person:joaquín almunia

  • Long et intéressant article sur le conflit UE-Gazprom

    Stalled Gazprom Antitrust Case May Suggest Unease for Energy Sanctions - NYTimes.com
    http://www.nytimes.com/2014/08/11/business/international/stalled-gazprom-antitrust-case-may-signal-unease-in-eu-for-energy-sanctions

    Even as Russia and the West keep raising the stakes in their economic sanctions battle, the one commodity that could matter most — Russian natural gas — seems still to be off limits.

    And that is all the more notable because long before Ukraine erupted as a geopolitical crisis, the European Union was aggressively pressing an antitrust case against the Russian state-controlled gas giant, Gazprom. If Europe has grounds to punish Moscow economically, the Gazprom antitrust case might seem to be a prime opportunity.

    Gazprom is suspected of inflating prices and imposing unfair restrictions on gas distribution within Europe, which is heavily reliant on Russian natural gas.

    As recently as last winter, Russia and the European Union’s competition commissioner, Joaquín Almunia, seemed on the verge of settling. But now the case appears to be languishing. And people close to the inquiry are uncertain whether it will be revived before the autumn, when Mr. Almunia is scheduled to leave office.

    While that prospect is disappointing to small European Union countries like Lithuania that are particularly dependent on Gazprom for their energy needs, the lost momentum of the antitrust case seems to underscore a reality: So far the sanctions war may be more about symbolic actions than imposing far-reaching economic pain on either side.

    Les accusations

    The antitrust investigation began in September 2011 with surprise raids by European officials on Gazprom offices and those of several of its customers in Germany and across Central and Eastern Europe.

    A year later Mr. Almunia opened a formal antitrust case asking three main questions:
    – Was Gazprom blocking gas flows in some parts of Europe?
    – Was the company thwarting its European customers’ efforts to diversify sources of supply?
    – And was it imposing unfairly high charges by linking gas prices to those of oil, rather than basing prices on global natural gas market rates?

    The case concentrated on Poland, the Czech Republic, Slovakia, Hungary, Bulgaria, Estonia, Latvia and Lithuania.

    Comment déterminer le « prix juste » (ie du marché) en situation d’exclusivité et d’absence d’alternative ?

    But the current case is a challenge to the way Gazprom links its gas prices to oil. That is a hugely sensitive issue for Mr. Putin and Russia, where a significant chunk of the national budget depends on the company’s energy export earnings.

    Oil-linked pricing in Europe goes back decades to the development of gas fields in countries like the Netherlands. Gas was pegged to the price of oil, which gas was replacing for uses like heating.

    But linked pricing began breaking down in Western Europe with deregulation of energy markets and with the availability of new supplies like liquefied natural gas, or L.N.G. But pricing still can be opaque, even in Western Europe, where a complete break of the oil-gas price link has proved difficult for big buyers in countries including Italy.

    Energy experts said Mr. Almunia would be on firm legal ground in demanding that Gazprom rid contracts of clauses that limit Eastern and Central European countries from shipping Russian gas to other destinations within the European Union. But many say that Mr. Almunia may have less standing to challenge Gazprom’s pricing practices.

    “For the Baltic States and Poland I think the commission is on difficult ground,” said Jonathan Stern, the chairman of a natural gas research program at the Oxford Institute for Energy Studies. He said the only viable alternative source of supply for those countries was L.N.G., which usually comes by ship from countries like Qatar and Norway and still is generally more costly than Russian gas carried by pipeline.

    “It’s very unlikely that either the Poles or the Lithuanians or anyone in the Baltics currently and historically could have obtained gas at a cheaper price than the Russians are selling it to them,” Mr. Stern said. “Politicians and people high up in the commission say the fact that prices charged to the Baltic States are higher than the prices charged to Germany proves those prices are anticompetitive. But that is not proof.”

  • Enquête sur des aides aux industriels allemands : Bruxelles irrite Berlin - Flash actualité - Economie - 18/12/2013 - leParisien.fr
    http://www.leparisien.fr/flash-actualite-economie/enquete-sur-des-aides-aux-industriels-allemands-bruxelles-irrite-berlin-1
    http://www.leparisien.fr/images/2013/12/18/3420837_ac06c5ee8014c53bfaffcaa97b0b77a4a8178078_640x280.jpg

