person:jo swinson

  • Au Royaume-Uni, le malaise du rapport au corps
    http://www.lesnouvellesnews.fr/index.php/civilisation-articles-section/bien-etre/1932-royaume-uni-le-malaise-du-rapport-au-corps

    « L’insatisfaction à l’égard de son image corporelle n’a jamais été aussi forte au Royaume-Uni », s’inquiète Jo Swinson. Cette parlementaire présidait la commission d’étude qui a publié, mercredi 30 mai, ses « Réflexions sur l’image du corps ». Les conclusions de ce rapport de 80 pages sont sévères.

    Le malaise à l’égard de son corps vaut pour les adultes comme pour les enfants... dès leur plus jeunes âge. L’une des conclusions les plus frappantes de l’enquête est que « dès l’âge de 5 ans, des filles s’inquiètent de leur taille et leur aspect ».

    Mais rapidement, les garçons aussi sont confrontés à ce mal-être. A l’adolescence, un tiers des garçons et la moitié des filles ont déjà eu recours à un régime. Et 60% des adultes disent avoir honte de leur apparence.

    #corps

    • J’ai l’impression qu’on passe rapidement de questions (dont certaines sont totalement loufoques : « 60% des hommes seraient prêts à donner un an de leur vie pour obtenir un corps de rêve ») portant presque toutes autour le maîtrise du poids à « l’image du corps dans les médias ». Et l’article en question propose de faire le lien avec le rapport sur l’hypersexualisation des jeunes enfants (manière de bien se focaliser sur le rôle des médias).

      Pourtant le truc anglais dit des choses comme :

      The Inquiry heard that parents may live in fear of their children being overweight an may see their child’s waist size as an indicator of their own parental success. By monitoring what and how often their children eat, it was suggested that parents may believe they are keeping their children safe.

      Bref, sans écarter totalement l’impact des images de maigreur ou la retouche Photoshop, je remarque que la plupart des questions laissent transparaître le fait que les gens se trouvent trop gros, et surtout craignent que leurs enfants deviennent trop gros.

      Ça ne me semble pas une crainte totalement irrationnelle. Pas une crainte, en tout cas, qu’on pourrait confondre avec : « OMG, je ne suis pas le sosie de Pamela Anderson ! » On entend partout que le développement du surpoids en Europe, à la suite des États-Unis, est un problème de santé publique, et là on lit clairement les craintes de la population (dont il n’est pas impossible que certains comportements de « protection » aggravent en réalité les problèmes, ce que suggère la suite du paragraphe que je cite) en la matière (et notamment/surtout pour leurs enfants). Sauf que ces craintes pas totalement irrationnelles semblent réduites à la dénonciation des photos de people photoshopées et à l’apprentissage de l’acceptation de soi.

      Le rapport dénonce l’indice de masse corporelle comme peu pertinent et tente carrément de nier le lien entre obésité et problèmes de santé :

      Although there is evidence to suggest that there is a correlation between increased health risk and obesity, the Inquiry received evidence that many of these risks can be reduced by exercising and maintaining cardiovascular fitness – factors that are independent of weight loss.

      The Inquiry received research wich suggested that obese individuals that are fit have lower mortality rates than normal weight people who are not fit, and that is was healthier to be fat and fit than slender and sedentary.

      (Bien vu : je remplace un facteur de risque par un autre et je fais une comparaison. Les obèses fumeurs ont-ils une plus grande espérance de vie que les anorexiques alcooliques ?)

      L’OMS (cette bande de propagandistes du corps publicitaire) utilise la mesure de l’IMC et écrit surtout :
      http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs311/fr/index.html

      À l’échelle mondiale, le nombre de cas d’obésité a doublé depuis 1980.
      […]
      Le surpoids et l’obésité sont le cinquième facteur de risque de décès au niveau mondial. Au moins 2,8 millions d’adultes en meurent chaque année. En outre, 44% de la charge du diabète, 23% de la charge des cardiopathies ischémiques et de 7% à 41% de la charge de certains cancers sont attribuables au surpoids et à l’obésité.

