person:joe biden

  • Jedediah Britton-Purdy : « Trump est une farce. Mais c’est un bon politicien »
    https://www.mediapart.fr/journal/international/040619/trump-est-un-bon-politicien-0

    En deux ans et demi, qu’a fait Donald Trump à la Maison Blanche, à part tonner et tempêter ? Il a remporté plus de victoires que l’on ne le croit, prévient Jedediah Britton-Purdy, professeur de droit à l’université Columbia. Politicien « destructeur », Trump remplit les cours fédérales de juges conservateurs, attaque l’environnement, mène une politique identitaire qui satisfait sa base.

    #Entretien #effondrement,_Jedediah_Purdy,_extinction,_catastrophe_climatique,_juges,_Cour_suprême_américaine,_Climat,_Donald_Trump

    • La stratégie politique passe aussi par les cours fédérales et la Cour suprême, des institutions très importantes dans le système politique américain. L’administration Trump a nommé plus de cent juges dans les cours fédérales, un record. En poste à vie, ils vont se prononcer pendant des décennies sur toutes sortes de décisions politiques majeures. Avec deux juges nommés par Trump, les très conservateurs Neil Gorsuch et Brett Kavanaugh, la Cour suprême a désormais une majorité conservatrice. Elle a validé le « muslim ban » et va à l’avenir se prononcer sur des décisions cruciales, comme le recensement, le droit de vote, la politique migratoire, la discrimination positive, le mariage des couples de même sexe. Plusieurs États (la Géorgie, l’Alabama, le Mississippi, l’Ohio, etc.) ont voté récemment des lois interdisant purement et simplement l’avortement, des lois illégales destinées à pousser le contentieux devant la Cour suprême...

      Il n’y a pas de stratégie plus puissante lorsqu’on est minoritaire politiquement que de s’appuyer sur les cours, qui sont les grandes institutions antidémocratiques de notre pays.

      Trump est membre d’un parti qui a depuis longtemps bénéficié de la restriction des prérogatives démocratiques. Avant lui, c’est la Cour suprême qui a amputé la réforme de la santé de Barack Obama d’une part substantielle, celle qui justement avait le plus d’impact pour les travailleurs et les pauvres. C’est elle qui a restreint la loi sur le droit de vote de 1965, elle encore qui a instauré en 2010 le droit de dépenser des sommes illimitées dans les campagnes politiques.

      Les libéraux commencent à comprendre ce que la gauche américaine a compris depuis longtemps : cette idée que les tribunaux opèrent selon de grands principes constitutionnels apolitiques n’a jamais été vraie. Les décisions des juges fédéraux ou de la Cour suprême sont une forme de politique, et même la forme de politique la plus favorable aux élites, la plus antidémocratique.

      Les prochaines décennies seront peut-être marquées par une résistance démocratique à ce gouvernement des cours, qui se placent souvent du côté du pouvoir établi et des riches.

      Le plus troublant est que les cours opèrent une forme de tyrannie politique du passé sur le présent et le futur. Les juges nommés aujourd’hui resteront à leurs postes à vie, à un moment où le niveau de carbone dans l’atmosphère aura peut-être dramatiquement augmenté. Le monde sera différent et ces gens-là, placés par un président minoritaire autour de 2017, décideront encore de la direction du pays. Ces juges sont placés là pour étendre au maximum l’influence de ce qui est, espérons-le, le dernier souffle du nationalisme extractif, cette version ploutocrate, masculiniste, ethnonationaliste et suprémaciste du parti républicain.

      Sa pratique du pouvoir ne risque-t-elle pas de créer un précédent ? Trump n’est-il pas en train d’étendre à un tel point les prérogatives présidentielles qu’il sera difficile de revenir en arrière ?

      Cette question est compliquée parce qu’en réalité, toutes les administrations américaines ont de plus en plus de mal à légiférer. La pression est donc grande de gouverner par le biais de décisions administratives et présidentielles. J’ai fait partie de ceux qui ont applaudi la décision de Barack Obama d’accorder en 2012 un statut aux 700 000 enfants nés de parents étrangers mais ayant grandi sur le sol américain [les fameux « Dreamers », dont Trump a annulé la protection, toutefois temporairement maintenue par les tribunaux – ndlr], et pourtant il faut bien admettre que cette décision a contribué à présidentialiser la politique migratoire.

      Le problème est que de nombreux libéraux continuent de considérer Trump comme un accident, et non comme le symptôme d’une crise plus large. Comme l’ancien vice-président Joe Biden, ils pensent que tout irait bien si l’on pouvait revenir quatre ans en arrière.

      Mais même si le prochain locataire de la Maison Blanche n’est pas Trump, la question de notre capacité à produire des décisions démocratiques se posera tout autant. Trump ne fait pas que pervertir des institutions qui existaient avant lui. Il le fait de façon éhontément partisane, et nomme des juges notoirement incompétents. Qu’il puisse faire tout cela aussi montre que nos institutions ne sont pas démocratiques.

  • Opinion | America’s Cities Are Unlivable. Blame Wealthy Liberals. - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2019/05/22/opinion/california-housing-nimby.html

    To live in California at this time is to experience every day the cryptic phrase that George W. Bush once used to describe the invasion of Iraq: “Catastrophic success.” The economy here is booming, but no one feels especially good about it. When the cost of living is taken into account, billionaire-brimming California ranks as the most poverty-stricken state, with a fifth of the population struggling to get by. Since 2010, migration out of California has surged.

    The basic problem is the steady collapse of livability. Across my home state, traffic and transportation is a developing-world nightmare. Child care and education seem impossible for all but the wealthiest. The problems of affordable housing and homelessness have surpassed all superlatives — what was a crisis is now an emergency that feels like a dystopian showcase of American inequality.

    #états-unis #Californie #succès_catastrophique #pauvreté #inégalité #dystopie

  • Victoria Nuland, US midwife to Maidan-2014, denied visa to Russia — RT World News
    https://www.rt.com/news/460124-victoria-nuland-denied-visa-russia

    Former US diplomat Victoria Nuland, best known for distributing cookies to protesters during the US-backed 2014 Maidan coup in Ukraine, has found out she was on a visa blacklist as she sought to enter Russia.

    The former US ambassador to NATO and assistant secretary of state for Eurasia is best known for supporting the coup that ousted the government in Kiev, and dismissing the concerns of Washington’s European allies about meddling in Ukraine (“F*** the EU”) in the same conversation she mentioned bringing then-VP Joe Biden to “midwife this thing.”

