person:jessica

  • #Sanaz_Ahmadi : Les prisonnières ont-elles des droits ?
    https://tradfem.wordpress.com/2018/09/25/les-prisonnieres-ont-elles-des-droits

    #Kajsa_Ekis_Ekman a écrit la semaine dernière un article à propos d’un Suédois, Kristoffer Johansson*, qui sera bientôt transféré de la prison pour hommes de classe 1 (sécurité maximum) à la prison de sécurité pour femmes de classe 2. Il n’y a pas de prison pour femmes de classe 1 en Suède. Devinez pourquoi… #peaktrans #féminisme radical #marxisme #swepol

    Nous ne pouvons plus dorloter les émotions des hommes. Kristoffer Johansson a violé une femme, Vatchareeya Bangsuan. Il a étalé son sperme sur sa victime, puis l’a assassinée et débitée en morceaux. Il a ensuite feint de s’inquiéter de sa disparition et s’est joint à l’équipe de recherche de son cadavre. Le massacre de Vatchareeya Bangsuan fait partie de la terreur infligée par les hommes aux femmes.

    Le meurtre de Vatchareeya illustre une terreur avec laquelle les femmes grandissent et qui est normalisée par les institutions sociales. Ce n’est pas un hasard s’il était un homme et qu’elle était une femme. Et le fait que les émotions de Kristoffer aient aujourd’hui priorité sur la vie de femmes est une conséquence naturelle du patriarcat institutionnalisé.

    Le fait que la vie de Vatchareeya en tant que femme de couleur ne valait tellement rien que la peine de Kristoffer ait été réduite de moitié et le chef de meurtre réduit à celui d’homicide involontaire n’était pas un crachat suffisamment gros jeté au visage des femmes. Maintenant, des femmes qu’il n’avait pas encore atteintes se feront également cracher dessus.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://www.facebook.com/martindufresne/posts/10156357997406418?__tn__=K-R
    #prison #féminicide #meurtre #trans #femme #viol

  • 27 villes du C40 auraient atteint le pic d’émissions. Pourquoi à ce stade je me méfie de cette annonce ?
    https://www.c40.org/press_releases/27-cities-have-reached-peak-greenhouse-gas-emissions-whilst-populations-increas

    27 of the world’s greatest cities, representing 54 million urban citizens and $6 trillion in GDP have peaked their greenhouse gas emissions. New analysis reveals that the cities have seen emissions fall over a 5 year period, and are now at least 10% lower than their peak. City Halls around the world have achieved this crucial milestone, whilst population numbers have increased and city economies have grown. These 27 cities have continued to decrease emissions by an average of 2% per year since their peak, while populations grew by 1.4% per year, and their economies by 3% per year on average.
    The cities are: Barcelona, Basel, Berlin, Boston, Chicago, Copenhagen, Heidelberg, London, Los Angeles, Madrid, Melbourne, Milan, Montréal, New Orleans, New York City, Oslo, Paris, Philadelphia, Portland, Rome, San Francisco, Stockholm, Sydney, Toronto, Vancouver, Warsaw, Washington D.C.

    Comme c’est beau ! Comme par hasard, aucune ville des pays actuellement en voie d’industrialisation, tel que la Chine par ex. n’est dans ce groupe. On peut se demander comme sont calculées ces émissions. Mon hypothèse est que ces données ne prennent pas en compte le cycle de vie des matières et des services produits dans les villes en question, seulement les émissions locales. Ce qui est sale est aujourd’hui en Chine, au MO, etc. Merci la mondialisation...
    D’autre part, des questions se posent également sur les contours des villes prises en considération, par ex. est-ce uniquement Paris intra muros ou bien la Métropole, voire l’IdF ? Probablement la première option. A ce stage les informations disponibles ne répondent pas à ces questions de base.
    Pour aller plus loin sur la question des méthodes de calcul, et notamment la différence entre la méthode territoriale et celle basée sur la consommation des ménages prenant en compte le cycle de vie, voir par ex. Pichler, Peter-Paul, Timm Zwickel, Abel Chavez, Tino Kretschmer, Jessica Seddon, and Helga Weisz, ‘Reducing Urban Greenhouse Gas Footprints’, Scientific Reports, 7 (2017), 14659 <https://doi.org/10.1038/s41598-017-15303-x>

    #changement_climatique #fake_news_possible

  • Déclarées fraudeuses par la CAF, ces deux colocataires de Roye se rebiffent - Le Courrier Picard
    http://www.courrier-picard.fr/127770/article/2018-08-03/declarees-fraudeuses-par-la-caf-ces-deux-colocataires-de-roye-se-reb

    Elles ont contesté cette décision. Sans succès. En plus la CAF leur demande le remboursement d’une dette. « Le montant a déjà changé trois fois, c’est incompréhensible », note Jessica Levert. Effectivement en trois courriers, cette dette est passée de près de 30 000 € à près de 60 000 € pour finir aujourd’hui à 30 610,48 €. « Le système de prestation est complexe. Il peut y avoir des compensations qui font évoluer ce montant de dettes. La Caisse d’allocations familiales est tout à fait disposée à les recevoir sur rendez-vous pour leur apporter une explication et des conseils sur leur situation ».

    Une situation difficile car plusieurs aides leur ont été retirées avec cette notification de dettes. « La CAF m’a retiré mon numéro d’allocataire. L’APL (aide personnalisée au logement) est diminué et la somme de 310 € est retirée de mon AAH (allocation aux adultes handicapés) », précise Martine Derobert-Mazure. « Avec nos deux ressources, la prime d’activité que je touchais m’a été supprimée ainsi que le RSA (revenu de solidarité active) », note pour sa part Jessica Levert, qui travaille 14 heures par semaine en CDI.

    « Nous ne voulons pas être estampillées « fraudeuses ». Nous sommes de bonne foi. Nous avons déclaré notre colocation au bailleur », insistent les deux femmes qui se défendent d’être en couple. « C ’est une relation mère-fille pas de couple ».

    Comment se définit la colocation ? Isolé ou en concubinage
    Les deux Royennes ont bien notifié leur situation au bailleur. Chacune a sa chambre, ses activités. Si elles payent une partie des courses en commun, c’est pour des raisons pratiques assurent-elles. Pas de relation charnelle entre elles soulignent-elles également. Bref, des colocs, pas un couple.

    À ceci près que ces faits ne suffisent pas à la CAF. Deux personnes vivant en colocation auront chacune leur numéro d’allocataire et chacune leurs aides personnalisées « si chacune est en mesure de présenter un bail à son propre nom ».

