person:jessica

  • En #Avesnois (5). Jason et Jessica, six ans de chômage et le vote FN
    https://www.mediapart.fr/journal/france/060317/en-avesnois-5-jason-et-jessica-six-ans-de-chomage-et-le-vote-fn

    Rencontre avec Jason et Jessica dans la banlieue de Maubeuge. Une vie décrite comme une impasse, entre chômage, ressentiment, peur des musulmans. Cette fois, pour Jessica, qui vote « toujours FN », et Jason, c’est sûr, « Marine Le Pen va passer ».

    #France #élections_2017 #politique

  • Hating #Comic_Sans Is #Ableist
    https://theestablishment.co/hating-comic-sans-is-ableist-bc4a4de87093

    he day my sister, Jessica, discovered Comic Sans, her entire world changed. She’s dyslexic and struggled through school until she was finally diagnosed in her early twenties, enabling her to build up a personal set of tools for navigating the written world.
    “For me, being able to use Comic Sans is similar to a mobility aid, or a visual aid, or a hearing aid,” she tells me while we’re both visiting our family in Maryland. “I have other ways of writing and reading, but they’re not like they are for someone who’s not dyslexic.”

    #typo #validisme #dyslexie

  • Les Inrocks - « Dernier tango à Paris » : Bertolucci reconnaît avoir planifié le viol de la comédienne Maria Schneider
    http://www.lesinrocks.com/2016/12/04/cinema/dernier-tango-a-paris-bertolucci-reconnait-organise-viol-de-comedienne-m

    L’actrice américaine Jessica Chastain a réagi à cette nouvelle en s’indignant profondément : « Pour tous ceux qui adorent ce film, vous regardez une jeune femme de 19 ans en train de se faire violer par un vieil homme de 48 ans. Le réalisateur a planifié ce viol.Cela me rend malade. »

    #culture_du_viol

    • in light of what is happening with bernardo bertolucci and marlon brando i wanted to remind people that alejandro jodorowsky (most famous for making the holy mountain) directed himself as the lead in el topo, a movie where his character rapes a woman and it was not simulated. in his book he describes finding out that actress mara lorenzio had extreme difficulties with mental health including past institutionalizations and was dependent on drugs before deciding to cast her. he then describes how on one day of the shoot he got her to exert herself until she was weak and then he rolled the camera and, in his own words, “I really…I really…I really raped her. And she screamed”.

      he tried to backpedal later in the exact same way that bertolucci has, saying that because she knew there would be a rape scene in the movie the act itself was consensual. jodorowsky is still seen as a cinematic god to many and has suffered no fallout despite the fact that his book revealing all of this came out almost nine years ago. we cannot accept that. we cannot let men off the hook for brutalizing and taking advantage of women in the name of their art.

      http://spankjonze.tumblr.com/post/154094743568/in-light-of-what-is-happening-with-bernardo

      #grand_homme #domination_masculine

    • Il me semble qu’il y a là un vrai problème de représentation. Est-ce qu’une scène de viol est indispensable ? C’est étonnant pour moi de voir que dans le dernier film d’Asghar Farhadi, le Client , dont le thème central est donc le viol du personnage féminin principal, ce soit précisément la seule chose que l’on ne voit pas, et, croyez-moi, le film ne manque pas de force.

      Il y a une vraie complaisance sur cette question de la représentation. Un autre exemple, pas un article de presse à propos de la prostitution sans une illustration qui est systématiquement du côté du racolage. Et quand on en fait la remarque les photographes répondent de façon systématique qu’il faut bien... Ben en fait non, il me semble justement que si on doit photographier la prostitution on peut très bien faire quelque chose comme ça :

      Et tout de suite nettement moins glamour

    • Pour Jodorowsky à chaque fois que je tombe sur des propos de lui il prend la peine de valoriser et normaliser le viol, les agressions sexuels, les rapport de domination sur les femmes. Par exemple à la fin du docu sur Dune, il dit de mémoire « une histoire c’est comme une mariée, il faut la violer le soir des noces sinon Ca n’est pas aussi bon. »

      Ici il déclare « une actrice, si elle couche avec son metteur en scène, c’est mieux pour l’art ! »
      http://www.francetvinfo.fr/replay-radio/tout-et-son-contraire/alejandro-jodorowsky-une-actrice-si-elle-couche-avec-son-metteur-en-sce

      Cette phrase me laisse songeuse sur le nombre de viols et d’agressions contre ses actrices qu’à du commetre cet homme.

      Il se rapproche aussi des grands hommes du cinéma misogyne comme Refn parcequ’entre ennemis déclaré des femmes on se reconnais et on fraternise http://www.telerama.fr/cinema/alejandro-jodorowsky-et-nicolas-winding-refn,59630.php

      J’imagine qu’on peu defendre Jodorowsky en prétendant qu’il cherche le scandal, mais ces phrases ne font pas scandal en patriarchie, elles servent juste à la posture pseudo rebel de ce mec, et elles sont l’expression de l’autorisation de maltraitance contre les dominees que le patriarcat donne aux « grands hommes ». Dans le docu sur Dune on peu voire aussi à quel point ce mec utilise les autres, jusqu’à son fils qu’il déscolarise pour ses lubies artistiques. Mais j’ai toujours eu à faire a des reactions de compréhension vis a vis de cet homme. « Jodorowsky il est comme ça » et c’est tout. Puisque l’art pondu par les grands hommes est au dessus de tout, surtout au dessus des femmes et des enfants. Et je rappel que ces propos misogyne et pro viol sont tenus lors d’interview et pas dans ses films.

      Ça lui arrive aussi de collaborer avec sa compagne et de tenir des propos essentialistes sur les femmes, les hommes et leur complémentarité. Je remarque qu’ici encor il collabore avec une femme avec qui il couche.

      A. J. : Dans les thèmes, l’exposition évoque aussi la relation entre l’homme et la femme. On fait une expérience que le monde a perdu : la relation complémentaire dans une œuvre, d’un homme et une femme.

      http://laregledujeu.org/2014/06/10/17190/entretien-croise-alejandro-jodorowsky-et-pascale-montandon-
      #complementarité mon cul. A voire la photo du couple on peu admirer que sa vieillesse et la jeunesse de sa partenaire doit faire partie de leur « complémentarité » et si elle a une beauté complémentaire de la laideur du bonhomme, ainsi que la notoriété de l’un face à celle de l’autre, je me demande lequel a l’intelligence complémentaire de la stupidité de l’autre.

      Et puis Jodorowsky aime bien la psychanalyse version Freud, il y trouvè son bonheur de patriarche et de grand homme. Ca le « guerie d’être soi » comme il dit ici :
      http://www.psychologies.com/Therapies/Toutes-les-therapies/Therapeutes/Interviews/Alexandro-Jodorowsky-Guerir-c-est-etre-soi

    • C’est en lien avec la phrase de Monique Wittig « Les lesbiennes ne sont pas des femmes » qui m’avait laissé dans l’expectative la première fois que je l’avais entendu. Les femmes qui ne sont pas sexuellement attractive pour les hommes cis-hétéros ne sont pas des femmes et la liste est longue - les vieilles, les grosses, les laides, les trop jeunes quant le mec est pas pedosexuel, les trop indépendantes et trop sure d’elles ne font pas beaucoup bander non plus, c’est pourquoi les hommes affectionnent les femmes plus jeunes qu’eux avec un salaire inférieur et tout ca.

      Et pour la question de l’amourrrrr, perso j’adore mon chat, et j’adore les patates et c’est pas pour autant que je vais traiter les patates comme mes égales.

      Un phallosophe comme Deleuze ne s’y trompe pas quant il parle de femmes et de chemisiers dans « D comme Désir »

      Vous pouvez dire, je désire une femme, je désire faire tel voyage, je désire ceci, cela. Et nous, on disait une chose très simple, vous ne désirez jamais quelqu’un ou quelque chose, vous désirez toujours un ensemble. Ce n’est pas compliqué. Et notre question, c’était, quelle est la nature des rapports entre des éléments, pour qu’il y ait désir, pour qu’ils deviennent désirables. Je vais dire, je ne désire pas une femme, j’ai honte de dire des choses comme ça, c’est Proust qui l’a dit, et c’est beau chez Proust, je ne désire pas une femme, je désire aussi un paysage qui est enveloppé dans cette femme, un paysage qu’au besoin je ne connais pas et que je pressens et tant que je n’aurai pas déroulé le paysage qu’elle enveloppe, je ne serai pas content, c’est à dire que mon désir ne sera pas abouti, mon désir restera insatisfait. Là, je prends un ensemble à deux termes, femme-paysage. Mais c’est tout à fait autre chose, quand une femme désire une robe, tel chemisier, c’est évident qu’elle ne désire pas telle robe, telle chemisier dans l’abstrait, elle le désire dans tout un contexte de vie à elle qu’elle va organiser, elle le désire non seulement en rapport avec un paysage mais avec des gens qui sont ses amis, ou avec des gens qui ne sont pas ses amis, ou avec sa profession etc. Je ne désire jamais quelque chose de tout seul.

