person:joan miró

  • Exposition Miró au Grand Palais : quelque rayon de pur soleil

    https://www.en-attendant-nadeau.fr/2018/12/12/miro-rayon-pur-soleil

    Dans une remarquable exposition du Grand Palais, près de 150 œuvres cardinales – peintures, céramiques, bronzes – mettent en évidence l’inventivité et la générosité du très grand créateur catalan Joan Miró (1893-1983). Hardi, intrépide, aventureux, Miró a affirmé : « Les gens comprendront de mieux en mieux que j’ouvrais des portes sur un autre avenir, contre toutes les idées fausses, contre tous les fanatismes. »

    #Miró. Grand Palais. 3 octobre 2018-4 février 2019
    Catalogue officiel de l’exposition. RMN-Grand Palais, 304 p., 45 €

    Ainsi, Jean-Louis Prat, historien de l’art, ami de Miró, membre du comité de la Fondation Maeght de 1969 à 2004, dirige cette belle exposition. Il a rassemblé des œuvres bien choisies, découvertes dans de grands musées internationaux et dans des galeries privées. Ces œuvres rayonnent. Elles étonnent. Elles perturbent et réjouissent. Elles inquiètent. Ou bien elles donnent à sourire, parfois à rire. Il y aurait parfois chez Miró une gravité ironique, un humour tragique.

    #art #peinture #Joan_Miro

  • Beyrouth 1978, la révolution au bout du pinceau

    En mars 1978, Israël lance une vaste offensive au Liban sud. Au même moment, l’Organisation de libération de la Palestine organise, à Beyrouth, une exposition d’artistes contemporains qui soutiennent la cause… Le Musée Sursock redonne vie à ce moment historique.

    LE MONDE | 07.09.2018 à 14h14 |
    Par Benjamin Barthe (Beyrouth, correspondant)

    https://abonnes.lemonde.fr/m-actu/article/2018/09/07/beyrouth-1978-la-revolution-au-bout-du-pinceau_5351742_4497186.html

    Il faut imaginer Yasser Arafat déambuler entre une toile de l’ex-maoïste parisien Gérard Fromanger, un triptyque du surréaliste chilien Roberto Matta et deux lithographies du maître catalan Joan Miro. Dans le public qui entoure le raïs palestinien, on croise des fedayins (combattants) en treillis, des étudiantes en jupe, des intellectuels tiers-mondistes et des bureaucrates en veste bon marché. Derrière le brouhaha du vernissage, on devine des coups de klaxon et des rafales d’arme automatique, la rumeur ordinaire d’une ville en guerre.

    183 œuvres, issues de 30 pays

    C’était le 21 mars 1978, à Beyrouth, capitale du Liban, de l’OLP et des passions révolutionnaires arabes. Une exposition d’art internationale en solidarité avec la Palestine était inaugurée dans le hall d’une université : 183 œuvres, issues de 30 pays différents, mêlant les genres – peintures, sculptures, gravures, dessins – et les styles – de l’expressionnisme arabe au modernisme japonais, en passant par le social-réalisme soviétique et l’art figuratif militant d’Europe de l’Ouest –, étaient présentées… Jamais un éventail de créations aussi large et diversifié n’avait été présenté jusque-là au Proche-Orient. C’est le croisement improbable du pinceau et de la kalachnikov, le mariage d’une internationale d’artistes et d’une organisation de réfugiés, l’alliance des sans-frontières et des sans-terre. Les deux semaines d’exposition forment une parenthèse enchantée dans le chaos des combats qui dévastent le Liban depuis trois ans. Avec ce coup de génie, la direction palestinienne s’invente une diplomatie culturelle et offre à son peuple, privé d’horizon, un imaginaire visuel haut en couleur.

    Et puis, comme un mirage, tout s’évanouit. La collection de Beyrouth endure le lot commun des musées hors sol. Des œuvres se perdent, d’autres sont détruites, notamment dans des bombardements israéliens, et d’autres encore sont détournées. Trop engagée, trop datée, snobée par l’histoire de l’art officielle, l’exposition de 1978 sombre dans l’oubli. Son souvenir s’étiole à mesure que ses participants s’éteignent.

    Et pourtant, quarante ans plus tard, ce moment unique dans les annales de l’OLP recommence à frémir. Deux curatrices passionnées d’art et de mémoire, la Libano-Palestinienne Rasha Salti et la Libano-Américaine Kristine Khouri, ont entrepris de reconstituer le puzzle. A la manière de détectives, elles ont interrogé tous les témoins encore en vie, fouillé la presse de l’époque, exhumé les archives, couru entre Tokyo, Paris, Le Cap, Casablanca, Potsdam et Los Angeles, en quête d’une bande-vidéo ou d’une coupure de presse.

    « ARAFAT AVAIT COMPRIS QUE LA REPRÉSENTATION N’EST PAS QU’UNE AFFAIRE DE POLITIQUE, QUE C’EST AUSSI UNE AFFAIRE ESTHÉTIQUE. » RASHA SALTI, CURATRICE
    Le résultat de leur enquête est présenté depuis fin juillet au Musée Sursock de Beyrouth, un hôtel particulier à la façade blanc satiné reconverti en musée d’art contemporain. Intitulée « Past Disquiet » (« inquiétude passée »), cette exposition sur l’exposition redonne vie aux fantômes de 1978, ressuscite cette aventure politico-artistique inscrite dans le bouillonnement d’une époque où le combat pour la Palestine, la lutte contre l’apartheid et la dénonciation du régime Pinochet formaient une seule et même cause.

