person:jeremy corbyn

  • Dix candidats pour succéder à May, un point commun : mieux vaut le Brexit que Corbyn
    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/06/11/dix-candidats-pour-succeder-a-may-un-point-commun-mieux-vaut-le-brexit-que-c

    Selon Jeremy Hunt, l’un des trois favoris au poste de premier ministre, le travailliste Jeremy Corbyn est « le leader le plus à gauche et le plus dangereux ».

    Finalement, le Brexit est compatible avec le système.

  • Royaume-Uni : victoire par K.-O. pour Farage et son « Brexit » (Le Point)
    https://www.crashdebug.fr/international/16070-royaume-uni-victoire-par-k-o-pour-farage-et-son-brexit-le-point

    Les travaillistes sont à la peine, les conservateurs écrasés... Seuls les pro-UE du Lib-Dem parviennent à résister à la vague « Brexit ».

    Par Marc Roche à Londres

    D’après les résultats quasi définitifs, le nouveau parti radicalement anti-européen Brexit, formé par Nigel Farage et qui milite pour une sortie brutale (no deal) de l’Union européenne, est arrivé en tête du scrutin en recueillant 31,6 % des suffrages. Les Libéraux-Démocrates, une formation pro-européenne, occupent la deuxième position avec 20,3 %, devançant le Labour de Jeremy Corbyn, relégué à la troisième place (14,1 %), et les Verts (12,1 %). En cinquième position, les conservateurs au pouvoir depuis 2010 sont humiliés, avec 9,1 % des suffrages. Le nouveau parti pro-européen Change UK, composé de dissidents travaillistes et (...)

  • Laura Parker (Parti travailliste): «Le départ annoncé de Theresa May ne va rien régler»
    https://www.mediapart.fr/journal/international/170519/laura-parker-parti-travailliste-le-depart-annonce-de-theresa-may-ne-va-rie

    Alors que Theresa May annonce son départ en juin, et que le Parti travailliste rompt les négociations sur le Brexit, entretien avec Laura Parker, candidate du Labour et coordinatrice nationale de Momentum, qui revient sur la stratégie du parti de Jeremy Corbyn dans cette campagne.

    #EUROPE #Labour,_Royaume-Uni,_Jeremy_Corbyn,_Parti_travailliste,_Laura_Parker

  • Uber strike: Drivers around the world turn off app ahead of IPO - CNN
    https://www.cnn.com/2019/05/08/tech/uber-strike/index.html

    Uber drivers around the world are logging out of the company’s app to protest its compensation policies ahead of a blockbuster public offering.

    Strikes are scheduled for Wednesday in major US cities, as well as parts of the United Kingdom, Australia and South America. The message from participants: Uber needs to offer its drivers job security and higher wages.
    Uber is expected to go public Friday on the New York Stock Exchange. The debut could raise roughly $10 billion for the ride-hailing company.
    Uber and its rival Lyft (LYFT) have long argued their drivers are independent contractors. That status means workers in many countries don’t get the same rights as employees.

    “Drivers are at the heart of our service — we can’t succeed without them,” Uber said in a statement.

    “Whether it’s more consistent earnings, stronger insurance protections or fully-funded four-year degrees for drivers or their families, we’ll continue working to improve the experience for and with drivers,” it added.
    The strike action kicked off in London at 7 a.m. local time and will last until 4 p.m., according to James Farrar, a spokesperson for the Independent Workers Union of Great Britain, which advocates for people working in the gig economy.

    Uber and Lyft drivers strike for better pay

    The union wants UK drivers and customers to avoid the Uber app during the protest. It expects thousands of drivers to participate, based on the numbers that have joined its private drivers’ branch, Farrar said.

    One driver on strike in London, Muhumed Ali, said he wants Uber to boost fares and take a smaller cut of sales.

    “The drivers are the ones who are running the business,” said Ali, who’s been driving for Uber for four years and says it’s his primary source of income. “We are collecting pennies.”

    Backing from politicians in Britain’s Labour Party, including opposition leader Jeremy Corbyn, could help encourage customers to stay away, according to Farrar.

    Uber cannot be allowed to get away with huge payouts for their CEOs while refusing to pay drivers a decent wage and respect their rights at work. Stand with these workers on strike today, across the UK and the world, asking you not to use Uber between 7am and 4pm. #UberShutDown
    — Jeremy Corbyn (@jeremycorbyn) May 8, 2019

    Other cities are expected to join the protests. Drivers are pushing for better treatment and improved conditions, but the specific demands vary by organizing group.

    Uber drivers protest outside the Uber offices in London.
    In San Diego and Los Angeles, drivers are slated to cease working for 24 hours. In Atlanta, workers plan to log off for 12 hours. And in New York City, a two-hour strike was planned for the morning commute.
    In addition to powering off their apps, drivers will hold rallies held in strategic locations such as outside local Uber offices.
    In the United Kingdom, protests are scheduled to take place outside Uber offices in London, Birmingham, Nottingham and Glasgow.

    Independent Workers Union of Great Britain
    https://iwgb.org.uk

    #Uber #Streik #London #USA

  • L’Equateur retire l’asile à Julian Assange, la police britannique l’arrête dans l’ambassade (VIDEO) — RT en français
    https://francais.rt.com/international/60877-equateur-retire-asile-julian-assange-police-britannique-arrete-am
    https://www.youtube.com/watch?v=7Z00wtysST4

    Le lanceur d’alerte Julian Assange, réfugié depuis près de sept ans dans l’ambassade d’Equateur à Londres, a été arrêté ce 11 avril par la police britannique après que Quito a révoqué son asile.

    #WikiLeaks

    • Des fois qu’y est un rapport...
      https://www.lapresse.ca/international/amerique-latine/201902/20/01-5215529-lequateur-obtient-102-milliards-de-dollars-du-fmi-et-de-la-banqu

      L’Équateur a obtenu 10,2 milliards de dollars de crédits de la part d’organismes internationaux, principalement le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale, avec lesquels le gouvernement précédent avait rompu, a annoncé mercredi le président Lenin Moreno.

    • Sinon, j’adore la langue de bois :

      Un accord avec le FMI améliorera le cadre de restructuration économique et permettra l’accès aux autres organisations multilatérales comme la Banque mondiale (BM), la Banque interaméricaine de développement (BID) et la Corporation andine de développement (CAF). C’est pourquoi à la fin du mois de janvier 2019 s’est tenue une réunion avec le président de la République de l’Équateur, Lenín Moreno, son ministre des Finances Richard Martínez, et la directrice générale du FMI, Christine Lagarde.

      Cette rencontre promet des bénéfices, mais aussi des conditions à remplir par l’Équateur. Parmi les mesures du FMI figurent l’augmentation de la TVA, la subvention pour l’essence, la restructuration de la dette actuelle, le calcul de l’âge de la retraite, les réformes des contributions de sécurité sociale et la flexibilité du travail .

      Cette alliance aurait de ce fait pour résultat une consolidation budgétaire et un bon positionnement dans le marché mondial. En outre, cela comporterait la reprise des relations avec le FMI après avoir rompu tout lien avec lui au cours du gouvernement de l’ancien président, Rafael Correa. Une équipe du FMI se trouve déjà à Quito pour envisager l’amélioration du cadre de politique économique, ce qui peut comporter des avantages pour les citoyens équatoriens, essentiellement les plus pauvres et les plus vulnérables . De même, il y aurait une amélioration en ce qui concerne la compétitivité, la génération d’emplois, le renforcement des bases institutionnelles de la dollarisation et la lutte contre la corruption, d’après le porte-parole du FMI, Gerry Rice.

      http://www.espaces-latinos.org/archives/75085
      Le gros foutage de gueule!

    • Cependant, le Venezuela est loin d’être le seul pays d’Amérique latine à être visé par ces armes financières déguisées en institutions financières “indépendantes”. Par exemple, l’Equateur – dont l’actuel président a cherché à ramener le pays dans les bonnes grâces de Washington – est allé jusqu’à effectuer un “audit” de son asile de journaliste et éditeur de WikiLeaks, Julian Assange, afin de gagner un sauvetage de 10 milliards de dollars du FMI. L’Équateur a accordé l’asile à Assange en 2012 et les États-Unis ont demandé avec ferveur son extradition pour des charges encore scellées depuis lors.

      De plus, en juillet dernier, les États-Unis ont menacé l’Équateur de “mesures commerciales punitives” s’ils introduisaient à l’ONU une mesure visant à soutenir l’allaitement maternel plutôt que les préparations pour nourrissons, ce qui a stupéfié la communauté internationale mais a mis à nu la volonté du gouvernement américain d’utiliser des “armes économiques” contre les nations latino-américaines.

      http://unpeudairfrais.org/wikileaks-revele-que-les-etats-unis-ont-utilise-le-fmi-et-la-banque-

    • Il s’agit, a affirmé l’ex-chef d’Etat, de la révélation par le site Wikileaks « au niveau mondial » de l’existence d’« un compte secret au Panama, à la Balboa Bank », au nom de la famille Moreno. La semaine dernière, WikiLeaks déjà avait établi un lien entre le risque d’expulsion d’Assange et la publication d’informations privées compromettantes pour Lenin Moreno. « Des rumeurs injurieuses ! », avait réagi Quito. Selon Rafael Correa, ces accusations de corruption ont été « l’élément détonateur » qui a poussé Lenin Moreno à se « venger » en permettant à la police britannique d’entrer dans l’ambassade de Londres pour arrêter Assange.

      « Quelque chose d’incroyable, vraiment sans précédent », a-t-il dénoncé, rappelant que le fondateur australien de WikiLeaks, âgé de 47 ans, avait acquis en 2017 la nationalité équatorienne. Dans un tweet en fin de matinée, Rafael Correa avait déjà fustigé son ancien allié, ex vice-président sous sa mandature, le qualifiant de « plus grand traître de l’histoire latino-américaine ». Moreno a défendu le retrait de l’asile accordé à Assange, une décision présentée comme « souveraine ».

      http://www.lefigaro.fr/flash-actu/assange-une-vengeance-personnelle-du-president-equatorien-20190411

      On sent que le FMI n’a pas dû beaucoup insister, vu que le nouveau président équatorien est un gros corrompu !

    • L’arrestation de Julian Assange à Londres est « très choquante », estime Dick Marty. « Assange n’a fait que dire la vérité. Il a révélé des actions criminelles et réveillé la conscience internationale », déclare l’ancien rapporteur sur les prisons secrètes de la CIA pour le Conseil de l’Europe.

      L’ancien procureur général tessinois dénonce les pressions de « l’empire » américain sur les Etats impliqués dans cette affaire et les méthodes de la justice américaine.

      « Moi-même, j’évite pour l’instant de voyager aux Etats-Unis, révèle-t-il. Ils pourraient m’interroger sur les sources de mes rapports et me retenir, car je ne pourrais évidemment pas les dévoiler. »

      « Il faut être réaliste, ce n’est pas un système dans lequel, si vous êtes un cas de sécurité nationale, vous pouvez espérez de la justice », estimait lui-même Julian Assange en parlant des Etats-Unis dans un entretien à la RTS en 2015.

      https://www.rts.ch/info/monde/10359555--je-suis-choque-assange-n-a-fait-que-dire-la-verite-clame-dick-marty.ht
      https://www.rts.ch/play/tv/popupvideoplayer?id=10359748&startTime=9.486

    • A tous ceux qui nous ont abandonné : nous n’oublierons pas. A tous les autres : nous nous battrons jusqu’au bout pour empêcher l’extradition et la mise au ban de celui qui fut, il y a deux ans, reconnu par l’ONU comme le seul détenu politique du continent.

      Les cinq ans de prison auxquels fait face théoriquement Julian Assange sont d’évidence une façon pour les Etats-Unis d’obtenir son extradition – en prétendant à une peine légère – afin d’ensuite dévoiler l’ensemble des autres poursuites qui pourraient le mener à la prison à vie.

      Il n’y a aucun doute sur le fait que cette procédure, enclenchée dès le départ dans un seul but, détruire Wikileaks et cet individu, est politique et ne s’achèvera que lorsqu’il sera complètement écrasé.

      C’est à nous de l’éviter.