    #CAF #APL #contrôle « #fraude » #indu #colocation #bail #vie_maritale

  • Grave ou aiguë, sombre ou claire ? Ce que le genre fait à notre voix
    https://www.nouvelobs.com/rue89/nos-vies-intimes/20180723.OBS0077/grave-ou-aigue-sombre-ou-claire-ce-que-le-genre-fait-a-notre-voix.html

    Pour la première fois, en Grande-Bretagne, une femme commentait un match de foot à la télé : Vicki Sparks officiait pendant le Mondial sur la BBC. La journaliste n’a pas été épargnée, comme d’autres de ses consœurs, par des remarques sexistes. Sa voix serait « trop aiguë » pour l’exercice.

    Un commentaire qui sonne familier aux femmes qui s’expriment dans des espaces traditionnellement masculins, écrit Jessica Bennett du « New York Times ».

    Pendant la campagne américaine, la voix d’Hillary Clinton avait aussi fait l’objet de commentaires. On la qualifiait d’"énervante", on la jugeait « forte, monotone, pénible à l’oreille ». Un coach vocal interviewé expliquait que les hommes aussi haussaient la voix en campagne et que le public n’était peut-être simplement pas habitué...

    Quel lien existe entre voix et genre ? Les réflexions de la journaliste nous ont interrogées. Aron Arnold, docteur en sciences du langage, chercheur postdoctoral à l’université catholique de Louvain, a consacré sa thèse à cette passionnante question. Entretien.

    #sexisme #genres #voix #femmes #discrimination

  • Patients face expensive ER bills even when they don’t receive treatment - Vox
    https://www.vox.com/2018/5/1/17261488/er-expensive-medical-bill

    On October 19, 2016, Jessica Pell fainted and hit her head on a nearby table, cutting her ear. She went to the emergency room at Hoboken University Medical Center, where she was given an ice pack. She received no other treatment. She never received any diagnosis. But a bill arrived in the mail for $5,751.

    “It’s for the ice pack and the bandage,” Pell said of the fee. “That is the only tangible thing they could bill me for.”

    Pell’s experience is not unique. Submissions to Vox’s ER database project found multiple examples of ERs charging patients hundreds or even thousands of dollars for walking through the door. Some never got past the waiting room. Some were triaged, but none received treatment from a doctor.

    Pell left the ER when she discovered the plastic surgeon who would see her was out of network for her insurance. She decided to go to an in-network facility instead. She thought this was a smart way to avoid the costly fees that came with seeing a provider that wasn’t included in her health plan.

    “I decided to decline treatment because I can’t really afford any surprise bills right now,” she said. “The bill I’d probably incur would not be worth saving my ear, which was sad but a choice I had to make.”

    Pell’s health insurance plan paid the hospital $862, what it deemed a “reasonable and appropriate” fee for the services the hospital paid. That left Pell with a $4,989 bill that she received on February 28.

    #USA #santé #médecine #assurances

  • Mappamundi, art et cartographie - Editions Parenthèses

    https://www.editionsparentheses.com/Mappamundi-art-et-cartographie

    Les cartes s’imposent à nous dans les rues, les écrans, les esprits. C’est désormais à travers elles que nous percevons et pensons le monde. Parce que la cartographie est devenue un enjeu majeur, les artistes l’ont reprise d’assaut, bousculant géographes, ingénieurs, militaires et informaticiens. Remettant en cause l’idée même de neutralité cartographique, les plasticiens font et défont les cartes, jouent avec les formes, les couleurs et les mots du monde.
    « Mappamundi » rassemble une trentaine d’artistes qui interrogent la représentation cartographique. Ces visions d’artistes sont regroupées en trois temps : le corps — les cartes renouent avec les sensations et l’expérience physiques du monde ; le combat — des instruments de pouvoir deviennent outils de contestation ; le conte — les cartes utilitaires sont détrônées par l’imaginaire et la fiction.
    Un essai sur les relations entre art et cartographie précède les « portraits du monde » sélectionnés dans « Mappamundi ». Cartes à lire ou à voir ? Miroir tranquille ou distorsion du monde ? Description, évocation, contestation ? Loin d’exprimer des certitudes, ces cartes dessinent à leur façon notre modernité et dressent d’abord notre portrait collectif.
    Œuvres de : Alighiero e Boetti , Céline Boyer, Alexander Chen, Nicolas Desplats, Detanico & Lain, Paola Di Bello, Peter Fend, Jochen Gerner, Luigi Ghirri, Chris Kenny, Bouchra Khalili, Joseph Kosuth, Guillermo Kuitca, Nelson Leirner, Cristina Lucas, Mateo Maté, Vik Muniz, Qin Ga, David Reimondo, Rosana Ricalde, Francesc Ruiz, Stalker, Susan Stockwell, Jessica Vaturi, Jason Wallis-Johnson, Jeremy Wood.
    Textes de : Agathémère / Arendt, Hannah / Baudelaire, Charles / Baudrillard, Jean / Benjamin, Walter / Bergman, Ingmar / Bettencourt, Pierre / Boèce / Borges, Jorge Luis / Boyd, William / Bresson, Robert / Browne, Thomas / Buisson, Ferdinand / Calvino, Italo / Carroll, Lewis / D’Alembert, Jean / Daney, Serge / De Certeau, Michel / De Maistre, Xavier / De Tilbury, Gervais / Deleuze, Gilles, Guattari, Félix / Donne, John / Duval, Pierre / Eco, Umberto / François, Père Jean / Goethe, Johann Wolfgang von / Gracq, Julien / Kafka, Franz / Kleist, Heinrich von / Korzybski, Alfred / La Pérouse, Jean-François de / Latour, Bruno / Locke, John / Long, Richard / Lubin, Père Augustin / Melville, Herman / Michelet, Jules / Montaigne, Michel de / Napoléon / Ortelius, Abraham / Orwell, George / Pascal, Blaise / Perec, Georges / Pétrarque / Picasso, Pablo / Pouchkine, Alexandre / Proust, Marcel / Reclus, Élisée / Schmitt, Carl / Senges, Pierre / Shakespeare, William / Sloterdijk, Peter / Stein, Gertrud / Stevenson, Robert Louis / Thoreau, Henry David / Valéry, Paul / Van Hoogstraten, Samuel / Verne, Jules / Wilde, Oscar / Wittgenstein, Ludwig.

    –—

    Mappamundi, art et cartographie

    https://mappemonde-archive.mgm.fr/num42/librairie/lib14203.html

    Cet ouvrage a été édité à l’occasion de l’exposition éponyme, au printemps 2013 à Toulon. Son auteur, G. Monsaingeon, est le commissaire de l’exposition. Mappamundi / Mappemonde : au-delà de la proximité du nom, cette exposition se rapproche des préoccupations de la présente revue par son objet et son contenu.