      Les hommes désirent les femmes exactement comme ils désirent un chemisier et les femmes désirent seulement les chemisiers et les robes. Elles n’ont pas accès dans l’imaginaire de ce phallosophe à l’objectivation d’un homme par leur désir. Il n’y a pas d’homme-paysage et il n’y a pas de symétrie dans le désir car les femmes sont des paysages et non des êtres humains à part entière. Par contre ce phallosophe ne voie aucune difference entre une femme et un chemisier, du point de vue d’un homme, pour lui c’est le même désir « d’ensemble ».

    • Les phallosophes parlent aussi de #catharsis. Ils disent que le spectacle des violences leur purifie l’ame. En fait la catharsis est une grosse arnaque inventé par des patriarches d’une culture esclavagiste, misogyne et adoratrice de dieux violeurs. D’Aristote à Freud un long human centripède de misogyne se sont refilé le concept.

      L’art occidental ne s’adresse qu’aux hommes. Il est fait par et pour les hommes (blanc, riches, lettrés, dominants...) et si il y a une catharsis elle n’est proposé qu’aux hommes. L’Art n’a rien à dire aux femmes à part « sois belle et tait toi » ce qui est très peu cathartique. Pourtant les hommes avec toute la catharsis qu’ils ont à disposition, j’ai pas remarqué que ca les a rendu moins violent, que ca sublimait leur passion ou ce genre de trucs. Au contraire. Et les femmes, qui catharsisent si peu ne sont pourtant pas devenu plus violentes pour autant.

      Du coup c’est une grosse arnaque la catharsis. C’est le spectacle de la domination pour apprendre aux dominants comment il faut faire.
      Par exemple un film comme deap troat, que les hommes ont adoré, qu’on dit « culte » et qui est le film d’une femme réellement agressée, violée, brutalisée. A été suivi d’une forte augmentation des violences par partenaire contre les femmes et un grand nombre de femmes conduites aux urgences médicales suite à cette pratique dangereuse.

      Les soirs de foot, ou les mecs sont sensé par le sport avoir aussi l’âme élévé. En guise d’élévation il y a une augmentation statistique des violences faites aux femmes par conjoint.

      Le visionnage de porno a aussi des effets sur l’augmentation des violences sexuelles contre les filles et les femmes, augmentation du recours à la prostitution et cela surtout chez les jeunes hommes.

      Si je parle de sport ou de pornographie c’est parceque comme dans le dernier tango à Paris, il ne s’agit pas de simulé un viol, ou de simulé une pénétration sexuelle ou de simuler le fait de frapper un ballon. Ca doit avoir un nom (mais c’est proche de la télé réalité, snuff movies, happy slapping) mais l’idée commune c’est que ce n’est pas de la comédie ni de la simulation. Le fait que ca soit de la vrai violence ca plait au dominant, mais comme le dominant est hypocrite et qu’il veut toujours se faire passer pour un nice guy, il ne va pas dire qu’il aime bien regarder des tuto de dominant. Il dira qu’il en a besoin pour s’élever (comme si il était pas deja assez haut) et le grand artiste est celui qui sais faire un bel enrobage de légitimation abstraite qui va permettre aux dominants de jouir en paix de leur position d’oppresseur.

    • En lisant le témoignage de Uma Thurman dénonçant les violences sexuelles qu’elle a subit de la part de Weinstein et les violences physiques et psychologique que Tarantino lui a infligé.
      Il y a un élément qui m’a fait pensé à cette discussion

      Thurman also alleges that Tarantino undertook some of the violent stunts from Kill Bill himself. She said that he was the one “spitting in her face in the scene where Michael Madsen is seen on screen doing it and choking her with a chain in the scene where a teenager named Gogo is on screen doing it.”

      https://www.themarysue.com/uma-thurman-weinstein-tarantino

    • Oui j’avais pas pris la peine de le précisé.
      Pour l’étranglement j’avais l’impression d’avoir déjà entendu ca :

      In Inglourious Basterds, the Inglourious Basterds recruit spy/German film star Bridget von Hammersmark, played by Diane Kruger, to infiltrate a movie premiere in an attempt to kill Hitler and other top Nazi officials, and thus give birth to the Tarantino Universe. SS officer Hans Landa discovers her as a spy, lures her into a private room, and chokes her to death.

      However, Quentin Tarantino was unimpressed with choking scenes in other movies, in that actors are rarely in any considerable danger while shooting them, and convinced Kruger to be strangled for real in order to get the scene just right. Fearing that actor Christoph Waltz would choke her too much or too little, Tarantino decided to take matters into his own hands. Literally, his own hands.

      In this interview, Tarantino tells us, “What I said to her was, I’m gonna just strangle you, alright? Full on, I’m gonna cut off your air, for just a little bit of time. We’re gonna see the reaction in your face and I’m gonna yell cut.” Kruger went “Yep, that sounds like a reasonable thing a director would ask of me” and let Tarantino sit on top of her and choke her to the point of unconsciousness.

      OK, at this point we seriously have to question if Tarantino wrote this entire movie to justify choking a beautiful woman while dressed as a Nazi, because the entire budget was probably still cheaper than hiring one of those high-end Hollywood hookers. Fortunately for Kruger, they got the shot in one take and that’s the one that appears in the movie. Tarantino then reportedly gave the crew 15 minutes and had to take a long bathroom break.

      http://www.cracked.com/article_20589_6-amazing-performances-by-actors-who-werent-acting-part-2.htm

    • “Personally,” Thurman said, “it has taken me 47 years to stop calling people who are mean to you ‘in love’ with you. It took a long time, because I think that as little girls we are conditioned to believe that cruelty and love somehow have a connection and that is like the sort of era that we need to evolve out of.”

      sortir de la #culture_du_viol c’est juste terrible quand tout concourt à persuader une femme de trouver normal que l’amour soit mélangé à la violence, l’oblige à accepter de se mettre gravement en danger. Son témoignage est bouleversant, on sent bien qu’il a pas faillit la tuer, il a voulu la tuer, le film était fini, ils n’avaient plus besoin d’elle …

      But at least I had some say, you know?” She says she didn’t feel disempowered by any of it. Until the crash.

    • Ca aurais ajouter de la médiatisation à son film. Dans mes recherches sur la misogynie de Tarantino la plus part des articles prennent un ton gogunard. Tarantino ajoutant lui même qu’il a du partir 15 minutes aux toilettes. Ca m’a fait pensé à une figurine collector le représentant qui s’appel « Violeur N°1 » :

      Cervulle analyse également la manière dont l’ironie et la réflexivité de Tarantino « lui ont permis de se jouer des critiques qui lui furent adressées et de déjouer les attaques à son encontre »[24]. Un exemple qu’il prend pour illustrer cela est la figurine « Rapist N°1 » à l’effigie du réalisateur. Cette figurine représente le soldat interprété par Tarantino dans Planète Terreur (le film de Robert Rodriguez constituant un diptyque avec Boulevard de la mort), qui tentait de violer l’héroïne avant de se faire transpercer les yeux. Comme l’analyse Cervulle, cette scène du film (et la figurine qui lui correspond) parodient les analyses des féministes qui accusent certaines représentations (et donc certains réalisateurs) de contribuer à la perpétuation des violences masculines sur les femmes. Au lieu de prendre ces critiques au sérieux, Tarantino préfère les tourner en dérision en incarnant un violeur agressant l’une des actrices (dont il met en scène le meurtre violent dans Boulevard de la mort). Par ce geste, c’est comme si le réalisateur riait au nez des critiques féministes en revendiquant (sur un mode réflexif et ironique) son statut de « réalisateur-violeur » (c’est-à-dire de réalisateur complice de l’objectification/oppression des femmes), de ce rire décomplexé de l’homme content de ses privilèges, qui n’a strictement aucune envie de commencer à les mettre un tant soit peu en question.