    « L’OLP avait l’obsession de prouver que la Palestine existe, contre la vulgate sioniste qui parlait d’une terre sans peuple destinée à un peuple sans terre, explique Rasha Salti, 49 ans, une touche-à-tout, figure de la scène muséale arabo-occidentale, qui officie aussi comme programmatrice pour Arte. Arafat avait compris que la représentation n’est pas qu’une affaire de politique, que c’est aussi une affaire esthétique. Dans son entourage, il y avait plein de fils de réfugiés qui avaient vécu l’humiliation de la Nakba – l’exode forcé de 700 000 Palestiniens lors de la création d’Israël, en 1948 – et qui voulaient sincèrement refaire le monde pour changer leur destin. Pour eux, il était évident que les artistes devaient être embarqués dans cette entreprise et Arafat leur a donné son feu vert. »

    « EZZEDINE, C’ÉTAIT LA NOBLESSE DE L’OLP, UN VRAI PUR-SANG ARABE. IL VOULAIT FAIRE CONNAÎTRE LA CAUSE PALESTINIENNE PAR LA CULTURE, IL ÉTAIT TRÈS AVANT-GARDISTE. » LEÏLA SHAHID, EX-DÉLÉGUÉE GÉNÉRALE DE L’AUTORITÉ PALESTINIENNE EN FRANCE
    Le plus inspiré de ces rêveurs, qui sera l’âme de l’exposition, s’appelle Ezzedine Kalak. Agé de 42 ans en 1978, il dirige la représentation palestinienne à Paris, ce que l’on appelle à l’époque le bureau d’information et de liaison de l’OLP, installé 138, boulevard Haussmann. Ce natif de Haïfa, au physique d’acteur de cinéma, parle un français châtié, appris à l’université de Poitiers, où il a soutenu une thèse en physique-chimie. C’est un diplomate à part, avec une inclination affichée pour les milieux de gauche, proche des étudiants et des travailleurs arabes dans l’Hexagone. Aux réunions du Quai d’Orsay, il préfère les débats avec les jeunes cinéastes de la fac de Vincennes, le temple de l’expérimentation soixante-huitarde, et les rencontres avec ses amis de Politique Hebdo, la revue de la gauche non communiste. « Ezzedine, c’était la noblesse de l’OLP, un vrai pur-sang arabe, se souvient Leïla Shahid, qui travaillait à l’époque avec lui et qui ne se doutait pas que, vingt ans plus tard, elle occuperait le même poste. Il voulait faire connaître la cause palestinienne par la culture, il était très avant-gardiste. »

  • Voir & Manifester le Beau, aussi :
    Le petit-fils de Miró met 28 tableaux de son grand-père aux enchères au profit des réfugiés
    http://www.metronews.fr/culture/le-petit-fils-de-miro-met-28-tableaux-de-son-grand-pere-aux-encheres-au-profit-des-refugies/mper!MMwsnxftQ0KLQ/#utm_source=Twitter
    http://www.metronews.fr/_internal/gxml!0/4dntvuhh2yeo4npyb3igdet73odaolf$lk6988rukxqhhxfw3fvzh78jdz99sxj/Capture.jpeg

    « Je me considère comme l’exécutant de ses volontés et j’aspire à faire ce que lui-même aurait fait s’il était toujours vivant », a confié Joan Punyet Miró en parlant de son illustre grand-père.

    Le petit-fils de Joan Miró a expliqué qu’il avait décidé de faire don de 28 toiles parce que c’est ce que Miró aurait souhaité. « Miró a traversé beaucoup d’épreuves dans sa vie. Il a connu la faim, l’exil pendant la guerre civile espagnole, la Seconde Guerre mondiale, il connaissait la désolation des camps de réfugiés », a-t-il ajouté.

  • Le #Portugal renfloue ses caisses en revendant des toiles de #Miro
    http://www.lemonde.fr/europe/article/2014/08/29/l-etat-portugais-finalement-autorise-a-vendre-85-miro-pour-renflouer-ses-cai

    La collection de 85 œuvres de l’artiste espagnol Joan Miro détenue par l’Etat portugais ne sera finalement pas classée au patrimoine culturel, ce qui ouvre la voie à sa vente, selon une décision publiée vendredi 29 août dans le Journal officiel portugais.

    Saisie par le gouvernement, la direction générale du patrimoine s’est ainsi prononcée contre un classement qui aurait rendu plus difficile la sortie des œuvres du territoire et leur vente aux enchères.

    Les Miro, qui appartiennent à l’Etat depuis la nationalisation de la banque BPN en 2008, devaient être vendus en juin à Londres par Christie’s pour renflouer les caisses du pays, dont l’économie est mal en point.

    #misère

  • 3улу, l’interrogatoire
    http://www.foxylounge.com/3ulu-l-interrogatoire

    Sur le bord de la voix ferrée on a chopé un de ces vandales qui faisait des gribouillis sur le mur. C’était assez différent de ce que faisaient les autres individus de son espèce. Ses compositions ne semblaient avoir aucune structure logique et pouvait rappeler les dessins d’enfant aussi bien que le peintre Joan Miró ou les graffitis de marquages de territoire des gangs américains. C’était très bizarre et ça nous a choqué. Le suspect n’avait évidemment pas ses papiers sur lui alors on l’a plaqué contre (...)

    / #arts, #graffiti, Subcultures & ways of life, #sous-cultures, #dessin

    #Subcultures_&_ways_of_life

  • Le Portugal met aux enchères 85 Miro ➡ S&P lui maintient la note BB.

    http://cultura.elpais.com/cultura/2014/01/18/actualidad/1390068884_768984.html

    Christie’s subastará a principios de febrero en Londres una particular colección de arte, un conjunto de 85 obras del artista mallorquín Joan Miró valoradas en 35 millones de euros (pero que podrían alcanzar los 80 millones), perteneciente desde 2008, por una serie de carambolas, fraudes y desastres financieros, al Estado portugués.

    #portugal #économie #culture