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  • Feu vert du parlement britannique à une loi de surveillance controversée - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/11/feu-vert-du-parlement-britannique-a-une-loi-de-surveillance-contro

    Le parlement britannique a adopté une loi donnant des pouvoirs de surveillance très étendus à la police et aux services de renseignement de Sa Majesté, s’attirant notamment les critiques d’Edward Snowden, le donneur d’alerte américain qui a révélé les écoutes de la NSA.

    Avec le vote favorable de la chambre des Lords cette semaine, après celui des députés de la chambre des Communes, ce projet de loi lancé par Theresa May en mars, alors qu’elle n’était encore que ministre de l’Intérieur, n’attend plus que le sceau royal pour entrer en application.

    « Le Royaume-Uni vient de voter la loi de surveillance la plus extrême dans l’histoire des démocraties occidentales », « allant plus loin que beaucoup d’autocraties », a dénoncé sur son compte Twitter Edward Snowden, cet ancien agent de l’agence de sécurité américaine NSA qui avait révélé en 2013 comment celle-ci écoutait les communications dans le monde entier.

    Avec les nouveaux pouvoirs qui leur sont confiés par cette loi, les services de renseignement ou les policiers britanniques pourront par exemple exiger d’un site internet qu’il leur fournisse l’historique des consultations de n’importe utilisateur, historique qui pourrait remonter à un an.

     

    Ce projet de loi « sur les pouvoirs d’investigation » déposé par Theresa May alors qu’elle n’était pas encore première ministre, avant le « oui » des électeurs britanniques au Brexit, donne une base légale au piratage des ordinateurs ou des téléphones portables, tout en fixant quelques garde-fou, comme l’obligation d’obtenir le feu vert d’un juge pour placer une ligne téléphonique sur écoute.

    Qualifié de « loi des fouineurs » par ses critiques, ce texte a déjà fait l’objet d’un appel devant la Cour de justice européenne, qui devrait rendre son verdict courant 2017.

    « Le vote de cette loi des fouineurs est un triste jour pour la liberté en Grande-Bretagne », a dénoncé Bella Sankey, directrice de l’association de défense des droits civiques Liberty : « Sous le prétexte de lutter contre le terrorisme, l’État a mis au point des pouvoirs de surveillance dignes d’un régime totalitaire, le système le plus intrusif jamais vu dans une démocratie ».

    « Il est vraisemblable que d’autres pays, y compris certains régimes autoritaires peu connus pour leur respect des droits de l’Homme, vont utiliser ce texte pour justifier leurs propres législations intrusives en matière de surveillance », a craint de son côté Jim Killock, directeur exécutif de l’association Open Rights Group.                                                                                            Agence France-Presse

    http://www.lapresse.ca

  • Au Royaume-Uni, la « loi de surveillance la plus extrême jamais adoptée dans une démocratie » | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/129011/snoopers-charter-royaume-uni-surveillance

    il s’agit de présenter « la loi de surveillance la plus extrême jamais adoptée dans une démocratie », selon Jim Killock directeur de l’Open Rights Group. Après des mois de discussion, le Parlement britannique a adopté le « Snooper’s Charter ». La version britannique de Wired précise qu’il ne manque plus que la sanction royale pour qu’elle entre en vigueur, ce qui sera probablement le cas avant la fin de l’année.

    TechCrunch souligne que « cette loi crée un cadre légal qui autorise les acteurs d’États à pénétrer illicitement dans les appareils, réseaux et services, et ce même largement. Il permet de maintenir d’immenses bases de données d’informations personnelles sur les citoyens britanniques, y compris ceux qui ne sont soupçonnés d’aucun crime. Il force également les entreprises à déchiffrer des données à la demande. [...] Il exige également que les fournisseurs d’accès et les opérateurs conservent un historique de tous les services numériques auxquels leurs utilisateurs se connectent, et ce pendant un an ».

  • Au Royaume-Uni, la « loi de surveillance la plus extrême jamais adoptée dans une démocratie »
    http://www.slate.fr/story/129011/snoopers-charter-royaume-uni-surveillance

    « 1984 en 2016 ». La formule est sans doute facile, mais ZDnet n’hésite pas à ressortir cette référence quand il s’agit de présenter « la loi de surveillance la plus extrême jamais adoptée dans une démocratie », selon Jim Killock directeur de l’Open Rights Group. Après des mois de discussion, le Parlement britannique a adopté le « Snooper’s Charter ». La version britannique de Wired précise qu’il ne manque plus que la sanction royale pour qu’elle entre en vigueur, ce qui sera probablement le cas avant la fin de (...)

    #écoutes #web #surveillance #législation #Data_Retention_and_Investigatory_Powers_(DRIP)_-_UK

    ##Data_Retention_and_Investigatory_Powers__DRIP__-_UK

    • #Voilà_voilà,

      Trois ans après les révélations Snowden, la surveillance de masse se porte bien
      http://www.lemonde.fr/pixels/article/2016/11/24/trois-ans-apres-les-revelations-snowden-la-surveillance-de-masse-se-porte-bi

      « Le Royaume-Uni vient de légaliser la surveillance la plus extrême de l’histoire des démocraties occidentales. Elle va plus loin que certaines #autocraties. » Trois ans et demi après ses révélations sur la surveillance de masse exercée par la NSA américaine mais aussi le GCHQ britannique, le lanceur d’alerte Edward Snowden a exprimé sa déception après l’adoption, par le Parlement britannique, d’une nouvelle loi sur le renseignement jeudi 17 novembre.

      Celle-ci renforce considérablement les pouvoirs de surveillance des services de renseignement, mais aussi ceux de la police. Ce texte impose notamment aux opérateurs de stocker l’historique de navigation des internautes britanniques pendant douze mois, afin qu’il puisse être consulté par les services, qui sont aussi désormais autorisés à pirater des ordinateurs, des téléphones et des réseaux. Si ce projet de loi avait suscité de vives inquiétudes à ses débuts l’an dernier, son adoption par les deux chambres s’est finalement faite sans accroc. Une des raisons, selon le Guardian, serait « l’#apathie du public » qui, en plus d’une « opposition en lambeaux », viendrait expliquer l’adoption en douceur des « pouvoirs de surveillance les plus étendus du monde occidental ».