrottable fainéant
    Et je me mets un peu au travail

    Je pars chercher Martin au Creusot
    Concerto en Fa majeur pour clavecin
    De Jean-Sébastien Bach, ça swingue, terrible

    À la gare du Creusot
    Des trains tellement rapides
    Passent en percutant l’atmosphère

    Le quai est désert
    Je ferme les yeux
    Je me croirais au Tracé

    Si Seijiro Murayama
    Jouait du train
    Il pourrait jouer la même musique

    De retour à Autun
    Des odeurs capiteuses de curcuma
    Promesses de Thaïlande bourguignonne

    Monique
    Martin, Isa et moi
    Garance, Axel et Rose

    Cabillaud lait de coco et piments
    Chou-kal aux écorces d’orange
    Soufflé aux pommes

    La fatigue me tombe dessus de bonne heure
    Et je m’endors en pleine conversation !
    Le vieil homme et la journée réussie

    #mon_oiseau_bleu

  • J – 47 : Ce dimanche j’ai décidé une mauvaise fois pour toutes de venir à bout d’un certain nombre de pensums dont il deviendrait dangereux de les remettre plus longtemps à une date ultérieure. Conscient qu’un dimanche matin je risque surtout de me laisser aller à mes instincts premiers, descendre dans le garage avec un café dès que je suis levé pour aller augmenter le Désordre , qui n’en a sans doute pas tant besoin que cela, mais n’est-ce pas là justement une activité qui justement se satisfait très bien d’un travail, voire d’un acharnement, qui n’a pas d’urgence et qui, de ce fait, attise, le désir, j’imaginais bien que de temps à autre il devient impératif qu’un toit et des murs garantissent le lieu même du désir et que ces derniers réclament un entretien que l’on en peut sans cesse reporter à des périodes de moindre désir, aussi pour barrer le chemin du désir et canaliser celui de la raison, j’ai échafaudé un plan, une liste des items dont je devais absolument m’acquitter lors de cette belle journée de dimanche, une dizaine de pensums en regard de laquelle j’ai construit une petit pile de disques, dix disques aussi, m’enjoignant de faire correspondre à chaque disque une des tâches en retard.

    La liste des disques en question. Tous écoutés.
    Spiral inputs , Sophie Agnel, Andrea Nauman et Bertrand Gauguet
    The clearing et Three Days In Fucking Paradise de Fred Frith
    Duke Ellington, Piano In The Foreground , trio avec Sam Woodward et Aaron Bell
    Canopée de Dans les arbres.
    Le château de Barbe bleue de Béla Bartók
    In Nomine de Ciro Longobardi, Michele Rabbia et Daniele Roccato
    The last train de Otomo Yoshihide et Roger Turner
    Sheik yerbouti de Frank Zappa
    Les partitas pour violon de Jean-Sébastien Bach

    La liste des tâches dont je me suis effectivement acquitté
    Réparation du tiroir de la cuisine (Sophie Agnel et consorts)
    Plier et ranger le linge (Duke Ellington et Dans les arbres)
    Faire le ménage (Otomo Yoshihide et Roger Turner)

    Ben oui, il en manque, je voudrais vous y voir à ma place.

    #qui_ca

  • La femme de Bach a-t-elle composé les suites pour violoncelle ?
    http://www.francemusique.fr/actu-musicale/la-femme-de-bach-t-elle-compose-les-suites-pour-violoncelle-54426

    Un musicologue gallois affirme qu’Anna Magdalena Bach, la seconde épouse du compositeur aurait fait plus que de retranscrire les partitions de son mari. Elle serait elle-même l’auteur de plusieurs pièces majeures.

    Martin Jarvis, musicologue gallois de l’Université Charles Darwin en Australie, n’en démord pas. Depuis 2006, il affirme que Jean-Sébastien Bach n’est pas l’auteur de certaines de ses plus importantes compositions, mais plutôt Anna Magdalena, sa seconde épouse. L’universitaire revient à la charge avec de nouvelles preuves basées sur les recherches d’une graphologue américaine et qui font l’objet d’un film documentaire, Written by Mrs Bach, prochainement projeté en Angleterre et en Allemagne.