  • Recent Poll Showing Biden in Lead Confuses and Distorts Support for Bernie Sanders
    https://gritpost.com/recent-poll-biden-confuses-distorts-support-bernie

    In the poll released April 30, Biden is shown with an impressive 24-point edge over Sanders, with 39% of voters saying they supported him, compared to just 15% for the Vermont senator. However, a Grit Post analysis of the results found that the poll largely excluded voters under the age of 50 in coming to that conclusion.

    Also, the poll didn’t give respondents the option to offer their approval or disapproval of Sen. Sanders, even though the poll did ask respondents to give their approval or disapproval of lesser-known candidates like Reps. Seth Moulton (D-Massachusetts), Tim Ryan (D-Ohio), and Eric Swalwell (D-California), and even Miramar, Florida mayor Wayne Messam.

    “We’d like to get your overall opinion of some people in the news. As I read each name, please say if you have a favorable or unfavorable opinion of these people – or if you have never heard of them. How about Joe Biden?” the poll asked. “How about Pete Buttigieg? … How about Kirsten Gillibrand? … How about Tim Ryan? … How about Eric Swalwell? … How about Seth Moulton?”

    The phrase “How about Bernie Sanders?” does not appear in the poll.

  • Macron, l’homme qui murmure à l’oreille des chefs d’Etat qui ne veulent pas entendre
    4 juin 2018 Par Thomas Cantaloube et René Backmann
    https://www.mediapart.fr/journal/international/040618/macron-l-homme-qui-murmure-l-oreille-des-chefs-detat-qui-ne-veulent-pas-en

    Le président de la République, qui a été incapable d’infléchir les décisions de Trump, risque fort de ne pas être plus écouté par Benjamin Netanyahou sur le dossier palestinien. Était-il, dans ces conditions, indispensable de le recevoir mardi à Paris pour une inauguration en grande pompe ?
    (...)
    Faut-il rappeler que l’inamovible chef du gouvernement israélien est à la tête du gouvernement le plus à droite de l’histoire du pays, entouré de partis politiques et de ministres dont les déclarations bigotes, haineuses et racistes pourraient remplir un almanach de la détestation d’autrui ? Faut-il rappeler que Netanyahou n’a cessé de vider de leur substance les accords internationaux de règlement du conflit avec les Palestiniens, multipliant les colonies et violant le droit international, le tout sous le nez même des dirigeants américains et européens ?

    Faut-il rappeler que le gouvernement Obama, qui a toujours accepté de discuter avec les gouvernants israéliens, envoyant nombre d’émissaires bien disposés sur place (George Mitchell, Joe Biden, John Kerry), a été abusé et humilié par Netanyahou qui s’est acharné à faire élire les opposants des démocrates ? Faut-il rappeler qu’Israël abrite ouvertement sur son sol des individus poursuivis par la justice et la police française pour crimes ? Faut-il rappeler que son armée vient de tuer en deux mois plus de 120 civils sans armes – manifestants adultes ou enfants, journalistes, secouristes – à la frontière entre Israël et la bande de Gaza ? Enfin, est-il besoin de mentionner, dans cette longue litanie, les nombreuses poursuites judiciaires pour corruption à l’encontre du premier ministre et de son entourage, qui devraient, au minimum, nous interroger sur sa probité ?

    Dans ce contexte, on peut se demander quel message entend délivrer Emmanuel Macron en recevant Benjamin Netanyahou pour inaugurer au Grand Palais la « Saison croisée France-Israël 2018 ». Était-il vraiment nécessaire, non seulement d’organiser une telle manifestation culturelle et scientifique, mais d’en faire la publicité à un tel niveau politique ?

    Personne ou presque aujourd’hui ne conteste la réalité ou les causes de la « mauvaise image » qui s’attache désormais à Israël. « Mauvaise image » qui n’a rien à voir, contrairement à ce que martèlent Netanyahou, ses amis et obligés, avec l’antisémitisme. Mais qui doit tout à la politique violente, arrogante et impunie, conduite au mépris du droit international, à l’encontre des Palestiniens.

    Rappelons qu’un sondage récent, mené par l’Ifop, à la demande de l’Union des étudiants juifs de France (UEJF), indiquait qu’en France 57 % des personnes interrogées attribuaient à Israël une « mauvaise ou très mauvaise » image. Et que pour 73 % des sondés, Israël portait « une lourde responsabilité dans l’absence de négociations avec les Palestiniens ». (...)

  • Digne de Nixon… et de Weinstein
    Richard Hétu | 07/05/2018
    https://richardhetu.com/2018/05/07/digne-de-nixon-et-de-weinstein

    (...) En juin 2017, selon le journal britannique The Observer, des conseillers du président Trump ont fait appel à une société de renseignement israélienne pour trouver des informations compromettantes sur deux anciens membres de l’administration Obama, Ben Rhodes (photo) et Colin Kahl afin de discréditer l’accord sur le nucléaire iranien auquel ils avaient contribué en tant que négociateurs. Rhodes était le conseiller adjoint de la Maison-Blanche pour la sécurité nationale et Kahl était le conseiller du vice-président Joe Biden pour la sécurité nationale.

    Fraîchement auréolé d’un prix Pulitzer, Ronan Farrow confirme l’information de l’Observer dans le New Yorker en y ajoutant un fait important et une nuance toute aussi importante. Il identifie la société de renseignement israélienne mêlée à cette histoire – Black Cube, fondée par des anciens agents de la Mossad et employée par le producteur Harvey Weinstein afin de trouver des informations compromettantes sur ses accusatrices. Citant une source anonyme, il affirme par ailleurs que Black Cube n’a pas été embauchée par des conseillers du président mais par un client du secteur privé.

    Kahl, interviewé par Farrow, ne demeure pas moins convaincu que des proches de Trump ont été mêlés à cette affaire digne de Nixon et de Weinstein (avec une différence non négligeable : Black Cube, jusqu’à preuve du contraire, n’a pas employé de méthodes criminelles dans ses missions).

  • Revealed : Trump team hired [Israeli] spy firm for ‘dirty ops’ on #Iran [...] [nuclear] deal | UK news | The Guardian
    https://www.theguardian.com/uk-news/2018/may/05/trump-team-hired-spy-firm-dirty-ops-iran-nuclear-deal

    L’équipe de Trump aurait fait appel à une agence israélienne pour “salir” l’accord iranien | Courrier international
    https://www.courrierinternational.com/article/lequipe-de-trump-aurait-fait-appel-une-agence-israelienne-pou

    Alors que Donald Trump doit annoncer le 12 mai s’il dénonce l’accord sur le programme nucléaire iranien, The Observer publie des révélations frappantes sur une campagne visant à discréditer cet accord de 2015. D’après le journal britannique, des collaborateurs du président auraient engagé l’an dernier une firme d’espionnage israélienne pour “salir” deux personnages clés de l’équipe Obama qui ont participé aux négociations.