    En guise de prologue, l’ouvrage rappelle la fascination qu’exercent les cartes et les atlas : elles invitent au voyage et à la rêverie géographique, dès l’enfance. Cette émotion, d’ordre esthétique, est régulièrement mise en œuvre par les artistes plasticiens pour créer des géographies, des dépictions artistiques de notre monde ou d’autres. « Il est aujourd’hui communément admis qu’une carte puisse être dite “belle” » (p. 8).

    L’ouvrage est abondamment illustré et très riche en références, à la fois du monde artistique et esthétique, mais aussi de l’épistémologie cartographique. Il se compose de trois parties qui en font bien plus qu’un simple catalogue d’exposition. Tout d’abord, une première section présente le projet de l’exposition, développe une esthétique de la carte et propose une catégorisation de l’intérêt des artistes pour la carte. La deuxième partie, la plus importante, regroupe de manière thématique les œuvres des vingt-six artistes sélectionnés par l’exposition Mappamundi, selon trois catégories : le corps, le combat et le conte. Enfin, l’ouvrage se termine par une très originale « Table d’orientation », recueil d’une soixantaine de citations d’auteurs plus ou moins célèbres à propos de la carte et de son usage.

    Projet cartographie expérimentale
    Tags généraux : #cartoexperiment #biblioxperiment
    Tags particulier : #visualisation #complexité_visuelle #art #perceptions #représentation

  • Un album de coloriage à offrir à M. Macron
    https://reporterre.net/Un-album-de-coloriage-a-offrir-a-M-Macron

    Dans « Mort au capitalisme ! » Stephanie McMillan propose avec des coloriages une introduction ludique au capitalisme et expose avec simplicité l’absurdité et le caractère destructeur du système consumériste devenu planétaire.

    (Juste que le mot “ludique” me gêne un peu aux entournures. J’aurais préféré “introduction au capitalisme sur le ton de l’humour noir” ou “Le Capitalisme Pour Les Nuls”)

    On peut également trouver l’édition originale de #Stéphanie_McMillan, “Capitalism Must Die! A Basic Introduction to Capitalism: What It Is, Why It Sucks, and How to Crush It”
    https://stephaniemcmillan.org

    Stéphanie Mc Millan, en 2007, a également coécrit avec #Derrick_Jensen une bande dessinée : As the World Burns: 50 Simple Things You Can Do to Stay in Denial"
    Two of America’s most talented activists team up to deliver a bold and hilarious satire of modern environmental policy in this fully illustrated graphic novel. The U.S. government gives robot machines from space permission to eat the earth in exchange for bricks of gold. A one-eyed bunny rescues his friends from a corporate animal-testing laboratory. And two little girls figure out the secret to saving the world from both of its enemies (and it isn’t by using energy-efficient light bulbs or biodiesel fuel). As the World Burns will inspire you to do whatever it takes to stop ecocide before it’s too late.

    • Je viens de recevoir le bouquin mentionné plus haut. Il y est plus question de #greenwashing et d’#activisme sur des thèmes développés ces dix dernières années que de théories économiques. Mais pour marquer certains esprits, pourquoi pas : on peut s’autoriser à pratiquer l’art du slogan, hein ... De même que le blondinet en costard cravate qui revient sur les pages de façon récurrente a comme un faux air de #Macron.

      Bon je ne sais toujours pas si ce bouquin est la fidèle transposition de celui de Stephanie McMillan. Voilà ce qu’on peut lire sur la page 4 :

      Traduction et mise en page : Jessica Aubin

      La couverture et les illustrations sont tiréesdu livre Capitalism Must Die ! Coloring Book ! de Stephanie McMillan.

      Des textes et des illustrations additionnels ont été sélectionnés dans le livre Capitalism Must Die ! A Basic Introduction to Capitalism : what it is, why it sucks and how to crush it ...

      A mon avis, Stephanie McMillan a publié deux ouvrages, dont l’un a été adapté du premier (le plus volumineux et le plus développé) en album à colorier.
      Du coup j’avais projeté d’acheter l’édition originale (l’œuvre graphique, pas les coloriages). mais en me rendant sur la page pour y passer commande, je m’aperçois que les livraisons se font uniquement pour les États-Unis ... C’est ballot.

  • Les fans d’Elon Musk ne semblent plus tolérer la moindre critique contre lui pym - 29 Mai 2018 - RTS
    http://www.rts.ch/info/monde/9605595-les-fans-d-elon-musk-ne-semblent-plus-tolerer-la-moindre-critique-contre

    Elon Musk, le patron fondateur de Tesla, lance des attaques de plus en plus virulentes contre tout article de presse critique. Une armée d’inconditionnels le soutient activement sur les réseaux sociaux.

    « Qu’est-ce que ça fait quand la mafia Twitter d’Elon Musk est à vos trousses ». Un billet publié par le Daily Beast raconte le sort réservé aux journalistes femmes qui couvrent Elon Musk : elles sont souvent traitées « d’idiotes, de chiennes ou pire ».


    Selon l’auteure, Erin Biba, journaliste scientifique à la BBC, ce ton peu amène serait le fait d’une « armée » de jeunes qui « marchent derrière » Elon Musk. « Honnêtement, je ferais confiance à un chien enragé avant de vous faire confiance », lui avoue ainsi l’un d’eux.
    I’d honestly trust a rabid dog before I trusted you
    -- Fred Brittin (@fb80902) 28 mai 2018

    Un autre message, adressé à une consoeur d’Erin Biba, Jessica Huseman, adopte un ton lourd de reproches : « Et si tu la fermais et que tu arrêtais d’importuner Elon ? Chaque minute où tu causes des ennuis est une minute de retard pour la mise sur le marché d’un véhicule totalement autonome. Tu tues littéralement des gens. »

    How about you shut the hell up and stop bothering Elon. Every min you cause trouble is a minute that fully autonomous vehicle is late to market. You’re literally killing people
    -- Yav Lee (definitely not a Russian bot) (@ChineseDotard) 23 mai 2018

    La semaine dernière, Elon Musk proposait de créer un site d’évaluation de la crédibilité des journalistes. Il a fait un triomphe auprès de ses supporters.