    • « Un des plus grands regrets, plus que de ma carrière, de ma vie »

      Dans une interview au webzine Deadline, le réalisateur répond indirectement à l’actrice. « Je suis coupable. Coupable de l’avoir mise dans cette voiture mais pas de la façon dont les gens le décrivent. » Le réalisateur, qui n’a pas rencontré la journaliste du New York Times ayant recueilli l’interview d’Uma Thurman et n’a donc pas pu exprimer sa version des faits, la donne ici. Il explique que, à la demande de Thurman, il est allé chercher dans les archives la bande de l’accident, qu’il n’a pas volontairement dissimulée pour éviter que l’actrice porte plainte. « Je savais qu’ils [la production, ndlr] ne l’auraient pas laissé voir cette bande, mais je ne pensais pas qu’elle croyait que j’étais de leur côté », explique le réalisateur. Tarantino veut s’extraire des considérations sur l’éventualité de poursuites judiciaires et dit se réjouir d’avoir pu lui apporter les images tant d’années après. « Cela pourra l’aider à se représenter ce qui s’est passé. Je ne sais pas ce qui a provoqué cette sortie de route. Uma non plus. […] Je me disais : si je retrouve la bande et si elle la diffuse, un expert en accident pourra déterminer ce qui s’est exactement passé. » Il explique que, pour lui, la route sur laquelle l’actrice conduisait à près de 60 km/h ne présentait pas de difficultés. Il n’a pas forcé l’actrice à conduire, il lui a juste proposé. Elle lui a fait confiance et est montée dans la voiture. Il regrette amèrement l’avoir laissé partir seule : « Un des plus grands regrets, plus que de ma carrière, de ma vie. »

      Tarantino s’est aussi défendu d’avoir eu un comportement déplacé à propos du crachat. « Vous avez déjà vu des films où quelqu’un crache au visage de quelqu’un d’autre ? » demande le réalisateur. « Plein de fois », répond le journaliste de Deadline. Tarantino reprend : « Et bien, c’était exactement ça. Une scène où quelqu’un crache au visage de quelqu’un d’autre. Je peux vous expliquer exactement pourquoi je l’ai fait, mais je ne vois pas où est le problème ? […] Je présume que si le plan avait montré Michael Madsen cracher sur son visage, cela n’aurait pas causé de soucis. Mais ce n’était pas le plan. Le plan était : Michael Madsen a du jus de chique dans la bouche. Et il en crache une partie. On raccorde sur le visage de Uma, sur le sol, qui reçoit le crachat. Evidemment que c’est moi qui ai craché. Qui auriez-vous voulu que ce soit ? Un technicien ? » S’ensuit une description du crachat que Tarantino voulait et qu’il était à ses dires le seul à pouvoir réaliser en peu de prises, pour éviter de mettre son actrice mal à l’aise.
      Eventuel territoire de non-droit sur les plateaux de tournage

      Quant à l’utilisation d’une chaîne pour la scène d’étranglement, ce serait une suggestion de Uma Thurman elle-même. Le réalisateur explique : « Je peux toujours jouer l’étranglement, mais si vous voulez que j’aie le visage tout rouge et que les larmes me montent aux yeux, alors il faut vraiment m’étouffer. » Uma Thurman l’aurait même incité. Et Tarantino a d’ailleurs repris cette idée dans Inglourious Basterds, sur la personne de Diane Kruger. Ces descriptions interrogent sur les relations de confiance entre metteur en scène et acteurs (celles entre Thurman et Tarantino furent rompues après l’accident), ou sur la délimitation d’un éventuel territoire de non-droit au sein des plateaux de tournage. « Ce que j’aimerais faire, avec ta permission, c’est juste… t’étrangler, avec mes mains, pour un gros plan. Je le ferai pendant trente secondes, et j’arrêterai. Si nous devons recommencer une seconde fois, nous le ferons. Et après, ce sera tout. » Voici comment Tarantino décrit la façon dont il a présenté les choses à Kruger. Une actrice est-elle en mesure de refuser, et de priver le réalisateur de son gros plan plus vrai que nature, sans imaginer de possibles conséquences pour sa carrière ? L’affaire Weinstein relance aussi ce genre d’interrogations.

      Quentin Tarantino estime enfin, après l’indignation générale que l’interview a suscitée, qu’Uma Thurman ne cherche pas à l’impliquer outre mesure et qu’il ne se sent pas blessé. Il prépare un film sur l’assassinat de Sharon Tate par les membres de la Manson Family. Il est au centre d’une nouvelle polémique sur Twitter, après qu’une interview de 2003 où il estimait que Roman Polanski « n’avait pas violé » Samantha Geimer, 13 ans à l’époque, a été exhumée.

    • La cérémonie des Césars de 2020 illustre bien mon idée que l’art sert de tutoriel et de caution aux hommes pour violenter les femmes, les enfants et tout ce qu’ils veulent. La catharsis dans le cinéma français consiste à faire fermer leur gueule aux victimes de viol. C’est la fonction politique du « J’accuse » primé plusieurs fois cette année et plébiscité par le publique français dans les salles. L’intégrité physique des femmes et des filles n’est rien face au droit des hommes à sodomiser des enfants de 13 ans du moment qu’ils en ont le mérite (par leur sexe, leur race, leur classe, et leur aptitude à légitimé les violences masculines).
      Ainsi le césar du meilleur réalisateurs de viols de 2020 fut décerné à Polanski.

      Le talent c’est de faire fantasmé les dominants et les déculpabiliser. Le génie est toujours accordé au masculin car le géni par son statu divin, est au dessus du droit humain (ce qui est impossible aux femmes et aux filles qui sont au dessous du droit humain). Un géni ca peut violer des enfants, tout lui est permis, ce qui est interdit c’est de leur en faire le reproche.
      #mérite #talent #génie #culture_du_viol #violophilie #césar #cinéma

  • The Scientist Who Helped Amy Adams Talk to Aliens in “Arrival” - Facts So Romantic
    http://nautil.us/blog/the-scientist-who-helped-amy-adams-talk-to-aliens-in-arrival

    Earlier this year, when Amy Adams was in Montreal working on the sci-fi movie, Arrival, out today, she hung out with linguist Jessica Coon. In the film, Adams plays a linguist tasked by the United States government with deciphering a visiting aliens’ language. The film’s producers tapped Coon, an associate professor in the Department of Linguistics at McGill University, as a scientific advisor because she specializes in studying languages spoken by relatively few people, notably Mayan tongues in Central America. Coon says chatting about her work—analyzing the structure of rare languages, working in the field—with Adams is probably the “most glamorous thing” she will ever do in her academic life. For Coon there’s a sense of urgency in her work, since many obscure languages are fast going (...)

  • Gabriel Nadeau-Dubois connaîtra jeudi le verdict de la Cour suprême Le Devoir - 27 octobre 2016 - Jessica Nadeau
    http://www.ledevoir.com/societe/justice/483158/gabriel-nadeau-dubois-connaitra-jeudi-le-verdict-de-la-cour-supreme
    Le jugement du tribunal viendra clore la saga judiciaire qui l’oppose à Jean-François Morasse depuis près de cinq ans
    La Cour suprême du Canada rendra son verdict jeudi matin dans l’affaire opposant l’ancien étudiant de l’Université Laval Jean-François Morasse à l’ex-leader étudiant Gabriel Nadeau-Dubois.
     
    Le plus haut tribunal du pays doit décider si la cour d’appel a erré en acquittant Gabriel Nadeau-Dubois d’outrage au tribunal pour des propos tenus pendant le conflit étudiant en 2012. Puisqu’il n’y a plus de possibilité d’appel à cette étape-ci, ce jugement sera final et viendra clore une saga judiciaire qui perdure depuis près de cinq ans.
     
    « Quelle que soit la décision, je suis fier du combat que j’ai mené pour la liberté d’expression, a écrit l’accusé sur son site Facebook. Je suis grandement reconnaissant de la solidarité du public, notamment dans le cadre de la campagne « appel à tous » qui m’a permis de financer et de mener à terme ces démarches. Il ne me reste plus qu’à attendre le verdict. À jeudi ! »
     
    Printemps érable
    Au printemps 2012, la volonté du gouvernement libéral d’augmenter les frais de scolarité a soulevé les passions, donnant naissance à une vague de manifestations et à une grève étudiante à travers le Québec.
     
    Dans ce contexte, un étudiant en arts plastiques de l’Université Laval, Jean-François Morasse, a obtenu une ordonnance en injonction interlocutoire lui permettant d’avoir accès à ses cours.
     