    D’après les sources de The Observer, des responsables liés à Trump auraient contacté ces enquêteurs privés quelques jours après une visite du président américain à Tel Aviv, en mai 2017. “L’idée, déclare une source, était que des personnes au service de Trump discréditent ceux qui ont été au cœur de la conclusion de l’accord, afin qu’il soit plus facile de s’en retirer.” Les enquêteurs devaient s’intéresser à la vie personnelle et à la carrière politique de Ben Rhodes, conseiller adjoint à la sécurité nationale sous Barack Obama, et de Colin Kahl, conseiller à la sécurité nationale de l’ancien vice-président Joe Biden.

    i24NEWS - Les révélations du journal britannique The Guardian concernant l’accord sur le nucléaire iranien
    https://www.i24news.tv/fr/tv/revoir/i24newsroom/x6iyxqo

  • Debate: Syria, Ghouta, and the Left
    http://therealnews.com/t2/index.php?option=com_content&task=view&id=31&Itemid=74&jumival=21337

    Yasser Munif répond à côté,

    AARON MATÉ: Yasser, let me put to you a clip from Joe Biden that I think that captures what I find puzzling about the Syrian war, which is what the Syrian government was supposed to do in response to the role that outside players that are trying to overthrow it have played. I mean, no one can justify cracking down on peaceful protesters, but what happens when it becomes a proxy war. On this front, I want to play what Joe Biden said in 2014 about what the US allies in the Gulf did in Syria.

    JOE BIDEN: Our biggest problem is our allies. Our allies in the region were our largest problem in Syria. The Turks were great friends and I have a great relationship with Erdoğan, which I just spent a lot of time with. The Saudis, the Emirates, etc. What were they doing? They were so determined to take down Assad and essentially have a proxy Sunni-Shia war, what did they do? They poured hundreds of millions of dollars and tens of thousands of tons of weapons into anyone who would fight against Assad, except that the people who were being supplied were Al-Nusra and Al-Qaeda, and the extremist elements of jihadists coming from other parts of the world.

    AARON MATÉ: That’s Joe Biden speaking in 2014, so yeah. What about that? Does the Syrian government have the right to fight those forces, especially the jihadist forces, who are not just a threat to the Syrian government, but also especially to minorities like Christians and Jews and Shiites inside Syria?

    YASSER MUNIF: I mean, the Syrian conflict is very complex and I think one of the dangers of the narrative described by Rania and others is this very reductive kind of...kind of binary, where there is only the west and Europe and the intervention on the one hand, and then the Syrian regime. When in fact, it’s a very complex conflict. And I think the most important element is the Syrian Revolution, the grassroots movement, the popular revolt against the Syrian regime that a part of what happened in 2011 that is an aspiration for democracy and freedom and dignity.

    Debate: Syria, Ghouta, and the Left (2/2)
    http://therealnews.com/t2/index.php?option=com_content&task=view&id=31&Itemid=74&jumival=21336

  • America’s ‘Liberalism’ and Other Inhumane Styles of Governance At Home and Internationally | Global #Justice in the 21st Century
    https://richardfalk.wordpress.com/2018/02/25/americas-liberalism-other-inhumane-styles-of-governance-at-ho

    In American political discourse the word ‘#liberal’ denotes someone who is [..,] rabidly anti-Trump, but considered Sanders either an unrealistic or undesirable alternative to Clinton, and currently hopes for that the 2020 presidential contender will be chosen from familiar, seasoned sources, which means Joe Biden, or if not, then Sherrod Brown or Corey Booker (Senators from Ohio and New Jersey). This kind of ‘liberal’ thinking scoffs at the idea of Oprah or Michelle Obama as credible candidates supposedly because they lack political experience, but actually because they do not project an identity associated with the Democratic Party organizational nexus. Such liberals support Israel, despite some misgivings about the expansion of settlements and Netanyahu’s style of leadership, and continue to believe that America occupies the high moral ground in international relations due to its support of ‘human rights’ (as understood as limited to social and political rights) and its constitutionalism and relatively open society at home.

    #Etats-Unis

  • Oprah, Don’t Do It - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2018/01/08/opinion/oprah-2020-president-globes.html

    I am not immune to Oprah’s charms, but President Winfrey is a terrible idea. It also underscores the extent to which Trumpism — the kowtowing to celebrity and ratings, the repudiation of experience and expertise — has infected our civic life. The ideal post-Trump politician will, at the very least, be a deeply serious figure with a strong record of public service behind her. It would be a devastating, self-inflicted wound for the Democrats to settle for even benevolent mimicry of Mr. Trump’s hallucinatory circus act.

    Indeed, the magical thinking fueling the idea of Oprah in 2020 is a worrisome sign about the state of the Democratic Party. That Ms. Winfrey could probably beat those considered likely front-runners — Joe Biden, Bernie Sanders, Kirsten Gillibrand — is testament to how demoralized and devoid of fresh political talent the post-Obama party has become.

    In a way, the conversation on the left (and the anti-Trump right) around Ms. Winfrey is more troubling than the emotional immaturity and anti-intellectualism pulsing out of the red states that elected Mr. Trump. Those voters have long defined themselves in opposition to the intellectual seriousness Democrats purport to personify.

    If liberals no longer pride themselves on being the adults in the room, the bulwark against the whims of the mob, our national descent into chaos will be complete. The Oprah bandwagon betrays the extent to which social causes and identities — and the tribal feelings they inspire — have come to eclipse anything resembling philosophical worldviews. American politics has become just another team sport, and if suiting up a heavy hitter like Ms. Winfrey is what it takes to get the championship ring, so be it.

    The idea that the presidency should become just another prize for celebrities — even the ones with whose politics we imagine we agree — is dangerous in the extreme. If the first year of the Trump administration has made anything clear, it’s that experience, knowledge, education and political wisdom matter tremendously. Governing is something else entirely from campaigning. And perhaps, most important, celebrities do not make excellent heads of state. The presidency is not a reality show, or for that matter, a talk show.