    #violence #harcèlement #censure #tesla #silicon_valley #google #automobile #voiture #elon_musk #voiture_autonome #innovation #robotisation #transport #voiture_autopilotée #électricité #voitures_autonomes #intelligence_artificielle

  • Henry-Fox Talbot, le Docteur Crockett, Leland Schwartz, Ray Harvard, Norman Bowers, Nancie, Scarlet, Lucille Barnes, Bonie Rodriguez, Roy Murphy, Carl Patterson, Keith Miller, Denise Robinson, Beverly Russel, Samuel Mitchell, Kristi Barnett, Adam Ballard, Sue Freeman, Kathleen Richardson, Lela, Gail Allen, Jessica Schwartz m’ont écrit cette nuit pour me dire que ceci donnait le sentiment que mon visage paraissait 10 à 20 ans de moins, que la molécule la plus importante pour ma santé manquait à la plupart des gens, qu’il existait un remède pour faire repousser ses cheveux en quatre minutes (ça va de plus en plus vite, le progrès en somme), que la chute des cheveux pouvait être stoppée net avec trois gouttes, qu’un autre remède faisait tomber d’un seul coup verrues et boutons, qu’on en avait fini avec l’obésité grâce à une recette miracle, que c’était une nouvelle de santé américaine, que grâce à ce remède, on peut couler 10 à 20 (sans unité de valeur) avant mai (nous sommes le 12 mai), que l’on peut faire repousser ses cheveux en une semaine (ça ne doit pas dater d’hier vu que Lucille Barnes me propose un remède qui fonctionne en quatre minutes), que tel gel permet également la repousse des cheveux, que je peux bander en moins de vingt secondes (à mon âge je demande un peu à voir tout de même), que ceci est la vidéo la plus folle que je verrais de toute ma vie, que tous les hommes devrait commencer à utiliser ceci, qu’avec ça je peux baiser pendant au moins cinq heures (ça me paraît beaucoup), qu’en buvant ceci quotidiennement, mes cheveux auront repoussé à Noël (nous sommes le 12 mai), et cette autre offre, plus avantageuse me promet la repousse de mes cheveux pour Thanksgiving (le troisième jeudi du mois de novembre), et que tel vaporisattion matinale fera repousser mes cheveux isntantanément (du coup pourquoi attendre Thanksgiving ?)

    #les_poètes_du_spam

  • Many older Americans are living a desperate, nomadic life - MarketWatch
    http://www.nextavenue.org/older-americans-nomadland

    In her powerful new book, “Nomadland,” award-winning journalist Jessica Bruder reveals the dark, depressing and sometimes physically painful life of a tribe of men and women in their 50s and 60s who are — as the subtitle says — “surviving America in the twenty-first century.” Not quite homeless, they are “houseless,” living in secondhand RVs, trailers and vans and driving from one location to another to pick up seasonal low-wage jobs, if they can get them, with little or no benefits.

    #précarité #Etats-Unis

  • Meta-analysis and the science of research synthesis | Nature
    https://www.nature.com/articles/nature25753

    Four decades after its introduction, meta-analysis has become a widely accepted research synthesis tool. In this Review, Jessica Gurevitch and colleagues explore the history, development and current state of meta-analytic practice in the biological sciences. They outline the contributions that it has made to several disciplines, particularly ecology, evolutionary biology and conservation, where the number of meta-analyses has increased exponentially over time. They discuss some of the pitfalls of these types of analyses and summarize recent developments such as the use of machine learning and artificial intelligence. They suggest that evidence synthesis should become a regular companion to primary scientific research to maximize the effectiveness of scientific inquiry, but call for the rigorous application of stricter quality criteria for the publication of meta-analyses.

    #statistiques #méta-analyse

  • Policing a City in Crisis.
    https://www.themarshallproject.org/2018/03/05/policing-a-city-in-crisis
    https://www.youtube.com/watch?v=ZYGyUsmmDbg

    How does a police department respond to a city in crisis? In 2014, Flint, Michigan switched its water source from Lake Huron to the Flint River in a bid to save money, but toxic levels of lead leached into the city’s tap water. A year later, the city elected a new mayor who in turn hired a new police chief. Tim Johnson arrived at the job facing a funding and personnel shortage in a city that is the ninth most violent in America. Under these conditions, Jessica Dimmock, Zackary Canepari and Drea Cooper began filming the city’s police department for “Flint Town,” a new eight-episode series on Netflix. The show provides a rare insight into a how lack of resources puts a further strain on the already tense relationship between the police department and the community it serves.Over 20 months, Canepari, Cooper and Dimmock documented the struggles of the department and its officers against the backdrop of the 2016 presidential election and a series of police-involved shootings that rocked the country.

  • Flint Town: Netflix docu-series shines light on the harsh reality of US policing | Television & radio | The Guardian
    https://www.theguardian.com/tv-and-radio/2018/mar/03/flint-town-netflix-docu-series-shines-light-on-the-harsh-reality-of-us-

    Episodes are stacked with local and personal dramas tied to the series’ main characters – about a dozen police officers in Flint’s understaffed and underfunded force. Given the renewed scrutiny placed on police since demonstrators in Ferguson took to the streets to protest against police violence in August 2014, these armed officers are an unlikely vehicle for showcasing systemic issues.

    “It was our intention to do something that added additional layers to that,” said series co-director Jessica Dimmock. “It felt important to us that we go home with officers, we learn about their personal lives or personal struggles, we understand the emotional toll when someone’s mother dies or they are having relationship troubles. But also show that policing doesn’t exist in a bubble in this city.”

    The episode where Watson arrests his longtime pal’s son is loosely focused on the uptick in crime at Halloween, but also features Donald Trump’s visit to Flint while running for president.

    #Série #Documentaire #Netflix

  • #UK plans video campaign to deter African migrants

    Critics say tactic will have little effect on would-be migrants’ decision to travel and is aimed at placating British voters

    “The information just does not filter through because people decide on the basis of what they hear from family and friends – people they trust – rather than foreign governments,” said Jessica Hagen-Zanker, research fellow for migration at the Overseas Development Institute.

    “Information about the journey is so irrelevant and the risks seem so small compared to their daily struggles. In some ways these campaigns are about a government being able to say to voters, ‘we are doing something’, even though it is not necessarily effective.”

    https://www.theguardian.com/uk-news/2018/feb/10/uk-video-campaign-deter-africa-migration-placating-british-voters?CMP=S
    #dissuasion #film #migration #asile #propagande
    #Angleterre #vidéo #migrants_africains #Home_Office

  • The Follower Factory - The New York Times
    https://www.nytimes.com/interactive/2018/01/27/technology/100000005704904.app.html

    All these accounts belong to customers of an obscure American company named Devumi that has collected millions of dollars in a shadowy global marketplace for social media fraud. Devumi sells Twitter followers and retweets to celebrities, businesses and anyone who wants to appear more popular or exert influence online. Drawing on an estimated stock of at least 3.5 million automated accounts, each sold many times over, the company has provided customers with more than 200 million Twitter followers, a New York Times investigation found.

    The accounts that most resemble real people, like Ms. Rychly, reveal a kind of large-scale social identity theft. At least 55,000 of the accounts use the names, profile pictures, hometowns and other personal details of real Twitter users, including minors, according to a Times data analysis.
    Jessica Rychly, whose social identity was stolen by a Twitter bot when she was in high school.

    “I don’t want my picture connected to the account, nor my name,” Ms. Rychly, now 19, said. “I can’t believe that someone would even pay for it. It is just horrible.”