      Je vois des choses pas inintéressantes dans ce rapport sur « ce qui ne marche pas » (notamment : la focalisation sur la maîtrise du poids par l’alimentation et la stigmatisation du physique augmentent les risques de mauvais comportements alimentaires plutôt que le contraire), mais les seules propositions sur « ce qui marche », du coup, ça se limite à proposer de mieux accepter l’image de son corps. Fuck l’OMS.

    • Ce n’est pas un rapport sur l’obésité (dont les risques ne sont pas niés par le rapport dans la phrase que tu cite, sinon que ces risques peuvent être diminués par le sport), mais sur l’image de soi, et à ce titre, c’est là dessus que la commission propose des solutions. Dans tous les cas, la stigmatisation du rôle des médias a d’autant plus de sens que leur rôle est aussi majeur dans la montée de l’obésité.

    • @baroug, come on, ça ne parle que de ça (et en plus, c’est le Grande Bretagne, où c’est un des sujets dont on cause). Il n’y a pas de mentions des gens qui n’aiment pas leurs oreilles décollées, leurs jambes arquées, leur menton fuyant, leurs yeux qui se fuient, leurs yeux violets… mais uniquement de gens qui se trouvent trop gros et, surtout, de gens qui ont peur que leurs enfants soient trop gros.

      Ce que je vois, c’est que l’article, et même le rapport, décident de se focaliser sur la question de l’« image de soi », qu’on réduit ensuite à la question de la publicité, tout en ne parlant que d’obésité (et, si, regarde page 61, ça minore clairement les affirmations de l’OMS, en dénonçant l’utilisation de l’indice de masse corporelle, puis en disant qu’en fait, une personne obèse dans certaines conditions sera en meilleure santé qu’une personne pas obèse dans d’autres conditions – alors que l’OMS indique que c’est un facteur de mortalité direct très important, et que c’est un facteur aggravant d’une tripotée d’autres problèmes de santé).

    • Il n’y a pas de mention des oreilles décollées parce que ce n’est précisément pas une préoccupation des gens parce que ce n’est précisément pas une focalisation médiatique. Il semble que l’enquête menée par la commission a conclu que la grosseur était la préoccupation majeure des gens (d’ailleurs, grosseur ≠ obésité et si l’obésité est morbide, ce n’est pas le cas d’une « petite » grosseur).

      Et que ça ne parle que de ça ou non, le sujet n’est pas la santé publique mais l’image de soi et ce qu’elle entraine. Il me semble que dans ce contexte, cette minoration des risques de l’obésité s’oppose à l’apparente centralité totale du phénomène dans l’esprit des gens interrogés.

    • @baroug c’est un rapport sur le rapport au corps où le surpoids est abordé dans chaque partie :
      –positivement : le faire considérer comme « normal » aux petits enfants et non comme un paria, dédramatiser le fait qu’un gros musclé vivra peut être mieux/plus (ce n’est pas clair) qu’un maigre peu actif.
      –négativement : il faut que les parents luttent contre le surpoids de leur enfant (ce n’est plus normal ?) et le surpoids est un facteur de risque de santé public très important.
      c’est assez schizo comme discours je trouve…

      @arno Effectivement, il y a bien un peu de discussion sur les traitements chirurgicaux correctionnels abusifs mais les blanchiment de peau, agrandissement de jambes, réduction d’oreilles, de nez, orthodontie ne sont pas abordés vraiment ce qui donne le sentiment que ce rapport très superficiel n’aborde que l’obésité et encore, avec un discours schizophrène : aimez vos amis les « gros » ils sont comme vous mais ne devenez pas gros « c’est mal ».

      (C’est surprenant comme ce rapport fait brochure de com’ lissée sans intérêt ; un peu comme celui d’une société qui se donne une image en publiant « un truc » mais qui ne s’intéresse pas au sujet)

    • « Apparente centralité », j’insiste : c’est l’Angleterre. Selon certains chiffres, 24% de la population est considérée comme obèse (contre 11% en France).
      http://www.touteleurope.eu/fr/actions/social/sante-publique/presentation/comparatif-l-obesite-en-europe.html

      Donc plus de 60% de la population est sans doute en surpoids. Et tous ces chiffres, notoirement, sont en progrès (le paysage humain n’est pas le même aujourd’hui que quand j’étais gamin).