    #Politique #USA

  • Cancer Isn’t a Logic Problem - Facts So Romantic
    http://nautil.us/blog/cancer-isnt-a-logic-problem

    The impulse that disruptive technologies employed by software engineers can be applied to biology, as an analog to a machine or computer with bugs which can be hacked or solved—suggested in “hacking cancer”—is deeply engrained. The problem goes back centuries.Photograph by N.I.H. Image Gallery / FlickrA year ago, Joe Biden launched his “cancer moonshot,” a major national push to improve the prevention, detection, and treatment of cancer, a plan that was widely recognized to be incremental. “I believe that we need an absolute national commitment to end cancer as we know it,” Biden said while he was on his tour to cancer centers at Penn and Duke University. “I’m not naïve. I didn’t think we could ‘end cancer.’ I’m not looking for a silver bullet. There is none.” Many thought the “moonshot” risked (...)

  • Populisme et inégalités

    A #Davos, les élites redoutent la « fin de la mondialisation »
    http://www.lemonde.fr/international/article/2017/01/19/a-davos-les-elites-redoutent-la-fin-de-la-mondialisation_5065120_3210.html

    Christine Lagarde rappelle que, lorsqu’elle a commencé à mettre l’accent sur les inégalités comme frein à la croissance, ses avertissements ont suscité des réactions négatives, jusque dans son organisation. « Il faut prendre le #populisme au sérieux, lance le ministre italien de l’économie Pier Carlo Padoan. Ses électeurs ne sont pas des voyous, ce sont des gens bien, qui ont des préoccupations réelles. »

    « Encore vice-président pour quarante-huit heures », Joe Biden a choisi Davos, où il est venu souvent, pour faire son discours d’adieu. Il y a lancé un vibrant appel à « sauver l’ordre libéral international », mais aussi à « prendre les mesures nécessaires pour atténuer les tendances économiques qui sèment le désordre dans tant de pays développés et minent le sentiment essentiel de dignité des gens ». Un discours d’adieu en forme de mea culpa.

  • 1月13日のツイート
    http://twilog.org/ChikuwaQ/date-170113

    My Tweeted Times tweetedtimes.com/ChikuwaQ?s=rgp posted at 12:00:07

    Top story: Jesse Lehrich on Twitter: "Trump now at 6 Goldman appointees: Banno… twitter.com/i/web/status/8…, see more tweetedtimes.com/ChikuwaQ?s=tnp posted at 11:19:28

    Top story: CNN on Twitter: "BREAKING: Obama awards Joe Biden with the President… twitter.com/cnn/status/819…, see more tweetedtimes.com/ChikuwaQ?s=tnp posted at 09:21:43

    The latest Papier! paper.li/ChikuwaQ/13277… Thanks to @tayoulevy @MrIvanJohnson @olga_kravets #ycrazymind #thriller posted at 09:13:47

    RT @parisreview: Haruki Murakami was born on this day in 1949. www.theparisreview.org/interviews/2/h… pic.twitter.com/Ryxps08lvc posted at 08:10:21

    RT @Argy_Papa_: Children in the Surf (1869) by Winslow Homer (American, b.1836 d.1910) (...)

  • Prix Nobel de l’hypocrisie - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/12/prix-nobel-de-l-hypocrisie.html

    Lorsque le prix Nobel de la Paix fut décerné en 1906 à Theodore Roosevelt (président des États-Unis de 1901 à 1909), le New York Times commenta ainsi la nouvelle :
    « Un large sourire illumina le visage du globe quand le prix a été attribué … au citoyen le plus belliqueux des États-Unis » [1].

    Theodore Roosevelt et la diplomatie du « gros bâton » « Parle doucement et porte un gros bâton » (2 septembre 1901)
    Environ un siècle plus tard, un journaliste du même New York Times se questionnait :
    « Alors, que pensez-vous du président Obama remportant le prix Nobel de la paix ? Je suis perplexe […]. Qu’a-t-il fait ? […] il me semble que cela aurait été logique d’attendre et de donner à Obama le prix Nobel de la paix dans sa huitième année en poste, après qu’il ait effectivement fait la paix quelque part » [2].
    Il s’agissait bien sûr du prix Nobel de la Paix attribué au président Barack Obama en 2009 « pour ses efforts extraordinaires pour renforcer la diplomatie et la coopération internationale entre les peuples ».
    Tout ça, neuf mois à peine après son élection ? Comment était-ce possible ?
    Du haut des huit ans années écoulées – et à des années-lumière du ronflant « Yes, we can ! » -, on peut effectivement contempler l’étendue de la paix qu’il a contribué à créer et à disséminer dans le monde arabe.
    Un monde arabe ruiné par une saison funeste qu’il a contribué à créer et qu’on a fallacieusement baptisée « printemps » [3].
    Un monde arabe saigné, éventré, étripé et dont le sang de ses citoyens graffitent les décombres et arrose les champs.
    Un monde arabe hanté par des créatures barbues coupeuses de têtes, friandes de chair humaine et annihilatrices d’espoir.
    Un monde arabe devenu le théâtre de la plus grande transhumance humaine depuis la seconde guerre mondiale [4].
    Un monde arabe où les tensions religieuses ont été nourries, attisées et exacerbées : musulmans contre chrétiens, sunnites contre chiites et sunnites contre sunnites.
    Un monde arabe dont les citoyens vivant en Occident endurent les affres d’une islamophobie nauséabonde, la pire de l’histoire contemporaine.
    Au fait, ce n’est pas Obama qui avait fait ces déclarations pompeuses dans son « fameux » discours du Caire ?
    « Je suis venu chercher un nouveau commencement entre les États-Unis et les musulmans du monde entier ».
    Et aussi :
    « Les peuples du monde peuvent vivre ensemble en paix […] cela doit être notre travail, ici sur Terre » [5].