    Dans les jours qui ont suivi, le porte-parole de la Coalition large de l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (CLASSE) a affirmé en entrevue à RDI qu’il trouvait « tout à fait légitime que les gens prennent les moyens nécessaires pour faire respecter le vote de grève », disant que les piquets de grève étaient un moyen légitime pour ce faire.
     
    Jean-François Morasse y a vu une incitation à outrepasser la décision du tribunal et a poursuivi Gabriel Nadeau-Dubois pour outrage au tribunal.
     
    Saga judiciaire
    En décembre 2012, un juge de première instance a donné raison à M. Morasse, condamnant Gabriel Nadeau-Dubois à 120 heures de travaux communautaires. « Se disant agir pour le respect de la démocratie, Gabriel Nadeau-Dubois incite au non-respect des ordonnances rendues par les tribunaux, dont celle en faveur du demandeur Morasse. Ce faisant, il prône plutôt l’anarchie et encourage la désobéissance civile » , écrivait le juge Denis Jacques.
     
    Ce jugement a ensuite été cassé par la cour d’appel qui a acquitté l’ex-leader étudiant. Les trois juges se rangeaient derrière les arguments de Me Giuseppe Scortino, l’avocat de Gabriel Nadeau-Dubois, à l’effet que rien ne prouvait hors de tout doute que celui-ci avait bien pris connaissance de l’injonction et qu’il en connaissait « la teneur et la portée ».
     
    Liberté d’expression
    Mais Jean-François Morasse a porté la cause en Cour suprême, la plus haute instance du pays, qui a accepté de revoir la décision de la cour d’appel. Dès lors, l’enjeu prenait de nouvelles dimensions, allant au-delà du conflit opposant carrés rouges et carrés verts.
     
    _ « Ce n’est plus Jean-François Morasse versus Gabriel Nadeau-Dubois, a illustré M. Morasse en entrevue au Devoir mercredi. Ce sont des questions de droit importantes que la cour a décidé d’entendre parce qu’elle a jugé que c’était nécessaire de les clarifier. On parle ici de la limite de la liberté d’expression quand on vient inciter les gens à enfreindre les ordonnances des tribunaux, on parle de la connaissance de la cause aussi, à savoir à quel point on doit être au courant de l’ordonnance d’injonction [...] est nécessaire pour être reconnu coupable d’outrage au tribunal. »
     
    De son côté, Gabriel Nadeau-Dubois a évoqué à maintes reprises la liberté d’expression. Il a reçu l’appui d’Amnistie internationale et de dizaines de signataires qui s’inquiétaient, dans une lettre publiée dans les pages du Devoir, de la judiciarisation de la liberté d’expression.
     
    « Je n’étais pas ici ce matin pour défendre ma réputation, ni pour me défiler d’une peine de travaux communautaires. La raison pour laquelle j’étais ici, c’est pour défendre les valeurs auxquelles je crois profondément » , affirmait-il à La Presse canadienne à la sortie de l’audition le 23 avril dernier.
     
    En attente du jugement
    Les neuf juges de la cour suprême ont pris la cause en délibéré et publieront leur jugement jeudi matin. Ils devront déterminer si la cour d’appel a erré en droit en acquittant Gabriel Nadeau-Dubois et si la peine est raisonnable.
     
    « J’espère que la sentence de première instance va être maintenue, mais je vais devoir réserver mes commentaires pour demain » , a soutenu M. Morasse mercredi.
     
    L’avocat de Gabriel Nadeau-Dubois, Me Scortino, a également fait preuve de retenue dans l’attente du jugement :
    « Je m’attends à ce que mon client gagne sa cause, mais spéculer sur ce qui peut arriver, ce n’est pas mon genre. » _

    #Canada #répression #Printemps_érable #judiciarisation #Lutte

  • Across the States, Jessica Earnshaw Documents Aging Prisoners’ Lives, Records Their Stories | Prison Photography
    https://prisonphotography.org/2016/04/14/across-the-states-jessica-earnshaw-documents-aging-prisoners-live
    https://secure.gravatar.com/blavatar/66907549c4307b50cadd6b9bf4e344ef?s=200&ts=1476029780

    A quick heads up for a new photography project about prisons. Jessica Earnshaw has embarked on an investigation of aging in prison. So far, Earnshaw has visited Wabash Valley Correctional Facility in Indiana, Maine State Prison and Maine Correctional Center. to make stills and videos that reflect the circumstances of elderly prisoners.

    Of course, the greying of America’s prisons is a massive issue. Compassionate release for men and women who are clearly infirm and clearly no threat to society as they may have been 10, 20, 30 or 40 years ago seems to me to be a no-brainer.

    The project is in its very early stages and Earnshaw is sharing snippets on

    Aging in Prison ( aginginprison) • Photos et vidéos Instagram
    https://www.instagram.com/aginginprison

  • Refugees and vulnerable migrants in Europe

    This edition of Humanitarian Exchange is dedicated to the humanitarian response to the influx of refugees and vulnerable migrants into Europe over the past year.

    One of the most notable features of the European response, as Pamela DeLargy notes in her lead article, is the central role volunteers have played – in stark contrast to the much slower response of international agencies and donors.
    Laetitia de Radigues and Ludovico Gammarelli give an overview of the European Commission’s response.
    Key findings of research led by Coventry University on the complex picture of migration into Greece are summarised by Heaven Crawley.
    Jessica Hagen-Zanker and Richard Mallett highlight the limitations of deterrence policies in determining people’s migration choices.
    Amelia Stoenescu and colleagues report on International Organisation for Migration (IOM) data and information-sharing systems to track movements in the Western Balkans.
    Gareth Walker discusses the challenges of addressing the health needs of mobile populations.
    Returning to the issue of volunteerism, John Borton reflects on the potential implications for humanitarian action.
    Emma Eggink and Melinda McRostie give a first-hand account of the evolution of the Starfish Foundation, a grassroots volunteer initiative on Lesvos.
    The contribution of Hellenic Red Cross volunteers is highlighted by Kate Latimir.
    Rachel Erskine and Katie Robertson outline RedR’s training programme for volunteers.
    In a pair of articles, Elodie Francart, Michaël Neuman and Angélique Muller reflect on Médecins Sans Frontières (MSF)’s experience in Brussels and northern France in engaging with NGOs, volunteer groups, municipal officials and political activists.
    Alexandre Le Clève, Evangeline Masson-Diez and Olivier Peyroux underline the predicament of unaccompanied children in camps in northern France and along the Channel coast.
    Minh Tram Le and colleagues highlight the importance of infant and young child feeding for refugees stranded in Greece.
    The edition ends with articles by Emily Whitehead and Theo Hannides and colleagues reflecting on the findings from an independent evaluation of the Start Network’s collaborative response and the findings of Start-funded research on the information and communication needs of refugees in Greece and Germany.

    http://odihpn.org/magazine/refugees-vulnerable-migrants-europe
    #asile #migrations #réfugiés #personnes_vulnérables #vulnérabilité

  • L’école des soignants : Les femmes, les hommes, les pharmaciens et la contraception d’urgence
    http://ecoledessoignants.blogspot.fr/2016/08/les-femmes-les-hommes-la-contraception.html

    Ce rappel étant fait, en France, quand un médecin prescrit du Norlevo, quel est le risque pour la femme ? (Même s’il n’a jamais vu cette femme auparavant et ne sait absolument rien d’elle.)
    Zéro. Rien. Nada. Nothing. Niente. Null.

    Quel est le risque s’il ne le prescrit pas ?
    Refuser du Norlevo ce n’est pas seulement contraire aux bonnes pratiques, c’est faire courir à la femme le risque d’une grossesse non désirée et de ses conséquences. C’est plus risqué que de lui en délivrer. (Culpabiliser/humilier une patiente qui en demande est aussi une faute professionnelle et un comportement contraire à l’éthique.)

    Il en va de même pour le pharmacien. Si la patiente a une ordonnance, il doit la délivrer. Si elle n’en a pas, il doit la délivrer aussi – c’est en vente libre, comme l’aspirine, le paracétamol, l’ibuprofène ou, si je ne m’abuse, l’association paracétamol + codéine, qui sont tous les quatre potentiellement toxiques si on prend la boîte entière mais aussi à doses « normales » chez certaines personnes sensibles.
    Délivrer de l’aspirine à une personne qu’on ne connaît pas est statistiquement plus risqué que délivrer du Norlevo.

    Si la femme dit être mineure, il doit la délivrer gratuitement et déclarer les boîtes ainsi délivrées pour être indemnisé.