    A partir des partitions retranscrites par la main d’Anna Magdalena, Heidi Harralson, la graphologue en question, déclare être convaincue que Bach n’est pas le compositeur de certaines pièces. L’écriture de sa femme n’aurait pas la « lenteur ou la lourdeur » habituellement remarquée chez quelqu’un qui copie mais plutôt la marque d’une idée qui découle de son propre esprit. De plus, les nombreuses corrections de la main d’Anna Magdalena présentes sur les partitions prouveraient qu’elle les aurait indiquées au fur et à mesure qu’elle composait.

    Le documentaire de Jarvis va encore plus loin en attribuant certaines pièces majeures de l’oeuvre de Bach à sa femme. Il est question des Suites pour violoncelle, de l’Aria qui ouvre et conclut les Variations Goldberg ainsi qu’une partie importante du premier livre du Clavier bien tempéré.

    La compositrice britannique Sally Beamish qui a pris part au documentaire estime que cette découverte lève de nombreuses questions à propos des femmes compositrices et pourrait avoir d’énormes conséquences sur la confiance des jeunes femmes qui veulent écrire de la musique.

    Anna Magdalena et Bach se sont mariés en 1721 alors qu’elle avait 20 ans et lui 36. Elle était connue pour être une chanteuse accomplie et pour avoir retranscrit de nombreuses partitions de son mari vers la fin de sa vie.

  • Zhu Xiao-Mei interprète les Variations Goldberg de Bach

    L’éblouissante interprétation des « Variations Goldberg » de Jean-Sébastien Bach par la pianiste chinoise virtuose Zhu Xiao-Mei, qui a connu la dureté des camps de travail.

    http://www.arte.tv/guide/fr/054751-000/zhu-xiao-mei-interprete-les-variations-goldberg-de-bach

    #arte.tv #Bach #Variations_Goldberg

  • Par rapport à l’historicisation des femme, je me demande comment est faite cet effacement des femmes des mémoires. Je cherche les méthodes utilisé par le système patriarcale pour faire cet effacement.

    L’exemple de Pierre Curie me semble évocateur.

    source : http://femininlemporte.blogspot.fr/2014/11/11-novembre-marie-curie.html

    La plaque Pierre Curie date de 1909, on a ajouter Marie seulement en 1967 mais sans retirer Monsieur qui est nommer en premier. Je n’ai rien contre Pierre Curie, mais si son nom est mentionné, il faudrait mentionné aussi toutes les épouses des hommes de nom de rues qui ont participé à la création, la recherche, l’invention...

    Par exemple la rue Jean-Sébastien Bach devrait être renommé Rue Anna Magdalena et Jean-Sébastien Bach . Puisque Anna Magdalena participait au travail de Bach et semble être à l’origine de plusieurs compositions attribués à Bach.
    http://www.lesnouvellesnews.fr/index.php/revue-de-presse/54-lu-sur-la-toile/4005-dans-la-famille-bach-la-compositrice

    La rue Albert Einstein deviens la rue Mileva et Albert Einstein . cf les présomptions que Albert se soit attribué les idées de Mileva
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Mileva_Einstein

    Par rapport au cas Curie, si dans un premier temps les rues et stations de métro se sont appelés uniquement Pierre Curie, depuis Marie y a été adjointe, en 1967 pour la rue du 13° mais en 2007 pour la station de métro à Ivry ! Il y a aussi depuis quelques années une multiplication des noms de rue, école, square, parcs etc uniquement au nom de Marie. Il y a aussi quelques villes qui font des efforts de féminisation des noms de rue comme :

    Rouan

    les élus ont voté que désormais 95% des nouvelles voiries ou des espaces publics de la capitale normande seront baptisées du nom d’une femme, rouennaise ou pas, peu ou prou connue.