      Juan Branco

    • Contrary to Reports, the U.S. Gov. Can Add Charges After Assange Extradition
      http://accuracy.org/release/contrary-to-reports-the-u-s-gov-can-add-charges-after-assange-extradition

      He said today: “The New York Times report is wrong and understates the dangers to Assange. What it states is normally the case in extradition treaties, but it’s not the case in the relevant U.S.-British extradition treaty.

      “Once the U.S. government has Assange over here, they can concoct whatever charges they want to against him for anything and then ask the British to waive what’s called the Rule of Specialty. That could add up to much more than the current five years Assange is facing. The British government will almost certainly consent, unless Jeremy Corbyn becomes prime minister.

    • Assange refuse d’être extradé vers les Etats-Unis
      https://information.tv5monde.com/info/assange-refuse-d-etre-extrade-vers-les-etats-unis-298090

      Le représentant de la justice américaine, Ben Brandon, a confirmé jeudi qu’il risquait une peine maximale de cinq ans de prison.

      Mais les soutiens de Julian Assange craignent que les charges ne soient alourdies, la justice britannique n’ayant pas encore reçu tous les documents concernant la demande américaine.

  • Jeremy Corbyn and the truth about Tom Bower’s book | Middle East Eye
    Peter Oborne - 9 March 2019
    A biography about the Labour leader systematically distorts the truth, writes Peter Oborne
    https://www.middleeasteye.net/opinion/tom-bower-book-dangerous-hero-jeremy-corbyn-labour-leader-truth

    Those of us who report on politics are at liberty to express, within limits, whatever opinions we like. These limits include an obligation to observe standards. We should strive to be accurate. We can make strong arguments but ought not to distort the truth or suppress relevant information to make our point.

    Writer Tom Bower fails catastrophically to meet these standards. It is not only that Dangerous Hero: Corbyn’s Ruthless Plot For Power, his new book on Labour Party leader Jeremy Corbyn, contains numerous falsehoods. It systematically omits relevant facts in order to portray Corbyn as a ruthless Marxist and anti-semite hell-bent on destroying Western liberal values.

    The Times, the nearest thing that Britain has to a paper of record, has awarded it a prominent review. Ditto the Sunday Times. Tom Harris, a former Labour MP, was not far short of reverential in the Daily Telegraph, calling it a “meticulous and highly readable account”. In the US, an interview with Bower has appeared in the Washington Post. (...)

    #Corbyn

    • This book fails at a basic intellectual level. For example, Bower often seems to equate Corbyn’s criticism of Israel with anti-semitism. Yet he makes little attempt to explain why the two should be treated as identical. The failure to explain his methodology is made worse by the lack of serious analysis of the International Holocaust Remembrance Alliance definition of anti-semitism. Bower says it is internationally recognised, but fails to add that as of September last year, it was thought to have only been formally adopted by eight countries. He also fails to address the concerns of experts who remain alarmed that the definition is confusing and conflates criticism of Israel with anti-semitism.

  • Corbyn calls for UK to condemn Israel’s targeting of Palestinians – Middle East Monitor
    https://www.middleeastmonitor.com/20190302-corbyn-calls-for-uk-to-condemn-israels-targeting-of-pale

    Head of the British Labour Party Jeremy Corbyn has called for the UK government to condemn Israel’s killing of Palestinians as well as to freeze arms sales to the occupation state.

    His remarks came in the wake of a UN report which found that Israel might have committed war crimes against Palestinians.

    On Twitter, Corbyn wrote: “The UN says Israel’s killings of demonstrators in Gaza – including children, paramedics and journalists – may constitute ‘war crimes or crimes against humanity’”.

    “The UK government must unequivocally condemn the killings and freeze arms sales to Israel.”

    #Corbyn et l’#ONU persistent dans l’antisémitisme ?

  • ‘Austerity, That’s What I Know’: The Making of a Young U.K. Socialist - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2019/02/24/world/europe/britain-austerity-socialism.html

    The general election of 2017 exposed the starkest generation gap in the recent history of British politics. Young voters broke dramatically for the Labour Party, whose socialist leader, Jeremy Corbyn, has promised to rebuild the welfare state and redistribute wealth. Hardened against the centrists of their parents’ generation, they have tugged the party to the left, opening up rifts that are now fracturing Labour.

    #austérité #jeunes #gauche #grande-Bretagne

  • Parti travailliste : plusieurs départs probable de députés
    Par Le Figaro.fr avec Reuters Mis à jour le 18/02/2019 à 10:26
    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2019/02/18/97001-20190218FILWWW00053-parti-travailliste-plusieurs-departs-probable-de-

    Plusieurs députés travaillistes en désaccord avec leur de file Jeremy Corbyn sur le Brexit et dans la lutte contre l’antisémitisme vont rendre lundi leur carte du parti, a appris Reuters de source proche du mouvement.

    Le petit groupe, qui serait formé de cinq élus environ, l’invite depuis des semaines à changer de stratégie et à faire campagne pour un deuxième référendum sur l’adhésion à l’Union européenne. Leur départ pourrait en entraîner d’autres, a ajouté Reuters. Jeremy Corbyn n’exclut pas un second référendum si Theresa May ne parvient pas à obtenir la ratification de l’accord conclu avec Bruxelles à la Chambre des communes, mais plaide en premier lieu pour des législatives anticipées.

    Il a par ailleurs avancé l’idée d’une union douanière permanente avec l’UE, à laquelle la première ministre s’est jusqu’ici montrée hostile.Certains membres du Labour lui reprochent en outre de ne pas avoir fait le nécessaire dans la lutte contre l’antisémitisme.

    #instrumentalisation

  • Anti-BDS bill passed Senate, but trouble awaits in House
    Some Democrats are convinced the decision to tie the controversial bill together with motions on aid to Israel and Jordan and sanctions on Syria was designed to spark intra-Democratic fighting
    Amir Tibon Washington
    Feb 10, 2019 11:52 PM
    https://www.haaretz.com/us-news/.premium-anti-bds-bill-passed-senate-but-trouble-awaits-in-house-1.6920012

    WASHINGTON – The Senate passed a bill last week that encourages state governments across the U.S. not to sign contracts with supporters of boycotts against Israel and its settlements in the occupied West Bank. The bill has since been introduced in the House of Representatives, but Congressional sources from both parties told Haaretz in recent days they doubt it will pass the House any time soon.

    The bill in question is called the Combating BDS Act. It passed the Senate as part of a “package” of Middle East-related bills after being introduced by Republican Senator Marco Rubio. The other bills in the package deal with non-controversial, consensus issues such as military aid to Israel and Jordan, and sanctions on the Assad regime in Syria.

    Rubio and Senate Republicans added the anti-BDS bill into the package, setting the stage for an intense fight about it on Capitol Hill. The reason is that civil rights organizations such as the American Civil Liberties Union are concerned that the Combating BDS Act is unconstitutional and harms American citizens’ freedom of speech.

    The bill encourages the implementation of local legislation passed in recent years by half of the states in the U.S., putting limits on state governments’ abilities to sign contracts with supporters of boycotts against Israel or the settlements. Two such laws have been frozen by federal courts in Arizona and Kansas, following lawsuits by state contractors who said the laws harmed their freedom of speech. Similar lawsuits have recently been filed in Texas and Arkansas.

    When the package bill came up for a vote last week, 23 senators voted against it, including one Republican, Rand Paul of Kentucky. Many of those who voted against it clarified that if every aspect of the bill had been voted on separately, they probably would have supported the bills on assistance to Israel and Jordan and on sanctioning Assad, and would have only objected to the BDS bill, mainly because of concerns surrounding freedom of speech.

    Such a vote could take place in the Senate, where Republicans hold the majority, but not in the House, according to the Congressional sources who spoke with Haaretz. Democrats are convinced that the entire purpose of the Republican decision to add the anti-BDS bill into the broader Middle East package was to orchestrate an intra-Democratic fight over the issue, and force many Democrats to choose between their position on the free speech criticism of the bill, and their general opposition to BDS.

    The Democratic leadership in the House, which has a majority ever since the midterm elections, will most likely break up the package into a number of separate bills. That will allow the House to approve the non-controversial bills on security aid to Israel and sanctions on Syria, without immediately setting the stage for a new round of internal party tensions on the “constitutional right to boycott” question.

    While the other bills are probably going to see quick and easy approval, the anti-BDS bill could be up for a lengthy period of debate in the relevant House committees. There could also be an amendment process. In the Senate, for example, one Democratic senator, Gary Peters of Michigan, offered an amendment that would make it absolutely clear that the bill only refers to large companies, not to small businesses or sole proprietors. Another amendment offered to distinguish in the bill’s language between Israel proper and the settlements in the occupied West Bank.

    Lara Friedman of the Foundation for Middle East Peace, one of the most vocal opponents of the legislation, told Haaretz last week that Democrats in the House “can see what happened in the Senate and take a good guess that it will be even more controversial” in their chamber. “The only ones who benefit from seeing Democrats fight amongst themselves on this issue are the GOP and folks in the U.S. and Israel who want to see Israel turned into a weapon for partisan gain,” she added.

    AIPAC, the powerful lobby that supports the Israeli government, is urging Congress to pass the legislation. The organization wrote in its monthly publication, the Near East Report, that “Congress should take up and pass the Combating BDS Act as quickly as possible. This important bipartisan bill seeks both to protect states against claims they are preempting federal authority, and to demonstrate Congress’ strong support for state measures consistent with Congress’ historic commitment to oppose boycotts of Israel.”

    #BDS

    • En complément : attaquer Omar, Tlaib et Ocasio-Cortez, par imputation d’antisémitisme, pour explicitement diviser les Démocrates : McCarthy pressures Democrats to rebuke two Muslim lawmakers over alleged anti-Semitism
      https://www.washingtonpost.com/powerpost/mccarthy-gop-challenge-house-democrats-to-denounce-alleged-anti-semitism/2019/02/08/aef28514-2bae-11e9-b2fc-721718903bfc_story.html

      Republicans are focusing their ire at the two Muslim women in Congress, accusing them of anti-Semitism and pressuring Democratic leaders to rebuke the lawmakers as attitudes in the party toward Israel shift from unquestioned support.

      The pressure on Reps. Ilhan Omar (D-Minn.) and Rashida Tlaib (D-Mich.) is part of a larger GOP effort to drive a partisan wedge into the traditionally nonpartisan relationship between the United States and Israel. Republicans are casting themselves as the more resolute defender of Israel, heightening the party’s appeal to traditionally Democratic Jewish voters.

      […]

      Ralph Reed, the head of the Faith and Freedom Coalition and an ally of the Trump White House, said Republicans are working to “change the center of gravity in the American electorate on the issue of Israel.”

      “The leftward drift of the grass roots of the Democrat Party, away from wholehearted and robust support of Israel, means you have people in that party who see Israel through the prism of apartheid and occupation,” he said. “That’s an opportunity for Republicans to say, ‘That’s not how we see Israel.’ ”

      Some Republicans have pointed to a recent phone call between Rep. Alexandria Ocasio-Cortez (D-N.Y.), the high-profile young leader of her party’s hard-left wing, to British lawmaker Jeremy Corbyn, the head of the Labour Party who has come under intense criticism for tolerating anti-Semitism in his ranks.

      (Accessoirement donc : internationalisation de la manipulation anti-Corbyn…)

  • Socialism and Freedom: Karl Polanyi’s Early Writings - Los Angeles Review of Books
    https://lareviewofbooks.org/article/socialism-and-freedom-karl-polanyis-early-writings

    SOCIALISM IS BACK — a phoenix rising from the ashes, or a vampire emerging from the crypt, depending on who you ask. So real is the threat that the White House’s Council of Economic Advisors recently devoted their considerable resources to writing a report, “The Opportunity Costs of Socialism,” warning of the dangers of a socialist system, one in which the state spends other people’s money. Adding to the sense of déjà vu, much of the report concerns itself, not with the policy proposals of Jeremy Corbyn and Bernie Sanders, but with the disastrous collectivization of agriculture under Lenin, Stalin, and Mao.