    La Commission européenne a décidé de lancer une enquête approfondie sur le soutien apporté en Allemagne aux industries gourmandes en électricité, provoquant une réaction virulente de la chancelière Angela Merkel toujours prompte à défendre son industrie.
    Le commissaire européen à la Concurrence, Joaquin Almunia, dont les services ont lancé la procédure, a affirmé mercredi avoir reçu « des plaintes, beaucoup de lettres » de consommateurs et de concurrents des industriels allemands.
    « J’avais de sérieux doutes » sur la compatibilité de la législation avec les règles européennes, a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse.
    Dans le collimateur de Bruxelles, deux dispositifs qui exonèrent certains industriels et producteurs d’énergie d’une grosse partie de la « surtaxe renouvelables » acquittée sur chaque kilowatt-heure consommé ou produit, et dont les recettes servent à subventionner les énergies vertes.
    Cimenteries ou centrales au charbon voient ainsi leur facture énergétique allégée de plusieurs milliards d’euros par an. La facture des consommateurs et des entreprises non-exonérées est alourdie d’autant.
    Des emplois en jeu
    L’ouverture d’une enquête approfondie ne « préjuge pas de la conclusion », a rappelé la Commission. Il appartient désormais à l’Allemagne -dans un délai d’un mois- et à des tiers de s’exprimer.
    Pour Berlin les lois en vigueur « ne constituent pas une aide publique et sont compatibles avec le droit européen », a réagi une porte-parole du ministère de l’Economie et de l’Energie.
    Dans son premier discours devant le nouveau parlement allemand mercredi matin la chancelière, fraîchement reconduite pour un troisième mandat, a été autrement plus acerbe.
    « L’Allemagne veut rester un pays industriel fort, nous avons besoin d’entreprises compétitives », a-t-elle signifié. « C’est d’emplois dont il s’agit ici », a-t-elle ajouté, « nous allons coopérer (avec la Commission) mais je vais aussi faire valoir que l’Europe n’en sortira pas renforcée si des emplois sont menacés en Allemagne ».
    « Tant qu’il y a des pays où l’électricité pour l’industrie coûte moins cher (qu’en Allemagne), je ne vois pas où est la distorsion de concurrence », a-t-elle conclu.
    Mme Merkel a toujours défendu avec vigueur à Bruxelles les intérêts des grands industriels. Récemment elle a bataillé pour protéger les constructeurs automobiles d’un durcissement trop important des règles européennes sur les émissions de CO2.
    « Nous voulons rester une nation industrielle forte », a martelé mercredi son porte-parole Steffen Seibert. Avant d’ajouter en forme de pique pour les partenaires de Berlin : « Et ce serait bien si d’autres pays européens pouvaient aussi renforcer leur industrie ».
    Front commun derrière Merkel
    Sur ce dossier encore, Mme Merkel a tout ce que l’Allemagne compte de syndicats et fédérations industriels derrière elle.
    « En lançant cette enquête la Commission européenne met en péril la transition énergétique et désavantage les entreprises fortement consommatrices d’énergie », ont réagi les syndicats IG Metall et IG BCE (chimie et énergie) dans un communiqué commun.
    Rien qu’en Bavière, 100.000 emplois seraient menacés si les règles du jeu changeaient, a mis en garde la fédération des industries de la région, vbw. « C’est l’avenir de l’industrie allemande qui est en jeu », a plaidé son président, Bertram Brossardt.
    Le nouveau gouvernement aux manettes à Berlin, une coalition des conservateurs de Mme Merkel et des sociaux-démocrates, a déjà promis une refonte en profondeur d’ici le printemps 2014 des mécanismes de soutien aux renouvelables.
    Il veut « conserver la règle en vigueur » sur les exonérations, tout en « la faisant évoluer en respectant les objections de la Commission », a expliqué la porte-parole du ministère de l’Economie. Un « dialogue constructif » est déjà à l ??uvre sur le sujet, a-t-elle dit.
    Une des pistes explorées consisterait à conditionner les ristournes accordées à la mise en ?uvre par les entreprises de mesures visant à réduire leur consommation d’énergie.

    #économie
    #Allemagne
    #Berlin
    #Bruxelles
    Enquête sur des #aides aux #industriels #allemands : #Bruxelles irrite #Berlin

  • Des géants pharmaceutiques ont trompé les patients souffrant d’un cancer

    http://www.7sur7.be/7s7/fr/1518/Sante/article/detail/1756749/2013/12/12/Des-geants-pharmaceutiques-ont-trompe-les-patients-souffrant-d-un-cancer.dhtml

    L’affaire concerne le Fentanyl, un antidouleur cent fois plus puissant que la morphine et qui est principalement destiné aux patients souffrant d’un cancer. En 2005 le brevet protégeant le médicament développé par J&J aux Pays-Bas expire et un concurrent, Sandoz, est prêt à lancer une variante moins chère.