    Barack Obama : le discours du Caire (4 juin 2009)
    Mais qui est donc censé être récompensé par le prix Nobel de la Paix ? Le testament d’Alfred Nobel est pourtant clair :
    « Une personne qui aura accompli le plus grand et le meilleur travail pour la fraternité entre nations, pour l’abolition ou la réduction des forces armées et pour la tenue et la promotion de congrès pour la paix » [6].
    Comment le comité Nobel peut prétendre qu’Obama a œuvré dans la promotion de la paix alors qu’il venait d’être élu ? Était-ce un prix pour des actions futures que ce comité aurait vues dans une boule de cristal norvégienne ? Si c’est le cas, ce comité doit impérativement relire le testament d’Alfred Nobel ou, du moins, changer de boule.
    En effet, la cristallomancie ne leur a-t-elle pas révélé que, chaque mardi, Obama décide personnellement quelles personnes doivent être liquidées à l’aide de drones [7] ? Et que la majorité des victimes de ces « mardis de la mort » sont des cibles civiles [8] ?
    Certes Obama a détendu l’atmosphère avec l’Iran et a réchauffé les relations diplomatiques avec Cuba.
    Par contre, il a fortement contribué à recréer un climat de néo-Guerre froide avec la Russie avec tout ce que cela peut comporter comme dangers à l’échelle planétaire. En effet, le rôle actif de son administration dans l’aide aux néonazis ukrainiens lors des évènements dramatiques de l’Euromaïdan a permis la réussite d’un coup d’état en règle en Ukraine [9].
    Cet épisode de flagrante ingérence étasunienne n’est, au demeurant, que le remake sanglant d’une certaine « révolution orange » de l’époque d’un célèbre « pacifiste » américain nommé G.W. Bush. Un président malchanceux qui n’a « malheureusement » pas été honoré par le comité Nobel bien qu’il ait assidûment œuvré dans la destruction de quelques pays musulmans sans oublier ses remarquables efforts dans la popularisation du lancer de chaussures.
    À chacun sa « révolution ».
    Il va sans dire que la déstabilisation de l’Ukraine, pays limitrophe de la Russie – et avec laquelle elle partage des liens historiques, culturels et économiques -, a eu pour effet de perturber sérieusement toute la géopolitique de la région et de créer des tensions entre l’Europe et Moscou.
    À ce sujet, le journaliste australien John Pilger mentionne que :
    « L’administration Obama a fabriqué plus d’armes nucléaires, plus de têtes nucléaires, plus de systèmes de vecteurs nucléaires, plus de centrales nucléaires. Les dépenses en têtes nucléaires à elles seules ont plus augmenté sous Obama que sous n’importe quel autre président américain » [10].
    Avant d’ajouter :
    « Au cours des dix‐huit derniers mois, la plus grande concentration de forces militaires depuis la seconde Guerre Mondiale — opérée par les USA — a lieu le long de la frontière occidentale de la Russie. Il faut remonter à l’invasion de l’Union Soviétique par Hitler pour trouver une telle menace envers la Russie par des troupes étrangères » [11].
    Dans le conflit palestinien, les promesses et les attentes étaient immenses. Le premier président noir des États-Unis, affublé de l’auréole des saints et drapé d’un incommensurable charisme médiatique, ne pouvait rester indifférent au sort des Palestiniens dont on a spolié la Terre et bafoué les droits les plus élémentaires. Il se devait d’agir, surtout après son « célèbre » discours du Caire :
    « Pendant des dizaines années, il y a eu une impasse […]. […] la seule solution pour répondre aux aspirations des deux côtés passe par deux États […]. C’est pourquoi j’ai l’intention de rechercher personnellement cette solution, avec toute la patience que la tâche requiert. Les obligations que les parties ont contractées dans le cadre de la feuille de route sont claires. Pour que la paix advienne, il est temps pour elles – et pour nous tous – de prendre nos responsabilités » [12].
    Obama a tellement pris ses responsabilités au sérieux qu’il est probablement le président américain qui a fait le moins d’efforts pour résoudre le problème palestinien. Pendant ses deux mandats successifs, la colonisation des terres palestiniennes a continué de plus belle et pas moins de deux massacres ont été perpétrés par Israël dans la bande de Gaza. Des milliers de morts et un désastre humanitaire en direct dans tous les médias « mainstream » sans que cela ne fasse sourciller le locataire de la Maison Blanche.
    Écoutons ce que dit Alain Franchon sur ce chapitre :
    « Dans ce conflit, les États-Unis disaient assurer, depuis vingt-six ans, le rôle d’« honnête intermédiaire ». C’en est fini de cette ambition. La présidence de Barack Obama aura entériné un mouvement amorcé depuis les années 1990 : Washington abandonne, de facto ». […] La position de départ de l’Amérique a changé. Elle se refuse a priori à la moindre contrainte sur Israël » [13].
    Pis encore. Juste avant la fin de son deuxième et dernier mandat, il vient de faire un splendide cadeau à Israël en guise de félicitations pour leur excellent travail de nettoyage ethnique et de colonisation efficace et continue de la Palestine : une aide militaire sans précédent de 38 milliards de dollars sur 10 ans [14] !
    Plus de morts, plus de colonisation, plus de haine…
    Mais pouvait-on s’attendre à mieux de la part de ce président ? Que nenni. Dans un article publié le 20 janvier 2009, jour de sa première investiture, j’écrivais, à propos de son programme :
    « Dans le chapitre de la politique étrangère du président Obama consacré à l’État Hébreu, le titre est éloquent, voire racoleur : « Barack Obama et Joe Biden : un solide dossier de support à la sécurité, la paix et la prospérité d’Israël « . Parmi les actions de la nouvelle présidence, on peut lire : assurer un solide partenariat USA-Israël, soutenir le droit à l’autodéfense d’Israël et soutenir une assistance étrangère à Israël. Dans les détails du dernier point, on peut lire que le président Obama et son adjoint s’engagent à toujours fournir l’aide annuelle dans le domaine militaire et l’assistance économique à Israël. Ils recommandent fortement l’augmentation des budgets et appellent à poursuivre la coopération avec Israël dans le développement des missiles de défense »[15]
    Promesses tenues, n’est-ce pas ?
    Dans le dossier libyen, alors qu’une solution pacifique était à portée de main, Obama a opté, de concert avec sa secrétaire d’État Hillary Clinton, pour l’élimination de Kadhafi et la dévastation totale de la Libye [16].
    « We came, we saw, he died ! »
    C’est ainsi qu’elle s’était esclaffée à l’annonce du sordide lynchage du chef libyen, avec un gloussement de bonheur et des yeux pétillants de joie [17].

    Réaction de Hillary Clinton à l’annonce de la mort de Kadhafi
    En sous-traitant la destruction de la Libye avec ses alliés européens et arabes du Golfe, l’administration américaine a non seulement provoqué la mort de milliers de Libyens, mais a réussi à transformer ce pays naguère prospère en une contrée où règne le chaos et où sévissent des hordes de djihadistes islamistes. Et comme dans le cas de l’Ukraine, l’instabilité générée en Libye a métastasé dans toute la région, affectant durablement de nombreux pays africains voisins [18].
     