    Intéressant cette reprise/acceptation du concept d’industrie de l’influence

    These accounts are counterfeit coins in the booming economy of online influence, reaching into virtually any industry where a mass audience — or the illusion of it — can be monetized. Fake accounts, deployed by governments, criminals and entrepreneurs, now infest social media networks. By some calculations, as many as 48 million of Twitter’s reported active users — nearly 15 percent — are automated accounts designed to simulate real people, though the company claims that number is far lower.

    In November, Facebook disclosed to investors that it had at least twice as many fake users as it previously estimated, indicating that up to 60 million automated accounts may roam the world’s largest social media platform. These fake accounts, known as bots, can help sway advertising audiences and reshape political debates. They can defraud businesses and ruin reputations. Yet their creation and sale fall into a legal gray zone.

    J’aime beaucoup « Economie de l’influence »

    The Influence Economy

    Last year, three billion people logged on to social media networks like Facebook, WhatsApp and China’s Sina Weibo. The world’s collective yearning for connection has not only reshaped the Fortune 500 and upended the advertising industry but also created a new status marker: the number of people who follow, like or “friend” you. For some entertainers and entrepreneurs, this virtual status is a real-world currency. Follower counts on social networks help determine who will hire them, how much they are paid for bookings or endorsements, even how potential customers evaluate their businesses or products.

    High follower counts are also critical for so-called influencers, a budding market of amateur tastemakers and YouTube stars where advertisers now lavish billions of dollars a year on sponsorship deals. The more people influencers reach, the more money they make. According to data collected by Captiv8, a company that connects influencers to brands, an influencer with 100,000 followers might earn an average of $2,000 for a promotional tweet, while an influencer with a million followers might earn $20,000.

    Influencers need not be well known to rake in endorsement money. According to a recent profile in the British tabloid The Sun, two young siblings, Arabella and Jaadin Daho, earn a combined $100,000 a year as influencers, working with brands such as Amazon, Disney, Louis Vuitton and Nintendo. Arabella, who is 14, tweets under the name Amazing Arabella.

    But her Twitter account — and her brother’s — are boosted by thousands of retweets purchased by their mother and manager, Shadia Daho, according to Devumi records. Ms. Daho did not respond to repeated attempts to reach her by email and through a public relations firm.

    “I don’t know why they’d take my identity — I’m a 20-year-old college student,” Mr. Dodd said. “I’m not well known.” But even unknown, Mr. Dodd’s social identity has value in the influence economy. At prices posted in December, Devumi was selling high-quality followers for under two cents each. Sold to about 2,000 customers — the rough number that many Devumi bot accounts follow — his social identity could bring Devumi around $30.

    #Industrie_influence #Twitter #Followers

  • Ehpad : le système de soins en accusation / Les maisons de retraite, " machines à broyer " Le Monde (mel transmis)

    Sept syndicats appellent à la grève mardi 30 janvier dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (#Ehpad)

    Ce mouvement de protestation est soutenu par l’association des directeurs d’établissement, qui réclament eux aussi davantage de moyens

    Aides-soignants, infirmiers, cadres de santé : les personnels déplorent une dégradation de leurs conditions de travail dans le privé et dans le public

    " Je ne souhaite à personne d’être brusqué comme on brusque les résidents ", témoigne une ex-salariée d’une maison de retraite de l’Ardèche

    " Nous devons effectuer douze à quinze toilettes par matinée ", raconte une aide-soignante, dénonçant des cadences intenables

    Les maisons de retraite, " machines à broyer "

    Confrontés à des conditions de travail éprouvantes, les salariés des Ehpad sont appelés à la grève, mardi

    LES CHIFFRES
    728 000
    C’était le nombre de résidents accueillis dans des -établis-sements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) fin 2016.

    85 ans
    La moyenne d’âge à l’entrée en établissement.

    6 pour 10
    C’est le taux moyen d’encadrement. Les directeurs d’Ehpad en réclament 8 pour 10, les syndicats de salariés 10 pour 10. Les mieux dotés sont les établissements -publics rattachés à un hôpital.

    Les chambres étaient neuves, les murs peints de couleurs vives. On avait mis des tablettes numériques et même un aquarium dans le " lieu de vie " de cette maison de retraite de Provence-Alpes-Côte d’Azur. Stéphanie Crouzet, aide-soignante de 40 ans, espérait avoir trouvé enfin " un lieu où on me laisserait le temps de faire convenablement mon travail ". Un mois plus tard, les poissons étaient morts. On les avait laissés au fond du bocal, faute d’entretien.Un soir, au moment du coucher, une résidente avait confié avoir vécu " un grand luxe, parce qu’elle avait eu le droit à une douche ". C’était sa sixième en six mois.

    " L’ascenseur parlait plus souvent aux résidents que le personnel de soin ", résume l’aide-soignante,qui a préféré arrêter les remplacements dans cet établissement privé, où la chambre coûte au moins 3 000 euros par mois à un résident. Une situation extrême, de l’aveu de Stéphanie Crouzet, mais qui reflète la malaise grandissant du personnel soignant des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad).

    Aide-soignants, infirmiers, cadres de santé : ils sont nombreux à déplorer la dégradation de leurs conditions de travail en maison de retraite, dans le privé comme dans le public. A partager ce sentiment que " tout est fait pour inciter à la maltraitance ", constate Stéphanie Crouzet, du haut de ses onze ans d’expérience.

    " Tête, mains, cul "
    Mardi 30 janvier, tous sont appelés à une grève nationale intersyndicale inédite pour dénoncer " l’insuffisance des effectifs et des moyens ", dans ce secteur où les taux d’accidents du travail et d’absentéisme sont trois fois supérieurs à la moyenne.Un appel à la mobilisation maintenu malgré l’annonce par la ministre de la santé, Agnès Buzyn, du déblocage de 50 millions d’euros, en plus des 100 millions d’euros déjà accordés fin décembre. Un " pansement pour une jambe de bois ", selon les syndicats.

    Dans un appel à témoignages publié sur LeMonde.fr, nombre d’entre eux, particulièrement éreintés et en colère, nous ont fait remonter leurs conditions de travail, comme ils le font depuis plusieurs semaines sur les réseaux sociaux sous le hashtag #BalanceTonEhpad. Certains ont préféré l’anonymat, d’autres ont choisi de publier leur nom, pour ne plus cacher leur malaise.

    Car travailler dans un Ehpad, c’est pratiquer une gymnastique comptable de tous les instants. Jessica Colson, 34 ans, a fait et refait ses calculs. Soixante-trois résidents dans son établissement privé de Moselle. Quatre aides-soignantes le matin, deux l’après-midi. Ce qui laisse quatre minutes par patient pour lever, faire sa toilette matinale, changer et habiller ; trois minutes et vingt secondes pour déshabiller, changer, soigner, et coucher.

