person:jesús franco

  • Jesús Franco: creator of erotic horrors who had a unique cinematic vision
    http://www.guardian.co.uk/film/2013/apr/04/jesus-franco-dies-82-unique-vision

    Franco’s output beckons the curious with its sheer cumulative density; it’s not unusual for fans to say things like: “I’ve only seen 30 so far,” or, “I’ve seen a hundred but it’s not enough.” American critic Tim Lucas aced the trend with the mind-boggling statement: “You can’t see one Franco film until you’ve seen them all,” at which point most of you will probably back off and call the sanatorium. But he had a point. Franco’s work is best seen as a giant mosaic, a rippling borderless continuum, with individual films less important than the wider trends and currents passing through. Watching a single Franco film is like sipping a glass of water from a brimming lake; to really enjoy what he has to offer you have to throw yourself in. A cautious place to start would be a sober and elegant early work like The Awful Dr. Orlof (1962), a Gothic tale of illicit surgery starring the debonair Howard Vernon. More adventurous souls might prefer another medical-themed offering, The Diabolical Dr. Z (1965), an exuberant pulp horror flick co-written with Buñuel’s regular scriptwriter Jean-Claude Carrière. If you’re in the mood for something further out, there’s Necronomicon (1967), a hallucinatory infusion of art cinema head-games and reality-warping sadomasochism: at an early screening, the esteemed director Fritz Lang declared that it was, “the first erotic film I’ve seen all the way through because it’s a beautiful piece of cinema”.

    #cinéma_barré

  • Jesus Franco, un Divin Marquis – par Jean-François Rauger
    http://www.lemonde.fr/culture/article/2013/04/03/jesus-franco-un-divin-marquis_3152935_3246.html

    Seul le fantasme à l’état chimiquement pur importe désormais dans des titres où brillèrent notamment les starlettes Soledad Miranda et surtout Lina Romay (sa compagne, sa muse et son médium à partir du début des années 1970). Rejeté par une partie de ses admirateurs d’origine, le cinéma de Jess Franco, dès lors, intéresse une cinéphilie tout autant tripale que cérébrale qui y découvre une dimension avant-gardiste.

    Son goût pour l’inachèvement comme forme esthétique, pour l’image floue, pour l’enregistrement pur et l’abstraction en même temps, rapproche son oeuvre d’une certaine forme d’art moderne.

    Jess Franco était un homme d’une génération qui s’est amusée à déconstruire le cinéma classique. Il avait choisi sa voie, celle de l’érotomane, mais aussi du musicien de jazz qu’il n’avait jamais cessé d’être et qui répétait, à l’infini, le même standard qu’il désossait jusqu’à en faire disparaître les lignes mélodiques.

    #cinéma_barré

  • Jesús Franco : décès de l’homme aux 199 films
    http://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Jesus-Franco-deces-de-l-homme-aux-199-films-3726248

    Lors de l’hommage de 2008, Jean-François Rauger, programmateur de la Cinémathèque, rappelait justement l’amour que Franco portait au jazz, le réalisateur ayant ainsi conduit sa filmo comme sous l’effet d’une improvisation constante, abandonnant ses films avant même le montage, se souciant peu du résultat final et enchaînant immédiatement sur le projet suivant. Qu’importe si la qualité n’est pas au rendez-vous, Franco abusant des effets jetés au hasard (zooms, fondus, post-synchro hésitante) et surtout au gré des maigres budgets alloués. « C’est sa maladresse, ses tics, l’inconstance et jusqu’à l’invraisemblance de ses scénarios, qu’il signe souvent lui même, qui le font reconnaître de ses fans et surtout de ses nombreux détracteurs », résume Putters, qui lui reproche son manque de technique mais pas son enthousiasme. Cependant, « jamais réalisateur n’aura montré autant d’insouciance vis-à-vis de son œuvre, ni autant de fièvre à impressionner la pellicule. » (in Ze Craignos Monsters, Vents d’Ouest, 1991).

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