  • Brexit : « Les députés britanniques semblent favorables à un accord plus proche de l’UE »
    https://www.crashdebug.fr/international/15503-brexit-les-deputes-britanniques-semblent-favorables-a-un-accord-plu

    Dans le quartier de la City, à Londres, le 16 janvier 2019. ED ALCOCK / M.Y.O.P. POUR « LE MONDE »

    Philippe Bernard, correspondant du Monde à Londres, a répondu aux questions des internautes à la suite du vote du Parlement britannique contre l’accord sur le Brexit.

    Lire aussi : May et le Brexit en sursis après le vote sanction de Westminster

    Lili : Quel est le pronostic pour le vote de confiance ? Comment sont comptées les abstentions, si s’abstenir est permis (dans le vote d’hier aucune abstention n’est rapportée) ?

    Jeremy Corbyn, le chef du Labour, a déposé cette motion de censure hier soir dans la foulée du vote des députés car il l’avait promis en application de sa stratégie de faire tomber le gouvernement May pour déclencher de nouvelles élections législatives. Mais il a peu de chances de (...)

    #En_vedette #Actualités_internationales #Actualités_Internationales

  • La défense des juifs, ultime morale des pouvoirs que leurs peuples désavouent | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/171594/gilets-jaunes-antisemitisme-pretexte-pouvoir-vigilants

    par Claude Askolovitch

    La haine de la plèbe chez les bourgeois honnêtes m’a toujours amusé ; elle est une pensée décorative qui distrait de la peur, et comme ce pouvoir cède et cède encore à quiconque le menace, policiers en préavis de grève ou « gilets jaunes » qui répondent en brutes de bal populaire à la violence légitime de l’État, comme le président est allé plier le genou virtuel sur la pétition web d’une « gilet jaune » et lui a écrit que finalement, elle avait raison, les marcheurs dépités ont bien droit à un réconfort verbal. Ils se requinquent en stigmatisant l’antisémite, et n’auront pas peur de combattre les quenelliers ! Ah, les braves gens.

    Au demeurant, la quenelle est une saloperie. Mais, oserais-je, la quenelle des salopards n’est qu’un instant des « gilets jaunes », que seule l’acrimonie élitaire décrète signifiant.

    On aurait pu, a contrario, passer en boucle sur nos télévisions ces « gilets jaunes » savoyards qui s’enlaçaient sur « La foule » de Piaf, dans une scène douce et onirique, le soir où des gendarmes émus levaient leur barrage, et on aurait alors commenté leur ressemblance avec les occupants d’usines du Front populaire ? On aurait pu chanter la fraternité de ces veillées de Noël où des « gilets jaunes » se sont tenu chaud, et l’humanité émouvante de ces désormais plus que rien. Mais concernant le peuple ici et maintenant, spontanément, une bourgeoisie préfère voir la chemise brune sous le gilet jaune. Et je ne pourrais, juif, que m’en inquiéter.

    J’appelle ici « vigilants » ces femmes et ces hommes cultivés et engagés qui, je n’en doute pas, ne me veulent, juif, que du bien, et qui recherchent, cherchent encore et trouvent toujours –la haine est irréfutable– l’antisémitime qui rongerait le pays. Les vigilants sont des éclairagistes d’influence. Ce qu’ils sortent de l’ombre devient indiginité nationale. On ne saurait discuter leurs affolements qui, mis bout à bout, deviennent une lecture admise de la société. Les vigilants, cette saison, ont éclairé les « gilets jaunes » d’une lumière implacable.

    Avant les quenellards du samedi parisien, ils avaient ainsi mis à jour une banderole, photographiée dans le Rhône, qui attestait l’ambiance. On y lisait, en contrebas d’un barrage de « gilets jaunes », cette équation sordide et clairement anti-juive : « Macron = Drahi = Attali = Banques = Medias = Sion », les « s » étant calligraphiés façon nazie, les « a » suggérant un triangle franc-maçon. Indubitablement odieuse et fasciste, cette banderole fit florès. Pourtant, elle ne disait rien des barrages, ni de celles et ceux qui les tenaient.

    Le Progrès, 20 minutes ou l’AFP en firent justice dans des articles enquêtés. La banderole, saleté éphémère, n’avait été en place que peu de temps ; les « gilets jaunes » qui tenaient le barrage, l’ayant découverte, l’avaient détruite eux-mêmes. Elle ne venait pas d’eux. Elle était, cette banderole, l’œuvre de provocateurs malins, squatteurs pervers et anonymes d’un mouvement peu structuré.

    Mais –puissance de la vigilance et de la pulsion de bavardage de nos élites– la banderole, démontée, vécut avec une intensité rare et fut une tendance sur les réseau sociaux, la première preuve de l’antisémitisme des contestataires, avant la confirmation quenellarde, point d’orgue du « on le savait bien ».

    J’ai, juif, un point de vue sur les vigilants : ils m’enferment bien plus qu’ils ne me protègent, et travestissent bien plus qu’ils ne révèlent. Ils m’exposent à des combats dont je ne veux pas et dont je deviens le prétexte. Ils me singularisent, affolent ma mère et avec elles toutes celles et ceux, juifs, qui à force de matraquage pensent que toute l’actualité, encore et toujours, converge contre nous. C’est heureusement inexact, quand bien même nos paysages ne sont pas joyeux.

    Dans une France d’abandon et de rancœurs, de rumeurs et d’inquiétude, les crapuleries d’un Soral ou d’un Dieudonné peuvent se glisser en folklore sordide. Mais ce n’est pas l’antisémitisme qui mène ce bal, simplement l’envie de vulgarité qui anime les hommes que l’on oublie, et qui s’oublient.

    C’est triste pour la France, mais est-ce périlleux pour les juifs ? Ces malheureux idiots ne nous détestent pas de préférence, en dépit de leurs gourous, et il serait absurde d’entrer dans leur perversité et de la nourrir d’indignations forcées. La scène du Sacré-Cœur était laide bien avant d’être antisémite. Sans doute ne l’était-elle pas, et celle du métro, possiblement, pas davantage. De la viande bête, de la viande saoule, entonne un air vulgaire et reproduit un geste de pornographie politique.

    La vieille dame du métro n’a pas voulu porter plainte et conteste que les pochtrons imbéciles qu’elle avait chapitré ait prononcé des mots anti-juifs. Il n’y avait, pour nous juifs, pas grand-chose à dire ; on a dit pourtant, et c’est ici que je redoute un danger, si d’habitudes, de paresses, d’automatismes, de vigilance, de cynisme, on mobilisait l’offense faite aux juifs pour punir les « gilets jaunes », en les écrasant d’une épithète infâmante.

    Cela a commencé, cela a pris, le bavardage est le propre de la politique. C’est, manifestement, une méchanceté et un mensonge. Croit-on vraiment que sur les barrages, il n’y a pas de tendresse ni de beaux sentiments ? Croit-on que dans la foule, il n’est pas d’espérance ni d’humanité ?

    Mais on brosse à petites touches, de petits faits vrais mais choisis, un tableau sordide d’une France des provinces lumpenisée et trumpisée, perméable au complotisme, acquise à l’antisémitisme, mue par la haine de l’élite et des Rothschild qui furent les patrons de Macron, et tout, alors, serait limpide, et tout serait plié.

    Que l’on prenne garde : ce discours est performatif plus que descriptif. Il ne raconte pas le mouvement, mais l’emprisonne et peut le remodeler. Il anticipe ce qui n’est pas et n’a pas lieu d’être, mais qui sait ? Il fabriquera l’horreur, s’il apparaît qu’effectivement, la question juive est le prétexte des gouvernants contre les réfractaires, si pour disperser cette révolte qui l’empoisse, les beaux chevaliers de la forteresse assiégée du pouvoir m’empoignent, moi, juif, et m’utilisent comme leur arme suprême, me jettent à la figure des enragés. La haine, alors, viendra.

    L’antisémitisme n’est pas une vue de l’esprit. Il existe dans les replis de notre société, blesse et parfois tue. Mais il n’est qu’une violence minoritaire, marginale et condamnée –et instrumentalisée aussi bien. L’antisémitisme est cette aubaine que la vigilance offre aux gouvernants en souci. Nous y sommes, exactement. Pris en flagrant délit de mépris puis de reculade, le pouvoir –ses hérauts– s’oublie et se grise de vertu, tel un doux ivrogne qui chasse ses faiblesses dans la dive bouteille.

    Soyons clairs, ici. Les juifs français, une poignée de centaines de milliers d’individus citoyens, ne participent pas à cette construction. On la leur amène, on la leur impose, on les y enferme, dans les façons des vigilants, dans la complaisance des politiques à nous témoigner des sollicitudes, et chacun se félicite d’une si bonne entente.

    Tout ceci est humain et parfois de bonne compagnie, mais pas exempt de danger ni de folies. Depuis des années –la montée des actes antisémites en attestait–, on expliquait aux juifs et à propos des juifs que l’islamiste, le musulman, l’immigré par extension, le migrant, l’homme de la banlieue islamisée et ensauvagée, était l’ennemi du juif comme de la République, et l’ennemi des ensauvagés était notre gardien.

    Les vigilants cultivaient la bourgeoisie libérale et d’autorité, qu’elle fut socialiste ou de l’ex-UMP. D’autres allaient plus loin et, avec une certaine logique, affirmaient que face à l’ennemi, les juifs devaient résolument pencher à droite, le plus à droite possible, et devenir avec le triste Zemmour et le joyeux Goldnadel les flancs-gardes des Le Pen, Wauquiez ou Dupont-Aignan, car les ennemis de mes ennemis sont mes amis, comme dirait Benyamin Netanyahou, qui préfère Orbán et Bolsonaro au juif cosmopolite Soros et aux mollassons démocrates. Nous ne jouions plus Crémieux puis Lacoste, si l’on parlait de l’Algérie, mais l’OAS ; il fallait bien cela pour nous épargner l’islam et ses ensauvagés des cités, nos repoussoirs communs.

    Ils brossent, ces vigilants, le tableau d’une France dont Soral rêverait, qui n’existe pas mais qu’il fabriquent de leur jactance, que des médias de Panurge prolongent et que des politiques sans structure entérinent.

    Je devrais, juif, éviter aussi bien la Somme que la Seine-Saint-Denis, redouter Trappes comme Carcassonne. Je devrais, dans une terre qui a oublié mon martyre, me résigner à ne vivre qu’à l’amitié des riches, des puissants et des cyniques, et accepter, pour mon bien, que mon histoire serve à repousser le musulman comme le « gilet jaune », que certains ici veulent traiter en ennemi.

    Tariq Ramadan d’un côté, la quenelle de l’autre, les épouvantails à juifs quadrilleraient le territoire, et seul le pouvoir, seuls les possédants, seuls les libéraux, seuls les macronistes, seuls ceux qui possèdent le monde, pourraient me tolérer.

    Réalise-t-on –je parle en juif et en républicain– ce que portent ces logiques susurrées, instillées, admises, commentées et retweetées ? Rarement la vérité simple d’un pays aura été niée à ce point par un discours prétendu vertueux –et j’en serais, juif, l’objet, et ils en sont, les vigilants, coupables.

    Réalise-t-on pourtant quel malheur nous préparons –je parle en juif–, si venons à penser que dans notre pays, seuls les riches nous agréeraient, si nous oublions que ce peuple mal embouché nous cacha, jadis, quand les élites prêtaient serment à Pétain ?

    Pouvons-nous, juifs, vivre heureux en France dans l’idée que le peuple nous rejette, si nous participons ensuite à son humiliation, et si nous consentons aux opportunismes des politiques et aux manipultions des vigilants ? Nos ancêtres, sous l’autocrate russe, savaient être tolstoïens et ne haïssaient pas le moujik au prétexte des progromes, pourtant réels ceux-là.

    Posons pour finir. Nul ne prétend que le pays est simple, ou la période.

    Nul ne prétend que le mouvement baptisé « gilets jaunes » est exempt de laideurs populacières, qui s’entremêlent aux insurrections populaires.

    Nul ne croit que Dieudonné ou Soral sont des illusions.

    Nul le croit que les peuples sont commodes, et joyeux les dilemmes des juifs.

    Nul ne pense qu’il est facile d’être de gauche au Royaume-Uni, quand Jeremy Corbyn, ayant rendu le Labour aux masses, grasseye le plus stupide des tiers-mondismes et, croyant aimer la Palestine, autorise le malheur des vieux juifs du travaillisme.