  • CANADA : Pas si simple, la pilule abortive Le devoir 8 juillet 2016 |Jessica Nadeau
    Un an après l’autorisation de Santé Canada, les femmes n’ont toujours pas accès à cette option

    Un an après avoir obtenu l’autorisation de mise en marché par Santé Canada, la pilule abortive n’est toujours pas disponible pour les femmes canadiennes. Le fabricant refuse d’expliquer la raison de ces délais dans la mise en marché. Certains commencent à s’impatienter, alors que différents groupes s’activent dans l’ombre pour permettre une distribution plus souple que ce qui est présentement autorisé.
     
    « Comme praticiens, on trouve que c’est long, plus d’un an pour mettre un médicament en marché alors qu’il est déjà approuvé », affirme la Dre Édith Guilbert, clinicienne-conseil à l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ).


     
    C’est que la pilule abortive est attendue depuis longtemps au Canada. Dans plusieurs pays d’Europe, et même aux États-Unis, elle est disponible depuis des années, voire des décennies.
     
    Au Canada, l’approbation du Mifegymiso fut donnée par Santé Canada en juillet 2015, au terme de plusieurs années de débats et de controverse. À l’époque, le fabricant, Linepharma international, et son distributeur canadien, Celopharma, parlaient d’un lancement commercial pour janvier 2016. Le distributeur parle aujourd’hui d’une commercialisation pour l’automne prochain, sans expliquer pourquoi le produit se fait toujours attendre. « Il est malheureux que nous ayons eu des délais dans le lancement commercial, mais en même temps, cela permet de mieux développer le matériel requis tel que l’offre de formation, les brochures, etc. », se contente de répondre par courriel la porte-parole de Celopharma, Paula Tenenbaum.
     
    C’est au fabricant de décider du moment de la mise en marché. Mais il y a des éléments externes à considérer. Et tout n’est pas encore parfaitement au point pour l’arrivée de la pilule abortive, selon la Dre Édith Guilbert. « Il y a un problème sur le plan de l’arrimage, particulièrement dans les [autres] provinces. »
     
    Pas une pilule comme les autres
     
    Il faut dire que Santé Canada a imposé des conditions de distribution et d’administration très strictes qui chamboulent les façons de faire. En effet, c’est le médecin qui doit non seulement prescrire le médicament, mais qui doit également l’administrer. Ainsi, une femme qui souhaite prendre la pilule abortive devra prendre la première dose dans le bureau de son médecin.
    La suite : http://www.ledevoir.com/societe/sante/475092/pas-si-simple-la-pilule-abortive
    #RU486 #Canada #contraception #IVG #Pilule

  • Après la tuerie de Mantes, « il peut y avoir un mouvement vers l’extrême #droite »
    https://www.mediapart.fr/journal/france/190616/apres-la-tuerie-de-mantes-il-peut-y-avoir-un-mouvement-vers-lextreme-droit

    C’est à #Mantes-la-Jolie que vivait Larossi Abballa, le terroriste qui a tué lundi soir un couple de policiers à Magnanville. C’est aussi dans cette ville LR de 45 000 âmes que travaillait Jessica Schneider, l’une des deux victimes. Sous le choc de cette nouvelle attaque, les Mantais voient arriver la campagne pour l’élection présidentielle de 2017 avec méfiance. Certains ont déjà prévu de s’abstenir quand d’autres ne ferment pas la porte à l’extrême droite.

    #France #Attentat #élection_présidentielle_2017

  • NOAH Internet Conference 2016 | Berlin 08 - 09 June
    https://www.noah-conference.com
    Une rencontre des protagonistes de la disruption à l’européenne se tiendra le 8 et 9 juin à Berlin. Si vous avez envie de découvrir un nid de crabes de casseurs d’aquis sociaux suivez les infos sur cette rencontre digne d’un Bilderberg des économies dites « nouvelles » . On y rencontrera les acteurs représentant les commanditaires principales des nouveaux lois du travail en Europe. La plupart des participants actifs sont des jeunes à la recherche de capital pour leurs startups déjà bien vus par les investisseurs.

    The preeminent European event where Internet CEOs, executives and investors gain deep insights into the latest proven concepts, network with senior executives and establish new business relationships.

    Now in our 8th year, we are delighted to be hosting two upcoming events with very different underlying themes. NOAH Berlin (8-9 Jun 2016) presents a unique discussion platform for CEOs and founders from established champions and disruptive challengers across a number of key industry verticals. NOAH London (10-11 Nov 2016) is focused on connecting capital with great companies and helping service providers to find relevant customers.

    Day 1

    Welcome Note
    Marco Rodzynek CEO NOAH Advisors Ltd
    Jens Mueffelmann CEO Axel Springer Digital Ventures
    Keynote
    Klaus Hommels CEO Lakestar
    Keynote
    Carlos Watson Founder & CEO OZY

    Home Automation & IoT
    Niall Murphy Founder & CEO Evrythng
    Ludovic Le Moan CEO Sigfox
    Christian Deilmann CEO tado
    Andreas Rudyk CEO Smartfrog
    Philipp Pausder Managing Director Thermondo

    Keynote
    Thomas Ebeling CEO ProSiebenSat.1

    B2B
    Karim Jalbout Head of the European Digital Practice Egon Zehnder
    Thomas Bergen Co-Founder & CEO getAbstract
    Steve Oriola CEO Pipedrive
    Peter F. Schmid CEO Wer Liefert Was
    Or Offer CEO SimilarWeb
    Andreas Koenig CEO TeamViewer
    Torben Majgaard Founder & CEO Ciklum
    Mark Schwerzel Deputy CEO Bureau van Dijk

    Fintech
    Roelant Prins CCO Adyen
    Antonio Gagliardi Co-Founder and Managing Director CompareEuropeGroup
    Jacob de Geer CEO iZettle
    Phil Lojacono CEO Advanon
    Jeremias Meier CEO & Co-Founder Bexio
    Yoni Assia CEO & Founder Etoro
    Oren Levy CEO Zooz
    Raffael Johnen Co-Founder & CEO auxmoney

    Fintech - Banking Deep Dive
    Markus Pertlwieser CDO Private, Wealth & Commercial Clients Deutsche BankAlexander Graubner-Müller CEO & Co-Founder Kreditech
    Valentin Stalf Founder & CEO Number26

    Who Will Win the Banking Client of the Future? - 2:2
    Markus Pertlwieser CDO Private, Wealth & Commercial Clients Deutsche Bank
    Dr. Tim Sievers CEO & Founder Deposit Solutions
    Alexander Graubner-Müller CEO & Co-Founder Kreditech
    alentin Stalf Founder & CEO Number26
    Christin Martens Editor-in-Chief Business Insider

    VC Panel
    Rainer Maerkle General Partner Holtzbrinck Ventures
    Yann de Vries Partner, Investments Atomico
    Yaron Valler General Partner Target Global
    Christian Leybold Managing Director E.ventures
    Timm Schipporeit Principal Index Ventures
    Luciana Lixandru Vice President Accel Partners
    Ankur Kamalia Managing Director – Head of Venture Portfolio Management & DB1 Ventures Deutsche Börse AG
    Bo Ilsoe Managing Partner Nokia Growth Partners (NGP)

    Fireside Chat
    Oliver Samwer Founder & CEO Rocket Internet
    Marco Rodzynek CEO NOAH Advisors Ltd

    NOAH Top Picks
    Dr. Holger Klärner VP Fast Growing Tech McKinsey & Company

    Mobility
    Hakan Koç Founder & Managing Director Auto1 Group
    Harold Goddijn CEO TomTom
    Christian Vollmann Patron of smart urban pioneers smart
    Nir Erez CEO Moovit
    Daniel Ishag Founder & CEO Karhoo
    Nicolas Brusson COO & Co-Founder BlaBlaCar
    Shahar Waiser Founder & CEO Gett
    Simone Menne CFO Lufthansa Group

    Keynote
    Greg Ellis CEO Scout24

    NOAH Top Picks
    Rudolph W. Giuliani Former Mayor of New York City Chair Cybersecurity and Crisis Management Practice, Greenberg Traurig LLP Greenberg Traurig

    1:1
    Peter Terium CEO RWE
    Rainer Sternfeld Founder & CEO Planet OS
    Marco Rodzynek CEO NOAH Advisors Ltd

    1:1
    Dr. Mathias Döpfner CEO Axel Springer SE
    Henry Blodget CEO, Editor-In-Chief Business Insider