      Ça n’est pas une « apparente centralité », c’est une véritable question de santé publique. Comment peut-on sérieusement ramener le fait de surveiller son alimentation (et celle de ses enfants) quand un quart de la population est obèse, à une question d’« image de soi » ?

      @allergie : j’ai posté ceci avant de voir ton message ; très d’accord avec toi.

    • Je sais pas si vous avez lu le même rapport que moi (ou si comme moi vous le l’avez pas lu non plus évidemment, mais survolé donc).
      Il expose les conclusions d’une enquête sur l’image de soi de la population qui montre que celle-ci est extrêmement préoccupée par les questions de poids, bien au delà d’une réalité déjà largement problématique, tout le monde en convient. Il montre que cette préoccupation ne conduit pas à une amélioration de la situation mais plutôt à une détérioration de celle-ci, et que la focalisation sur l’image des enfants de 5 ans entraîne des conséquences importantes.
      Promouvoir l’exercice (comme le fait le rapport) dans la mesure ou la focalisation sur l’alimentation et les régimes n’est apparemment pas la solution, ne parait pas, dans ce contexte, absurde.
      Par ailleurs, quand une partie importante de la population est grosse, la solution ne semble pas immédiatement être de faire en sorte qu’elle vive dans l’angoisse et la stigmatisation, comme vous semblez tous les deux le souhaiter. C’est ce que dénonce ce rapport en tout cas.
      Par ailleurs ailleurs, je répète mon argument déjà invoqué : il me semble que l’OMS oublie précisément les médias, l’industrie agro-alimentaire, et les liens entre les deux dans les causes majeures de l’obésité, la publicité etc. Corps minces et coca sont promus par les mêmes écrans.

    • Tu fais comme si la situation était déjà stable. Mais ça n’est pas le cas :
      http://ec.europa.eu/health/reports/docs/health_glance_en.pdf
      En Grande-Bretagne :
      – 10% d’obèses en 1987,
      – 19% en 1998,
      – 25% en 2008.
      C’est un phénomène massif et nouveau, en évolution rapide. Tu m’étonnes que les gens sur-réagissent et se mettent à carrément s’inquiéter pour leurs enfants.

      J’ai déjà fait ce commentaire il y a quelques semaines sur un sujet proche : il y a tout de même une sacrée différence entre la dénonciation du « culte du corps mince dans les médias » (qui est l’axe des articles qui reprennent ces études, et je maintiens que l’étude est elle-même douteuse sur ce sujet) et un pays qui se retrouve avec un quart de la population en situation d’obésité alors que ça ne concernait qu’un dixième de la population il y a 20 ans.

      Quand j’étais gamin, la surcharge pondérale était gérable, l’obésité était l’exception, et l’obésité sévère une véritable rareté. Maintenant, si j’étais britannique, je vivrais désormais dans un monde où les statistiques me prédisent que, sur mes 4 enfants (OK, j’en ai que 3), statistiquement, deux seront en surpoids à l’âge adulte et un sera obèse. Un seul de mes enfants aura un poids qui ne soit pas un facteur de risque (celui-là, p’têt qu’il fumera). (Et vue la répartition sociale du phénomène, la question serait quasiment réglée à la naissance : dans certains quartiers j’aurai 90% de chances que mes 4 enfants deviennent forcément gros, cela représentant des facteurs de risque graves.) Et vraiment, la question c’est de savoir si j’ai un problème d’acceptation de l’image de mon corps et du corps de mes enfants ?

      Bon sang : tu as une population qui sait qu’un quart de ses enfants sont destinés à subir un risque sanitaire plutôt grave. Je veux bien qu’on répète à ces gens qu’il ne faut pas accentuer le problème en ayant un mauvais rapport à son corps. Mais on espère quoi, sérieusement ? Que les gens prennent un risque sanitaire qui menace leurs enfants avec le sourire, histoire de pas aggraver la situation ?