    http://www.lagazettedescommunes.com/191123/rouen-feminise-le-nom-de-ses-rues

    Angers

    sur les 130 rues inaugurées dans la ville depuis 2009, 43 se sont vues attribuer un nom de femme, 33 un nom d’homme et 54 d’un toponyme (nom d’un lieu-dit).

    http://elus-angers.eelv.fr/feminisation-des-noms-de-rue-un-levier-pour-inscrire-la-parite-homm

    ici un article sur le sujet qui date de 2000
    à Toulouse sur 3105 noms de rues 74 portent un noms de femme
    à Paris sur 5235 noms il n’y a que 44 noms de femmes.
    http://www.ladepeche.fr/article/2000/01/17/109811-rues-les-femmes-a-cote-de-la-plaque.html

    et là dans un article de 2013 on se rend compte des changements

    Aujourd’hui, sur les 6000 voies et places parisiennes, près de 200 portent des noms de femmes.

    http://www.lesinrocks.com/2013/05/16/actualite/grace-a-la-brique-les-rues-de-rennes-se-feminise-11395021

    A Caen on s’interroge en 2013 ca va peut être changé dans les années à venir.
    25 noms de femmes sur les quelque 330 rues portant un nom propre.
    http://www.cotecaen.fr/25073/caen-doit-elle-feminiser-le-nom-de-ses-rues

    sur ce lien je trouve des chiffres très différents pour Paris

    C’est un phénomène national) : 9 % des rues en France portent un nom de femme. En 1997, Paris compte 6 088 rues parmi lesquelles 3 750 portaient le nom de personnages remarquables dont 111 noms de femmes. En 2011, 166 rues honorent le deuxième sexe. La parité progresse… Il faut aussi tenir compte des espaces verts, sportifs et culturels de la capitale. Simone de Beauvoir a eu sa passerelle, Marguerite Yourcenar sa bibliothèque, Joséphine Baker sa piscine, Barbara son allée, Lucie Aubrac son collège, Germaine Tillion sa bibliothèque, Marguerite Duras sa médiathèque… Les « scores » de Marseille, Lyon, Nantes oscillent entre 0,6 et 1,3 %... » (Mélina Gazsi, article du journal Le Monde du 15 mars 2011). La même journaliste attire à nouveau l’attention peu de temps après : « La mairie de Paris souhaite féminiser les dénominations de lieux, comme par exemple dans le tramway parisien T3 des Maréchaux, de la porte d’Ivry à la porte de la Chapelle, en accord avec le Syndicat des transports d’Ile-de-France (STIF) et la RATP. Ainsi, neufs futures stations (sur 25 : les noms des autres stations nouvelles évoqueront les sites traversés) porteront à partir de décembre 2012, les noms suivants : Maryse Bastié, Adrienne Bolland, Alexandra David-Niel, Marie de Miribel, Séverine, Rosa Parks, Colette Besson, Ella Fitzgerald et Delphine Seyrig, respectivement deux aviatrices, une exploratrice, une créatrice d’œuvres sociales, une écrivaine, une figure de l’antiracisme aux États-Unis, une athlète, une chanteuse de jazz et une actrice. Les deux dernières sont très connues, les autres un peu moins… mais elles le seront bientôt car elles feront partie du quotidien des voyageurs du tramway parisien. C’est le vent nouveau de l’égalité des sexes… Faut-il rappeler que dans le métro parisien, sur 301 stations, trois seulement portent un nom de femmes. Lesquelles ? À vous de chercher

    Extraits d’un article de Mélina Gazsi, (le Monde du 7.12.2011) un tramway nommé égalité.
    http://portedumedoc.free.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=1058&Itemid=1199

    Il y a toute de même une prise de conscience du problème et des changements. C’est un début, j’espère que le mouvement va se poursuivre.

    #feminisation #historicisation #histoire #memoire #urbanisme #femmes #feminisme #effacement_des_femmes