    Nul ne pense qu’il est pimpant de se vouloir insoumis, quand le populaire François Ruffin fait résonner des thèmes étranges et ne veut pas comprendre qu’Étienne Chouard, complotiste et un temps soralien, n’est plus de son monde. Mais s’il l’était ? Et de cette question, je suis, comme d’autres, et en dépit de moi, contaminé.

    #Antisémitisme #Manipulation #Médias #Gilets_jaunes

    • Je ne peux pas dire que je suive de très près l’actualité, je crois qu’au contraire j’ai pris de très mauvaises bonnes habitudes en 2016-2016 en décidant de tout ignorer de la catastrophe électorale en cours alors, mais lors de mes exercices de dyslexie créative, j’ai bien vu passer un article ou l’autre à propos de ces incidents antisémites relatifs aux gilets jaunes (qu’on met toujours entre guillemets dans Le Monde, comme si la chose était salissante), et j’ai été surpris de ma propre réaction, je me suis dit, ah ben tiens comme c’est curieux, l’antisémitisme comme dernière cartouche du discrédit et puis de vieux réflexes plus prudents m’ont dit que sans doute il fallait que je fasse un choix sur cette affaire, soit je me documentais, j’essayais d’en savoir un peu plus sur le sujet pour me forger une opinion qui soit un peu plus qu’une réaction, soit je retournais dans mon garage faire de l’html avec des bouts de trucs à moi et je décidais de n’en rien penser, j’ai choisi, évidemment, la deuxième solution. Et puis je tombe sur cet article dans mon fil de seenthis et j’en suis drôlement reconnaissant à Claude Askolovitch qui confirme bien ce que je pensais tout bas, le tout en continuant de jouer dans mon garage.

  • La crucifixion de Julian Assange – Ce qui arrive à Assange devrait terrifier la presse (Truth Dig) – Salimsellami’s Blog
    https://salimsellami.wordpress.com/2018/11/14/la-crucifixion-de-julian-assange-ce-qui-arrive-a-assange-dev

    Le silence sur le traitement d’Assange n’est pas seulement une trahison à son égard, mais une trahison de la liberté de la presse elle-même. Nous paierons cher cette complicité.

    L’asile de Julian Assange à l’ambassade d’Equateur à Londres s’est transformé en une petite boutique des horreurs. Au cours des sept derniers mois, il a été largement coupé de toute communication avec le monde extérieur. Sa nationalité équatorienne, qui lui a été accordée en tant que demandeur d’asile, est en cours de révocation. Sa santé s’est détériorée. On lui refuse l’accès à soins médicaux appropriés [ie à l’extérieur de l’ambassade – NdT]. Ses efforts pour obtenir réparation ont été paralysés par les « règles du bâillon » [« gag rules » – Une règle de bâillon est une règle qui limite ou interdit la discussion, la considération ou la discussion d’un sujet particulier par les membres d’un organe législatif ou exécutif. – NdT], y compris les ordres équatoriens lui interdisant de rendre publiques ses conditions de vie à l’intérieur de l’ambassade dans sa lutte contre la révocation de sa citoyenneté équatorienne.

    Le Premier ministre australien Scott Morrison a refusé d’intercéder en faveur d’Assange, un citoyen australien, même si le nouveau gouvernement équatorien, dirigé par Lenín Moreno – qui appelle Assange un « problème hérité » et un obstacle à de meilleures relations avec Washington – rend la vie du fondateur de WikiLeaks dans cette ambassade insupportable. Presque tous les jours, l’ambassade impose des conditions plus dures à Assange, notamment en lui faisant payer ses frais médicaux, en lui imposant des règles obscures sur la façon dont il doit prendre soin de son chat et en lui demandant d’effectuer diverses tâches ménagères dégradantes.

    Les Équatoriens, réticents à expulser Assange après lui avoir accordé l’asile politique et la citoyenneté, ont l’intention de rendre son existence si pénible qu’il accepterait de quitter l’ambassade pour être arrêté par les Britanniques et extradé vers les États-Unis. L’ancien président de l’Equateur, Rafael Correa, dont le gouvernement a accordé l’asile politique à l’éditeur, qualifie les conditions de vie actuelles d’Assange de « torture ».

    Sa mère, Christine Assange, a déclaré dans un récent appel vidéo : [L’auteur cite de longs extraits. Voir l’appel en entier et en français : https://www.legrandsoir.info/unity4j-christine-assange-lance-un-appel-… – NdT]

    Assange était loué et courtisé par certains des plus grands médias du monde, dont le New York Times et le Guardian, pour les informations qu’il possédait. Mais une fois que ses documents sur les crimes de guerre commis par les États-Unis, en grande partie fournis par Chelsea Manning, ont été publiés par ces médias, il fut mis à l’écart et diabolisé. Un document du Pentagone qui a fait l’objet d’une fuite et préparé par la Cyber Counterintelligence Assessments Branch (Direction du contre-espionnage cybernétique) du 8 mars 2008 a révélé une campagne de propagande visant à discréditer WikiLeaks et Assange. Le document dit que la campagne de diffamation doit chercher à détruire le « sentiment de confiance » qui est le « centre de gravité » de WikiLeaks et à salir la réputation d’Assange. Cela a largement fonctionné. Assange est particulièrement vilipendé pour avoir publié 70 000 courriels piratés appartenant au Comité national démocrate (DNC) et à de hauts responsables démocrates. Les démocrates et l’ancien directeur du FBI, James Comey, affirment que les courriels ont été copiés des comptes de John Podesta, chef de campagne de la candidate démocrate Hillary Clinton, par des pirates du gouvernement russe. Comey a dit que les messages ont probablement été transmis à WikiLeaks par un intermédiaire. Assange a dit que les e-mails n’avaient pas été fournis par des « acteurs étatiques ».

    Le Parti démocrate, qui cherche à imputer sa défaite électorale à l’ » ingérence » russe plutôt qu’à la grotesque inégalité des revenus, à la trahison de la classe ouvrière, à la perte des libertés civiles, à la désindustrialisation et au coup d’Etat des entreprises que le parti a aidé à orchestrer, accuse Assange d’être un traître, bien qu’il ne soit pas un citoyen américain. Ni un espion. Et à ma connaissance, aucune loi ne lui interdit de publier les secrets du gouvernement US. Il n’a commis aucun crime. Aujourd’hui, les articles parus dans les journaux qui publiaient autrefois des articles de WikiLeaks mettent l’accent sur son comportement prétendument négligeant – ce qui n’était pas évident lors de mes visites – et sur le fait qu’il est, selon les mots du Guardian, « un invité indésirable » à l’ambassade. La question vitale des droits d’un éditeur et d’une presse libre a cédé le place à la calomnie contre la personne.

    Assange a obtenu l’asile à l’ambassade en 2012 afin d’éviter l’extradition vers la Suède pour répondre à des questions sur des accusations d’infractions sexuelles qui ont finalement été abandonnées. Assange craignait qu’une fois détenu par les Suédois, il soit extradé vers les États-Unis [un accord d’extradition entre la Suède et les Etats-Unis autorise l’extradition d’une personne comme simple « témoin » – NdT]. Le gouvernement britannique a déclaré que, bien qu’il ne soit plus recherché pour interrogatoire en Suède, Assange sera arrêté et emprisonné s’il quitte l’ambassade pour avoir violé les conditions de sa libération sous caution.

    WikiLeaks et Assange ont fait plus pour dénoncer les sombres machinations et crimes de l’Empire américain que toute autre organisation de presse. Assange, en plus de dénoncer les atrocités et les crimes commis par l’armée américaine dans nos guerres sans fin et de révéler les rouages internes de la campagne Clinton, a rendu publics les outils de piratage utilisés par la CIA et la NSA, leurs programmes de surveillance et leur ingérence dans les élections étrangères, notamment les élections françaises. Il a révélé le complot contre le chef du Parti travailliste britannique Jeremy Corbyn par des députés travaillistes au Parlement. Et WikiLeaks s’est rapidement mobilisé pour sauver Edward Snowden, qui a exposé la surveillance totale du public américain par le gouvernement, de l’extradition vers les États-Unis en l’aidant à fuir Hong Kong pour Moscou. Les fuites de Snowden ont également révélé, de façon inquiétante, qu’Assange était sur une « liste de cibles d’une chasse à l’homme » américaine.

    Ce qui arrive à Assange devrait terrifier la presse. Et pourtant, son sort se heurte à l’indifférence et au mépris sarcastique. Une fois expulsé de l’ambassade, il sera jugé aux États-Unis pour ce qu’il a publié. Cela créera un précédent juridique nouveau et dangereux que l’administration Trump et les futures administrations utiliseront contre d’autres éditeurs, y compris ceux qui font partie de la mafia qui tentent de lyncher Assange. Le silence sur le traitement d’Assange n’est pas seulement une trahison à son égard, mais une trahison de la liberté de la presse elle-même. Nous paierons cher cette complicité.

    Même si ce sont les Russes qui ont fourni les courriels de Podesta à Assange, il a eu raison de les publier. C’est ce que j’aurais fait. Ces courriers ont révélé les pratiques de l’appareil politique Clinton qu’elle et les dirigeants démocrates cherchaient à cacher. Au cours des deux décennies où j’ai travaillé en tant que correspondant à l’étranger, des organisations et des gouvernements m’ont régulièrement divulgué des documents volés. Ma seule préoccupation était de savoir si les documents étaient authentiques ou non. S’ils étaient authentiques, je les publiais. Parmi ceux qui m’en ont transmis, il y avait les rebelles du Front de Libération Nationale Farabundo Marti (FMLN) ; l’armée salvadorienne, qui m’a un jour donné des documents du FMLN ensanglantés trouvés après une embuscade, le gouvernement sandiniste du Nicaragua ; le Mossad, le service de renseignement israélien ; le FBI ; la CIA ; le groupe rebelle du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) ; l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) ; le service de renseignement français, la Direction générale de la sécurité extérieure, ou DGSE ; et le gouvernement serbe de Slobodan Milosovic, qui a ensuite été jugé comme un criminel de guerre.

    Nous avons appris par les courriels publiés par WikiLeaks que la Fondation Clinton a reçu des millions de dollars de l’Arabie saoudite et du Qatar, deux des principaux bailleurs de fonds de l’État islamique. En tant que secrétaire d’État, Hillary Clinton a remboursé ses donateurs en approuvant la vente de 80 milliards de dollars d’armes à l’Arabie saoudite, ce qui a permis au royaume de mener une guerre dévastatrice au Yémen qui a déclenché une crise humanitaire, notamment une grave pénurie alimentaire et une épidémie de choléra, et fait près de 60 000 morts. Nous avons appris que Clinton avait touché 675 000 $ pour une conférence chez Goldman Sachs, une somme si énorme qu’elle ne peut être qualifiée que comme un pot-de-vin. Nous avons appris que Mme Clinton avait dit aux élites financières, lors de ses entretiens lucratifs, qu’elle voulait » l’ouverture du commerce et des frontières » et qu’elle croyait que les dirigeants de Wall Street étaient les mieux placés pour gérer l’économie, une déclaration qui allait directement à l’encontre de ses promesses électorales. Nous avons appris que la campagne Clinton avait pour but d’influencer les primaires républicaines pour s’assurer que Donald Trump était le candidat républicain. Nous avons appris que Mme Clinton avait obtenu à l’avance les questions posées lors du débat pendant les primaires. Nous avons appris, parce que 1 700 des 33 000 courriels provenaient d’Hillary Clinton, qu’elle était l’architecte principale de la guerre en Libye. Nous avons appris qu’elle croyait que le renversement de Moammar Kadhafi lui permettrait d’améliorer ses chances en tant que candidate à la présidence. La guerre qu’elle a voulu a plongé la Libye dans le chaos, vu la montée au pouvoir des djihadistes radicaux dans ce qui est aujourd’hui un État en déliquescence, déclenché un exode massif de migrants vers l’Europe, vu les stocks d’armes libyens saisis par des milices rebelles et des radicaux islamiques dans toute la région, et fait 40 000 morts. Cette information aurait-elle dû rester cachée ? Vous pouvez dire oui, mais dans ce cas vous ne pouvez pas vous qualifier de journaliste.