    « Janssen-Cilag a payé son concurrent afin de ne pas pénétrer le marché », indique Joaquín Almunia, le commissaire européen à la concurrence. Une demande à laquelle Sandoz a répondu positivement, car « les versements mensuels qui ont été négociés étaient plus élevés que le bénéfice que Sandoz pensait pouvoir atteindre avec la vente de son produit. »

    Cet accord secret a tenu 17 mois, jusqu’à ce qu’un troisième concurrent lance un médicament générique basé sur la même molécule que le Fentanyl sur le marché.

  • La Commission européenne peut-elle rejeter par avance l’indépendance catalane ?
    http://www.taurillon.org/La-Commission-europeenne-peut-elle-rejeter-par-avance-l-independance,0602

    La Catalogne est agitée maintenant depuis plus d’un an par le débat sur l’indépendance. C’est le moment qu’a choisi le Commissaire européen espagnol, Joaquín Almunia, pour jeter de l’huile sur le feu. En réponse, la président catalan Artur Mas présentait lundi 30 septembre 2013 le projet catalan à Bruxelles. En 2012, le président catalan Artur Mas convoquait des élections parlementaires anticipées, dans le but de dégager une majorité absolue apte à décider d’un référendum sur l’indépendance. Mission (...)

    #Culture #Espagne
    http://www.mouvement-europeen.eu/?p=20907
    http://www.la-clau.net/info/8609/le-parti-erc-prone-la-nationalite-catalano-espagnole-8609
    http://www.slate.fr/story/71233/2014-europe-catalogne-ecosse-flandres
    http://blog-dazur.blogspot.fr/2009/07/ce-sera-le-20eme-anniversaire-de-la.html

  • Microsoft condamné à 561 millions d’euros d’amende (màj)
    http://pro.clubic.com/entreprises/microsoft/actualite-545632-ballot-screen-microsoft.html

    Dans le cadre d’une procédure antitrust de la Commission européenne, Microsoft devra verser 561 millions d’euros d’amende pour ne pas avoir respecté ses engagements de proposer aux utilisateurs de Windows 7 plusieurs navigateurs, le fameux « ballot screen ».
    (…)
    Joaquin Almunia, commissaire européen à la concurrence, avait indiqué qu’il comptait faire de ce cas « un exemple ». L’amende infligée est toutefois en-deçà des 10% du chiffre d’affaires annuel, comme évoqué dans un premier temps, ce qui aurait porté la note à 5,6 milliards d’euros.

    Le « ballot screen » est le nom donné au site Web de Microsoft, accessible à l’adresse BrowserChoice.eu, et qui permet de choisir son navigateur Internet. Lancé en 2010 suite à un procès intenté par l’Union européenne à Microsoft pour abus de position dominante, il propose bien sûr de télécharger Internet Explorer, mais également Mozilla Firefox, Opera, Google Chrome ou encore Maxthon.

    Or, en février 2011, ce « ballot screen » avait disparu des écrans, et pour une durée de 19 mois. La Commission avait dénoncé en octobre 2012 le non-respect par Microsoft de son engagement. Pour sa défense, l’éditeur de Redmond expliquait que ce défaut d’implémentation était dû à une erreur technique.

    Dans un communiqué, Microsoft renvoie à sa réponse à l’époque (17/07/12), http://www.microsoft.com/en-us/news/press/2012/jul12/07-17statement.aspx c’était une erreur et on ne s’en était pas aperçu

    The Commission recently told us that it had received reports that the BCS was not being displayed on some PCs. Upon investigating the matter, we learned of the error. We promptly notified the Commission of what we had found and took the following steps:

    et d’ailleurs, il en avait tiré les conséquences, puisque…

    Microsoft’s Chief Executive Steve Ballmer was deprived of half of his bonus last year in part because of the Windows division’s failure to provide a browser-choice screen as required by the European Commission.

    http://online.wsj.com/article/SB10001424127887323628804578343843582306944.html

    … soit, si on retrouve l’information, http://bits.blogs.nytimes.com/2012/10/09/missteps-curb-microsoft-bonuses-for-ballmer-and-sinofsky un manque à gagner de l’ordre de 700 000 dollars pour Ballmer

    Under the company’s compensation rules, Mr. Ballmer is eligible for a cash bonus equivalent to 200 percent of his base salary, which was $685,000. Instead, he received roughly 91 percent, or $620,000.

    À ce rythme là, il faudra 800 ans de modération de bonus de Ballmer pour compenser l’amende…