person:johanna brenner

  • Le #féminisme et la gauche aux #États-Unis – Période
    http://revueperiode.net/le-feminisme-et-la-gauche-aux-etats-unis

    Les enjeux féministes souffrent toujours d’une marginalisation certaine dans les différents secteurs de la gauche. Pourtant, comme le rappellent ici Johanna Brenner et Nancy Holmstrom, le féminisme a largement contribué à transformer les objectifs et les formes d’organisations des mouvements d’émancipation. De l’#écoféminisme au #womanisme, en passant par les groupes de lesbiennes radicales contre la guerre ou les communautés de spiritualité féminine, les militantes féministes ont apporté avec leur engagement de nouvelles méthodes de fonctionnement (groupes affinitaires, consensus, caucus, discussions par rounds, etc.) qui ont profondément remis en cause les modèles traditionnels d’organisation. Leur présence croissante dans les organisations, y compris dans les organes de direction, incarne ainsi un potentiel capable de réduire l’écart entre des groupes politiques souvent perçus comme étant tournés vers eux-mêmes, partant des expériences des travailleurs, hommes, de classe moyenne, et les intérêts des femmes, y compris non-blanches, de la classe ouvrière.

  • Le #féminisme et la gauche aux États-Unis
    http://revueperiode.net/le-feminisme-et-la-gauche-aux-etats-unis

    Les enjeux féministes souffrent toujours d’une marginalisation certaine dans les différents secteurs de la gauche. Pourtant, comme le rappellent ici Johanna Brenner et Nancy Holmstrom, le féminisme a largement contribué à transformer les objectifs et les formes d’organisations des mouvements d’émancipation. De l’écoféminisme au womanisme, en passant par les groupes de lesbiennes radicales contre la guerre ou les communautés de spiritualité féminine, les militantes féministes ont apporté avec leur engagement de nouvelles méthodes de fonctionnement (groupes affinitaires, consensus, caucus, discussions par rounds, etc.) qui ont profondément remis en cause les modèles traditionnels d’organisation. Leur présence croissante dans les organisations, y compris dans les organes de direction, incarne ainsi un (...)

    #Uncategorized

  • BALLAST Pour un #féminisme socialiste et inclusif
    http://www.revue-ballast.fr/feminisme-socialiste

    Dans ce texte, initialement paru en langue anglaise en 2014, la féministe et sociologue américaine Johanna Brenner retrace la débâcle néolibérale de ces dernières années, et l’impact, aussi profond que délétère, qu’elle eut sur le mouvement féministe mondial. Et en appelle, pour penser de nouvelles #alternatives émancipatrices et sociales (à même de fédérer sur des bases larges et inclusives, c’est-à-dire prenant en compte, en plus du combat de classe, les inégalités liées à l’ethnie ou l’orientation sexuelle), à puiser dans la riche et incontournable tradition féministe socialiste et ouvrière.

    #émancipation

  • Sur le travail sexuel : une perspective féministe révolutionnaire | Période
    http://revueperiode.net/sur-le-travail-sexuel-une-perspective-feministe-revolutionnaire/#identifier_1_1989

    Sur le travail sexuel, l’abolitionnisme mobilise une série d’arguments cherchant à fonder l’idée d’une violence intrinsèque de la prostitution. Face à une question souvent abordée d’un point de vue moral, Johanna Brenner prend ici au sérieux tous les travaux qui prennent le soin d’évaluer la violence physique et psychologique qui accompagne la vente de services sexuels, ainsi que l’impact des législations sur les conditions de travail des prostituées. Dans cette diversité de données, aux implications parfois contradictoires, une chose demeure certaine pour Brenner : la décriminalisation est la seule hypothèse légale permettant de renforcer l’auto-organisation et le pouvoir de négociation de prostituées. C’est dès lors le seul régime légal endossable par une politique féministe révolutionnaire.

    • Ouais, j’avais des doutes quant à l’idéologie du truc. Et puis, ce qui m’a mis la puce à l’oreille c’est le fait qu’on retrouve Morgane Merteuil en tant que traductrice. Alors je me suis dit que peut-être traduisant la pensée des autres, ça lui évitait de dire elle-même des conneries. Non pas que J. Brenner en dise elle-même mais elle confond réformisme et révolution. C’est assez commun chez les États-Uniens.

      http://en.wikipedia.org/wiki/Johanna_Brenner

      Merci @rastapopoulos pour le tag ... Ça situe déjà mieux le propos de l’auteure même si les étiquettes sont parfois « enfermantes ».