    « Ils sont en train de piéger mon fils pour avoir une excuse pour le livrer aux États-Unis, où il fera l’objet d’un simulacre de procès« , a averti Christine Assange. « Au cours des huit dernières années, il n’a pas eu accès à un processus juridique approprié. A chaque étape, c’est l’injustice qui a prévalu, avec un énorme déni de justice. Il n’y a aucune raison de penser qu’il en sera autrement à l’avenir. Le grand jury américain qui produit le mandat d’extradition se tient en secret, a quatre procureurs mais pas de défense ni de juge.

    Le traité d’extradition entre le Royaume-Uni et les États-Unis permet au Royaume-Uni d’extrader Julian vers les États-Unis sans qu’il y ait de preuve prima facie. Une fois aux États-Unis, la National Defense Authorization Act permet la détention illimitée sans procès. Julian risque d’être emprisonné à Guantánamo Bay et torturé, d’être condamné à 45 ans de prison de haute sécurité, ou la peine de mort.« 

    Assange est seul. Chaque jour qui passe lui est plus difficile. C’est le but recherché. C’est à nous de protester. Nous sommes son dernier espoir, et le dernier espoir, je le crains, pour une presse libre.

    Chris Hedges

    Chris Hedges, a passé près de deux décennies comme correspondant à l’étranger en Amérique centrale, au Moyen-Orient, en Afrique et dans les Balkans. Il a fait des reportages dans plus de 50 pays et a travaillé pourThe Christian Science Monitor, National Public Radio, The Dallas Morning News et The New York Times, pour lesquels il a été correspondant à étranger pendant 15 ans.

    Traduction « il y aura des comptes à rendre » par VD pour le Grand Soir avec probablement toutes les fautes et coquilles habituelles » »https://www.truthdig.com/articles/crucifying-julian-assange/URL de cet article 34082 
    https://www.legrandsoir.info/la-crucifixion-de-julian-assange-ce-qui-arrive-a-assange-devrait-terri

  • Italie : un budget anti-austérité qui pose problème aux gauches européennes


    https://www.france24.com/fr/20180929-italie-budget-anti-austerite-pose-probleme-gauches-europeennes-lu

    Le gouvernement italien a annoncé un budget 2019 en rupture avec les politiques d’austérité prônées par Bruxelles. Certaines mesures se rapprochent de ce que prônent les gauches européennes, mais impossible pour elles de les soutenir.

    Revenu de citoyenneté ( revenu mensuel de 780 euros), réforme des retraites, plan d’investissements publics : plusieurs mesures du budget italien présenté le 27 septembre sont en phase avec ce que proposent de nombreux partis de gauche européens. Pourtant, ni Jeremy Corbyn du Parti travailliste britannique, ni Pablo Iglesias du parti espagnol Podemos, ni Yanis Varoufakis du parti grec Diem25, ni Jean-Luc Mélenchon de la France insoumise ou Benoît Hamon de Génération.s n’ont pris la peine de le commenter.

    Tous ces leaders européens ont en commun la volonté de s’opposer aux politiques d’austérité imposées par l’Union européenne depuis la crise financière de 2008. Le bras de fer engagé par Rome avec Bruxelles devrait donc tout particulièrement les interpeller. Mais s’ils étaient nombreux, en 2015, à soutenir le duo Tsipras-Varoufakis pour faire plier l’Union européenne sur les politiques d’austérité, personne, cette fois-ci, ne s’est exprimé publiquement en faveur du gouvernement italien.

    Christophe Ramaux, membre des économistes attérés, lui s’est exprimé sur Arte ; selon lui les mesures budgétaires de ce gouvernement vont dans le bon sens.
    http://atterres.org/article/arte-1er-octobre-2018
    https://www.youtube.com/watch?v=dL5GGFx2fns&frags=pl%2Cwn

  • UK Labour enables assaults on free speech | The Electronic Intifada

    https://electronicintifada.net/content/uk-labour-enables-assaults-free-speech/25576

    On 28 August this year, the New Statesman published an interview with Jonathan Sacks, Britain’s former chief rabbi, in which he described Jeremy Corbyn, the country’s main opposition leader, as “an anti-Semite.”

    By way of evidence, Sacks cited comments made by Corbyn in 2013, when the Labour leader and long-standing supporter of Palestinian rights allegedly criticized Zionists for failing to understand English irony. An editorial in the same issue of the London magazine claimed that “Corbyn’s remarks conflated a political position and an identity.”

    Even the traditionally Labour-supporting New Statesman, then, was endorsing the anti-Semitism charge.

    My initial reaction to these accusations was to dismiss them. How could anyone believe such nonsense?

    I have known and worked with Corbyn since the late 1970s. I cannot think of any other prominent politician who, throughout their entire adult life, has worked as tirelessly against racism in every form.

    But on reflection, I think a more considered response is necessary. We need to look carefully at any such allegations. Theoretically, at least, they just might be true.

    Corbyn’s remarks were made in reference to an earlier speech by Manuel Hassassian, the Palestinian Authority’s ambassador to the UK. Hassassian spoke in the British Parliament on 15 January 2013.

    We don’t have access to Hassassian’s entire speech but Richard Millett, a pro-Israel activist, recorded it at the time.

  • Le Royaume-Uni reconnaîtra immédiatement la Palestine si le Parti travailliste est élu, déclare Corbyn
    27 septembre | Haaretz |Traduction CG pour l’AURDIP
    https://www.aurdip.org/le-royaume-uni-reconnaitra.html

    Le Parti travailliste a voté une motion critiquant fortement Israël, tandis qu’une législatrice reconnue avertissait le parti qu’il doit éradiquer l’anti-sémitisme

    Le parti d’opposition britannique, le Parti travailliste, « reconnaîtra un état palestinien dès que nous entrerons en fonction », a déclaré le chef de file du parti, Jeremy Corbyn, parlant mercredi au congrès annuel du parti.

    « L’occupation persistante, l’expansion des colonies illégales et l’emprisonnement d’enfants palestiniens sont un scandale », a déclaré Corbyn, tout en expliquant pourquoi le Parti travailliste soutient une solution du conflit basée sur deux états.

    • Le congrès du parti travailliste vote en faveur du gel des ventes d’armes à Israël
      27 septembre | PSC |Traduction SF pour l’AURDIP |
      https://www.aurdip.org/le-congres-du-parti-travailliste.html
      Les délégués au congrès du Parti Travailliste à Liverpool ont voté aujourd’hui un soutien au gel de la vente d’armes à Israël après avoir débattu d’une motion sur la Palestine, pour la première fois de mémoire d’homme.

      Lors de la présentation de la motion pendant l’après midi, le lieu du congrès s’est transformé en une mer de drapeaux, les délégués manifestant leur soutien aux Palestiniens.

      Cette motion sans précédent mentionne que « la majorité du peuple palestinien a été déplacée de force de ses maisons » au cours de la Nakba et la motion a condamné « la tentative agressive de réécrire l’histoire et d’effacer les victimes de la guerre de 1948 » (1).

      La motion a appelé à « une enquête internationale indépendante sur l’usage de la force par Israël contre les manifestants palestiniens », à une fin immédiate et sans condition du blocus illégal et de la fermeture de Gaza » et à un gel des ventes d’armes par le gouvernement du Royaume Uni à Israël (2).

  • Royaume-Uni. Jeremy Corbyn, un homme à abattre
    Orient XXI > Jonathan Rosenhead > 12 septembre 2018
    Traduit de l’anglais par Jean-Michel Morel.
    https://orientxxi.info/magazine/royaume-uni-jeremy-corbyn-un-homme-a-abattre,2617
    https://orientxxi.info/local/cache-vignettes/L800xH399/3c8ffe82c4d92a0fa360e0933866fc-5b2ff.jpg?1536660989

    Alors que s’ouvre le 23 septembre la conférence du Parti travailliste, l’offensive menée par les cercles néolibéraux et pro-israéliens contre son leader Jeremy Corbyn ne faiblit pas. L’accusation d’antisémitisme revient de manière récurrente, alimentée par une campagne médiatique sans précédent. Et l’acceptation par la direction du parti d’une définition plus que contestable de l’antisémitisme ne met pas fin aux attaques. (...)

    #JeremyCorbyn

  • L’article d’une DJ israélienne à propos des annulations récentes. Quelques points à noter :
    1) elle n’est pas surprise de l’annulation de Lana del Rey
    2) elle est surprise en revanche de l’annulation de DJs, car ce milieu n’était pas touché par la politique et BDS, et elle se demande si ce n’est pas le début de quelque chose...
    3) elle cite Gaza, la loi sur l’Etat Nation, les arrestations d’activistes à l’aéroport, mais aussi la proximité entre Trump et Netanyahu, qui influence surtout les artistes américains
    4) on apprend que tout le monde sait qu’il y a des artistes, et non des moindres, qui même s’ils ne le disent pas ouvertement, ne viendront jamais en israel : Beyoncé, The Knife, Grizzly Bear, Arcade Fire, Deerhunter, Sonic Youth, Lil Yachty, Tyler the Creator, Kendrick Lamar, Chance the Rapper, Vince Staples, Moodymann, Kyle Hall, the Martinez Brothers, Ben UFO, DJ Ricardo Villalobos, Matthew Herbert, Andrew Weatherall... C’est ce qu’on appelle le boycott silencieux...
    5) il y a aussi le cas de ceux qui ne viennent que si les concerts sont organisés par des Palestiniens : Acid Arab et Nicolas Jaar
    6) même si cela me semble faux, le fait d’accuser certains artistes de boycotter parce que c’est à la mode est un aveu que BDS a le vent en poupe dans le milieu de la musique

    The Day the Music Died : Will BDS Bring Tel Aviv’s Club Scene to a Standstill ?
    Idit Frenkel, Haaretz, le 7 septembre 2018
    https://www.haaretz.com/israel-news/.premium.MAGAZINE-the-day-the-music-died-will-bds-halt-tel-aviv-s-club-scen

    Lana Del Rey should have known better. And if not Del Rey herself, then at least her managers, PR people and agents.

    As the highest-profile artist who was scheduled to appear at the Meteor Festival over the weekend in the north, it was clear she’d be the one caught in the crossfire , the one boycott groups would try to convince to ditch an appearance in Israel. That’s the same crossfire with diplomatic, moral and economic implications that confronted Lorde, Lauryn Hill and Tyler, the Creator: musicians who announced performances in Israel and changed their minds because of political pressure.

    Del Rey, however, isn’t the story. Her cancellation , which included some mental gymnastics as far as her positions were concerned, could have been expected. Unfortunately, we’ve been there many times and in many different circumstances.

    Tsunami of cancellations

    The ones who caught us unprepared by drafting an agenda for the Israeli-Palestinian conflict turned out to be DJs like Shanti Celeste, Volvox, DJ Seinfeld, Python and Leon Vynehall, who also dropped out of Meteor. Why was this unexpected? Because Israel’s nightlife and clubbing scene – especially in Tel Aviv – had been an oasis regarding cultural boycotts, an extraterritorial hedonistic space with no room for politics.

    The current tsunami of cancellations, while it might sound trivial if you’re untutored in trance music, could reflect a trend with effects far beyond the Meteor Festival. In the optimistic scenario, this is a one-off event that has cast the spotlight on lesser-known musicians as well. In the pessimistic scenario, this is the end of an era in which the clubbing scene has been an exception.

    Adding credence to the change-in-direction theory are the cancellations by DJs who have spun in Tel Aviv in recent years; Volvox, Shanti Celeste and Leon Vynehall have all had their passports stamped at Ben-Gurion Airport. And those times the situation wasn’t very different: Benjamin Netanyahu was prime minister, the occupation was decades long and there were sporadic exchanges of fire between the sides.

    Moreover, two of the DJs spearheading the struggle on the nightlife scene regarding Mideast politics – the Black Madonna and Anthony Naples – have been here, enjoyed themselves, been honored and promised to return, until they discovered there’s such a thing as the occupation.