    Pour tenir le rythme, " on expédie en priant pour qu’il y ait le moins d’imprévus, de demandes des patients qu’on devra faire semblant de ne pas entendre ", dit Olga C., 36 ans, qui travaille dans un établissement en Bretagne. Pour la toilette, c’est la " méthode #TMC ", pour " tête, mains, cul ". Une situation qui ne fait qu’empirer avec le départ de deux de ses collègues, embauchées en contrats aidés. Depuis, Olga C. dit attendre le jour où " on mettra tous les résidents sous la même douche avec un jet pour aller plus vite ".

    Sans cesse, on tire, on saisit sans précautions, parce qu’on n’a pas le temps. Les bleus apparaissent parfois sur les bras de ces résidents à la peau qui marque si facilement. " On dit qu’ils sont tombés ", raconte Olga C.

    A table, le rythme n’est pas moins intense. Justine L., 29 ans, dont dix ans comme aide-soignante, raconte ces repas avec " quinze personnes à faire manger en une heure – ça fait quatre minutes par tête ". Alors parfois, certaines abdiquent. C’est une assiette où l’entrée, le plat chaud et le fromage sont mélangés pour réduire la durée des repas. Une " bouillie qu’on ne servirait pas à un chien ", regrette Justine L., qui désespère de " voir certains résidents se laisser mourir de faim ". " A un moment, la société s’est dit : “Ce n’est plus l’humain qui est important” ", analyse l’aide-soignante, dont la mère faisait le même métier, " mais pas dans les mêmes conditions ".

    Les traitements médicaux n’échappent pas à cette course effrénée. " Je bâcle et agis comme un robot ", raconte Mathilde Basset, infirmière de 25 ans, seule en poste pour 99 résidents répartis sur les trois étages de son Ehpad de l’Ardèche, sis au sein même de l’hôpital. " Je ne souhaite à personne d’être brusqué comme on brusque les résidents ", dit celle qui a préféré quitter fin 2017 cette " usine d’abattage qui broie l’humanité des vies qu’elle abrite, en pyjama ou en blouse blanche ", comme elle l’a expliqué dans un post Facebook partagé plus de 20 000 fois.

    Bien sûr, la situation n’est pas aussi dégradée dans tous les Ehpad de France. Nombre de soignants rappellent combien " les choix de la direction peuvent limiter la casse " ou que " des manageurs parviennent à rendre l’environnement de travail respirable ". Tous pourtant déplorent un rythme de travail devenu infernal au fil des ans.

    Car la pression n’est pas seulement sur les cadences. Chaque dépense est scrutée. Pascal N. a travaillé pendant trois ans comme cadre de santé dans un établissement public du Vaucluse. " Il fallait toujours faire avec, ou plutôt sans ", résume-t-il. Economies sur les pansements, sur les séances de kiné, les activités.

    Dans certains établissements, une règle tacite est imposée : trois " protections " par jour par résident, pas plus – souvent, les stocks sont mis sous clé. Les culottes que les résidents peuvent baisser eux-mêmes sont dix centimes plus chères ? " Qu’ils fassent dans leur couche, on viendra les changer ", donne-t-on pour consigne à Pascal N. Tant pis si cela les rend incontinents, et plus dépendants encore d’une équipe en sous-effectif chronique. " Le fric, c’était la seule logique ", dit celui qui est reparti travailler en psychiatrie, " où il n’y a pas de pression de rendement ".

    " Burn-out "
    Quelle place dans ce contre-la-montre quotidien pour les discussions, les suivis personnalisés ? Stéphanie Crouzet continue de se battre pour grapiller ces instants. Comme avec cette résidente atteinte de Parkinson qu’elle a tenté de faire marcher quelques minutes chaque jour. Jusqu’à ce que sa direction lui rétorque que " cette dame est entrée sous conditions que son état ne s’améliore pas ". " Il ne fallait pas qu’elle repose le pied par terre ", raconte l’aide-soignante. Sa collègue, elle, reçoit pour consigne d’arrêter de sourire : " Vous respirez le bonheur, ça vous rend pas crédible auprès des résidents. "

    " C’est à celle qui s’en fout le plus, et quand on s’en fout pas, on devient fou ", résume Mélanie L., aide-soignante dans le Nord de la France. Elle s’attriste de voir des personnels arrivés là seulement parce que ça embauchait, sans " vocation ni envie de prendre soin ". Les difficultés de recrutement sont immenses pour les directions : même les écoles d’aide-soignants ne font plus le plein.

    A l’inverse, Mélanie L. dit avoir toujours eu " le goût des vieux ". De leurs cheveux fins et de leurs rides qui font " comme des cartes d’un pays étranger ". Toucher leur peau, la laver, en prendre soin, " c’est un peu comme si je partais en voyage ", dit-elle souvent à ses proches. Depuis deux mois pourtant, cette femme de 46 ans, dont vingt-six dans des maisons de retraite, a pris de la distance. " Burn-out ", a répondu son médecin, quand elle lui a raconté ses insomnies, ses tendinites à répétition, ses douleurs de dos, sa " boule de nerfs au ventre ", ses infections urinaires sans fin. " Le corps qui sort le drapeau blanc ", dit-elle pudiquement pour résumer une bataille qui durait pourtant depuis plusieurs années déjà.

    Pour Jessica Colson, la " machine à broyer " est en place. L’aide-soignante dit avoir " souvent envie de tout lâcher ". Quand elle en parle, elle ne dit plus " si je craque ", mais " quand je craquerai ".

    Charlotte Chabas

    Personnels et directeurs unis pour une mobilisation inédite

    L’octroi, jeudi 25 janvier, d’une nouvelle enveloppe de 50 millions d’euros par le gouvernement n’a pas convaincu

    C’est une première. Mardi 30 janvier, les personnels des maisons de retraite sont appelés à la grève par sept syndicats (CGT, CFDT, FO, UNSA, CFTC, CFE-CGC et SUD) avec le soutien de l’Association des directeurs au service des personnes âgées (AD-PA). Des débrayages dans les établissements et des rassemblements sont prévus dans toute la France, dont un devant le ministère de la santé, à Paris. Il n’est pas prévu que les représentants syndicaux y soient reçus.

    " Il est inadmissible de ne pas prendre en compte la souffrance au quotidien que subissent professionnel, et par là même personnes âgées et familles ", commentent les organisations syndicales dans un communiqué publié dimanche 28 janvier.

    Voici plusieurs mois qu’elles sonnent l’alarme sur la détérioration des conditions de travail dans les Etablissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), et par conséquent la dégradation de l’accompagnement des résidents. Ces derniers arrivent en établissement de plus en plus âgés, atteints de handicaps physiques et de troubles psychiques de plus en plus importants. Le personnel n’est pas assez nombreux ni assez préparé.