      Les politiciens qui essaient des responsabiliser les gens sont critiqués parce qu’ils stigmatiseraient les gros. Quand les anglais veulent tenter une taxe sur les produits gras, non seulement ils se cognent un lobby industriel, mais en plus on leur reproche de « taxer les obèses », ou de « taxer les pauvres » (parce que l’obésité est un marqueur social). Les anglais ont aussi pensé à introduire des cours sur l’alimentation à l’école, ils se sont heurtés au fait que le programme scolaire était déjà trop chargé. Come on.

    • Ben dans la mesure ou si tu réagis simplement comme ça, l’étude montre que ça ne règlera pas le problème voire l’empirera, il vaudrait mieux que tu accepte ton corps à ce compte là.

      Trêve de plaisanterie, parce que les inégalités explosent on ne devrait pas s’occuper de féminisme ? Parce que les guerres impériales s’enchaînent on ne devrait pas se préoccuper des inégalités raciales ? Cette logique de priorité me parait d’autant plus fallacieuse que l’inquiétude des gens n’est clairement pas la solution, qui est, comme tout problème de société, une question structurelle (organisation du travail, industrie agro-alimentaire, etc).

    • Baroug, tu me lis mal (aussi mal que ce rapport) :-))

      Je dis : le rapport est consacré à l’obésité, mais ne le dit pas officiellement, l’article passe aussi côté de ça, et je trouve que c’est soit malhonnête, soit idiot. Je note que désormais tu acceptes l’idée (que tu rejetais au début) que c’est bien le sujet du rapport.

      Tu dis (comme le rapport), que l’« image de soi » dégradée, provoquée par le surpoids, ça accentue le problème. Je ne dis pas le contraire.

      Mais je dis : c’est bien gentil, mais on a un problème sanitaire massif qui provoque la (sur-)réaction de la population. L’Angleterre est passée de un dixième de sa population obèse à un quart en vingt ans. C’est un risque sanitaire majeur. L’OMC le dit. Le rapport minimise ce fait. Le corps (physique, réel, dans lequel les gens vivent) change. Évidemment que le rapport au corps devient problématique ! Comment pourrait-il en être autrement ? (Et non : ça n’est pas parce que la pub dit qu’il faut être super-maigre, mais évidemment parce que le corps des gens a réellement changé.)

      Tu peux mettre des panneaux Don’t panic si tu veux pour éteindre l’incendie.

    • Donc selon toi, si les gens sont globalement mal dans la peau — pas juste les gros, tous — c’est parce qu’il y a 22 % d’obèses et que ça augmente ? Ça ne tient pas. Les gens ne sont pas effrayés ou préoccupés par leur santé, ils sont inquiets pour leur image, ce qui est très différent. Je ne suis pas sur que la même étude en France ou comme tu l’as dit l’obésité est bien moindre donnerait des résultats très différents de ce point de vue.

      Ensuite, tu remonte à ce qui provoque cette réaction selon toi — les gros sont plus nombreux, les gens ont peur de devenir gros — mais dans ce cas, il faut remonter à pourquoi les gens sont gros. Or de ce point de vue, ce n’est pas seulement parce que la pub dit qu’il faut être super maigre, effectivement, mais parce qu’elle dit aussi qu’il faut manger des saloperies. Et c’est les mêmes gens derrière.

    • Ça n’est pas moi qui le dit, c’est l’étude, et c’est justement le passage que j’ai cité initialement :

      The Inquiry heard that parents may live in fear of their children being overweight and may see their child’s waist size as an indicator of their own parental success.

      Complété par ce que je perçois comme un jugement de valeur à la con :

      By monitoring what and how often their children eat, it was suggested that parents may believe they are keeping their children safe.

      (Je répète : le rapport fait mine de parler d’image de soi en général, mais ne parle réellement que de surpoids. Ça ne parle pas des gens qui ont des grandes oreilles, un air idiot ou un gros nez, mais des gens qui ont peur d’être gros. Ta généralisation sur « tous » les gens, elle n’est pas dans le rapport.)