    Americans and Brits cancel more

    So what has changed since 2015? First, there has been a change on the Gaza border, with civilians getting shot. These incidents have multiplied in the past three months and don’t exactly photograph well.

    Second, news reports about the nation-state law and the discrimination that comes with it have done their bit. Third, the arrests and detentions of left-wing activists entering Israel haven’t remained in a vacuum.

    Fourth, and most importantly, is Donald Trump’s presidency and his unconditional embrace of Netanyahu, including, of course, the controversial opening of the U.S. Embassy in Jerusalem. As in the case of Natalie Portman’s refusal to accept a prize from the state, the closeness between the Trump administration and the Netanyahu government – under the sponsorship of evangelical Christians – has made Israel a country non grata in the liberal community, of which Hollywood is one pole and nightlife the other.

    It’s no coincidence that the DJs canceling are either Americans or Brits on the left; that is, Democrats or Jeremy Corbyn supporters in Labour – people who see cooperation with Israel as collaboration with Trump and Britain’s Conservative government.

    Different from them is Honey Dijon, the black trans DJ from Chicago who in response to the protest against her appearance at the Meteor Festival tweeted: “All of you people criticizing me about playing in Israel, when you come to America and stand up for the murder of black trans women and the prison industrial complex of black men then we can debate. I play for people not governments.” Not many people tried to argue with her. Say what you will, contrarianism is always effective.

    The case of DJ Jackmaster

    Beyond the issue of values, at the image level, alleged collaboration can be a career killer, just as declaring a boycott is the last word in chic for your image nowadays. That’s exactly what has happened with Scotland’s DJ Jackmaster, who has gone viral with his eventual refusal to perform at Tel Aviv’s Block club. He posted a picture of the Palestinian flag with a caption saying you have to exploit a platform in order to stand up for those who need it. The flood of responses included talk about boycotting all Tel Aviv, not just the Block.

    Yaron Trax is the owner of the Block; his club is considered not only the largest and most influential venue in town but also an international brand. Trax didn’t remain silent; on his personal Facebook account he mentioned how a few weeks before Jackmaster’s post his agent was still trying to secure the gig for him at the Block.

    “Not my finest hour, but calling for a boycott of my club at a time when an artist is trying to play there felt to me like crossing a line,” Trax says. “Only after the fact, and especially when I saw how his post was attracting dozens of hurtful, belligerent and racist responses – and generating a violent discourse that I oppose – did I realize how significant it was.”

    Trax talks about the hatred that has welled up in support of Jackmaster’s Israel boycott – just between us, not the sharpest tool in the shed and someone who has recently been accused of sexual harassment. As Trax puts it, “The next day it was important to me to admonish myself, first off, and then all those who chose to respond the way they responded.”

    In a further well-reasoned post, Trax wrote, “I have always thought that people who take a risk and use the platform that is given to them to transmit a message they believe in, especially one that isn’t popular, deserve admiration and not intimidation or silencing.” Unsurprisingly, the reactions to this message were mostly positive.

    Notwithstanding the boycotters who have acceded to the demands of Roger Waters and Brian Eno – the most prominent musicians linked to the boycott, divestment and sanctions movement – there are plenty of superstar musicians like Lady Gaga, Justin Timberlake and the Rolling Stones who have come to Israel as part of their concert tours, even though they suffered the same pressures. The performers most vocal about their decision to appear in Israel have been Radiohead and Nick Cave.

    At a press conference on the eve of his concert, Cave expressed his opinion on the demand to boycott Israel: “It suddenly became very important to make a stand, to me, against those people who are trying to shut down musicians, to bully musicians, to censor musicians and to silence musicians.”

    Radiohead frontman Thom Yorke took the message one step further and tweeted: “Playing in a country isn’t the same as endorsing its government. We’ve played in Israel for over 20 years through a succession of governments, some more liberal than others. As we have in America. We don’t endorse Netanyahu any more than Trump, but we still play in America.” As Yorke put it, music, art and academia are “about crossing borders, not building them.”

    There’s a lot of truth in Yorke’s declaration, but whether or not musicians like it, appearances in Israel tend to acquire a political dimension; any statement becomes a potential international incident. Thus, for example, after Radiohead’s statement, Public Security Minister Gilad Erdan saluted the band, and after Cave’s press conference, Foreign Ministry spokesman Emmanuel Nahshon tweeted “Bravo Nick Cave!”

    The trend continues when we step down a league from the A-listers, like Beyoncé, who doesn’t intend to perform in Israel despite her annual declaration that she’ll come “next year.” There’s the second level, the cream of international alternative rock and pop – refusals to appear in Israel by bands “of good conscience” like the Knife, Grizzly Bear, Arcade Fire and Deerhunter.

    The most prominent voice from this territory is that of former Sonic Youth guitarist and vocalist Thurston Moore. Yes, he appeared with his band in Tel Aviv 23 years ago, but since then he has become an avid supporter of BDS, so much so that he says it’s not okay to eat hummus because it’s a product of the occupation.

    ’Apartheid state’

    At the next level of refusers are the major – and minor – hip-hop stars. In addition to Lil Yachty and Tyler, who canceled appearances, other heroes of the genre like Kendrick Lamar, Chance the Rapper and Vince Staples have refused from the outset to accept invitations to Israel. It’s quite possible that the connection between BDS and Black Lives Matter is influential. As early as 2016, Black Lives Matter published a statement supporting BDS and declaring Israel an “apartheid state.”

    Which brings us to electronic music and the cultural phenomenon that goes with it – the club culture. In numerical terms, club culture is smaller, but the information that flows from it on the ground or online flows much faster.

    Moreover, not only is club culture more sensitive to changes and far more alert to ideas and technological advances, its history is marked by struggles by oppressed groups. It can be said that African-Americans, Hispanics and gay people were the first to adopt the “night” way of life, back in the days of New York’s clubs and underground parties in the ‘70s. Accordingly, these groups have been the ones to nurture this lifestyle into today’s popular culture. Hence also the association with movements like BDS.

    Boiler Room Palestine

    Indeed, the current trend points to a step-up in the discourse; in the past year the top alternative culture magazines – of which the electronic music magazines play a key role – have published articles surveying musical and cultural happenings in Palestinian society.

    The online music magazine Resident Advisor has had two such stories, the first about a workshop for artists with the participation of the Block 9 production team, musicians Brian Eno and Róisín Murphy (formerly of Moloko) and American DJ the Black Madonna. The workshop, which included tours, discussion groups and joint musical work, was held at the Walled Off Hotel in Ramallah, also known as Banksy’s hotel because of the street artist’s involvement in its planning in the shadow of the separation barrier.

    The second article surveyed the Palestinian electronic scene and its leading players – promoters, DJs and producers who are operating despite the restrictive military regime. In addition, the writer accompanied the production of Boiler Room Palestine in Ramallah in June. (The wider Boiler Room franchise has been the world’s most popular pop party for the past five years.)

    Another example includes the style magazine Dazed, which wrote about the cultural boycott movement immediately after the cancellation of Lorde’s concert, and just last month New York Magazine’s culture supplement Vulture set forth its philosophy on the boycott (also in the context of Lana Del Rey). It predicted that the awakening we’re seeing today is only in its infancy.

    This partial list isn’t a clear declaration about “taking a stance” – after all, progressive media outlets in culture laud Israeli artists (for example Red Axes, Moscoman and Guy Gerber) or local venues, like the Block club. But if you add to these the scores of Facebook battles or Twitter discussions (like the one Del Rey found herself in), you’ll get noise. And noise generates questions, which generate more noise and raise consciousness. And from there to change on the ground is a modest distance.

    ’These are people who slept on my sofa’

    Refusals of invitations or cancellations of concerts in Israel by artists didn’t begin with BDS or the increasing volume of the past two years. After all, a visit to Israel all too often requires an intrusive security check. It’s hard to complain about a DJ who isn’t keen to have his underwear probed.

    Also, there’s a stratum of artists who’ve appeared in Tel Aviv, Jerusalem or Haifa and have decided to stop coming – unless there’s a Palestinian production. Two examples are the French band Acid Arab (Parisians Guido Minisky and Hervé Carvalho) and the American producer – and darling of the hipster community – Nicolas Jaar . Jaar appeared in Tel Aviv a bit under a decade ago, just before he became a star, while Acid Arab not only performed in Tel Aviv but was also involved in projects with Israeli musicians – so plenty of people called the duo hypocrites.

    “I have no problem with strong opinions, but in the case of Acid Arab it annoyed me at the personal level – these are people who slept on my sofa, recorded with local musicians, and the day they put up their post announcing they wouldn’t play in Tel Aviv, they also asked me to send them some music,” says Maor Anava, aka DJ Hectik.

    “I have no problem with people changing their minds on the go; it’s clear to me that a visit to the separation fence can do it, but what bothered me is that it’s entirely a PR and image move, apparently at the advice of their agent,” he adds.

    “We’ve reached a situation in which a boycott of Israel is the trendiest thing and situates you in the right place in the scene – as a supporter of the Palestinian freedom fighters against the terrible Zionist occupier, something that can get you to another three big festivals. If you performed in Tel Aviv, apparently they’d do without you.”

    Thus at the end of last year, Acid Arab and Nicolas Jaar appeared in Haifa and Ramallah at parties produced by Jazar Crew, the only electronic collective in Israel that isn’t afraid to mix in politics.. So it surprised no one when Jazar received laudatory – and justified – coverage not only in Bar Peleg’s Haaretz piece but also in Resident Advisor.

    Is the party over?

    So are we seeing the onset of the electronic boycott of Tel Aviv, one of the world’s clubbing capitals? Well, the city is still a flourishing center of parties and club events every week. “ As of today it hasn’t yet happened that we’ve directly encountered an attempt by the cultural boycott to influence artists who are slated to appear at the club,” Trax says.

    “But we’re definitely seeing a change in the surrounding behavior. Nasty responses that people are leaving for a DJ who announced an upcoming gig with us have led to fewer famous DJs announcing appearances at the Block – even those who always promote themselves.”

    He notes a slowdown in the past two years. “A number of DJs who used to appear with us – Moodymann, Kyle Hall, the Martinez Brothers – have announced they won’t be returning, ” Trax says, referring to three American acts. “But there isn’t any set reason why. If the cultural boycott has an influence here I wouldn’t be surprised, because the Detroit junta is very political. And this also applies to UFO,” a successful British DJ and a high-profile voice in the European underground arena.

    Not all DJs who have chosen not to come to Israel have taken their stance amid the strengthening of the BDS movement. Some of the top people in the dance industry – including star Chilean-German DJ Ricardo Villalobos and British DJs and producers like Matthew Herbert and Andrew Weatherall – have for years been refusing to spin in Israel. They’ve made clear that this is their way of opposing Israel’s activities in the territories.

    Another great DJ, Tunisian-born Loco Dice who lives in Germany, is also considered a vocal opponent of Israel. But in December he played at the Block, and Trax doesn’t recall any signs that his guest was hostile to the country. This shows that a change of awareness works both ways.

    There’s a similar story: the decision by DJ Tama Sumo of the Berghain club in Berlin to play in Israel after a long boycott. She and her partner DJ Lakuti, a pillar of the industry, donated the proceeds of her Tel Aviv set to an organization for human rights in the territories.

    “As of now I don’t feel that the names who have decided to stop coming will change anything regarding the Block, because our lineup of VIPs isn’t based on them,” Trax says. “But if the more commercial cream of the clubs – DJs like Dixon, Ame and Damian Lazarus, or the big names in techno like Nina Kraviz, Ben Klock, Jeff Mills or Adam Beyer – change their minds, that will be a real blow to us, and not just us.”

    Amotz Tokatly, who’s responsible for bringing DJs to Tel Aviv’s Beit Maariv club, isn’t feeling much of a change. “The cancellations or refusals by DJs and artists based on a political platform didn’t begin just this year. I’ve been encountering this for many years now. There are even specific countries where we know the prevailing mood is political and tending toward the boycott movement. For example England. The rhetoric there is a priori much stronger,” Tokatly says.

    “But take Ben UFO, who has played in Tel Aviv in the past. When we got back to him about another spinning gig he said explicitly, ‘It simply isn’t worth it for me from a public relations perspective, and it could hurt me later on.’ DJs like him make their own calculations.”