    " Nous devons effectuer douze à quinze toilettes par matinée, a témoigné Sandrine Ossart, aide-soignante dans un Ehpad de Nantes et militante CGT, le premier syndicat du secteur, jeudi, lors d’une conférence de presse. Pour le lever, l’habillage et la mise au fauteuil, nous avons dix minutes. A l’école, il nous en fallait quarante. On sert les aliments mixés parce que ça va plus vite. Les résidents ne sortent plus. Ils font leurs besoins dans leurs protections parce qu’on n’a pas le temps de les accompagner aux toilettes. "

    " On arrive au bout "
    " Cela fait des années que cette mobilisation sociale couve. Le système ne tient plus que sur les bonnes volontés des salariés, on arrive au bout, commente Claude Jarry, de la Fédération nationale des associations de directeurs d’établissements et services pour personnes âgées. Je me réjouis que les salariés lancent ces revendications et j’espère que les familles vont aussi faire les mêmes demandes. "

    La première réclamation du mouvement est l’augmentation du taux d’encadrement en Ehpad. Variable selon les établissements, il est aujourd’hui en moyenne de 6 soignants pour 10 résidents. Les syndicats réclament le " un pour un " (ou 10 soignants pour 10 résidents). Aujourd’hui, un tiers des établissements n’ont pas de médecin coordinateur. " C’est tout simplement illégal ! ", relève Jean-Paul Zerbib, au nom de la CFE-CGC.

    La réforme du financement des établissements, votée sous le précédent quinquennat et mise en œuvre par le gouvernement, est en outre dans le viseur. " Cela consiste à prendre aux moins pauvres, qui ont un ratio d’encadrement de 7 pour 10, pour donner aux plus pauvres, qui sont à 5,5 ", s’insurge Pascal Champvert, président de l’AD-PA. Les syndicats demandent également un renforcement de l’attractivité des métiers du secteur, qui peine à recruter.

    La ministre de la santé, #Agnès_Buzyn, tente depuis plusieurs jours d’éteindre l’incendie. Elle s’est élevée, vendredi, lors d’une visite dans un établissement relativement bien doté de Chevreuse (Yvelines), contre un " “Ehpad bashing” qui pointe des dysfonctionnements ". " Je ne veux pas les nier, mais ce ne sont pas des généralités ", a-t-elle affirmé, annonçant le lancement d’une enquête de satisfaction en Ehpad, comme il en existe à l’hôpital.

    Mme Buzyn s’est en outre engagée à ce que la réforme de la tarification n’aboutisse à " aucune réduction de postes ". Un médiateur sera nommé afin de suivre sa mise œuvre. La ministre a rappelé que les moyens alloués aux Ehpad ont été augmentés de 100 millions d’euros dans le budget 2018 de la Sécurité sociale, dont 72 millions d’euros pour créer des postes de soignants, et 28 millions pour les établissements en difficulté. Une enveloppe supplémentaire de 50 millions d’euros a été annoncée pour ces derniers, jeudi. En vain, l’appel à la mobilisation a été maintenu.

    Ces mesures sont qualifiées par les syndicats de " broutilles " et de " provocation " au regard des besoins. " Il ne s’agit pas d’un problème qui concerne seulement quelques établissements en difficulté, mais du sort que veut réserver la nation à ses aînés ", affirme Jean-Claude Stutz, secrétaire national adjoint de l’UNSA Santé-sociaux. Une réforme globale du financement du secteur, réclamée par les syndicats, a été annoncée par plusieurs gouvernements, mais n’a jamais été réalisée.

    Ch. C. et Gaëlle Dupont

    #santé #retraités #cadences #Burn-out #aides_soignantes #infirmières #vieux #broutilles #gouvernement

  • Vu Le Grand Jeu, #film d’Aaron Sorkin

    J’ai trouvé ça juste mauvais.

    – Jessica Chastain, faudrait voir à lui donner autre chose que le rôle de la beauté fatale ultra-froide et arriviste, mais avec des sentiments sous la surface, qui à la fin fait le choix rédempteur de vivre en accord avec ses sentiments. Parce que bon, Miss Sloane, ça date d’il y a même pas deux mois (et elle était mieux habillée dans l’autre).

    – Je crois que tout le monde est d’accord : Aaron Sorkin ne sait pas filmer. C’est plat, c’est chiant, quand ça cause il filme des gens qui causent. Champ/contre-champ, emballé c’est pesé. (Et ça cause tout le temps.)

    – Mais surtout : je crois que je ne supporte pas Aaron Sorkin et ses scripts. Ça se veut malin et intelligent (et rempli de bons sentiments ricains, genre si tout le monde il faisait les choses bien, le système il serait trop chouette – The Newsroom, j’ai tenu 2 épisodes), mais surtout ça veut en permanence montrer que c’est intelligent. Et au final, ce ne sont pas les personnages qu’on veut montrer comme intelligents, c’est Aaron Sorkin lui-même.

    Le prototype, c’est la « psychanalyse en 3 minutes » à la fin entre Jessica Chastain et son père Kevin Costner. Il dit un truc, et elle fait mine de le reprendre : « Tu ne comprends pas l’ironie ? », et lui rétorque : « Non, toi tu ne comprends pas l’ironie » (« cassé », Brice), et hop on est censés se dire, à sa réplique à elle « oh, elle est maline », puis à sa réponse à lui : « oh, lui aussi il est trop intelligent », et surtout, comme si c’était écrit au néon au milieu de l’écran : « Aaron Sorkin est un scénariste encore plus intelligent et habile que ses personnages ». Genre Paul Auster. Sauf que là, ça marche pas. Les habilités de Paul Auster, j’arrive à être ému. Mais Aaron Sorkin me fait juste chier.

    Après, on a aussi Idris Elba qui baisse la tête avant le jugement en soufflant : « Wait for it ! » (oh, quel bon avocat, et expérimenté avec ça : lui aussi il a vu le gros plan pas subtile sur la tête déconfite du procureur…) ; le père qui insiste « I will tell you but you have to ask », et nous on n’a évidemment aucune idée de quoi il cause mais on devrait savoir si on était aussi intelligents que Sorkin ; et le père psychotruc qui retrouve sa fille à la patinoire pile-poil en pleine crise de nerf, parce qu’il est venu à New York pour la retrouver, alors la patinoire c’est pas moins hasardeux qu’un autre endroit (moi j’aurais tenté l’Apple Store de Grand Central Terminal, mais c’est juste moi). Et les flashbacks illustratifs/explicatifs sur des scènes que tu as déjà vues, mais maintenant tu comprends pourquoi elle disait ça (ahhh, en fait Aaron Sorkin lui il savait que ça allait resservir…).

    Et ça dure 2h20 ces conneries. Nan, vraiment.