    (Libye) sous les décombres
    La « printanisation » de la Syrie représente sans aucun doute le summum de la politique « pacifiste » du président Obama. Initiée par de manifestations non-violentes d’apparence spontanée, la révolte populaire de la rue syrienne a été méticuleusement concoctée par des organismes américains d’« exportation » de la démocratie [19]. Elle s’est rapidement métamorphosée en guerre civile, la plus effroyable de ce début de siècle.
    Et les chiffres de ce pays ruiné sont éloquents : près d’un demi-million de morts [18], plus de 50 % de la population déplacée dont presque 5 millions ont fui à l’étranger [21].
    Selon de récentes données de la Commission européenne :
    « Les réfugiés syriens constituent désormais la plus importante population de réfugiés au monde issue d’un même pays sur une même génération » [22].
    D’après le Washington Post, la CIA dépense pas moins d’un milliard de dollars par an pour armer et entraîner les rebelles syriens [21]. De nombreux témoignages et enquêtes montrent que l’administration américaine aide les « coupeurs de gorges » et « dévoreurs de cœurs » djihadistes dans le but de renverser le gouvernement syrien [24, 25].

    Des djihadistes syriens dans une tente fournie par l’USAID
    Pour les rendre plus « sympathiques » aux yeux de l’opinion publique, des spécialistes de relations publiques ont été chargés de leur donner un look « respectable ». Ainsi, par exemple, les médias du monde entier nous ont inondés d’images de sauveteurs héroïques, risquant leurs vies pour sauver celles de leurs concitoyens bombardés par l’aviation syrienne. Ces « héros », reconnaissables à leurs casques blancs – les « White Helmets » – sont devenus les vedettes d’un film documentaire produit en leur honneur par Netflix [26]. Ils ont même été proposés au prix Nobel de la Paix par des stars américaines comme George Clooney, Ben Affleck, Daniel Craig ou Justin Timberlake [27]. Rien que ça.

    Les « White Helmets » : les dessous de l’histoire
    Dans deux remarquables articles, le journaliste Max Blumenthal démonte toute la machine de propagande qui se cache derrière les « White Helmets » [28, 29]. Ces « téméraires » sauveteurs ne sont en réalité que des djihadistes casqués, financés par l’« United States Agency for International Development » (USAID), le plus important des organismes américains d’« exportation » de la démocratie [30]. Un document du département d’État datant du 27 avril 2016 révèle que cet organisme a financé les « White Helmets » à hauteur de 23 millions de dollars [31]. Une petite partie du magot d’environ 340 millions de dollars prévu par USAID pour « soutenir les activités qui poursuivent une transition pacifique vers une Syrie démocratique et stable » [32].
    Un des plus grands succès des spécialistes de relations publiques travaillant avec les rebelles syriens est l’affaire du « petit garçon sur le siège orange ». Il s’agit de la photographie esthétiquement émouvante d’un petit garçon syrien de cinq ans nommé « Omran Daqneesh ». La photo, qui a fait le buzz sur Internet, a été aussi largement diffusée dans les médias « mainstream ». Elle montre un enfant assis sur le siège orange d’une ambulance, couvert de poussière, le visage ensanglanté et le regard hagard. L’enfant aurait été extrait des décombres d’un quartier de la ville d’Alep par les « White Helmets ».

    Omran Daqneesh à la une du New York Times (19 août 2016)
    La photographie est si poignante qu’elle a fait réagir un enfant américain de six ans, Alex, qui a écrit au président Obama en personne. Il lui demanda de faire le nécessaire pour ramener le petit Omran aux États-Unis afin de l’accueillir dans sa maison et partager avec lui ses jouets et ceux de sa sœur.
    Ah ! Les beaux sentiments des jeunes enfants ! Aussi beaux que la photo du petit Omran ! Si beaux que la lettre a été publiée in extensosur le site de la Maison Blanche accompagnée d’une vidéo du petit Alex [33]. L’écriture hésitante du jeune américain, puérile et appliquée, a fait craquer la blogosphère, autant que la photo du « petit garçon sur le siège orange ».

    Alex écrit à Obama (21 septembre 2016)
    Mais c’est en s’intéressant à la personne qui a photographié le jeune syrien blessé que l’histoire devient croustillante. Le photographe est un certain Mahmoud Raslan qui travaille avec l’AMC (Aleppo Media Center). Selon certains observateurs de la scène syrienne, l’AMC est financé par le gouvernement des États-Unis, mais aussi par celui de la France et de la Grande-Bretagne [34].
    Le plus dramatique, c’est que Mahmoud Raslan ne cache pas sa sympathie pour des djihadistes barbares, en particulier ceux du groupe d’Al Zinki [35].
    Ce groupe de rebelles qui a été accusé par Amnesty International d’enlèvements, de tortures et d’exécutions sommaires [36].
    Ces mêmes rebelles qui ont égorgé, quelques semaines plus tôt, un enfant de douze ans et qui ont poussé l’horreur jusqu’à se filmer en train de commettre leur abominable forfait [37], crime horrible qui n’a pas connu le même battage médiatique que celui du petit Omran sauvé par les « White Helmets ».
     

    Omran Daqneesh : les dessous de l’histoire
    Ces mêmes rebelles que les États-Unis financent, arment et dont ils payent les salaires par l’intermédiaire du MOM (Centre d’opérations commun) [38, 39].
    Y a-t-il eu des lettres écrites au président Obama pour dénoncer le comportement bestial de ces rebelles ? Des missives pour pleurer le jeune garçon décapité ? La réponse est, bien sûr, négative.
    La Maison Blanche a largement médiatisé la lettre du petit Alex. Obama l’a lue dans son discours devant les dirigeants du monde entier lors du sommet sur les réfugiés qui s’est tenu à l’ONU, le 20 septembre dernier. Il a ensuite posté le message suivant sur sa page Facebook :
    « Ce sont les paroles d’un garçon de 6 ans : un jeune enfant qui n’a pas appris à être cynique, suspicieux, ou à avoir peur des autres en raison de là d’où ils viennent, de quoi ils ont l’air ou de comment ils prient. […] Imaginez à quoi le monde ressemblerait si nous étions tous comme Alex » [40].
     