    Tokatly doesn’t believe in a “Meteor effect” that will send the visiting DJ economy to the brink of an abyss. “I’m giving it a few weeks to calm down, and in the worst case we won’t be seeing here the level of minor league DJs who have canceled due to the circumstances,” he says.

    “In any case, they’re names who would have come here – if at all – once a year. Regarding artists who have a long-term and stable relationship with the local scene, we haven’t seen any change in approach yet.”

    Unlike Trax and Tokatly, Doron “Charly” Mastey of the techno duo TV.OUT and content director at Tel Aviv’s Alphabet Club says the recent goings-on haven’t affected him too much; his club is unusual in that doesn’t base itself on names from abroad.

    “I don’t remember any case of a refusal or cancellation because of political leanings,” he says. “But with everything that’s happening now regarding Meteor, and if that affects the scene down the road and the airlift to Tel Aviv stops, I’m not at all sure that’s a bad thing.”

    Mastey has in mind the gap between the size of the audience and the number of events, parties and festivals happening in Israel right now. “The audience is tired, and indifferent,” he says.. “And if this kick in the pants – of cancellations – is what’s going to dismantle the scene in its current format, then it will simply rebuild itself. I hope in a way that’s healthier for everyone.”

    In any case, if the rest of the world has realized that it’s impossible to separate politics from anything, and definitely not from club culture, which started out as a political and social movement, then the best thing we can do is try to hold the discussion in an inclusive a way as possible. An Israeli DJ working in Berlin who requested anonymity thinks that these ideas should be taken one step further.

    “Nowadays, for artists who want to go to Israel, two proposals are on the table,” he says. “Support the boycott or support the occupation. These two things are depicted even if they aren’t accurate, and between the two options there are a thousand more levels.”

    He believes there is scope for taking action. “The local scene must know how to fill the vacuum and craft alternatives to the boycott’s demands,” he says. “For example, by showing artists other ways to take a stand, whether by cooperating with Palestinians or suggesting that they donate the proceeds of their Tel Aviv appearances to a human rights group.”

    The voices calling for a cultural boycott of Israel, whether in sports, concerts or the subfield of electronic music, aren’t going to disappear. If anything, they’re only going to grow louder.

    Moreover, if we take into account the complexity of the conflict, maybe we should seek to communicate these insights in a way that drops the imagery of absolutes like left-right, bad-good, Zionist-anti-Semitic. The club culture exists to connect extremes, not separate people. Our demand to continue a vibrant electronic scene is just as legitimate as that of the boycott supporters’ attempts to create awareness.

    Even if we don’t agree with the idea of the boycott, it’s still possible to accept the realization that there are people who think differently – who want to perform for the other side as much as they want to perform for us. This doesn’t make them an existential danger.

    Moreover, as the Israeli DJ working in Berlin says, the Israeli scene needs an arsenal of proposals for constructive activism; it must provide alternatives to the BDS call to boycott – and not automatically flex an insulted patriotic muscle. This might not be the easiest thing to do, but hey, this is Israel. It’s not going to be easy.

    #Palestine #BDS #Boycott_culturel

  • Attaques contre #Jeremy_Corbyn (et accusations d’antisémitisme) :

    Dans le #Guardian :
    https://seenthis.net/messages/606127

    I’m ashamed at the way my party is offending Jews, says Labour MP
    Peter Walker, The Guardian, le 29 juillet 2018
    https://seenthis.net/messages/711737

    Remarks about Zionists draw official complaint against Jeremy Corbyn
    Michael Savage, The Guardian, le 26 août 2018
    https://seenthis.net/messages/717315

    Israël se cache-t-il derrière les attaques contre Jeremy Corbyn ?
    Jonathan Cook, Middle East Eye, le 30 août 2018
    https://seenthis.net/messages/716567

    Dans #Le_Monde :

    Antisémitisme : le leader travailliste britannique Jeremy Corbyn à nouveau dans la tourmente
    Eric Albert, Le Monde, le 14 août 2018
    https://seenthis.net/messages/715022

    Dans #Médiapart :

    Au Royaume-Uni, la décomposition du paysage politique se poursuit
    Ludovic Lamant, Médiapart, le 21 août 2018
    https://seenthis.net/messages/716567
    –--------------------------------------------------------
    Comment un diplomate israélien a travaillé au cœur du Parti travailliste pour mettre à mal Corbyn
    Alex MacDonald et Simon Hooper, Middle East Eye, le 9 janvier 2017
    https://seenthis.net/messages/715022

    Jeremy Corbyn appelle à une révision de la question des ventes d’armes du Royaume Uni à Israël après les morts sur la frontière de Gaza
    Jeremy Corbyn, le 10 avril 2018
    https://www.aurdip.org/jeremy-corbyn-appelle-a-une.html

    Antisémitisme. Offensive orchestrée contre Jeremy Corbyn au Royaume-Uni
    Jonathan Cook, Orient XXI, le 8 mai 2018
    https://seenthis.net/messages/692587

    The Jewish establishment’s ‘War Against Corbyn’ risks bringing real antisemitism to Britain
    Robert A. H. Cohen, Patheos, le 28 juillet 2018
    https://seenthis.net/messages/711737

    Who’s guilty of antisemitism ? Questioning Labour’s Definition Bind
    Peter Hallward, Verso, le 6 août 2018
    https://seenthis.net/messages/714306

    How Israel lobby attacked an Auschwitz survivor to smear Corbyn
    Adri Nieuwhof, Electronic Intifada, le 7 août 2018
    https://seenthis.net/messages/713760

    Jeremy Corbyn, le futur premier ministre du Royaume-Uni ?
    Gidéon Lévy, Haaretz, le 9 août 2018
    https://seenthis.net/messages/716567

    Israel Is The Real Problem
    Media Lens, le 9 août 2018
    https://seenthis.net/messages/715022

    La vérité sur la relation spéciale du Royaume-Uni avec Israël
    Mark Curtis, Middle East Eye, le 10 août 2018
    https://seenthis.net/messages/715335

    No, this Netanyahu row won’t destroy Corbyn – it will only make him stronger
    Richard Seymour, The Independent, le 14 août 2018
    https://seenthis.net/messages/715078

    Grande-Bretagne : le leader travailliste Jeremy Corbyn attaqué par Benyamin Netanyahou
    Middle East Eye, le 14 août 2018
    https://seenthis.net/messages/715022

    Anti-Semitism and Labour : Jeremy Corbyn must stop apologising and start fighting back
    Ghada Karmi, Middle East Eye, le 14 août 2018
    https://seenthis.net/messages/715022

    Netanyahu Falsely Attacks Corbyn for Laying Wreath on Palestinian Terrorist’s Grave
    Richard Silverstein, le 15 août 2018
    https://seenthis.net/messages/715022

    Jeremy Corbyn, les Palestiniens et l’antisémitisme
    Alain Gresh, Orient XXI, le 16 août 2018
    https://seenthis.net/messages/715399

    Israël se cache-t-il derrière les attaques contre Jeremy Corbyn ?
    Jonathan Cook, Middle East Eye, le 30 août 2018
    https://seenthis.net/messages/716567

    It’s time to stand up and be counted - what defending Corbyn really means
    Chris Nineham, Counterfire, le 30 août 2018
    https://seenthis.net/messages/719141

    Ken Loach appelle les Travaillistes à ne pas ‘trahir la Palestine’ en cédant aux ennemis de Corbyn
    Ben Chacko, The Morning Star, le 3 septembre 2018
    https://seenthis.net/messages/719511

    Grande-Bretagne : le Labour adopte la définition complète de l’antisémitisme
    Sonia Delesalle-Stolper, Libération, le 4 septembre 2018
    https://seenthis.net/messages/719685

    #Royaume-Uni #Grande-Bretagne #UK #Labour #Parti_Travailliste #antisémitisme #antisionisme #Palestine #censure #IHRA #recension

  • La crucifixion de Jeremy Corbyn. Les amis d’Israël demandent sa totale reddition – Salimsellami’s Blog
    https://salimsellami.wordpress.com/2018/09/04/la-crucifixion-de-jeremy-corbyn-les-amis-disrael-demandent-s

    Beaucoup pensent que la très visible domination des amis d’Israël sur certains aspects de la politique gouvernementale est un phénomène unique aux États-Unis, où les Juifs engagés et les sionistes chrétiens sont capables de contrôler à la fois les politiciens et le message médiatique relatif à ce qui se passe au Moyen-Orient. Malheureusement, la réalité est qu’il existe un « lobby israélien »dans de nombreux autres pays, tous dédiés à la promotion des agendas promus par les gouvernements israéliens successifs, quels que soient l’intérêt national du pays hôte. L’incapacité de confronter Israël à ses crimes contre l’humanité ainsi que de résister à ses diktats sur des questions telles que l’antisémitisme et le discours de haine a causé de terribles dommages à la liberté d’expression en Europe de l’Ouest et, plus particulièrement, dans le monde anglophone.

    Pour les États-Unis, cette corruption des médias et du processus politique par Israël a entraîné des guerres sans fin au Moyen-Orient ainsi que la perte des libertés civiles dans le pays, mais d’autres pays ont compromis leurs propres valeurs déclarées bien au-delà. L’ancien premier ministre canadien Stephen Harper a fait l’éloge, à tort, d’Israël comme étant une lumière qui « …brûle, brillante, soutenue par les principes universels de toutes les nations civilisées – liberté, démocratie, justice ». Il a également dit : « Je défendrai Israël à n’importe quel prix » pour le Canada, une affirmation que certains pourraient considérer comme très, très étrange pour un chef d’État canadien.

    Dans d’autres cas, Israël joue directement au dur, menaçant de représailles les gouvernements qui n’obéissent pas. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a récemment averti la Nouvelle-Zélande que soutenir une résolution de l’ONU condamnant les colonies israéliennes équivaudrait à une « déclaration de guerre ». Il a pu le faire parce qu’il avait confiance dans le pouvoir du lobby israélien dans ce pays pour se mobiliser et produire le résultat souhaité.

    Certains seront peut-être surpris d’apprendre que la « Mère des parlement » en Grande-Bretagne est peut-être l’organe législatif le plus dominé par les intérêts israéliens, plus, à bien des égards, que le Congrès des États-Unis. Le Parti conservateur au pouvoir a un Groupe des Amis d’Israël dont plus de 80 % de ses parlementaires font partie. BICOM, le Centre de communication et de recherche de la Grande-Bretagne, est un clone situé à Londres de l’American Israel Political Action Committee (AIPAC). Il est bien financé et politiquement puissant, travaillant par l’intermédiaire de ses différents mandataires « Amis d’Israël ». Les Américains pourraient être surpris d’apprendre à quel point ce pouvoir est manifeste, y compris qu’en Grande-Bretagne, les organisations juives sont autorisées à patrouiller les quartiers juifs de Londres dans des uniformes de type policier tout en conduisant des véhicules de type policier. Des rapports font état de patrouilles menaçant les musulmans qui cherchent à entrer dans ces quartiers.

    La Premier ministre Theresa May veille à ne jamais offenser ni Israël ni la riche et puissante communauté juive britannique. Après que le secrétaire d’État John Kerry a décrit le gouvernement d’Israël comme étant « d’extrême-droite », le 28 décembre 2016, May s’est précipitée à la défense de Tel Aviv, en disant « nous croyons qu’il n’est pas approprié d’attaquer la composition du gouvernement démocratiquement élu d’un allié ». La réplique de May aurait pu être écrite par Netanyahou, et c’était peut-être le cas. Deux semaines plus tard, son gouvernement a émis des « réserves » au sujet d’une conférence de paix au Moyen-Orient parrainée par le gouvernement français à la mi-janvier et n’a pas signé de déclaration commune appelant à une solution négociée à deux États au conflit israélo-palestinien après que Netanyahou a condamné avec véhémence les procédures.

    Cette déférence existe en dépit de la récente et étonnante révélation d’al-Jazeera, qui a révélé comment l’ambassade d’Israël à Londres manigance avec des fonctionnaires du gouvernement pour « faire tomber » les parlementaires et les ministres du gouvernement qui sont considérés comme critiques à l’égard de l’État juif. On a également appris que l’ambassade d’Israël subventionnait et conseillait secrètement des groupes privés qui défendaient les intérêts israéliens, y compris des associations de députés.