    Mobility - 1:1
    Travis Kalanick CEO UBER
    Dr. Dieter Zetsche Chairman of the Board of Management of Daimler AG and Head of Mercedes-Benz Cars Daimler

    Music
    Thomas Hampson Baritone | Ambassador IDAGIO
    Wolfram Rieger Pianist IDAGIO

    Day 2

    Day 1 Summary
    Marco Rodzynek CEO NOAH Advisors Ltd

    Company Presentation
    Michael Gross Vice Chairman WeWork

    Winners Make Winners - The Strong Performance of Interhyp with ING - 1:1
    Ralph Hamers CEO ING Group
    Michiel Goris CEO Interhyp

    Consumer Goods
    Olaf Koch Chairman of the Management Board Metro Group
    Olivier Marcheteau COO Vestiaire Collective
    Jeff Lipkin CFO Harry’s
    Robyn Ward Founder Mahtay
    Fabian Siegel Co-Founder & CEO Marley Spoon
    Daniel Sobhani CEO Freeletics
    Luke Waite Co-Founder Titan Black

    Consumer Goods - 1:1
    Herbert Hainer CEO adidas Group
    Florian Gschwandtner CEO & Co-Founder Runtastic
    Marco Rodzynek CEO NOAH Advisors Ltd

    NOAH Top Picks
    Euan Davis Senior Director Cognizant

    Credit Suisse: Corporate Private Banking `connecting your wealth
    Henrik Herr Head Germany & Austria International Wealth Management Credit Suisse
    Florian Gschwandtner CEO & Co-Founder Runtastic

    Retail
    Tim Stracke Co-CEO Chrono24
    Rubin Ritter Member of the Management Board Zalando SE
    Dr. Oliver Lederle Founder & CEO MYTOYS GROUP
    Niklas Östberg CEO Delivery Hero
    Alexander Frolov General Partner Target Global
    Dr. Philipp Kreibohm Co-Founder Home24
    Thierry Petit Co-Founder & Co-CEO Showroomprive.com
    Philip Rooke CEO Spreadshirt
    Susanne Zacke Member of the Board Auctionata

    Travel & Tourism
    Johannes Reck CEO GetYourGuide
    Bo Ilsoe Managing Partner Nokia Growth Partners (NGP)
    Glenn Fogel Head of Worldwide Strategy and Planning Priceline Group
    Hugo Burge CEO Momondo Group
    Joachim Hunold Founder Air Berlin
    Jochen Engert Founder & Managing Director FlixBus

    7 Steps Needed for the Internet Economy in Europe
    Clark Parsons CEO Internet Economy Foundation

    Advertising
    Ragnar Kruse CEO Smaato
    Zvika Netter CEO & Co-Founder Innovid
    Jürgen Galler Co-Founder and CEO 1plusX
    Tim Schumacher Chairman Eyeo
    Carl Erik Kjærsgaard Chairman and Co-Founder Blackwood Seven

    Healthcare, Science & Education
    Mariusz Gralewski Founder & CEO Docplanner
    Markus Witte Founder and CEO Babbel
    Dr. Torsten Oelke Executive Chairman CUBE
    Jessica Federer Chief Digital Officer Bayer
    Friedrich Schwandt Founder & CEO Statista
    Stanislas Niox-Chateau CEO Doctolib

    Fintech - 1:1
    Christian Mylius Managing Partner Innovalue Management Advisors
    Julian Teicke Founder & CEO FinanceFox

    Technology, Media & Gaming
    Polina Montano Co-founder and COO JobToday
    Klaas Kersting Founder & CEO flaregames
    Hermione Mckee Head of Finance Wooga
    Hanna Aase CEO Wonderloop
    Christian Sauer CEO Webtrekk
    Nora-Vanessa Wohlert
    Founder and Managing Director EDITION F
    Susann Hoffmann Founder and Managing Director EDITION F
    Peter Würtenberger CEO upday
    Eric Léandri President and Co-Founder Qwant
    Lucas von Cranach Founder & CEO Onefootball

    What We’re Working on at NOAH: An Outlook for the Next 3 Years
    Marco Rodzynek CEO NOAH Advisors Ltd

    Les organisateurs se comportent comme une secte extrémiste - même les musiciens du « get together » font partie d’une startup potentiellement disruptive. Comme ca on est sûr de toujours communiquer sur la même longueur d’ondes bien à l’abri des critiques et contestations.

    Les conditions générales de vente le disent explicitement :

    The event is invitation only and generally tickets are not transferable. However, please contact us with your request and we can review.
    ...
    The ticket price for NOAH16 Berlin is EUR 690 for Internet companies and corporates, EUR 850 for service providers; EUR 990 for small investors, EUR 1,490 for large investors and EUR 3,000 for investment bankers. All mentioned prices are excluding VAT. This price includes two full days including breakfast, lunch, and drinks and cocktail party.

    Effectivement.

    #Berlin #disruption #startup #économie #politique #capitalisme

  • J’en parlerai à mon cheval • Feminist texts written by women of color
    http://mamie-caro.tumblr.com/post/137474500134/feminist-texts-written-by-women-of-color

    This list is stil a work in progress, but I really wanted to get it posted. I have either read parts of/all of the texts below or they have been recommended to me. Please reblog and add your own suggestions to the list. Each time someone adds something new, I’ll go back to this original post and make sure to include them. Thanks and enjoy!

    Books

    Women, Race, and Class by Angela Davis
    Women Culture and Politics by Angela Davis
    Black Feminist Thought by Patricia Hill Collins
    Borderlands/La frontera: The New Mestiza by Gloria Anzaldua
    Aint I a Woman: Black Women and Feminism by bell hooks
    Feminism is for Everybody by bell hooks
    Feminist Theory from Margin to Center by bell hooks
    Sister Outsider by Audre Lorde
    Feminism without Borders: Decolonizing Theory, Practicing Solidarity by Chandra Talpade Mohanty
    Medicine Stories by Aurora Levins Morales
    Reimagining Equality: Stories of Gender, Race, and Finding Home by Anita Hill
    Killing the Black Body: Race, Reproduction, and the Meaning of Liberty by Dorothy Roberts
    Conquest: Sexual Violence and American Indian Genocide by Andrea Smith
    Pilgrimages/Peregrinajes: Theorizing Coalition Against Multiple Oppressions (Feminist Constructions) by Maria Lugones (submitted by oceanicheart)
    Feminism FOR REAL: Deconstructing the Academic Industrial Complex of Feminism by Jessica Yee (submitted by oceanicheart)
    Communion: The Female Search for Love by bell hooks (via easternjenitentiary)
    Nervous Conditions by Tsisti Dangarembga (via easternjenitentiary)
    A Taste of Power by Elaine Browne (via tinajenny)
    Talkin’ Up to the White Woman: Indigenous Women and Feminism by Aileen Moreton-Robinson (via jalwhite)
    I Am Woman: A Native Perspective on Sociology and Feminism by Lee Maracle (via jalwhite)
    Shadowboxing: Representations of Black Feminist Politics by Joy James (via jalwhite)
    Re-Creating Ourselves by Molara Ogundipe-Leslie (via reallifedocumentarian)
    Chicana Feminist Thought by Alma M. Garcia (via eggplantavenger)
    Queer Latinidad by Juana Maria Rodriguez (via eggplantavenger)
    The Truth That Never Hurts by Barbara Smith (via sisteroutsider)
    Pilgrimages/Peregrinajes: Theorizing Coalition Against Multiple Oppressions by Maria Lugones (via guckfender)
    Consequence: Beyond Resisting Rape by Loolwa Khazzoom (via galesofnovember)
    The Autobiography of My Mother by Jamaica Kincaid (via wherethewildthingsmoved)