    • Oh ce n’est pas un avis tranché définitivement non plus hein. C’est juste comment pour l’instant je perçois ce type de discours sur la prostitution (non pas que je me fais des illusions sur certain⋅e⋅s abolitionnistes non plus).

      Il y a quand même pas mal de revues/sites/blogs à tendance « révolutionnaire »/gauchiste/féministe/anars/etc qui tendent à libéraliser la prostitution et à pousser à la reconnaître comme un travail (presque) comme un autre. Donc on ne peut pas en faire abstraction non plus, comme si ce n’était que un truc de patriarche libéral (de droite ou de gauche).

      Il y a forcément aussi des choses, des idées, des arguments qui peuvent être intéressants. Mais pour l’instant dans ma tête ça reste du libéralisme à l’état pur.

      Et sinon la revue Période publie déjà ses articles ici avec son compte :
      http://seenthis.net/messages/356308

      cc @aude_v

    • Johanna Brenner est une militante révolutionnaire, membre du groupe d’extrême gauche étatsunien « Solidarity ». La position qu’elle soutient dans ce texte n’est pas qu’il faut libéraliser la prostitution, mais favoriser l’auto-organisation des prostituées — et que le seul régime légal pour ce faire est la dépénalisation.

    • @periode Oui, la position de Johanna Brenner est louable dans ce sens mais, pour moi, il ne s’agit que d’une étape et non d’une fin en soi (décriminaliser la prostitution et ainsi favoriser l’auto-organisation des prostituées). C’est dans cette interprétation que je ne trouve pas d’orientation révolutionnaire dans son propos. Quant à savoir si vendre des services sexuels est un travail comme un autre, Johanna Brenner a une analyse très pertinente concernant cette problématique et c’est pour cela que j’ai trouvé cet article intéressant.
      Désolé pour le doublon avec votre post, je ne savais pas que vous aviez un compte SeenThis.

  • Sur le #travail_sexuel : une perspective féministe révolutionnaire
    http://revueperiode.net/sur-le-travail-sexuel-une-perspective-feministe-revolutionnaire

    Sur le travail sexuel, l’abolitionnisme mobilise une série d’arguments cherchant à fonder l’idée d’une violence intrinsèque de la prostitution. Face à une question souvent abordée d’un point de vue moral, Johanna Brenner prend ici au sérieux tous les travaux qui prennent le soin d’évaluer la violence physique et psychologique qui accompagne la vente de services sexuels, ainsi que l’impact des législations sur les conditions de travail des prostituées. Dans cette diversité de données, aux implications parfois contradictoires, une chose demeure certaine pour Brenner : la décriminalisation est la seule hypothèse légale permettant de renforcer l’auto-organisation et le pouvoir de négociation de prostituées. C’est dès lors le seul régime légal endossable par une politique féministe (...)

    #Uncategorized #féminisme #féminisme_marxiste #sexualités #travail_du_sexe

    • Les féministes qui entendent défendre le droit des travailleuses du sexe à vendre des services sexuels affirment qu’un tel travail n’est pas si différent de la plupart des autres métiers de service fortement genrés. J’apprécie ce déplacement thématique de la prostitution : d’une « question de société » abordée sous un angle spectaculaire et sensationnaliste vers celui du travail de tous les jours1. Cependant, en justifiant ce déplacement, ses partisans tendent à minimiser les aspects particulièrement risqués et dangereux de ce travail. Ils ignorent aussi, ou rejettent, les arguments féministes qui théorisent la prostitution comme une expression extrême de sexisme. Dans le camp d’en face, les féministes qui défendent l’idée que la vente de services sexuels est intrinsèquement nocive et devrait être « abolie » minimisent les outils de résistance et de survie des prostituées qui ne considèrent pas leur travail comme exceptionnellement difficile ou dangereux, ou qui retirent de la fierté de leur capacité à négocier ces risques avec succès.

    • Quand on s’engage dans une bataille politique, des pressions immenses mènent à simplifier à l’extrême les termes du débat. Je ne veux pas prendre une position « en retrait » comme si je me tenais au-dessus de la mêlée. Pour autant, je pense que cela ne rend pas service au féminisme lorsque chaque partie de ce débat approche un sujet aussi varié (notamment en tant que phénomène mondial), complexe, et difficile à étudier (en raison de sa nature clandestine) que la prostitution avec des certitudes aussi peu étayées. Je pense également que c’est une erreur de poser en des termes aussi simplistes la question de savoir si le travail du sexe est ou bien oppressif ou bien porteur d’autonomie (empowering).