    Le chef des travaillistes britanniques, Jeremy Corbyn, fait l’objet d’attaques incessantes en raison du fait qu’il est le premier chef d’un parti politique majeur à résister au fait qu’on exige de lui qu’il place Israël sur un piédestal. Corbyn est en effet un homme de gauche qui s’est toujours opposé au racisme, au nationalisme extrême, au colonialisme et à l’interventionnisme militaire. Le crime de Corbyn est de critiquer l’État juif et d’appeler à « mettre fin à la répression du peuple palestinien ». Du coup, il est poursuivi sans pitié par les juifs britanniques, même ceux de son propre parti, depuis plus de deux ans.

    L’invective lancée par certains juifs britanniques et Israël a dernièrement monté en puissance, probablement parce que le gouvernement conservateur de Theresa May est perçu comme étant faible et qu’il y a une nette possibilité que le chef du Parti travailliste soit le prochain Premier ministre. Le fait qu’un premier ministre britannique puisse être compatissant au sort des Palestiniens est considéré comme tout à fait inacceptable.

    Le mois dernier, la parlementaire travailliste de droite, Margaret Hodge, a haussé les enchères, qualifiant Corbyn de « putain d’antisémite et de raciste ». Elle a ensuite écrit dans le Guardian que le Parti travailliste est « un environnement hostile pour les juifs ». Le Guardian, traditionnellement libéral, a en fait été à l’avant-garde de la critique juive de Corbyn, dirigée par son rédacteur en chef Jonathan Freedland, qui considère que « son identité juive est intimement liée à Israël, et qu’attaquer Israël, c’est l’attaquer personnellement (…) il exige le droit exclusif de contrôler les paramètres des discussions sur Israël ». Le mois dernier, il a publié dans son journal une lettre attaquant Corbyn, signée par 68 rabbins.

    Toutes ces attaques ont été plus ou moins orchestrées par le gouvernement israélien, qui soutient directement des groupes qui se sont unis pour faire tomber Corbyn. Cet effort pour détruire le leader travailliste inclus l’utilisation d’une application diffusant des messages via les médias sociaux accusant Corbyn d’antisémitisme. L’application a été développée par le ministère des Affaires stratégiques d’Israël, qui « dirige les efforts secrets d’Israël pour saboter le mouvement de solidarité avec la Palestine, dans le monde entier ».

    La campagne « se payer Corbyn » a deux objectifs principaux. La première est de le retirer de la direction du Parti travailliste, garantissant ainsi qu’il ne sera jamais élu Premier ministre, tout en éliminant du parti tous les membres qui sont perçus comme étant « trop critiques » à l’égard d’Israël. Dans la pratique, cela signifie toute personne critiquant Israël. Deuxièmement, il s’agit d’établir un principe juridique établissant que l’infraction de « crime de haine » antisémite soit spécifiquement définie de manière à inclure la critique d’Israël, ce qui fait qu’il sera criminel d’écrire ou de parler du comportement raciste d’Israël envers sa minorité musulmane et chrétienne tout en rendant impossible de discuter librement de ses crimes de guerre.

    Le principal argument utilisé contre Corbyn est que le Parti travailliste est inondé par l’antisémitisme et que Corbyn ne fait rien, ou pas assez, pour s’y opposer. Certains des coups les plus brutaux portés contre lui sont venus du groupe habituel aux États-Unis. Andrew Sullivan a récemment fait remarquer dans le New York Magazine que « lorsqu’il est apparu que Naz Shah, une nouvelle députée travailliste, avait donné son avis sur Facebook avant d’être élue pour qu’Israël soit transféré aux États-Unis, et que l’ancien maire de Londres, Ken Livingstone, l’a soutenue en soutenant que les nazis avaient initialement favorisé le sionisme, Corbyn n’a pas fait beaucoup d’histoires ». Sullivan a ensuite écrit : « Il est alors apparu que Corbyn lui-même avait souscrit à divers groupes pro-palestiniens sur Facebook où un antisémitisme de base s’est épanoui » et qu’il avait même « … assisté à une réunion sur la Journée commémorative de l’Holocauste en 2010, intitulée ‘Plus jamais pour personne : ‘D’Auschwitz à Gaza’, assimilant les Israéliens aux nazis ».

    En d’autres termes, Corbyn aurait dû être responsable de la qualité des points de vue personnels de Shah et Livingstone, qui ont par la suite été suspendus du Parti travailliste et Livingstone a fini par démissionner. Il aurait également dû éviter les commentaires des Palestiniens sur Facebook parce que des antisémites présumés contribuent occasionnellement à donner leurs opinions et ne devraient reconnaître en aucune façon les crimes de guerre israéliens commis quotidiennement à Gaza.

    Corbyn doit donc accepter le fait qu’il doit être un antisémite, comme le discernent Andrew Sullivan de ce côté-ci de l’Atlantique et une foule de soutiens Israéliens en Grande-Bretagne. Mais le pire crime du dirigeant travailliste qui est considéré comme une « menace existentielle » pour le peuple juif partout dans le monde est sa résistance à la pression exercée sur lui pour qu’il endosse et adopte la définition précise et multidimensionnelle de l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste (IHRA) de ce qui constitue l’antisémitisme. La définition de base de l’antisémitisme de l’IHRA est suffisamment raisonnable, y compris « une certaine perception des juifs, qui peut s’exprimer sous forme de haine envers les Juifs. Les manifestations rhétoriques et physiques de l’antisémitisme s’adressent à des individus juifs ou non-juifs et/ou à leurs biens, aux institutions communautaires juives et aux installations religieuses ».

    Le Parti travailliste et Corbyn ont accepté cette définition mais se sont opposés à onze « exemples contemporains d’antisémitisme » également fournis par l’IHRA, dont quatre n’ont rien à voir avec les Juifs et tout à voir avec Israël. Ces exemples sont :

    Accuser des citoyens juifs d’être plus loyaux envers Israël, ou envers les prétendues priorités des Juifs dans le monde entier, qu’envers les intérêts de leurs propres nations.
    Priver le peuple juif de son droit à l’autodétermination, par exemple en prétendant que l’existence d’un État d’Israël est une entreprise raciste.
    Établir des comparaisons entre la politique israélienne contemporaine et celle des nazis.
    Appliquer deux poids deux mesures en exigeant d’Israël un comportement qui n’est pas attendu ou exigé d’une autre nation démocratique.
    On peut observer que beaucoup de juifs – pas tous ou même la plupart – mais beaucoup ont une double loyauté dans laquelle l’allégeance à Israël est dominante. Je citerai à titre d’exemple l’actuel ambassadeur des États-Unis en Israël, David Friedman, qui passe une grande partie de son temps à défendre Israël. Et il y a aussi les juifs américains qui ont espionné pour Israël, y compris Jonathan Pollard et les membres de l’AIPAC, Steven J. Rosen et Keith Weissman, qui ont obtenu des informations classifiées de Lawrence Franklin et ont ensuite transmis ce qu’ils avaient obtenu aux services de renseignements israéliens.

    Et oui, Israël est une « entreprise raciste ». Jetez un coup d’œil à la récente loi sur la nationalité adoptée par la Knesset qui déclare qu’Israël est un État juif. Elle n’accorde l’autodétermination qu’à ceux qui vivent à l’intérieur de ses frontières et qui sont juifs. Et si l’utilisation de distinctions raciales pour une citoyenneté à part entière tout en bombardant des hôpitaux et des écoles, tout en faisant la queue pour tirer sur des milliers de manifestants palestiniens non armés, n’est pas un comportement nazi, alors qu’est-ce que c’est ? Israël et son chef sont parfois comparés aux nazis et à Adolf Hitler parce qu’ils se comportent comme les nazis et Adolf Hitler.

    Et enfin, il y a la définition qui remet en question toute remise en question du fait qu’Israël ne se comporte pas comme les autres nations démocratiques. Eh bien, tout d’abord, Israël n’est pas une démocratie. C’est une théocratie ou une ethnocratie ou, si vous préférez, un État policier. D’autres pays qui se disent démocratiques ont des droits égaux pour tous les citoyens. D’autres démocraties n’ont pas des centaines de milliers de colons qui volent la terre et même les ressources en eau de la population indigène et la colonisent au profit d’un seul segment de sa population. D’autres démocraties ne tirent pas régulièrement sur les manifestants morts et non armés. Combien de démocraties pratiquent actuellement le nettoyage ethnique, comme le font les Juifs israéliens envers les Palestiniens ?

    Corbyn cédera-t-il aux demandes de l’IHRA pour sauver sa peau en tant que chef de parti ? Je pense qu’il le fera, comme il le fait déjà régulièrement en concédant des points et en s’excusant, en rendant publiquement l’obéissance requise à l’Holocauste comme étant « le pire crime du XXe siècle ». Et chaque fois qu’il essaie d’apaiser ceux qui veulent l’attraper, il s’affaiblit. Même s’il se soumettait complètement, les soutiens israéliens qui sont chauds pour l’attraper, ayant le contrôle significatif des médias comme aux États-Unis continueront à attaquer jusqu’à ce qu’ils trouvent le point précis qui le fera tomber. Le Conseil exécutif national du parti travailliste se réunira en septembre pour voter sur la pleine acceptation de la définition de l’antisémitisme de l’IHRA. S’ils s’agenouillent, comme il est probable, devant cette force majeure, ce sera la fin de la liberté d’expression en Grande-Bretagne. Critiquer Israël et vous irez en prison.

    C’est exactement la même chose qui se passe aux États-Unis. La critique d’Israël ou la protestation contre Israël sera tôt ou tard criminalisée. Je me demande parfois si le sénateur Ben Cardin et les autres qui font la promotion de cette loi sur la haine comprennent vraiment ce qui sera perdu lorsqu’ils sacrifieront la Constitution américaine pour défendre Israël. Une fois que la liberté d’expression aura disparu, elle ne reviendra jamais.

    Philip Giraldi

    Traduit par Wayan, relu par Cat, vérifié par Diane pour le Saker francophone                                                                                                                                    lesakerfrancophone.fr/la-crucifixion-de-jeremy-corbyn-les-amis-disrael-demandent-sa-totale-reddition

    • GB : le Labour complète sa définition de l’antisémitisme en réponse aux accusations
      AFP / 04 septembre 2018
      https://www.romandie.com/news/GB-le-Labour-complete-sa-definition-de-l-antisemitisme-en-reponse-aux-accusations/950792.rom

      Londres - Le parti travailliste, principal formation d’opposition au Royaume-Uni, a complété mardi la définition de l’antisémitisme qu’il avait adoptée en juillet, et qui avait valu à sa direction, jusqu’à son chef Jeremy Corbyn, de multiples accusations.

      Mi-juillet, le Comité exécutif national (NEC), l’organe dirigeant du parti, avait adopté la définition de l’antisémitisme élaborée par l’Alliance internationale pour le souvenir de l’Holocauste (IHRA), mais avait rejeté quatre exemples sur onze qui accompagnent cette définition et établissent les comportements considérés comme discriminatoires.

      Le NEC craignait que l’adoption de tous ces exemples ne limitent la liberté de critiquer l’État d’Israël.

      « Le NEC a adopté aujourd’hui tous les exemples de l’antisémitisme, qui s’ajoutent à la définition de l’IHRA », a annoncé un porte-parole du Labour.

      Parmi ces exemples de comportements jugés antisémites par l’IHRA, et désormais partagés par le Parti travailliste, figurent le fait « d’accuser un citoyen juif d’être plus loyal à Israël qu’a son pays », de « nier au peuple juif son droit à l’autodétermination » ou encore « d’établir des comparaisons entre la politique israélienne contemporaine et celle des Nazis ».

      Le NEC a également adopté « une déclaration qui garantit que cela ne pourra en aucune manière limiter la liberté d’expression sur Israël et les droits des Palestiniens », a précisé le porte-parole.

      « La décision du NEC est la bonne », a réagi Marie van der Zyl, présidente du Board of Deputies of British Jews, une des principales organisations représentant la communauté juive au Royaume-Uni.