    Obama parle d’Alex à l’ONU (20 septembre 2016)
    Ce fut « un très joli coup de com’ » selon certains [39]. C’est le moins qu’on puisse dire car s’il est vrai que la vérité sort de la bouche des enfants, elle sort rarement de celle des adultes.
    Surtout de celle d’un adulte qui est à la tête du pays le plus puissant du monde et qui a le pouvoir de mettre fin au malheur des « Omran » ou au drame des « Aylan » [42].
    Mais au lieu de cela, il continue à financer, soutenir et provoquer les malheurs et les drames.
    Le petit Alex devrait savoir que pendant les deux mandats du président Obama, des centaines d’« Aylan » et des milliers d’« Omran » palestiniens ont été victimes des bombes israéliennes sans que cela puisse soulever la moindre indignation de l’administration américaine.
    Que des centaines d’« Aylan » et d’ « Omran » yéménites souffrent tous les jours le martyre sous des bombes fournies par les États-Unis à l’Arabie Saoudite, son fidèle allié, pays belliciste et moyenâgeux [43]. Avec des milliers de morts, dont le tiers est des enfants, « l’horreur au Yémen révèle l’hypocrisie meurtrière des exportateurs d’armes tels que la Grande-Bretagne et les États-Unis » [44]. Malgré tout cela, l’administration Obama n’a jamais cessé d’aider l’industrie de la mort saoudienne :
    « L’administration Obama a réalisé plus de 110 milliards $ de transactions d’armes avec la monarchie saoudienne. L’armée américaine continue de ravitailler les avions de la coalition et de fournir des renseignements et les responsables américains et britanniques ont physiquement rencontré les Saoudiens qui bombardent [le Yémen] » [45].
    Dans un éditorial du New York Times intitulé « Les États-Unis sont complices dans le carnage au Yémen », on peut lire :
    « Les experts [américains] disent que la coalition [dirigée par l’Arabie Saoudite] serait clouée au sol sans le soutien de Washington » [46].

    Scène du Yémen actuel
    On devrait aussi présenter à Alex l’illustre Madeleine Albright, l’ancienne secrétaire d’État américaine qui avait déclaré que la mort des 500 000 enfants irakiens à cause de l’embargo américain était un prix « qui en valait la peine » [47].

    Madeleine Albright et les 500 000 enfants irakiens (12 mai 1996)
    Et pourquoi ne pas lui mentionner aussi, en passant, que le président à qui il a écrit sa belle lettre a récompensé Mme Albright en lui décernant, en 2012, la « Médaille présidentielle de la Liberté » [48], la plus haute distinction civile des États-Unis ?
     
    On ne peut qu’être d’accord avec le Washington Post sur le point suivant :
    « En tant que président, les plus grands moments d’Obama ont souvent été des allocutions » [49]
    Du discours du Caire (juin 2009) à celui de l’ONU (septembre 2016), la présidence d’Obama n’a été qu’un vulgaire déplacement d’air qui cache des drones tueurs, des guerres froides, des printemps véreux et des barbus sanguinaires.
    C’est probablement pour cette raison que l’ancien directeur de l’Institut Nobel norvégien a déclaré que :
    « Barack Obama s’est montré indigne de son prix depuis qu’il l’a reçu » [50].
    Il est évident que l’échec cuisant de sa protégée, Hillary Clinton, aux récentes élections présidentielles américaines est un flagrant désaveu de sa politique belliqueuse et destructive qu’il a soigneusement cultivée huit années durant.
    Mais en mêlant l’innocence des petits Omran et Alex à sa gestion calamiteuse des affaires du monde, le seul prix Nobel qui devrait être officiellement décerné à Obama après ses deux mandats est celui, bien mérité, de l’hypocrisie professionnelle.
    Par Ahmed Bensaada | 18 Novembre 2016

  • L’étrange “menace” dont Poutine est l’objet
    http://www.dedefensa.org/article/letrange-menace-dont-poutine-est-lobjet

    L’étrange “menace” dont Poutine est l’objet

    16 octobre 2016 – L’émission 60 Minutes de NBC consacrée à Joe Biden, gaffeur impénitent pour une fois sérieux comme un pape (mais cela lui a-t-il évité une gaffe ou l’autre ?), est diffusée aujourd’hui. Peu importe, tout le monde connaît. Elle a été montré en pré-diffusion à la presse et a fait un bruit extraordinaire avant d’être devenue officiellement document public. Biden annonce un très sévère “avertissement” à Poutine qui consiste à dire, grosso modo, “nous allons vous attaquer”, – ou bien “nous vous menaçons de vous attaquer”, cela n’est pas très clair et c’est du Biden pur, – “parce que vous êtes en train d’interférer et de changer complètement le résultat juste et démocratique (ditto, l’élection d’Hillary) de la présidentielle USA-2016”. Certains (Eric Zuesse, on le (...)

  • Erdogan accuse Washington d’armer les Kurdes syriens - 7SUR7.be
    http://www.7sur7.be/7s7/fr/16921/Syrie/article/detail/2884388/2016/09/23/Erdogan-accuse-Washington-d-armer-les-Kurdes-syriens.dhtml

    « Il y a encore trois jours, deux avions remplis d’armes ont été envoyés à Kobané (en Syrie) au PYD et au YPG », a déclaré le président turc jeudi soir au cours d’un dîner de gala organisé à New York, dans des propos rapportés par l’agence progouvernementale Anadolu. Le dirigeant turc a déclaré s’être entretenu de cette question avec le vice-président américain Joe Biden sans « réussir à (lui) faire entendre raison ».

    #Turquie

  • Pour Joe Biden : pas de réformes en Ukraine, pas de sanctions contre la Russie
    http://www.lecourrierderussie.com/international/etats-unis/2016/09/joe-biden-reformes-ukraine-sanctions-russie-politique-economie

    Sans réformes en Ukraine, Joe Biden ne peut maintenir les sanctions européennes Cet article Pour Joe Biden : pas de réformes en Ukraine, pas de sanctions contre la Russie a été publié en premier sur Le Courrier de Russie.

  • Pour Joe Biden : pas de réformes en Ukraine, pas de sanctions contre la Russie
    http://www.lecourrierderussie.com/international/2016/09/joe-biden-reformes-ukraine-sanctions-russie-politique-economie

    Sans réformes en Ukraine, Joe Biden ne peut maintenir les sanctions européennes Cet article Pour Joe Biden : pas de réformes en Ukraine, pas de sanctions contre la Russie a été publié en premier sur Le Courrier de Russie.

  • Los kurdos pagan por sus errores en Siria
    http://spanish.almanar.com.lb/adetails.php?eid=137102

    Sur Jarablus et la stratégie perdante des Kurdes. Voilà de nouveaux « déçus » par les promesses du monde libre (étasunien).

    Otros analistas sirios señalan, sin embargo, que el PYD y la milicia de las YPG van a pagar sus ambiciones y errores, incluyendo la agresión que lanzaron contra las Fuerzas de Defensa Nacional recientemente en Hasakah. Esto les ha llevado a crear un conflicto a tres bandas contra el gobierno sirio al mismo tiempo que contra Turquía y el EI. Éste fue, claramente, un grave error de cálculo por parte de las milicias kurdas.

    De este modo, las fuerzas kurdas han quedado expuestas ahora a ataques turcos en el norte de la provincia de Alepo y del EI en el sur de la provincia de Hasakah.