    Anthologies

    Companeras: Latina Lesbians by Juanita Ramos and the Lesbian History Project
    Colonize This! Young Women of Color on Today’s Feminism edited by Daisy Hernandez
    This Bridge Called My Back edited by Cherríe Moraga and Gloria Anzaldúa
    this bridge we call home: radical visions for transformation edited by Gloria Anzaldúa and AnaLouise Keating
    Making Face, Making Soul/Haciendo Caras: Creative and Critial Perspectives by Feminists of Color edited by Gloria Anzaldua
    Women Writing Resistance: Essays from Latin America and the Caribbean edited by Jennifer Browdy de Hernandez
    Unequal Sisters edited by Ellen DuBois and Vicki Ruiz
    Chicana Feminist Thought: The Basic Historical Writings edited by Alma M. Garcia (submitted by oceanicheart)
    Undivided Rights: Women of Color Organize for Reproductive Justice (submitted by oceanicheart)
    The Color of Violence: The Incite! Anthology
    I Am Your SIster by Audre Lorde (via marlahangup)
    Indigenous Women and Feminism: Politics, Activism, Culture edited by Cheryl Suzack, Shari M. Huhndorf, Jeanne Perreault, Jean Barman (via jalwhite)
    Dragon Ladies: Asian American Feminists Breathe Fire edited by Sonia Shah (via jalwhite)
    Pinay Power: Feminist Critical Theory: Theorizing the Filipina/American Experience edited by Melinda L. de Jesus (via titotibok)
    Dragon Ladies: Asian American Feminists Breathe Fire edited by Sonia Shah (via titotibok)
    MOONROOT: An Exploration of Asian Womyn’s Bodies (more Asian Pacific Islander American ones here) (via titotibok)
    Making Space for Indigenous Feminism edited by Joyce Green via jalwhite)
    All the Women are White, All the Blacks are Men, But Some of Us are Brave: Black Women’s Studies, more commonly known as But Some of Us Are Brave: Black Women’s Studies edited by Gloria T. Hull, Patricia Bell Scot, and Barbara Smith (via jalwhite)
    Homegirls: A Black Feminist Anthology edited by Barbara Smith (viasisteroutsider)
    Theorizing Black Feminisms: The Visionary Pragmatism of Black Women edited by Stanlie James and Abena Busia (via sisteroutsider)
    Black Woman edited by Toni Cade Bambara (via ancestryinprogress)

    Essays

    “Mapping the Margins: Intersectionality, Identity Politics, and Violence Against Women of Color.” by Kimberle Crenshaw
    The Combahee River Collective Statement
    “Tomboy, Dyke, Lezzie, and Bi: Filipina Lesbian and Bisexual Women Speak Out” by Christine T. Lipat and others (via titotibok)
    “Rizal Day Queen Contests, Filipino Nationalism, and Feminity” by Arleen De Vera (via titotibok)
    “Pinayism” by Allyson G. Tintiangco-Cubales (via titotibok)
    “Practicing Pinayist Pedagogy” by Allyson G. Tintiangco-Cubales and Jocyl Sacramento (via titotibok)
    “Asian Lesbians in San Francisco: Struggle to Create a Safe Space, 1970s – 1980s” by Trinity Ordona (via titotibok)
    “A Black Separatist” by Anna Lee (via girlsandgifs)
    “For the Love of Separatism” by Anna Lee (via girlsandgifs)
    “Separation in Black: A Personal Journey” by Jacqueline Anderson (via girlsandgifs)
    “Separatism is not a Luxury: Some Thoughts on Separatism and Class” by C. Maria (via girlsandgifs)
    “Coming Out Queer and Brown” by Naomi Littlebear Morena (via girlsandgifs)
    “Internalising the Lesbian Body of Color” by Jamie Lee Evans (via girlsandgifs)
    “In Search of Our Mother’s Garden” by Alice Walker (via wherethewildthingsmoved)

    Other authors and poets you should know

    Maya Angelou
    Toni Morrison
    Alice Walker
    Nawaal El Sadaawi
    Mary Crow Dog
    Zora Neale Hurston
    Arundhati Roy
    Zadie Smith
    Dorothy Roberts
    Nikki Giovanni(submitted by my bff maskofmaterials)
    Lucille Clifton (submitted by my bff maskofmaterials)
    Gwendolyn Brooks (submitted by soemily)
    Octavia Butler (submitted by soemily)
    Nalo Hopkison (submitted by soemily)
    Trinh T. Minh-Ha (via eggplantavenger)
    Ananya Roy (via eggplantavenger)
    Paola Bacchetta (via eggplantavenger)
    Gayatri Chakravorty Spivak (via pitcherplant)
    Andrea Smith (via crankyindian)
    Ashley Love (via guckfender)
    Linda Martin Alcoff (via guckfender)
    Oyèrónké Oyěwùmí (via guckfender)
    Staceyann Chin (via guckfender)

    Tumblr authors of color who are woc that you can follow:

    Tayari Jones ( @tayarijones)
    Roxane Gay ( @roxanegay)
    Ijeoma Umebinyuo (@theijeoma)
    Janet Mock ( @janetmock)
    Maza Dohta (@maza-dohta)
    @nudiemuse

    literally so many others

    #féminisme #blackféminisme #antiracisme #lecture #liste

  • Errol Morris : How Typography Shapes Our Perception Of Truth
    http://www.fastcodesign.com/3046365/errol-morris-how-typography-shapes-our-perception-of-truth

    In 2013, acclaimed filmmaker and author Errol Morris ran a bold experiment. With the collusion of the New York Times, he asked 45,000 readers to take an online test. The test allegedly measured whether or not readers were optimists or pessimists. But in reality, Morris was trying to find out if the typeface a statement was written in had any impact on a reader’s willingness to agree with that statement. Simply put, are some typefaces more believable than others?

    The answer is yes. Baskerville, a 250-year-old serif originally designed by John Baskerville, was statistically more likely to influence the minds of readers than Computer Modern, Georgia, Helvetica, Comic Sans or Trebuchet. The results of Morris’s experiment were published online in a two-part essay called Hear, All Ye People; Hearken, O Earth! and have now been put into print, as the 44th edition of the Pentagram Papers, the monograph that the design firm Pentagram sends to an exclusive list of individuals each year. Pentagram partner and long-time Morris collaborator Michael Bierut put together the typographically exquisite monograph, with with the help of designer Jessica Svendsen.

    #typographie

  • Projection débat « Qui a tué #Ali_Ziri ? » - #violence_policière

    http://collectif-ali-ziri.over-blog.com

    Projection débat « Qui a tué Ali Ziri ? »

    7 octobre, 20h - sortie nationale au cinéma St Michel à Paris.
    Le film sera suivi d’une rencontre en présence de l’équipe du film et du collectif Vérité et Justice pour Ali Ziri, de Monseigneur Gaillot, de Jessica Lefèvre, compagne d’Amadou Koumé, tué le 6 mars 2015 par la police à Paris.
    9 octobre en soirée - cinéma St Michel à Paris.
    rencontre avec Stéphane Maugendre, avocat de l’affaire Ali Ziri et président du Gisti (Groupe d’Information et de soutien des Immigrés).
    13 octobre en soirée - cinéma St Michel à Paris.
    rencontre avec Julie Heslouin d’Amnesty International ex chargée de campagne sur les violences policières en France.
    10 octobre, 20h30 - à Argenteuil au cinéma le Figuier Blanc, en partenariat avec l’Association pour la défense du cinéma indépendant des films d’auteurs et des salles arts et essai, de l’ATMF, Association des Travailleurs Maghrébins de France et le Collectif "Vérité et Justice pour Ali Ziri"

    http://paris.demosphere.eu/rv/41073

    Ali Ziri, un homme de 69 ans, décède le 11 juin 2009 après son interpellation par la police nationale à la suite d’un contrôle routier à Argenteuil. "Arrêt cardiaque d’un homme au cœur fragile", déclare le Procureur de Pontoise. Appuyant la famille qui vit en Algérie, un collectif d’Argenteuillais demande une contre-expertise. Deux mois plus tard l’institut médico-légal révèle 27 hématomes sur le corps d’Ali Ziri. Pendant cinq années, le cinéaste a suivi les pas de ceux qui demandent " Justice et vérité " après cette mort, ignorée des médias, mais que certains considèrent comme un lynchage digne des pires périodes de l’histoire. Au-delà d’une affaire de justice, Luc Decaster s’est attaché à représenter ce qu’une telle affaire suscite à l’intérieur d’une ville de banlieue ordinaire. Le cinéaste suit les échanges dans les rues de la ville, les entretiens avec les avocats dans les palais de justice, mais aussi les réunions internes du collectif " Vérité et justice pour Ali Ziri ". Au fil de la dramaturgie du film, des retournements de situations et de nouveaux espoirs, se révèlent des personnalités étonnantes d’ingéniosité. Par-delà les échanges, le film interroge la justice française et ses incohérences lorsque des policiers sont mis en cause.

  • Paris - Sturm an der Seine - Politik - Süddeutsche.de
    http://www.sueddeutsche.de/politik/paris-sturm-an-der-seine-1.2606121?reduced=true
    12. August 2015, 18:59 Uhr - Paris

    Der Donnerstag ist am Pariser Stadtstrand der Partnerstadt Tel Aviv gewidmet. Frankreichs Linke protestiert und lässt dem Zorn auf Israel freien Lauf. Die Bürgermeisterin gibt nicht nach.