  • FCC votes to repeal net neutrality rules, a milestone for Republican deregulation push - LA Times
    http://www.latimes.com/business/la-fi-net-neutrality-fcc-20171214-story.html#nws=mcnewsletter
    http://www.trbimg.com/img-5a33280f/turbine/la-fi-net-neutrality-fcc-20171214

    “As a result of today’s misguided action, our broadband providers will get extraordinary new powers,” said Jessica Rosenworcel, one of two Democrats on the five-member FCC who voted against the repeal.

    “They will have the power to block websites, the power to throttle services and the power to censor online content,” she said. “They will have the right to discriminate and favor the internet traffic of those companies with whom they have a pay-for-play arrangement and the right to consign all others to a slow and bumpy road.”
    Protestors Rally At FCC Against Repeal Of Net Neutrality Rules
    Demonstrators rally outside the Federal Communication Commission building Thursday to protest the repeal of net nutrality rules. (Chip Somodevilla / Getty Images)

    The FCC’s net neutrality rules prohibited AT&T Inc., Charter Communications Inc., Verizon Communications Inc. and other broadband and wireless internet service providers from selling faster delivery of certain data, slowing speeds for specific video streams and other content, and blocking or otherwise discriminating against any legal online material.

    To enforce the rules, the FCC classified broadband as a more highly regulated utility-like service under Title 2 of federal telecommunications law.

    Telecom companies praised the repeal, while saying they are committed to the principles of net neutrality and have no plans to change their practices.

    The FCC vote “does not mark the ‘end of the Internet as we know it;’ rather it heralds in a new era of light regulation that will benefit consumers,” said David L. Cohen, Comcast’s senior executive vice president.

    But the companies have hedged on whether they would start charging additional fees to transport video streams or other content at a higher speed through their network in a practice known as paid prioritization.

    Pai has said paid prioritization could accelerate the development of autonomous vehicles and home health monitoring, which would need reliably fast service.

    But net neutrality supporters worry telecom companies will set up toll lanes on the internet, cutting deals with some websites to deliver their content faster and squeezing out start-ups and small companies that lack the money to pay for faster service.

    #Neutralité_internet

  • L’école gratuite, un concept à moderniser Le Devoir - Jessica Nadeau - 1 Décembre 2017
    http://www.ledevoir.com/societe/education/514420/l-ecole-gratuite

    Cinq commissions scolaires demandent à Québec de définir les suppléments qu’elles peuvent facturer

    Les commissions scolaires de Montréal demandent au ministre de « moderniser » le concept de gratuité scolaire afin de leur permettre de facturer des frais supplémentaires aux parents pour des sorties éducatives ou culturelles, des projets spéciaux et du matériel technologique. Elles menacent même de couper tous ces extras dès septembre prochain si Québec n’intervient pas rapidement.

    « On ne veut pas remettre en cause le principe de la gratuité scolaire, mais le redéfinir », explique, dans un langage alambiqué, la présidente de la Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys, Diane Lamarche-Venne, au cours d’une conférence de presse qui réunissait jeudi les cinq commissions scolaires anglophones et francophones desservant le territoire montréalais.
    . . . . .
    Les présidents des commissions scolaires demandent au ministre de rouvrir la Loi sur l’instruction publique pour préciser ce qui devrait être considéré comme gratuit ou non. En somme, ils veulent pouvoir faire payer les parents sans risque de nouvelle poursuite.
    . . . . .
    Les présidents disent ne pas avoir peur de l’issue de l’action collective en tant que telle, mais du fait qu’un juge détermine ce qu’il est légal de facturer ou non. « C’est la justice qui va venir définir ce qu’est la gratuité scolaire, alors que nous, on pense que c’est la population qui doit le faire, dans un grand débat public pour savoir ce qu’on veut comme école publique aujourd’hui ».

    #Ecole #gratuité #payante #Quebec #Canada #modernisation #En_marche #guerre_aux_pauvres #gratuité_inclusive #facturation #surfacturation #concept #modernisation #racket #vol #argent #fric

    • University of Minnesota professor Jessica Stanton’s book Violence and Restraint in Civil War statistically and qualitatively tests most of the theories presented in this article. Stanton argues that state leaders “use violence and restraint strategically, weighing the costs of violence based on an assessment of their own relationship with domestic and international constituents and weighing the benefits violence based on an assessment of their opponent’s relationship with its constituents.”

      When the costs are disproportionate to the benefits, states intentionally practice restraint. However, when the benefits outweigh the costs, #leaders choose to target civilians.

      #guerre #conflit #civils #théorie_des_jeux #coût-bénéfice #génocide

      Mon ami Fernand Comte est mort la semaine dernière ; il avait participé aux manifs du front populaire dans les bras de ses parents. Il avait donc le « bon âge » pour la guerre d’Algérie. Dans le train avec ses camarades ils s’étaient promis de ne pas tirer un coup de feu.

      #objecteur_de_conscience

  • Berlin Berlin on Vimeo
    https://vimeo.com/55454512


    https://i.vimeocdn.com/video/383918830_1280x720.webp

    Directors:
    Diego Agullo and Dmitry Paranyushkin
    paragullo.com

    Cast:
    Dmitry Paranyushkin, Adam, Enya Mommsen, Diego Agullo, David Guenther, Baby G, Jessica Cooke, Felix Mathias Ott and others

    Camera:
    Diego Agullo

    Places: Alexanderplatz, Bradenburger Tor, Reichstag, Hauptbahnhof, Kufustendam, Holocaust Memorial, Warschauer Bruecke, Construction Site, Empty Site, Graffiti Courtyard, Zoo S-Bahn, Lichtenberg, Rosenthaler Platz U-Bahn, Hauptbahnhof S-Bahn, Sankt Oberholz, betahaus, Mitte, Made in Berlin, Humana, Acne, Voo, American Apparel, LIDL, ALDI, Netto Ghetto, a Kreuzberg bio shop, a Turkish shop, Bauhaus, Spaeti, Skalitzer Strasse, Felix Restaurant, Le Bateau Ivre, Nest, Risani Kebab, King of Falafel, Felix, Max Und Moritz, Ice Cream Shop, Starbucks, Goerlitzer Park, Tempelhof Airport, Boxhagener Platz Market, Kreuzbuerg Market, Paul-Linke Ufer, West Berlin, Goerlitzer Park U Bahn, BMW 3er 1997, Teuffelsberg, Prenzlauer Berg, Hackescher Markt, Scientology Church stall on Potsdamer Platz, Kurfustendamm, Flutgraben, Berghain, Berghain toilets, West Germany, Club der Visionaere, Agora, Kater Holzig, Kneipe, Wilde Renate, Loftus Hall, Warschauer Strasse Hof, LEAP Gallery, White Trash, Toilets, Unknown, Maybachufer in Neukoelln

    Shot on location in Berlin in 2012

    #Berlin #Video