      Alors, oui, ma grande fille (3 ans et demi), on « monitore » ce qu’elle mange, on est contents qu’il y ait une cuisine à l’école (et pas une entreprise qui vient livrer des pizzas), on apprécie que le menu soit affiché à l’entrée, on essaie de la faire manger à heures fixes, assise à table avec au moins l’un de nous, on n’a plus en permanence ni chips ni bonbons à la maison, de façon à ce que ce ne soit pas un habitude mais une exception, on va au MacDo pas plus d’une fois par mois, on achète des boîtes de gâteau que de temps en temps et on ne la laisse pas toute seule avec la boîte… Et, non, ça n’est pas pour une question d’image (même si le marqueur social de l’obésité n’est jamais à exclure de l’équation), mais bien parce qu’on craint l’obésité en tant que risque sanitaire. De la même façon que, si on a moyen d’éviter, on préférerait qu’elle ne se commence pas à fumer à 12 ans.

    • Le rapport est une enquête issue d’un questionnaire qui permet donc d’établir que ce qui dans l’image des gens les préoccupe le plus voire uniquement c’est leur apparence en terme de grosseur, pas leurs oreilles décollées, ou leur gros nez (juste un peu pour le nez via la chirurgie esthétique). Ça ne me semble pas conclure que c’est parce que l’obésité est très répandue que cette peur grandit, en tout cas pas que.

      Tu fais bien ce que tu veux avec ta fille et je pense que peu de parents ne se préoccupent pas de ce que leurs enfants mangent (à priori la même chose qu’eux au bout d’un certain âge). Le rapport stigmatise une attitude qui semble aller au delà puisqu’il y est notamment question de régimes et autres saloperies inefficaces. Après, tu as la chance d’appartenir à un milieu et une classe sociale (les gènes ont l’air d’aller aussi malgré le côté libanais mais je ne connais peut-être pas tout) qui font que ta fille ne court quasiment aucun risque de tomber dans l’obésité. Tu ferais mieux de te méfier de la cigarette, en effet…

    • Tu me dis donc que les gens, dans une enquête sur l’« image du corps », se disent uniquement préoccupés, pour eux et pour leurs enfants, par un aspect qui constitue réellement un facteur de risque médical majeur, et pas du tout par d’autres aspects qui relèvent pourtant uniquement de l’aspect esthétique.

      Je suis surpris qu’on n’en tire aucune autre conséquence que la dénonciation de l’esthétique du corps telle que véhiculée par les médias.

      L’article, les commentaires et le rapport veulent conclure à une « dégradation » de l’image de leur corps par les anglais. Mais dans le même temps, le corps des anglais a réellement et objectivement changé. À nouveau, on dit une banalité en s’étonnant d’un changement de la « perception » que les gens ont d’eux-même : que l’« aggravation » de la perception soit liée au fait que le corps a réellement changé et que des politiques publiques médiatisent ce changement, franchement, ça me semble peu douteux.

      « L’insatisfaction à l’égard de son image corporelle n’a jamais été aussi forte au Royaume-Uni », commence l’article, sans rappeler que justement, les Anglais n’ont jamais été aussi gros (et qu’ils sont les plus gros d’Europe) et que le gouvernement passe son temps à leur rappeler que c’est un problème dangereux. On fait semblant de s’étonner d’une évidence.

    • Sauf que cette dégradation de l’image est générale si j’ai bien compris (mais je vais finir par lire le rapport intégralement plutôt que de vous répondre entre deux édition d’articles) alors que même si l’augmentation de l’obésité est fulgurante, elle ne concerne toujours d’un cinquième de la population. Par ailleurs, oui, du peu que je les côtoie, les médias mettent avant tout l’accent sur la grosseur dans les questions physiques. Se faire refaire le nez reste plus complexe que de faire un régime idiot. Mais je fais confiance à M6 pour innover de ce point de vue. Et je ne doute pas que les anglais ont du lourd là dessus.