    Von Christian Wernicke

    « Tempête sur la Seine » titre le Süddeutsche Zeitung, de fait la météo prévoit un sérieux grain.
    #TelAvivSurSeine

  • prenez ce couteau (Les femmes savent que la féminité est à la fois...)
    http://prenezcecouteau.tumblr.com/post/125928535803/les-femmes-savent-que-la-f%C3%A9minit%C3%A9-est-%C3%A0-la-fo

    Les femmes savent que la féminité est à la fois punie et récompensée. Nous savons aussi qu’agir de manière plus “masculine” - être ouvertement ambitieuse dans notre lieu de travail, être “insistante” ou “brusque”, ou parler de manière directe - peut être à la fois source de risques et de récompenses. Il y a quelques semaines, en réponse à une histoire en couverture du magazine The Atlantic évoquant le “déficit de confiance en soi” retient les femmes de s’épanouir pleinement au travail, Jessica Valenti de The Guardian a suggéré que les femmes se retiennent de négocier leurs salaires et de réclamer des augmentations et des promotions parce qu’elles savent que ça a des conséquences négatives. Ce n’est pas un “déficit de confiance en soi” qui nous retient - ou du moins, ce n’est pas seulement ça - c’est une interprétation correcte de la réalité. On sait qu’on est supposées “se mettre en avant”, mais on sait aussi que “se mettre en avant” n’est pas féminin. Demander une question de manière directe ou parler à voix basse n’est pas féminin. Faire des remarques sans être amicale, déférente, en mettant un point d’interrogation plein de doute à la fin, ce n’est pas féminin. On sait que pour atteindre ce qu’on veut, on doit parfois consacrer une énergie supplémentaire à s’assurer que les gens ne se sentent pas mal à l’aise face à la manière dont on parle, on s’habille ou on se comporte. Mais on sera également punies pour cette féminité. C’est sur cette mince ligne sans issue que nous dansons, et bien qu’historiquement, les femmes ne travaillent pas depuis très longtemps, nous y dansons depuis des siècles. “

    (commentaires post texte ->
    il est important de noter que :
    – Cela affecte également les personnes qui ne s’identifient pas forcément comme des femmes mais son perçu-e-s / assigné-e-s de force comme tel-le. Le féminin et le masculin ne sont pas nettement binaires
    – Les femmes trans font face à tout une série de différentes barrières insurmontables au bureau, car elles doivent montrer une féminité "acceptable”
    – Les femmes Noires ne font pas partie de celles qui “ne travaillent pas depuis très longtemps”.

    –------------

    What’s Actually Holding You Back In the Office (Hint: It’s Not Your Feminine Voice)

    i appreciate most of this piece—and overall, the point is an important one. i do, however, think it’s important to note that

    this also affects people who may not ID as women but are perceived/forcibly assigned as such. femininity/masculinity is not a neat binary
    trans women face an entirely different set of damn near insurmountable barriers in the office as it pertains to navigating “acceptable” femininity
    black women are by no means “quite new to the workplace”

    (via ethiopienne)

    Women know that femininity is both punished and rewarded. We also know that acting more ‘masculine’ — being openly ambitious in the workplace, or ‘pushy’ or ‘brusque,’ or speaking directly — can carry both risk and reward. A few weeks ago, in response to an Atlantic cover story about how the “confidence gap” is holding women back in the workplaces, Jessica Valenti at The Guardian suggested that women refrain from negotiating salaries and asking for raises and promotions because they know it can have negative consequences. It’s not a ‘confidence gap’ that holds us back — or at least, it’s not only that — it’s an accurate reading of the reality. We know we’re supposed to ‘lean in,’ but we also know that doing so can have negative consequences, because leaning in isn’t feminine. Asking a direct question or speaking in a low voice isn’t feminine. Making declarative statements with no friendly, deferential, self-doubting question mark at the end, isn’t feminine. We know that in order to achieve what we want, we sometimes have to expend extra energy making sure that people aren’t uncomfortable with how we talk or dress or behave. We have to collude with the expectation that we should be feminine. But we will also be punished for that femininity. This is the impossibly fine lose-lose line we toe, and though women are, historically speaking, quite new to the workplace, we have been toeing this line for centuries.

    (Source: ethiopienne, via thechocolatebrigade)

    #confiance_en_soi #syndrome_de_l'imposture

  • On the margins of terror: #Daesh and the new geography of hate in #Sinaï

    Jessica Jacobs, Research Fellow at QMUL’s School of Geography, argues that the systematic neglect of border regions by military-backed governments in the Middle East has enabled the success of extreme terrorist groups in these marginalised areas, resulting in “geographies of hate”.

    http://www.qmul.ac.uk/media/news/items/hss/151179.html
    #terrorisme #géographie_de_la_haine #djihadisme #ISIS #EI
    cc @reka

  • Les réseaux sociaux vous « protègent » des corps des femmes réelles | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/99765/censure-reseaux-sociaux

    « Quand est-ce que la société acceptera le corps des femmes ? », demande Jessica Valenti, chroniqueuse pour The Guardian. Son article fait suite à la décision d’Instagram de retirer de sa plateforme, par deux fois, le 25 mars, « un cliché montrant une jeune femme allongée sur un lit, pantalon et drap tachés de sang », comme le décrivait l’Obs.

    ...

    « Le message ne pourrait être plus clair : les images sexxxxxxy sont appropriées, mais les images de corps féminins faisant des choses naturelles ne le sont pas. Ou, pour le dire plus grossièrement : seulement des images de femmes que les hommes pourraient vouloir se taper, s’il vous plaît. »

    #internet #femme

  • Les Inrocks - Les Femmes S’en Mêlent reviennent pour leur 18e édition
    http://www.lesinrocks.com/2015/03/19/musique/concerts/les-femmes-sen-melent-reviennent-pour-leur-18e-edition-11611910

    Le festival Les Femmes S’en Mêlent revient pour sa 18e édition et se déroule dans une trentaine de villes en France, en programmant des artistes comme Courtney Barnett, Little Simz, Jessica Pratt…

  • Althusser et la politique (2)
    Idéologie et sujet
    http://grm.hypotheses.org/1438

    Interventions :

    Eva Mancuso, Les appareils idéologiques du Prince. Une lecture de “Machiavel et nous” (Althusser)

    Jessica Borotto, Subjectivation et assujettissement : Butler lectrice d’Althusser

    Marco Rampazzo Bazzan, La normativité du droit au prisme de l’idéologie althusserienne.

    Fabio Bruschi, Le Parti et l’Église chez Althusser : une idée du communisme

    Hervé Oulchen, L’idéologie dans le structuralisme de la pratique. Réflexions à partir d’Althusser

    #philosophie

  • Lenovo se mange un recours collectif suite à SuperFish
    http://www.comptoir-hardware.com/actus/business/27873-lenovo-se-mange-un-recours-collectif-suite-a-superfish.html

    En ce début d’année, les Américains s’ennuient en attendant le prochain Super Bowl et pour occuper le temps, ils cherchent des procès à faire. Après celui contre GIGABYTE et NVIDIA au sujet des GTX 970, c’est la blogueuse Jessica Bennett qui essaie de se faire un nom lance un recours collectif à l’encontre de Lenovo pour pratiques commerciales frauduleuses et aussi parce que la firme a rendu son appareil plus susceptible d’être attaqué en y incluant un logiciel masqué et non sécurisé... [Tout lire]

    #Business_&_internet

  • Mapping Budapest /ˈBuːdəpɛst\ | The Audacious Art Experiment
    http://www.theaudaciousartexperiment.com/mapping-budapest-%cb%88bu%cb%90d%c9%99p%c9%9bst

    Jessica Dolby is an artist based in Newcastle, she creates intricately detailed drawings as an investigation and exploration of walking, place and site. In Spring 2015, she plans to visit Hungary to further develop her ideas at the incredible self fulfilling arts organization MÜSZi, under the project heading ‘Mapping Budapest /ˈBuːdəpɛst\’.

    TAAE maintains a strong connection with MÜSZi, after Trans/Human visited last year, finding a vital community space that promotes sustainability, grass-roots projects and learning for everyone. Due to unfavourable political climates in Hungary, MÜSZi draws no state funding and is run completely independently by a small dedicated team and with the help of contributions from performance events and personal studio time.

    #art #cartographie #hongrie #budapest