    El segundo error ha sido su confianza en EEUU, que ha resultado ser vana porque Washington ha dejado claro que apoya la Operación Escudo del Éufrates dirigida contra los kurdos. No deja de ser parajódico que el YPG, que afirma tener una ideología “marxista” y antiimperialista, se sienta traicionado así por la mayor potencia imperialista del planeta.

    La negativa del vicepresidente norteamericano, Joe Biden, a que los kurdos puedan conectar su cantón de Afrin con las áreas situadas al este del Río Éufrates pone fin al sueño de una región autónoma kurda, que Washington había promovido, pero que ahora parece rechazar en aras de mantener sus relaciones con su aliado turco, que ha estado en las últimas semanas buscando una aproximación a Rusia e Irán.

    En lo que se refiere a Damasco, la intervención turca contra los kurdos probablemente no supone ninguna diferencia. La acción turca ha llevado a sus enemigos del ESL a controlar una pequeña ciudad, Yarabulus, pero ha puesto fin a un proceso de federalización en Siria, que estuvo apoyado anteriormente por Washington, pero que Turquía no acepta. Siria podía haber ayudado a las YPG y suministrarle armas y apoyo frente a los turcos, pero tras los incidentes de Hasaka esto es ya impensable.

    #syrie

  • US congressmen confirm unchanged support to Latvia’s security
    On Wednesday, 24 August, Latvian Foreign Affairs Minister Edgars Rinkevics met with a delegation of US congressmen that arrived in Latvia with U.S. Congressional Armed Services Committee member Chris Gibson.

    During the conversation, Rinkevics emphasized that Latvia highly values the visits regularly carried out by members of the US administration and Congress to the region and especially Latvia, because those visits hold a practical and symbolic meaning. Gibson noted that the main goal of the US Congress delegation’s visit is to demonstrate the support of US Republicans and Democrats to the statements made by US Vice-President Joe Biden about USA’s unchanged stance in regards to NATO principles and commitment to fulfil Article 5, as reported by Latvian Foreign Affairs Ministry.
    http://bnn-news.com/us-congressmen-confirm-unchanged-support-to-latvia-s-security-149776

    #Latvia #Latvija #Foreign_affairs #USA #NATO #Joe_Biden

  • US Vice President: NATO’s 5th Article is a sacred duty

    USA is dedicated to fulfilling NATO’s 5th Article, which is a sacred duty, said US Vice President Joe Biden after his meeting with the three Baltic presidents on Tuesday, 23 August.

    He emphasized that the treaty is a written agreement in which USA is one of the participating sides. This is why he wished to confirm again that USA will carry out the duties detailed in the treaty.

    During his stay in Riga, Biden plans to discuss details necessary for the realization of decisions made during the recent NATO summit.
    http://bnn-news.com/us-vice-president-nato-s-5th-article-is-a-sacred-duty-149686

    #Biden #Latvia #Latvija #VP_visit #NATO #5th_article

  • United States ship to visit NZ for first time in 33 years - National - NZ Herald News
    http://www.nzherald.co.nz/nz/news/article.cfm?c_id=1

    Prime Minister John Key says he is pleased the US has accepted New Zealand’s invitation to send a ship but it could be weeks before he makes a decision on whether to allow it to enter New Zealand waters.

    Key said Vice President Joe Biden had accepted the invitation to send a ship to the Royal NZ Navy 75th Anniversary in November. It would be the first US military ship since New Zealand passed its anti-nuclear legislation in 1987.

  • « Je ne vous oublierai jamais » : Joe Biden écrit à la victime du #viol de #Stanford
    http://www.lemonde.fr/big-browser/article/2016/06/10/je-ne-vous-oublierai-jamais-joe-biden-ecrit-a-la-victime-du-viol-de-stanford

    L’affaire vient de prendre une nouvelle ampleur avec la publication d’une lettre ouverte du vice-président des Etats-Unis, Joe Biden, qui a fait parvenir son texte à Buzzfeed. Adressée « à une jeune fille courageuse », la lettre commence ainsi : « Je ne connais pas votre nom – mais vos mots sont gravés à jamais dans mon âme. »

    « Je suis empli de colère – à la fois que cela vous soit arrivé, et que notre société ait réussi à vous demander encore de défendre votre propre valeur, écrit le vice-président. Vous avez été victime d’une culture qui existe sur nos campus, où une femme sur cinq subit une agression sexuelle, année après année. Une culture qui promeut la passivité, qui encourage les jeunes filles et les jeunes gens à fermer les yeux sur ce qui s’y passe. »

    Dénonçant la tendance à reporter la faute sur les victimes, Joe Biden promet de « continuer à parler, pour changer la culture de nos campus, une culture qui continue à poser les mauvaises questions : que portiez-vous ? Pourquoi étiez-vous là ? Qu’avez-vous dit ? Combien d’alcool avez-vous bu ? Au lieu de demander : comment a-t-il pu penser qu’il avait le droit de violer ? »

    Joe Biden a supervisé et défendu le vote au Congrès du Violence Against Women Act (loi contre la violence envers les femmes), alors qu’il était encore sénateur, en 1994. Ce texte visait à renforcer la protection des victimes de viol et d’agressions sexuelles.

    • L’affaire vient de prendre une nouvelle ampleur avec la publication d’une lettre ouverte du vice-président des Etats-Unis, Joe Biden, qui a fait parvenir son texte à Buzzfeed. Adressée « à une jeune fille courageuse », la lettre commence ainsi : « Je ne connais pas votre nom – mais vos mots sont gravés à jamais dans mon âme. »

      « Je suis empli de colère – à la fois que cela vous soit arrivé, et que notre société ait réussi à vous demander encore de défendre votre propre valeur, écrit le vice-président. Vous avez été victime d’une culture qui existe sur nos campus, où une femme sur cinq subit une agression sexuelle, année après année. Une culture qui promeut la passivité, qui encourage les jeunes filles et les jeunes gens à fermer les yeux sur ce qui s’y passe. »

      Dénonçant la tendance à reporter la faute sur les victimes, Joe Biden promet de « continuer à parler, pour changer la culture de nos campus, une culture qui continue à poser les mauvaises questions : que portiez-vous ? Pourquoi étiez-vous là ? Qu’avez-vous dit ? Combien d’alcool avez-vous bu ? Au lieu de demander : comment a-t-il pu penser qu’il avait le droit de violer ? »

      Joe Biden a supervisé et défendu le vote au Congrès du Violence Against Women Act (loi contre la violence envers les femmes), alors qu’il était encore sénateur, en 1994. Ce texte visait à renforcer la protection des victimes de viol et d’agressions sexuelles.